La définition de On du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
On
Nature : subst. abstrait
Prononciation : on ; l'n se lie : on aime, dites : on n'
Etymologie : Picard, un, ein, o, ol, os ; Berry, ou ; provenç. et anc. catal. hom ; anc. espagn. omne ; anc. portug. ome ; anc. ital. huom ; du lat. homo, homme. Hom, om, on, est le nominatif du mot dont le régime est home. On comprend comment ce mot homme a pu devenir le substantif abstrait on. Dans l'ancien français on a dit souvent en pour on, par une tendance à changer la voyelle on en en, comme o latin en a (exemple dame de domina).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de on de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec on pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de On ?
La définition de On
Il indique d'une manière générale ou vague les gens, les personnes ; il n'est employé jamais que comme sujet du verbe, qui se met toujours au singulier.
Toutes les définitions de « on »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
qui indique d'une manière générale une ou plusieurs personnes et qui est toujours sujet d'un verbe. On dit, on raconte que... On fait la guerre. Que fait-on ici? Aussi dit-on que... Prendra-t-on cette place? Ce qu'on aime. Si vous faites cela, que dira-t-on? Qu'en dira-t-on? On lui a confié un secret. On lui a écrit une lettre. On n'a pas plus d'esprit que lui. Quelquefois, pour l'euphonie, on met avant ce pronom l'article élidé. Il faut que l'on consente. Si l'on nous entendait. Il se prend, dans le langage familier, pour Je, nous. Ne craignez rien, on s'occupera de votre affaire. Il y a longtemps qu'on ne nous a vu. Il peut se prendre aussi pour Tu, vous, il, elle, ils, elles. On n'a pas été sage aujourd'hui, Malgré toutes mes avances, on n'a montré que de l'indifférence à mon égard. Quoique ce pronom soit ordinairement suivi d'un masculin, comme dans cette phrase : On n'est pas toujours heureux, il y a des circonstances qui marquent si précisément qu'on parle d'une femme, qu'alors On est suivi d'un féminin. On n'est pas toujours jeune et belle. Il s'emploie aussi, familièrement, avec le pluriel des et un nom. On n'est pas des esclaves pour endurer de si mauvais traitements.
ON-DIT est employé substantivement et signifie Propos qui se répète de bouche en bouche. Croire sur un on-dit, sur des on-dit; condamner quelqu'un sur un on-dit, sur des on-dit, Croire quelque chose, condamner quelqu'un sur un simple rapport, sur des bruits vagues.
QU'EN-DIRA-T-ON est aussi employé substantivement et désigne l'Opinion. Se moquer du qu'en-dira-t-on, braver le qu'en-dira-t-on, Mépriser tout ce que les gens pourront dire. Il est sensible au qu'en-dira-t-on.
Littré
-
1Il indique d'une manière générale ou vague les gens, les personnes?; il n'est employé jamais que comme sujet du verbe, qui se met toujours au singulier.
On est toujours trop prêt quand on a du courage
, Corneille, Cid. IV, 5.On garde sans remords ce qu'on acquiert sans crimes
, Corneille, Cinna, II, 1.Tout le monde s'intéresse dans cette affaire [le procès de Foucquet]?: on ne parle d'autre chose?; on raisonne, on tire des conséquences, on compte sur ses doigts, on s'attendrit, on espère, on craint, on peste, on souhaite, on hait, on admire, on est accablé
, Sévigné, Lett. à Pompone, 17 décemb. 1664.Par le travail, on charmait l'ennui, on ménageait le temps, on guérissait la langueur de la paresse
, Bossuet, Anne de Gonz.On aime les gens, on en est aimé, on en est sûr, on les néglige, on ne se contraint point avec eux
, Maintenon, Lett. à d'Aubigné, 2 mars 1681.On ne surmonte le vice qu'en le fuyant
, Fénelon, Tél. VII.L'on n'est rien devant Dieu quand on n'est pas ce que l'on doit être
, Massillon, Pet. carême, Écueils.On est plus criminel quelquefois qu'on ne pense
, Voltaire, ?dipe, IV, 1.On fut consterné dans Stockholm [à la suite de victoires des Russes], et l'on ne s'y croyait pas en sûreté
, Voltaire, Russie, II, 5.On a vu des souris se loger sur leur dos [des cochons], et leur manger le lard et la peau sans qu'ils parussent le sentir
, Buffon, Quadrup. t. I, p. 291.On entre dans le monde, on en est enivré, Au plus frivole accueil on se croit adoré
, Gresset, Méchant, IV, 4.On riait un moment des épigrammes, et on retournait pleurer au Préjugé à la mode et à Mélanide
, D'Alembert, Éloges, la Chaussée.On relit tout Racine, on choisit dans Voltaire
, Delille, l'Homme des champs, I. -
2On remplaçant un sujet déterminé.
Vous êtes malade, ma chère enfant?: vous dites quelquefois que votre estomac vous parle?; vous voyez que votre tête vous parle aussi?: on ne peut pas vous dire plus nettement que vous la cassez, que vous la mettez en pièces
, Sévigné, 1er avril 1689.On [Mme de la Vallière dans la grille d'en haut et se faisant carmélite] vous dira de là haut qu'on peut quelque chose de plus difficile, puisqu'on peut embrasser tout ce qui choque
, Bossuet, la Vallière.Quand on n'a jamais eu un mouvement de coquetterie, qu'on n'a dans ce genre aucune espèce d'expérience, et qu'on n'a que dix-huit ans, on s'engage avec beaucoup plus de facilité qu'une coquette de trente ans
, Genlis, Mlle de la Fayette, p. 148, dans POUGENS.On n'a pas plus d'esprit, de grâce?
, Collin D'Harleville, M?urs du jour, I, 2. -
3On, désignant en général les hommes, les gens, peut, selon la signification du discours, restreindre son sens à telle ou telle personne désignée par je, tu, il, nous, vous, ils.
On se dit pour je. Soyez tranquille, on songera à vos intérêts. Il y a longtemps qu'on ne vous a vu.
Allez, vous êtes fou dans vos transports jaloux, Et ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous
, Molière, Misanthrope, IV, 3.On ne s'attache à nulle société, on ne prend aucun plaisir, on a toujours le c?ur serré
, Sévigné, 13.On a certains attraits, un certain enjouement, Que personne ne peut me disputer, je pense
, Regnard, le Joueur, II, 2.Encore si on pouvait bien digérer?! mais avoir toujours mal à l'estomac, craindre les rois et les libraires?! on n'y résiste pas
, Voltaire, Lett. d'Argental, octob. 1755.Le je est presque aussi scrupuleusement banni de la scène française que des écrits de Port-Royal, et les passions humaines, aussi modestes que l'humilité chrétienne, n'y parlent jamais que par on
, Rousseau, Hél. II, 17.On se dit pour tu.
Qu'on l'embrasse tout à l'heure devant moi?; qu'on lui témoigne son repentir et qu'on la prie de vouloir te pardonner
, Hauteroche, le Coch. 18.On se dit pour il ou elle.
On l'écouta, on se laissa lorgner [en parlant d'une femme]
, Hamilton, Gramm. 6.On était?! on parlait?! on m'a vu?!? quel langage?! Mon neveu, ce garçon méconnaît-il l'usage De nommer les gens par leur nom??
Imbert, Jaloux sans amour, III, 6.On se dit pour nous, et alterne avec nous.
Je trouve qu'on ne souhaite l'estime que de ceux que nous aimons et que nous estimons
, Sévigné, 17 nov. 1675.Qu'on hait un ennemi quand il est près de nous?!
Racine, Théb. IV, 2.On sait sur les maris ce que l'on a d'empire
, Regnard, le Joueur, II, 2.On se dit pour vous.
Quoi?! Madame?!? Le soin de son repos [d'Agamemnon livrant Iphigénie à la mort] est le seul qui vous presse?! On me ferme la bouche, on l'excuse, on le plaint [Achille à Iphigénie]?!
Racine, Iph. III, 6.Et vous, à m'obéir, prince, qu'on se prépare
, Racine, Mithr. III, 1.Vous, Narcisse, approchez?; Et vous, qu'on se retire
, Racine, Brit. II, 1.On se dit pour ils ou elles, ou pour une compagnie, une masse de personnes dont on fait partie.
En vain de tous côtés on l'a voulu tourner?; Hors de son sentiment on n'a pu l'entraîner
, Molière, Mis. IV, 1.On se lève à huit heures?; très souvent je vais, jusqu'à neuf heures que la messe sonne, prendre la fraîcheur de ces bois?; après la messe on s'habille, on se dit bonjour, on retourne cueillir des fleurs d'orange, on dîne, jusqu'à cinq heures on travaille ou on lit
, Sévigné, 562.Mais, s'il vous plaît, Ne ferions-nous pas bien d'aller voir où l'on est??
Gresset, le Méch. III, 5. -
4On peut désigner très clairement une femme?; et alors, emportés par la signification, nous accordons l'adjectif avec le sens et non avec la forme du mot, et le mettons au féminin?; c'est une syllepse. On n'est pas plus belle que cette femme-là.
C'est un admirable lieu que Paris, il s'y passe cent choses tous les jours qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être
, Molière, Préc. 10.À quoi qu'en reprenant on soit assujettie, Je ne m'attendais pas à cette repartie
, Molière, Mis. III, 5.On a beau se sentir de la résolution, on est femme, et on ne répond point de soi pour l'avenir
, Lamotte, Minutolo, sc. 3.On vous épousera, toute fière qu'on est
, Marivaux, Fausse confid. I, 2.S'attrister est bien fou? On est plus jolie à présent, Et d'un minois plus séduisant On a les piquantes finesses
, Marmontel, Mél. de litt. Rép. à Voltaire.On espérait le lendemain qu'il viendrait de bonne heure et avant la foule?: on l'attendit, on fut inquiète?; il ne vint point, on eut de l'humeur?; il écrivit, on lut son billet et l'humeur cessa
, Marmontel, Cont. mor. Heureux div.Et que trouvez-vous donc de si extravagant à vouloir régner avec vous?? est-on faite de manière à déparer un trône??
Marmontel, Contes mor. Soliman II. -
5On, par une syllepse semblable à la précédente, peut prendre l'adjectif pluriel masculin ou féminin. Est-on allé là?? on y est allé deux. Ici on est égaux, en parlant d'un cimetière.
On n'a tous deux qu'un c?ur qui sent mêmes traverses
, Corneille, Poly. I, 3.Que tous deux on se taise
, Molière, Éc. des femm. I, 2.De tous vos façonniers on n'est point les esclaves
, Molière, Tart. I, 6.Quand je vois qu'on ne me veut point, il me prend une envie pareille de ne les avoir point
, Sévigné, 349.Hier on [le roi et Mme de Montespan] alla ensemble à Versailles, accompagnés de quelques dames?; on fut bien aise de le visiter avant que la cour y vienne
, Sévigné, 10 juill. 1676.Le commencement et le déclin de l'amour se font sentir par l'embarras où l'on est de se trouver seule
, La Bruyère, IV.Personne n'est surpris de me voir passer l'hiver à la campagne?; mille gens du monde en ont fait autant?; on est toujours séparés, mais on se rapproche par de longues et fréquentes visites
, Rousseau, Lett. au maréch. de Luxembourg.Mais par l'effet d'un rare aveuglement Qui fait bien voir que, quoi qu'on soit princesses, On peut parfois causer des maladresses?
, Dumouriez, Richardet, II, 11.On est réconciliées [Mme de Sévigné et sa fille], on dit les plus belles choses sur l'amitié, sur l'absence
, Abbé de Vauxcelles, Réflexions sur les lettres de Mme de Sévigné, t. XII, p. LXXV, édit. GROUVELLE, 1813. -
6On admet devant lui l'article l', particulièrement dans les cas où l'euphonie l'exige.
Pour paraître à mes yeux son mérite est trop grand, On n'aime pas à voir ceux à qui l'on doit tant
, Corneille, Nicom. II, 1.Il faut mettre que l'on et non pas qu'on devant des mots qui commencent par con?; je ne dirais pas qu'on conduise, mais que l'on conduise
, Vaugelas, Rem. t. I, p. 32, dans POUGENS.C'est l'oreille seule qu'on doit prendre pour juge sur le choix d'on et de l'on
, Acad. Observ. sur Vaugel. p. 15, dans POUGENS.Mais puisque l'on s'obstine à m'y vouloir réduire
, Molière, Tart. IV, 5.C'est d'un roi que l'on tient cette maxime auguste, Que jamais on n'est grand qu'autant que l'on est juste
, Boileau, Sat. X.Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
, Boileau, Art p. I.L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère
, Racine, Théb. III, 6.L'on marche sur les mauvais plaisants?; et il pleut par tous pays de cette sorte d'insectes
, La Bruyère, V.Pour éviter un hiatus ou pour rompre la mesure du vers dans la prose, il est très permis d'écrire l'on, et c'est le seul de nos pronoms substantifs qui, par lui-même et sans que cela change rien à sa nature, souffre quelquefois l'article
, D'Olivet, Ess. gramm. III, 1. -
7Quand on suit le verbe dont il est le sujet, il s'y joint par un trait d'union.
Pensait-on que je céderais?? Mon père y tient l'urne fatale [aux enfers]?; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains
, Racine, Phèdre, IV, 6.Si le verbe se termine par un e muet ou par un a, on le joint à on par un trait d'union et par un t euphonique. Pense-t-on que je céderai?? Prie-t-on?? Alla-t-on à Paris?? Ira-t-on à Lyon??
- 8On dit, sorte de locution jouant le rôle de substantif, et signifiant?: ce qui se dit. Un on dit. Les on dit. Croire les on dit, croire des rapports sans preuve, ajouter foi à des bruits vagues.
-
9Le qu'en dira-t-on, sorte de substantif composé. Se moquer du qu'en dira-t-on, se moquer de ce que les autres peuvent dire.
PROVERBE
On est un sot, c'est-à-dire qu'un rapport vague et sans autorité doit être regardé comme une sottise.Anselme?: Et partout sa vertu lui donne tant de lustre, Que sur ce qu'on en dit? - Le marquis?: Monsieur on est un sot
, Th. Corneille, Comtesse d'Orgueil, II, 1.
REMARQUE
1. Il faut éviter dans une phrase que on se rapporte à des personnes différentes. Ce défaut se trouve dans les exemples suivants?: On amorce le monde avec de tels portraits?; Pour les faire surprendre, on les apporte exprès?; On s'en fâche, on fait bruit, on nous les redemande?; Mais on tremble toujours de crainte qu'on les rende
, Corneille, la Suite du Ment. II, 7. Au moins en pareil cas est-ce un bonheur bien doux, Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous
, Molière, le Dép. II, 4. Si ces personnes étaient en danger d'être assassinées, s'offenseraient-elles de ce qu'on les avertirait de l'embûche qu'on leur dresse??
Pascal, Prov. X.
Mais, dans l'exemple suivant, on, bien que se rapportant à des personnes différentes, est très clair?: Puisqu'on [Orgon] ne veut point croire à tout ce qu'on [Elmire] peut dire, Et qu'on [Orgon] veut des témoins qui soient plus convaincants?; Il faut bien s'y résoudre et contenter les gens
, Molière, Tart. IV, 5.
2. On se met devant et après le verbe?; mais l'on ne se met jamais que devant.
HISTORIQUE
IXe s. Si cum om per dreit son fradra [frère] salvar dist [doit]
, Serment.
XIe s. Ce sait hom bien que je sui tis parastres [ton beau-père]
, Ch. de Rol. X.
XIIe s. Ço est la lei à hume, ke hum te serve en simplicited e pureted
, Rois, p. 145. Iluec dit on que Lucifer desçant
, Bat. d'Aleschans, v. 5980. Quant prez erent [étaient] de cel endreit Come hom piere jeter porreit, Rou, v, 6702. Ne dira l'on en France la louée?
, Ronc. p. 23. Mais à dame de valor Doit on penser nuit et jor
, Couci, I. Mais se vos ieuz où l'on se puet mirer?
, ib. II. On ne puet [peut] pas servir à tant seigneur
, ib. XXIV.
XIIIe s. L'en doit bien reculer pour le plus loin saillir
, Berte, XII. Si en fache on [qu'on en fasse] un mangier faire
, Lai d'Ignaurès. Une chançon tote de Rome, Onques si bele n'oït home
, Ren. t. III, p. 47.
XVe s. Tost serons au lieu que vouldroye, Que l'en appelle Nonchaloir
, Orléans, Départie d'Amour en ball. À commencer la guerre et à l'entreprendre ne se fault point tant haster, et a l'on assez de temps
, Commines, V, 18. Tant chauffe on le fer qu'il rougit
, Villon, Ballade. Tant aime on Dieu, qu'on craint l'eglise
, Villon, ib.
XVIe s. Il est des peuples où on tourne le dos à celuy qu'on salue, et ne regarde l'on jamais celuy qu'on veult honorer
, Montaigne, I, 110. Il en est où l'on pleure la mort des enfants, et festoye l'on celle des vieillards
, Montaigne, I, 112. On l'esteindroit [une antipathie], qui s'y prendroit de bonne heure
, Montaigne, I, 184. J'aime mieulx, dit-il, que l'on demande pourquoy l'on n'a point dressé de statue à Caton, que pourquoy on luy en a dressé
, Amyot, Caton, 38. Quand on est bien, qu'a l'on besoing d'amis??
Amyot, Comm. disc. le flat. 49. Qu'on chante les nouveaux hymnes, Mais qu'on vante les vins vieux
, Ronsard, 394. L'en, l'on ou on peult estre bien joyeux
, Palsgrave, fol. 102, verso.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
ON. - REM. Ajoutez?:3. Selon l'usage de la langue de Malherbe, on et l'on pouvaient avoir dans la phrase une place qu'on ne leur donnerait pas aujourd'hui. Rochefontaine s'est sauvé, et n'a-t-on trouvé sur Montchrestien autre chose qu'un billet,
? Lexique, éd. L. Lalanne. Le marché d'enclore les faubourgs dans la ville est fait, et y commencera l'on à ce printemps,
? ib. On l'a ouvert aujourd'hui [le comte de Sault], et a l'on trouvé qu'il avait les boyaux pourris,
? ib.
Encyclopédie, 1re édition
ON, (Géogr. sacrée.) ville de la Palestine au pays de Samarie, selon S. Jérôme. Aquila & Symmaque rendent ce mot par l'épithete inutile. & Théodotien par le terme iniquité. Le P. Bonfrérius remarque judicieusement que le mot on séparément n'est point dans l'écriture le nom d'une ville particuliere de la Palestine ; mais que quand il est joint au mot maison, alors il devient un nom vraiment géographique, soit au propre, soit au figuré.
Wiktionnaire
Pronom personnel - français
on \??\ singulier indéfini
- Pronom de la troisième personne du singulier. ? Note d'usage : S'utilise pour désigner une ou des personnes indéfinies, en remplacement d'une forme passive.
- Ainsi donc on nous a mariés sans que nous nous connussions, sans que nous nous aimassions ; on nous a mariés sans nous consulter, nous qu'on mariait. ? (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- On fait aussi du pain, mais d'une digestion assez difficile, avec du seigle, de l'orge et même de l'avoine ; [?]. ? (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 117)
- Ce qui est certain, c'est qu'en Extrême-Orient on meurt beaucoup plus par la fièvre typhoïde que par le choléra. ? (Jules Guiart, Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, 1918, page 297)
- Avec une vigueur remarquable, ils se mirent à improviser un blockhaus autour du canon à pivot et à longue portée qu'on avait placé là. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 235 de l'édition de 1921)
- Depuis fort longtemps, « on » se sert des Chrétiens pour vilipender, fustiger et guerroyer les Musulmans. Depuis fort longtemps, « on » oppose le Christianisme à l'Islam! Depuis fort longtemps, « on » arbore les valeurs chrétiennes comme supérieures aux valeurs musulmanes en omettant sciemment les legs de ces dernières aux premières. ? (Nas E. Boutammina, Sociologie du Français musulman : Perspectives d'avenir ?, BoD/Books on Demand, 2017, page 27)
-
Nous.
- Tout s'est déroulé comme d'habitude : on a récupéré le fric, on l'a laissé à l'hôtel, et on est sortis fêter le succès, tu sais, le truc typique, d'abord en allant dîner, et puis boire des coups jusqu'à pas d'heure. Comme toujours. ? (Ramon Palomar, 60 kilos, Éditions Prisma, 2013, chapitre 11)
- Moi et ma fille, on essaye de se transmettre la culture de plein de façons. ? (Annie-Claude Brisson, L'art traditionnel du perlage transmis virtuellement, radio-canada.ca, 1er janvier 2021)
- On chiale parce qu'on est tannés de regarder Netflix, tannés de pitonner sur nos cellulaires, tannés de lire, d'écouter de la musique, tannés des jeux de société, tannés de travailler de la maison. ? (Joseph Facal, Chronique baveuse, Le Journal de Montréal, 9 janvier 2021)
-
Parlons plutôt de cette colère sourde qui semble gronder et collectivement nous habiter. De cette façon dont, lentement mais sûrement, nous glissons dans la haine de l'autre.
C'est pas mêlant, on dirait qu'on a mangé de la vache enragée. ? (Geneviève Pettersen, Sommes-nous atteints de rage collective?, Le Journal de Québec, 16 avril 2021)
-
(Informel) Je. Note d'usage : pour indiquer que le locuteur ne s'engage que peu.
- Ne craignez rien, on s'occupera de votre affaire.
-
(Familier) Tu, vous ou n'importe quelle personne autre que moi.
- On n'a pas été sage aujourd'hui, malgré ma mise en garde !
- Alors, comme ça, on n'en fait qu'à sa tête et on veut faire son malin !
Trésor de la Langue Française informatisé
ON, pron. pers. indéf.
Pronom personnel de troisième personne, exprimant l'idée d'animé humain et fonctionnant toujours comme sujet.On au Scrabble
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Les citations avec le mot On
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- J'enclenche la cassette, je sirote du thé au jasmin. De temps en temps, je reviens en arrière, grâce à ce rosaire laïc qu'on appelle la télécommande.Auteur : Muriel Barbery - Source : L'élégance du hérisson (2006)
- Celui qui le matin a compris les enseignements de la sagesse, le soir peut mourir content.Auteur : Confucius - Source : Entretiens
- Le plus sûr moyen de vaincre la tentation, c'est d'y succomber.Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe
- J'ai ajouté je t'aime, je l'ai conjugué à tous les temps tous les modes, et que je restais son porte-avions, et qu'elle pouvait se poser ou décoller aussi souvent qu'elle le voulait. C'étaient là les premiers mots de notre rencontre.Auteur : Daniel Pennac - Source : La petite marchande de prose (1989)
- Mignonne, je vous donne ma mort pour vos étrennes.Auteur : Louis XII - Source : Lors de son agonie, à Marie d'Angleterre, sa jeune épouse, le 1er janvier 1515.
- Qu'on adopte donc comme principe de notre vie ce qui a toujours été un principe et le sera toujours: sortir de soi, donner, librement et obligatoirement: on ne risque pas de se tromper.Auteur : Marcel Mauss - Source : Le Don
- Tel est bien le malheur profond de la jalousie que de ne pouvoir s'exprimer sans attirer la haine ou le mépris.Auteur : Eugène Cloutier - Source : Les Témoins (1968)
- La femme qui se couvre trop se découvre en attirant l'attention sur elle.Auteur : Proverbes kurdes - Source : Proverbe
- Connais ton ennemi et connais-toi toi-même eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.Auteur : Sun Tzu - Source : L'Art de la guerre (VIe siècle av. J.-C. - Ve siècle av. J.-C.)
- Le prix d'un ordinateur baisse de 50% le lendemain de son achat.Auteur : Loi de Murphy - Source : Syndrome de l'acheteur de la veille.
- Ce que racontaient les gens m'échappait, car ce qui m'intéressait, c'était non ce qu'ils voulaient dire, mais la manière dont ils le disaient, en tant qu'elle était révélatrice de leur caractère ou de leurs ridicules.Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu (1918), le Temps retrouvé
- Une rangée de maisons assises sur la croupe de la colline, présentait le gai spectacle de jardins étagés.Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Curé de village
- Mais les enfants sont sérieux et ne savent rien d'incroyable ; dix échecs ne les persuadent pas que la onzième fois ils ne réussiront pas à vous précipiter dans l'eau ; pis, ils ne savent même pas qu'ils n'ont pas réussi les dix fois précédentes.Auteur : Franz Kafka - Source : Lettres à Milena (Posthume, 1952)
- Le riche avare ne connaît parent ni ami.Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe
- Que de routes prend et que de raison se donne le coeur pour en arriver à ce qu'il veut!Auteur : Alexandre Dumas fils - Source : La Dame aux Camélias (1848)
- La plupart des plaidoyers dont les voûtes du palais retentissent, très intéressants pour les parties, médiocrement pour les juges et très peu pour tout ce qui n'est ni l'un ni l'autre, ne franchissent guère le cercle étroit où on les débite.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Lamotte
- Rien n'y manque pour aggraver l'émeute, ni les excitations plus vives pour la provoquer, ni les bandes plus nombreuses pour la faire.Auteur : Hippolyte Taine - Source : Les Origines de la France contemporaine (1876-1893)
- Comment expliquer ce paradoxe : un film sort et il est aussitôt étoilé : une, deux, trois étoiles, comme dans le Guide Michelin. Et même des quatre étoiles.
Quand il passe à la télé, le film de quatre étoiles n'en a plus que deux ou une ou pas du tout. Je ne vois pas d'autre explication : on met une cotation d'office quand le film sort en salle pour faire venir les gens, et quand il passe à la télé, on note pour ce que ça vaut, ces cons de téléspectateurs vont avaler le navet cuit de toute façon. Auteur : Jean-Pierre Mocky - Source : Cette fois je flingue de Jean-Pierre Mocky (2006)
- L'évangile préféré des riches est l'évangile selon Saint Jean Cap-FerratAuteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)
- Un conte est un miroir où chacun peut découvrir sa propre image.Auteur : Amadou Hampâté Bâ - Source : Petit Bodiel (1976)
- Pour l'homme, le mensonge est un outil; pour la femme, une parure.Auteur : Frédéric Dard - Source : Sans référence
- Notre oeil trouve dans le monde sa raison d'être, et notre esprit s'éclaire en se mesurant avec lui.Auteur : Philippe Jaccottet - Source : L'encre serait de l'ombre ; Notes, proses et poèmes choisis par l'auteur, 1946-2008 (2011)
- Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Adieu
- Il faut tenir les promesses que l'on a pas faites.Auteur : Georges Duhamel - Source : Défense des lettres (1937)
Les citations du Littré sur On
- Le soleil pénètre la terre, Et pompe jusque dans ses flancs Les esprits, les germes brillants Dont va se former le tonnerreAuteur : BERNIS - Source : Quatre sais. Print.
- Le prevost a de chascun bouchier, qui est fait nouvel bouchier, de l'aboivrement [pourboire] que l'on a accoustumé à faire au commencement, une maille d'orAuteur : DU CANGE - Source : abuvragium.
- Profonde dans vos sentiments et légère dans vos goûtsAuteur : STAËL - Source : Corinne, I, 3
- Toute la délicatesse sur le rang et sur la gloire qui peut compatir avec une modération que le monde lui-même demande, on s'en fait un mériteAuteur : MASS. - Source : Car. Tiéd. 2
- Quels rebuts, quelles traverses n'endure-t-on pas pour un fantôme de gloire mondaine !Auteur : FÉN. - Source : t. XVIII, p. 40
- Lucius s'ala seoir es plus reculez sieges du theatre ; ce que voyant, le peuple en eut pitié et ne peut supporter de le voir ainsi deshonoréAuteur : AMYOT - Source : Flam. 38
- Cette séve [de l'érable] étendue dans l'eau de fontaine offre une liqueur fraîche pendant la chaleur de l'étéAuteur : Chateaubriand - Source : Amér. 70
- Où recueillis y furent à bonne chere Des habitans et sans la vendre chereAuteur : J. MAROT - Source : V, 150
- Il met tousjours contre luxure Contenance, et contre crepule Abstinence....Auteur : GACE DE LA BIGNE - Source : dans le Dict. de DOCHEZ.
- La plupart des économistes modernes ont fait, des influences qui règlent le salaire, des lois naturelles qui s'imposent inéluctablement comme celles qui gouvernent les phénomènes physiquesAuteur : E. DE LAVELEYE - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 déc. 1876, p. 879
- Avant d'aller à une charrette, on verra si la sellette qu'on met sur le dos ne peut pas causer quelques blessuresAuteur : GENLIS - Source : Maison rust. t. I, p. 185, dans POUGENS
- Elle connut à l'air et aux manières de son mari....Auteur : HAMILT. - Source : ib.
- C'est dans l'île de Luçon que croît l'ylang-ylang, dont l'arôme exquis est devenu dans ces derniers temps à la mode en France et en AngleterreAuteur : PLAUCHUT - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1877, p. 456
- C'est une chose assez plaisante qu'aucune personne d'esprit ne voudrait d'un bonheur fondé sur la sottise ; il est clair pourtant qu'on ferait un très bon marchéAuteur : Voltaire - Source : Lett. Mme du Deffant, 3 oct. 1764
- J'aurai la joie de pouvoir parler de vous avec l'honneur qui est dû à un homme de votre forceAuteur : BOSSUET - Source : Projet de réunion des prot. Lettre IX
- Nous voyons que les premiers hommes, lorsque le monde plus innocent était encore dans son enfance, remplissaient des neuf cents ans par leur vie, et que, lorsque la malice s'est accrue, la vie en même temps s'est diminuéeAuteur : BOSSUET - Source : Yolande de Monterby.
- Mais vous avez reçu : quiconque prend se vendAuteur : Corneille - Source : Suite du Ment. II, 5
- Depuis que les parlements ont été rendus sédentaires, nos rois, par leurs lettres, ont souvent donné commission de juger souverainement en certaines causes, et cette cour de justice souveraine a été appelée grands joursAuteur : MÉNAGE - Source : au mot jour.
- Et ainsi donnent achoison Aux ennemis d'eulx mettre à terre [vaincre]Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 80
- Je me sers du nom de Russes pour désigner les habitants de ce grand empire.... les gazettes et d'autres mémoires depuis quelque temps emploient le mot de Russiens ; mais, comme ce mot approche trop de Prussiens, je m'en tiens à celui de Russes, que presque tous nos auteurs leur ont donnéAuteur : Voltaire - Source : Hist. de l'empire de Russie sous Pierre-le-Grand, I, 1
- Ces guerriers intrépides Percent des flots grondants les montagnes liquidesAuteur : Corneille - Source : Vict. du roi, 282
- Les filles qui se sont évanouies sont bien longtemps à se remettre avant de recevoir une visiteAuteur : Voltaire - Source : Écoss. III, 7
- les confessions ne sont plus que des redites qui se ressemblentAuteur : MASS. - Source : Carême, Tiéd. 1
- Si l'un d'eux pouvait nourrir la prétention de mettre une femme au tombeau [par désespoir amoureux], c'était à coup sûr l'élégant parisien et non le gros dandy à graines d'épinard [un commandant]Auteur : CH. DE BERNARD - Source : la Femme de quarante ans, § 4
- La graine de chanvre est de grande efficace à faire ouer [pondre]Auteur : O. DE SERRES - Source : 351
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h35

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