Définition de « investiture »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot investiture de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur investiture pour aider à enrichir la compréhension du mot Investiture et répondre à la question quelle est la définition de investiture ?

NOM genre (f) de 4 syllabes
Une définition simple : investiture (f)

  • Acte par lequel on investit quelqu’un d’un titre ou d’une dignité. - Donner l’investiture d’un fief, d’un évêché. - Lettres d’investiture. - La querelle des investitures entre le Siège et l’Empire. (WP) (-réf-)


    Définitions de « investiture »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    INVESTITURE, subst. fém.

    A. ? HISTOIRE
    1. Mise en possession officielle d'un fief, d'un apanage, se déroulant le plus souvent par une cérémonie symbolique. Investiture d'un fief. Le Roi (...) demanda à son frère de lui remettre sa lettre impériale d'investiture (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 1, 1821-24, p. 109).L'Empereur fut si satisfait de son courage et de son dévouement qu'il lui accorda l'investiture du margraviat de Misnie (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 101):
    1. ? Chevalier de Sonneck, lui dit-il, je te donne le fief de Rhineck, mouvant de ma tour de Gutenfels. Tu vas me suivre à Stahleck pour recevoir l'investiture et me prêter le serment d'allégeance, en mail public et en présence des échevins... Hugo, Rhin,1842, p. 190.
    2. DR. CANON. Mise en possession d'une juridiction en faveur d'un dignitaire ou d'un bénéficiaire ecclésiastique, se déroulant le plus souvent au cours d'une cérémonie symbolique.
    ? Investiture de + subst. précisant la juridiction.Investiture d'un bénéfice, d'un évêché. Conrad (...) étendit les nouvelles possessions de l'ordre, et reçut du pape l'investiture de cette province (Montalembert, Ste Élisabeth,1836p. 325).
    ? Investiture de + subst. précisant le destinataire.Investiture d'un évêque. Rien d'aussi beau dans l'histoire des institutions civiles et religieuses, que ce qui concerne l'autorité, les devoirs et l'investiture du prélat, parmi les chrétiens (Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 371).Il prône l'investiture de gens dont on ne voudrait pas dans le dernier des séminaires (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 84).Saint Bernard (...) parle de plusieurs sacrements, (...) le lavement des pieds, l'investiture des chanoines, des abbés et des évêques (Théol. cath.,t. 14, 1, 1938, p. 546).
    ? Querelle des investitures. Conflit d'autorité qui opposa l'Église aux souverains temporels, notamment à l'empereur germanique, aux xieet xiiesiècles, à propos de l'investiture des abbés et des évêques. La querelle des investitures; (...) la lutte du sacerdoce et de l'empire. Les diverses situations des chefs de l'Église et la difficulté de les concilier ont été la vraie source de l'incertitude et du combat de toutes ces prétentions (Guizot, Hist. civilisation, Leçon no5, 1828, p. 34).La querelle des investitures et les conflits entre les deux puissances, pape et empereur, qui avaient grandi côte à côte en se donnant la main (Le Dantec, Savoir!1920, p. 52).Après la brillante soutenance d'une thèse sur la querelle des Investitures, l'évêque de Bayeux (...) avait daigné faire le voyage de Courville, pour féliciter de vive voix le jeune docteur (Bernanos, Joie,1929, p. 537).P. anal. Conflit d'influence. Les nouveaux chefs politiques prétendent au gouvernement de l'esprit. (...) Thomas Mann contre Hitler. Gide contre Staline, Ferrero contre Mussolini, c'est une querelle des Investitures (Malraux, Espoir,1937, p. 763).
    B. ? P. ext., mod., POL.
    1. Acte par lequel une autorité accorde sa confiance à une ou plusieurs personnes pour une mission de gouvernement, de représentation. Confier le pouvoir à M. Soubachitch, lequel avait au préalable reçu l'investiture de Tito (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 202).M. Roosevelt professait ouvertement que l'autorité en France relèverait de son investiture (De Gaulle, Mém. guerre,1956p. 219).
    ? DR. CONSTIT. (sous la IVeRépublique, dans la Constitution française de 1946). ,,Vote par lequel l'Assemblée nationale accordait sa confiance au Président du Conseil désigné par le Président de la République et l'autorisait à former le Gouvernement`` (Jur. 1971). L'investiture du Président du Conseil par l'Assemblée; accorder, donner, obtenir, recevoir, refuser, solliciter l'investiture. Dans sa déclaration d'investiture du 31 janvier 1956, Guy Mollet (...) déclara : (...). Faut-il créer une industrie européenne pour permettre la fabrication de bombes atomiques (...)? (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 130):
    2. Aussitôt après l'élection de M. Vincent Auriol, (...) le Président de la République désigna M. Ramadier comme Président du Conseil des Ministres. Celui-ci, après avoir reçu l'investiture de l'Assemblée Nationale, forma le premier gouvernement selon la Constitution nouvelle. Vedel, Dr. constit.,1949, p. 331.
    2. Acte par lequel un parti politique ou un syndicat désigne un candidat à une fonction élective. Obtenir son investiture; avoir l'investiture de tel parti; accorder l'investiture à qqn aux élections législatives. Le fait que les élus, investis par un parti et qui redemanderont cette investiture aux élections suivantes, sont sous la surveillance du parti a eu pour effet de resserrer la discipline (Vedel, Dr. constit.,1949p. 417).
    Prononc. et Orth. : [? ?v?stity:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1475 (Ordonn. des rois de France, éd. Pastoret, t. 18, 122 ds Bartzsch, p. 19). Empr. au lat. médiév. jur.investitura « id. » (ixes. ds Nierm.), dér. de investire (investir1*); en a. fr. envesture (1249-64 ds Gdf.). Fréq. abs. littér. : 45.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    investiture \??.v?s.ti.ty?\ féminin

    1. Acte par lequel on investit quelqu'un d'un titre ou d'une dignité.
      • Ce n'était pas sans une vive appréhension que le Grand Orient se voyait imposer un Grand Maitre absolument étranger à la Maçonnerie et qui ne devint Maçon qu'après sa haute investiture. (Louis Amiable & Jean-Claude Colfavru, « Le Grand Orient de France au dix-neuvième siècle », dans La Franc-maçonnerie de France depuis 1725 (Exposé historique et doctrinal), discours prononcés le 16 juillet 1889, Paris : Secrétariat général du Grand Orient de France, 1889, p. 64)
      • Si, après avoir procédé aux votes mentionnés, la confiance n'est pas accordée pour l'investiture, des propositions successives seront présentées sous la forme prévue aux paragraphes précédents. (traduction de la Constitution du Royaume d'Espagne, 1978)
      • Loin de mettre un terme à leur différend, l'investiture de Bédié comme président de la République consacra plutôt une rupture entre les deux hommes. (Rapport de la Commission d'enquête internationale sur les allégations de violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, 2004)
      • Depuis plusieurs semaines, Édouard Philippe et son entourage travaillaient à leur ralliement. Les investitures du parti présidentiel sabotent cette man?uvre destinée à aligner des candidats solides, plus proches du Premier ministre que des caciques de LREM canal historique ou venus du PS. (« Municipales : Vannes, symbole des luttes d'influence au sein de la Macronie », le 5/07/2020, màj le 6/07/2020, sur Le Télégramme (www.letelegramme.fr))
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    INVESTITURE. n. f.
    Acte par lequel on investit quelqu'un d'un titre ou d'une dignité. Donner l'investiture d'un fief, d'un évêché. Lettres d'investiture. La querelle des investitures entre le Saint-Siège et l'Empire.

    Littré

    INVESTITURE (in-vè-sti-tu-r') s. f.
    • 1Acte par lequel on investit quelqu'un d'un fief ou d'une dignité ecclésiastique. Vous aviez promis de donner l'investiture du duché de Milan au plus jeune de mes trois fils, Fénelon, Dial. des morts mod. Charles-Quint, François 1er. Les papes n'avaient plus guère d'autre droit que de donner les investitures des royaumes, Voltaire, M?urs, 32. Louis XII avait donné pour l'investiture de Milan cent mille écus d'or à l'empereur Maximilien, Voltaire, ib. 113.

      Affaire ou querelle des investitures, longue et grave contestation qui s'éleva entre les empereurs et le saint-siége, vers 1074 et dans les siècles suivants, au sujet du droit d'investir les évêques.

    • 2Action d'investir une place?; on dit aujourd'hui, en ce sens, investissement. On doit prendre de grandes précautions dans l'investiture d'une place où une armée composée de soldats expérimentés et déterminés à tout oser se trouve enfermée, Folard, Polybe, dans RICHELET. La situation [d'Ebernbourg] ni celle du pays ne demandaient point d'investiture, ni plus d'une attaque, Saint-Simon, 49, 71.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. Et bien sacent [sachent] eskievin qu'il ne seient à nul si fait don d'iretage ne de rente, qu'on n'en mece [mette] souffisant envesture, par coi li eswars [les droits] de le [la] vile n'i soit amenris [amoindris], Tailliar, Recueil, p. 449.

    XVIe s. Le septieme jour qu'il aura commencé l'investiture de la place, Carloix, VII, 6. Pour luy annoncer l'investiture de son troisieme fils en ce sublime estat de vice-roy de France, Carloix, IV, 41.

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    Encyclopédie, 1re édition

    INVESTITURE, s. f. (Jurisprud.) du latin vestire, signifie tradition, mise en possession. Ce terme se prend quelquefois pour le droit d'investir, quelquefois pour l'action même d'investir, quelquefois enfin pour l'instrument ou acte qui fait mention de cette investiture. Il se prend aussi pour la possession même, comme on le voit en plusieurs endroits de la loi des Lombards.

    En matiere féodale, le terme d'investiture se prend quelquefois pour le titre primitif de concession du fief, & plus souvent encore pour la réception en foi & hommage.

    Anciennement les investitures & mises en possession ne se faisoient pas simplement de bouche, ni même par écrit ; on y ajoutoit certains signes extérieurs ou symboles, pour exprimer la translation qui se faisoit de la propriété ou possession d'une personne à une autre.

    Ces symboles étoient fixés par les lois ou par l'usage, & l'on employoit à cet effet les mêmes choses chez presque toutes les nations ; on se servoit ordinairement des choses qui avoient le plus de rapport avec celle dont on vouloit faire la tradition. Ainsi pour l'investiture d'un champ, on donnoit un morceau de terre ou de gazon taillé en rond, large environ de quatre doigts ; si c'étoit un pré on y ajoutoit de l'herbe, ou plutôt on coupoit un gazon ; si c'étoit une terre, on y fichoit une branche d'arbre haute de quatre doigts, le tout pour faire entendre que ce n'étoit pas seulement le fond & le sol dont on se dépouilloit, mais que l'on cédoit aussi la superficie, c'est-à-dire tout ce qui étoit sur le fonds, comme les bâtimens, les bois, les arbres, vignes, les plantes, moissons, &c.

    L'investiture se faisoit aussi per festucam seu per baculum & virgam, c'est à-dire par la tradition d'un petit bâton appellé festuca.

    On employoit encore pour symbole de tradition un couteau ou une épée per cultellum, vel per gladium. C'étoit pour désigner la puissance que l'on transmettoit au nouveau propriétaire de changer, détruire, couper, renverser, & faire généralement dans son fond tout ce qu'il jugeroit à propos.

    On se servoit enfin quelquefois encore d'autres choses en signe d'investiture, comme d'un anneau que l'on mettoit au doigt, d'une piece de monnoie, d'une pierre, & de diverses autres choses.

    Les souverains donnoient l'investiture d'une province per vexillum, c'est-à-dire en remettant une banniere.

    On gardoit avec soin ces signes d'investitures, & souvent on les annexoit à l'acte d'investiture, comme quand c'étoit une piece de monnoie ou de petits morceaux de bois, un couteau, &c. & afin que ces sortes de pieces symboliques ne pussent pas servir à d'autres qui s'en empareroient, on les rendoit inutiles en les coupant ou cassant par le milieu. Voyez le Glossaire de du Cange, au mot investitura, où l'on trouve près de 80 manieres différentes de donner l'investiture. (A)

    Investiture des Fiefs, est la concession primitive du fief ou acte d'inféodation ; c'est aussi la réception du nouveau vassal en foi & hommage, par le moyen de laquelle le vassal est saisi & investi de son fief.

    L'investiture du vassal empêche le seigneur d'user du retrait féodal ; elle sert aussi à faire courir l'année du retrait lignager. Voyez le traité des fiefs de Billecoq, liv. II. chap. xvij. & aux mots Foi & Hommage. (A)

    Investiture des Bénéfices, est un acte par lequel on déclare & on confirme le droit résultant de la collation d'un bénéfice, faite par le collateur en faveur d'un nouveau titulaire.

    Quelques auteurs confondent l'institution & la mise en possession réelle d'un bénéfice avec l'investiture, quoique ordinairement ce soient des choses différentes.

    L'institution donne la propriété & le véritable droit au bénéfice, ce que l'on appelle jus in re ; par l'investiture on déclare & on confirme le droit de collation, & par la mise en possession on donne l'administration & jouissance des fruits.

    L'investiture est quelquefois prise pour collation, quand celui qui investit, a en même tems le pouvoir de conférer ; elle peut aussi être prise pour la mise en possession réelle, lorsque celui qui met en possession réelle, a aussi le droit de conférer ; mais en général l'investiture est différente & de l'institution & de la mise en possession réelle, ainsi qu'on l'a d'abord expliqué.

    La forme de l'investiture étoit differente selon la dignité des bénéfices ; le chanoine étoit investi par le livre, l'abbé par le bâton pastoral, & l'évêque par le bâton & l'anneau.

    L'origine des investitures ecclésiastiques est la même que celle de l'investiture pour les fiefs. Sous Pepin & Charlemagne l'Eglise ayant commencé à posseder beaucoup de fiefs, dont ces princes l'avoient enrichie, tant en France qu'en Allemagne, les évêques & les abbés se trouverent engagés par-là à prêter entre les mains du prince la foi & hommage des fiefs qu'ils tenoient de lui, & d'en recevoir l'investiture par la crosse & l'anneau, sans que les princes ayent jamais prétendu, par cette cérémonie, conférer la puissance spirituelle aux évêques ni aux abbés.

    On prétend que, dans un concile tenu à Rome en 774, le pape Adrien donna à Charlemagne le droit d'élire les papes, & qu'il ordonna que tous les archevêques & évêques de ses états recevroient l'investiture de sa main, avant que d'être consacrés ; mais quoique Leon VIII. ait renouvellé cette prétendue constitution en faveur d'Othon I. elle est visiblement supposée, parce que ni Eginard qui a fait la vie de Charlemagne, ni aucun autre auteur contemporain n'ont parlé de cette concession.

    Quoi qu'il en soit de ce decret, il est certain que nos rois & les empereurs donnoient l'investiture des évêchés, abbayes, par la crosse & l'anneau. Les rois d'Angleterre jouissoient aussi de ce droit.

    Ce fut en 1078 que commença la fameuse querelle des investitures pour les évêchés & abbayes ; un concile de Rome défendit à tout clerc de les recevoir de la main d'un prince, ou de tout autre laïc.

    Grégoire VII. fut le premier qui défendit les investitures ; il fut suivi par Victor III & Urbain II ; ce dernier alla même jusqu'à défendre le serment de fidélité des évêques.

    Henry IVe du nom étoit alors empereur, & soutenoit les investitures ; Grégoire VII appelloit cela les hérésies henriciennes.

    Cette question excita beaucoup de troubles, surtout en Allemagne & en Angleterre ; Henry IV. fut excomunié par trois papes successivement ; cela produisit plusieurs schismes & des guerres continuelles ; pendant cinquante-six ans que dura ce démêlé fameux sous six papes différens, il y eut à cette occasion soixante batailles sous Henry IV. & soixante-huit autres sous Henry V. son successeur ; il y périt plus de deux millions d'hommes. Caliste II engagea Henry V. à renoncer aux investitures, ce qu'il fit en 1122.

    Lothaire le Saxon entreprit en 1132 de les faire revivre, mais S. Bernard l'en dissuada.

    Au commencement de cette querelle, ce ne fut pas seulement la cérémonie extérieure du bâton & de l'anneau, qui excita de la difficulté ; on attaqua toutes les investitures des bénéfices en général, de quelque maniere qu'elles fussent faites par les laïcs. M. de Voltaire, en son histoire universelle, dit qu'il fut décidé dans un concile à Rome, que les rois ne donneroient plus aux bénéficiers canoniquement élus, les investitures par un bâton recourbé, mais par une baguette. Il paroît rapporter ce concile à l'année 1120 ; on ne voit point cependant qu'il y en ait eu à Rome cette année. Ce fut dans une assemblée tenue à Vorms en 1122, que se fit l'accommodement ; l'empereur renonça à donner les investitures par la crosse & l'anneau, & le pape lui permit d'accorder l'investiture des regales, c'est-à-dire, des biens temporels par le sceptre.

    A l'égard de la France, nos rois n'eurent presque aucuns démêlés avec les papes touchant les investitures ; ils en ont joui paisiblement même sous Grégoire VII. qui craignit de s'attirer trop d'ennemis à la fois, s'il se brouilloit avec la France pour ce sujet ; sous les papes suivans ils se départirent de l'investiture par le bâton pastoral & l'anneau, & se contenterent de la donner par écrit ou de vive voix ; au moyen de quoi les successeurs de Gregoire VII. qui paroissoient ne s'attacher qu'à cette cérémonie extérieure, ont laissé nos rois jouir paisiblement du serment de fidélité, qui a succédé aux investitures, & des droits de joyeux-avenement & de regale.

    Par le concordat passé entre Leon X & François I, le roi est maintenu dans le droit de nommer aux évêchés, abbayes & autres bénéfices de nomination royale.

    Voyez le gloss. de Ducange au mot Investiture, où il rapporte plusieurs manieres différentes de donner l'investiture ecclésiastique, per librum, per capellum, per candelabrum, per grana incessi, & autres semblables.

    Voyez Covaruvias, Cujas, Guymier, l'histoire de l'origine des dixmes, le traité de la capacité des ecclésiastiques de Duperray. (A)

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    Étymologie de « investiture »

    Du latin médiéval invest?t?ra, du verbe investio (« revêtir, garnir »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Investir?; provenç. investitura?; espagn. investidura?; ital. investitura.

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    INVESTITURE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1475 (Ordonn. des rois de France, éd. Pastoret, t. 18, 122 ds Bartzsch, p. 19). Empr. au lat. médiév. jur.investitura « id. » (ixes. ds Nierm.), dér. de investire (investir1*); en a. fr. envesture (1249-64 ds Gdf.).

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    Les rimes de « investiture »


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    Les rimes en yR

    Rimes de rassurent      Rimes de sépultures      Rimes de post-rupture      Rimes de tessiture      Rimes de vergetures      Rimes de culture      Rimes de photogravure      Rimes de abjure      Rimes de bavure      Rimes de ramure      Rimes de défigurent      Rimes de allure      Rimes de endure      Rimes de sûres      Rimes de écorchures      Rimes de hachures      Rimes de vide-ordures      Rimes de dorures      Rimes de voilures      Rimes de jodhpurs      Rimes de conclure      Rimes de azurs      Rimes de superstructures      Rimes de contracture      Rimes de halogénure      Rimes de littératures      Rimes de roulures      Rimes de rayure      Rimes de montures      Rimes de factures      Rimes de tournure      Rimes de facturent      Rimes de mésaventures      Rimes de dorure      Rimes de textures      Rimes de adjure      Rimes de Fraiture      Rimes de mixture      Rimes de fermetures      Rimes de écritures      Rimes de devanture      Rimes de transfigure      Rimes de fissure      Rimes de préfectures      Rimes de pisciculture      Rimes de héliogravure      Rimes de factures      Rimes de futures      Rimes de disparurent      Rimes de grenures     

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    Les citations sur « investiture »

    1. L'héritier présomptif ne pardonnait pas au monarque régnant d'avoir dilapidé une fortune. Pour qui considère les dévolutions d'héritage comme une espèce d'investiture, les deux attitudes n'en sont qu'une.

      Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Archives du Nord (1977)


    2. Ma liberté se découvre comme arbitraire. Elle en appelle à une investiture.

      Auteur : Emmanuel Levinas - Source : Sans référence


    3. Kennedy s'est suicidé... Le jour de son investiture.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    4. Mon investiture en tant que premier Président de la République d'Afrique du Sud démocratiquement élu m'a été en grande partie imposée.

      Auteur : Nelson Mandela - Source : Pensées pour moi-même : Le livre autorisé de citations (2011)


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    Les synonymes de « investiture»

    Les synonymes de investiture :

      1. installation
      2. réception
      3. accueil
      4. cérémonie

    synonymes de investiture

    Fréquence et usage du mot investiture dans le temps


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