La définition de Éloge du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Éloge
Nature : s. m.
Prononciation : é-lo-j'
Etymologie : Lat. elogium, note, observation, inscription tumulaire, en grec, article d'un compte, venant des mots : dire, discours.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de Éloge de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec Éloge pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Éloge ?


La définition de Éloge

Discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique.


Toutes les définitions de « Éloge »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ÉLOGE. n. m.
Discours à la louange de quelqu'un ou de quelque chose. Éloge pompeux, magnifique. Éloge funèbre. Éloge historique. Éloge académique. L'éloge de Bossuet, de Racine. Érasme a composé l' " Éloge de la Folie ". Il signifie aussi Louanges. On a fait de grands éloges de lui. En prétendant le blâmer, vous faites son éloge. Donner des éloges à quelqu'un. Cela fait son éloge, Cela témoigne en sa faveur. On dit aussi Voilà des choses qui font son éloge.

Littré

ÉLOGE (é-lo-j') s. m.
  • 1Discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique.

    Discours académique fait dans les mêmes circonstances. L'éloge de Bossuet, de Racine. Les éloges de Fontenelle sont des chefs-d'?uvre.

  • 2 Par extension, louange de quelqu'un ou de quelque chose. D'éloges on regorge?; à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la gazette, Molière, Mis. III, 7. Ils citent nos pères avec éloge, Pascal, Prov. 5. Ces esprits frivoles? Avalent sans dégoût le plus grossier éloge, Boileau, Épît., IX. Tout éloge imposteur blesse une âme sincère, Boileau, ib. Il vous comble partout d'éloges fastueux, Boileau, Art p. 1. Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits?, Boileau, ib. Sitôt que l'auteur signe un écrit qu'il proclame, Son nom doit partager et l'éloge et le blâme, Gilbert, Mon apologie. Les éloges indirects sont les seuls qui puissent faire quelque impression, Genlis, Ad. et Théod, t. II, lett. I, p. 1, dans POUGENS. Je sauve l'ennui d'un éloge menteur, Lemercier, Clovis, II, 3.

    Faire l'éloge de, louer. Il a fait votre éloge. Un certain hâbleur à la mine affamée, Qui vint à ce festin, conduit par la fumée, Et qui? A fait en bien mangeant l'éloge des morceaux, Boileau, Sat. III.

    Cela fait son éloge, cela témoigne favorablement pour lui. Voilà des choses qui font son éloge, Sévigné, 209. Cette folie qui fait son éloge, Bossuet, Fr. d'Ass. 1.

    À l'École de droit, être reçu avec éloge, être reçu avec l'unanimité de boules blanches ou avec la note supérieure.


HISTORIQUE

XVIe s. Je croy que ceux-là n'attendent de vous nul eloge pour le sujet que traictez, Pasquier, Lettres, t. I, p. 558, dans LACURNE.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

éloge \e.l??\ masculin

  1. Discours à la louange de quelqu'un ou de quelque chose.
    • En vain je portai aux nues la qualité de leur lait, en vain j'assurai que je n'en avais bu de meilleur, mes éloges ne me valurent aucun répit, et je dus me gorger de lait [?]. (« Voyage en Arabie et le long des côtes de la Mer rouge », par le lieutenant J. B. Wellsted, dans L'Écho du Monde Savant, journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques, n° 430 du mercredi 17 avril 1839, p. 248)
    • Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, inspirée par Epitalion, le maréchal des logis du commandant Gérard, qui a envie de se fiancer: [?]. Je l'attriste en soutenant que c'est encore un éloge et pas une épigramme. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • Chacun tenant à rester sur la défensive, le silence se prolongeait quand le Carcan, pour rompre cette gêne, trouva un moyen terme et entama l'éloge du vin qui restait dans son verre. (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  2. Louange.
    • Les journalistes, dont il récompensait, de son vivant, les tumultueux éloges, se taisent aujourd'hui. Nous pouvons parler de l'homme sans soulever des récriminations à gages et des tempêtes soldées. (Eugène de Mirecourt, Cavour, Paris : Achille Faure, 1867, p.5)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


ÉLOGE, subst. masc.

A.? Discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu'un ou de quelque chose.
1. [Avec un compl. déterminatif introd. par de et désignant une pers. ou ses actes, ses qualités, etc.] Faire, écrire l'éloge de qqn; prononcer un éloge. Dans « Attila », Pierre Corneille fera l'éloge de Louis XIV, et l'éloge même du dauphin (Brasillach, Corneille,1938, p. 296).L'éloge que D'Alembert venait de publier de MmeGeoffrin (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 326).Jean-Paul Richter écrit de son héros : « il lisait les éloges des grands hommes avec autant de plaisir que s'il eût été l'objet de ces panégyriques » (Bachelard, Poét. espace,1957, p. 9).
? En partic.
? Éloge académique, ou p. ell. du déterm., éloge. Discours fait par le secrétaire d'une académie ou un membre récipiendaire pour évoquer la vie, les vertus et mérites d'un académicien décédé. J'étais fort loin de penser qu'après un peu de temps, il m'appartiendrait de rendre à votre confrère l'hommage d'un éloge (Valéry, Variété IV,1938, p. 40):
1. ... en le voyant se lever et saluer aux plats compliments de quelques renards d'administration, je me disais : « jeune homme, écoute-moi bien; tu ne te lèveras jamais comme cela; tu ne salueras jamais comme cela. Il faut faire maintenant un grand serment. » Voilà comment on se prive de toute espèce de décoration et de toute espèce d'éloge académique. Alain, Propos,1914, p. 183.
? Éloge funèbre. Discours louant les mérites, les vertus d'un défunt. Il ne s'agit pas (...) de mon éloge funèbre écrit d'avance par moi-même (Mauriac, N?ud vip.,1932, p. 19).
Rem. La docum. atteste la forme éloge funéraire. L'Académie qui se démène pour acquérir ses membres indispensables à sa fonction, appliquée à l'éloge funéraire (Arnoux, Rêv. policier amat., 1945, p. 208).
2. [Avec un compl. déterminatif introd. par de et désignant la chose louée] Éloge du travail manuel, de la vertu. Ce sont des rhéteurs grecs qui ont fait l'éloge de la peste, de la fièvre (Taine, Philos. art.,t. 2, 1865, p. 103).Je voudrais écrire, ne fût-ce que par reconnaissance, l'éloge des ?uvres qui m'ont appris à me connaître, qui m'ont formé (Gide, Journal,1940, p. 50):
2. ... un poète plein d'humour, Mandeville, avait, dans une fable paradoxale, osé dire la nouvelle espérance. C'était un petit livre aigu, cynique, à l'aurore de nos temps, le premier éloge sans doute de ce qu'on a depuis appelé le capitalisme. Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 90.
3. Spéc., LITT. Genre littéraire en honneur surtout au xviiiesiècle. Le numéro [de la revue] paraît avec les « Éloges » de Saint-Léger (Gide, Journal,1911, p. 334).
B.? Jugement relevant très favorablement en parole ou par écrit les mérites ou la réussite de quelqu'un ou de quelque chose.
1. [Ce qui est loué est une pers.] Louange, témoignage d'estime adressé à quelqu'un pour quelque chose. Combler, couvrir qqn d'éloges; être digne d'éloges; un mot d'éloge; un concert d'éloges. Faire l'éloge de qqn.En dire du bien. Maman, ça lui arrivait de faire les éloges de son frère, de raconter devant tout le monde, ses entreprises, ses réussites, ses astuces (Céline, Mort à crédit,1936, p. 351).Il avait fait d'elle cet éloge, considérable mais dont on voit les limites : « je ne lui ai jamais entendu dire ni une bêtise ni une vulgarité » (Montherl., Pitié femmes,1936, p. 1115).Le premier devoir des pauvres filles qui nous enseignaient, c'était de répartir également les éloges et les bons points à notre académie de prodiges (Sartre, Mots,1964, p. 65):
3. Il [Jonas] comprit rapidement que ses disciples ne lui demandaient pas des critiques, dont ils n'avaient que faire, mais seulement des encouragements et, s'il se pouvait, des éloges. Il fallait seulement que les éloges fussent différents. Camus, L'Exil et le Royaume,1957, p. 1637.
? Loc. Être (tout) à l'éloge de qqn. [Le suj. désigne une action, une manière d'être ou de faire de la pers. qui reçoit l'éloge] Porter témoignage de la valeur, du mérite de quelqu'un. Ce résultat est à l'éloge de vos élèves (Bonn.-Leis.1970).
2.? Plus rare. [Ce qui est loué est l'?uvre d'une pers. ou d'une collectivité] Vive marque d'appréciation, opinion très favorable portée sur quelque chose. Faire l'éloge de qqc.Il lui arrivait parfois de faire le plus grand éloge d'une pièce nouvellement découverte (Duhamel, Suzanne,1941, p. 30).Il [Gide] m'expose à nouveau ses idées, fait l'éloge de ce qu'il appelle « l'amour grec » (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1399):
4. ... Marx justifie l'ordre qui s'établit en son temps. L'éloge le plus éloquent du capitalisme a été fait par son plus grand ennemi. Marx n'est anticapitaliste que dans la mesure où le capitalisme est périmé. Camus, L'Homme révolté,1951, p. 238.
? Loc. (Être) au-dessus de tout éloge. [En parlant d'une conduite, d'une action, etc.] Si exceptionnel, remarquable que la louange n'en peut décrire la valeur, la qualité. [Faire] preuve d'une intrépidité et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 135).
SYNT. Adresser, décerner des éloges à qqn; se répandre en éloges sur qqn ou qqc.; ne pas tarir d'éloges; parler avec éloge de qqn ou de qqc.; mériter, recevoir des éloges; un concert d'éloges; un éloge enthousiaste, exagéré, exalté, flatteur, hyperbolique, mérité, outré, pompeux; un bel, grand, magnifique éloge.
Rem. La docum. atteste élogier, verbe trans. Faire l'éloge de quelqu'un ou de quelque chose. Tout Élogier, est presque aussi ridicule que de tout censurer (S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 209). Il s'en va partout colportant, pesant, balançant, élogiant les avantages athéniens, romains, américains (Balzac, ?uvres div., t. 2, 1830-35, p. 393).
Prononc. et Orth. : [el?:?]. Enq. : /elo?/. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xvies. ou début xviies. elogue (Pasquier, Lettres, éd. 1619, t. 1, p. 558); 1605 eloge (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 32 ds IGLF); 1611 euloge au sens de « paroles de louange en l'honneur de quelqu'un » mais aussi « bénédiction, épitaphe, testament » (Cotgr.); 1656 plus gén. « expression de l'admiration, ton de la louange » rapporter avec éloge (Pascal, Provinciales, XIIelettre, éd. L. Lafuma, p. 425). Empr. au lat.e?logium (empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « mètre élégiaque; distique », avec attraction de ? ? ? ? ? ? et de e?loqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en b. lat. (cf. Tertullien ds Blaise, s.v.) le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'orig. de la forme fr. euloge. Le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? est encore à l'orig. du lat. chrét. eulogia au sens de « bénédiction » (v. eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium. Fréq. abs. littér. : 2 130. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 405, b) 3 342; xxes. : a) 2 678, b) 1 897. Bbg. Gohin 1903, p. 244 (s.v. élogier). ? Quem. 2es. t. 1 1970 (s.v. élogier).

ÉLOGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin xvies. ou début xviies. elogue (Pasquier, Lettres, éd. 1619, t. 1, p. 558); 1605 eloge (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 32 ds IGLF); 1611 euloge au sens de « paroles de louange en l'honneur de quelqu'un » mais aussi « bénédiction, épitaphe, testament » (Cotgr.); 1656 plus gén. « expression de l'admiration, ton de la louange » rapporter avec éloge (Pascal, Provinciales, XIIelettre, éd. L. Lafuma, p. 425). Empr. au lat.e?logium (empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « mètre élégiaque; distique », avec attraction de ? ? ? ? ? ? et de e?loqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en b. lat. (cf. Tertullien ds Blaise, s.v.) le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'orig. de la forme fr. euloge. Le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? est encore à l'orig. du lat. chrét. eulogia au sens de « bénédiction » (v. eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium.

Éloge au Scrabble


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eloge

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Les citations avec le mot Éloge


  1. «Et puis c'est une sainte», ajoutaient, à la fin ceux qui faisaient son éloge. Cela signifiait que la nature l'avait peu comblée.

    Auteur : Raymond Radiguet - Source : Sans référence


  2. A mesure que la mémoire s'affaiblit, les éloges qu'on nous a prodigués s'effacent au profit des blâmes. Et c'est justice: les premiers, on les a rarement mérités, alors que les seconds jettent quelque clarté sur ce qu'on ignorait de soi-même.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Aveux et anathèmes (1987)


  3. Mauvais éloge d'un homme que de dire : son opinion politique n'a pas varié depuis quarante ans. C'est dire que pour lui il n'y a eu ni expérience de chaque jour, ni réflexion, ni repli de la pensée sur les faits. C'est louer une eau d'être stagnante, un arbre d'être mort ; c'est préférer l'huître à l'aigle.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Choses vues (1887-1900), 1830


  4. Lorsqu'un auteur est riche, noble, puissant, il n'est pas impossible que ses oeuvres soient pour quelque chose dans l'éloge qu'on lui en fait.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  5. Il avait fait des pieds et des mains pour obtenir une bonne chambre et je le trouvai en train de donner de largent à un camarade qu'il délogeait.

    Auteur : Pierre Drieu la Rochelle - Source : La Comédie de Charleroi (1934)


  6. Le suffrage d'un seul homme honnête, vaut plus que tous les éloges des méchants.

    Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


  7. Dans l'éloge il y a plus d'importunité que dans le blâme.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Par-delà le bien et le mal (1886)


  8. L'esprit brille davantage dans le dénigrement que dans l'éloge.

    Auteur : Maurice Chapelan - Source : Lire et écrire (1960)


  9. Montipithon : Collecte télévisée destinée à reloger les indiens d'Amérique afin que chacun dispose d'un logement individuel

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  10. Riez du mépris et des éloges de l'insensé: regardez sa vie entière comme un opprobre.

    Auteur : Démophile - Source : Médecine de la vie


  11. Lors même que nous croyons avoir délogé Dieu de notre âme, il y traîne encore : nous sentons bien qu'il s'y ennuie, mais nous n'avons plus assez de foi pour le divertir.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  12. Un grand classique, c'est un homme dont on peut faire l'éloge sans l'avoir lu.

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Almanach des Lettres françaises et étrangères, 23 mai 1924.


  13. Un flatteur, suivant nous, a toujours assez d'instruction pour faire l'éloge de nos oeuvres; un homme de goût en a rarement assez pour les critiquer.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  14. Faire des éloges à outrance est flatterie. - Taire les mérites d'autrui est incapacité ou jalousie.

    Auteur : Ali Ibn Abu Talib - Source : Sans référence


  15. L'éloge des absents se fait sans flatterie.

    Auteur : Jean-Baptiste Louis Gresset - Source : Sans référence


  16. Sérieusement quand ils se seraient défiés tous trois à qui me louerait davantage, ils n'auraient pas employé d'expressions plus hyperboliques. Ma modestie ne fut point à l'épreuve de tant d'éloges.

    Auteur : Alain René Lesage - Source : Histoire de Gil Blas de Santillane (1724)


  17. On ne fait vraiment l'éloge d'un artiste que quand on parle assez de son oeuvre pour oublier de louer sa personne.

    Auteur : Gotthold Ephraïm Lessing - Source : Emilia Galotti (1772)


  18. Bon seigneur Boyet, ma beauté, si chétive qu'elle soit, n'a pas besoin du fard éclatant de vos éloges; la valeur de la beauté est fixée par le jugement du regard, et non par une vile réclame débitée d'une voix de marchand.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Peines d'amour perdues


  19. La bravoure est tantôt plus, tantôt moins considérée; plus elle est commune, moins on en est vain, moins on en fait l'éloge.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Jacques le Fataliste et son maître (1796)


  20. O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître?
    Dit l'animal chassé du paternel logis:
    O là, Madame la Belette,
    Que l'on déloge sans trompette,
    Ou je vais avertir tous les rats du pays.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre septième, XV, le Chat, la Belette, et le petit Lapin


  21. Nous faisons l'éloge de notre banquier afin de pouvoir mettre notre compte à découvert, et déclarons que le voleur de grand chemin est plein de qualités afin qu'il laisse nos poches tranquilles. J'ai le plus grand mépris pour l'optimisme.

    Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)


  22. Une faiblesse fait la honte d'une femme,
    Mais le sentiment fait l'éloge de son âme.


    Auteur : Claude Henri de Fuzée, abbé de Voisenon - Source : La Coquette fixée (1746)


  23. Dire : Un tel est mon ami, et dire vrai, c'est faire à la fois son éloge et celui de son ami. C'est comme si on disait : Un tel et moi sommes vertueux.

    Auteur : Guillaume Charles Antoine Pigault de l'Espinoy, dit Pigault-Lebrun - Source : L'Homme à projets (1807)


  24. ... blâmer et faire l'éloge sont des opérations sentimentales qui n'ont rien à voir avec la critique.

    Auteur : Jorge Luis Borges - Source : Pierre Ménard, auteur du Quichotte


  25. Quand il fait l'éloge de quelqu'un, il lui semble qu'il se dénigre un peu.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 11 janvier 1893


Les citations du Littré sur Éloge


  1. Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits, prompts à crier merveille

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. IV


  2. Surtout certain hâbleur à la gueule affamée, Qui vint à ce festin, conduit par la fumée, Et qui s'est dit profès dans l'ordre des coteaux, A fait en bien mangeant l'éloge des morceaux

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. III


  3. Le roi de Prusse avait délogé les Suédois de cette île [Usedom], et s'en était saisi, aussi bien que de Stettin, qu'il gardait en séquestre

    Auteur : Voltaire - Source : Charles XII, 8


  4. Curiosité [de savoir l'avenir] qui marque fortement le mécontentement du présent, aussi fortement que l'éloge du sommeil, le mécontentement de la vie

    Auteur : DIDER. - Source : Salon de 1767, Oeuvr. t. XIV, p. 358, dans POUGENS


  5. Mon père, si matin qui vous fait déloger [sortir de chez vous] ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Plaideurs, I, 4


  6. Je ne suis pas de ceux qui, ayant dessein de convertir des éloges en brevets, font des miracles de toutes les actions de monsieur le cardinal

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 74


  7. Si M. le comte d'Haussonville avait voulu anecdotiser son éloge académique de Viennet, il aurait pu raconter le trait piquant que voici....

    Auteur : A. DOLLFUS - Source : la Liberté, 12 avril 1870


  8. D'éloges on regorge, à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la gazette

    Auteur : Molière - Source : Mis. III, 7


  9. Le pape saint Grégoire a fait cet éloge singulier de la couronne de France, qu'elle est autant au-dessus des autres couronnes du monde que la dignité royale surpasse les fortunes particulières

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  10. Je commencerai ce discours en faisant au Dieu vivant des remerciements solennels, de ce que la vie de celui dont je dois prononcer l'éloge....

    Auteur : BOSSUET - Source : Bourgoing.


  11. Le même poëte qui, pour célébrer l'éloge d'Apollon, avait mis son esprit dans une assiette tranquille, s'agite avec violence lorsqu'il entame l'éloge de Bacchus

    Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 80


  12. Le duc d'Orléans régent daigna un jour causer avec moi au bal de l'Opéra ; il me fit un grand éloge de Rabelais

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme du Deffant, 13 oct. 1759


  13. Elle retient comme un éloge admirable ce que vous dites de M. Rouillé, que la justice est sa passion dominante

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 178


  14. Les triomphes théologiques de Bossuet, quelque prix qu'on y doive attacher, sont la partie de son éloge à laquelle nous devons toucher avec le plus de réserve

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Élog. Boss.


  15. On ne lit plus Descartes ; mais on lira son éloge, qui est en même temps le vôtre

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Thomas (qui avait envoyé son éloge de Descartes), 22 sept. 1765


  16. Quand l'ame [trop attachée au corps] s'en deloge et s'en revole [de cette vie], elle y rentre tout à coup par le moyen des renaissances

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : 344


  17. Il jouissait du fruit de sa réputation, n'entendant partout que des éloges d'autant plus doux pour lui, qu'ils étaient plus libres

    Auteur : BOURDAL. - Source : 4e dim. après Pâq. Dominic. t. II, p. 131


  18. Les éloges que Virgile, Horace et Ovide même prodiguèrent à Auguste étaient beaucoup plus forts [que les éloges prodigués à Louis XIV] ; et, si on songe aux proscriptions, ils étaient assurément bien moins mérités

    Auteur : Voltaire - Source : Frag. sur l'hist. art. XXVIII


  19. On assure qu'il a [Massillon] laissé une vie manuscrite du Corrége ; il ne pouvait choisir pour sujet de ses éloges un peintre dont les talents fussent plus analogues aux siens

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, Mass.


  20. La veille de son arrivée, on me délogea de la chambre de faveur que j'occupais, contiguë à celle de Mme d'Épinay ; on la prépara pour M. Grimm

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. IX.


  21. Le chagrin vient ensuite ; elle sent chaque jour Déloger quelques Ris, quelques Jeux, puis l'Amour

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : ib. VII, 5


  22. Comme il est sans exemple que l'Académie ait fait l'éloge d'un souverain, en faisant, si on ose le dire, celui d'un de ses membres....

    Auteur : FONTENELLE - Source : Czar Pierre.


  23. Il faut six ou sept jours à deloger, à faire cuire du pain, ordonner aux commissaires des vivres de faire leurs estapes, et le chemin qu'il faut tenir

    Auteur : CASTELNAU - Source : 143


  24. Durement furent esbahi Qu'il n'orent oï sonner cloche Ne champenelle ne reloge

    Auteur : RUTEB. - Source : 315


  25. Non, dit la voix, plus de fêtes ; Esprits, vite délogeons

    Auteur : BÉRANG. - Source : Lutins.




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 18h04








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