La définition de Basilique du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Basilique
Nature : adj.
Prononciation : ba-zi-li-k'
Etymologie : Terme grec signifiant royal (voy. ) ; veines ainsi nommées par les anatomistes anciens, qui les regardaient comme jouant un rôle important dans l'économie animale.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de basilique de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec basilique pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Basilique ?


La définition de Basilique

féminin. Terme d'anatomie. La veine basilique, veine qui monte à la partie interne du bras.


Toutes les définitions de « basilique »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BASILIQUE. n. f.
T. d'Antiquité. Édifice couvert, généralement de forme rectangulaire, divisé en plusieurs nefs par des colonnes et qui était affecté chez les Romains à divers usages publics, justice, commerce, banque ou simple promenade. Il s'est dit plus tard d'un Édifice de ce genre consacré au culte chrétien. À partir de Constantin, beaucoup d'églises chrétiennes furent appelées basiliques. Ce terme désigne aujourd'hui des églises abritant le corps d'un saint ou une relique insigne; ou bien, comme titre purement honorifique, des Sanctuaires que les papes veulent particulièrement honorer. Basilique Sainte-Clotilde. La Basilique de Lourdes.

Littré

BASILIQUE (ba-zi-li-k') s. f.
  • 1 Terme d'antiquité. Édifice public où l'on rendait la justice, et dont les portiques inférieurs étaient occupés par des marchands.
  • 2Nom qu'on donne à une église principale. Hélène avait fait enfermer le sépulcre de Jésus-Christ dans une basilique circulaire de marbre, Chateaubriand, Mart. II, 151.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. BASILIQUE.
2Ajoutez?:

Basilique majeure, basilique mineure, titres honorifiques auxquels correspondent certains priviléges canoniques.

Basiliques majeures?; il n'y en a qu'à Rome?: ce sont les cinq principales églises qui correspondent aux cinq grands patriarcats de l'Église catholique?; on les appelle aussi églises patriarcales.

Basiliques mineures, titre accordé, à Rome et hors de Rome, à d'autres églises célèbres par leur antiquité, ou par leurs souvenirs, ou par la dévotion des fidèles?; ainsi la métropole de Paris a été érigée en basilique mineure par l'autorité du Saint-Siège, au commencement de ce siècle.

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Encyclopédie, 1re édition

BASILIQUE, s. f. (Hist. anc. & mod.) mot tiré du Grec ????????, roi ; c'est-à-dire, maison royale. C'étoit à Rome un bâtiment public & magnifique, où l'on rendoit la justice à couvert ; ce qui le distinguoit du forum, place publique, où les magistrats tenoient leurs séances en plein air. Il y avoit dans ces basiliques de vastes salles voûtées, & des galeries élevées sur de riches colonnes : des deux côtés étoient des boutiques de marchands, & au milieu une grande place pour la commodité des gens d'affaires. Les tribuns & les centumvirs y rendoient la-justice ; & les jurisconsultes ou légistes gagés par la république, y répondoient aux consultations. C'est ce qu'a voulu dire Cicéron dans une épitre à Atticus, basilicam habeo, non villam, frequentiâ formianorum ; parce qu'on venoit le consulter de toutes parts à sa maison de campagne, comme s'il eût été dans une basilique. Les principales basiliques de Rome étoient Julia, Porcia Sisimini Sempronii, Caii, Lucii, ainsi nommées de leurs fondateurs, & la banque, basilica argentariorum. On en construisit d'autres moindres pour les marchands, & où les écoliers alloient faire leurs déclamations. Le nom de basilique a passé aux édifices dédiés au culte du vrai Dieu, & aux chapelles bâties sur les tombeaux des martyrs : ce nom paroît surtout leur avoir été affecté en Grece. Ainsi l'on nommoit à Constantinople la basilique des saints Apôtres, l'église où les empereurs avoient fait transporter les reliques de quelques Apôtres. Il étoit défendu d'y enterrer les morts, & les empereurs même n'avoient leur sépulture que sous les portiques extérieurs, ou le parvis de la basilique.

Le nom de Basilique signifiant maison royale, il est visible que c'est à cause de la souveraine majesté de Dieu, qui est le roi des rois, que les anciens auteurs ecclésiastiques ont donné ce nom à l'Eglise, c'est-à-dire au lieu où s'assemblent les Fideles pour célébrer l'office divin.

Ce mot est souvent employé dans ce sens par saint Ambroise, S. Augustin, S. Jérôme, Sidoine, Apollinaire, & d'autres écrivains du iv. & du v. siecle.

M. Perrault dit, que les basiliques différoient des temples en ce que les colonnes des temples étoient en-dehors, & celles des basiliques en-dedans. Voyez Temple.

Selon Bellarmin, tom. II. de ses controverses, voici la différence que les Chrétiens mettoient entre les basiliques & les temples. On appelloit basiliques les édifices dédiés au culte de Dieu & en l'honneur des saints, spécialement des martyrs. Le nom de temples étoit propre aux édifices bâtis pour y célébrer les mysteres divins, comme nous l'apprennent S. Basile, S. Grégoire de Nazianze, &c. Quelques anciens, comme Minutius Felix, dans son ouvrage intitulé Octavius, ont soûtenu que le Christianisme n'avoit point de temples, que cela n'étoit propre qu'au Judaïsme & au Paganisme : mais ils parlent des temples destinés à offrir des sacrifices sanglans, & à immoler des animaux. Il est certain que les lieux destinés à conserver & honorer les reliques des martyrs étoient proprement appellés basiliques, & non pas temples. Les Grecs font quelquefois mention des temples des martyrs ; mais ils parlent des lieux qui étoient consacrés à Dieu & dédiés au culte des martyrs. Comme consacrés à Dieu, ils étoient appellés temples ; car c'est à lui seul qu'on peut ériger des autels & offrir des sacrifices : mais comme destinés à la vénération des saints, ils avoient seulement le nom de basiliques. (G)

Basiliques, adj. pris subst. (Jurisprud.) recueil des lois Romaines, traduites en Grec par ordre des empereurs Basile & Léon, & maintenu en vigueur dans l'empire d'Orient jusqu'à sa dissolution. Voyez Droit civil.

Les basiliques comprennent les institutes, le digeste, le code & les novelles, avec quelques édits de Justinien & d'autres empereurs. Le recueil étoit de soixante livres, & s'appelloit par cette raison ????????, soixante. On croit que c'est principalement l'ouvrage de l'empereur Léon le philosophe, & qu'il l'intitula du nom de son pere, Basile le Macédonien, qui l'entreprit le premier. Des soixante livres il n'en reste aujourd'hui que quarante-un. Fabrolus a tiré en quelque façon le supplément des dix-neuf autres du Synopsis basilicon, &c.

Basilique, adj. pris subst. (Hist. anc.) dans l'empire Grec, dénomination qui se donnoit aux mandataires du prince, ou à ceux qui étoient chargés de porter ses ordres & ses commandemens. Voyez Mandement. (G)

Basilique, adj. pris subst. en Anatomie, nom d'une veine qui naît du rameau axillaire, qui court dans toute la longueur du bras. Voyez les Pl. d'Anat. & leur explication dans l'article Anatomie.

La basilique est une des veines que l'on a coûtume d'ouvrir en saignant au bras. Voyez Phlébotomie. (L)

Basilique ou basilica, est, en Astronomie, le nom d'une étoile fixe de la premiere grandeur dans la constellation du Lion : elle s'appelle aussi Regulus & cor Leonis, ou c?ur du Lion. V. Lion. (O)

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Wiktionnaire


Nom commun 1 - français

basilique \ba.zi.lik\ féminin

  1. (Antiquité) Édifice public couvert, généralement de forme rectangulaire, divisé en plusieurs nefs par des colonnades et terminé par une abside, qui était affecté à divers usages : justice, commerce, etc.
  2. (Christianisme) Église chrétienne bâtie sur le plan de la basilique romaine, à plusieurs vaisseaux de forme allongée, le vaisseau central étant éclairé de fenêtres percées dans la partie haute de la nef.
    • La forme de l'église est celle de la basilique ancienne à croix latine, au transept visible seulement par les voûtes. (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
  3. Lieu de culte de la religion chrétienne, qui a reçu du pape le droit d'être appelée ainsi car il s'y est passé un événement particulier (miracle, lieu de pèlerinage?), ou parce qu'elle abrite le corps d'un saint ou une relique insigne, ou encore à titre purement honorifique.
    • La basilique de Lourdes.

Nom commun 2 - français

basilique \ba.zi.lik\ féminin

  1. (Anatomie) Veine basilique.
    • La basilique est une des quatre veines utilisables pour l'hémodialyse.

Adjectif - français

basilique \ba.zi.lik\ masculin et féminin identiques

  1. (Anatomie) Désigne la grosse veine qui se situe sur la face interne de l'avant-bras et qui rejoint la veine brachiale au milieu du bras.
    • La veine basilique était utilisée pour les saignées.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


BASILIQUE1, subst. fém.

ARCHITECTURE
A.? Architecture romaine, antique. Grand édifice de forme rectangulaire, avec trois nefs séparées entre elles par des colonnes et un hémicycle ou abside, une toiture en charpente et qui servait à Rome à la fois de tribunal, de bourse de commerce et de lieu de promenade. Basilique romaine :
1. ... lorsque l'art de nos contrées, dans la France du Nord, se haussa jusqu'à ces édifices de pierre dépassant par leurs dimensions le temple grec et la basilique romaine, d'immenses charpentes de chêne ou de châtaignier fournirent une partie de l'ossature intérieure des cathédrales ou des halles qui se dressèrent de Chartres à Ypres. Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 160.
? P. anal. Grande salle de spectacle :
2. Les grandes firmes cinématographiques ont ouvert sur Broadway, l'une après l'autre, des basiliques. Bien que bondées, ces salles ont coûté tant de millions qu'elles sont toujours en déficit; mais elles servent à lancer les films; ... Morand, New-York,1930, p. 179.
B.? Architecture chrétienne
1. Église de grande dimension de plan semblable à celui de la basilique romaine et qui abrite le corps d'un saint ou une relique insigne; p. anal. cathédrale ayant cette même caractéristique. La basilique de Saint-Denis, de Saint-Pierre :
3. La grande basilique de Sainte-Sophie, bâtie par Constantin, est un des plus vastes édifices que le génie de la religion chrétienne ait fait sortir de la terre; ... Lamartine, Voyage en Orient,t. 2, 1835, p. 382.
2. Église que le pape a voulu particulièrement honorer en raison de son importance religieuse. Basilique majeure, mineure (Rob.); la basilique de Notre-Dame de Lourdes :
4. Ce furent d'abord les porte-plumes « à vue » qu'il tira pour écrire sa dictée. Dans un ?illet du manche, en fermant un ?il, on voyait apparaître, trouble et grossie, la basilique de Lourdes ou quelque monument inconnu. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes,1913, p. 142.
Prononc. : [bazilik]. Homon. basilic. Étymol. et Hist. 1. 1495 archéol. relig. « église chrétienne, bâtie sur le plan des basiliques romaines » (Jehan de Vignay, Mir. hist., XXV, 37, éd. 1531 dans R. hist. litt. Fr., t. 4 : A Coulongne la fouldre en semblance d'un dragon de feu souldain trencha et penetra la basilique); 2. 1530 antiq. lat. « édifice civil rectangulaire » (Décades de Titus Livius, 2evol., 85, ibid. : Lors il n'y avoit nulles basiliques); 1549 (Est. : Basilique signifie ung palais royal, ou bien le lieu ou les senateurs et magistrats rendent ordinairement le droict et justice au peuple). Empr. du lat. basilica (lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? [? ? ? ? ?], littéralement « portique où siège l'archonte-roi »); sens 2 (Plaute, Curc. 472 dans TLL s.v., 1761, 70); sens 1 en lat. chrét. (ive-ves. Paulin de Nole, Epist., 31, 4, ibid., 1764, 42). Fréq. abs. littér. : 337. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 692, b) 238; xxes. : a) 699, b) 293.
BBG. ? Aebischer (P.). L'Antécédent d'ecclesia sur basilica au sens de « bâtiment servant au culte chrétien » prouvée par les Évangiles. In : [Mél. Schiaffini (A.)]. Rivista di cultura classica e mediaevale. 1965, t. 7, pp. 6-32. ? Aebischer (P.). Basilica, eclesia, ecclesia. Ét. de stratigraphie ling. R. Ling. rom. 1963, t. 27, pp. 119-164.


BASILIQUE2, adj. et subst.

ANAT. Adj. Veine basilique. ,,Une des veines sur lesquelles on pratique la saignée du bras`` (Littré-Robin 1865).
? Emploi subst. La basilique, même sens :
... les iliaques primitives, dont la réunion forme la veine-cave inférieure, naissent de deux branches principales qui s'unissent vis-à-vis de la symphise sacro-iliaque; ce sont les veines iliaques externes et internes formées par des veines qui répondent aux artères du même nom; et de plus par les deux veines saphènes qui se rendent dans la première, et sont aux extrémités inférieures ce que la basilique et la céphalique sont aux extrémités supérieures. Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 264.
Prononc. : [bazilik]. Étymol. et Hist. Av. 1398 anat. voigne baselique « veine de la face antérieure du bras » (Consultation de Jean Le Fevre, medecin établi à Montpellier, sur le traitement de la goutte, éd. Paul Meyer, Notice d'un ms. messin dans Romania, t. 15, p. 184, § 38 : Quant vos vous fereiz saingnieir, se lou faite dou bras senestre et de la voigne commune que on appelle baselique); av. 1590 veine basilique (Paré, IV, 21 dans Littré : Soudain tu presses le rameau venant de la cephalique, jusqu'à ce que suffisante evacuation de sang soit faite du foye par la veine basilique ou hepatique). Empr. à l'adj. fém. gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « royale », d'où « principale ».

BASILIQUE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1495 archéol. relig. « église chrétienne, bâtie sur le plan des basiliques romaines » (Jehan de Vignay, Mir. hist., XXV, 37, éd. 1531 dans R. hist. litt. Fr., t. 4 : A Coulongne la fouldre en semblance d'un dragon de feu souldain trencha et penetra la basilique); 2. 1530 antiq. lat. « édifice civil rectangulaire » (Décades de Titus Livius, 2evol., 85, ibid. : Lors il n'y avoit nulles basiliques); 1549 (Est. : Basilique signifie ung palais royal, ou bien le lieu ou les senateurs et magistrats rendent ordinairement le droict et justice au peuple). Empr. du lat. basilica (lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? [? ? ? ? ?], littéralement « portique où siège l'archonte-roi »); sens 2 (Plaute, Curc. 472 dans TLL s.v., 1761, 70); sens 1 en lat. chrét. (ive-ves. Paulin de Nole, Epist., 31, 4, ibid., 1764, 42).

Basilique au Scrabble


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basilique

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basilique

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Les citations avec le mot Basilique


  1. Le coeur de Simon migre maintenant, il est en fuite sur les orbes, sur les rails, sur les routes, déplacé dans ce caisson dont la paroi plastique, légèrement grumeleuse, brille dans les faisceaux de lumière électrique, convoyé avec une attention inouïe, comme on convoyait autrefois les coeurs des princes, comme on convoyait leurs entrailles et leur squelette, la dépouille divisée pour être répartie, inhumée en basilique, en cathédrale, en abbaye, afin de garantir un droit à son lignage, des prières à son salut, un avenir à sa mémoire –on percevait le bruit des sabots depuis le creux des chemins, sur la terre battue des villages et le pavé des cités, leur frappe lente et souveraine, puis on distinguait les flammes des torches (…) mais l'obscurité ne permettait jamais de voir cet homme, ni le reliquaire posé sur un coussin de taffetas noir, et encore moins le coeur à l'intérieur, le membrum principalissimum, le roi du corps, puisque placé au centre de la poitrine comme le souverain en son royaume, comme le soleil dans le cosmos, ce coeur niché dans une gaze brochée d'or, ce coeur que l'on pleurait.

    Auteur : Maylis de Kerangal - Source : Réparer les vivants (2013)


  2. J'allai voir la cathédrale, vaisseau gothique à nef élevée. Les bas côtés se partagent en deux voûtes étroites soutenues par un seul rang de piliers, de manière que l'édifice intérieur tient à la fois de la cathédrale et de la basilique.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 36, Chapitre 6


  3. Basilique: Synonyme pompeux d'église. Est toujours imposante.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  4. Le programme de la basilique romane est celui d'une sorte de reliquaire immense, mais ouvert à tous.

    Auteur : Henri Focillon - Source : L'Art d'Occident (1938)


Les citations du Littré sur Basilique


  1. Hélène avait fait enfermer le sépulcre de Jésus-Christ dans une basilique circulaire de marbre

    Auteur : Chateaubriand - Source : Mart. II, 151


  2. L'autre, aux caveaux des vieilles basiliques, De ses aïeux vient toucher les reliques

    Auteur : MILLEV. - Source : Emma et Eginard.


  3. Soudain tu presses le rameau venant de la cephalique, jusqu'à ce que suffisante evacuation de sang soit faite du foye par la veine basilique ou hepatique

    Auteur : PARÉ - Source : IV, 21


  4. Salive d'omme jeun [à jeun] naie [tue] le basilique

    Auteur : H. DE MONDEV. - Source : f° 88, verso.


  5. La veine qui est faite des deux [céphalique et basilique] est appellée vulgairement mediane, à raison qu'elle est faite de deux rameaux, et située entre iceux

    Auteur : PARÉ - Source : IV, 21


  6. Vers le coude se monstre apertement la basilique que l'en appelle la epatique

    Auteur : LANFRANC - Source : f° 30


  7. Le basilique, quant il voit sa figure ou [au] miroir, meurt pour la reverberation du venin que li miroir li rent

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 88, verso


  8. Et est appellée [la veine basilique] en la main senestre splenatique

    Auteur : LANFRANC - Source : f° 30


  9. M. Mowat conclut que le chalcidique était une annexe complémentaire, une partie accessoire de la basilique ou de la curie, c'est-à-dire qu'il n'y avait point de chalcidique sans basilique et sans curie

    Auteur : Ferdinand-Hippolyte Delaunay - Source : Journ. offic. 11 mars 1873, p. 1690, 2e col.


  10. Cil qui est regardé du basilique sans atouchement corporel, est tué par l'air que il atrait

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 88, verso.


  11. Le véritable narthex n'était qu'un portique ouvert, au moins sur sa face intérieure, dans les premières basiliques chrétiennes

    Auteur : VIOLLET-LE-DUC - Source : Dict. de l'architect.


  12. Le peuple de Saint-Louis regrettera ces basiliques toutes moussues

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, III, I, 8


  13. Il existe à Vienne, sous le vocable de saint Pierre, une église élevée sur la place d'une basilique des premiers siècles

    Auteur : LEBLANT - Source : Inscript. chrét. de la Gaule, t. II, p. 113




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h37








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