Définition de « qui »


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PRO:rel genre () de 1 syllabes
Une définition simple : Synonyme : quà




Définitions de « qui »


Trésor de la Langue Française informatisé


QUI, pron. interr. ou rel.

I. ? [Sans antécédent ? ou séparé de l'antécédent par une prép. ? et porteur du genre animé apte à toutes les fonctions grammaticales]
A. ? Pron. interr.
1. [Dans une interr. dir.]
a) [Suj.] Qui m'appelle, s'écria une voix sèche et furieuse, qui m'appelle? (Barrès, Colline insp., 1913, p. 257).
? Qui vive*, Qui-vive*.
? Qui va là?, Qui-va-là? [Loc. interj. par laquelle on veut connaître l'identité d'une pers. inconnue qui survient] ? Qui va là? dit le maître. ? Quelqu'un qui voudrait souper et coucher. ? C'est bon. Ici on soupe et on couche (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 83).
b) [Attribut] Qui es-tu? demanda-t-il (Balzac, Annette, t. 4, 1824, p. 149).
c) [Régime dir.] Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta s?ur ou ton frère? (Baudel., Poèmes prose, 1867, p. 11).Qui as-tu choisi? (Giraudoux, Sodome, 1943, i, 4, p. 84).
? [Dans ce cas, qui peut être postposé] Il guette... qui, maintenant? (Giono, Colline, 1929, p. 108).
d) [Régime prép.] Mais à qui devons-nous ces bienfaits! À qui messieurs? (Claudel, Pain dur, 1918, i, 1, p. 412).Tu le sais. Tu bredouilles. Par qui? (Giraudoux, Lucrèce, 1944, i, 1, p. 15).
Rem. 1. Dans qui est-ce qui, le 1erqui a valeur interr., le second introd. une sub. rel. Le premier qui, sans antécédent, exprime le genre animé; le second, en empl. évocateur, marque uniquement la fonction suj. 2. La forme pop. qui que (qui que tu vois?) est à rapprocher de combien que, où que, etc. Le morph. interr. est isolé en tête de phrase par une sub. rel. introd. par un que tendant vers le rel. universel: Et les wagons à vaches, pour qui que c'est? (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 194). Les autres tournures du lang. pop. sont des var. de la loc. qui est-ce qui: Qui c'est qui va nous le payer? (Céline, Voyage, 1932, p. 494).
2. [Dans une interr. indir.]
a) [Suj.] Et finalement on ne sait pas qui départagera les parties (Proust, Temps retr., 1922, p. 692).
? [Avec effacement de la prop. interr.] « La princesse (...) quittant la demeure de ses pères », de je ne sais plus qui (Gide, Journal, 1902, p. 128). « (...) Il connaît des gens très bien, mais il en connaît aussi de très mal ». Je demandai qui (Proust, Sodome, 1922, p. 1095).
b) [Attribut] J'ai oublié qui je suis. Je me rappelle qui tu es (Giraudoux, Sodome, 1943, ii, 8, p. 157).
c) [Régime dir.] Gélis se lève et se rassied; je sais bien ce qui l'occupe et qui il attend (A. France, Bonnard, 1881, p. 313).
Rem. En interr. indir., qui est remplacé qqf. dans la lang. parlée par celui qui: Alors, dites-nous celui qui a le plus de chance? (Guitry, Veilleur, 1911, i, p. 4).
d) [Régime prép.] Madame Mathias, la vieille bonne, ne savait à qui entendre (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 6).Ma décision était prise d'emmener l'enfant (...) encore que je ne me fusse pas nettement demandé ce que je ferais d'elle par la suite, ni à qui je la confierais (Gide, Symph. pastor., 1919, p. 879).
B. ? Pron. rel. ou pron. indéf. [Sans antécédent] .
1. Pron. rel.
a) [Suj.] Si lugubre que fût l'appartement, c'était un paradis pour qui revenait du lycée (Gide, Si le grain, 1924, p. 419).
? [Dans des proverbes, des adages, avec valeur d'indéf.] Qui aime bien châtie bien (Proust, Sodome, 1922, p. 1069).Qui vole un ?uf, enlève un b?uf (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 122).
? Fam. Comme qui dirait. Comme si on disait. Une âme exquise comme qui dirait l'âme d'un bébé, qui la connaîtrait dans les coins (Gyp, Leurs âmes, 1895, p. 134).
? [Dans des tournures marquant la compétition, la rivalité] C'est à qui + verbe.Jouer à qui perd gagne. Soudain Panurge (...) jette son mouton (...) dans la mer. Tous les autres moutons (...) commencèrent à se jeter après lui par-dessus bord. C'était à qui sauterait le premier (A. France, Rabelais, 1909, p. 172).
Rem. Dans jouer à qui, un dém. peut précéder le rel.: Nul d'entre eux n'est encore assez intelligent pour jouer à celui qui obéit (Duhamel, Plais. et jeux, 1922, p. 58).
? [Qui peut qqf. désigner le fém.]:
1. Pour livrer sa pensée au vent de la parole, S'il faut avoir perdu quelque peu la raison, Qui donne son secret est plus tendre que folle... Desb.-Valm., Élégies, 1859, p. 66.
b) [Attribut] Il a fait allusion à ce qu'il a fallu que je cessasse d'être pour être qui je suis (Breton, Nadja, 1928, p. 7).
c) [Régime dir.] Je trouble qui je veux (Valéry, Variété III, 1936, p. 129).
d) [Régime prép.] Elle était libre de coucher avec qui elle voulait (Malraux, Cond. hum., 1933, p. 215).
? Prép. + qui de droit.Adresser une requête à qui de droit. L'adresser à la personne à qui elle doit l'être. Ce n'est pas un mauvais moyen de faire couler à l'oreille de qui de droit les choses que soi-même on ne peut dire (Claudel, Père humil., 1920, i, 2, p. 495).
Rem. L'effet de sens oscille entre l'indéfinition où qui signifie « n'importe qui » et l'indéterm. feinte, qui suggérant alors une pluralité indéterm. ou désignant une pers. déterminée seulement pour le locuteur.
2. Pron. indéf.
a) Qui que ce soit/fût, loc. pronom. indéf.
?) [Après prép.] Synon. de personne2.Je fais ce que je crois devoir faire, en toute conscience, et n'ai compte à rendre à qui que ce soit (Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 724).Je n'ai jamais accepté de partager avec qui que ce fût la responsabilité d'un traitement (Bernanos, Joie, 1929, p. 645).
? [Introd. une sub. concess.] À qui que ce soit que nous parlions, nous devons être polis (Littré).
?) [Dans des cont. forclusifs (v. ne I B rem.), prop. interr., hyp.] Qui que ce soit a-t-il répondu? Si qui que ce soit répondait. Je n'y ai trouvé qui que ce soit (Ac.1798-1935).
b) Rare, littér. Qui que, loc. pronom. concess. Qui qu'elle fréquentât, désormais elle resterait pour tout le monde duchesse de Guermantes (Proust, Fugit., 1922, p. 669).
c) [Dans la loc. pronom. indéf. n'importe qui] V. importer1III B et quoi III D ex. de Gide.
C. ? Pron. rel. prép. [Avec antécédent de l'animé] Elle devait aller chercher Gisèle avec qui elle tenait beaucoup à dîner (Proust, Fugit., 1922, p. 597).Avec celui pour qui ce travail est fait (Valéry, Variété[I], 1924, p. 254).
? [P. arch., l'antécédent peut désigner un inanimé] Ces murailles de verdure presque noire sur qui vous n'avez aucune prise (Claudel, Père humil., 1920, i, 3, p. 502).[Le prince de Polignac] se plaisait surtout à Amsterdam et à Venise, deux villes entre qui son ?il de coloriste et son oreille de musicien avaient reconnu la double parenté de la lumière et du silence (Proust, Chron., 1922, p. 43):
2. Depuis lors, à chaque seconde, je suis à l'intérieur d'elle, ? animé d'un centuple besoin de la protéger, tout tendu vers un unique objet: qu'à aucun prix elle ne souffre! Protéger Z..., ne rien retirer de ce que j'ai donné à Anne, ? être le lien où elles se rencontrent, le seul lien en qui elles se puissent rencontrer... Du Bos, Journal, 1924, p. 152.
? [Les noms d'animaux peuvent être repris par qui] Je sautai sur mes pieds sales, sans oublier ma vipère, que je pris cette fois par la queue et à qui j'imprimai un joli mouvement de balancier (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 10).
? [Dans la lang. pop., remplacé par qui que, qui c'est que, qui que c'est que] La personne à qui que j'ai donné votre lettre (Bauche1928, p. 103).
D. ? Pron. rel. à valeur distributive
1. [En fonction de suj. ou de régime] Et aux moujiks accourus, il distribuait à qui une jambe, à qui un bras (Hanry, Conquête de Jérusalem, p. 159 ds Nyrop t. 5 1925, p. 323):
3. La nuit tombée, il n'était pas rare de voir les sentinelles entrer dans nos baraques et tirer de leur vaste manteau de guérite, qui un poulet, qui un lapin, qui un jambon, en les faisant valoir aux amateurs. Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 317.
? [Précisé par une appos.] Pour être lauréats, ils devaient avoir fait, dans un temps donné, qui sculpteur, le modèle en terre glaise d'une statue; qui peintre, l'un des tableaux que vous pouvez voir à l'école des Beaux-Arts; qui musicien, une cantate; qui architecte, un projet de monument (Balzac, Un Ménage de garçon, p. 75 ds Dam.-Pich. t. 4 1969 [1934], § 1381).
? Rare. [Représentant un inanimé] Voici un très grand nombre de livres d'histoire. Et ni l'anatomie, ni la physiologie, ni la cristallographie, ni l'acoustique ne manquent à la collection; qui pour un chapitre, qui pour un paragraphe, il n'est presque de science qui ne paye tribut (Valéry, Variété IV, 1938, p. 240).
2. Dans la loc. à qui mieux mieux. Le plus possible en rivalisant avec les autres. Crier à qui mieux mieux. Les fils d'un collègue de mon père, dont le plus jeune était mon camarade de classe, apprenaient avec moi; c'était à qui mieux mieux! (Gide, Si le grain, 1924, p. 401).
? [Appliqué à des choses personnifiées] À quel fil voulez-vous que se rattache un pauvre satyre, quand la mer et le bateau dansent à qui mieux mieux (Claudel, Protée, 1914, i, 1, p. 308).
Rem. 1.À qui mieux mieux n'exprime pas toujours le rapport entre deux ou plusieurs pers.; il se peut que ,,l'idée de concurrence évoque celle de l'effort`` (Sandf. t. 2 1965, § 56), de sorte que le tour vient à signifier « de toutes ses forces »: L'enfant se débattait et ruait à qui mieux mieux de ses petits pieds rouges (Benoit, Axelle, 1928, p. 143, ibid.). 2. À l'aide de la prép. à, on peut former d'autres expr., analogues à l'expr. à qui mieux mieux: À ce point qu'entre les ministres c'est la lutte continuelle à qui ne l'aura pas (Courteline, Ronds-de-cuir, 1893, 1ertabl., 1, p. 24).
II. ? Vx. [Sans antécédent, avec valeur de neutre]
? [Dans des loc.] Qui plus est, qui pis est, qui mieux est. Une femme menteuse, avec un truc extrêmement simple, peut leurrer, sans se donner la peine de le changer, des quantités de personnes, et qui plus est la même, qui aurait dû le découvrir (Proust, Fugit., 1922, p. 616).
? [Dans qq. tours archaïsants] Nous décidâmes d'aller ensemble taper notre ancien patron. Qui fut dit, fut fait (Céline, Voyage, 1932, p. 132).
III. ? [Avec antécédent immédiat, représente un animé ou un inanimé et se trouve uniquement en fonction de suj.]
A. ? [L'antécédent désigne un animé] Comme un malade dans son lit, qui se retourne pour trouver le sommeil, du matin au soir (Gide, Journal, 1892, p. 28).Elle aperçut, sur le quai, cette petite ouvrière qui sanglotait (Martin du G., Thib., Cah. gr., 1922, p. 661).
? [Le subst. antécédent de qui doit toujours être déterminé, sauf lorsqu'il est précédé d'une prép. et qu'il est pris dans le sens le plus gén.] En homme qui ne sait point si l'on sera content ou non d'être vu avec lui et qui vous laisse la faculté de venir le trouver si vous en avez l'envie (Proust, Sodome, 1922, p. 1037).En garçon qui aime à reconnaître la vérité (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 418).
? [Lorsque l'antécédent est un pron. pers., celui-ci peut être except. omis s'il est déjà empl. comme pron. prédicatif dans la princ.] Comment brillerai-je qui suis aveugle? (Claudel, Soulier, 1944, 2epart., 4, p. 1058).
Rem. 1. Dans les tours faire celui qui, jouer celui qui, le verbe de la sub. peut être au sing. même si le suj. de la princ. est au plur.: Ils faisaient celui qui ne comprend pas (Mille, Barnavaux, 1908, pp. 155-156). 2. Celui qui peut être repris par le pron. pers. il: Celui qui gueulera le plus fort, il aura la médaille et la dragée du bon Jésus! (Céline, Voyage, 1932, p. 14).
B. ? [L'antécédent désigne un inanimé] Rue Neuve-Saint-Augustin, un embarras de voitures arrêta le fiacre chargé de trois malles, qui amenait Octave de la gare de Lyon (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 3).Et les variétés s'établissent, l'élection de la mère par exemple va souvent avec la ressemblance physique du père, ou c'est le contraire qui a lieu (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 106).
? [Après voici, voilà ou des pron. neutres (ce, quelque chose, ...) qui est un neutre] Voilà qui sort d'un armorial danois (Milosz, Amour. init., 1910, p. 12).Je ne sais ce qui m'a pris, dit-elle; j'ai froid (Bernanos, Soleil Satan, 1926, p. 95).Avez-vous l'impertinence de penser qu'il y avait en moi quelque chose qui fût fait spécialement pour vous? (Claudel, Soulier, 2epart., 1944, 6, p. 1068).
C. ? Rare. [L'antécédent du rel. peut être un adv.] Demain, demain qui n'était jusqu'alors que la pâle image d'hier encore au-dessous de l'horizon, le demain attendu d'un c?ur tranquille, retrouvé chaque matin sans surprise, n'est plus (Bernanos, M. Ouine, 1943, p. 1360).
Rem. 1. Accord du verbe dépendant de qui. a) Un verbe ayant le pron. qui pour suj. s'accorde en personne et en nombre avec l'antécédent de celui-ci: Il n'y a que moi, moi qui hais, moi qui aime (Sartre, Nausée, 1938, p. 189). b) Lorsque qui a pour antécédent un attribut se rapportant à un pron. pers. de la 1reou de la 2epers., l'accord se fait avec le suj.; mais il peut se faire aussi avec l'attribut, partic. quand celui-ci est déterminé par un art. déf.: Vous êtes les artisans qui ont construit cette maison (Gramm. Lar. 1964, p. 384), un adj. dém.: Vous êtes ce Monsieur qui m'a porté secours (ibid.) ou lorsque la princ. est nég. ou interr.: Êtes-vous un journaliste qui soit débrouillard? (ibid.). c) Après c'est moi, toi ... qui ou il n'y a que moi, toi ... qui, l'accord peut se faire à la 3epers. dans la lang. pop.: La bonne: C'est moi qui l'a dit à Madame (Tr. Bernard, M. Codomat, 1907, i, 2, p. 140). C'est moi qui fait tout! (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 490). d) Après un(e) des, un(e) de, l'accord se fait gén. au plur.: Dans un des bâtiments qui flanquaient la forteresse (Gracq, Syrtes, 1951, p. 26). 2. Place de l'antécédent. a) En règle gén., qui est précédé immédiatement de son antécédent: Des locataires, qui étaient tous des amis (Proust, Sodome, 1922, p. 1057). b) Qui peut être séparé de son antécédent lorsque celui-ci est un pron. compl. d'un verbe de perception ou d'un présentatif: Je le vois qui traverse le jardin (Céline, op. cit., p. 465). La voici qui danse pour nous (Mauriac, Journal 2, 1937, p. 198). c) Lorsqu'il est séparé de son antécédent par les conj. de coord. et/ou: Cette longue bataille qu'Antoine, en lui-même, continuait à appeler « les attaques de Provins », et qui était pour tous la bataille de la Marne (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 832). d) Parfois, l'antécédent peut être placé après la prop. rel.: Elle me montra, qui jouait, dans son jardin, un de ces ânes charmants de Provence, aux longs yeux résignés (Barrès, Jard. Bérén., 1891, p. 49). e) En règle gén., qui peut être séparé de son antécédent par un compl., une prop., etc., lorsque l'intelligence du texte n'en souffre pas: Son visage creusé, sa silhouette émaciée, ses prunelles souffrantes étaient là qui me bouleversaient (Bourget, Disciple, 1889, p. 188). Les fascistes ne voyaient son corps que jusqu'au ventre, et tiraient à qui mieux mieux sur ce buste incroyable en veston d'alpaga, en cravate rouge, qui lançait une charge de dynamite avec un geste de discobole, du coton dans les oreilles (Malraux, Espoir, 1937, p. 540). 3. [Avec un verbe impers., il y a parfois une hésitation entre qu'il et qui] Le peu d'argent qui lui restait après l'acquisition de la barque avait été employé à acheter un petit télescope de rencontre (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 25). Maintenant qu'il n'avait plus de doute sur ce qu'il lui restait à faire, il semblait fatigué, mais très calme (Rolland, J.-Chr., Antoinette, 1908, p. 851).
Prononc. et Orth.: [ki]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Pron. rel. A. En fonction de suj. 1. empl. avec antécédent 842 masc. sing. (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, 1, 7: Et ab Ludher num plaid nunqua'm prindrai qui, meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit); ca 881 id. (Ste Eulalie, ibid., 2, 6; 12); fin xes. fém. sing. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 268); ca 1050 masc. plur. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 263); spéc. apr. un indéf., un dém. 2emoit. xes. ici, la régissante est nég., le verbe de la rel. est au subj. (St Léger, éd. J. Linskill, 32: Ne fud nuls om ... Qui mieldre fust); 2. empl. sans antécédent a) désigne une pers. partic., déterm. 2emoit. xes. (St Léger, 26: Et cum il l'aut doit de ciel'art [Deu servir] Rende'l qui lui lo comandat); b) désigne une pers. indéterm., avec valeur gén., la rel. pouvant prendre un tour sentencieux ?) 2emoit. xes. (St Léger, 38: Qui fai lo bien, laudaz en er); ?) fin xes. la rel. est en rapport avec le pron. de la régissante; celui-ci constitue un pron. de rappel plutôt qu'un antécédent [G. Moignet, Gramm. a. fr., 1973, p. 156 in fine] (Passion, 455: Qui lui credran, cil erent salv); ca 1100 (Roland, 1181; 1970); c) qui 1erélém. de rel. comp. introd. une rel. indéterm. à valeur concess., et dont le 2eélém. est ?) qui ca 1050 chi ... chi (St Alexis, 503: Chi chi se doilet, a nostr'os est il goie); ca 1130 (Li Ver del Juice, 224; 226 ds T.-L. t. 8, 90, 21); ?) que (Roland, 1546: Ambure ocit, ki quel blasme ne quil lot; 1592; 3360); v. R. Martin ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, V 1 1967, pp. 116-118; cf. que3I A 1 c ?; d) introd. une rel. au cond. ou au subj. imp. (en rel. avec une régissante aux mêmes modes) ayant valeur de prop. hyp. introd. par se: « si l'on » ca 1100 (Roland, 596: Chi purreit faire que Rollant i fust mort, Dunc perdreit Carles le destre braz del cors); ca 1135 la rel. est rappelée par un pron. dans la régissante (Couronnement de Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB 94: Qui en feroit roi, ce seroit pechiez); e) la rel. hyp., empl. sans régissante, constitue une phrase complète et équivaut à une exclam. (G. Moignet, op. cit., p. 157: Ph. Ménard, Synt. de l'a. fr., § 76, rem. 1) ca 1100 (Roland, 1341; 1680: Ki puis veïst Rollant e Oliver De lur espees e ferir e capler!); f) qui ... qui répété avec valeur d'indéf. marquant une idée distributive ca 1135 (Couronnement de Louis, 1488 [réd. AB] Chascuns a point qui cheval, qui destrier); 1155 (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 8038). B. En fonction de régime [cui, cas régime tonique, devenu qui] 1. régime dir. a) empl. avec antécédent 842 (Serments de Strasbourg, 21: Si Lodhuuigs sagrament que son fradre Karlo iurat conservat, et Karlus ... non lo's tanit, si io returnar non l'int pois, ne io ne neuls cui eo returnar int pois); fin xes. (Passion, 114: Celui prendet cui bassaerei); ca 1050 (St Alexis, 7); b) empl. sans antécédent (Philippe de Thaon, Bestiaire, 1063 ds T.-L. t. 3, 1126, 19); 2. régime prép. a) 2emoit. xes. por cui (St Léger, 208; 240); fin xes. a cui (Passion, 170); id. de cui (ibid., 330); b) 1176-81 empl. sans antécédent (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3605: Qu'estre porrïez delivree Par qui que soit de cest peril); 1269-78 a cui que soit (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5146). II. Pron. interr. A. Interr. dir. 1. a) En fonction de suj. ?) fin xes. renvoyant à une pers. (Passion, 188); ca 1100 (Roland, 534; 748); ?) avec valeur de pron. neutre ca 1200 (Auberee, 483 ds T.-L. t. 8, 89, 2: Dame Auberee ... qui vous maine a ceste eure?); b) en fonction d'attribut du suj. ca 1130 (Cantique des cantiques, 9, ibid., 87, 17: chi est illi?); ca 1170 (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 840: Qui es tu Qui...?); 1176-81 (Id., Chevalier Lion, 3565); 2. en fonction de régime [cui] a) régime dir. ca 1100 (Roland, 244: qui i enveieruns, En Sarraguce?; 252); b) régime prép. ca 1276 (Adam de La Halle, Feuillée, éd. E. Langlois2, 603: A cui iés tu, di, barbustin?). B. Interr. indir. 1. en fonction de régime [cui] a) ca 1050 régime dir. (St Alexis, 177: ,,ne sai cui antercier``); b) régime prép. 1remoit. xiies. a qui (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXVIII, 10); 1176-81 de cui (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, 2401); 2. a) en fonction de suj. ?) ca 1100 renvoyant à une pers. (Roland, 742); ?) 1176 avec valeur de pron. neutre (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 1556: ... Qu'el li die qui la fet rire); b) en fonction d'attribut du suj. ca 1190 (Floovant, éd. F. H. Bateson, 985: Ne sai qui est li sires); fin xiies. (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 4013). III. Empl. comme subst. 1606 [éd. 1608] (M. Régnier, Satires, éd. G. Raibaud, IX, 57). Qui, cas suj. est issu du lat. qui, dans la lang. class. pron. rel. masc., nomin. sing. et plur. Dans la lang. vulg., apr. la réduction de la déclinaison à deux cas suj. et régime, et l'ext. des formes du masc. au fém. et au neutre, le nombre n'étant d'autre part plus distingué, qui devient rel. du cas suj. aux trois genres, sans distinction de nombre. De plus, le datif sing. class. cui, valable pour les trois genres, devient dans la lang. vulg. cas régime sing. et plur., d'où l'a. fr. cui, cas régime tonique, assez vite réduit à la forme qui. Enfin, le lat. vulg. ayant opéré la fusion entre le pron. interr. class. quis, quae, quid et le rel. qui, celui-ci assura les divers empl. énumérés comme rel.-interr. L'ext. de qui est tôt perceptible: 1. qui pour quae, nomin. fém. sing. (iies. [?] épitaphe d'Ostie ds Vään., § 285; fin iiie-ives. d'apr. V. Väänänen ds Congrès internat. Ling. Philol. rom., Québec, 1976, t. 1, p. 269; v. aussi Löfstedt, p. 132); pour quod, nomin. neutre sing. (ives. Mulomedicina Chironis; fin ves. Tablettes Albertini d'apr. V. Väänänen, ibid.; v. aussi Löfstedt, p. 131); pour quae, nomin. neutre plur. (Mulomedicina Chironis d'apr. V. Väänänen, ibid.; fin ives. Peregr. Aeth., 2, 6 ds Löfstedt, p. 131); 2. cui pour quem acc. masc. sing. (viiies. Form. Senon. ds Vään., § 286); cui apr. prép. (episcopum de cui parrochia fuit, ca 720 Leg. Alam., 12, ibid.). Le tour a. fr. qui « si on » [« si quis »; I A 2 d] est relevé pour qui dès Plaute, Asin., 323: ista virtus est ... qui malum fert fortiter; cf. vies. Grégoire de Tours ds Vään., § 371: Ego non parvam censeo gratiam, qui hoc meruit. Fréq. abs. littér.: 715 642. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 090 295, b) 955 044; xxes.: a) 1 020 798, b) 987 536. Bbg. Bonnard (H.). Lequel/qui, pron. rel. In: [Mél. Grevisse (M.)]. Gembloux, 1966, pp. 39-46; Le Système des pron. qui, que, quoi en fr. Fr. mod. 1961, t. 29, pp. 168-182, 241-251. ? Bourgeacq (J. A.). Moi, je ou c'est moi qui? Fr. R. 1970, t. 43, pp. 452-458. ? Bureau (C.). Synt. fonctionnelle du fr. Québec, 1978, p. 50, 58, 103, 107, 113, 149, 154. ? Calan (E. de). Ét. sur le rel. fr. Linguistique. Paris. 1972, t. 8, n o2, pp. 137-143. ? Clédat (L.). Qui et qu'il. R. Philol. fr. 1927, t. 39, pp. 134-137. ? Combettes (B.), Tomassone (R.). À propos de la sub. rel. introd. par qui. In: [Mél. Lanly (A.)]. Nancy, 1980, pp. 71-84. ? Cressot (M.). Qui répété à valeur distributive. Fr. mod. 1952, t. 20, pp. 14-16. ? De Jong (K.). Die Relativ- und Interrogativpronomina qui und qualis im Altfranzösischen. Marburg, 1900, 117 p. ? Delaveau (A.). Pron. rel. sans antécédent et pron. interr.: la forme qui. LINX 1987, n o16, pp. 5-27. ? Glättli (H.). À propos de la synt. des interr. quel et lequel en fr. mod. Vox rom. 1954/55, t. 14, pp. 67-68. ? Gougenheim (G.). Animé et inanimé. À propos de qui... Fr. mod. 1950, t. 18, pp. 6-16. ? Hirschbuhler (P.). La Synt. des rel. indép. In: [Mél. Pohl (J.)]. Bruxelles, 1980, pp. 115-130. ? Jokinen (U.). Les Rel. en m. fr. Helsinki, 1978, pp. 2-15, 32-34, 56-70. ? Kupferman (L.). Note sur dont ~ de qui/de quoi/duquel. Rech. Ling. Vincennes. 1985, n o13, pp. 5-30. ? Laevent (T.). Idiomaticité et les tournures en ce, être et qui/que. Rech. Ling. Fr. Utrecht. 1987, pp. 27-42. ? Léard (J.-M.). Essai d'explication de qq. faits de morpho-synt. du québécois. R. québec. Ling. 1982, t. 12, pp. 97-141. ? Martin (R.). Qq. réflexions sur le système rel.-interr. qui/cui//que-coi en anc. fr. 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Wiktionnaire


Pronom relatif - ancien français

qui \ki\

  1. Variante de ki.

Pronom interrogatif - français

qui \ki\

  1. Quelle personne ? ? Note : Sert à désigner une personne ou des personnes.
    • Il y a donc eu certainement une époque où ce que nous voyons maintenant autour de nous n'existait pas. Qui l'a donc fait ? Qui ? si ce n'est l'Être Suprême. (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, rééd. 1950, page 47)

Pronom relatif - français

qui \ki\ invariable

  1. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. ? Note : Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
    • À l'heure actuelle, en Indo-Chine, tout le monde peut se compromettre sans danger. Il suffit de savoir avec qui. (R.-A. Lortat-Jacob, Sauvons l'Indo-Chine ! Politique & Vérité, Paris : Éditions de La Griffe, sans date (fin 1926-début 1927), chap.2, page 26)
    • J'ai pour compagnon de couchette un affreux ronfleur sur qui les coups de poing n'ont point d'effet, et qui gigotte constamment comme une grenouille. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 26)
    • Les hommes se jetèrent dans la bagarre et Jonathan finit par ne plus savoir qui se battait contre qui. (Jennifer Haymore, Les S?urs Donovan, tome 1 : Confessions d'une fiancée malgré elle, traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie Dubourg, Editions Milady, 2013, chap. 7)
    • Note : Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
    • Le voici qui vient.
    • Un homme est là qui est déjà venu.
    • Note : Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
    • Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
    • Un chien à qui elle fait mille caresses.
    • Note : Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
    • Rochers à qui je me plains.
  2. (Par ellipse) (Littéraire) Celui qui, celle qui. ? Note : Sert à désigner une personne sans antécédent.
    • Si lugubre que fût l'appartement, c'était un paradis pour qui revenait du lycée. (André Gide, Si le grain ne meurt?, Fragments IV, dans La nouvelle revue française, tome 15, p. 748)
  3. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
    • Voilà qui est beau.
    • Voici qui me plaît.
  4. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci? celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns? les autres.
    • Çà et là circulent aussi des Tadjiks [?]. Ils ont pris leurs billets, qui pour Merv ou Boukhara, qui pour Samarkande, Tachkend ou Kokhan, [?]. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Les clients [?] s'installaient placidement, qui sur des banquettes de velours moelleux, qui dans le creux de fauteuils hospitaliers. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 78)
    • ? Asseyez-vous répéta-t-il.
      Cette fois, ils obéirent, prenant place au petit bonheur, qui sur une cantine, qui sur une caisse de conserves.
      (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, 1934, Cercle du Bibliophile, page 263)
    • Le mobilier, dont on s'exagérait la valeur, fut partagé aussi méticuleusement que l'avaient été les terres. Les s?urs mariées reçurent les meubles qui garnissaient leur chambre d'autrefois, et qui un petit salon, qui un fumoir. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 305)
    • Qui chargeant des palettes sur le toit de la cabine de péage. Qui poussant des conteneurs à poubelles chargés de pneus. Qui jetant un papier enflammé sur le bûcher ainsi dressé. (François de Bouchony, « Gilets jaunes » : peines clémentes pour les jugés de l'incendie d'un péage de l'A51, Le Monde. Mis en ligne le 21 décembre 2018)
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

QUI. Pronom relatif des deux genres et des deux nombres
. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. L'homme qui raisonne. La femme qui a soin de son ménage. Les livres qui traitent de cette matière. Les personnes qui m'ont parlé. Voici ce qui est arrivé. Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement. Le voici qui vient. Un homme est là qui est déjà venu. Je l'entendais qui parlait avec chaleur. Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des Personnes. Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela. Les gens à qui j'ai appris cette nouvelle, à qui j'ai dit votre affaire. Celui pour qui, contre qui je plaide. C'est vous à qui je parle. On dit plus ordinairement : C'est à vous que je parle. Il s'emploie aussi en parlant des Objets inanimés personnifiés. Rochers à qui je me plains. Il s'emploie également en parlant des Animaux. Un chien à qui elle fait mille caresses. Qui que ce soit, qui que ce puisse être, etc., Quiconque, quelque personne que ce soit, etc. Qui que ce soit, qui que ce puisse être qui ait fait cela, c'est un habile homme. Qui que ce soit qui vous l'ait dit, il s'est trompé. Quand il est employé avec la négative, il signifie Nul, aucune personne. Il n'y a qui que ce soit. Je n'y ai trouvé qui que ce soit.

QUI se dit aussi, par ellipse, pour Celui qui, celle qui. Aimez qui vous aime. Je croirai qui vous voudrez. Vous trouverez à qui parler. Jouera qui voudra. On ne sait qui vit ni qui meurt. Qui observera les commandements de Dieu sera sauvé. C'est à qui l'aura. Quelqu'un est arrivé à l'improviste : devinez qui. J'ignore qui a fait cela. Il tient cela de je ne sais plus qui. À qui mieux mieux, À l'envi l'un de l'autre.

QUI s'emploie aussi, par ellipse, pour Ce qui, en parlant des Choses. Voilà qui est beau. Voici qui me plaît. Qui plus est. Qui pis est.

QUI est aussi pronom interrogatif et signifie Quel homme, quelle personne? Qui d'entre vous oserait? À qui pensez-vous parler? Avare, pour qui amassez-vous tant d'argent? Je connais un homme capable d'en prendre soin; et qui? me dit-il. Qui l'aurait cru? Qui vous l'a dit? Qui est là? Qui va là? Qui vive? Qui sont ceux qui prétendent à cette place? Qui demandez-vous? Qui a fait cela?

QUI, répété, est distributif et signifie Ceux-ci... ceux-là, les uns... les autres. Qui d'un côté, qui de l'autre. Ils coururent aux armes et se saisirent qui d'une épée, qui d'une lance qui d'une hache.

Littré

QUI (ki), pronom relatif, ou mieux conjonctif, des deux genres et des deux nombres.
  • 1Il unit un substantif à une proposition subordonnée?; en cet emploi, il n'est jamais le régime direct d'un verbe, bien qu'il puisse être le régime d'une préposition. Les femmes qui vous parleront. Vos s?urs avec qui j'ai fait connaissance. Les roses qui fleurissent. Les médecins, sans qui on avait mis l'emplâtre, ne dirent point ce qu'ils en pensaient, Sévigné, 24 nov. 1664. L'amour avidement croit tout ce qui le flatte, Racine, Mithr. III, 4. Il y a du plaisir à rencontrer les yeux de celui à qui l'on vient de donner, La Bruyère, IV. Il faut que nous soyons des enfants ingrats et dénaturés qui aient attiré la colère de Dieu, Fénelon, t. XVIII, p. 488. Cet air de guerre hautain et hardi qui se prend si aisément et qu'on trouve qui sied bien, Fontenelle, Ressons. Qu'on aime peu un maître et un ami, à qui on ne trouve jamais rien à dire?! Massillon, Carême, Prière 1. L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à tous les autres, Montesquieu, Lett. pers. 99.
  • 2Qui, précédé d'une préposition ne s'emploie pas en parlant des choses. Ne dites pas?: la chose de qui vous parlez, mais dont vous parlez?; l'exemple sur qui vous vous réglez, mais sur lequel. On ne dirait?: le bâton sur qui je m'appuie, la plante à qui je crois le plus de vertu?; on dira?; le bâton sur lequel je m'appuie, la plante à laquelle je crois?, D'Olivet, Ess. gramm. III, 3.

    Cela ne s'applique pas aux cas où l'on personnifie un objet inanimé. La gloire à qui je me suis dévoué, Vaugelas, dans GIRAULTDUVIVIER. Rochers à qui je me plains, bois à qui je compte mes peines, Marmontel, dans GIRAULT-DUVIVIER.

    On fait aussi une exception pour les animaux. On a conclu que l'usage permettait souvent à qui hors des personnes, surtout en parlant des animaux domestiques, comme?: c'est un chien à qui elle fait mille caresses, Acad. Observ. sur Vaugel. p. 67, dans POUGENS.

    Cependant en poésie, on s'affranchit souvent de cette règle?; et même en prose, les auteurs du XVIIe siècle sont loin de l'observer. Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impétueux, De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux, Malherbe, II, 2. Cette contrainte ruinerait la naïveté, à qui j'oserais donner la première place parmi toutes les perfections du style, Vaugelas, Rem. not. Th. Corn. t. I, p. 190, dans POUGENS. Trop rigoureux effets d'une aimable présence, Contre qui mon devoir a trop peu de défense, Corneille, Poly. II, 2. Soutiendrez-vous un faix sous qui Rome succombe?? Corneille, Pomp. I, 1. Il y a des choses sur qui le poëte n'a jamais aucun droit, Corneille, 2e disc. Deux pivots sur qui roule aujourd'hui notre vie, La Fontaine, Fabl. V, 1. ?Un bien [la liberté] Sans qui les autres ne sont rien, La Fontaine, ib. IV, 13. J'ai conçu, digéré, produit un stratagème Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, Doivent sans contredit mettre pavillon bas, Molière, l'Ét. II, 14. Votre mérite a qui chacun se rend, Molière, Éc. des mar. II, 9. Une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr, Molière, D. Juan, III, 3. Il court parmi le monde un livre abominable, Et de qui la lecture est même condamnable, Molière, Mis. V, 1. Ces galanteries ingénieuses, à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies, Molière, Scap. I, 2. Votre vie est pour moi d'un prix à qui tout cède, Racine, Phèdre, III, 3. Ai-je connu jamais ces noms brillants de gloire Sur qui tu viens sans cesse arrêter ma mémoire?? Chénier, Élég. VIII. Mépris des préjugés sous qui rampe la terre, Lamartine, Harold, 11.

  • 3Qui, correspondant à nul, aucun, premier, second, dernier, etc. ou à personne, guère, rien, etc. veut au subjonctif le verbe de la proposition subordonnée. Il n'y a rien qui rafraîchisse le sang comme d'avoir su éviter de faire une sottise, La Bruyère, XI. Il n'y a aucun de ses sujets qui ne hasardât sa propre vie pour conserver celle d'un si bon roi, Fénelon, Tél. VIII. Il y a peu de rois qui sachent chercher la véritable gloire, Fénelon, ib. XI. Racine est le premier qui ait su rassembler avec art les ressorts d'une intrigue tragique, La Harpe, Él. de Rac.

    Cependant on peut aussi mettre l'indicatif?; c'est l'intention qui en décide?: si l'idée est, comme plus haut, indécise, on se sert du subjonctif?; si elle est positive, affirmative, on se sert de l'indicatif. Ce livre est le dernier qu'il a fait contre ses adversaires. Émile est le seul qui n'y a rien compris, Rousseau, Ém. v.

  • 4Qui veut le verbe de la proposition subordonnée à la même personne que le nom ou le pronom auquel il se rapporte. N'accuse point mon sort, c'est toi seul qui l'as fait, Corneille, Cinna, III, 4. Si le maître des dieux assez souvent s'ennuie, Lui qui gouverne l'univers, J'en puis bien faire autant, moi qu'on sait qui le sers, La Fontaine, Fabl. XII, 11. Ouais?! serait-ce bien moi qui me tromperais?? Molière, Méd. malg. lui, I, 6. Fille d'Agamemnon, c'est mol qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père, Racine, Iphig. IV, 4. C'est vous seuls [les riches et les puissants] qui donnez à la terre des poëtes lascifs, des auteurs pernicieux, des écrivains profanes, Massillon, Pet. carême, Vices et vertus des gr. Je ne vois que nous deux qui soyons raisonnables, Collin D'Harleville, dans GIRAULT-DUVIVIER.

    Mais qui pouvant être considéré comme étant de la troisième personne, ce que font plusieurs langues, par exemple l'allemand, on a accordé, pour la personne, le verbe non avec le substantif, mais avec qui ainsi considéré. Cette construction est aujourd'hui complétement abandonnée, et c'est une faute de la suivre. Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi, Molière, Psyché, IV, 3. Hélas?! que ne veut-on aussi me marier?! Ce ne serait pas moi qui se ferait prier?! Molière, Sgan. II. Je vous demande si ce n'est pas vous qui se nomme Sganarelle. - ? En ce cas, c'est moi qui se nomme Sganarelle, Molière, Méd. malg. lui, I, 6. Nous chercherons partout à trouver à redire, Et ne verrons que nous qui sachent bien écrire, Molière, Femm. sav. III, 2. Britannicus est seul?: quelque ennui qui le presse, Il ne voit dans son sort que moi qui s'intéresse, Racine, Brit. II, 3. Je ne vois plus que vous qui la puisse défendre, Racine, Iphig. III, 5. Avouez qu'il n'y a que vous qui pût rendre de ces services d'ami, Voltaire, Lett. d'Argental, 12 juill. 1740.

  • 5Quand qui est précédé d'un substantif ou d'un adjectif tenant lieu d'un substantif, on peut mettre le verbe de la proposition subordonnée ou à la personne du sujet ou à la troisième personne. Je suis le premier qui ait fait cela ou qui aie fait cela. Vous êtes le seul qui connaisse ce sujet ou qui connaissiez ce sujet. Pour moi, je ne suis qu'un particulier qui ne me mêle de rien, Retz, III, 373. De tels secrets je ne me pique, Comme homme simple et qui vit à l'antique, La Fontaine, Or. Comme un homme qui n'ai d'autre vue que?, Bossuet, Lett. 245. êtes-vous encore ce même grand seigneur qui venait souper chez un misérable poëte?? Boileau, Lett. à M. de Vivonne, 2. Je suis Diomède, roi d'Étolie, qui blessai Vénus au siége de Troie, Fénelon, Tél. XX. Je suis tenté de croire que vous êtes Minerve, qui êtes venue, sous une figure d'homme, instruire sa ville, Fénelon, Dial. Timon et Socr. Souviens-toi que je suis le seul qui t'a déplu, Fénelon, Dial. Pith. et Denis. Nous sommes ici plusieurs qui nous souvenons des grands succès que nous eûmes dans la dernière guerre, Dacier, Vie d'Annibal. N'êtes-vous plus cet Ulysse qui a combattu tant d'années pour Hélène contre les Troyens?? Mme Dacier, Odyss. XXII. Tu étais le seul qui pût me dédommager de l'absence de Rica, Montesquieu, Let. pers. dans GIRAULT-DUVIVIER. Je fus le premier qui fis connaître aux Français quelques morceaux?, Voltaire, Ess. sur la poésie ép. IX. Je pense que vous et moi nous avons été les seuls qui aient prévu que la destruction des jésuites les rendrait [les jansénistes] trop puissants, Voltaire, dans GIRAULT-DUVIVIER.

    C'est d'après cette construction que Bossuet, traduisant le mot de la Bible, a dit de Jéhovah?: Je suis celui qui suis.

    Après?: un homme comme vous, comme moi, on suit ou ne suit pas l'accord des personnes, suivant l'idée. J'en crois un homme comme vous qui a vu par ses yeux ou qui avez vu par vos yeux, suivant qu'on fait rapporter qui à vous ou à homme.

  • 6Qui ne se peut rapporter à un nom qui n'a point d'article, quand le nom n'est pas susceptible de recevoir en ce cas le nombre pluriel. On ne peut dire?: Il a fait cela par avarice, qui est capable de tout?; il faut dire?: par avarice, passion qui est capable de tout.

    Il y a des phrases où le substantif, sans un article, peut recevoir après lui le qui conjonctif?; c'est quand le substantif y est susceptible de pluralité. Il agit en politique qui sait gouverner. Il est coupable de crimes qui méritent châtiment. Il n'y a homme qui ne sache cela. Une sorte de bois qui est fort dur. Ce sont gens habiles qui m'ont dit cela.

  • 7La construction ordinaire veut que qui ne soit pas séparé de son antécédent?; quelquefois pourtant on les sépare?; en ces cas, ce sont le goût et l'oreille qui décident?; surtout il faut prendre garde à ne pas rendre obscure la phrase. Et le fils dégénère, Qui survit un moment à l'honneur de son père, Corneille, Cid, II, 2. Un loup survint à jeun, qui cherchait aventure, La Fontaine, Fabl. I, 10. Sans ce trait falot Un homme l'emmenait, qui s'est trouvé fort sot, Molière, l'Ét. II, 14. La tête d'une femme est comme la girouette Au haut d'une maison, qui tourne au moindre vent, Molière, Dép. am. IV, 2. Tandis qu'en ses liens Célimène l'amuse, De qui l'humeur coquette et l'esprit médisant Semblent si fort donner dans les m?urs d'à présent, Molière, Mis. I, 1. La déesse en entrant qui voit la nappe mise, Boileau, Lutr. I. Phénix même en répond, qui l'a conduit exprès Dans un fort éloigné du temple et du palais, Racine, Andr. V, 2. Cette construction est moins bonne dans les exemples suivants. Il lui faut aussi un cheval pour monter son valet, qui coûtera bien trente pistoles, Molière, Scap. II, 8. Il a eu raison d'interdire un prêtre pour toute sa vie, qui, pour se défendre, avait tué un voleur d'un coup de pierre, Pascal, Prov. XI. On ne parlait qu'avec transport de la bonté de cette princesse, qui, malgré les divisions trop ordinaires dans les cours, lui gagna d'abord tous les c?urs, Bossuet, Duch. d'Orl.
  • 8Qui se rapportant à un pronom qui ne le précède pas immédiatement. Le voici qui vient. Il est là qui fait le démon. Voilà monsieur, je l'entends qui monte, Al. Duval, Jeun. de Richel. III, 6.
  • 9 Absolument, qui, en parlant des personnes, se dit pour celui qui, celle qui, ceux qui, celles qui. Qui se laisse outrager mérite qu'on l'outrage, Corneille, Héracl. I, 2. Qui creuse la fosse y tombera, et qui rompt la haie sera mordu du serpent, Sacy, Bible, Ecclésiaste, X, 8. Jamais la vérité, cette fille timide, Pour entrer chez les rois ne trouve qui la guide, Rotrou, Antig. IV, 6. Qui ne voit pas la vanité du monde est bien vain lui-même, Pascal, Pens. VI, 59 bis, éd. HAVET. Qui ne mourrait pour conserver son honneur, celui-là serait infâme, Pascal, ib. II, 1. Qui a vu la cour a vu du monde ce qui est le plus beau, le plus spécieux, le plus orné?; qui méprise la cour après l'avoir vue, méprise le monde, La Bruyère, VIII. Qui n'est que juste est dur?; qui n'est que sage est triste, Voltaire, Épît. XLIX. Malheureux qui se voue aux nymphes du Permesse, S'il ne possède pour richesse Qu'un grand c?ur et son Apollon?! Gilbert, Ode au roi. Il me faut qui m'estime?; il me faut des amis?, Chénier, Élég. XI.

    N'avoir qui?, n'avoir personne à. C'est là que, loin du monde et de sa vaine pompe, Je n'aurai qui tromper, non plus que qui me trompe, Corneille, Place Roy. V, 8.

    Dans cette construction, le membre qui a qui en tête peut se mettre par inversion après le verbe du membre de phrase principal. Il passe pour tyran quiconque s'y fait maître [à Rome], Qui le sert, pour esclave, et qui l'aime, pour traître, Corneille, Cinna, II, V. Comme eux [Ésope, Homère] ne ment pas qui veut, La Fontaine, Fabl. IX, 1. Écrive qui voudra?; chacun à ce métier Peut perdre impunément de l'encre et du papier, Boileau, Sat. IX. Le [Cicéron] blâme qui voudra d'avoir répandu dans le sein de l'amitié les douleurs qu'il cachait à ses persécuteurs?; je l'en aime davantage, Voltaire, Rome sauv. Préf.

    Qui, employé absolument, c'est-à-dire sans antécédent énoncé, est le sujet du verbe suivant?; le second verbe ne peut point avoir de sujet énoncé?; c'est cet antécédent sous-entendu qui en est le sujet. Ainsi ne dites pas?: qui est fidèle à sa parole, il est estimé. Cependant dans le XVIIe siècle on ne craignait pas cette tournure. Et qui veut m'affliger, il faut qu'il me conseille De ne m'affliger pas, Malherbe, V, 21. Qui se contraint au monde, il ne vit qu'en torture, Régnier, Sat. X. Qui dit prude, il dit laide, La Fontaine, Or. Qui prendrait garde au vent de si près, jamais il ne sèmerait, Bossuet, Serm. Quinq. 2. En un mot qui voudrait épuiser ces matières, Peignant de tant d'esprit les diverses manières, Il compterait plutôt combien dans un printemps Guénaud et l'antimoine ont fait mourir de gens, Boileau, Sat. IV.

    Qui se dit absolument aussi en parlant des choses. Voici qui me convient. Voilà qui vous plaira. Qui plus est. Qui pis est. Bacchus le déclare hérétique, Et janséniste, qui pis est, Boileau, Chanson à boire.

  • 10Quelquefois deux membres de phrase sont liés l'un et l'autre à une phrase principale par un pronom relatif, et l'un sert de déterminatif à l'autre. C'est l'homme qui porte un chapeau, qui a fait la commission. Il n'y a qu'une affliction qui dure, qui est celle de la perte des biens, La Bruyère, VI.
  • 11Qui, précédé d'une préposition, pris elliptiquement pour celui qui, ceux qui, celles qui. J'ai dû cette vengeance à qui m'a mise au jour, Corneille, Cid, V, 7. Mais j'ai tort d'en parler à qui ne peut m'entendre, Corneille, Poly. V, 3. Faire réponse en reine et comme le mérite Et de qui l'on me parle et qui m'en sollicite, Corneille, Nic. III, 1. À quel droit voulez-vous que cette haine cesse Pour qui lui disputa ce trône et sa maîtresse?? Corneille, Othon, III, 5. Le bonheur appartient à qui fait des heureux, Delille, Pitié, II.

    À qui exprime aussi la compétition, la rivalité. Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment à qui dévorerait ce règne d'un moment, Corneille, Othon, I, 1. C'était à qui avait vu le diable, ou à qui le verrait?; tout cela était un sujet de conversations inépuisables, Voltaire, Dict. phil. Possédés.

  • 12On rencontre la locution plus? plus?, jointe à un membre de phrase par un qui, lequel se trouve n'avoir point de verbe à lui en propre. Si la répugnance qu'on a pour les devoirs était un titre d'exemption, où est le fidèle qui, plus il sentirait de corruption dans son c?ur, plus il n'y trouvât sa justification et son innocence?? Massillon, Carême, Pardon. Ces exécrables mystères, dit-il [saint Léon], qui plus ils sont impurs plus on a soin de les cacher, sont communs aux manichéens et aux priscillianistes, Voltaire, Dict. philos. Zèle. [Un esprit divin]? Qui, plus il a compté de soleils et de jours, Plus il se sent d'élan pour s'élancer toujours, Lamartine, Rép. aux adieux de W. Scott.

    C'est d'une façon analogue que Racine dit?: Avez-vous pu penser qu'au sang d'Agamemnon Achille préférât une fille sans nom, Qui de tout son destin ce qu'elle a pu comprendre, C'est qu'elle sort d'un sang? Iph. II, 5.

  • 13Au XVIIe siècle, on pouvait faire rapporter qui à un participe pris absolument, de sorte que le membre de phrase subordonné continuait par un autre sujet que qui. On vit en eux [les apôtres] une véritable foi, et, dans cette foi, une véritable justice, qui étant l'ouvrage du Saint-Esprit, il s'ensuit qu'il donna au monde une parfaite conviction de la justice, Bossuet, Méd. sur l'Évang. 2e part. 20e jour.
  • 14Un des hommes qui ont? ou qui a?, voy. UN.
  • 15Qui pris substantivement. Les qui, les quand, les quoi. Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphthongue, Régnier, Sat. IX.
  • 16Emploi archaïque de qui pour si l'on, si quelqu'un. Qui lui pourrait un peu tirer les vers du nez, Que nous verrions demain des gens bien étonnés?! Corneille, Veuve, IV, 6. Qui pourrait toutefois en détourner Lysandre, Ce serait le plus sûr, Corneille, Gal. du Pal. IV, 1. Un loup? Aperçut un cheval qu'on avait mis au vert?; Je laisse à penser quelle joie?: Bonne chasse, dit-il, qui l'aurait à son croc, La Fontaine, Fabl. V, 8. L'on ne saurait les faire obéir, qui ne les bat rudement, Chifflet, Gramm. p. 134. Voilà ce qu'il faut aux gens doctes?; qui leur égayerait tout cela par des réflexions, par des traits ou de morale, ou même de plaisanterie, ce serait un soin dont ils n'auraient pas grande reconnaissance, Fontenelle, Oracles, Préface.

    Il est dommage que cette tournure vive et légère tombe en désuétude.

  • 17Emploi archaïque de qui pour ce qui. Elle y coupe la courbe à angles droits, qui est ce qu'il fallait faire, Descartes, Géom. 2. Elle fut admonestée, qui est une très légère peine, Sévigné, 422. Vous pensâtes ne me pas trouver, qui eût été une belle chose, Sévigné, 4 nov. 1676. On préfère ce que l'on sent, qui promet plus de succès, Fontenelle, Malezieu.

    Qui pour ce que dans une phrase dubitative. Je ne sais qui je dois admirer davantage, Ou de ce grand amour ou de ce grand courage, Corneille, Illus. com. V, 3.

  • 18Emploi archaïque de qui, avec un que antécédent, voy QUE 1, n° 8. Cette madame Quintin que nous disions qui vous ressemblait, Sévigné, 69.
  • 19Qui ni quoi, voy. QUOI.
  • 20Qui que ce soit, qui que ce puisse être, etc. signifie quiconque, quelque personne que ce soit. Qui que ce soit qui ait fait cela, c'est un habile homme. À qui que ce soit que nous parlions, nous devons être polis. Mais comme il est permis Contre qui que ce soit de servir ses amis, Corneille, Nicom. II, 3.

    Qui que ce soit, avec la négation, signifie nul, nulle personne. Je n'y ai trouvé qui que ce soit. Je n'envie la fortune de qui que ce soit. On ne doit jamais mal parler de qui que ce soit en son absence.

  • 21Qui qu'il soit, quel qu'il soit. Et le combat fini, m'amenez le vainqueur?; Qui qu'il soit, même prix est acquis à sa peine, Corneille, Cid, IV, 5, édit. de 1682. Il voudra, ce rival, qui que l'on puisse élire, S'assurer par l'hymen de vos droits à l'empire, Corneille, Pulch. I, 1. Eh bien?! je l'ennoblis, Quelle que soit sa race, et de qui qu'il soit fils, Corneille, Don Sanche, I, 3. Toi donc, qui que tu sois, ô père de famille ?T'attendre aux yeux d'autrui quand tu dors, c'est erreur, La Fontaine, Fabl. XI, 3. Oh?! qui que vous soyez, excusez mon audace, Voltaire, Mérope, III, 2. Qui que tu sois, voici ton maître [l'Amour, dont il montre la statue]?; Il l'est, le fut ou le doit être, Voltaire, Poés. mêlées, X.
  • 22 Interrogativement. Quelle personne. Qui a fait cela?? Qui demandez-vous?? Contre qui plaidez-vous?? Chimène?: Qui l'eût cru?!? - Rodrigue?: Chimène, qui l'eût dit?!? - Chimène?: Que notre heur fût si proche, et si tôt se perdît?!?, Corneille, Cid, III, 4. Le marquis de Grana demanda à M. de Luxembourg, qui était un escadron qui avait soutenu, deux heures durant, le feu de neuf de ses canons? c'était les Gendarmes-Dauphin, Sévigné, 23 août 1678. Qui est celui qui vient le premier de tous, nonchalamment appuyé sur son écuyer?? Boileau, les Héros de romans. Nous séparer?? qui?? moi?? Titus de Bérénice?? Racine, Bérén. III, 3. Et qui sait ce qu'un jour ce fils peut entreprendre?? Racine, Andr. I, 2. Vous, m'offenser?? qui, vous?? ah?! ne le craignez pas, Voltaire, Sémir. III, 5. Elle [une maladie] lui ôtait souvent [à Charles VI] l'usage de la raison?; des antipapes divisaient l'Église et l'Europe?; par qui le monde a-t-il été gouverné?! Voltaire, Ann. Emp. Venceslas, 1391. Dites-moi, je vous prie, lui demanda Clorinde, qui sont ces jeunes gens?? Rousseau, Olinde et Sophr. On dit aussi?: qui est-ce qui? Il faudrait demander à l'auteur qui est-ce qui lui a révélé ce qui a été résolu dans les conseils libres de Dieu, Fénelon, t. III, p. 11.

    Qui interrogatif est toujours du masculin. Toutefois la Fontaine l'a fait avec raison du féminin?: Qui fut bien empêchée?? Ce fut Clitie?, ? Faucon. En effet il ne peut être ici question que d'une femme?; il était donc impossible de faire rapporter à qui un adjectif masculin.

    Qui interrogatif est toujours du singulier?; cependant il s'emploie quelquefois au pluriel dans des phrases analogues à celles-ci?: Entre tant d'animaux qui sont ceux qu'on estime?? Boileau, Sat. v.

    À la différence de qui relatif, qui interrogatif ou employé interrogativement peut être régime direct. Qui demandez-vous?? Je ne sais qui vous demandez.

  • 23Qui se dit pour quel, quelle, sans interrogation. Si vous observez avec soin qui sont les gens qui ne peuvent louer, qui blâment toujours?, La Bruyère, V. Il faut que je sois le plus maladroit des hommes, si je ne le rends d'avance passionné sans savoir de qui, Rousseau, Ém. IV.

    Familièrement. Un je ne sais qui, un homme de néant. Il est toujours avec je ne sais qui.

  • 24Qui? que dans le sens de qui? si ce n'est?? Qui put les [les Sarrasins] y avoir appelés que les Juifs ou les Romains?? Montesquieu, Espr. XXVIII, 7.

    Qui? qui? tournure archaïque signifiant quel est celui qui? de telle façon que. Qui sera si ridicule Qui ne confesse qu'Hercule Fût moins Hercule que toi?? Malherbe, II, 2.

  • 25Qui répété et employé distributivement signifie les uns, les autres, ceux-ci, ceux-là. Qui lance un pain, un plat, une assiette, un couteau?; Qui pour une rondache empoigne un escabeau, Régnier, le Festin. Ils cherchèrent la source du mal, qui d'un côté, qui d'un autre, et pas un ne la trouva, Guez de Balzac, 3e disc. s. la cour. Elle a bien pu réduire en poudre Le pauvre Ajax d'un coup de foudre, Jeter les Grecs qui çà qui là, Scarron, Virg. I. Les médecins ont raisonné là-dessus, et ils n'ont pas manqué de dire que cela procédait, qui du cerveau, qui des entrailles, qui de la rate, qui du foie, Molière, Méd. m. lui, II, 9. Chacun y est en action, qui à bâtir, qui à l'agriculture, qui?, Bossuet, Serm. Quinq. 2.

HISTORIQUE

IXe s. Nul plaid, qui cist mon fradre Karle in damno sit, Serment.

Xe s. Qu'elle Deo raneiet [renie] chi maent [réside] sus en ciel, Eulalie. Chi sil [si le] feent [font] eum faire lo deent [doivent]. Frag. de Valenc. p. 469.

XIe s. N'i ad castel ki devant lui remaigne, Ch. de Rol. I. Qui ce vous loe [conseille] que cest plait dejetun [repoussions] Ne lui chaut?, ib. X. Seit ki l'ocie, toute pais puis auriumes, ib. XXVIII. Et d'Apollin, cui [de qui] saintes leis [nous] tenons, ib. XXX. Qui donc oït Montjoie demander, De vasselage [vaillance] lui peüst remembrer, ib. X. Ki qu'el compert [paye], venu en sont ensemble [aux mains], ib. CXXII. Ki mult est las, il se dort contre terre, ib. CLXXVIII. Signur baron, qui i enveierons?? ib. XVII.

XIIe s. Cume le fust [l'arbre] qued est planted de juste les ewes, Liber psalm. p. 1. Se j'en travail [souffre], je n'en sai que blasmer, Couci, II. Et je, qui sui au mourir, Ne sai qu'un mot, tant [je] le desir?: Merci, ib. IV. Ne je ne truis [trouve] qui de moi ait pitié, ib. VII. Et dites lui [que] de male hore [je] fui nez, [moi] Qui toujours aim et qui jà n'iert [ne serai] amez, ib. XI. Cele cui j'ai tousjours en remembrance, ib. XVI. Ma douce dame en qui j'ai ma fiance, ib. Dites, amanz, qui vaut mieux par raison, Loial folie ou sage traïson?? ib. Et qui mal quiert, il doit bien mal souffrir, ib. X. Et maugré tout mon lignage [je] Ne quier ochoison trouver?; D'autre fasse mariage?; Folz est qui j'en oi [ouis] parler, Dame de Faiel, dans Couci. Qui que le tiene à sens, je le tien à folor, Sax. XXVII.

XIIIe s. Dieux?! tant avons esté preus par huiseuse [dans l'oisiveté]?; Or verra-on qui à certes ert [sera] preus, Quesnes, Romanc. p. 94. Li rois de Hongrie nous tolt Jadres en Esclavonie, qui est une des plus fors cités del monde, Villehardouin, XXXVIII. Devers le roi de Hongrie cui [de qui] sereur il avoit à feme, Villehardouin, CXII. Et li marchis de Montferrat, en la cui garde li rois d'Alemaigne? l'avoit mis, Villehardouin, LVII. Et cil des grans nés [nefs] entrerent es barques, et saillirent hors qui ains ains, qui miels miels, Villehardouin, LXXIX. La dame fu au bois, qui durement plora, Berte, XX. Qui sui et qui je quiers, jà ne vous ert [sera] celé, ib. XLV. Forment [il] se merveilla qui l'ot là amenée, ib. XLVI. Qui bien la regardast à droit et à loisir, Bien deïst que plus belle ne peüst on choisir [voir], ib. LXIII. Bele, qui estes-vous?? dites seürement, ib. XLVII. Ditesmoi, s'il vous grée, Qui est ceste pucele que j'ai ci ramenée, ib. CXV. Qui lors veïst vilain venir Et fremier par le boscage, Qui portent tinel, et qui hache, Qui flael, qui baston d'espine, Ren. 1038. Car en la fin, quant mort seront, à cui que soit le lesseront [l'argent], Qui liement le despendra, Ne jà nul preu ne lor rendra, la Rose, 5192.

XIVe s. Item chescune chose qui est, elle est aucun bien, Oresme, Eth. VI. Vienne qui puet venir?! pensons de chevauchier, Guesclin. 18273.

XVe s. Et se partirent par une autre porte que par celle devant qui les Flamands estoient venus, Froissart, I, I, 141. Et s'il n'estoit fort pour ce faire. il s'en devroit retraire au roi d'Angleterre, en qui main [en la main de qui] ces convenances et alliances estoient dites et jurées?, Froissart, I, I, 125. Ils se traïrent au plus tost qu'ils purent chacun vers son hostel, qui put entrer dedans, Froissart, I, I, 31. La put on voir dames noblement parées et richement atournées, qui eut loisir, Froissart, I, I, 31. Et de soi mesme estoit large, honorable et courtois, et qui volontiers voyoit le sien despendre, Froissart, Prol. Qui que s'en loue ou s'en vueille blasmer, Y a trop plus du doulx que de l'amer, Chartier, Le débat des deux fortunes. Parle qui veult, ou qui vouldra se taise, Chartier, Complainte contre la mort. ?Dieu vous gard, dame. - Ho plus bas. - Et quoy?? bon gré m'ame?! - Où est-il?? - Las?! où doit-il estre?? - Le qui?? Patelin. Qui [ce qui] me sembloit ung bien bon signe, Commines, I, 3. Les fruictz de la terre estoient longs et forts, qui les empeschoyent à aller, Commines, I, 3. Il dist [le roi d'Angleterre] que, qui [si quelqu'un] feroit la guerre en Bretaigne, il repasseroit une autreffois pour la deffendre, Commines, IV, 10. À qui que ce soit est bien de craindre de mettre son estat au hasard?, Commines, II, 2. Aux autres ne faut qui ne quoy?; Car assez ont pain et pitance, Villon, Grand testam.

XVIe s. Tout vient à point qui peut attendre, Marot, II, 328. Il est assez maistre du corps, Qui a le cueur à sa commande, Marot, II, 331. Vous estes cil qui pouvez subvenir Facilement à mon cas et affaire, Marot, II, 370. Par dieu, qui fera la canne, je le fays moyne en mon lieu, Rabelais, Garg. I, 42. Comment pourroys je gouverner aultruy, qui moy mesme gouverner ne scauroys?? Rabelais, ib. I, 52. Il n'estoyt arbre sur terre qui eust ny fueille ni fleur, Rabelais, Pant. II, 2. Par dieu, ilz se feront mal, qui ne les departira, Rabelais, ib. II, 29. Je suis l'Eternel ton Dieu, qui t'ay retiré de la terre d'Egypte, Calvin, Instit. 280. Ils voudroyent sous ombre de ces mots, qui les croiroit, faire les saincts intercesseurs, Calvin, ib. 702. Ce privilege appartient à lui seul, de cognoistre qui sont les siens, Calvin, ib. 819. La parole de l'Evangile, de qui qu'elle soit preschée, est la propre sentence de Dieu, Calvin, ib. 973. Je suis, dit il, le pain de vie, qui suis descendu du ciel, Calvin, ib. 1099. Que vostre nom se lise en mes papiers, Cela ne peut augmenter vostre gloire [à vous] Qui de la main des filles de Memoire Avez receu les plus doctes lauriers, Du Bellay, J. III, 45, recto. ?Et combien nuit d'attendre au lendemain Ce qu'aujourd'huy se presente à la main, Du Bellay, J. III, 51, verso. Jamais rien ne me desplaira, Qui vous soit aggreable, Du Bellay, J. III, 55, recto. Un chascun d'eux la fuyte precipite, Qui çà, qui là, Du Bellay, J. IV, 23, recto. Un rocher suis de foy, et de constance, Qui fais aux vents et ondes resistance, Saint-Gelais, 41. J'espere que nous en irons tous ensemble, quy [ce qui] me fera fort grant plaisir, Marguerite de Navarre, Lett. 97. Moy qui m'espie comme celuy qui n'ay pas fort à faire ailleurs, Montaigne, II, 323. Nul ne feut veu si abattu, qui n'essayast de?, Montaigne, I, 5. Qui a apprins à mourir, il a desapprins à servir, Montaigne, I, 77. Gagnons cet advantage, qui pourra [gagne? qui?], Montaigne, I, 83. Qui que je regarde avecques attention, m'imprime quelque chose du sien, Montaigne, III, 356. En hyver tous s'accordent de faire du feu, qui a du bois, La Boétie, 232. Et qui est la personne bien née qui ne se resjouisse quand elle void reluire de si beaux exemples?? Lanoue, 44. Le bon renom qu'acquiert celui qu'on void qui se porte en toute douceur et facilité avec ses semblables, Lanoue, 47. Hé?! qui nous a troublés et divisez, sinon les opinions de la religion?? Lanoue, 53. Qui a voulu voir l'image de tous maux, il a fallu qu'il ait contemplé la France, Lanoue, 54. Mon intention est bien autre, qui tend plustost de les arracher de la memoire de tous, Lanoue, 57. Et qui est celui, tant barbare puisse il estre, qui ne porte??? Lanoue, 72. Si y eut debat pour ce tripié, premierement entre les pescheurs et les estrangers, à qui l'auroit, Amyot, Solon, 7. Je suis le troisieme capitaine romain, qui ay desfait et occis de ma propre main le roy et chef de l'armée des ennemis, Amyot, Marcel. 8. Ny luy, ny autre Italien, qui qu'il soit, ne s'esjouira jà de s'estre attaché à moy, Amyot, Pyrrh. 35. Et estoit toute l'Asie, comme la ville de qui parle Sophocles, Amyot, Anton. 27. Qui est le corps si robuste et si fort, qui par oysiveté et delicatesse n'aille perdant sa force?? Amyot, Com. nourr. les enf. 5. Il ne pardonne à homme qui vive, Amyot, Com. discern. le flatt. 33. Et jamais le mestier en qui l'homme est expert, Abandonnant l'ouvrier, par l'age ne se pert, Ronsard, 702. Je suis celuy qui fait mouvoir les cieux? Qui le premier hors de la masse esclos Donnay lumiere et fendi le chaos, Ronsard, 757. Je suis errant vagabond estranger, Qui vais cherchant en tous lieux le danger, Ronsard, 760. .. Chez moy qui le tiendra [tiendrai] comme un hoste estranger, Ronsard, 801. Tu n'es pas seul qui pleures pour ta dame, Ronsard, 956. C'est à vous, mon Odet, à qui je me veux plaindre, Ronsard, 973.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

QUI. Ajoutez?: - REM.

1. On lit dans Saint-Simon?: La Bretesche se sut bon gré de ne m'avoir pas cru, qui lui avais conseillé de défaire sa jambe de bois, 29, 88. Cette tournure se range à côté de celles où qui est séparé de son antécédent (voy. n° 7)?; elle n'a donc rien qui doive la faire rejeter.

2. Le même Saint-Simon a dit?: Dans une affaire si odieuse, où par qui d'où le bruit vînt, son neveu était l'attaqué, le roi? 327, 28. Cela est tout à fait incorrect?; il fallait par qui que le bruit vînt.

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Étymologie de « qui »

Saintong. chi?; provenç. qui?; ital. chi?; du lat. qui?; goth. hvas. Dans l'ancienne langue, la règle est de mettre qui pour le sujet, et cui pour le régime?; mais, comme ces mots se prononçaient probablement de même, l'orthographe les confond souvent. Dans les plus anciens textes, on trouve une forme que, qued, employée avec les noms de chose, et qui répond au quod latin.

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Du latin qui, par l'intermédiaire de l'ancien français ki.
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QUI, pron. interr. ou rel.
Étymol. et Hist. I. Pron. rel. A. En fonction de suj. 1. empl. avec antécédent 842 masc. sing. (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, 1, 7: Et ab Ludher num plaid nunqua'm prindrai qui, meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit); ca 881 id. (Ste Eulalie, ibid., 2, 6; 12); fin xes. fém. sing. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 268); ca 1050 masc. plur. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 263); spéc. apr. un indéf., un dém. 2emoit. xes. ici, la régissante est nég., le verbe de la rel. est au subj. (St Léger, éd. J. Linskill, 32: Ne fud nuls om ... Qui mieldre fust); 2. empl. sans antécédent a) désigne une pers. partic., déterm. 2emoit. xes. (St Léger, 26: Et cum il l'aut doit de ciel'art [Deu servir] Rende'l qui lui lo comandat); b) désigne une pers. indéterm., avec valeur gén., la rel. pouvant prendre un tour sentencieux ?) 2emoit. xes. (St Léger, 38: Qui fai lo bien, laudaz en er); ?) fin xes. la rel. est en rapport avec le pron. de la régissante; celui-ci constitue un pron. de rappel plutôt qu'un antécédent [G. Moignet, Gramm. a. fr., 1973, p. 156 in fine] (Passion, 455: Qui lui credran, cil erent salv); ca 1100 (Roland, 1181; 1970); c) qui 1erélém. de rel. comp. introd. une rel. indéterm. à valeur concess., et dont le 2eélém. est ?) qui ca 1050 chi ... chi (St Alexis, 503: Chi chi se doilet, a nostr'os est il goie); ca 1130 (Li Ver del Juice, 224; 226 ds T.-L. t. 8, 90, 21); ?) que (Roland, 1546: Ambure ocit, ki quel blasme ne quil lot; 1592; 3360); v. R. Martin ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, V 1 1967, pp. 116-118; cf. que3I A 1 c ?; d) introd. une rel. au cond. ou au subj. imp. (en rel. avec une régissante aux mêmes modes) ayant valeur de prop. hyp. introd. par se: « si l'on » ca 1100 (Roland, 596: Chi purreit faire que Rollant i fust mort, Dunc perdreit Carles le destre braz del cors); ca 1135 la rel. est rappelée par un pron. dans la régissante (Couronnement de Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB 94: Qui en feroit roi, ce seroit pechiez); e) la rel. hyp., empl. sans régissante, constitue une phrase complète et équivaut à une exclam. (G. Moignet, op. cit., p. 157: Ph. Ménard, Synt. de l'a. fr., § 76, rem. 1) ca 1100 (Roland, 1341; 1680: Ki puis veïst Rollant e Oliver De lur espees e ferir e capler!); f) qui ... qui répété avec valeur d'indéf. marquant une idée distributive ca 1135 (Couronnement de Louis, 1488 [réd. AB] Chascuns a point qui cheval, qui destrier); 1155 (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 8038). B. En fonction de régime [cui, cas régime tonique, devenu qui] 1. régime dir. a) empl. avec antécédent 842 (Serments de Strasbourg, 21: Si Lodhuuigs sagrament que son fradre Karlo iurat conservat, et Karlus ... non lo's tanit, si io returnar non l'int pois, ne io ne neuls cui eo returnar int pois); fin xes. (Passion, 114: Celui prendet cui bassaerei); ca 1050 (St Alexis, 7); b) empl. sans antécédent (Philippe de Thaon, Bestiaire, 1063 ds T.-L. t. 3, 1126, 19); 2. régime prép. a) 2emoit. xes. por cui (St Léger, 208; 240); fin xes. a cui (Passion, 170); id. de cui (ibid., 330); b) 1176-81 empl. sans antécédent (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3605: Qu'estre porrïez delivree Par qui que soit de cest peril); 1269-78 a cui que soit (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5146). II. Pron. interr. A. Interr. dir. 1. a) En fonction de suj. ?) fin xes. renvoyant à une pers. (Passion, 188); ca 1100 (Roland, 534; 748); ?) avec valeur de pron. neutre ca 1200 (Auberee, 483 ds T.-L. t. 8, 89, 2: Dame Auberee ... qui vous maine a ceste eure?); b) en fonction d'attribut du suj. ca 1130 (Cantique des cantiques, 9, ibid., 87, 17: chi est illi?); ca 1170 (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 840: Qui es tu Qui...?); 1176-81 (Id., Chevalier Lion, 3565); 2. en fonction de régime [cui] a) régime dir. ca 1100 (Roland, 244: qui i enveieruns, En Sarraguce?; 252); b) régime prép. ca 1276 (Adam de La Halle, Feuillée, éd. E. Langlois2, 603: A cui iés tu, di, barbustin?). B. Interr. indir. 1. en fonction de régime [cui] a) ca 1050 régime dir. (St Alexis, 177: ,,ne sai cui antercier``); b) régime prép. 1remoit. xiies. a qui (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXVIII, 10); 1176-81 de cui (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, 2401); 2. a) en fonction de suj. ?) ca 1100 renvoyant à une pers. (Roland, 742); ?) 1176 avec valeur de pron. neutre (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 1556: ... Qu'el li die qui la fet rire); b) en fonction d'attribut du suj. ca 1190 (Floovant, éd. F. H. Bateson, 985: Ne sai qui est li sires); fin xiies. (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 4013). III. Empl. comme subst. 1606 [éd. 1608] (M. Régnier, Satires, éd. G. Raibaud, IX, 57). Qui, cas suj. est issu du lat. qui, dans la lang. class. pron. rel. masc., nomin. sing. et plur. Dans la lang. vulg., apr. la réduction de la déclinaison à deux cas suj. et régime, et l'ext. des formes du masc. au fém. et au neutre, le nombre n'étant d'autre part plus distingué, qui devient rel. du cas suj. aux trois genres, sans distinction de nombre. De plus, le datif sing. class. cui, valable pour les trois genres, devient dans la lang. vulg. cas régime sing. et plur., d'où l'a. fr. cui, cas régime tonique, assez vite réduit à la forme qui. Enfin, le lat. vulg. ayant opéré la fusion entre le pron. interr. class. quis, quae, quid et le rel. qui, celui-ci assura les divers empl. énumérés comme rel.-interr. L'ext. de qui est tôt perceptible: 1. qui pour quae, nomin. fém. sing. (iies. [?] épitaphe d'Ostie ds Vään., § 285; fin iiie-ives. d'apr. V. Väänänen ds Congrès internat. Ling. Philol. rom., Québec, 1976, t. 1, p. 269; v. aussi Löfstedt, p. 132); pour quod, nomin. neutre sing. (ives. Mulomedicina Chironis; fin ves. Tablettes Albertini d'apr. V. Väänänen, ibid.; v. aussi Löfstedt, p. 131); pour quae, nomin. neutre plur. (Mulomedicina Chironis d'apr. V. Väänänen, ibid.; fin ives. Peregr. Aeth., 2, 6 ds Löfstedt, p. 131); 2. cui pour quem acc. masc. sing. (viiies. Form. Senon. ds Vään., § 286); cui apr. prép. (episcopum de cui parrochia fuit, ca 720 Leg. Alam., 12, ibid.). Le tour a. fr. qui « si on » [« si quis »; I A 2 d] est relevé pour qui dès Plaute, Asin., 323: ista virtus est ... qui malum fert fortiter; cf. vies. Grégoire de Tours ds Vään., § 371: Ego non parvam censeo gratiam, qui hoc meruit.

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Les citations sur « qui »

  1. Bannissez ces soupçons qui troubloient notre joie.

    Auteur : Jean Racine - Source : Iphigénie en Aulide (1674), III, 1, Clytemnestre


  2. L'esprit est plus fort que la chair, ce qui veut dire que la chair est légère à porter pour l'esprit. Ça signifie qu'il y a une manière de vivre - une manière de le faire, mec. C'est là qu'intervient Rastafari. Parce que tous les autres disent que quand on meurt on va au Paradis. Non, ça me plait pas. Parce que si je vais au paradis quand je serai mort, j'étais où, avant ? Si le paradis était l'endroit fait pour moi, si c'était là que j'étais avant de naître, j'aurais dû y rester.

    Auteur : Bob Marley - Source : La sagesse et l'espoir (2011)


  3. On tue l'ignorance comme l'appétit: on mange, on étudie, et c'est ainsi qu'on avance vers cet état qui rend la mort si nécessaire.

    Auteur : Antoine Rivaroli, dit Rivarol - Source : Maximes et Pensées


  4. Il ne se croyait le droit de quitter une idée que lorsqu'il était arrivé au bout ...

    Auteur : Victor Hugo - Source : Quatre vingt-treize (1874)


  5. Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare.

    Auteur : Dominique de Villepin - Source : Prix de l'humour politique 2006.


  6. L'homme soumis à l'action du chef-d'oeuvre, palpite, et son coeur ressemble à l'oiseau qui, sous la fascination, augmente son battement.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Post-Scriptum de ma vie (1901)


  7. Le sot s'assoupit et fait diète en bonne compagnie, comme un homme que la curiosité a tiré de son élément, et qui ne peut ni respirer ni vivre dans un air subtil.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  8. Parfois il fallait aussi écarter ceux qui vous aimait : ils tentaient, comme père dans le ghetto, de vous enfermer dans leur amour, leurs idées, leurs bras. Ils ne comprenaient pas.

    Auteur : Martin Gray - Source : Au nom de tous les miens (1971)


  9. Je n’aime pas beaucoup la peinture en général, en tout cas, pas beaucoup la peinture moderne. Je ne comprends pas une chose qui pour un peu me ferait rire sans que je sache pourquoi. Je connais bien mal, c’est vrai. Mais j’ai pris souvent des heures pour aller me promener toute seule dans les musées ou les grandes expositions. J’y suis perdue avec plaisir. Les toiles que je regarde me sont prétextes à rêveries. Ce n’est pas ce qui les a rendues célèbres qui m’émeut. Cependant, je préfère les classiques italiens aux autres. Jamais je ne me lasserai des tableaux de Guardi.

    Auteur : Joséphine Baker - Source : « Les mémoires » de Joséphine Baker, recueillis par Marcel Sauvage (1949)


  10. Un bel amour parfois, visite le déclin de la vie, comme ces papillons qui balancent à travers le soir, leurs ailes.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Les Trois Impostures (1922)


  11. Bouillon était l'homme le plus chimérique qui ait jamais vécu en nos jours, et le plus susceptible des chimères les plus folles en faveur de sa vanité.

    Auteur : Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon - Source : Mémoires (1829)


  12. Le talent n'a jamais suffi pour gagner du fric; il a toujours fallu, en plus, être malin. L'ennuyeux, c'est que ce sont souvent les malins sans talent qui gagnent le plus.

    Auteur : Georges Wolinski - Source : Les Pensées (1981)


  13. Le froid virginal de la blanche neige qui repose sur mon coeur amortit l'ardeur de mes sens.

    Auteur : William Shakespeare - Source : La Tempête (1611)


  14. Oui dire : Rumeur qui a pu être prononcée, contrairement au non-dit

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  15. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le vieil adage lui revenait sans cesse à l'esprit.

    Auteur : Mary Higgins Clark - Source : La boîte à musique (2015)


  16. Le théologien naissant ne traita pas avec assez de justice et de lumières une science qui n'est pas aussi inutile qu'il le pensait au théologien même.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bossuet


  17. Selon les astronomes modernes, l'espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses.

    Auteur : Woody Allen - Source : Destins tordus (1981)


  18. C'est ainsi que, depuis presque cinq mille ans, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants sont nourris de récits religieux maquillés, de mythes réécrits, et d'une Histoire où la féminité est sans cesse rabaissée et diabolisée pour nous faire accepter l'inacceptable : la soumission de la femme à l'homme.

    Auteur : Nicolas Beuglet - Source : Complot (2019)


  19. Au printemps, c’est dans les bois nus Qu’un jour nous nous sommes connus. Les bourgeons poussaient vapeur verte. L’amour fut une découverte. Grâce aux lilas, grâce aux muguets, De rêveurs nous devînmes gais. Sous la glycine et le cytise, Tous deux seuls, que faut-il qu’on dise ? Nous n’aurions rien dit, réséda, Sans ton parfum qui nous aida.

    Auteur : Charles Cros - Source : Le Coffret de santal (1879), Les quatre saisons, Le printemps


  20. L'habitude gâte le jeune fou; la concession d'hier est un droit pour demain! Selon moi, le coeur ressemble fort au cabinet de Westminster, qui sait tout obtenir par ses importunités et ses trafics, puis met dehors ceux qui l'ont servi.

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : La Princesse Flora (1863)


  21. Je préférerai toujours l'homme qui écrit comme la mode pourrait être, à celui qui écrit comme elle est.

    Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme


  22. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, j'allois, seigneur, pleurer un moment avec lui: je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui.

    Auteur : Jean Racine - Source : Andromaque (1667), I, 4, Andromaque


  23. Celui qui achète des objets en céramique ne doit jamais perdre cela de vue. On ne dépense tout de même pas son argent pour s'irriter au bout de trois ans des acquisitions faites. Les objets qui portent l'empreinte créatrice du maître conserveront toujours leur valeur. Ceux dotés d'une ornementation sécessionniste doivent être rejetés, même s'ils nous plaisent. S'ils plaisent, ce n’est pas qu'ils soient beaux ou qu'ils correspondent à notre sentiment, mais c'est parce qu'on a tenté de nous imposer cette tendance.

    Auteur : Adolf Loos - Source : Ornement et Crime (1908)


  24. Tous nos mots ne sont que miettes qui tombent du festin de notre esprit.

    Auteur : Khalil Gibran - Source : Le sable et l'écume (1926)


  25. L'excentricité et la force de caractère marchent toujours de pair... Ce qui marque bien le principal danger de notre époque, c'est de voir si peu d'hommes oser être excentriques.

    Auteur : John Stuart Mill - Source : La Liberté (1859)


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Les synonymes de « qui»

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