La définition de Malin, Maligne du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Malin, maligne
Nature : adj.
Prononciation : ma-lin, li-gn' ; au masculin, la finale
Etymologie : Provenç. maligne ; espagn. et ital. maligno ; du lat. malignus, dérivé de malus, méchant. Le wallon dit malignant, qui est le participe présent d'un ancien verbe maligner, d'où l'anglais malignant.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de malin, maligne de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec malin, maligne pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Malin, Maligne ?


La définition de Malin, Maligne

Qui a de la malignité, qui se plaît au mal.


Toutes les définitions de « malin, maligne »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MALIN, IGNE. adj.
Qui est porté à nuire, à faire du mal à autrui. Joie maligne, Joie que l'on a du mal d'autrui et qu'on voudrait cacher. Dans le langage de la Théologie, L'esprit malin, le malin esprit, ou absolument Le malin, Le diable. Il se dit particulièrement, en termes de Médecine, d'Affections qui présentent de graves symptômes. Fièvre maligne. Tumeur maligne. En parlant des Personnes, il signifie, dans le langage familier, Qui est fin, rusé. Il est trop malin pour se laisser attraper, pour se laisser prendre à ce piège. Substantivement, C'est un malin. Vous êtes un gros malin. Il se prend plus souvent dans un sens qui n'a rien de défavorable et il signifie alors Qui se plaît à faire ou à dire des choses malicieuses, seulement pour s'amuser, se divertir. Il a l'esprit aussi malin qu'il a le cœur bon. C'est un enfant bien malin, bien espiègle. Par extension, Un regard, un œil, un sourire malin. Il a dit cela d'un ton, d'un air malin. Couplet malin.

Littré

MALIN (ma-lin, li-gn'?; au masculin, la finale in devant son substantif commençant par une voyelle garde le son nasal et l'n se lie?: le ma-lin n-esprit) adj.
  • 1Qui a de la malignité, qui se plaît au mal. Nous qui sommes si indiscrets et si malins dans nos paroles, Fénelon, t. XVII, p. 218.

    Substantivement. T'ai-je peint la maligne aux yeux faux, au c?ur noir?? Boileau, Sat. X.

    L'esprit malin, le malin esprit, ou, absolument, le malin, le diable. Tout le monde est sous l'empire du malin, Sacy, Bible, St. Jean, 1re épît. V, 19. Je crains, dit-il, les ruses du malin, La Fontaine, Herm. Ces visites, ces bals, ces conversations Sont du malin esprit toutes inventions, Molière, Tart. I, 1. Ne faut-il pas être possédé du malin pour s'exterminer au lieu de couler doucement sa vie?? Voltaire, Lett. en vers et en prose, 78.

    L'enfant malin, l'Amour. L'enfant malin et trompeur ne caressait que pour trahir, Fénelon, Tél. VII.

    En ce sens, il se dit aussi des choses. Interprétation maligne. Votre douceur maligne autant qu'ingénieuse Pour rendre de mon rang la hauteur odieuse, Quinault, Pausan. I, 4. Ils semaient adroitement leurs accusations malignes comme des plaintes de l'injustice de leur ami, Rousseau, Confess. X.

    Maligne joie, la joie qu'on a du mal d'autrui et qu'on voudrait cacher. Mon c?ur en prend par force une maligne joie, Corneille, Poly. III, 5. Un Français qui était avec moi m'avoua qu'il sentait une joie maligne de voir que les Anglais, qui nous reprochent si hautement notre servitude, étaient esclaves aussi bien que nous [il s'agit de la presse des matelots], Voltaire, Mél. litt. à M***.

    Malin vouloir, intention maligne, intention de nuire. Il a un malin vouloir, il a du malin vouloir contre moi? Ce doucet est un chat Qui, sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté, D'un malin vouloir est porté, La Fontaine, Fabl. VI, 5.

  • 2Qui se plaît à dire ou à faire de petites méchancetés pour se divertir. Un esprit malin et un bon c?ur. D'un trait de ce poëme [la satire] en bons mots si fertile, Le Français, né malin, forma le vaudeville, Boileau, Art p. II. Je ne vis de mes jours plus maligne femelle, Destouches, Irrésolu, IV, 4. Voilà tout ce que je peux répondre, moi malingre et affaibli d'une fluxion sur les yeux, au plus malin des rois et au plus aimable des hommes, qui me fait sans cesse des balafres et qui crie qu'il est égratigné, Voltaire, Lett. roi de Prusse, juin 1759. Je suis obligé en conscience de vous dire que je ne suis pas né plus malin que vous, et que dans le fond je suis bon homme, Voltaire, Lett. l'abbé Trublet, 27 avr. 1761. Elle passait pour maligne?; et, dans une aussi grande dame, cette réputation me faisait trembler, Rousseau, Conf. X.

    Il se dit aussi des choses. Un ?il malin. Un regard malin. De malins couplets. Souvent j'habille en vers une maligne prose?; C'est par là que je vaux, si je vaux quelque chose, Boileau, Sat. VII. Quoiqu'il fût impossible D'avoir l'air plus malin, Béranger, De prof.

  • 3Fin, rusé, en parlant des personnes. Il est trop malin pour se laisser attraper.

    Substantivement. C'est un malin, on ne l'attrapera pas facilement. Ma prophétie a été accomplie encore plutôt que je ne croyais, en dépit des malins qui niaient que je connusse l'avenir, Voltaire, Lett. en vers et en prose, 110.

  • 4Qui a quelque qualité mauvaise, nuisible. Maligne influence, Tristan, M. de Chrispe. III, 1. Une vapeur maligne en ma tête est montée, Tristan, ib. V, 4. Telles sont les malignes qualités de la volonté humaine, Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 483. Soit que l'intempérie des saisons eût laissé dans les airs quelque maligne impression?, Fléchier, Duc de Mont. C'est par là qu'un auteur que presse l'indigence Peut des astres malins corriger l'influence, Boileau, Sat. I.

    Il se dit des maladies qui présentent le caractère de la malignité. Pustule maligne.

    Ulcère malin, ulcère de mauvaise nature et qui tend incessamment à faire des progrès.

    Fièvre maligne, ancien nom des fièvres graves, et qui, dans le langage actuel de la médecine, n'a plus de sens déterminé.


REMARQUE

La Fontaine a dit maline au singulier?; c'est un archaïsme de prononciation?: Elle avait évité la perfide machine, Lorsque, se rencontrant sous la main de l'oiseau, Elle sent son ongle maline, ? Fabl. VI, 6. On remarquera aussi ongle au féminin. En Normandie et dans d'autres provinces, le peuple prononce maline.


HISTORIQUE

XIIIe s. Ou se Diex par tes visions Envoie revelacions, Ou li malignes esperiz, Por metre les gens en periz, la Rose, 18711.

XVe s. Sur cela fondant ma raison, Pour guarir une soif maline, J'ai recours au bon vin comme à ma medecine, Basselin, IV.

XVIe s. Ulceres malignes, Paré, XI, 12.

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Encyclopédie, 1re édition

MALIN, adj. (Gram.) Voyez Malice, Malignité, & Méchanceté.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

malin \ma.l??\ masculin (pour une femme, on dit : maligne)

  1. Personne fine et rusée.
    • Le pays des terribles Cadets de Gascogne, le pays de madrés, des malins, des finauds, des habiles, [?], ce pays là ne serait plus qu'un pays de hongres, voué à la décadence et à la destruction ? (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

Adjectif - français

malin \ma.l??\

  1. Porté à nuire, à faire du mal à autrui.
    • Inquiète, cette dame va consulter des médecins, un psychiatre, puis un prêtre qui lui apprend que sa fille est possédée par un esprit malin. (Richard Martineau, Trump à Hollywood, Le Journal de Québec, 18 janvier 2021)
    • Son père lui avait dit : "Tu s'ras barbier"
      Mais il n'aimait pas ce métier
      Le voici donc en colère
      Jetant les clients par terre
      Wo wo wo Méo Penché
      A son père alors il a dit :
      "Ça sert à rien pour ces jobs-là, j'suis trop malin"
      (Les Jérolas, chanson Méo Penché)
    • (En particulier) Qualifie la joie, le plaisir que l'on a du mal d'autrui.
  2. (Théologie) Mauvais, diabolique.
    • L'esprit malin, le malin esprit
  3. (Médecine) Qui présente de graves symptômes ; sérieux.
    • [?] madame Dufresnoi, attaquée d'une fièvre maligne, fut en peu de moments réduite à la dernière extrémité : elle mourut le cinquième jour de sa maladie. (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d'Ernestine, 1762, édition ?uvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
    • Une tumeur maligne.
  4. (Vieilli) Qui se plaît à faire ou à dire des choses malicieuses, seulement pour s'amuser, se divertir.
    • Il a l'esprit aussi malin qu'il a le c?ur bon.
    • C'est un enfant bien malin, bien espiègle.
    • (Par extension) Un regard, un ?il, un sourire malin.
    • Il a dit cela d'un ton, d'un air malin.
  5. (Familier) Fin, rusé, astucieux, finaud, futé.
    • Moi, en tous cas, si j'étais chef de fabrication, ça irait pas comme ça, Monsieur, ça tournerait autrement rond que ça tourne, en tous cas, c'est pas malin d'avoir nommé le Charly à ma place! (Narcisse Praz, Le rocher de Sisyphe, 1983, page 57)
    • Il est trop malin pour se laisser attraper, pour se laisser prendre à ce piège.
  6. Trop fin, difficile.
    • Ce n'est pas malin, ce n'est pas difficile à comprendre ou à faire.
  7. (Ironique) Un peu mal, stupide, bête.
    • Ah ! C'est malin ! T'aurais pu faire attention.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MALIN, -IGNE, adj.

A.? [En parlant d'une pers. ou d'un être surnaturel]
1. Qui est enclin à faire du mal, du tort à autrui. À voir cette peur du malin démon, il semble en vérité que les jansénistes, même quand ils élevaient Racine, aient déjà eu en idée Voltaire (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 460).Les esprits des morts, les génies malins de toute sorte en sont [des forces religieuses mauvaises] des formes personnifiées (Durkheim, Formes élém. vie relig.,1912, p. 585):
1. Qui se délivrera de ce mot [Moi]? Il y a pourtant des fous qui ont la sagesse de parler d'eux-mêmes à la troisième personne! Tous les autres sont des possédés, habités par un esprit malin qui prétend s'appeler moi. Valéry, Mauv. pens.,1942, p. 172.
? Emploi subst. masc. Satan, le démon. Depuis bien des années il est inscrit au livre des fables; mais les hommes n'en sont pas pour cela devenus meilleurs : ils sont délivrés du malin, mais les malins sont restés (Nerval, Faust,1840, 1repart., p. 104).Tandis que le mal n'exprime que l'absence du bien, ou qu'un état de péché personnel, le malin est une puissance active, indépendante de nous (Gide, Journal,1916, p. 593).
2. Qui fait preuve d'ingéniosité, de ruse, de roublardise. Jouer au plus malin; ne pas être (très) malin; se croire (bien) malin. Ils sont plus malins que vous, mais je suis aussi maligne qu'eux (Dumas fils, Ami femmes,1864, iv, 2, p. 155).Quand, comment, se formera la situation révolutionnaire?... Bien malin qui peut le prévoir! (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 65):
2. Devenu philosophe à la longue, le drôle choisissait ses types et n'eût eu garde de perdre son temps à se frotter aux Parigots, lesquels, nés malins, ainsi que chacun sait, avaient vite éventé la mèche et deviné le dessous des cartes. Courteline, Train 8 h 47,1888, 1repart., 2, p. 25.
? Malin comme un singe. Vous l'avez rendue folle exprès, par vice; vous êtes malin comme un singe. Elle finira par se détruire, vous l'aurez assassinée... On en guillotine qui sont moins coupables que vous (Bernanos, Joie,1929, p. 622).
? Emploi subst., rare au fém. Petit, vieux malin; faire le/son malin. Décidément, les malignes refusent le combat et me narguent (Renard, Lanterne sourde,1893, p. 78).Tout de même, c'était sa nièce, cette fille qui faisait tant sa maligne (Queneau, Enf. du limon,1938, p. 202):
3. Dès lors, le père Antoine ne sortit plus sans son Prussien. Il avait trouvé là son affaire, c'était sa vengeance à lui, sa vengeance de gros malin. Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Saint-Antoine, 1883, p. 196.
? Expr. proverbiale. À malin, malin et demi*.
Rem. Dans ce sens, la forme fém. maline tend à se substituer à celle de maligne.
B.? [En parlant d'un inanimé, d'un trait du comportement]
1. Qui est suspect de malveillance :
4. Ce fut une soirée unique de magie. Le vent malin souffla la dernière bougie Devant que se fondit notre ultime sorbet. Rostand, Musardises,1890, p. 169.
2. D'un effet nuisible, nocif, pernicieux :
5. Donc, en cas de défaite, Morlot, Laboriette et Chazal, si j'ose dire, assuraient mes derrières. Cette garantie n'était pas superflue et me devenait de jour en jour plus nécessaire. Je tendais à descendre, une secrète et maligne influence m'inclinait vers les rangs inférieurs. A. France, Vie fleur,1922, p. 361.
? PATHOL. [En parlant d'une affection] Qui s'aggrave progressivement et de façon inexorable. Fièvre maligne; tumeur maligne (ou tumeur cancéreuse), lympho-granulomatose* maligne (sous lympho-, ex. de Bernanos).
3. Qui révèle de l'ingéniosité, de la ruse, de la roublardise. Avoir l'air malin. Ceux qui épient d'un ?il malin les défauts de leurs amis, les découvrent avec joie (Joubert, Pensées, t. 1, 1824, p. 185):
6. Il clignait de l'?il d'un air malin et entendu, et le brigadier, qu'exaspérait ce parti-pris de lui gâter par anticipation le plaisir qu'il se promettait, serra furieusement les mâchoires, pris d'une belle envie de lui coller deux jours sous le premier prétexte venu. Courteline, Train 8 h 47,1888, 1repart., 7, p. 81.
? Expr. impers., fam. Ce n'est pas (bien) malin!
? Ce n'est pas très intelligent. Par antiphrase. C'est malin! Une dame charmante qui ne répond pas à tes avances? Armand, rêveur : Celle-là, je ne lui ai pas fait d'avances... Isabelle, vite, avec un petit air entendu, assez puéril : C'est malin! Tu devrais pourtant commencer à les connaître, les femmes! (Martin du G., Taciturne,1932, iii, 3, p. 1325).
? Ce n'est pas difficile à faire ou à comprendre. À présent que c'est fait, c'est pas malin, il est facile de parler d'eux [les premiers chrétiens] à la légère (Péguy, Myst. charité,1910, p. 132).
REM.
Maligner, verbe intrans.,hapax. Taquiner de façon malicieuse. M. Gerbet s'entend aussi passablement à maligner, mais il est en général plus sérieux que M. Féli (M. de Guérin, Corresp.,1832, p. 62).
Prononc. et Orth. : [mal? ?], fém. [-i?]. Malin esprit [mal? ?n?sp?i], mais divin enfant [divin? ?f? ?] (Fouché, Prononc. 1959, p. 435); fém. [-in], -ine tend à s'imposer dans A 2 (supra) p. anal. avec fin, fine et coquin, coquine et pour le distinguer de B 2 (supra). Selon Lar. Lang. fr. [-in] serait la prononc. pop. du xves. Étymol. et Hist. A. Subst. 1. 1remoitié du xiies. subst. masc. « qui se plaît à faire le mal » malignes [lat. malignus] (Psautier Oxford, 5, 5 ds T.-L.); en partic. 1530 le malin « le diable » (Lefèvre d'Étaples, Bible, Matth. 5, 37 ds Kunze, p. 174); 2. 1674 « qui a de la finesse, de la ruse, de l'habileté » (Boileau, Art. Poét., II, 182); 1854 faire le malin (cité ds Fr. mod. t. 23, 51 ds Quem. DDL t. 1). B. Adj. 1. a) ca 1170 « qui se plaît à faire le mal » en partic. li malignes esperiz « le démon, le diable » (Rois, éd. E. R. Curtius, I, XIX, 9, p. 38); b) 1536 « qui est inspiré par la méchanceté » malaingtz enseignementz (Farce nouvelle des Brus, 250 ds Rec. gén. des Sotties, éd. E. Picot, III, p. 95); 2. 1539 « qui a un effet nocif » en partic. méd. « qui caractérise une maladie grave » ulcère malingt (J. Canappe, IIIoLivre de la méthode thérapeutique ds Fr. mod. t. 19, p. 200); 3. 1761 « qui dénote de la finesse, de l'astuce » une certaine coquéterie maligne et railleuse (J.-J. Rousseau, Nlle Heloïse, VI, Lettre V ds ?uvres complètes, éd. B. Guyon, J. Scherer et Ch. Guyot, t. III, p. 661); 1867 fam. c'est malin « c'est stupide » (Meilhac, Halévy, Gde-duch. Gérolstein, I, 4, p. 190 : comme c'est encore malin ça, de venir faire la grimace à un pauvre jeune soldat); 4. 1831 fam. ce n'est pas malin « ce n'est pas difficile à comprendre ou à faire » (Sue, Atar-Gull, p. 13 : Devine ce que je fais faire de toi et de ton équipage? Bigre, ce n'est pas malin! nous piller scélérat). Empr. au lat. malignus « de nature mauvaise, perfide, méchant » dér. de malus, v. mal1; apparaît d'abord sous la forme maligne pour les 2 genres en a. fr.; sur le modèle des adj. en -in, -ine ont été refaites la forme masc. malin, ca 1460 (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, I, 35) et la forme fém. maline, xvies. ds Hug., restée jusqu'à nos jours dans la prononc. vulg. et dans les patois (Nyrop t. 1, § 335), la prononc. avec n mouillé devenant générale au xviies. Fréq. abs. littér. : 1 421. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 305, b) 1 802; xxes. : a) 3 427, b) 1 901.
DÉR.
Malignement, adv.a) Vx. D'une façon maligne, avec malignité, en portant tort à autrui. Interpréter malignement qqc. (Ac. 1798). b) Avec malice. César, dans son anti-Caton, prétendait malignement qu'ayant brûlé le corps de son frère, il avait passé les cendres au tamis pour en retirer l'or qui avait été fondu par le feu (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 221).L'Italien s'inclina sans protester, et son regard sournois et impudent se coulait malignement vers le comte Franz, témoin indifférent de cette scène (Bourges, Crépusc. dieux,1884, p. 64).? [mali? ?m? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Docum. malinement (Rimbaud, Poés., 1871, p. 62). Cf. malin ? 1resattest. a) 1527 « avec malignité, dans l'intention de nuire » (Le Peregrin, trad. F. Dassy, 15a, édit. 1531 ds Rom. Forsch. t. 32, p. 101); b) av. 1679 « avec ruse » (De Retz, Mémoires ds ?uvres, éd. A. Feillet, t. II, p. 18), 1828 « avec malice » (Destouches Philos. marié, IV, 6 ds Littré); de malin, suff. -(e)ment2*. ? Fréq. abs. littér. : 60.
BBG. ? Quem. DDL t. 1. ? Spitzer (L.). Schadenfreude. In : S. (L.) Essays in historical semantics. New York. 1948, 316 p. ? Väänänen (V.). Faire le malin... R. Ling. rom. 1967, t. 31, pp. 341-364.


Malin, Maligne au Scrabble


Le mot malin, maligne vaut 15 points au Scrabble.

malin--maligne

Informations sur le mot malin--maligne - 12 lettres, 5 voyelles, 7 consonnes, 7 lettres uniques.

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h19










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