La définition de Coche du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coche
Nature : s. m.
Prononciation : ko-ch'
Etymologie : Espagn. coche ; ital. cocchio. On le tire ordinairement du bohémien kotschi, hongrois kotczy, albanais cotzi, valaque cocie, allem. Kutsche, angl. ccach ; et cette opinion s'appuie sur le dire d'Avila, qui écrivait en 1553 : " Un chariot couvert qui se nomme en Hongrie coche, le nom et l'invention sont de ce pays. " Diez remarque que cette opinion n'est pas favorisée par l'italien cocchio qui indique ou conchula, petite coquille, ou coclea, coquille de limaçon ; mais il est difficile de contredire l'assertion d'Avila. Il est probable que le mot coche, voiture, est venu de l'Italie en France au XVIe siècle ; il y trouva le mot coche, bateau, qui était généralement féminin, et tous deux se confondirent ; si bien que le genre en resta d'abord indécis, et on disait pour une voiture aussi bien une coche qu'un coche.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coche de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coche pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coche ?


La définition de Coche

Grande voiture de transport en commun, que les diligences ont remplacée.


Toutes les définitions de « coche »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COCHE. n. m.
Ancien chariot couvert dont le corps n'était pas suspendu et dans lequel on voyageait. Fig. et fam., Manquer le coche, Perdre l'occasion de faire une chose utile, avantageuse. Prov. et fig., Faire la mouche du coche. Voyez MOUCHE.

Littré

COCHE (ko-ch') s. m.
  • Coche d'eau, grand bateau usité pour le transport des voyageurs. Six francs et ma layette en poche, Belle nourrice de vingt ans D'Auxerre avec moi prit le coche, Béranger, Nourrice.

    Fig. Débarqué par le coche, arrivé sans ressources. M. de Clermont, débarqué par le coche, car il n'avait rien, se targuait de son nom et de sa figure, Saint-Simon, 461, 261.


HISTORIQUE

XIIIe s. Se il avoit sa navée ou son cochet [bateau], Liv. des mét. 244.

XIVe s. En la nef ou coque nommée St-Esprit, Raynouard, coqua.

XVe s. Quand on apperceut la maniere des dits Anglois, les François vaillamment allerent à eulx les uns à bateaux et les autres à petits coques, Juvénal Des Ursins, Charles VI, 1405.

XVIe s. Tant qu'à l'entour du monde Sa coche vagabonde Neptune conduira, Du Bellay, J. VIII, 11, recto.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

* COCHE, s. m. voiture publique qui transporte les particuliers & leurs effets de la capitale en différens endroits du royaume, & de ces endroits dans la capitale. Il y a deux sortes de coches, les coches d'eau & les coches de terre. Les coches d'eau sont de grands bateaux distribués en différentes chambres où se retirent les voyageurs, & en un grand magasin où sont déposées les marchandises. Les coches de terre sont de grands carrosses à un grand nombre de places ; les voyageurs occupent ces places ; les marchandises sont chargées sur le derriere ; le devant est occupé par un grand tissu d'osier qu'on appelle le panier, où l'on met aussi des marchandises, & où sont reçûes à un prix médiocre les personnes qui ne trouvent plus de place dans le coche, ou qui ne sont pas en état d'en prendre. La premiere institution de ces coches remonte sous Charles IX. ils étoient loués par des particuliers : mais bientôt il y eut un privilége exclusif & un inspecteur des coches ; en 1594, Henri IV. supprima cette inspection, & créa un surintendant de ces voitures, ce qui fait présumer qu'elles étoient déjà établies en grand nombre : ce fut alors que commença la police de ces voitures qui a été portée jusqu'où nous la voyons, sur la qualité des marchandises, l'exactitude du départ, le prix & l'ordre des places, la tenue des registres, la sûreté des effets mis aux coches, les devoirs des cochers, &c. Voyez Voitures publiques.

Coche, terme de Marine. Porter les huniers en coche, c'est les hisser au plus haut du mat. (Z)

Coche, s. f. instrument de Chapelier, morceau de buis ou d'autre bois dur, long de sept ou huit pouces, tourné en forme de petite bobine, avec lequel on met en action la corde de l'arçon, dans la préparation des matieres dont on fabrique les chapeaux. Voyez la figure 4. Planche du Chapelier.

Les Cardeurs se servent aussi de la coche pour arçonner leur laine ou coton après l'avoir cardée. Voyez Chapeau.

Coche ou Entaille qu'on fait dans le bois.

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Wiktionnaire


Nom commun 1 - français

coche \k??\ masculin

  1. (Vieilli) Ancien chariot couvert dont le corps n'était pas suspendu et dans lequel on voyageait.
    • Je suis certaine qu'ils arrivent par le coche de Misère du pays de Sans-Souci. (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, 1881 ; éd. Le Livre de Poche, page 14)
    • Deux autres voyageurs se trouvant logés à la même enseigne que moi, nous allons trouver un loueur de voitures qui se charge de nous transporter à notre destination pour la somme de 13 pesetas; et, quelques minutes plus tard, nous sommes confortablement installés dans un léger véhicule attelé de deux bons chevaux qui ne tardent pas à rattraper et à dépasser le coche public. (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, page 1039)
    • En 1763, le coche part de Paris, rue Pavée, les lundi, mercredi et vendredi, un départ fixé dès potron-minet à l'heure où les coqs chantent (quatre heures). (Josette Desrues, En coche, en tram, en bus: le Paris-Saint-Germain, page 38, Les Presses franciliennes, 2005)

Nom commun - ancien français

coche \Prononciation ?\ féminin

  1. Cornet.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

Nom commun 3 - français

coche \k??\ féminin

  1. Entaille, marque.
    • Chacun d'eux faisait d'abord une coche profonde dans le bois, frappant patiemment au même endroit pendant quelques secondes, puis la hache remonta brusquement, attaquant le tronc obliquement un pied plus haut et faisant voler à chaque coup un copeau épais comme la main et taillé dans le sens de la fibre. (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • Devons-nous restreindre nos activités une coche de plus parce que le système de santé est fragile ? (Mario Dumont, Il faudra qu'on s'en souvienne, Le Journal de Montréal, 16 octobre 2020)
    • Les coches sur les troncs marquent les arbres à abattre.
  2. (Informatique) Marque, souvent ? ou ?, servant à indiquer qu'un élément est sélectionné.
    • Placez une coche en regard de chaque barre d'outils que vous voulez afficher. Supprimez la coche en regard de chaque barre d'outils que vous voulez masquer. (Documentation WordPerfect).

Nom commun 2 - français

coche \k??\ masculin

  1. (Marine, Transport) (Transport fluvial) (Vieilli) Sorte de grand bateau qui servait autrefois pour le transport des voyageurs et des marchandises.
  2. (Transport) (Transport fluvial) Coche de plaisance.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COCHE1, subst. masc.

Chaland halé par des chevaux, qui servait au transport des voyageurs d'une ville à une autre. Coche de rivière (cf. Hugo, L'Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 120), coche d'eau (fréq.). [Il] prit le coche du Rhône jusqu'à Avignon (Guéhenno, Jean-Jacques,En marge des « Confessions », 1948, p. 183):
... les coches d'eau couverts de bâches en berceau débarquent les voyageurs comme les vaporetti de Venise,... Brasillach, Pierre Corneille,1938, p. 91.
? Loc. fig. vieillie. Être débarqué par le coche. Être nouveau venu et sans ressources (encore attesté ds Lar. 20e, s.v. coche2).
Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1243 koge [leçon mal assurée] (Ph. Mouskés, 20.947 ds T.-L.); 1249, 23 juin une coche de Normendie (J. Sarrasin, Lettre à N. Arrode, éd. L. Foulet, VIII, 5); 1271 coghe (Archives du Nord, B 19956, no19243, fol. 12 vo); xiiies. coque (Est. Eracles, XXIV, 17, Hist. des crois. ds Gdf.); 1324 cogge (F. J. Tanquerey, Rec. lettres anglo-fr., no116 : cogges de Alemaigne), ce type en -g- est encore attesté en 1538 ds Gdf. (cogghe) puis répertorié comme archaïsme ds la lexicogr. mod. dep. Lar. 19e. Le mot est fém. sous les différentes formes jusqu'au xviies. où coche devient masc. peut-être sous l'influence de coche « voiture »; 1669 coche d'eau (J.-H. Widerhold, Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr. [d'apr. éd. 1675]). Terme attesté en gallo-roman dans les domaines d'oïl (notamment en Picardie et Normandie) et d'oc (xives. Damiette ds Levy). Les rapports entre les représentants germ. (m. néerl. cogge, cocge, néerl. kog[ge], m. b. all. kogge « navire de commerce de la Hanse » [cf. Chartae hanseaticae ds Mittellat. W. s.v., 759, 65 d'où le h. all. dep. ca 1100], a. nord. kuggi, kuggr) et romans (fr., prov.; cat. coca xiiies.; it. coca xives.) sont obscurs, le mot ayant prob. été véhiculé d'un domaine à l'autre à la faveur de courants commerciaux (échanges de la Hanse, croisades). Deux hyp. : 1. Le type coghe, primitif (d'où les adaptations coque, coche) serait empr. à un prototype a. néerl. *cogge ? ou plus exactement à un a. frison *kogge ? (P. Falk ds Wörter und Sachen, t. 4, 1912, p. 89; Valkh., p. 95) qu'étant donnée son ancienneté (949 forme cogsculd), De Vries Nederl., s.v. kog, estime autochtone (cf. aussi les nombreuses attest. du lat. médiév. cogga, cocka ... au xiiies. dans le domaine germ., Mittellat. W.) mais que EWFS2estime d'orig. romane (lat. vulg. *cocca, peut-être de conqua « coquillage »). 2. D'apr. FEW t. 2, p. 534b et Bl.-W.5, le fr. coche, forme primitive, serait issu du b. lat. caudica « sorte de bateau » (les formes en -g-, sous l'infl. du néerl.), les vocables germ. étant eux-mêmes empr. au français. Bbg. Kemna 1901, pp. 179-181.


COCHE2, subst. masc.

A.? Grande voiture, non suspendue, tirée par des chevaux, qui faisait le service des voyageurs. Prendre le coche. Retenir une place dans un coche (Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 176):
1. Le coche de la fin du xviesiècle ou du commencement du xviieétait une énorme caisse à quatre roues, mue par deux, quatre ou six chevaux, et pilotée par un postillon généralement aviné et tumultueux. Le coche était couvert d'une capote de cuir (...). L'intérieur était garni de sièges rembourrés, ... P. Rousseau, Hist. des transp.,1961, p. 172.
? P. ext. Toute voiture tirée par des chevaux. Coche de remise (Musset,« Le Temps », 1831, p. 97).Il fit signe à l'omnibus et fut, en dix minutes, déposé par ce coche moderne à la hauteur de la rue de Choiseul (Balzac, Le Cousin Pons,1847, p. 243).Il [Angélo] vit déboucher sur la terrasse, en bas, un coche de voyage (Giono, Bonheur fou,1957, p. 267).
B.? Locutions
1. Fig. Manquer le coche; louper, rater le coche (fam.). Échouer pour avoir laissé passer l'occasion. C'est là ma chance! Le maréchal m'invita à dîner, et je n'eus garde de manquer le coche (É. Augier, La Contagion,1866, p. 371):
2. Qui attend au dernier moment et compte sans l'imprévu arrive ordinairement trop tard et manque le coche. Pour être à temps dans la vie il faut être en avance. Amiel, Journal intime,16 févr. 1866, p. 142.
2. [P. allus. à la fable de La Fontaine] La mouche du coche.
a) Personne qui s'agite beaucoup et inutilement dans une affaire en s'illusionnant sur son importance. Nous sommes tous très intéressés, très mouches du coche (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 84):
3. Dans cette crise si importante pour tous les deux il est naturel que je désire de m'associer à ta peine, et que je me flatte de t'être un peu utile par mes conseils. Quand je ne serais que la mouche du coche, ce coche renfermant une partie essentielle de ton existence et de la mienne, il doit m'être permis de voler autour. Mme de Staël, Lettres de jeunesse,1791, p. 475.
4. Gavroche, complètement envolé et radieux, s'était chargé de la mise en train. [Il] volait au-dessus du tumulte et de l'effort, sautait de ceux-ci à ceux-là, murmurait, bourdonnait, et harcelait tout l'attelage; mouche de l'immense coche révolutionnaire. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 333.
b) P. compar. [Être] impatient et affairé plus que la mouche du coche (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 119).
Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1545 (E. Charrière, Négoc. de la France dans le Levant, I, 609 : [l'auteur, Jean de Montluc, a fait route de Constantinople à Venise en passant par la Hongrie et Vienne] ... pour jouir de la commodité des coches... il me prioit de passer en Hongrie); masc. et fém. au xvies., v. Hug., donné comme masc. par Cotgr. Empr. soit au hongrois kocsi « grande voiture couverte » (cf. la 1reattest. et les témoignages issus d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne au xvies. d'apr. V. Tolnai ds R. des études hongroises, t. 3, 1925, pp. 51-58 et Trübner), dér. du nom de Kocs (près de Raab en Hongrie), siège d'un relais de poste sur la route de Vienne à Pest (cf. 1495, currifer de Koch et 1518 in pago Cotzy a quo... vectores currus... cotsi appellantur) ? soit, moins prob., au tchèque koczi « id. » (1440 à Kosice [Kassau] dans un texte all., v. Romania, t. 55, 1929, p. 602). Le mot a sans doute pénétré en France par l'intermédiaire à la fois du vénitien cochio, masc. [d'où la réfection toscane cocchio, xvies., DEI] et de l'all. Kutsche, fém. (xvies., DEI), ce qui expliquerait l'hésitation entre les 2 genres; dans le cas d'un intermédiaire seulement vénitien, le fém. pourrait s'expliquer par l'infl. de coche « bateau de transport ». Bbg. Colomb. 1952/53, pp. 264-266. ? Dauzat Ling. fr. 1946, p. 255. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 123, 417. ? Sain. Sources t. 3 1972 [1930], pp. 136-137. ? Tolnai (V.). Les Orig. du coche. R. des Ét. hongr. et finno-ougriennes. 1925, t. 3, pp. 51-58.


COCHE3, subst. fém.

A.? Entaille faite dans un corps solide (gén. de bois). La coche d'une arbalète. ,,L'entaille qui est sur le fût et qui sert pour arrêter la corde quand on bande l'arbalète`` (Ac. 1835-1932). La coche d'une flèche. ,,L'entaille qui est au gros bout de la flèche et dans laquelle on fait entrer la corde de l'arc`` (Ac. 1835-1932) :
1. ... des baguettes, portées sur des coches faites aux mélèzes voisins, attendaient qu'on y suspendît, pour y être séchés, les effets de la caravane. Toepffer, Nouvelles genevoises,1839, p. 408.
? Spéc., vx. Entaille faite sur un morceau de bois pour noter une dette due ou acquittée, ou tenir le compte de certaines marchandises livrées. P. anal. Entaille faite pour tenir le compte de certains forfaits :
2. Elle allait dans les rues poussant une petite voiture et portant, pendue à sa taille, une planchette de bois blanc à laquelle elle faisait avec son couteau des coches qui représentaient le compte des pains qu'elle avait livrés. A. France, Les Dieux ont soif,1912, p. 166.
? P. méton. La coche est un petit morceau de bois carré sur lequel on inscrit, au moyen d'une légère entaille, le nombre des journées de travail (G. Sand, Impressions et souvenirs,1873, p. 306).
B.? P. ext. anal.
1. Entaille. Cette vallée est une coche de deux mille pieds de profondeur, entaillée dans un plein bloc de granit (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 118).Ses côtes, s'attachant aux coches vertébrales (A. Pommier, Colifichets,1860, p. 173).
3. Dans la flûte à bec, on fait pénétrer une lame d'air, qui va frapper et se fendre contre le bord tranchant d'une lame de bois, qui est ménagée dans la première ouverture, nommée la coche. Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 451.
2. Marque. Ils montrèrent (...) la coche de la déchirure (Zola, La Terre,1887, p. 414).L'enveloppe fait maintenant chaque jour une coche blanche dans le casier (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 400).
Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1176 « entaille (sur une flèche) » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 778). Orig. obsc.; du fr., de l'ital. cócca « entaille (sur une flèche) » (xives., DEI) et du prov. encocar « encocher » (1remoitié xiiies. ds Rayn.), on peut déduire un lat. vulg. *cocca qui échappe encore à toute explication; d'apr. Cor., s.v. hueca, il pourrait s'agir d'un rad. pré-roman. Un rattachement au lat. coccum au sens de « excroissance (sur une plante) » d'où « sorte d'excroissance à l'extrémité de la flèche » (FEW t. 2, p. 822a; REW3, no2009) est peu satisfaisant du point de vue sémantique.


COCHE4, subst. fém.

Vx. Femelle du cochon. Grosse coche. Vieille coche (Ac. 1835-1932).
? Pop. et péj. [En parlant d'une femme] Un mâle (...) qui avait trouvé son complément, sa coche (A. Arnoux, Royaume des ombres,1954, p. 186).
Prononc. et Orth. : [k? ?]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. xives. coiche (Registre de Revin, 18 ds C. Bruneau, Étude phonét. des patois d'Ardenne, Paris, H. Champion, 1913, p. 271); xves. coche meselle (Eloy d'Amerval, Diableries, éd. Ch.-F. Ward, 163a). Soit dér. régressif de cochon*, soit issu directement de l'onomatopée kos?-kos?. Un étymon coche « entaille » (Diez5, p. 550; C. Brunel, v. bbg) est peu probable étant donné l'aire d'extension réduite de cocher* contrairement à celle très étendue de cochon*, et cette hyp. suppose que le terme ait désigné en a. fr. une truie châtrée dont on a entaillé l'oreille pour la reconnaître, en admettant qu'aient existé au Moyen Âge des pratiques vétérinaires invérifiables.
STAT. ? Coche 1, 2, 3 et 4. Fréq. abs. littér. : 115.
BBG. ? Brunel (C.). À propos de fr. coche, cochon et d'esp. cordero, carnero. In : [Mél. Fardette (P.)]. R. Ling. rom. 1966, t. 30, pp. 245-249. ? Rohlfs (G.). Traditionalismus und Irrationalismus in der Etymologie. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 206. ? Thurneysen 1884, p. 95.

COCHE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1243 koge [leçon mal assurée] (Ph. Mouskés, 20.947 ds T.-L.); 1249, 23 juin une coche de Normendie (J. Sarrasin, Lettre à N. Arrode, éd. L. Foulet, VIII, 5); 1271 coghe (Archives du Nord, B 19956, no19243, fol. 12 vo); xiiies. coque (Est. Eracles, XXIV, 17, Hist. des crois. ds Gdf.); 1324 cogge (F. J. Tanquerey, Rec. lettres anglo-fr., no116 : cogges de Alemaigne), ce type en -g- est encore attesté en 1538 ds Gdf. (cogghe) puis répertorié comme archaïsme ds la lexicogr. mod. dep. Lar. 19e. Le mot est fém. sous les différentes formes jusqu'au xviies. où coche devient masc. peut-être sous l'influence de coche « voiture »; 1669 coche d'eau (J.-H. Widerhold, Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr. [d'apr. éd. 1675]). Terme attesté en gallo-roman dans les domaines d'oïl (notamment en Picardie et Normandie) et d'oc (xives. Damiette ds Levy). Les rapports entre les représentants germ. (m. néerl. cogge, cocge, néerl. kog[ge], m. b. all. kogge « navire de commerce de la Hanse » [cf. Chartae hanseaticae ds Mittellat. W. s.v., 759, 65 d'où le h. all. dep. ca 1100], a. nord. kuggi, kuggr) et romans (fr., prov.; cat. coca xiiies.; it. coca xives.) sont obscurs, le mot ayant prob. été véhiculé d'un domaine à l'autre à la faveur de courants commerciaux (échanges de la Hanse, croisades). Deux hyp. : 1. Le type coghe, primitif (d'où les adaptations coque, coche) serait empr. à un prototype a. néerl. *cogge ? ou plus exactement à un a. frison *kogge ? (P. Falk ds Wörter und Sachen, t. 4, 1912, p. 89; Valkh., p. 95) qu'étant donnée son ancienneté (949 forme cogsculd), De Vries Nederl., s.v. kog, estime autochtone (cf. aussi les nombreuses attest. du lat. médiév. cogga, cocka ... au xiiies. dans le domaine germ., Mittellat. W.) mais que EWFS2estime d'orig. romane (lat. vulg. *cocca, peut-être de conqua « coquillage »). 2. D'apr. FEW t. 2, p. 534b et Bl.-W.5, le fr. coche, forme primitive, serait issu du b. lat. caudica « sorte de bateau » (les formes en -g-, sous l'infl. du néerl.), les vocables germ. étant eux-mêmes empr. au français.

Coche au Scrabble


Le mot coche vaut 12 points au Scrabble.

coche

Informations sur le mot coche - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Coche


  1. Le tout petit homme blanchâtre et translucide s'accroupit à mes pieds et se mit à faire ricocher sur mes orteils, mes chevilles et mes genoux, comme le marteau léger d'un cymbalum, le maillet qui les parcourut de frissonnements.

    Auteur : Hervé Guibert - Source : A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990)


  2. Un balayeur est fier de causer avec le cocher d'une voiture de maître.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 2 juin 1909


  3. Deux ou trois balles sifflent encore, plus rasantes, celles-ci; on les voit ricocher, comme des sauterelles dans l'herbe.

    Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Pêcheur d'Islande (1886)


  4. Il fendit l'air comme une flèche décochée avec violence.

    Auteur : Alain René Lesage - Source : Le Diable boiteux (1707)


  5. Chère âme, pendant que le coche gravira lentement cette pente, ne vous conviendrait-il point de descendre et de mettre votre bras sur le mien pour faire quelques pas? Cela vous réchauffera les pieds et vous dégourdira les jambes.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Capitaine Fracasse (1863), XV, Malartic à l'oeuvre


  6. Eugène était, d'ailleurs, une gouape de la plus belle eau. Corrompu jusqu'aux moelles, mauvais comme une teigne, hargneux comme un cocher, il n'avait aucun égard pour les femmes.

    Auteur : Joris-Karl Huysmans - Source : Les Soeurs Vatard (1879)


  7. Grande maison grave, revêche avec sa porte à clochette d'orphelinat, son entrée cochère à gros verrou de geôle ancienne, maison qui ne souriait que d'un côté.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : La Maison de Claudine (1922)


  8. La voiture descendait la rue Carnot et l'on entendit bientôt, dans le fracas des sabots du cheval sur le pavé, le grincement du frein que le cocher serrait.

    Auteur : Julien Green - Source : Adrienne Mesurat (1927)


  9. Avec grand-père, on avait tout de la mouche du coche. On avait beau le mettre en garde, le prévenir en rapprochant les mains l'une vers l'autre que l'obstacle à l'arrière n'était plus qu'à quelques centimètres maintenant, il vous regardait avec lassitude à travers la fumée de sa cigarette et attendait calmement que ses pare-chocs le lui signalent. A ce jeu, la carrosserie de la 2 CV était abîmée de partout, les ailes compressées, les portières faussées. La voiture y avait gagné le surnom de Bobosse.

    Auteur : Jean Rouaud - Source : Les champs d'honneur (1990)


  10. La poésie au fond, c'est faire voler la lourdeur du monde sur la légèreté des vers, comme un caillou ricoche sur l'eau.

    Auteur : Stefano Benni - Source : Saltatempo (2001)


  11. On vit paraître une superbe berline, forme anglaise, à quatre chevaux, remarquable surtout par deux très jolies abigaïls, qui étaient juchées sur le siége du cocher.

    Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Physiologie du goût (1825), Variétés


  12. Attendez que nous partions ensemble, quand je me verrai prêt à mourir, je vous manderai, si je puis, le jour que j'aurai retenu ma place au coche.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 25 janvier 1770


  13. Le dernier jésuite qui sortira du royaume emmènera avec lui le dernier janséniste dans le panier du coche.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 2 mars 1764


  14. Ayant fait provisions d'engins, dont la portée estoit proportionnée à toutes distances, les traicts courts, les coches non gueres longues.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Marcellus, 25


  15. Les conseils d’usage, qu’un père donne à sa fille au moment du mariage et, par ricochet, à toutes les femmes présentes, on les connaissait déjà par cœur. Ils ne se résumaient qu’à une seule et unique recommandation : soyez soumises ! Accepter tout de nos époux. Il a toujours raison, il a tous les droits et nous, tous les devoirs. Si le mariage est une réussite, le mérite reviendra à notre obéissance, à notre bon caractère, à nos compromis ; si c’est un échec, ce sera de notre seule faute.

    Auteur : Djaïli Amadou Amal - Source : Les impatientes (2020)


  16. Charles n'était point de complexion facétieuse, il n'avait pas brillé pendant la noce. Il répondit médiocrement aux pointes, calembours, mots à double entente, compliments et gaillardises que l'on se fit un devoir de lui décocher dès le potage.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 4


  17. Envisager l'existence comme une odyssée plutôt que comme une feuille de route dont on coche les passages obligés.

    Auteur : Gilles Legardinier - Source : Quelqu'un pour qui trembler (2015)


  18. Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire.

    Auteur : Alphonse Allais - Source : Sans référence


  19. Les citoyens sont un attelage et l'attelage n'est pas le cocher.

    Auteur : Victor Hugo - Source : L'Homme qui rit (1869)


  20. Enfin, au fond de la Place, parut un grand landau de louage, traîné par deux chevaux maigres, que fouettait à tour de bras un cocher en chapeau blanc.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), II, 8


  21. La création se moque impitoyablement de la créature et lui décoche à toute minute des sarcasmes sanglants.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


  22. Le temps est donc l'ennemi de la beauté. Mais il est l'allié du charme. Il patine les épidermes, les sculpte, les cisèle de mille et une entailles qui racontent toutes une histoire. Là, l'encoche du premier sourire. Ici, la fêlure du premier chagrin d'amour. À la commissure des lèvres, la cicatrice d'une moue trop souvent opposée aux coups du sort et aux maux pris sur soi. Autour des yeux, l'éventail des pattes d'oie, cadran solaire strié décomptant les moments de rire et de bonheur passés.

    Auteur : Harold Cobert - Source : Petit éloge du charme


  23. La danse n'est pas un conte de fées, c'est un métier pénible. Cendrillons sans marraine, les petits rats ne deviennent pas des princesses, et leurs cochers sans carrosse restent des souris grises comme le coutil de leurs chaussons.

    Auteur : Camille Laurens - Source : La petite danseuse de quatorze ans (2019)


  24. Ce n'est pas le nombre des vivants, c'est leur autorité qui meuble une maison. Folcoche partie, la belle Angerie parut désaffectée.

    Auteur : Hervé Bazin - Source : Vipère au poing (1948)


  25. Le cheval, le cocher et Lang furent écrabouillés. On ramassa deux, trois écuellées de petits débris et les quelques gros morceaux furent noués dans une toile de tente.

    Auteur : Blaise Cendrars - Source : La Main coupée (1946)


Les citations du Littré sur Coche


  1. Et si n'avoit point en la machouaire de dessus les dents distinguées l'une de l'autre, ains estoit un os continuel marqué un peu par dessus de petites coches aux endroicts où les dents devoient estre divisées

    Auteur : AMYOT - Source : Pyrrhus, 16


  2. Ma maîtresse avoit un coche de clisse, qui n'estoit gueres supendu que de cordes

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. III, 2


  3. Les linottes, cochevis, pies, corneilles, chucas, corbeaux parlent et chantent

    Auteur : PARÉ - Source : Animaux, 20


  4. Il prend son arc et sa fleche, et vous decoche rasibus l'image du saint

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, CXXIV


  5. Pour faire un corps bien espagnolé, quelle gehenne ne souffrent-elles [les femmes], guindées et cenglées, à tout de grosses coches sur les costez, jusques à la chair vifve ?

    Auteur : MONT. - Source : I, 308


  6. Ilz commencerent à descocher de loing tous ensemble de tous costez, sans viser à point nommé

    Auteur : AMYOT - Source : Crass. 45


  7. Dans les jeux du cirque, les chariots dont les cochers étaient habillés de vert, disputaient le prix à ceux qui étaient habillés de bleu

    Auteur : Montesquieu - Source : Rom. 20


  8. La mode dans ce temps-là parmi les dames était de voyager sans laquais et sans cocher, et de se mener elles-mêmes

    Auteur : Voltaire - Source : Crocheteur borgne.


  9. Marton a pour amant mon cocher, qui est une espèce de manant qui n'entend pas trop raison

    Auteur : LE GRAND - Source : Galant coureur, SC. 5


  10. Je me rappelle les beaux attelages de l'empereur Napoléon, de Charles X et de Louis XVIII, qui, mené avec la plus grande rapidité, disait à son cocher : Germain, tu me conduis comme un fiacre

    Auteur : ALPH. KARR. - Source : les Guêpes, mai 1840


  11. Ayant fait provisions d'engins, dont la portée estoit proportionnée à toutes distances, les traicts courts, les coches non gueres longues

    Auteur : AMYOT - Source : Marcel. 25


  12. L'un est un bon marchand à grand'porte cochère, Où l'étoffe par aune est d'un écu plus chère

    Auteur : BOURSAULT - Source : Mots à la mode, sc. 4


  13. Or, c'était un cochet dont notre souriceau Fit à sa mère le tableau

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VI, 5


  14. Tous les faux Messies, et surtout Barcochébas, prenaient le titre d'envoyé de Dieu ; mais Barcochébas lui-même n'exigea point d'adoration

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Adorer.


  15. Un coeur de roche Impénétrable aux traits que l'amour nous décoche

    Auteur : MAIR. - Source : Sophon. IV, 5


  16. Il y a deux vers dans le 6e livre de l'Énéide, qui ont été fort estimés... : On voyait là, dit la traduction, le cocher Tydacus, Qui tenant l'ombre d'une brosse Nettoyait l'ombre d'un carrosse

    Auteur : CH. PERRAULT - Source : Mémoires, Avignon, 1759, p. 9


  17. Chamaillis entre les cochers, et quelques injures ; Mme d'Elboeuf, la tête à la portière, criant qu'on fît reculer

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 243, 244


  18. Pour faire un corps bien espagnolé, quelle jehenne ne souffrent elles [les femmes], guindées et cenglées, à tout de grosses coches sur les costez, jusques à la chair vifve ?

    Auteur : MONT. - Source : I, 308


  19. Une autre fois le premier ricochet s'étant fait à 90 toises, il y en eut un second à 475, une seconde fois à 600, d'où il se releva encore et alla frapper un arbre à quatre pieds de hauteur

    Auteur : GUYTON - Source : Inst. Mém. scienc. 1807, 2e sem. t. II, p. 126


  20. Le carrossier [cocher] de M. Varat me donna du pommeau dans l'estomac

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. I, 7


  21. Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 74


  22. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé.... Six forts chevaux tiraient un coche

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 9


  23. Il n'approche d'eulx, non plus que feroit un homme de pied d'un coche de Lydie

    Auteur : AMYOT - Source : Nicias, 1


  24. Un sot provincial arrivé par le coche Eût été moins que moi tourmenté dans sa peau ; Je me mouchais presque au bord de ma poche, J'éternuais dans mon chapeau

    Auteur : SEDAINE - Source : Épître à son habit.


  25. Six forts chevaux tiraient un coche

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fab. VII, 9




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Mise à jour le jeudi 25 décembre 2025 à 21h38








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