Définition de « coché »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot coche de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur coché pour aider à enrichir la compréhension du mot Coché et répondre à la question quelle est la définition de coche ?

VER genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion |pp=oui)

  • Du verbe cocher.


    Définitions de « coche »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    COCHE1, subst. masc.

    Chaland halé par des chevaux, qui servait au transport des voyageurs d'une ville à une autre. Coche de rivière (cf. Hugo, L'Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 120), coche d'eau (fréq.). [Il] prit le coche du Rhône jusqu'à Avignon (Guéhenno, Jean-Jacques,En marge des « Confessions », 1948, p. 183):
    ... les coches d'eau couverts de bâches en berceau débarquent les voyageurs comme les vaporetti de Venise,... Brasillach, Pierre Corneille,1938, p. 91.
    ? Loc. fig. vieillie. Être débarqué par le coche. Être nouveau venu et sans ressources (encore attesté ds Lar. 20e, s.v. coche2).
    Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1243 koge [leçon mal assurée] (Ph. Mouskés, 20.947 ds T.-L.); 1249, 23 juin une coche de Normendie (J. Sarrasin, Lettre à N. Arrode, éd. L. Foulet, VIII, 5); 1271 coghe (Archives du Nord, B 19956, no19243, fol. 12 vo); xiiies. coque (Est. Eracles, XXIV, 17, Hist. des crois. ds Gdf.); 1324 cogge (F. J. Tanquerey, Rec. lettres anglo-fr., no116 : cogges de Alemaigne), ce type en -g- est encore attesté en 1538 ds Gdf. (cogghe) puis répertorié comme archaïsme ds la lexicogr. mod. dep. Lar. 19e. Le mot est fém. sous les différentes formes jusqu'au xviies. où coche devient masc. peut-être sous l'influence de coche « voiture »; 1669 coche d'eau (J.-H. Widerhold, Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr. [d'apr. éd. 1675]). Terme attesté en gallo-roman dans les domaines d'oïl (notamment en Picardie et Normandie) et d'oc (xives. Damiette ds Levy). Les rapports entre les représentants germ. (m. néerl. cogge, cocge, néerl. kog[ge], m. b. all. kogge « navire de commerce de la Hanse » [cf. Chartae hanseaticae ds Mittellat. W. s.v., 759, 65 d'où le h. all. dep. ca 1100], a. nord. kuggi, kuggr) et romans (fr., prov.; cat. coca xiiies.; it. coca xives.) sont obscurs, le mot ayant prob. été véhiculé d'un domaine à l'autre à la faveur de courants commerciaux (échanges de la Hanse, croisades). Deux hyp. : 1. Le type coghe, primitif (d'où les adaptations coque, coche) serait empr. à un prototype a. néerl. *cogge ? ou plus exactement à un a. frison *kogge ? (P. Falk ds Wörter und Sachen, t. 4, 1912, p. 89; Valkh., p. 95) qu'étant donnée son ancienneté (949 forme cogsculd), De Vries Nederl., s.v. kog, estime autochtone (cf. aussi les nombreuses attest. du lat. médiév. cogga, cocka ... au xiiies. dans le domaine germ., Mittellat. W.) mais que EWFS2estime d'orig. romane (lat. vulg. *cocca, peut-être de conqua « coquillage »). 2. D'apr. FEW t. 2, p. 534b et Bl.-W.5, le fr. coche, forme primitive, serait issu du b. lat. caudica « sorte de bateau » (les formes en -g-, sous l'infl. du néerl.), les vocables germ. étant eux-mêmes empr. au français. Bbg. Kemna 1901, pp. 179-181.


    COCHE2, subst. masc.

    A.? Grande voiture, non suspendue, tirée par des chevaux, qui faisait le service des voyageurs. Prendre le coche. Retenir une place dans un coche (Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 176):
    1. Le coche de la fin du xviesiècle ou du commencement du xviieétait une énorme caisse à quatre roues, mue par deux, quatre ou six chevaux, et pilotée par un postillon généralement aviné et tumultueux. Le coche était couvert d'une capote de cuir (...). L'intérieur était garni de sièges rembourrés, ... P. Rousseau, Hist. des transp.,1961, p. 172.
    ? P. ext. Toute voiture tirée par des chevaux. Coche de remise (Musset,« Le Temps », 1831, p. 97).Il fit signe à l'omnibus et fut, en dix minutes, déposé par ce coche moderne à la hauteur de la rue de Choiseul (Balzac, Le Cousin Pons,1847, p. 243).Il [Angélo] vit déboucher sur la terrasse, en bas, un coche de voyage (Giono, Bonheur fou,1957, p. 267).
    B.? Locutions
    1. Fig. Manquer le coche; louper, rater le coche (fam.). Échouer pour avoir laissé passer l'occasion. C'est là ma chance! Le maréchal m'invita à dîner, et je n'eus garde de manquer le coche (É. Augier, La Contagion,1866, p. 371):
    2. Qui attend au dernier moment et compte sans l'imprévu arrive ordinairement trop tard et manque le coche. Pour être à temps dans la vie il faut être en avance. Amiel, Journal intime,16 févr. 1866, p. 142.
    2. [P. allus. à la fable de La Fontaine] La mouche du coche.
    a) Personne qui s'agite beaucoup et inutilement dans une affaire en s'illusionnant sur son importance. Nous sommes tous très intéressés, très mouches du coche (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 84):
    3. Dans cette crise si importante pour tous les deux il est naturel que je désire de m'associer à ta peine, et que je me flatte de t'être un peu utile par mes conseils. Quand je ne serais que la mouche du coche, ce coche renfermant une partie essentielle de ton existence et de la mienne, il doit m'être permis de voler autour. Mme de Staël, Lettres de jeunesse,1791, p. 475.
    4. Gavroche, complètement envolé et radieux, s'était chargé de la mise en train. [Il] volait au-dessus du tumulte et de l'effort, sautait de ceux-ci à ceux-là, murmurait, bourdonnait, et harcelait tout l'attelage; mouche de l'immense coche révolutionnaire. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 333.
    b) P. compar. [Être] impatient et affairé plus que la mouche du coche (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 119).
    Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1545 (E. Charrière, Négoc. de la France dans le Levant, I, 609 : [l'auteur, Jean de Montluc, a fait route de Constantinople à Venise en passant par la Hongrie et Vienne] ... pour jouir de la commodité des coches... il me prioit de passer en Hongrie); masc. et fém. au xvies., v. Hug., donné comme masc. par Cotgr. Empr. soit au hongrois kocsi « grande voiture couverte » (cf. la 1reattest. et les témoignages issus d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne au xvies. d'apr. V. Tolnai ds R. des études hongroises, t. 3, 1925, pp. 51-58 et Trübner), dér. du nom de Kocs (près de Raab en Hongrie), siège d'un relais de poste sur la route de Vienne à Pest (cf. 1495, currifer de Koch et 1518 in pago Cotzy a quo... vectores currus... cotsi appellantur) ? soit, moins prob., au tchèque koczi « id. » (1440 à Kosice [Kassau] dans un texte all., v. Romania, t. 55, 1929, p. 602). Le mot a sans doute pénétré en France par l'intermédiaire à la fois du vénitien cochio, masc. [d'où la réfection toscane cocchio, xvies., DEI] et de l'all. Kutsche, fém. (xvies., DEI), ce qui expliquerait l'hésitation entre les 2 genres; dans le cas d'un intermédiaire seulement vénitien, le fém. pourrait s'expliquer par l'infl. de coche « bateau de transport ». Bbg. Colomb. 1952/53, pp. 264-266. ? Dauzat Ling. fr. 1946, p. 255. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 123, 417. ? Sain. Sources t. 3 1972 [1930], pp. 136-137. ? Tolnai (V.). Les Orig. du coche. R. des Ét. hongr. et finno-ougriennes. 1925, t. 3, pp. 51-58.


    COCHE3, subst. fém.

    A.? Entaille faite dans un corps solide (gén. de bois). La coche d'une arbalète. ,,L'entaille qui est sur le fût et qui sert pour arrêter la corde quand on bande l'arbalète`` (Ac. 1835-1932). La coche d'une flèche. ,,L'entaille qui est au gros bout de la flèche et dans laquelle on fait entrer la corde de l'arc`` (Ac. 1835-1932) :
    1. ... des baguettes, portées sur des coches faites aux mélèzes voisins, attendaient qu'on y suspendît, pour y être séchés, les effets de la caravane. Toepffer, Nouvelles genevoises,1839, p. 408.
    ? Spéc., vx. Entaille faite sur un morceau de bois pour noter une dette due ou acquittée, ou tenir le compte de certaines marchandises livrées. P. anal. Entaille faite pour tenir le compte de certains forfaits :
    2. Elle allait dans les rues poussant une petite voiture et portant, pendue à sa taille, une planchette de bois blanc à laquelle elle faisait avec son couteau des coches qui représentaient le compte des pains qu'elle avait livrés. A. France, Les Dieux ont soif,1912, p. 166.
    ? P. méton. La coche est un petit morceau de bois carré sur lequel on inscrit, au moyen d'une légère entaille, le nombre des journées de travail (G. Sand, Impressions et souvenirs,1873, p. 306).
    B.? P. ext. anal.
    1. Entaille. Cette vallée est une coche de deux mille pieds de profondeur, entaillée dans un plein bloc de granit (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 118).Ses côtes, s'attachant aux coches vertébrales (A. Pommier, Colifichets,1860, p. 173).
    3. Dans la flûte à bec, on fait pénétrer une lame d'air, qui va frapper et se fendre contre le bord tranchant d'une lame de bois, qui est ménagée dans la première ouverture, nommée la coche. Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 451.
    2. Marque. Ils montrèrent (...) la coche de la déchirure (Zola, La Terre,1887, p. 414).L'enveloppe fait maintenant chaque jour une coche blanche dans le casier (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 400).
    Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1176 « entaille (sur une flèche) » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 778). Orig. obsc.; du fr., de l'ital. cócca « entaille (sur une flèche) » (xives., DEI) et du prov. encocar « encocher » (1remoitié xiiies. ds Rayn.), on peut déduire un lat. vulg. *cocca qui échappe encore à toute explication; d'apr. Cor., s.v. hueca, il pourrait s'agir d'un rad. pré-roman. Un rattachement au lat. coccum au sens de « excroissance (sur une plante) » d'où « sorte d'excroissance à l'extrémité de la flèche » (FEW t. 2, p. 822a; REW3, no2009) est peu satisfaisant du point de vue sémantique.


    COCHE4, subst. fém.

    Vx. Femelle du cochon. Grosse coche. Vieille coche (Ac. 1835-1932).
    ? Pop. et péj. [En parlant d'une femme] Un mâle (...) qui avait trouvé son complément, sa coche (A. Arnoux, Royaume des ombres,1954, p. 186).
    Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. xives. coiche (Registre de Revin, 18 ds C. Bruneau, Étude phonét. des patois d'Ardenne, Paris, H. Champion, 1913, p. 271); xves. coche meselle (Eloy d'Amerval, Diableries, éd. Ch.-F. Ward, 163a). Soit dér. régressif de cochon*, soit issu directement de l'onomatopée kos?-kos?. Un étymon coche « entaille » (Diez5, p. 550; C. Brunel, v. bbg) est peu probable étant donné l'aire d'extension réduite de cocher* contrairement à celle très étendue de cochon*, et cette hyp. suppose que le terme ait désigné en a. fr. une truie châtrée dont on a entaillé l'oreille pour la reconnaître, en admettant qu'aient existé au Moyen Âge des pratiques vétérinaires invérifiables.
    STAT. ? Coche 1, 2, 3 et 4. Fréq. abs. littér. : 115.
    BBG. ? Brunel (C.). À propos de fr. coche, cochon et d'esp. cordero, carnero. In : [Mél. Fardette (P.)]. R. Ling. rom. 1966, t. 30, pp. 245-249. ? Rohlfs (G.). Traditionalismus und Irrationalismus in der Etymologie. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 206. ? Thurneysen 1884, p. 95.


    Wiktionnaire


    Nom commun 1 - français

    coche \k??\ masculin

    1. (Vieilli) Ancien chariot couvert dont le corps n'était pas suspendu et dans lequel on voyageait.
      • Je suis certaine qu'ils arrivent par le coche de Misère du pays de Sans-Souci. (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, 1881 ; éd. Le Livre de Poche, page 14)
      • Deux autres voyageurs se trouvant logés à la même enseigne que moi, nous allons trouver un loueur de voitures qui se charge de nous transporter à notre destination pour la somme de 13 pesetas; et, quelques minutes plus tard, nous sommes confortablement installés dans un léger véhicule attelé de deux bons chevaux qui ne tardent pas à rattraper et à dépasser le coche public. (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, page 1039)
      • En 1763, le coche part de Paris, rue Pavée, les lundi, mercredi et vendredi, un départ fixé dès potron-minet à l'heure où les coqs chantent (quatre heures). (Josette Desrues, En coche, en tram, en bus: le Paris-Saint-Germain, page 38, Les Presses franciliennes, 2005)

    Nom commun - ancien français

    coche \Prononciation ?\ féminin

    1. Cornet.
      • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

    Nom commun 3 - français

    coche \k??\ féminin

    1. Entaille, marque.
      • Chacun d'eux faisait d'abord une coche profonde dans le bois, frappant patiemment au même endroit pendant quelques secondes, puis la hache remonta brusquement, attaquant le tronc obliquement un pied plus haut et faisant voler à chaque coup un copeau épais comme la main et taillé dans le sens de la fibre. (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
      • Devons-nous restreindre nos activités une coche de plus parce que le système de santé est fragile ? (Mario Dumont, Il faudra qu'on s'en souvienne, Le Journal de Montréal, 16 octobre 2020)
      • Les coches sur les troncs marquent les arbres à abattre.
    2. (Informatique) Marque, souvent ? ou ?, servant à indiquer qu'un élément est sélectionné.
      • Placez une coche en regard de chaque barre d'outils que vous voulez afficher. Supprimez la coche en regard de chaque barre d'outils que vous voulez masquer. (Documentation WordPerfect).

    Nom commun 2 - français

    coche \k??\ masculin

    1. (Marine, Transport) (Transport fluvial) (Vieilli) Sorte de grand bateau qui servait autrefois pour le transport des voyageurs et des marchandises.
    2. (Transport) (Transport fluvial) Coche de plaisance.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    COCHE. n. m.
    Ancien chariot couvert dont le corps n'était pas suspendu et dans lequel on voyageait. Fig. et fam., Manquer le coche, Perdre l'occasion de faire une chose utile, avantageuse. Prov. et fig., Faire la mouche du coche. Voyez MOUCHE.

    Littré

    COCHE (ko-ch') s. m.
    • Coche d'eau, grand bateau usité pour le transport des voyageurs. Six francs et ma layette en poche, Belle nourrice de vingt ans D'Auxerre avec moi prit le coche, Béranger, Nourrice.

      Fig. Débarqué par le coche, arrivé sans ressources. M. de Clermont, débarqué par le coche, car il n'avait rien, se targuait de son nom et de sa figure, Saint-Simon, 461, 261.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Se il avoit sa navée ou son cochet [bateau], Liv. des mét. 244.

    XIVe s. En la nef ou coque nommée St-Esprit, Raynouard, coqua.

    XVe s. Quand on apperceut la maniere des dits Anglois, les François vaillamment allerent à eulx les uns à bateaux et les autres à petits coques, Juvénal Des Ursins, Charles VI, 1405.

    XVIe s. Tant qu'à l'entour du monde Sa coche vagabonde Neptune conduira, Du Bellay, J. VIII, 11, recto.

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    Encyclopédie, 1re édition

    * COCHE, s. m. voiture publique qui transporte les particuliers & leurs effets de la capitale en différens endroits du royaume, & de ces endroits dans la capitale. Il y a deux sortes de coches, les coches d'eau & les coches de terre. Les coches d'eau sont de grands bateaux distribués en différentes chambres où se retirent les voyageurs, & en un grand magasin où sont déposées les marchandises. Les coches de terre sont de grands carrosses à un grand nombre de places ; les voyageurs occupent ces places ; les marchandises sont chargées sur le derriere ; le devant est occupé par un grand tissu d'osier qu'on appelle le panier, où l'on met aussi des marchandises, & où sont reçûes à un prix médiocre les personnes qui ne trouvent plus de place dans le coche, ou qui ne sont pas en état d'en prendre. La premiere institution de ces coches remonte sous Charles IX. ils étoient loués par des particuliers : mais bientôt il y eut un privilége exclusif & un inspecteur des coches ; en 1594, Henri IV. supprima cette inspection, & créa un surintendant de ces voitures, ce qui fait présumer qu'elles étoient déjà établies en grand nombre : ce fut alors que commença la police de ces voitures qui a été portée jusqu'où nous la voyons, sur la qualité des marchandises, l'exactitude du départ, le prix & l'ordre des places, la tenue des registres, la sûreté des effets mis aux coches, les devoirs des cochers, &c. Voyez Voitures publiques.

    Coche, terme de Marine. Porter les huniers en coche, c'est les hisser au plus haut du mat. (Z)

    Coche, s. f. instrument de Chapelier, morceau de buis ou d'autre bois dur, long de sept ou huit pouces, tourné en forme de petite bobine, avec lequel on met en action la corde de l'arçon, dans la préparation des matieres dont on fabrique les chapeaux. Voyez la figure 4. Planche du Chapelier.

    Les Cardeurs se servent aussi de la coche pour arçonner leur laine ou coton après l'avoir cardée. Voyez Chapeau.

    Coche ou Entaille qu'on fait dans le bois.

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    Étymologie de « coche »

    Provenç. coqua?; espagn. coca?; ital. cocca?; du latin concha, écaille et vase, dit, par assimilation, d'un bateau, d'un vaisseau. Ce mot a pénétré dans les langues germaniques et celtiques?: ancien haut allemand, coccho?; holland. kog?; kymri, cwch?; bas-breton koked.

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    (Nom commun 1) (XVIe siècle) Du hongrois kocsi, soit par l'intermédiaire de l'allemand Kutsche ou de l'italien cocchio, via le vénitien cochio. Le mot a hésité entre le masculin et le féminin, l'étymon allemand étant féminin et l'italien masculin.
    (Nom commun 2) (Début du XIIIe siècle) Terme attesté en gallo-roman dans les domaines d'oïl (en Picardie et Normandie) et d'oc. Les rapports sont obscurs entre les représentants germaniques (moyen néerlandais cogge, cocge, néerlandais kog, kogge, moyen et bas allemand kogge (« navire de commerce de la Hanse »), en ancien nordique kuggi, kuggr) et romans (ancien français, occitan et catalan coca au XIIIe ; l'italien coca est attesté au XIVe siècle. Le mot a été véhiculé d'un domaine à l'autre à la faveur de courants commerciaux de la Hanse et des croisades. Le type primitif (d'où dérive aussi coque) serait issu du frison *kogge étant donnée son ancienneté et les nombreuses attestations en latin médiéval et sous des formes cogga, cocka dans le domaine germanique. Mais certains estiment ce terme d'origine romane : du latin vulgaire *cocca, peut-être de conqua (« coquillage »). D'autres enfin, le font issu du bas latin caudica (« sorte de bateau »).
    (Nom commun 3) (XIIe siècle) De l'italien cócca « entaille (sur une flèche) », sens qu'on retrouve dans l'occitan encocar, « encocher ».
    (Nom commun 4) Apparenté à cochon.
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    COCHE1, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1243 koge [leçon mal assurée] (Ph. Mouskés, 20.947 ds T.-L.); 1249, 23 juin une coche de Normendie (J. Sarrasin, Lettre à N. Arrode, éd. L. Foulet, VIII, 5); 1271 coghe (Archives du Nord, B 19956, no19243, fol. 12 vo); xiiies. coque (Est. Eracles, XXIV, 17, Hist. des crois. ds Gdf.); 1324 cogge (F. J. Tanquerey, Rec. lettres anglo-fr., no116 : cogges de Alemaigne), ce type en -g- est encore attesté en 1538 ds Gdf. (cogghe) puis répertorié comme archaïsme ds la lexicogr. mod. dep. Lar. 19e. Le mot est fém. sous les différentes formes jusqu'au xviies. où coche devient masc. peut-être sous l'influence de coche « voiture »; 1669 coche d'eau (J.-H. Widerhold, Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr. [d'apr. éd. 1675]). Terme attesté en gallo-roman dans les domaines d'oïl (notamment en Picardie et Normandie) et d'oc (xives. Damiette ds Levy). Les rapports entre les représentants germ. (m. néerl. cogge, cocge, néerl. kog[ge], m. b. all. kogge « navire de commerce de la Hanse » [cf. Chartae hanseaticae ds Mittellat. W. s.v., 759, 65 d'où le h. all. dep. ca 1100], a. nord. kuggi, kuggr) et romans (fr., prov.; cat. coca xiiies.; it. coca xives.) sont obscurs, le mot ayant prob. été véhiculé d'un domaine à l'autre à la faveur de courants commerciaux (échanges de la Hanse, croisades). Deux hyp. : 1. Le type coghe, primitif (d'où les adaptations coque, coche) serait empr. à un prototype a. néerl. *cogge ? ou plus exactement à un a. frison *kogge ? (P. Falk ds Wörter und Sachen, t. 4, 1912, p. 89; Valkh., p. 95) qu'étant donnée son ancienneté (949 forme cogsculd), De Vries Nederl., s.v. kog, estime autochtone (cf. aussi les nombreuses attest. du lat. médiév. cogga, cocka ... au xiiies. dans le domaine germ., Mittellat. W.) mais que EWFS2estime d'orig. romane (lat. vulg. *cocca, peut-être de conqua « coquillage »). 2. D'apr. FEW t. 2, p. 534b et Bl.-W.5, le fr. coche, forme primitive, serait issu du b. lat. caudica « sorte de bateau » (les formes en -g-, sous l'infl. du néerl.), les vocables germ. étant eux-mêmes empr. au français.

    coché au Scrabble


    Le mot coché vaut 12 points au Scrabble.

    coche

    Informations sur le mot coche - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot coché au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    coche

    Les rimes de « coché »


    On recherche une rime en SE .

    Les rimes de coché peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Se

    Rimes de glissées      Rimes de cracher      Rimes de relâchées      Rimes de vomissait      Rimes de plisser      Rimes de tressait      Rimes de renfoncé      Rimes de passez      Rimes de écorcher      Rimes de fichais      Rimes de Bevercé      Rimes de décrassé      Rimes de commençais      Rimes de luxé      Rimes de redressée      Rimes de hérissés      Rimes de finissais      Rimes de fichait      Rimes de appauvrissaient      Rimes de balancer      Rimes de cassées      Rimes de poussais      Rimes de entachée      Rimes de avancée      Rimes de rugissait      Rimes de déplacés      Rimes de blessées      Rimes de relaçait      Rimes de dispersez      Rimes de tranchées      Rimes de énoncées      Rimes de perçaient      Rimes de fronçaient      Rimes de accroupissais      Rimes de divorcée      Rimes de redressé      Rimes de ébrécher      Rimes de foliacée      Rimes de relaxer      Rimes de traînassaient      Rimes de repêcher      Rimes de cliché      Rimes de rapiécées      Rimes de décoincé      Rimes de garnissais      Rimes de exercés      Rimes de empoissé      Rimes de semoncé      Rimes de rêvassai      Rimes de accouchez     

    Mots du jour

    glissées     cracher     relâchées     vomissait     plisser     tressait     renfoncé     passez     écorcher     fichais     Bevercé     décrassé     commençais     luxé     redressée     hérissés     finissais     fichait     appauvrissaient     balancer     cassées     poussais     entachée     avancée     rugissait     déplacés     blessées     relaçait     dispersez     tranchées     énoncées     perçaient     fronçaient     accroupissais     divorcée     redressé     ébrécher     foliacée     relaxer     traînassaient     repêcher     cliché     rapiécées     décoincé     garnissais     exercés     empoissé     semoncé     rêvassai     accouchez     


    Les citations sur « coché »

    1. Les conseils d’usage, qu’un père donne à sa fille au moment du mariage et, par ricochet, à toutes les femmes présentes, on les connaissait déjà par cœur. Ils ne se résumaient qu’à une seule et unique recommandation : soyez soumises ! Accepter tout de nos époux. Il a toujours raison, il a tous les droits et nous, tous les devoirs. Si le mariage est une réussite, le mérite reviendra à notre obéissance, à notre bon caractère, à nos compromis ; si c’est un échec, ce sera de notre seule faute.

      Auteur : Djaïli Amadou Amal - Source : Les impatientes (2020)


    2. Le temps est donc l'ennemi de la beauté. Mais il est l'allié du charme. Il patine les épidermes, les sculpte, les cisèle de mille et une entailles qui racontent toutes une histoire. Là, l'encoche du premier sourire. Ici, la fêlure du premier chagrin d'amour. À la commissure des lèvres, la cicatrice d'une moue trop souvent opposée aux coups du sort et aux maux pris sur soi. Autour des yeux, l'éventail des pattes d'oie, cadran solaire strié décomptant les moments de rire et de bonheur passés.

      Auteur : Harold Cobert - Source : Petit éloge du charme


    3. Et si n'avoit point en la machouaire de dessus les dents distinguées l'une de l'autre, ains estoit un os continuel marqué un peu par dessus de petites coches aux endroicts où les dents devoient estre divisées.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Pyrrhus, 16


    4. Le cheval, le cocher et Lang furent écrabouillés. On ramassa deux, trois écuellées de petits débris et les quelques gros morceaux furent noués dans une toile de tente.

      Auteur : Blaise Cendrars - Source : La Main coupée (1946)


    5. Phacochère: Animal vivant dans la brousse, que les chasseurs israéliens savent parfaitement distinguer du faux cacher.

      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    6. Les barbares descocherent en si grande fureur, qu'ilz escarterent ceux qui besoignoient aux trenchées.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla, 46


    7. Aucun arc d'ogive n'a décoché de flèche gothique.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    8. Un fiacre allait trottinant,
      Cahin-caha,
      Hu, dia ! Hop là
      Un fiacre allait trottinant,
      Jaune, avec un cocher blanc.


      Auteur : Léon Alfred Fourneau, dit Léon Xanrof - Source : Rive gauche, chansons d'étudiants (1888), Le Fiacre


    9. Petit-Pouce estima qu'il était de son intérêt de coller aux chausses du grand patron afin de ne pas louper le coche.

      Auteur : Raymond Queneau - Source : Pierrot mon ami (1942)


    10. Certaines langues savent donner au mot la charge meurtrière d'une flèche décochée de près.

      Auteur : Massa Makan Diabaté - Source : Une hyène à jeun


    11. Cette vallée est une coche de deux mille pieds de profondeur entaillée dans un plein bloc de granit. Les parois du bloc forment des murs gigantesques surplombants.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 35, Chapitre 13


    12. Nous tenions tous un composteur de la main gauche et nous faisions de notre mieux pour bien saisir, de la main droite, le caractère dans les cassetins, pour sentir ses encoches.

      Auteur : Georges Duhamel - Source : Chronique des Pasquier (1933-1945)


    13. En amour, je suis un furtif de porte cochère.

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : Je suis un être exquis (2001)


    14. Il n'approche d'eulx, non plus que feroit un homme de pied d'un coche de Lydie.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Nicias, 1


    15. Eugène était, d'ailleurs, une gouape de la plus belle eau. Corrompu jusqu'aux moelles, mauvais comme une teigne, hargneux comme un cocher, il n'avait aucun égard pour les femmes.

      Auteur : Joris-Karl Huysmans - Source : Les Soeurs Vatard (1879)


    16. Il fendit l'air comme une flèche décochée avec violence.

      Auteur : Alain René Lesage - Source : Le Diable boiteux (1707)


    17. Enfin, au fond de la Place, parut un grand landau de louage, traîné par deux chevaux maigres, que fouettait à tour de bras un cocher en chapeau blanc.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), II, 8


    18. Le tout petit homme blanchâtre et translucide s'accroupit à mes pieds et se mit à faire ricocher sur mes orteils, mes chevilles et mes genoux, comme le marteau léger d'un cymbalum, le maillet qui les parcourut de frissonnements.

      Auteur : Hervé Guibert - Source : A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990)


    19. Se venger d'un sot par un mot d'esprit, c'est décocher une flèche à un rhinocéros.

      Auteur : Louis Dumur - Source : Petits aphorismes sur l'esprit (1892)


    20. Comme des repères, les livres nous mènent à d'autres livres, ils nous font ricocher- nous lisons comme Dante se laissant guider par Virgile dans la forêt sauvage du pêché. Dans les bibliothèques, dans les librairies, les voir tous côte-à-côte, si nets, comme des compartiments dans un columbarium, chacun renfermant une voix, une aria, je ne connais rien de mieux. Je reviens toujours là. C'est tout.

      Auteur : Julia Kerninon - Source : Une activité respectable


    21. La poésie au fond, c'est faire voler la lourdeur du monde sur la légèreté des vers, comme un caillou ricoche sur l'eau.

      Auteur : Stefano Benni - Source : Saltatempo (2001)


    22. Ayant fait provisions d'engins, dont la portée estoit proportionnée à toutes distances, les traicts courts, les coches non gueres longues.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Marcellus, 25


    23. Grande maison grave, revêche avec sa porte à clochette d'orphelinat, son entrée cochère à gros verrou de geôle ancienne, maison qui ne souriait que d'un côté.

      Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : La Maison de Claudine (1922)


    24. On vit paraître une superbe berline, forme anglaise, à quatre chevaux, remarquable surtout par deux très jolies abigaïls, qui étaient juchées sur le siége du cocher.

      Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Physiologie du goût (1825), Variétés


    25. Charles n'était point de complexion facétieuse, il n'avait pas brillé pendant la noce. Il répondit médiocrement aux pointes, calembours, mots à double entente, compliments et gaillardises que l'on se fit un devoir de lui décocher dès le potage.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 4


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    Les mots proches de « coche »

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    Les mots débutant par coc  Les mots débutant par co

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    Les synonymes de « coche»

    Les synonymes de coché :

      1. berline
      2. carrosse
      3. chaise
      4. courrier
      5. diligence
      6. malle
      7. patache
      8. voiture
      9. attention
      10. assiduité
      11. rapidité
      12. encoche
      13. entaille
    Les synonymes de coché :

      1. entaillé
      2. coupé
      3. creusé
      4. ébréché
      5. écorné
      6. incisé
      7. mortaisé
      8. blessé

    synonymes de coché

    Fréquence et usage du mot coché dans le temps


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