Définition de « camphre »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot camphre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur camphre pour aider à enrichir la compréhension du mot Camphre et répondre à la question quelle est la définition de camphre ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|k??f?) camphre (m)

  • Substance concrète, blanche et demi-transparente, d’une odeur très forte, d’une saveur amère et brûlante, qu’on extrait de certains végétaux, et principalement d’une espèce de laurier. (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe camphrer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe camphrer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe camphrer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe camphrer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe camphrer. (WP) (-réf-)


    Définitions de « camphre »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    CAMPHRE, subst. masc.

    CHIMIE
    A.? Substance blanche, semi-transparente, d'odeur caractéristique, extraite du camphrier et utilisée notamment comme antimite, ainsi que pour la fabrication de celluloïd. Essence, teinture de camphre. Un petit manchon de martre zibeline que le camphre disputait aux vers depuis cinquante ans au moins (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 5, 1814, p. 161):
    1. Une espèce de dérangement printanier s'emparait d'elle [MmeFauque]. On la voyait dans les couloirs, le visage tendu, la bouche pleine d'épingles et les bras chargés de papiers, allant vers sa mission avec une inébranlable foi dans les vertus du camphre et de la naphtaline. Green, Le Malfaiteur,1955, p. 131.
    ? P. méton.
    ? Couleur blanche du camphre. Et c'étaient des vertiges et des vertiges, une sorte de course à l'abîme sous des ciels de camphre et de sel (J. Lorrain, Monsieur de Phocas,1901, p. 202).
    ? Camphrier. Sur le palier du premier étage, le grand coffre en bois de camphre, où l'on serrait les draps (Green, Journal,1933, p. 171).
    B.? P. ext. Substance ayant des propriétés analogues, extraite de végétaux divers. Camphre de menthe (synon. menthol), camphre de persil, camphre de thym (synon. thymol) (cf. Duval 1959).
    ? Pop., vx. Eau de vie. Tiens, je t'offre de fioler avec nous une tasse de café et un verre de camphre (Huysmans, Marthe,1876, p. 57).
    C.? Spéc., MÉD. Substance utilisée comme antispasmodique ou énergétique (cf. camphré C) :
    2. Il était étendu, immobile, la tête pendante hors du lit, à peu près sans conscience. MmeGuillaume lui fit une piqûre de camphre, lui mouilla les tempes, essuya la sueur de ses membres. Arland, L'Ordre,1929, p. 520.
    Rem. On rencontre ds la doc. l'adj. camphorique. Relatif au camphre. Acide camphorique. Acide obtenu par action de l'acide nitrique à chaud sur le camphre (d'apr. Duval 1959).
    Prononc. et Orth. : [k? ?f? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Fér. Crit. t. 1 1787 : ,,Le Gendre écrit camfre : huile de camfre : c'est contre l'usage.`` Étymol. et Hist. xiiies. camphre « substance extraite du camphrier » (Livre des simples médecines, no189 d'apr. R. Arveiller ds Romania, t. 94, p. 166); 1256 canfre (Aldebrandin de Sienne, Le Régime du corps, ms. A, p. 60, ibid.). Empr. au lat. médiév. camphora « id. », attesté dep. le ixes. (sous la forme cafora, Antidotarium Sangallense ds Mittellat. W. s.v. camphora, 131, 56; cf. xiies. camphora, I. Platearius, original de la trad. fr. citée supra, ibid., 43), issu, avec nasalisation et déplacement de l'accent sur la 1resyll., de l'ar. k?a?fu?r « id. », lui-même d'orig. skr. (v. FEW t. 19, pp. 77-78 et Lok., no1100). Fréq. abs. littér. : 47. Bbg. Lammens 1890, pp. 72-73. ? Mat. Louis-Philippe 1951, p. 93. ? Sigurs 1963/64, p. 457.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    camphre \k??f?\ masculin

    1. (Chimie) Cétone se présentant sous forme de cristaux blanchâtre et demi-transparente, d'une odeur très forte, d'une saveur amère et brûlante, qu'on extrait principalement du camphrier (Cinnamomum camphora chémotype à camphre). il possède une action cardiotonique.
      • Tiens, je t'offre de fioler avec nous une tasse de café et un verre de camphre, ça va-t-il ? (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d'une fille, 1877)
      • Le camphre est une sorte d'acétone dérivée d'un alcool, le bornéol. On le prépare en distillant avec de l'eau le bois du camphrier (Laurus camphora). (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
      • L'huile de camphre est obtenue en distillant les branches du camphrier ; on obtient un produit qui est un mélange d'huile et de camphre solide. (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 30)
      • Il avait essayé de la consoler, pendant qu'elle rangeait leurs affaires dans une armoire où, d'un côté, pendaient les robes de Mme Loiseau, exhalant une odeur de camphre et de lait caillé, et dans le tiroir de la commode qui leur était réservé, les deux autres étant occupés par les effets de feu M. Loiseau. (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 192)
      • Angelo essaya de soigner quelques-uns de ces foudroyés. Les ouvriers parlaient de la méthode Raspail et avaient grande confiance dans le camphre. Mais ils le considéraient plutôt comme un préservatif et ils en portaient des sachets pendus par des cordons au creux de la poitrine comme des scapulaires. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 277-278)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    CAMPHRE. n. m.
    Substance concrète, blanche et demi-transparente, d'une odeur très forte, d'une saveur amère et brûlante, qu'on extrait de certains végétaux, et principalement d'une espèce de laurier.

    Littré

    CAMPHRE (kan-fr') s. m.
    • 1Substance blanche transparente, d'une saveur amère, chaude et piquante, et d'une odeur vive et pénétrante. Le camphre, très employé en médecine comme antispasmodique, provient du camphrier.
    • 2 Terme de chimie. Camphres, nom donné à des composés neutres, solides à la température ordinaire, volatils, odorants, aromatiques, analogues au camphre proprement dit.

    HISTORIQUE

    XVIe s. Le sang qui flue par le nés, sera estanché par le camfre, meslé avec la graine d'ortie morte, De Serres, 900. Le verger de m'amie est de plantes exquises?; C'est un vrai paradis de pommes, de cerises, En tout temps florissant de tous arbres fruitiers, D'orangers, grenadiers, de canfres, de figuiers, Belleau, Poésies, t. I, p. 103, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    CAMPHRE, s. m. (Hist. nat. bot. & Chimie.) en Latin camphora ou caphura. C'est une substance blanche, transparente, solide, seche, friable, très-volatile, très-inflammable, d'une odeur très-pénétrante, & d'un goût très-amer & piquant ; elle paroît être composée de beaucoup de phlogistique, d'une terre très-subtile, & de fort peu d'eau.

    Les arbres dont on tire le camphre se trouvent à la Chine & au Japon : mais les meilleurs sont ceux des îles de Borneo, de Sumatra & de Ceylan. Les relations ne s'accordent pas sur la maniere dont on s'y prend pour tirer le camphre ; l'opinion la plus commune, & peut-être la moins fondée, est qu'il découle naturellement de l'arbre comme une gomme, & qu'on le ramasse figé au pié de ces arbres. Il y a des gens qui prétendent que les Indiens pour l'obtenir, font des incisions aux arbres d'où il tombe en abondance. Suivant les Lettres curieuses & édifiantes, voici la méthode usitée à la Chine pour tirer le camphre : on se sert pour cela des nouvelles branches d'un arbre que les Chinois nomment Tchang, on les coupe en petits morceaux, on les met en macération pendant trois jours & trois nuits dans de l'eau de puits ; au bout de ce tems on les fait bouillir dans une marmite, en observant de remuer continuellement avec un petit bâton de bois de saule ; quand on voit qu'il s'attache à ce petit bâton une espece de gelée blanche, on passe la décoction, on en sépare toutes les saletés, on la verse dans un pot de terre vernissé, où on la laisse reposer pendant une nuit ; on trouve le lendemain que ce suc s'est coagulé, & a formé une masse. Pour purifier cette premiere production, on prend de la terre grasse fort seche, on la réduit en poudre bien fine, on en met une couche dans un bassin de cuivre, & sur cette couche de terre, on en met une de camphre ; on continue à faire des couches de cette maniere jusqu'à ce qu'il y en ait quatre, & on couvre la derniere avec des feuilles de la plante poho, ou de pouliot. On couvre le bassin de cuivre ainsi garni d'un dome ou autre bassin qui s'y adapte exactement ; on garnit les joints de terre grasse, on les met sur un feu qu'on a soin de rendre égal & réglé ; on prend garde qu'il ne se fasse ni fentes ni crevasses à l'enduit de terre qui sert à luter les jointures des bassins, de peur que la partie spiritueuse du camphre ne vienne à s'échapper : lorsqu'on a donné un feu suffisant, on laisse refroidir les bassins, on les détache, & l'on trouve le camphre sublimé dans celui d'en haut ; en réitérant deux ou trois fois la même opération, on aura un camphre très-pur.

    L'arbre dont les branches fournissent ce camphre, a, suivant les mêmes relations, jusqu'à cent trois coudées de haut ; & sa grosseur est si prodigieuse, que vingt hommes peuvent à peine l'embrasser. Tout ce détail est une traduction fidele d'un livre chinois fort estimé dans le pays. Mais les Chinois donnent eux-mêmes la préférence au camphre de l'île de Borneo, qu'ils regardent comme fort supérieur au leur.

    Selon d'autres relations du Japon, on suit la même méthode à peu de chose près qu'à la Chine. On prend les racines, les branches & même les feuilles de l'arbre qui donne le camphre, on les coupe en morceaux grossiers, on les met dans un bassin de fer, on verse de l'eau par-dessus, & on y adapte un chapiteau à bec, garni de paille en dedans ; on lute les jointures ; après y avoir appliqué un récipient, on commence à distiller : par ce moyen, la plus grande partie du camphre s'attache aux brins de paille sous la forme de crystaux, le reste passe dans la distillation, & on l'en sépare ensuite. Ces deux dernieres manieres semblent les plus vraissemblables, & celles qui s'accordent le plus avec la nature volatile du camphre, que la moindre chaleur fait non-seulement diminuer considérablement, mais encore disparoître entierement. Il est donc plûtôt à présumer qu'on le recueille de cette façon dans les Indes, qu'aux piés des arbres, où il paroît que la chaleur du pays doit aisément le faire disparoître.

    Outre ces manieres dont nous venons de dire que le camphre se tire à la Chine & au Japon, on prétend aussi qu'il peut se tirer de la racine du canellier, du zédoar de Ceylan, du romarin, de l'aurone, & d'autres arbrisseaux aromatiques du genre des lauriers. M. Neumann croit que l'on a pû tirer de ces végétaux une substance grasse & huileuse ; mais que jamais cette substance n'a eu la dureté ni la siccité, ni une ressemblance parfaite avec le vrai camphre des Indes. Ce savant Chimiste a tiré du thym un camphre qui, à l'odeur près, ressembloit en tout point à celui des Indes, & qui avoit toutes les qualités qu'on y remarque. C'est ce dont il rend compte dans les Miscellanea Berolinensia, Continuatio II. pag. 70. & suiv.

    Après avoir distillé de l'huile de thym, il voulut séparer cette huile d'avec l'eau par le moyen d'une meche de coton ; il s'apperçut que l'huile ne venoit qu'avec peine, & qu'elle étoit retardée par de petits crystaux qui s'étoient formés autour du coton ; ne sachant à quoi attribuer ce phénomene, il discontinua l'opération. Il la reprit au bout de quelques jours, & fut fort surpris de voir qu'il s'étoit formé au fond du vase où il avoit laissé le produit de la distillation du thym, une assez grande quantité de crystaux de forme cubique, & dont quelques-uns étoient de la grosseur d'une noisette ; ces crystaux ne pouvoient se dissoudre dans l'eau ; & M. Neumann y découvrit toutes les autres propriétés du camphre des Indes, avec la seule différence, que le camphre fait de cette derniere matiere avoit l'odeur du thym dont il avoit été tiré.

    Les propriétés du camphre sont de diminuer considérablement, lorsqu'il est exposé à l'air, & de s'exhaler entierement à la fin : il ne se mêle point à l'eau, mais il y surnage ; & lorsqu'elle est chaude, il s'y résout en une huile très-volatile. Quand on le met à distiller, on n'en tire aucune liqueur : mais il se sublime en entier, sans qu'il s'en perde la moindre chose ; il ne donne point d'empyreume, & ne laisse point de tête-morte en arriere ; il s'enflamme très-aisément à un feu ouvert, & brûle même dans l'eau ; il donne beaucoup de suie, mais aucunes cendres. Le camphre se dissout très-aisément dans toutes les huiles, tant exprimées que distillées, dans l'esprit de vin bien rectifié, dans l'eau-forte, mais plus difficilement dans l'huile de vitriol. On ne parvient à le mêler avec l'eau que par le moyen du blanc d'?uf.

    De toutes ces propriétés M. Neumann se croit autorisé à conclurre que le camphre doit être regardé comme une substance toute particuliere, qui ne doit être rangée dans aucune autre classe, & que le nom qu'on lui donne est générique, & doit se joindre à celui de la plante dont il a été tiré ; c'est-à-dire qu'on devroit dire camphre de thym, camphre de romarin, & ainsi des autres plantes dont on pourroit le tirer. En effet, selon lui, les propriétés qui viennent d'être énoncées, prouvent que le camphre ne peut être appellé ni résine, ni gomme, ni sel volatil, ni huile, & que c'est une substance toute particuliere, & qui a des caracteres qui la distinguent de tous les autres corps. M. Neumann en conclut aussi que tout camphre a l'odeur spécifique du végétal dont il a été tiré, & que la façon dont il l'a tiré du thym conduit à croire qu'on peut le tirer de même de beaucoup d'autres plantes.

    Le camphre s'employe dans les feux d'artifice, dans beaucoup de vernis, &c. On prétend que dans les cours des princes orientaux on le brûle avec de la cire pour éclairer pendant la nuit. On assure que le camphre réduit en poudre, & saupoudré sur les habits & meubles, les préserve des mittes & teignes : mais son principal usage est dans la Medecine & dans la Chirurgie. Il est regardé comme un des plus puissans diaphorétiques, & sa volatilité fait que lorsqu'il est échauffé par la chaleur de l'estomac, il pénetre dans toutes les parties du corps. On prétend que c'est un préservatif contre la peste & les maladies contagieuses. Bien des gens croyent qu'il est soporatif, rafraîchissant & calmant : mais ces dernieres propriétés ne sont point avérées. On s'en sert dans des poudres & dans des élixirs ; il entre aussi dans l'huile bézoardique de Wedelius. Mais les effets extérieurs du camphre sont beaucoup plus certains & d'un usage très fréquent dans la Chirurgie : mêlé avec l'essence de myrrhe & d'aloès, c'est un excellent remede pour arrêter le progrès de la gangrene, la carie des os, ou déterger les plaies. L'usage de l'esprit-de-vin ou de l'eau-de-vie camphrée est journalier & connu de tout le monde. (?)

    Le camphre s'employe intérieurement avec succès, dissous par le moyen du jaune d'?uf, & étendu dans quelques liqueurs appropriées, pour arrêter le progrès de la gangrene dans les esquinancies gangréneuses. La dose est de quatre ou cinq grains dans une potion de huit onces. Mêlé avec les sels de cantharides, il empêche qu'elles n'offensent la vessie ; sa subtilité le mettant en état de les accompagner dans tous les recoins des vaisseaux, & d'émousser leur acreté.

    Le docteur Quincy observe que l'on commence à unir avec succès le camphre aux remedes mercuriaux ; qu'il modere leur qualité irritante, & les aide à pénétrer dans les conduits les plus déliés, où ils operent par fusion & par la force de l'impulsion : car non-seulement le mercure doux ou calomel n'agit plus par ce moyen sur les glandes salivales ; mais le turbith minéral qui opere de lui-même avec violence par haut & par bas, étant mêlé avec le camphre, se fait beaucoup moins sentir, circule avec plus de facilité, & excite la transpiration d'une maniere beaucoup plus efficace qu'aucun autre remede d'une moindre pesanteur spécifique.

    M. Lemery a tenté de faire l'analyse du camphre : mais soit que ses parties ayent été trop déliées & trop volatiles, pour être poussées à un plus grand degré de pureté par un procédé chimique, ou que ses principes, qui selon toute apparence doivent être une huile & un sel volatil, soient unis trop étroitement, il n'a jamais pû venir à bout de les décomposer.

    Cet auteur remarque que le camphre ne peut se dissoudre dans des liqueurs aqueuses, mais bien dans celles qui sont sulphureuses ; qu'il ne se dissout point non plus dans les alkalis, ni dans certains acides, mais bien dans l'esprit de nitre ; ce qu'aucune autre résine ne peut faire. On donne ordinairement à cette dissolution le nom d'huile de camphre ; & c'est à elle que l'on attribue la vertu médecinale du camphre, dans les plaies, les gangrenes, & la carie des os. On n'en use point intérieurement à cause de son acreté & de sa causticité ; quoique M. Lemery lui ait vû produire de bons effets dans les obstructions & les abcès de matrice, pris à la dose de deux ou trois gouttes. Il le mêle cependant pour l'ordinaire avec une égale quantité d'huile d'ambre. On a fait ce proverbe sur le camphre :

    Camphora per nares castrat odore mares,


    mais il est faux suivant Scaliger & Tulpius.

    Si on jette du camphre dans un bassin sur de l'eau-de-vie, qu'on les fasse bouillir jusqu'à leur entiere évaporation, dans quelque lieu étroit & bien fermé, & qu'on y entre ensuite avec un flambeau allumé, tout cet air enfermé prend feu sur le champ, & paroît comme un éclair, sans incommoder le bâtiment ni les spectateurs.

    On fait du camphre artificiel avec de la sandaraque & du vinaigre blanc distillé, qu'on met pendant 20 jours dans le fumier de cheval, & qu'on laisse après au soleil pendant un mois pour sécher, & on trouve le camphre sous la forme d'une croûte de pain-blanc, qu'on appelle autrement gomme de génievre, vernis-blanc, & mastic. (N)

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    Étymologie de « camphre »

    Provenç. camphora?; espagn. alcanfor?; ital. canfora?; bas-grec ????????; de l'arabe kafur, qui paraît venir du sanscrit carpoûra.

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    (XIIIe siècle) Faisait camphore en ancien français : du latin camphora qui vient de l'arabe ???????? (kâfûr?) (« camphre »)[1][2][3][4][5], lui même issu du malais kapur barus « craie de Barus ».
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    CAMPHRE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. xiiies. camphre « substance extraite du camphrier » (Livre des simples médecines, no189 d'apr. R. Arveiller ds Romania, t. 94, p. 166); 1256 canfre (Aldebrandin de Sienne, Le Régime du corps, ms. A, p. 60, ibid.). Empr. au lat. médiév. camphora « id. », attesté dep. le ixes. (sous la forme cafora, Antidotarium Sangallense ds Mittellat. W. s.v. camphora, 131, 56; cf. xiies. camphora, I. Platearius, original de la trad. fr. citée supra, ibid., 43), issu, avec nasalisation et déplacement de l'accent sur la 1resyll., de l'ar. k?a?fu?r « id. », lui-même d'orig. skr. (v. FEW t. 19, pp. 77-78 et Lok., no1100).

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    Les rimes de « camphre »


    On recherche une rime en FR .

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    Les citations sur « camphre »

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    Les synonymes de « camphre»

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