La définition de Malaise du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Malaise
Nature : s. m.
Prononciation : ma-lê-z'
Etymologie : Mal, et aise ; bressan, moléso.

Voir les citations du mot MalaiseSignification du mot Malaise


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de malaise de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec malaise pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Malaise ?


La définition de Malaise

État de mal-être.


Toutes les définitions de « malaise »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MALAISE. n. m.
Trouble plus ou moins léger de la santé, qui ne peut guère se localiser avec précision. Ressentir du malaise. Avoir un grand malaise. Éprouver un malaise passager. Il signifie figurément Sorte d'inquiétude ou de gêne résultant de causes obscures. Il y a un malaise général dans le pays. Cette famille vit dans un perpétuel malaise.

Littré

MALAISE (ma-lê-z') s. m.
  • 1État de mal-être. [L'homme heureux] Sans jamais en son aise un malaise éprouver, Malherbe, I, 4. Le malaise des besoins s'exprime par des signes, quand le secours d'autrui est nécessaire pour y pourvoir, Rousseau, Ém. I. Les climats froids produiront des hommes moins ardents que d'autres, mais plus laborieux, plus actifs, plus vigoureux par leur complexion, plus entreprenants par l'impulsion du malaise, Marmontel, Élém. litt. ?uv. t. VIII, p. 382, dans POUGENS.
  • 2 Particulièrement. État de souffrance du corps sans maladie caractérisée.
  • 3Il se dit aussi d'un état de souffrance morale. Il éprouva du malaise en se trouvant devant celui qu'il avait offensé. C'est déjà un bien que de dissiper ce malaise, Condillac, Hist. anc. III, 26.
  • 4Être dans le malaise, être à l'étroit, être mal dans ses affaires.

HISTORIQUE

XIIIe s. Ceux qui estoient de l'arriere garde furent à grant malaise des Turcs [furent très maltraités], Joinville, p. 58, dans LACURNE. Et si tres en malaise et si fort tourmentée, Berte, LXVIII.

XVe s. Et sachez que qui fust encrolé en ces crolieres, il eust trouvé à malaise qui lui aidast, Froissart, I, I, 37. Vous plaise nous escrire de vos nouvelles, et en quelle santé vous vous trouvez après les medecines qu'avez prises?; car j'en suis à très grand malaise, Godefroy, Rem. sur l'hist. de Charles VII, p. 896, dans LACURNE.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

MALAISE, (Anatomie.) nom d'une apophyse de l'os de la pommette, qu'on appelle aussi os malaise, & d'une apophyse de l'os maxillaire qui s'articule avec cet os. Voyez Pommette.

Malaise, s. m. Malaisé, adj. (Gramm.) manque des choses nécessaires aux besoins de la vie. On dit dans ce sens, il est dans le malaise. Cet homme est pauvre & malaisé.

Mais l'adjectif malaisé a une acception que n'a point le substantif malaise ; il est synonyme à difficile. Cette affaire est malaisée. De l'adjectif malaisé pris en ce sens, on a fait l'adverbe malaisément, & l'on a dit, une ame sensible s'accommode malaisément de la société des hommes ; elle y trouve une infinité de petites peines qui l'en dégoutent.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Nom commun - français

malaise \ma.l?z\ masculin

  1. Trouble plus ou moins léger de la santé, qui ne peut guère se localiser avec précision.
    • Et tout le village bientôt, à des degrés variant selon la constitution et la force de résistance de chacun, fut en proie à des malaises étranges, symptômes inexplicables d'empoisonnement. (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Il s'agit de faire face à la bobologie courante, mais également aux malaises et déshydratations potentielles liées aux fortes chaleurs qui auront lieu pendant l'intégralité du festival. (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 13)
  2. (Sens figuré) Sorte d'inquiétude ou de gêne résultant de causes obscures.
    • Il y avait en lui ce vague malaise qu'on éprouve quand on s'est arrangé pour oublier un devoir qu'on s'était prescrit. (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 228)
    • Mais dans le même temps qu'elle admirait les robes, Francie éprouvait un étrange malaise. Ses yeux voyaient bien les couleurs, le cerise, l'orange, le bleu vif, le rouge et le jaune, mais elle avait l'impression qu'une chose sournoise se cachait derrière les costumes : [?]. (Betty Smith, Le lys de Brooklyn, traduit par Maurice Beerblock, 1947, Éditions Belfond, 2014, chapitre 4)
    • À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. (Renée Pelletier, C?ur sur papier : paroles et dessins de guérison, 2005, page 27)
    • Il retrace les méandres, les scoumounes qui ont conduit ces grands enfants du malaise collectif à ces cellules réglementaires de 3 x 3 mètres. Dire les maux avec mots, ceux de Djamel, David, Laurent, Séfia, Frédéric, Damien, etc. (Patrice Delbourg, Le bateau livre : 99 portraits d'écrivains, éd. Le Castor Astral, 2000, page 64)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


MALAIS, -AISE, adj. et subst.

A. ?
1. Adj. et subst. (Celui, celle) qui vit en Malaisie, qui en est originaire. Monde, peuple malais; conteur, domestique, équipage, peintre malais. Nous sommes ici dans une partie du Pacifique souvent fréquentée par les pirates malais (Verne,Île myst., 1874, p. 143).Certains Pygmées (...) se livrent au commerce avec les Malais et troquent des produits de la jungle contre du riz, du sel, des perles, du tabac (Page, Dern. peuples primit., 1941, p. 25).
2. Adj. Qui est propre aux Malais, à la Malaisie; qui leur appartient. État malais; kriss malais; flore, littérature malaise. Une espèce de pirogue d'une excessive légèreté, fabriquée à Marseille d'après un modèle malais (Balzac,Langeais,1834, p. 344).Les grands fonds de l'archipel malais (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 422):
. Il nous fallut traverser des quartiers chinois (...); puis des faubourgs malais, indiens, où toute sorte de figures d'Asie nous regardaient passer avec des yeux étonnés. Loti, Pêch. Isl., 1886, p. 157.
B. ? LINGUISTIQUE
1. Subst. masc. sing. Langue de la péninsule de Malacca, parlée sur les côtes des îles indonésiennes et devenue langue commerciale du Sud-Est asiatique. Il avait un ami, Deval, élève, pour le malais, de l'École des langues orientales (A. France, Mannequin, 1897, p. 14).V. dériver1B 1 a Voy. La Pérouse.
2. Adj. Qui concerne cette langue, qui lui appartient. Mots malais (Cuisinier, Danse sacrée, 1951, p. 114).
REM. 1.
-malais, élém. de compos.a)
Deutéro-malais, -aise, adj. et subst.(Qui concerne une) personne appartenant au groupe de peuples indonésiens des côtes de la Malaisie et de Java, résultant de la fusion d'Indonésiens primitifs et d'un élément mongol méridional (d'apr. Lar. encyclop.). L'Asie du Sud-Est est peuplée, en majeure partie, de populations brunes ayant gardé un type assez net. La plupart parlent des langues «malayo-polynésiennes», très différentes d'ailleurs: ainsi les Dayak de Bornéo, les Batak de Sumatra, les Igorots des Philippines, peuples qui n'ont subi ni l'influence indienne, ni celle de l'Islam; on les appelle Proto-Malais par opposition aux Deutéro-Malais, Malais au sens strict (Javanais, Soundanais, Balinais, Achinais, Talagog, Cebuyans, etc.) indianisés puis islamisés (Encyclop. univ.t. 21968, p. 588).
b)
Proto-malais, -aise, adj. et subst.(Qui concerne une) personne appartenant au groupe des peuples de l'intérieur des archipels indonésiens, caractérisés par leur petite taille, la couleur brune de leur peau et leurs cheveux noirs (d'apr. Lar. encyclop.). V. supra ex. de Encyclop. univ.
2.
Malayo-, élém. de compos. représentant malais.
Malayo-polynésien, -ienne, adj.a) Famille malayo-polynésienne. Groupe ethnique auquel appartiennent les Malais et la plupart des Polynésiens. (Ds Lar. 19eSuppl. 1890-Nouv. Lar. ill., Quillet 1965). b) Langues malayo-polynésiennes. Famille de langues agglutinantes parlées dans la zone s'étendant de Madagascar à l'ouest, à Hawaï et à l'île de Pâques à l'est, en passant par la péninsule et l'archipel malais et incluant la plupart des langues du Pacifique à l'exception des langues australiennes, papoues et négritos. (Dict. xxes.). Synon. langues austronésiennes.La phonologie, la morphologie ? et les lieux d'emploi ? distinguent deux groupes dans la famille malayo-polynésienne: l'indonésien et le polynésien, dérivé d'une langue disparue proche du premier groupe (Lang. Monde1952, p. 649).
Prononc. et Orth.: [mal?], fém. [-?:z]. Ac. 1798-1878, Littré: malai, fém. -aie ,,plusieurs écrivent malais``; Rob., Lar. Lang. fr.: malais, -aise. Étymol. et Hist. 1714 ling. ([Saint-Hyacinthe], Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, A Monsieur... [Jean Masson], Lausanne, Bousquet ds Quem. DDL t. 15). Issu du mot mala?yu de la lang. de la région de la péninsule de Malacca, prob. par l'intermédiaire de l'angl. Malay att. dep. 1598 comme terme désignant les habitants de cette région et leur langue (cf. NED). Fréq. abs. littér.: 96. Bbg. Quem. DDL. t.15.


MALAIS, -AISE, adj. et subst.

A. ?
1. Adj. et subst. (Celui, celle) qui vit en Malaisie, qui en est originaire. Monde, peuple malais; conteur, domestique, équipage, peintre malais. Nous sommes ici dans une partie du Pacifique souvent fréquentée par les pirates malais (Verne,Île myst., 1874, p. 143).Certains Pygmées (...) se livrent au commerce avec les Malais et troquent des produits de la jungle contre du riz, du sel, des perles, du tabac (Page, Dern. peuples primit., 1941, p. 25).
2. Adj. Qui est propre aux Malais, à la Malaisie; qui leur appartient. État malais; kriss malais; flore, littérature malaise. Une espèce de pirogue d'une excessive légèreté, fabriquée à Marseille d'après un modèle malais (Balzac,Langeais,1834, p. 344).Les grands fonds de l'archipel malais (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 422):
. Il nous fallut traverser des quartiers chinois (...); puis des faubourgs malais, indiens, où toute sorte de figures d'Asie nous regardaient passer avec des yeux étonnés. Loti, Pêch. Isl., 1886, p. 157.
B. ? LINGUISTIQUE
1. Subst. masc. sing. Langue de la péninsule de Malacca, parlée sur les côtes des îles indonésiennes et devenue langue commerciale du Sud-Est asiatique. Il avait un ami, Deval, élève, pour le malais, de l'École des langues orientales (A. France, Mannequin, 1897, p. 14).V. dériver1B 1 a Voy. La Pérouse.
2. Adj. Qui concerne cette langue, qui lui appartient. Mots malais (Cuisinier, Danse sacrée, 1951, p. 114).
REM. 1.
-malais, élém. de compos.a)
Deutéro-malais, -aise, adj. et subst.(Qui concerne une) personne appartenant au groupe de peuples indonésiens des côtes de la Malaisie et de Java, résultant de la fusion d'Indonésiens primitifs et d'un élément mongol méridional (d'apr. Lar. encyclop.). L'Asie du Sud-Est est peuplée, en majeure partie, de populations brunes ayant gardé un type assez net. La plupart parlent des langues «malayo-polynésiennes», très différentes d'ailleurs: ainsi les Dayak de Bornéo, les Batak de Sumatra, les Igorots des Philippines, peuples qui n'ont subi ni l'influence indienne, ni celle de l'Islam; on les appelle Proto-Malais par opposition aux Deutéro-Malais, Malais au sens strict (Javanais, Soundanais, Balinais, Achinais, Talagog, Cebuyans, etc.) indianisés puis islamisés (Encyclop. univ.t. 21968, p. 588).
b)
Proto-malais, -aise, adj. et subst.(Qui concerne une) personne appartenant au groupe des peuples de l'intérieur des archipels indonésiens, caractérisés par leur petite taille, la couleur brune de leur peau et leurs cheveux noirs (d'apr. Lar. encyclop.). V. supra ex. de Encyclop. univ.
2.
Malayo-, élém. de compos. représentant malais.
Malayo-polynésien, -ienne, adj.a) Famille malayo-polynésienne. Groupe ethnique auquel appartiennent les Malais et la plupart des Polynésiens. (Ds Lar. 19eSuppl. 1890-Nouv. Lar. ill., Quillet 1965). b) Langues malayo-polynésiennes. Famille de langues agglutinantes parlées dans la zone s'étendant de Madagascar à l'ouest, à Hawaï et à l'île de Pâques à l'est, en passant par la péninsule et l'archipel malais et incluant la plupart des langues du Pacifique à l'exception des langues australiennes, papoues et négritos. (Dict. xxes.). Synon. langues austronésiennes.La phonologie, la morphologie ? et les lieux d'emploi ? distinguent deux groupes dans la famille malayo-polynésienne: l'indonésien et le polynésien, dérivé d'une langue disparue proche du premier groupe (Lang. Monde1952, p. 649).
Prononc. et Orth.: [mal?], fém. [-?:z]. Ac. 1798-1878, Littré: malai, fém. -aie ,,plusieurs écrivent malais``; Rob., Lar. Lang. fr.: malais, -aise. Étymol. et Hist. 1714 ling. ([Saint-Hyacinthe], Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, A Monsieur... [Jean Masson], Lausanne, Bousquet ds Quem. DDL t. 15). Issu du mot mala?yu de la lang. de la région de la péninsule de Malacca, prob. par l'intermédiaire de l'angl. Malay att. dep. 1598 comme terme désignant les habitants de cette région et leur langue (cf. NED). Fréq. abs. littér.: 96. Bbg. Quem. DDL. t.15.


MALAISE, subst. masc.

État ou sensation pénible.
A. ? [Sur le plan matériel]
1. Vieilli. Gêne financière, matérielle. Anton. aisance.Être dans le malaise (Ac.1798-1878).Croyez-vous que cette soif de bien-être soit un signe des temps? Les hommes n'ont eu à aucune époque l'appétit du malaise. Ils ont toujours cherché à améliorer leur état (A. France,Bonnard, 1881, p. 427):
1. On payait le sucre six francs la livre, et, au milieu de l'opulence apparente de la nation, on manquait de choses fort nécessaires à la vie (...). On souffrait d'un certain malaise matériel... Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 346.
? Dans le domaine de l'écon.État de crise; difficultés financières. Malaise des affaires. La surproduction est une des causes du malaise actuel de l'industrie beurrière (Pouriau,Laiterie, 1895, p. 445).L'ébranlement eût été moins profond sans le malaise économique. (...) l'argent se cachait ou émigrait; les industries de luxe périclitaient; jamais les chômeurs n'avaient été si nombreux (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 151).
2. Rare. État où l'on n'a pas ses aises, son confort. Anton. bien-être.Les chemins de fer (...) imaginent des heures de départ pour la contrariété et le malaise des voyageurs (Goncourt,Journal, 1889, p. 1028).Qu'il vienne ici, qu'il vienne ici Loin de tout ennemi. Le mauvais temps sera tout son malaise, L'hiver son seul souci (Toulet,Vers inéd., 1920, p. 102).[Les] tensions du besoin qui ouvrent le cycle de l'action par le malaise et le ferment par la satisfaction (Ricoeur,Philos. volonté, 1949, p. 229).
? P. ext., rare. Malaise de qqc. Caractère incommode, inconfortable de quelque chose; difficulté de quelque chose. Gilliatt (...) se mit à escalader la petite Douvre. À mesure qu'il montait, l'ascension était plus rude. Il avait négligé d'ôter ses souliers, ce qui augmentait le malaise de la montée. Il ne parvint pas sans peine à la pointe (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 261).
B. ? [Sur le plan physiol.] Trouble passager de la santé, ne constituant pas une maladie caractérisée, et qui se traduit généralement par une sensation de faiblesse, des étourdissements, des suées, des nausées, sans douleur bien précise. Synon. incommodité, indisposition, défaillance.L'odeur du café et la fumée du cigare lui causent un tel malaise que, chaque jour, elle croit se trouver mal (Martin du G., Devenir, 1909, p. 185).Bientôt son visage, qui s'était détendu, exprima le malaise. En quelques secondes il devint livide, son front se couvrit de sueur (Montherl.,Pitié, 1936, p. 1211):
2. Tandis que je lisais (...), une brusque somnolence. Je regagne mon lit pour m'y étendre un instant, et, sitôt couché, des vertiges violents; sueurs froides et nausées. Bientôt après, crise de vomissements. Le malaise a duré jusqu'à la nuit. Gide,Retour Tchad, 1928, p. 891.
SYNT. Malaise physiologique, physique; malaise passager; malaises fréquents; malaise diffus, indéfinissable, vague, général, léger; éprouver, ressentir un malaise, un sentiment, une sensation de malaise; souffrir d'un malaise, être pris de malaise, être la proie d'un malaise; le malaise passe, revient; état de malaise.
? Malaise + déterm. exprimant la cause.Si les malaises de la vieillesse ne commençaient à se faire sentir, je vivrais très-réellement dans une chaumière du Berry, pourvu qu'elle fût propre (Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 315).J'ai eu froid hier chez Zola, et je sens en moi le malaise d'un rhume futur (Goncourt,Journal, 1896, p. 931).Les intoxications servent aussi à rassurer le malade, qui apprend avec joie que sa paralysie n'est qu'un malaise toxique (Proust,Sodome, 1922, p. 797).
? En partic. Trouble dans le fonctionnement d'un organe; douleur locale. Malaise cardiaque; malaise d'oreilles. Je me suis reposé tout ce jour; je crains mes malaises de l'estomac (Delacroix,Journal, 1853, p. 108).Une douleur dans la cuisse, qui rend le sommeil tout à fait impossible et vous tient dans l'espèce de malaise de coeur qui précède l'évanouissement (Goncourt,Journal, 1891, p. 149).Elle a eu un malaise qui la prenait à la poitrine, à l'épaule, dans le bras, elle ne pouvait plus respirer (Bernanos,Journal curé camp., 1936, p. 1253).
? Malaise nerveux. Trouble affectant le psychisme, l'émotivité. Elle en arrivait à un malaise nerveux, à des angoisses intolérables, au milieu des commérages sans cesse renaissants de la maison (Zola,Bonh. dames, 1883, p. 772).Un certain docteur (...) persuada ma mère que tous mes malaises, nerveux ou autres, étaient dus à des flatuosités (Gide,Si le grain, 1924, p. 434).
? Au fig. Aujourd'hui des courses d'affaires, demain un dîner de famille, sans compter les malaises du talent et ceux du corps (Balzac,Cous. Bette, 1846, p. 198).Ce soir, on reste ensemble: Claire est souffrante. ? Pas gravement, je l'espère? ? Non, malaise d'humeur plutôt que de santé (Estaunié,Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 138).Vous lui laissez une inquiétude vague et meurtrie, un de ces malaises du courage, si cruels aux meilleurs (La Varende, Dern. fête, 1953, p. 95).
C. ? [Sur le plan moral] Trouble, gêne, embarras que l'on éprouve dans une situation anormale, équivoque ou inquiétante. Il éprouvait un vague malaise. Cet escamotage de papiers ? si utile qu'il pût être ? ne lui plaisait guère (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 422).Depuis un moment, elle éprouvait avec force ce qu'elle ressentait, mais faiblement, chaque fois qu'elle croisait Jean dans l'escalier (...) un étrange malaise, quelque chose de vague et d'inavoué qui ressemblait à du dégoût (Green,Malfaiteur, 1955, p. 89):
3. Mais au milieu de ces faux-semblants et de ce chuchotis de la nuit, un malaise, à la longue, embrouillait les idées. Non pas une peur: un malaise (...). Plampougnis se secouait de fois à autre, mais une gêne descendait sur lui, lui pesait sur les membres. Il lui semblait que quelque créature était là, derrière, qui allait le prendre par les reins... Pourrat,Gaspard, 1922, p. 90.
SYNT. Malaise confus, sourd, insupportable, intolérable, profond, durable, grandissant; emplir de malaise; causer, inspirer un/du malaise; éprouver un malaise, un sentiment de malaise; être envahi, oppressé d'un malaise; un malaise plane.
? Malaise + compl. exprimant la cause.Ils sentent, malgré eux et malgré vous, dans leur conduite, le malaise secret et le mécontentement involontaire d'une fausse position (Joubert,Pensées, t. 1, 1824, p. 450).La misère recommence toujours, on reste enfermé là-dedans... (...). Un silence se faisait, tous soufflaient un instant, dans le malaise vague de cet horizon fermé (Zola,Germinal, 1885, p. 1276):
4. ... c'est le malentendu qui transforme les propos les plus innocents en allusions perfides ou en gênantes insinuations, qui fait peser sur toutes les épaules, comme un manteau de plomb, le lourd malaise de l'équivoque. Le malentendu, c'est la tension et la gêne ? deux formes bénignes de l'angoisse. Jankél.,Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 192.
? En partic. Inquiétude, mécontentement sourd, insatisfaction (répandus dans un groupe social). Malaise des enseignants; malaise paysan. La question d'Égypte (...) peut cesser d'être entre les deux peuples [France et Angleterre] une cause de malaise (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 6).Quand la France aborda la guerre, un lourd malaise social tenait son peuple divisé (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 94):
5. L'énorme malaise qui mine la classe prolétarienne et qui est à la base des convulsions modernes n'a peut-être pas seulement les causes sociales qu'on y dénonce, mais aussi une source morale et profonde, qui réside dans ce déséquilibre de l'être humain frustré de son épanouissement normal. Huyghe,Dialog. avec visible, 1955, p. 38.
REM.
Malaisance, subst. fém.,vx ou littér. a) Manque d'aisance matérielle. Tant de peuples (...) rongés d'impôts, en lutte avec le budget de chaque jour, roulés de révolutions en révolutions, qui augmentent tous les impôts, même celui du sang (...) empoisonnent toutes les plaies de la malaisance, du mécontentement et de l'envie (Goncourt,Journal, 1867, p. 332).b) Malaisance à + inf. Difficulté (à faire quelque chose). La malaisance à passer d'ouvrage en ouvrage, puisque l'ouvrage fini nous habite encore et ne laisse au travail de l'autre qu'une place très embrouillée (Cocteau,Diff. d'être, 1947, p. 141).
Prononc. et Orth.: [mal?:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. malaise (de malais). Étymol. et Hist. 1. Ca 1135 «état de mal-être, où l'on n'est pas à son aise» [être] a malaise (Couronnement Louis, 261 ds T.-L.); en partic. ca 1200 «état d'inquiétude, tourment d'esprit» (Escoufle, 3269, ibid.); 2. av. 1316 «état de celui qui n'est pas à son aise, en partic. sur le plan de la fortune» (Jehan Maillart, Roman du comte d'Anjou, éd. M. Roques, 5255); 3. 1587 «sensation pénible d'un trouble dans les fonctions physiologiques» (Malherbe, Les Larmes de StPierre, 165 ds ?uvres, éd. L. Lalanne, I, 4); cf. 1758 malaise d'une grossesse (Helvetius, De l'esprit, p. 392); 4. 1810 «état de trouble dans le corps social» un malaise d'opinion (J. de Maistre, Constit., p. 105); 1832 malaise social (Sand, Indiana, p. 4). Comp. de mal1* et de aise1*, d'abord dans des loc. adv. Fréq. abs. littér.: 1686. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1046, b) 2175; xxes.: a) 3251, b) 3156. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p.45. _ Lew. 1968, pp.91-92. _ Mack. t.2 1939, p.184.


MALAISÉ, -ÉE, adj.

A. ? Vieilli. [Correspond à malaise A 1] Qui n'est pas dans l'aisance, qui est peu fortuné. Anton. aisé (v. ce mot B).Les deux choses alimentaires dont se soutiennent, s'alimentent, vivent les populations malaisées, ? les pommes de terre et le fromage ? (Goncourt,Journal, 1871, p. 712).À quelque classe aisée ou malaisée que nous appartenions (Sand,Impress. et souv., 1873, p. 321):
1. Par la vente d'Aymon il a réalisé De quoi pouvoir donner un tournoi, l'an passé, Et bien vivre, et jeter l'argent par la fenêtre; La grandeur veut le faste, il ne convient pas d'être À la fois duc superbe et prince malaisé... Hugo,Légende, t. 4, 1877, p. 623.
? P. méton. Qui dénote le manque de fortune. Pourquoi y a-t-il des enfants qui ont l'air pauvre, qui ont sur le front, sur les joues, dans les yeux, le reflet de l'intérieur malaisé? On a l'air de les avoir emmaillotés dans une quittance du Mont-de-Piété (Goncourt,Journal, 1862, p. 1178).
B. ? Qui est difficile, peu commode. Anton. aisé (v. ce mot A).
1. Rare. [En parlant d'une pers.] Qui n'est pas d'un caractère, d'un abord facile. Anton. aisé (v. ce mot A 1 b).Au moment où Henriet Cousin s'approcha de la loge, elle lui fit une figure tellement sauvage qu'il recula. ? Monseigneur, dit-il en revenant au prévôt, laquelle faut-il prendre? ? La jeune. ? Tant mieux. Car la vieille paraît malaisée (Hugo,N.-D. Paris, 1832, p. 549).
2. Vieilli. [En parlant d'un lieu de passage] Où l'on ne peut passer sans peine, qui présente des obstacles. Escalier, côte, raidillon malaisé(e). P. méton. Trajet malaisé. Ce chemin de Vitré aux Rochers, qui était long, montueux et malaisé, a été refait à neuf, nous dit-on: «maintenant il est macadamisé et fort commode» (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t. 5, 1851-62, p. 178):
2. Elle savait qu'en descendant à Leyzieu, par le chemin raide, le long du ruisseau des moulins, elle gagnerait du temps. Elle s'y engagea. C'était un raccourci malaisé, aux gros blocs irréguliers. Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 43.
? P. métaph. Il y a des jours montueux et malaisés qu'on met un temps infini à gravir et des jours en pente qui se laissent descendre à fond de train en chantant (Proust,Swann, 1913, p. 391).
3. Cour. [En parlant d'un acte, d'une opération de l'esprit] Qui ne se fait qu'avec peine, qui exige des efforts. Anton. aisé (v. ce mot A 2).Entreprise, exercice, travail, solution malaisé(e). Forger seul et sans aide est plus que malaisé (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 288).La constatation des faits par l'historien est toujours une opération malaisée et de succès incertain (A. France,Vie littér., 1890, p. 118).Siffler est un exercice assez malaisé d'ordinaire pour les personnes du sexe féminin (Duhamel,Passion J. Pasquier, 1945, p. 103).
? Malaisé + subst. désignant la pers. qui accomplit l'action.Malaisé à, pour qqn. Ces aggravations dans la manoeuvre rendaient l'opération malaisée pour Gilliatt lui-même (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 306).Rien de plus difficile que d'être tout à fait vrai dans la société moderne (...). Cela est surtout malaisé aux gens ou aux peuples, qui ont la manie indiscrète de laisser parler leur coeur sans repos (Rolland,J.-Chr., Révolte, 1907, p. 396).Faire des connaissances féminines à Balbec me serait aussi facile que cela m'avait été malaisé autrefois (Proust,Sodome, 1922, p. 754).
? Malaisé à + inf.[L'inf. exprime l'action, l'opération de l'esprit, le subst. qualifié est objet de l'inf.] Qqc. est malaisé à établir, à faire, à organiser, à définir, à saisir. Une femme qui a un amant peut en avoir deux, comme dit la chanson, mais une femme qui a un amour est impossible ou du moins fort malaisée à vaincre (Gautier,Fracasse, 1863, p. 200).Durtal se butait (...) contre des théories confuses, des postulations incertaines, difficiles à se figurer, malaisées à délimiter, impossibles à clore. Il ne parvenait pas à se définir ce qu'il sentait (Huysmans,Là-bas, t. 1, 1891, p. 10).Furieux de ce truc de la montagne, de cacher derrière un premier sommet un autre plus malaisé à atteindre (Gide,Journal, 1935, p. 1230).
? [Avec ell. du compl. inf.] L'avocat donc avait commencé par s'expliquer sur le vol des pommes, ? chose malaisée en beau style (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 325).
? [Tournure impers.] C'est, il est malaisé (à, pour qqn) de + inf.Ce n'est pas bien malaisé de troubler un coeur de seize ans (Tharaud,Trag. de Ravaillac, 1913, p. 89).Il eût été malaisé, même à un observateur attentif, de discerner l'espèce de révolution qui s'était accomplie en moi (Duhamel,Confess. min., 1920, p. 193).Repris la Barcarolle de Chopin, qu'il n'est pas si malaisé que je croyais de jouer plus vite (Gide,Journal, 1921, p. 695).
? Rare, emploi subst. masc. sing. avec valeur de neutre. Ce qui est malaisé (à faire). Mon dieu! C'est bien facile d'être bon, le malaisé c'est d'être juste (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 259).
C. ? Rare. [En parlant du comportement d'une pers.]
1. Qui manque d'aisance, de facilité naturelle. Anton. aisé (v. ce mot C).Un jour que je suivais une vallée où s'engagent peu les centaures, je découvris un homme qui côtoyait le fleuve sur la rive contraire. C'était le premier qui s'offrît à ma vue, je le méprisai. Voilà tout au plus, me dis-je, la moitié de mon être! Que ses pas sont courts et sa démarche malaisée! (M. de Guérin,Poèmes, 1839, p. 6).
2. [Correspond à malaise C] Qui manifeste de la gêne, de l'embarras. MmeCartuywels était là qui attendait. Quand elle vit entrer Edmond, elle eut un soupir malaisé. Qu'allait-elle lui dire? Quelle horreur! (...) Qu'avait-elle fait contre ce beau garçon en menant sa maîtresse à ce monstre? (Aragon,Beaux quart., 1936, p. 448).
Prononc. et Orth.: [mal?ze] ou [-le-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Début xiiies. malaisié «incommode, désagréable» (Gautier de Coinci, Vie Ste Christine, éd. A. C. Ott, 2634); 2. ca 1260 «qui présente des obstacles difficiles à surmonter» porz... malaisiez a penre (Menestrel Reims, 374 ds T.-L.); 1538 chemin malaisé (Est., s.v. perplexus); 3. 1530 «qui ne se fait pas facilement» mal aisé à croire (Diodore, trad. Cl. de Seyssel, 88b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 100). Comp. de mal2* et de aisé*. Fréq. abs. littér.: 291. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 189, b) 341; xxes.: a) 487, b)599. Bbg. Lew. 1968, p. 147. _ Rice (C.). Romance etymologies and other studies. Chapel Hill, 1946, p. 26. _ Sain. Sources t.3 1972 [1930], p. 67.


MALAISÉ, -ÉE, adj.

A. ? Vieilli. [Correspond à malaise A 1] Qui n'est pas dans l'aisance, qui est peu fortuné. Anton. aisé (v. ce mot B).Les deux choses alimentaires dont se soutiennent, s'alimentent, vivent les populations malaisées, ? les pommes de terre et le fromage ? (Goncourt,Journal, 1871, p. 712).À quelque classe aisée ou malaisée que nous appartenions (Sand,Impress. et souv., 1873, p. 321):
1. Par la vente d'Aymon il a réalisé De quoi pouvoir donner un tournoi, l'an passé, Et bien vivre, et jeter l'argent par la fenêtre; La grandeur veut le faste, il ne convient pas d'être À la fois duc superbe et prince malaisé... Hugo,Légende, t. 4, 1877, p. 623.
? P. méton. Qui dénote le manque de fortune. Pourquoi y a-t-il des enfants qui ont l'air pauvre, qui ont sur le front, sur les joues, dans les yeux, le reflet de l'intérieur malaisé? On a l'air de les avoir emmaillotés dans une quittance du Mont-de-Piété (Goncourt,Journal, 1862, p. 1178).
B. ? Qui est difficile, peu commode. Anton. aisé (v. ce mot A).
1. Rare. [En parlant d'une pers.] Qui n'est pas d'un caractère, d'un abord facile. Anton. aisé (v. ce mot A 1 b).Au moment où Henriet Cousin s'approcha de la loge, elle lui fit une figure tellement sauvage qu'il recula. ? Monseigneur, dit-il en revenant au prévôt, laquelle faut-il prendre? ? La jeune. ? Tant mieux. Car la vieille paraît malaisée (Hugo,N.-D. Paris, 1832, p. 549).
2. Vieilli. [En parlant d'un lieu de passage] Où l'on ne peut passer sans peine, qui présente des obstacles. Escalier, côte, raidillon malaisé(e). P. méton. Trajet malaisé. Ce chemin de Vitré aux Rochers, qui était long, montueux et malaisé, a été refait à neuf, nous dit-on: «maintenant il est macadamisé et fort commode» (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t. 5, 1851-62, p. 178):
2. Elle savait qu'en descendant à Leyzieu, par le chemin raide, le long du ruisseau des moulins, elle gagnerait du temps. Elle s'y engagea. C'était un raccourci malaisé, aux gros blocs irréguliers. Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 43.
? P. métaph. Il y a des jours montueux et malaisés qu'on met un temps infini à gravir et des jours en pente qui se laissent descendre à fond de train en chantant (Proust,Swann, 1913, p. 391).
3. Cour. [En parlant d'un acte, d'une opération de l'esprit] Qui ne se fait qu'avec peine, qui exige des efforts. Anton. aisé (v. ce mot A 2).Entreprise, exercice, travail, solution malaisé(e). Forger seul et sans aide est plus que malaisé (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 288).La constatation des faits par l'historien est toujours une opération malaisée et de succès incertain (A. France,Vie littér., 1890, p. 118).Siffler est un exercice assez malaisé d'ordinaire pour les personnes du sexe féminin (Duhamel,Passion J. Pasquier, 1945, p. 103).
? Malaisé + subst. désignant la pers. qui accomplit l'action.Malaisé à, pour qqn. Ces aggravations dans la manoeuvre rendaient l'opération malaisée pour Gilliatt lui-même (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 306).Rien de plus difficile que d'être tout à fait vrai dans la société moderne (...). Cela est surtout malaisé aux gens ou aux peuples, qui ont la manie indiscrète de laisser parler leur coeur sans repos (Rolland,J.-Chr., Révolte, 1907, p. 396).Faire des connaissances féminines à Balbec me serait aussi facile que cela m'avait été malaisé autrefois (Proust,Sodome, 1922, p. 754).
? Malaisé à + inf.[L'inf. exprime l'action, l'opération de l'esprit, le subst. qualifié est objet de l'inf.] Qqc. est malaisé à établir, à faire, à organiser, à définir, à saisir. Une femme qui a un amant peut en avoir deux, comme dit la chanson, mais une femme qui a un amour est impossible ou du moins fort malaisée à vaincre (Gautier,Fracasse, 1863, p. 200).Durtal se butait (...) contre des théories confuses, des postulations incertaines, difficiles à se figurer, malaisées à délimiter, impossibles à clore. Il ne parvenait pas à se définir ce qu'il sentait (Huysmans,Là-bas, t. 1, 1891, p. 10).Furieux de ce truc de la montagne, de cacher derrière un premier sommet un autre plus malaisé à atteindre (Gide,Journal, 1935, p. 1230).
? [Avec ell. du compl. inf.] L'avocat donc avait commencé par s'expliquer sur le vol des pommes, ? chose malaisée en beau style (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 325).
? [Tournure impers.] C'est, il est malaisé (à, pour qqn) de + inf.Ce n'est pas bien malaisé de troubler un coeur de seize ans (Tharaud,Trag. de Ravaillac, 1913, p. 89).Il eût été malaisé, même à un observateur attentif, de discerner l'espèce de révolution qui s'était accomplie en moi (Duhamel,Confess. min., 1920, p. 193).Repris la Barcarolle de Chopin, qu'il n'est pas si malaisé que je croyais de jouer plus vite (Gide,Journal, 1921, p. 695).
? Rare, emploi subst. masc. sing. avec valeur de neutre. Ce qui est malaisé (à faire). Mon dieu! C'est bien facile d'être bon, le malaisé c'est d'être juste (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 259).
C. ? Rare. [En parlant du comportement d'une pers.]
1. Qui manque d'aisance, de facilité naturelle. Anton. aisé (v. ce mot C).Un jour que je suivais une vallée où s'engagent peu les centaures, je découvris un homme qui côtoyait le fleuve sur la rive contraire. C'était le premier qui s'offrît à ma vue, je le méprisai. Voilà tout au plus, me dis-je, la moitié de mon être! Que ses pas sont courts et sa démarche malaisée! (M. de Guérin,Poèmes, 1839, p. 6).
2. [Correspond à malaise C] Qui manifeste de la gêne, de l'embarras. MmeCartuywels était là qui attendait. Quand elle vit entrer Edmond, elle eut un soupir malaisé. Qu'allait-elle lui dire? Quelle horreur! (...) Qu'avait-elle fait contre ce beau garçon en menant sa maîtresse à ce monstre? (Aragon,Beaux quart., 1936, p. 448).
Prononc. et Orth.: [mal?ze] ou [-le-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Début xiiies. malaisié «incommode, désagréable» (Gautier de Coinci, Vie Ste Christine, éd. A. C. Ott, 2634); 2. ca 1260 «qui présente des obstacles difficiles à surmonter» porz... malaisiez a penre (Menestrel Reims, 374 ds T.-L.); 1538 chemin malaisé (Est., s.v. perplexus); 3. 1530 «qui ne se fait pas facilement» mal aisé à croire (Diodore, trad. Cl. de Seyssel, 88b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 100). Comp. de mal2* et de aisé*. Fréq. abs. littér.: 291. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 189, b) 341; xxes.: a) 487, b)599. Bbg. Lew. 1968, p. 147. _ Rice (C.). Romance etymologies and other studies. Chapel Hill, 1946, p. 26. _ Sain. Sources t.3 1972 [1930], p. 67.

MALAIS, -AISE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1714 ling. ([Saint-Hyacinthe], Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, A Monsieur... [Jean Masson], Lausanne, Bousquet ds Quem. DDL t. 15). Issu du mot mala?yu de la lang. de la région de la péninsule de Malacca, prob. par l'intermédiaire de l'angl. Malay att. dep. 1598 comme terme désignant les habitants de cette région et leur langue (cf. NED).

Malaise au Scrabble


Le mot malaise vaut 8 points au Scrabble.

malaise

Informations sur le mot malaise - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot malaise au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

malaise

Les mots proches de Malaise

Mal, aleMalachiteMaladeMaladieMaladif, iveMaladrerieMaladroit, oiteMalainocMalaisanceMalaiseMalaisé, éeMalaisémentMalandreMalandreux, euseMalandrinMal-à-piedMal-appris, iseMalartMalaventureMalavisé, éeMalaxerMalaxeurMalchusMalcontent, enteMalderMaldonneMaldouxMâleMaleboucheMalebranchisteMalédictionMalefaimMaléficeMaléficié, éeMaléfiqueMalefortuneMalementMâlementMalemortMalencombreMalencontreMalencontreux, euseMalendurant, anteMal-en-pointMalentenduMalententeMalepesteMalepeurMalerageMal-êtremalmalmalMalmal-aimémal-aiméemal-aimésmal-baisémal-baiséemal-êtremal-pensantemal-pensantsmalabarmalabarmalabarsmalabarsMalabatMalachèremalachitemalademalademaladesmaladesmaladiemaladiesmaladifmaladifsmaladivemaladivementmaladivesmaladreriemaladressemaladressesmaladroitmaladroitmaladroitemaladroitemaladroitementmaladroitesmaladroitesmaladroitsmaladroitsMalafretazmalagaMâlainMalaincourtMalaincourt-sur-Meusemalairemalaismalais


Mots du jour


Continuité     Grugerie     Rabaissement     Dégourdir     Véritablement     Idylle     Métaphysiologie     Orchestral, ale     Prévu, ue     Amorce     

Les citations avec le mot Malaise


  1. C'est qu'il est fort malaisé de parler littérature avec des littérateurs. Car les uns sont occuper à subsister, les autres à flatter, la plupart à médire, et tous si épris de leurs oeuvres que nul ne peut les en distraire.

    Auteur : Lydie Salvayre - Source : La Conférence de Cintegabelle (1999)


  2. Pourquoi les jeunes gens s'accommoderaient-ils plus longtemps d'une société sans joie et sans avenir, que les adultes n'ont plus que la résignation de supporter avec une aigreur et un malaise croissants.

    Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations (1967)


  3. Devenir un coquin, ce n'est pas commode. Il est moins malaisé d'être honnête homme.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


  4. L'éternel masculin et l'éternel féminin sont, pour une large part, l'oeuvre des contingences sociales, et rien n'est plus malaisé que de démêler, dans l'empreinte sexuelle, ce qui appartient en propre à l'animal masculin et à l'animal féminin.

    Auteur : Jean Rostand - Source : L'Homme, VI


  5. Le vieux, très vieux malaise qui ronge le coeur de toute civilisation: le snobisme, le désir des richesses et d'accessoires honorés; c'est pour échapper à cela plutôt qu'aux aiguillons de la chair que les saints se retirent dans les Himalayas.

    Auteur : Edward Morgan Forster - Source : Route des Indes (1924)


  6. Qui veut mourir ou vaincre est vaincu rarement :
    Ce noble désespoir périt malaisément.


    Auteur : Pierre Corneille - Source : Horace (1640), II, 1, Horace


  7. Si le propre de la raison est de se méfier d'elle-même, combien est persuasive l'éloquence des déments à prêcher qu'ils sont la sagesse, et qu'il est malaisé de démontrer leur erreur.

    Auteur : Georges Courteline - Source : La Philosophie de Georges Courteline (1917-1922)


  8. L'amitié amoureuse, qui est plus que l'amour car elle en a tout le charme, et elle n'en a point les malaises, les grossieretés, ni les violences.

    Auteur : Jules Lemaître - Source : Sans référence


  9. Mais en même temps grondait en elle cette juste fureur contre laquelle il lui était si malaisé de se défendre, lorsqu'on osait braver ses ordres, et se soustraire à ce qu'elle avait résolu et prescrit.

    Auteur : François Mauriac - Source : La Pharisienne (1941)


  10. Plus d'un déséquilibre - peut-être même tout déséquilibre - provient d'une vengeance qu'on a différée trop longtemps. Sachons exploser! N'importe quel malaise est plus sain que celui que suscite une rage thésaurisée.

    Auteur : Emil Cioran - Source : De l'inconvénient d'être né (1973)


  11. Les gens s'affolent contre « la montée de l'islam ». C'est oublier que l'islam baigne notre culture européenne. Et que, s'il y a « montée », c'est qu'il y a malaise. Les gens ont recours à la religion pour se protéger, c'est un refuge. Je ne soutiens pas pour autant les extrémismes. Le fanatisme me terrifie.

    Auteur : Henning Mankell - Source : Entretien publié sur Télérama.fr par Martine Laval le 19/11/2010


  12. Le dégoût est l'une des formes de l'obsession : on préfère y penser avec malaise que ne pas y penser.

    Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : L'Elixir d'amour (2014)


  13. L'amitié est une chose merveilleuse à partir du moment où l'on peut se taire ensemble sans malaise.

    Auteur : Louise Maheux-Forcier - Source : Amadou (1963)


  14. A la guerre, il est malaisé de faire le partage entre le tragique et le grotesque, l'héroïque et le consternant...

    Auteur : Ismaïl Kadaré - Source : Le Général de l'armée morte (1963)


  15. La pluralité des voix n'est pas une preuve qui vaille rien, pour les vérités un peu malaisées à découvrir.

    Auteur : René Descartes - Source : Discours de la méthode (1637)


  16. Déjà je n'avais pas vu poser sans malaise ces lignes électriques, ces conduites forcées qui blessent les pentes d'un trait artificiel et rigide.

    Auteur : Georges Soulès, dit Raymond Abellio - Source : Ma dernière mémoire, II. Les militants 1927-1939 (1975)


  17. Où que vous alliez, tout n'est que combat et guerre. Le monde est en crise. Et pour fuir ce malaise, l'homme a facilement tendance à prêter l'oreille aux murmures des démons.

    Auteur : Hiro Mashima - Source : Rave (1999-2005)


  18. ... tout malaise n'est qu'une expérience métaphysique avortée.

    Auteur : Emil Cioran - Source : De l'inconvénient d'être né (1973)


  19. La mémoire a donc bien ses degrés successifs et distincts de tension ou de vitalité, malaisés à définir, sans doute, mais que le peintre de l'âme ne peut pas brouiller entre eux impunément.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Matière et mémoire (1896)


  20. Ce soir-là, il se replongea dans la lecture d'Erik Lang. Une fois de plus, il sentit les mots de l'écrivain le prendre et l'emporter vers des territoires où régnaient la nuit et le crime. Une fois de plus, le même sentiment de malaise et de fascination mêlés l'étreignit au fil des pages. Dans la bulle de lumière de la lampe, les mots, les scènes, les personnages sortaient du livre et dansaient une ronde autour de lui.

    Auteur : Bernard Minier - Source : Soeurs (2018)


  21. Les rois malaisément souffrent qu'on leur résiste.

    Auteur : François Andrieux - Source : Contes, anecdotes et fables en vers, Le Meunier de Sans-Souci


  22. Entendre, voir et se taire;
    Choses malaisées à faire.


    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  23. Mon écriture, si elle dure, ne peut être qu'un immense malaise. Je renonce à la vie, je me couche pour mourir.

    Auteur : Delphine de Vigan - Source : Rien ne s'oppose à la nuit (2011)


  24. Les satisfactions que j'ai cherchées pour combler une vie, un vide, une nostalgie et que j'ai obtenues ont réussi parfois, mais si peu, à masquer le malaise existentiel.

    Auteur : Eugène Ionesco - Source : Journal en miettes (1967)


  25. Il sentit s'abattre sur lui ce malaise flou, encore une fois, l'envie de rien, le sentiment que ça ne finirait jamais, la sujétion, l'enfance, les comptes à rendre. Par moments, il se sentait tellement mal qu'il lui venait des idées expéditives.

    Auteur : Nicolas Mathieu - Source : Leurs enfants après eux


Les citations du Littré sur Malaise


  1. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé.... Six forts chevaux tiraient un coche

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 9


  2. Un coeur si généreux se rend malaisément

    Auteur : Corneille - Source : Cid, II, 7


  3. Mielx vault estre en tort cras et aise, Qu'en droit chetif et à malaise

    Auteur : J. BRUYANT - Source : dans Ménagier, t. II, p. 217


  4. Non de cette aimable timidité qui vient de la crainte de déplaire, mais de l'embarras d'un sot qui ne sait que dire, et du malaise d'un libertin qui ne se sent pas à sa place auprès d'une honnête fille

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. II, 18


  5. Il est très malaisé que la plupart des principaux d'un État soient malhonnêtes gens, et que les inférieurs soient gens de bien ; que ceux-là soient trompeurs, et que ceux-ci consentent à n'être que dupes

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. III, 5


  6. C'est déjà un bien que de dissiper ce malaise

    Auteur : CONDIL. - Source : Hist. anc. III, 26


  7. S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte, Cela n'est pas bien malaisé

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IV, 5


  8. Le malaise des besoins s'exprime par des signes, quand le secours d'autrui est nécessaire pour y pourvoir

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. I


  9. Il lui serait très malaisé d'en déchiffrer la vérité

    Auteur : DESC. - Source : Méth. 6


  10. Nous [protestants] ne pouvons pas dire beaucoup sur le point de la transsubstantiation ; car elle est plus malaisée à prouver qu'à prononcer, quoyque le mot soit bien long

    Auteur : D'AUB. - Source : Conf. de Sancy, I, 10


  11. Et li autre remestrent [restèrent] moult à malaise dedens Constantinople, come cil qui cremoient à perdre toute la terre

    Auteur : VILLEH. - Source : CL.


  12. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 9


  13. Nous ne connaissons que notre confiance dans le ministre et le malaise que nous éprouvons : nous ne dormons que parce qu'on dort au pied du Vésuve

    Auteur : MIRABEAU - Source : Collection, t. III, p. 232


  14. Dites, dites, seigneur, qu'il est bien malaisé De céder ce qu'adore un coeur bien embrasé

    Auteur : Corneille - Source : Tite et Bér. II, 2


  15. Et sachez que qui fust encrolé en ces crolieres, il eust trouvé à malaise qui lui aidast

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 37


  16. Il ne voulut laisser aux Macedoniens, pendant qu'il seroit absent, un si dangereux voisin, et si malaisé à manier

    Auteur : AMYOT - Source : Pyrrh. 19


  17. [L'homme heureux] Sans jamais en son aise un malaise éprouver

    Auteur : MALH. - Source : I, 4


  18. En sorte que [suivant les casuistes] le simple vivre est plus malaisé que le bien vivre [la bonne conduite]

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. IX.


  19. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 9


  20. Assez malaisément on sort de mon empire

    Auteur : Corneille - Source : Toison d'or, III, 4


  21. Il y entre [dans la tragédie] des batailles, des prises de villes, de grands périls, des révolutions d'États, et tout cela va malaisément avec la promptitude que la règle nous oblige de donner à ce qui se passe sur la scène

    Auteur : Corneille - Source : Disc. trag.


  22. Il était malaisé de lui répondre [à Luther, contre Zwingle] ; aussi ne lui répondit-on à Zurich que par une mauvaise récrimination

    Auteur : BOSSUET - Source : Var. 2


  23. Il est malaisé de cognoistre les volontez et pensements interieurs de ceulx qui nous assistent [nous entourent, nous servent]

    Auteur : MONT. - Source : I, 133


  24. C'estoit un païs bossu et malaisé pour gens de cheval, en quoy il se sentoit le plus foible

    Auteur : AMYOT - Source : Agés. 15


  25. Or y avoit il entre les deux camps une motte non gueres malaisée à gaigner

    Auteur : AMYOT - Source : ib. 24




Les mots débutant par Mal  Les mots débutant par Ma

Une suggestion ou précision pour la définition de Malaise ? -


Mise à jour le lundi 29 décembre 2025 à 08h33










.$char.
 -  Machiavelisme  -  Magie  -  Main  -  Maison  -  Maitre  -  Maître  -  Maitresse  -  Maîtresse  -  Maitrise  -  Mal  -  Malade  -  Maladie  -  Male  -  Malheur  -  Malheureux  -  Malveillance  -  Maman  -  Maman Enfant  -  Maman Fille  -  Maman Fils  -  Maman  -  Management  -  Manger  -  Manie  -  Manque  -  Marcher  -  Mari  -  Mariage  -  Mariage amour  -  Mariage heureux  -  Marseillais  -  Masturbation  -  Materialisme  -  Mathematique  -  Matiere  -  Maux  -  Maxime  -  Mechancete  -  Méchanceté  -  Méchant  -  Medaille  -  Medecin  -  Médecin  -  Medecine  -  Medias  -  Mediocrite  -  Medisance  -  Méfiance  -  Mefiance  -  Meilleur  -  Melancolie  -  Melomane  -  Memoire  -  Mémoire  -  Mensonge  -  Menteur  -  Mentir  -  Mepris  -  Mere  -  Mère_enfant  -  Mère_fils  -  Mère_fille  -  Mériter  -  Metaphysique  -  Methode  -  Metier  -  Métier  -  Meurtre  -  Militaire  -  Miracle  -  Miroir  -  Misère  -  Misere  -  Misogyne  -  Mode  -  Moderation  -  Moderne  -  Modestie  -  Moeurs  -  Mondanite  -  Monde  -  Mondialisation  -  Monogamie  -  Montagne  -  Monture  -  Moquerie  -  Moquerie  -  Morale  -  Mort  -  Mot  -  Mots d'amour  -  Motivation  -  Mourir  -  Mouvement  -  Moyens  -  Musique  -  Mystere  -  Mysticisme  -  Mythe  -  Mythologie

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur malaisePoèmes malaiseProverbes malaise

La définition du mot Malaise est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Malaise sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Malaise présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.