La définition de Éloge du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Éloge
Nature : s. m.
Prononciation : é-lo-j'
Etymologie : Lat. elogium, note, observation, inscription tumulaire, en grec, article d'un compte, venant des mots : dire, discours.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de Éloge de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec Éloge pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Éloge ?


La définition de Éloge

Discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique.


Toutes les définitions de « Éloge »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ÉLOGE. n. m.
Discours à la louange de quelqu'un ou de quelque chose. Éloge pompeux, magnifique. Éloge funèbre. Éloge historique. Éloge académique. L'éloge de Bossuet, de Racine. Érasme a composé l' " Éloge de la Folie ". Il signifie aussi Louanges. On a fait de grands éloges de lui. En prétendant le blâmer, vous faites son éloge. Donner des éloges à quelqu'un. Cela fait son éloge, Cela témoigne en sa faveur. On dit aussi Voilà des choses qui font son éloge.

Littré

ÉLOGE (é-lo-j') s. m.
  • 1Discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique.

    Discours académique fait dans les mêmes circonstances. L'éloge de Bossuet, de Racine. Les éloges de Fontenelle sont des chefs-d'?uvre.

  • 2 Par extension, louange de quelqu'un ou de quelque chose. D'éloges on regorge?; à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la gazette, Molière, Mis. III, 7. Ils citent nos pères avec éloge, Pascal, Prov. 5. Ces esprits frivoles? Avalent sans dégoût le plus grossier éloge, Boileau, Épît., IX. Tout éloge imposteur blesse une âme sincère, Boileau, ib. Il vous comble partout d'éloges fastueux, Boileau, Art p. 1. Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits?, Boileau, ib. Sitôt que l'auteur signe un écrit qu'il proclame, Son nom doit partager et l'éloge et le blâme, Gilbert, Mon apologie. Les éloges indirects sont les seuls qui puissent faire quelque impression, Genlis, Ad. et Théod, t. II, lett. I, p. 1, dans POUGENS. Je sauve l'ennui d'un éloge menteur, Lemercier, Clovis, II, 3.

    Faire l'éloge de, louer. Il a fait votre éloge. Un certain hâbleur à la mine affamée, Qui vint à ce festin, conduit par la fumée, Et qui? A fait en bien mangeant l'éloge des morceaux, Boileau, Sat. III.

    Cela fait son éloge, cela témoigne favorablement pour lui. Voilà des choses qui font son éloge, Sévigné, 209. Cette folie qui fait son éloge, Bossuet, Fr. d'Ass. 1.

    À l'École de droit, être reçu avec éloge, être reçu avec l'unanimité de boules blanches ou avec la note supérieure.


HISTORIQUE

XVIe s. Je croy que ceux-là n'attendent de vous nul eloge pour le sujet que traictez, Pasquier, Lettres, t. I, p. 558, dans LACURNE.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

éloge \e.l??\ masculin

  1. Discours à la louange de quelqu'un ou de quelque chose.
    • En vain je portai aux nues la qualité de leur lait, en vain j'assurai que je n'en avais bu de meilleur, mes éloges ne me valurent aucun répit, et je dus me gorger de lait [?]. (« Voyage en Arabie et le long des côtes de la Mer rouge », par le lieutenant J. B. Wellsted, dans L'Écho du Monde Savant, journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques, n° 430 du mercredi 17 avril 1839, p. 248)
    • Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, inspirée par Epitalion, le maréchal des logis du commandant Gérard, qui a envie de se fiancer: [?]. Je l'attriste en soutenant que c'est encore un éloge et pas une épigramme. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • Chacun tenant à rester sur la défensive, le silence se prolongeait quand le Carcan, pour rompre cette gêne, trouva un moyen terme et entama l'éloge du vin qui restait dans son verre. (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  2. Louange.
    • Les journalistes, dont il récompensait, de son vivant, les tumultueux éloges, se taisent aujourd'hui. Nous pouvons parler de l'homme sans soulever des récriminations à gages et des tempêtes soldées. (Eugène de Mirecourt, Cavour, Paris : Achille Faure, 1867, p.5)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


ÉLOGE, subst. masc.

A.? Discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu'un ou de quelque chose.
1. [Avec un compl. déterminatif introd. par de et désignant une pers. ou ses actes, ses qualités, etc.] Faire, écrire l'éloge de qqn; prononcer un éloge. Dans « Attila », Pierre Corneille fera l'éloge de Louis XIV, et l'éloge même du dauphin (Brasillach, Corneille,1938, p. 296).L'éloge que D'Alembert venait de publier de MmeGeoffrin (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 326).Jean-Paul Richter écrit de son héros : « il lisait les éloges des grands hommes avec autant de plaisir que s'il eût été l'objet de ces panégyriques » (Bachelard, Poét. espace,1957, p. 9).
? En partic.
? Éloge académique, ou p. ell. du déterm., éloge. Discours fait par le secrétaire d'une académie ou un membre récipiendaire pour évoquer la vie, les vertus et mérites d'un académicien décédé. J'étais fort loin de penser qu'après un peu de temps, il m'appartiendrait de rendre à votre confrère l'hommage d'un éloge (Valéry, Variété IV,1938, p. 40):
1. ... en le voyant se lever et saluer aux plats compliments de quelques renards d'administration, je me disais : « jeune homme, écoute-moi bien; tu ne te lèveras jamais comme cela; tu ne salueras jamais comme cela. Il faut faire maintenant un grand serment. » Voilà comment on se prive de toute espèce de décoration et de toute espèce d'éloge académique. Alain, Propos,1914, p. 183.
? Éloge funèbre. Discours louant les mérites, les vertus d'un défunt. Il ne s'agit pas (...) de mon éloge funèbre écrit d'avance par moi-même (Mauriac, N?ud vip.,1932, p. 19).
Rem. La docum. atteste la forme éloge funéraire. L'Académie qui se démène pour acquérir ses membres indispensables à sa fonction, appliquée à l'éloge funéraire (Arnoux, Rêv. policier amat., 1945, p. 208).
2. [Avec un compl. déterminatif introd. par de et désignant la chose louée] Éloge du travail manuel, de la vertu. Ce sont des rhéteurs grecs qui ont fait l'éloge de la peste, de la fièvre (Taine, Philos. art.,t. 2, 1865, p. 103).Je voudrais écrire, ne fût-ce que par reconnaissance, l'éloge des ?uvres qui m'ont appris à me connaître, qui m'ont formé (Gide, Journal,1940, p. 50):
2. ... un poète plein d'humour, Mandeville, avait, dans une fable paradoxale, osé dire la nouvelle espérance. C'était un petit livre aigu, cynique, à l'aurore de nos temps, le premier éloge sans doute de ce qu'on a depuis appelé le capitalisme. Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 90.
3. Spéc., LITT. Genre littéraire en honneur surtout au xviiiesiècle. Le numéro [de la revue] paraît avec les « Éloges » de Saint-Léger (Gide, Journal,1911, p. 334).
B.? Jugement relevant très favorablement en parole ou par écrit les mérites ou la réussite de quelqu'un ou de quelque chose.
1. [Ce qui est loué est une pers.] Louange, témoignage d'estime adressé à quelqu'un pour quelque chose. Combler, couvrir qqn d'éloges; être digne d'éloges; un mot d'éloge; un concert d'éloges. Faire l'éloge de qqn.En dire du bien. Maman, ça lui arrivait de faire les éloges de son frère, de raconter devant tout le monde, ses entreprises, ses réussites, ses astuces (Céline, Mort à crédit,1936, p. 351).Il avait fait d'elle cet éloge, considérable mais dont on voit les limites : « je ne lui ai jamais entendu dire ni une bêtise ni une vulgarité » (Montherl., Pitié femmes,1936, p. 1115).Le premier devoir des pauvres filles qui nous enseignaient, c'était de répartir également les éloges et les bons points à notre académie de prodiges (Sartre, Mots,1964, p. 65):
3. Il [Jonas] comprit rapidement que ses disciples ne lui demandaient pas des critiques, dont ils n'avaient que faire, mais seulement des encouragements et, s'il se pouvait, des éloges. Il fallait seulement que les éloges fussent différents. Camus, L'Exil et le Royaume,1957, p. 1637.
? Loc. Être (tout) à l'éloge de qqn. [Le suj. désigne une action, une manière d'être ou de faire de la pers. qui reçoit l'éloge] Porter témoignage de la valeur, du mérite de quelqu'un. Ce résultat est à l'éloge de vos élèves (Bonn.-Leis.1970).
2.? Plus rare. [Ce qui est loué est l'?uvre d'une pers. ou d'une collectivité] Vive marque d'appréciation, opinion très favorable portée sur quelque chose. Faire l'éloge de qqc.Il lui arrivait parfois de faire le plus grand éloge d'une pièce nouvellement découverte (Duhamel, Suzanne,1941, p. 30).Il [Gide] m'expose à nouveau ses idées, fait l'éloge de ce qu'il appelle « l'amour grec » (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1399):
4. ... Marx justifie l'ordre qui s'établit en son temps. L'éloge le plus éloquent du capitalisme a été fait par son plus grand ennemi. Marx n'est anticapitaliste que dans la mesure où le capitalisme est périmé. Camus, L'Homme révolté,1951, p. 238.
? Loc. (Être) au-dessus de tout éloge. [En parlant d'une conduite, d'une action, etc.] Si exceptionnel, remarquable que la louange n'en peut décrire la valeur, la qualité. [Faire] preuve d'une intrépidité et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 135).
SYNT. Adresser, décerner des éloges à qqn; se répandre en éloges sur qqn ou qqc.; ne pas tarir d'éloges; parler avec éloge de qqn ou de qqc.; mériter, recevoir des éloges; un concert d'éloges; un éloge enthousiaste, exagéré, exalté, flatteur, hyperbolique, mérité, outré, pompeux; un bel, grand, magnifique éloge.
Rem. La docum. atteste élogier, verbe trans. Faire l'éloge de quelqu'un ou de quelque chose. Tout Élogier, est presque aussi ridicule que de tout censurer (S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 209). Il s'en va partout colportant, pesant, balançant, élogiant les avantages athéniens, romains, américains (Balzac, ?uvres div., t. 2, 1830-35, p. 393).
Prononc. et Orth. : [el?:?]. Enq. : /elo?/. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xvies. ou début xviies. elogue (Pasquier, Lettres, éd. 1619, t. 1, p. 558); 1605 eloge (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 32 ds IGLF); 1611 euloge au sens de « paroles de louange en l'honneur de quelqu'un » mais aussi « bénédiction, épitaphe, testament » (Cotgr.); 1656 plus gén. « expression de l'admiration, ton de la louange » rapporter avec éloge (Pascal, Provinciales, XIIelettre, éd. L. Lafuma, p. 425). Empr. au lat.e?logium (empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « mètre élégiaque; distique », avec attraction de ? ? ? ? ? ? et de e?loqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en b. lat. (cf. Tertullien ds Blaise, s.v.) le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'orig. de la forme fr. euloge. Le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? est encore à l'orig. du lat. chrét. eulogia au sens de « bénédiction » (v. eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium. Fréq. abs. littér. : 2 130. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 405, b) 3 342; xxes. : a) 2 678, b) 1 897. Bbg. Gohin 1903, p. 244 (s.v. élogier). ? Quem. 2es. t. 1 1970 (s.v. élogier).

ÉLOGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin xvies. ou début xviies. elogue (Pasquier, Lettres, éd. 1619, t. 1, p. 558); 1605 eloge (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 32 ds IGLF); 1611 euloge au sens de « paroles de louange en l'honneur de quelqu'un » mais aussi « bénédiction, épitaphe, testament » (Cotgr.); 1656 plus gén. « expression de l'admiration, ton de la louange » rapporter avec éloge (Pascal, Provinciales, XIIelettre, éd. L. Lafuma, p. 425). Empr. au lat.e?logium (empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « mètre élégiaque; distique », avec attraction de ? ? ? ? ? ? et de e?loqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en b. lat. (cf. Tertullien ds Blaise, s.v.) le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'orig. de la forme fr. euloge. Le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? est encore à l'orig. du lat. chrét. eulogia au sens de « bénédiction » (v. eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium.

Éloge au Scrabble


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Les citations avec le mot Éloge


  1. Non seulement les auteurs n'acceptent que des éloges, mais encore ils exigent qu'on ne leur dise que la vérité.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal


  2. Toutes chaînes mortelles brisées, toutes dettes morales abandonnées, poursuivit Bors. Nul éloge, ni honneurs, ni grande renommée mais l'extase et un avant-goût du divin. Voilà ce qu'est la gloire.

    Auteur : Tim Willocks - Source : La Religion (2009)


  3. Nous faisons l'éloge de notre banquier afin de pouvoir mettre notre compte à découvert, et déclarons que le voleur de grand chemin est plein de qualités afin qu'il laisse nos poches tranquilles. J'ai le plus grand mépris pour l'optimisme.

    Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)


  4. Bon seigneur Boyet, ma beauté, si chétive qu'elle soit, n'a pas besoin du fard éclatant de vos éloges; la valeur de la beauté est fixée par le jugement du regard, et non par une vile réclame débitée d'une voix de marchand.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Peines d'amour perdues


  5. Lors même que nous croyons avoir délogé Dieu de notre âme, il y traîne encore : nous sentons bien qu'il s'y ennuie, mais nous n'avons plus assez de foi pour le divertir.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  6. Les hommes véritablement louables sont sensibles à l'estime, et déconcertés par les louanges. Le mérite a sa pudeur comme la chasteté. Tel se donne naïvement un éloge , qui ne le recevrait pas d'un autre sans rougir ou sans embarras.

    Auteur : Charles Pinot Duclos - Source : Considérations sur les moeurs de ce siècle (1970)


  7. Combien l'amitié mérite de respects et d'éloges! C'est elle qui fait naître, qui nourrit et entretient les plus beaux sentiments de générosité dont le coeur humain soit capable.

    Auteur : Giovanni Boccaccio, dit Boccace - Source : Le Décaméron (1350-1353), 10ème journée


  8. Vers la fin du spectacle, je rends pour la première fois hommage à Robert Lamoureux, mon maître, en lisant sur scène son Éloge de la fatigue.

    Auteur : Jean-Marie Bigard - Source : Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, Rire pour ne pas mourir, éd. Oh ! Éditions (2007)


  9. Quels ouvrages que ceux dont plusieurs de nos écrivains périodiques ne rougissent pas de faire l'éloge!

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Mélanges littéraires


  10. Selon le proverbe, le commencement est la moitié de l'ouvrage; tout le monde s'accorde à donner des éloges à un beau commencement.

    Auteur : Platon - Source : Les Lois, VI, 753e


  11. Ne ressembler à rien. Ne ressembler à personne. Il n'existe pas d'éloge qui puisse me toucher davantage.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : L'Aigle à deux têtes


  12. Tu fais mal si tu fais l'éloge de quelque chose que tu ne comprends pas bien; et si tu blâmes, tu fais plus mal encore.

    Auteur : Léonard de Vinci - Source : Pensées de LÉONARD DE VINCI dans toutes ses oeuvres - Leonardo Da Vinci - Frammenti letterari e filosofici Copertina rigida – 1979 di Edmondo Solmi


  13. L'homme honorable ne veut pas mourir qu'il ne se soit rendu digne d'éloge.

    Auteur : Confucius - Source : Entretiens


  14. On fait l'éloge d'un homme en disant qu'il est humain et d'une femme en disant qu'elle est inhumaine.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Faits et croyances


  15. La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.

    Auteur : Léonor de Récondo - Source : Pietra viva (2013)


  16. Il est vrai qu'un écrivain satirique, après avoir outragé des hommes célèbres, croit réparer ses insultes par les éloges qu'il leur donne après leur mort.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Mélanges littéraires


  17. «Et puis c'est une sainte», ajoutaient, à la fin ceux qui faisaient son éloge. Cela signifiait que la nature l'avait peu comblée.

    Auteur : Raymond Radiguet - Source : Sans référence


  18. En contant son histoire, ne fait-on pas l'éloge de soi-même ? Complaisant pour les bons sentiments, on laisse dans l'ombre les défaillances, les fautes commises. Et comment faire un choix, alors qu'affluent à la conscience les souvenirs des événements, grands et petits, des hommes que l'on a connus, des conduites que l'on a tenues ? Et puis, aussi fidèle ou bien exercée qu'elle paraisse, la mémoire est capricieuse.

    Auteur : Robert Debré - Source : L'honneur de vivre: témoignage (1974)


  19. Les justes éloges ont un parfum que l'on réserve pour embaumer les morts.

    Auteur : Voltaire - Source : Sans référence


  20. La forte littérature primitive ne fait que l'éloge du faible.

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


  21. Pour les timides, le succès est nécessaire, l'éloge est moralisant, l'admiration est un élixir roboratif.

    Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Fragments d'un journal intime (1884, 1887, 1923, 1927)


  22. La nuit n'attend que nous pour boire une eau plus pure: - L'éloge d'une larme est celui du pardon.

    Auteur : Louis Emié - Source : La Nuit


  23. M. de Condorcet a lu, à la rentrée de la Saint-Martin, un éloge charmant du P. Lesueur, un des deux minimes commentateurs de Newton, et ami de notre pauvre P. Jacquier.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 23 novembre 1776


  24. ... la compétition dans la poursuite des éloges incline à révérer l'antiquité: car on rivalise avec les vivants, non avec les morts; à ceux-ci, on attribue plus que leur dû, afin de pouvoir mieux obscurcir la gloire de ceux-là.

    Auteur : Thomas Hobbes - Source : Léviathan (1651), I, 11, De la variété des moeurs


  25. Il avait fait des pieds et des mains pour obtenir une bonne chambre et je le trouvai en train de donner de largent à un camarade qu'il délogeait.

    Auteur : Pierre Drieu la Rochelle - Source : La Comédie de Charleroi (1934)


Les citations du Littré sur Éloge


  1. Sur les éloges que l'envie Doit avouer qui vous sont dus, Vous ne voulez pas qu'on appuie

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : ib. VIII, 4


  2. Lorsque David déplora la mort de deux fameux capitaines, il leur donna cet éloge : plus vites que les aigles, plus courageux que les lions

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourbon.


  3. Non, dit la voix, plus de fêtes ; Esprits, vite délogeons

    Auteur : BÉRANG. - Source : Lutins.


  4. Il [le maréchal de Bellisle dans la retraite de Prague] ne perd que les soldats qui ne peuvent résister à la rigueur extrême de la saison ; que lui a-t-il manqué ? une plus longue course et des éloges exagérés à la grecque

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Xénophon


  5. Le roi se delogea de Rosebecque par la punaisie des morts

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 200


  6. Si Richelieu eût été Italien, il aurait peut-être parmi nous, malgré les éloges de l'Académie, un aussi mauvais renom que le cardinal Mazarin, quoique d'un autre genre

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuv. t. VI, p. 36


  7. Les éloges que j'ai donnés à ce prince [le duc de Cumberland] pour relever davantage la gloire de son vainqueur

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argenson, 20 oct. 1745


  8. Un homme de cette sorte est un savant artisan de calomnies... il blâme avec des éloges et non pas avec des invectives

    Auteur : BALZ. - Source : De la cour, 5e disc.


  9. La déesse Discorde ayant brouillé les dieux.... On la fit déloger des cieux

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VI, 20


  10. Nous avons dit dans les éloges de MM. Viviani, Guglielmi et Cassini, quels sont les embarras et les contestations que les rivières causent dans toute la Lombardie

    Auteur : FONTEN. - Source : Manfredi.


  11. Une couronne de chêne ou de laurier, une statue, un éloge étaient une récompense immense pour une bataille gagnée ou une ville prise

    Auteur : Montesquieu - Source : Lett. pers. 89


  12. Louis XI... qui n'était pas insensible aux éloges que Balue lui donnait sur son habileté, tomba dans le piége le plus à craindre pour les gens habiles, qui est de croire l'être plus qu'ils ne le sont

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuvr. t. II, p. 346


  13. Les éloges que Virgile, Horace et Ovide même prodiguèrent à Auguste étaient beaucoup plus forts [que les éloges prodigués à Louis XIV] ; et, si on songe aux proscriptions, ils étaient assurément bien moins mérités

    Auteur : Voltaire - Source : Frag. sur l'hist. art. XXVIII


  14. La satire ment sur les gens de lettres pendant leur vie, et l'éloge ment après leur mort

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Bordes, 10 janv. 1769


  15. Comme il est naturel à l'homme de corrompre les meilleures choses, cette science qui a mérité de si grands éloges, se gâte le plus souvent en nos mains par l'usage que nous en faisons

    Auteur : BOSSUET - Source : Panég. sainte Cather. Préambule.


  16. Durement furent esbahi Qu'il n'orent oï sonner cloche Ne champenelle ne reloge

    Auteur : RUTEB. - Source : 315


  17. Pourquoi entre-t-il [le serpent, le démon] tous les jours dans le corps des gens par sa seule vertu, et tant de gens sages prétendent-ils l'en déloger par des paroles ?

    Auteur : Voltaire - Source : Taureau blanc, 5


  18. Nommer un roi père du peuple, est moins faire son éloge que l'appeler par son nom ou faire sa définition

    Auteur : LA BRUY. - Source : X


  19. M. de Crosne et M. de Baquancourt ont mérité les éloges et les remercîments de la France dans le rapport qu'ils ont fait du procès des Calas

    Auteur : Voltaire - Source : Pol. et lég. Lett. à M. de Beaumont.


  20. Le pape saint Grégoire a fait cet éloge singulier de la couronne de France, qu'elle est autant au-dessus des autres couronnes du monde que la dignité royale surpasse les fortunes particulières

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  21. Ces esprits frivoles.... Avalent sans dégoût le plus grossier éloge

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît., IX


  22. Que d'éloges charmants cousus les uns aux autres !

    Auteur : BOURSAULT - Source : Merc. gal. IV, 3


  23. Et, détachés de vos biens, vous vous tenez aussi prêts à les quitter, qu'un voyageur empressé à déloger de la tente où il passe une courte nuit

    Auteur : BOSSUET - Source : le Tellier.


  24. Ils citent nos pères avec éloge

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. 5


  25. Le pape saint Grégoire a donné dès les premiers siècles cet éloge singulier à la couronne de France, qu'elle est autant au-dessus des autres couronnes que la dignité royale surpasse les fortunes particulières

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Angleterre.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h26








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