La définition de Coco du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coco
Nature : s. m.
Prononciation : ko-ko
Etymologie : Ce qui paraît le plus probable, c'est que coco est pour cocot et un diminutif de coq.

Voir les citations du mot CocoSignification du mot Coco


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coco de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coco pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coco ?


La définition de Coco

Terme de caresse qu'on adresse aux enfants et aux jeunes gens. Fais cela, mon coco. Quel grand coco !


Toutes les définitions de « coco »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COCO. n. m.
Fruit du cocotier. Lait de coco. Noix de coco. L'écorce du coco peut servir, au lieu de filasse, à calfater des navires et à fabriquer des cordages. On fait divers objets avec la partie ligneuse du coco. Par analogie avec le lait de coco, il désigne une Espèce de boisson faite avec de l'eau et du bois de réglisse. Marchand de coco. Boire du coco. Un verre de coco.

Littré

COCO (ko-ko) s. m.
  • 1Le fruit du cocotier. Le coco fournit un lait et une amande fort agréables au goût. Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes, Chénier, 228.

    Coco de mer, nom donné à deux fruits très différents, dont l'un, très gros, provient de la lodoïcée des Séchelles, et l'autre, le petit coco de mer, vient d'un arbre dont on ignore le pays, le fruit seul en étant connu.

  • 2Ouvrage fait de l'enveloppe du coco. Une tasse de coco.
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Encyclopédie, 1re édition

COCO, s. m. (Hist. nat.) le coco est le fruit d'une espece de palmier qui s'éleve à trente ou quarante piés de hauteur (Voyez fig. 1. Plan. XXVII. d'Hist. nat.) : sa tige est droite ; elle diminue de grosseur à mesure qu'elle s'éloigne de terre. On fait des incisions aux tiges des jeunes arbres pour en tirer un suc vineux qui sert de boisson : ce suc donne par la distillation de fort bonne eau-de-vie : en le cuisant sur le feu on l'adoucit ; & au contraire on en fait du vinaigre lorsqu'on le laisse exposé au soleil. La tige est terminée à son extrémité par des feuilles fort longues, & larges à proportion : on s'en sert pour couvrir les maisons, pour faire des voiles de navire, des nattes, &c. Les habitans de ces pays écrivent sur ces feuilles comme sur du papier ou du parchemin. Les fruits naissent au sommet de la tige entre les feuilles ; ils sont enveloppés plusieurs ensemble dans une espece de gaîne dont ils sortent en grossissant : chacun de ces fruits est gros comme la tête d'un homme ; il est oval, quelquefois rond ; trois côtes qui suivent sa longueur lui donnent une figure triangulaire. Ce fruit est composé de deux écorces & d'une substance moelleuse : l'écorce extérieure est verte ; l'intérieure est brune. Lorsque le fruit n'est pas encore mûr, on en tire une bonne quantité d'eau claire, odorante, & fort agréable au goût. Il y a des cocos qui contiennent jusqu'à trois ou quatre livres de cette eau. Mais lorsque le fruit a pris son accroissement, la moelle que renferment les écorces prend de la consistance, & il n'y a plus qu'une cavité dans son milieu qui soit remplie d'eau ; & alors l'eau, quoique claire, n'est pas si douce qu'auparavant. La moelle est blanchâtre, & bonne à manger ; son goût approche de celui de la noisette ou de l'amande ; on en peut faire un lait comme on en fait avec les amandes : si on veut la conserver long-tems, on la fait sécher au soleil. L'écorce qui enveloppe cette substance est dure & ligneuse ; on la polit & on la travaille pour différens usages : elle sert de mesure des liquides à Siam : on gradue sa capacité avec des cauris, petites écailles qui servent de monnoie : il y a des cocos de mille cauris, de cinq cents, &c. La seconde, qui est l'extérieure, est lisse, de couleur grise, & garnie en-dedans d'une sorte de bourre rougeâtre dont on fait des cables & des cordages : elle vaut mieux que les étoupes pour calfeutrer les vaisseaux, parce qu'elle ne se pourrit pas si vîte, & parce qu'elle se renfle en s'imbibant d'eau.

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Wiktionnaire


Nom commun 5 - français

coco \ko.ko\ masculin

  1. (Familier) Communiste.
    • T'écris un truc où t'emboîtes les Ricains, plaoff : on te décrète coco; si c'est un Ruskof que tu chambres, pas d'erreur, t'es fasciste! (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, chapitre 8)
    • Tu me connais assez pour avoir remarqué que je dégueule sur toutes les variétés de cocos, qu'ils soient stalinos, trotskos, marxos, léninos, carillos, maos, guévaros ou jivaros ! (Didier Daeninckx, Nazis dans le métro, 1995, page 100)
    • Un tiers de cocos, un tiers de juifs, un tiers de trafiquants. (Pierre Assouline, Lutetia, Folio, 2006, page 223)

Nom commun 1 - français

coco \ko.ko\ masculin

  1. (Botanique) Noix de coco, fruit du cocotier.
    • Devant une bâtisse neuve, [?], on avait rassemblé une pyramide de cocos que le chef me présenta. (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t.1, de New-York à Tahiti, 1929)
    • Justin se jeta dans l'escalier, tomba sur la concierge qui poussait sur les marches un vieux balai de coco. (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 156)
    • L'écorce du coco peut servir, au lieu de filasse, à calfater des navires et à fabriquer des cordages.
    • On fait divers objets avec la partie ligneuse du coco.
  2. (Botanique) Cocotier.
    • Tabatière en bois de coco.
  3. (Par analogie de forme) (Familier) Tête.
    • Ça te chatouille, les belles frusques, ça te monte le coco. (Émile Zola, L'Assommoir, 1877)
    • Les vrais républicains, aux États-Unis, se grattent le coco en se demandant comment ils ont laissé Trump gober leur parti. (Mario Dumont, Le Journal de Montréal, 19 septembre 2020)
    • Avoir le coco fêlé, être fou, perdre la tête.
  4. (Par analogie de forme) (Familier) Estomac, ventre.
    • « Arrêtez-vous, dit le jeune homme. Il a maintenant cinquante centigrammes de calomel dans le coco. On va voir. » (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 67)

Nom commun 4 - français

coco \ko.ko\ masculin (pour une femme, on dit : cocotte).

  1. Nom affectueux ou plaisant donné à une personne de son entourage.
    • Au revoir, mon petit coco. (Léon Frapié, La croix, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 31)
    • Salut, coco !
  2. (Péjoratif) (Familier) Interpellation péjorative ou méprisante. ? Note : En général précédé par « mon » ou « ma », ou au pluriel « mes ».
    • Angèle.?? Hein ? Robineau ?? Ah ! bien ! Parlons-en, de lui ! C'est un joli coco ! (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte I, scène 8)
    • Bref, me voilà en route avec mes huit grosses valises, mes cinq tubars, le banquier Chauvassut, le noceur Clergerie, l'industriel Montagnoux, le poète Bois-Méard et le petit jeune homme de bonne famille, Gabriel Duplessis-Tournel. J'aurais très bien vu ces cinq cocos-là en uniforme bleu horizon avec un flingue baïonnette au canon, là bas, à Craonne, avec les copains. (Pierre Siniac, L'Unijambiste de la cote 284)
    • Défie-toi de ta dilection assez basse pour le sieur de Musset. C'est un coco des plus malfaisants et une assez sinistre brute. (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 89)
    • Toi, mon coco, tu vas passer un sale quart d'heure !
    • Vous ne perdez rien pour attendre, mes cocos !

Nom commun 3 - français

coco \ko.ko\ masculin

  1. (Désuet) (Boisson) Boisson faite avec de l'eau et du bois de réglisse.
    • Je sortais de Paris, où j'avais vu l'illumination du 15 août, le fourmillement sur les places, dans la fournaise poussiéreuse, les murs blancs, les figures actives, ravagées, les pauvres diables, servantes, ouvriers, qui venaient avaler une goutte de mauvais plaisir, faux comme du coco frelaté. (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Au pied du cavalier romain qui occupe l'angle droit du Champ de Mars, une vieille, accroupie au parapet, vendait des chaussons aux pommes et du coco. Le coco était dans une carafe coiffée d'un citron. (Anatole France, Pierre Nozière ; livre 1 : Enfance, chapitre I, 1899)
    • Le jardinier aurait voulu savoir s'il y en avait encore beaucoup à passer, et il avait soif, car le soleil tapait. Alors tout d'un coup sa fille s'élançait comme d'une place assiégée, faisait une sortie, atteignait l'angle de la rue, et après avoir bravé cent fois la mort, venait nous rapporter, avec une carafe de coco, la nouvelle qu'ils étaient bien un mille qui venaient sans arrêter du côté de Thiberzy et de Méséglise. (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913)
    • Car sa folle drôlerie n'est que l'envers d'une tapisserie aux nuances harmonieuses et il [Georges Courteline] vend la logique tantôt dans des verres de coco, tantôt dans de petites boîtes, cocassement ciselées. (Léon Daudet, Souvenirs littéraires ? Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 150)
  2. (Désuet) Eau-de-vie, vin médiocre.
    • Le champagne ? [?] Un cidre élégant ! Un coco épileptique. (Murger, Scènes de la vie de bohème, 1851)
    • On nous verse à pleins verres du coco clairet. (Huysmans, Les Soirées de Médan, Sac au dos, 1880)
  3. (Argot) Carburant.
    • Ensuite, je ne lui ai donné que trois ou quatre litres de coco, et sa bagnole bouffe dix-douze litres aux cent, c'est-à-dire que dans cinquante bornes nous serons aussi débarrassés de lui s'il s'avisait de nous faire la courette. (Michel Lebrun, Autoroute, Éditions French Pulp, 2014, chap. 15)

Nom commun 2 - français

coco \ko.ko\ masculin

  1. (Familier) (Vieilli) Nom donné à l'?uf par les enfants.
    • Mange ton coco, mon chéri.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COCO1, subst. masc.

A.? Fruit du cocotier, se composant d'une grosse noix ovoïde brunâtre enfermant une amande comestible et un lait sucré au goût très agréable. Lait, noix de coco. Amande de coco. Synon. copra (h)*.Le doux coco, les mielleuses bananes (Chénier, L'Amérique,1794, p. 107):
1. ... il prépare une pâte assaisonnée avec de l'huile de sésame, il y joint des pêches sauvages, des dattes séchées au soleil, un rayon de miel, quelques noix de cocos pleines d'un lait sucré; ... MmeCottin, Mathilde,t. 1, 1805, p. 316.
? Coco de mer. Fruit d'une espèce de cocotier particulière aux îles Seychelles et Maldives, faite de deux demi-noix soudées d'une taille exceptionnelle :
2. « Trônant sur un coin du bureau de James, un énorme coco de mer! C'est une noix. Une noix géante, double, à coque lisse et brillante. Son nom créole en décrit la forme. Les Seychellois ont en effet baptisé ce fruit, sans pudeur aucune « Coco-Fesses »! » C. Zuber, Caméra au poing,Paris, Presses de la Cité, 1972, p. 200.
SYNT. a) Bois, écorce de coco. Utilisé pour la fabrication de divers objets. Tabatière en bois de coco. Tasses en bois de coco (Toepffer, Nouvelles genevoises, 1839, p. 409). b) Autres utilisations (cuis., parfumerie, éclairage). Beurre, huile de coco. Les odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco (Baudelaire, Petits poèmes en prose, Spleen de Paris, 1867, p. 85). Poudre de noix de coco. Poudre extraite de l'amande et utilisée en pâtisserie. Ces gâteaux de noix de coco, blancs et rouges (Larbaud, A. O. Barnabooth, 1913, p. 153). Liqueur, eau-de-vie de coco, ou absol., coco. Synon. arack* (ex. 1).
? Loc. imagée. [Appliqué à une pers. ou à des propos] A la noix de coco (péj.). Sans valeur réelle, insignifiant. Une princesse à la noix de coco (Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 728);des boniments à la noix de coco (Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 139.
B.? [P. anal.]
1. [de forme] . Très fam. ou arg.
a) Tête. Coco déplumé. Tête chauve. Avoir le coco fêlé. Être fou, perdre la tête. Du Camp m'a paru, lui aussi, avoir le ,,coco fêlé`` (Flaubert, Correspondance,1871, p. 274).Monter le coco. Ça me (lui) monte le coco. Ça me (lui) monte à la tête, excite mon (son) envie, mon (son) orgueil. Ça te chatouille, les belles frusques, Ça te monte le coco (Zola, L'Assommoir,1877, p. 679).Chauffer le coco. Je vais lui chauffer le coco violemment et en toute conscience (Flaubert, Correspondance,1877, p. 38).
b) Cou, gosier, estomac. N'avoir rien dans le coco; se garnir, se remplir le coco. Dévisser le coco. Étrangler (cf. Hugo, Les Misérables, t. 2, 1862, p. 198).Foncer dans le coco (cf. A. Daudet, La Petite paroisse, 1895, p. 174) :
3. ... mais, le verre, malgré son effort, dansait le chahut, sautait à droite, sautait à gauche, avec un petit tremblement pressé et régulier. Alors, il se le vidait dans le coco, furieux, gueulant qu'il lui en faudrait des douzaines et qu'ensuite il se chargeait de porter un tonneau sans remuer un doigt. Zola, L'Assommoir,1877, p. 695.
2. [avec le lait sirupeux contenu dans la noix]
a) Mauvaise eau-de-vie; vin de qualité médiocre. On nous verse à pleins verres du coco clairet (Huysmans, Les Soirées de Médan,Sac au dos, 1880, p. 116).Coco épileptique. Mauvais champagne. Le champagne? (...) Un cidre élégant! Un coco épileptique (Murger, Scènes de la vie de bohème,1851, p. 228).
b) Boisson à base de réglisse et de citron additionnés d'eau, popularisée à la fin du XIXesiècle, début XXesiècle, par les nombreux marchands ambulants qui en faisaient la vente. Eau de coco; marchand de coco. Deux réservoirs en zinc, pareils aux fontaines que les marchands de ,,coco`` portent à Paris sur le dos (Verne, Les 500 millions de la Bégum,1879, p. 93).
Prononc. et Orth. : [k?ko] ou [koko]. Les 2 prononc. ds Barbeau-Rodhe 1930, Pt Rob. et Warn. 1968. [o] fermé seulement (par assimilation) ds Passy 1914, Dub., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; à ce sujet cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 111. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1525 coche « noix de coco » (A. Fabre, Le Voyage et navigation fait par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ital.], fo16 rods Arv., p. 180); 1555 coco (J. Poleur, L'Hist. naturelle et generalle des Indes [trad. de l'esp.], fo124 vo, ibid.); 1610 noix de Cocos (Hist. de la navigation de Jean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales [trad. du lat.], p. 148 ds Arv., p. 183); 2. a) 1718 coco « eau-de-vie » (Le Roux, p. 124); b) 1774 « boisson à la réglisse » (d'apr. Esn.); 1808 « id. » (Hautel); 3. p. anal. de 1. 1847 coco « tête » (P. Féval, Le Fils du diable, p. 113 : dévisser le coco). 1 empr., d'abord par l'intermédiaire de l'ital. et de l'esp., au port. coco « id. », attesté dep. 1330 (Ben-Batuta ds Dalg.), qui pourrait être issu, p. métaph. due à l'aspect de la noix de coco fraîche qui présente trois trous la faisant ressembler à une tête humaine, de coco « croque-mitaine » à tête sphérique grossièrement figurée avec lequel on effraie les enfants (cf. doc. du xvies. cité ds Mach., s.v. coco1; v. Fried., Dalg.), lui-même issu p. métaph. de l'ibéro-roman coco désignant de nombreux fruits ronds, de même orig. que coque* (v. Cor., s.v. coco I). 2. a) s'explique par le fait qu'on fabriquait une eau-de-vie en distillant le suc vineux tiré des tiges du jeune cocotier (v. Encyclop. t. 3, p. 563).
DÉR.
Cocose, subst. fém.Graisse végétale extraite de l'amande du coco. Graisses alimentaires connues sous le nom de végétaline ou de cocose (L. Plantefol, Cours de bot. et de biol. végétale,t. 2, 1931, p. 300).Péj. Matière grasse de mauvaise qualité. Ce Paris d'hôtels meublés, de gargotes à la cocose (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 233).? 1reattest. 1929 (Lar. 20e); de coco1, suff. chim. organique -ose*. ? Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. ? Arv. 1963, pp. 179-187. ? Weil (A.). En Marge d'un nouv. dict. R. de philol. fr. 1932, t. 45, p. 15.


COCO2, subst. masc.

Fam. [Dans le lang. qu'emploient parfois les adultes lorsqu'ils s'adressent à un enfant] ?uf de poule. Mange ton coco, mon chéri (Lar. 19e).
Prononc. : Cf. coco1. Étymol. et Hist. 1863 « ?uf » (Littré). Terme de formation expressive qui représente sans doute un redoublement onomatopéique (d'apr. le cri de la poule) de coque* « coquille d'?uf, ?uf ». Attesté très tardivement, ce mot du langage enfantin est sans doute beaucoup plus ancien et appartient avec cocotte* « poule », coquar (Cotgr.) ou cocard et quoquard (Desgranges, Petit dict. du peuple, Paris, 1821, p. 75), les formes dial. coca et caco* (FEW t. 2, p. 823b), à un groupe de formations expressives attestées dans les lang. rom. (cf. p. ex. ital. cocco « ?uf » xives. d'où terme affectif corresp. à coco3* au xixes. d'apr. DEI; FEW t. 2, p. 823a et 825b). Bbg. Lew. 1960, p. 32. ? Sain. Lang. par. 1920, p. 348. ? Schuchardt (H.). Rom. Etymologien. Sitzungsberichte der philosophisch-historischen Klasse der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. 1899, t. 141, no3, pp. 25-26; p. 192.


COCO3, subst. masc.

A.? [En emploi d'apostrophe, le plus souvent avec un adj. possessif ou une épithète à valeur affective] Terme d'affection désignant un enfant ou plus rarement un adulte, à qui on s'adresse. Tu me demandes : « Quand veux-tu que je vienne te voir »! Mais, toujours, mon joli coco! (Flaubert, Correspondance,1872, p. 11).Voyons, mon petit coco, dis Papa! dis Maman! (Bloy, La Femme pauvre,1897, p. 256).
B.? Fam., par antiphrase, péj. Triste individu, personnage peu recommandable. Quel imbécile, quel médiocre et envieux coco! (Flaubert, Correspondance,1853, p. 259).C'est un coco des plus malfaisants et une assez sinistre brute (Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 90).
SYNT. a) [Précédé d'un qualificatif dépréciatif par nature] Un sale, un vilain coco. C'était un assez vilain coco (...) un pas grand' chose (...) qui ne craignait pas de tromper sa femme (E. Labiche, Si jamais je te pince! 1856, III, 16, p. 344). [Ou dépréciatif par antiphrase] Un drôle de coco; un frais, un joli coco. Eh bien! Tu es encore un joli coco, et tu en fais de belles, il paraît! (Courteline, Le Train de 8 h 47, 1888, 1repart., 4, p. 39). b) Coco-bel-?il. Surnom ironique donné à une personne borgne ou très laide. Il (...) avait cet âge où l'on appelle (...) « coco-bel-?il », le borgne; « torte-gueule », celui qui a la bouche de travers (Mauriac, Trois récits, 1929, p. 113).
Rem. gén. Il est intéressant de noter les interférences sém. possibles entre les différentes entrées de coco. Un rapprochement entre coco1, noix de coco et coco2, ?uf, peut être envisagé (en raison de l'anal. de forme); de même serait concevable un rattachement de coco2, ?uf, au terme affectif désignant l'enfant (en raison de leur appartenance au voc. fam. de l'enfance). En groupant sous coco3les emplois affectif et dépréciatif, on suggère un rapport synchronique d'antiphrase, qui ne correspond peut-être pas à la réalité historique. Il faut signaler enfin les interférences étymologiques entre les sens des mots cocotte, coque (cf. étymol. de coco2) et de l'étymon de coco1.
Prononc. et Orth. : Cf. coco1. Uniquement ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1792 « vilain personnage » (ici, surnom de Rolland) (Hébert ds Le Père Duchesne, no170, p. 8); 1808 terme d'affection pour s'adresser à un enfant (Hautel). Sans doute issu, par une transposition propre au vocabulaire enfantin, de coco2, le sens de « individu, vilain personnage » étant un emploi par antiphrase du terme affectif et la chronologie des attestations ne pouvant être prise en considération pour un mot dont l'orig. appartient à une langue presque exclusivement orale. Bbg. Sain. Sources t. 1 1972 [1925], pp. 436-437.


COCO4, subst.

Très fam. Communiste :
Et c'est vraiment un des spectacles les plus bouffons de cette époque tourmentée que de voir tel petit bourgeois se frotter les mains à l'annonce de l'entrée en guerre des Soviets, alors qu'il se barricaderait immédiatement chez lui et appellerait Police-Secours, si les « cocos » du proche faubourg poussaient quelques cris dans la rue. L'?uvre, 1erjanv. 1941.
? [Emploi en appos. avec valeur d'adj. (inv.)] La presse coco (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 370).
Prononc. Cf. coco1. Étymol. et Hist. 1941 (L'?uvre, supra ex.). Abrév. de communiste* par redoublement de la syllabe initiale.


COCO5, adj. inv.

Fam., péj. [Toujours postposé; appliqué à une pers. ou aux propos, à l'attitude d'une pers.] Rococo, démodé, suranné, à la limite ridicule. C'est des gargouillades plutôt coco, mais quel ruissellement de poésie! (Colette, Claudine s'en va,1903, p. 291).Avoir l'air coco. Ce qu'on peut être coco, mon vieux, à cet âge-là (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Vue de la Terre promise, 1934, p. 150).Je m'excuse de décrire ce spectacle en termes si coco, si pastichés (A. Arnoux, Les Gentilshommes de ceinture,1928, p. 171):
? « Évidemment, » dit Adèle, « elle [la broche] n'est pas à la mode d'aujourd'hui. » [Valentine :] ? « N'est-ce pas? Est-elle coco! Aussi je ne vais pas la garder... P. Bourget, Le Tapin,L'Enfant de la Morte, 1928, p. 125.
? Emploi subst. abstr. Qualité de ce qui est coco, mauvais goût démodé. Ces quatre actes [de la Favorite], d'un coco qui n'exclut pas une certaine sincérité (Willy, Notes sans portées, par l'ouvreuse du Cirque d'été,1896, p. 151).
Prononc. Cf. coco1. Étymol. et Hist. 1879 (Flaubert, Correspondance, p. 278). Aphérèse de rococo*.
STAT. ? Coco1, 2, 3, 4 et 5. Fréq. abs. littér. : 299. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 746; xxes. : a) 480, b) 353.

COCO1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1525 coche « noix de coco » (A. Fabre, Le Voyage et navigation fait par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ital.], fo16 rods Arv., p. 180); 1555 coco (J. Poleur, L'Hist. naturelle et generalle des Indes [trad. de l'esp.], fo124 vo, ibid.); 1610 noix de Cocos (Hist. de la navigation de Jean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales [trad. du lat.], p. 148 ds Arv., p. 183); 2. a) 1718 coco « eau-de-vie » (Le Roux, p. 124); b) 1774 « boisson à la réglisse » (d'apr. Esn.); 1808 « id. » (Hautel); 3. p. anal. de 1. 1847 coco « tête » (P. Féval, Le Fils du diable, p. 113 : dévisser le coco). 1 empr., d'abord par l'intermédiaire de l'ital. et de l'esp., au port. coco « id. », attesté dep. 1330 (Ben-Batuta ds Dalg.), qui pourrait être issu, p. métaph. due à l'aspect de la noix de coco fraîche qui présente trois trous la faisant ressembler à une tête humaine, de coco « croque-mitaine » à tête sphérique grossièrement figurée avec lequel on effraie les enfants (cf. doc. du xvies. cité ds Mach., s.v. coco1; v. Fried., Dalg.), lui-même issu p. métaph. de l'ibéro-roman coco désignant de nombreux fruits ronds, de même orig. que coque* (v. Cor., s.v. coco I). 2. a) s'explique par le fait qu'on fabriquait une eau-de-vie en distillant le suc vineux tiré des tiges du jeune cocotier (v. Encyclop. t. 3, p. 563).

Coco au Scrabble


Le mot coco vaut 8 points au Scrabble.

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Informations sur le mot coco - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 2 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Coco


  1. Mais quel piètre coco que le sieur Musset! Ce livre Lui, fait pour le réhabiliter, le démode encore plus que Elle et Lui!

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 1860


  2. Encyclopédie: En rire de pitié, comme étant un ouvrage rococo, et même tonner contre.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  3. L'épais ruissellement des velours s'arrête devant le bec surpris d'une cocotte en papier!

    Auteur : André Malraux - Source : L'Homme précaire et la Littérature (1977)


  4. Je n'ai jamais pu prendre au sérieux le blabla des cocos, parce que ça sonne faux.

    Auteur : Gary Cooper - Source : (1947)


  5. Là, il travaillait avec un ababa, un bougre qui ne savait pas parler et dont on disait qu'il était né avec le cerveau aussi vide qu'un coco sec.

    Auteur : Raphaël Confiant - Source : Régisseur du rhum (1999)


  6. Pendant que nous regardons un match de football, pendant ce temps si particulier qui s'écoule alors que nous sommes au stade ou devant notre téléviseur, nous évoluons dans un monde abstrait et rassurant, le monde abstrait et rassurant du football, nous sommes, le temps que dure la partie, dans un cocon du temps, préservés des blessures du monde extérieur, hors des contingences du réel, de ses douleurs et de ses insatisfactions, où le temps véritable, le temps irrémédiable qui nous entraîne continûment vers la mort, semble engourdi et comme anesthésié

    Auteur : Jean-Philippe Toussaint - Source : Football (2015)


  7. Un porteur d'hebdomadaires singeait à la fois le caquètement de la poule pondeuse et le cocorico du coq victorieux.

    Auteur : René Fallet - Source : Le triporteur (1951)


  8. Noix de coco: frapper fort avant d'entrer.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  9. Cocoricard: nouveau cri de ralliement de la France chauvine anti-drogue et anti-étrangers.

    Auteur : Alain Finkielkraut - Source : Le Petit Fictionnaire illustré (1981)


  10. M.Kipu puait. Il empestait. Il cocottait. Il schlinguait. Et si le verbe schmoutter figurait dans le dictionnaire, on écrirait ici qu'il schmouttait. Il était le pueur putride le plus pestidentiel qui ait jamais existé sur Terre.

    Auteur : David Edward Williams, dit David Walliams - Source : Monsieur Kipu (2014)


  11. Cette substance dont se décharge le ver à soie en fabriquant son cocon l'empoisonnerait s'il la gardait en lui.

    Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 1947


  12. Si la poule fait cocorico, elle ne pondra pas d'oeuf.

    Auteur : Franz-Olivier Giesbert - Source : Dictionnaire d'anti-citations : Pour vivre très con et très heureux (2013)


  13. Que vaut-il mieux? Mourir à petit feu dans la cocotte-minute conjugale ou partir en tourbillon dans les flammes du désir?

    Auteur : Katherine Pancol - Source : Encore une danse (1998)


  14. Le poulet cocotte n'a aucun rapport avec les policiers efféminés.

    Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


  15. Coco Chanel disait qu'avec l'âge, une femme doit choisir entre la face et les fesses.

    Auteur : Saphia Azzeddine - Source : Combien veux-tu m'épouser ? (2013)


  16. Elle ne pouvait pas le voir, dans l'obscurité de sa cellule, mais elle ne demanda pas au gardien d'allumer. Il éclairerait tout le service et elle savait que la police de Baltimore avait, pendant des heures, hurlé ses questions, toutes lumières allumées. Lecter avait refusé de répondre et s'était contenté de leur fabriquer une cocotte en papier qui picorait quand on manœuvrait la queue.

    Auteur : Thomas Harris - Source : Le Silence des agneaux (1990)


  17. Tu devrais le savoir, maman, c'est tout de même à cause de ton cocon que je suis resté une larve, c'est tout de même à cause de ton ombre que je me suis fané si tôt.

    Auteur : Michel Bussi - Source : Gravé dans le sable


  18. Si tu vois un éléphant avaler une noix de coco, c'est qu'il a confiance en son derrière.

    Auteur : Proverbes africains - Source : Proverbe


  19. Le cocotier doit avoir les pieds dans le sel et la tête dans le feu.

    Auteur : Proverbes tahitiens - Source : Proverbes


  20. Tes citrons viennent du Maroc
    Tes litchis de Madagascar
    Tes piments du Sénégal
    Tes mangues viennent du Bangui
    Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
    Tes ananas d'Californie

    Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger.


    Auteur : Julos Beaucarne - Source : J'ai vingt ans de chansons (1987), Ton Christ Est Juif


  21. Et l'Espace, dans un - Va-et-vient giratoire, y détrame les toiles - D'azur pleines de cocons à foetus d'Etoiles.

    Auteur : Jules Laforgue - Source : Les Complaintes (1885)


  22. Désormais, plus rien ne doit bouger. Tout doit rester tel quel, dans le cocon rassurant d'une normalité sans surprise. Parce que le reste fait trop souffrir, et que chercher à modifier quoi que ce soit, c'est risqué de tout perdre.

    Auteur : Adèle Bréau - Source : Haute saison (2021)


  23. Dans sa pleine liberté, l'esprit est pareil à cet insecte stupide qui passe la moitié de son existence à filer un cocon et l'autre moitié à le détruire.

    Auteur : André Suarès - Source : Trois Hommes: Pascal, Ibsen, Dostoïevski (1913)


  24. A long terme, tout programme devient rococo - puis décombres.

    Auteur : Alan Jay Perlis - Source : Epigrams on Programming (1982)


  25. Qui es-tu
    Toi qui t'avances vers moi
    Cheveux épars comme la cime d'un cocotier
    Sous la caresse du vent
    Bouche ourlée du désir épais des annonciateurs de bonne nouvelle
    Bras noueux de lianes.


    Auteur : Marouba Fall - Source : Cri d'un assoiffé de soleil (1984)


Les citations du Littré sur Coco


  1. Dans les bois, il [l'éléphant] préfère les cocotiers, les bananiers, les palmiers, les sagous ; et, comme ces arbres sont moelleux et tendres, il en mange non seulement les feuilles, les fruits, mais même les branches, le tronc et les racines

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. IV, p. 257


  2. Les cocotiers croissent souvent sur des rochers

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, I, V, 14


  3. Un peuple sobre, indépendant, ennemi du travail, avait vécu des siècles avec la farine de sagou et l'eau du cocotier, quand les Chinois, ayant abordé par hasard aux Moluques dans le moyen âge, y découvrirent le girofle et la muscade, deux épiceries précieuses que les anciens n'avaient pas connues

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. I, 17


  4. Me permettra-t-on un mot bas ? le Bernin fut le père de ce mauvais goût désigné dans les ateliers sous le nom un peu vulgaire de rococo

    Auteur : A. BEYLE - Source : Promenades dans Rome, t. I, p. 244


  5. Kalapa ( le 2nd a est long), nom malais et javanais du coco

    Auteur : DEVIC - Source : Dict. étym.


  6. La coutume de se couper les deux phalanges du petit doigt est aussi répandue chez ces peuples qu'aux îles des Cocos et des Traîtres, et cette marque de douleur pour la perte d'un parent ou d'un ami est presque inconnue aux îles des Navigateurs

    Auteur : LA PÉROUSE. - Source : Voy. t. III, p. 214, dans POUGENS


  7. Un nègre qui.... ramassa par terre un de ses cocos, et se mit à faire un lampion avec sa coque, une mèche avec son caire

    Auteur : BERNARDIN DE ST-PIERRE - Source : le Café de Surate


  8. Et sachiez que en flun de Nile est une maniere de delfins qui ont sor le dos une eschine autele comme soie, dont il ocient le cocodril

    Auteur : BRUN. LATINI - Source : Trésor, p. 188


  9. Des cocons que nous pouvons transformer.... en graine, en les faisant papillonner

    Auteur : DUPRÉ DE LOIRE - Source : Sériculture et non sériciculture, dans Moniteur des soies, oct. et nov. 1873


  10. Leur soleil ne sait pas.... Mûrir le doux coco, les mielleuses bananes

    Auteur : A. CHÉN. - Source : 228


  11. En 1847, on chantait dans les rues : On vient d'quitter subito Mod's francai's et mod's anglaises, Et, jusqu'aux marchands d'coco, Tout s'habille à la jocko

    Auteur : E. DE LA BÉDOLLIÈRE - Source : Hist. de la mode, ch. XVI


  12. Tarder plus de sept à huit jours à desramer les cocons, seroit se constituer au hazard de convertir la soie en filozelle

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 489


  13. J'ai mis 900 grammes de ces cocons au grainage, et j'en ai obtenu 71 grammes de graine

    Auteur : G. SANTY - Source : Mém. d'Agric. etc. 187071, p. 249


  14. Nos pilotes ont été bien étonnés de voir terre, ils croyaient avoir dépassé l'île de Cocos

    Auteur : CHOISI - Source : dans RICHELET


  15. La tête du cocotier se couronne de dix ou douze feuilles ailées

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. I, 17


  16. C'est la justification de Froufrou, ce père sans dignité, affamé de gandinerie, de cocoterie, protecteur de petites débutantes

    Auteur : ALPH. DAUDET - Source : Journ. offic. 30 août 1875, p. 7384, 1re col.


  17. J'aperçois un canot vide sur le rivage, emplissons-le de cocos, jetons-nous dans cette petite barque, laissons-nous aller au courant

    Auteur : Voltaire - Source : Candide, 17


  18. Nom du cocotier proprement dit, improprement appelé coco des Maldives, de mer, ou de Salomon, avant la découverte des deux îles (Curieuse et Ronde) des Seychelles : ce sont les seules où il croisse naturellement

    Auteur : LEGOARANT - Source :


  19. Il respondent à une vouiz [voix] Que tout ce ne vaut une nouiz, Saint Graal, V. 1929. Il ont moult grant quantité de nois d'Inde [cocos] moult grosses, qui sont bonnes à mangier fresches

    Auteur : MARC POL - Source : p. 574


  20. Mais petit y faisoient, car l'ost des Anglois estoit si suffisamment gardé que les Escoçois n'y pouvoient entrer....

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 58


  21. C'est la justification de Froufrou, ce père sans dignité, affamé de gandinerie, de cocoterie, protecteur de petites débutantes....

    Auteur : ALPH. DAUDET - Source : Journ. offic. 30 août 1875, p. 1384, 1re col.


  22. Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes

    Auteur : A. CHÉN. - Source : 228


  23. Leur soleil ne sait pas.... Mûrir le doux coco, les mielleuses bananes

    Auteur : A. CHÉNIER - Source : Fragm. sur l'Amérique.


  24. Cocombres sont froides et moistes u [au] secont degré

    Auteur : ALEBRANT - Source : f° 57




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h37








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