Définition de « compagnon »


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NOM genre (m) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-on|k??.pa.?) compagnon

  • Celui qui est habituellement avec un autre, qui fait avec lui la même chose : - Compagnon d’école, d’étude, de fortune, de gloire, de voyage. - C’est un agréable compagnon.

  • (ucf|ouvrier) ou artisan qui fait partie d’une société de gens aux mêmes intérêts (compagnonnage). - Les Compagnons du Tour de France.

  • (ext) Ouvrier qualifié d’une entreprise, dans le bâtiment, notamment. - Le compagnon est louvrier qualifié travaillant dans une entreprise artisanale et possédant une qualification professionnelle attestée soit par le certificat de compagnon, soit par un apprentissage préalable ou un exercice prolongé du métier. (Article 4 bis du Code français de lartisanat)

  • (ext) (ucf|concubin), celui qui vit avec une femme en état de concubinage (souvent après une séparation). - Lendemain du jour de lAn, en compagnie de la fille de ma compagne, de son mari et de Victor, leur fils de deux ans et demi, nous décidons daller sur lavenue du Mont-Royal, dans lun des très rares endroits ouverts en ce jour... pour nous donner congé de vaisselle. — Le Devoir, 5-6 janvier 2008 Synonyme : Au sens de « compagnon de vie » ou d« amoureux », ami, ami de cœur, chum, blonde , concubin , conjoint, conjoint de fait , copain, copine, mari, femme, petit ami


    Approchant : accompagnement, accompagner, compagne, compagnie, compagnon d’armes se disait autrefois des chevaliers qui avaient ensemble une amitié particulière ; se dit de ceux qui ont fait la guerre ensemble.



    Définitions de « compagnon »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    COMPAGNON, subst. masc.

    I.? Usuel
    A.?
    1. Celui qui partage les occupations, les aventures, le sort d'une autre personne. Les compagnons d'Ulysse. Un vieux domestique, son compagnon d'émigration et de malheur (Lamartine, Nouvelles confidences,1851, p. 96).Il se recordait des aventures de ce franciscain que ses compagnons laissèrent, un jour, seul, dans le couvent (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 162).Je retrouvais mes compagnons des jours anciens, taciturnes témoins d'une vie aventureuse (Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 179):
    1. Derrière la masse des promeneurs dominicaux qu'il dominait pourtant de sa haute taille, (...) il n'apercevait même plus ses compagnons de peine, ni les chômeurs que la mi-août n'épargnait pas. Peyré, Matterhorn,1939, p. 175.
    SYNT. Compagnon d'exil, de captivité, d'infortune; compagnons de jeux, de table, de travail; ancien, vieux compagnon.
    ? Rare [En parlant d'une femme] Elisa, tu es ma femme!... tu me suivras, tu seras mon compagnon, tu partageras toutes mes fortunes (Mérimée, Théâtre de Clara Gazul,1825, p. 112).
    a) Spécialement
    ? Compagnons d'armes. Ceux qui ont fait la guerre ensemble. C'est dans le cours de cette controverse et de cette guerre contre les ennemis communs que se formèrent de vrais liens de compagnons d'armes entre Bossuet et les principaux chefs jansénistes (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 348).
    ? Compagnons de la Résistance, compagnons de la Libération.
    b) Celui qui accompagne quelqu'un. Un compagnon de route; des compagnons de traversée. Elle se plongea dans sa lecture ou, du moins, fit semblant, car, à la dérobée, elle examinait son compagnon de voyage (Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire?1934, p. 148).
    2. P. ext.
    a) Fam. [avec un affaiblissement de sens] Un bon, un joyeux compagnon. Un joyeux compère, un brave gars. Prendre une chose en bon compagnon.
    ? Péj. Un petit compagnon. Un homme de basse origine :
    2. Les intendants étaient à ses yeux [le plus pauvre gentilhomme] les représentants d'un pouvoir intrus, des hommes nouveaux, préposés au gouvernement des bourgeois et des paysans, et, au demeurant, de fort petits compagnons. Tocqueville, L'Ancien Régime et la Révolution,1856, p. 103.
    b) Vieilli. Égal, camarade :
    3. Le trisaïeul de son trisaïeul était l'égal, le compagnon, le pair du roi; à ce titre, il [le courtisan] est lui-même d'une classe privilégiée, celle des gentilshommes... Taine, Philos. de l'art,t. 1, 1865, p. 86.
    ? Locutions
    ? Il ne peut souffrir ni compagnon ni maître (Ac.).
    ? (Vivre) en compagnon. ,,Sans cérémonie et comme il convient entre camarades`` (Littré).
    ? Vivre de pair à compagnon (cf. Taine, Philos. de l'art, t. 2, 1865, p. 61). Traiter, parler de pair à compagnon. D'égal à égal :
    4. ... pourquoi, ayant remarqué que l'amabilité, le côté plain-pied, « pair à compagnon » de l'aristocratie était une comédie, m'étonnais-je d'en être excepté? Proust, La Fugitive,1922, p. 662.
    3. Au fig. [Désigne une entité abstr. du genre masc.] Ce qui va (de pair) avec. Un esprit tortu, mais compagnon d'un c?ur droit et indigné (P.-A. de Beaumarchais, Mémoires,t. 1, 1774-89, p. 365).
    B.?
    1. Celui qui se tient auprès d'une autre personne et lui porte aide ou consolation. Un compagnon fidèle. Ce n'était pas seulement un instituteur pour mon fils, c'était un compagnon, un frère aîné, presque une mère (G. Sand, Histoire de ma vie,t. 4, 1855, p. 50):
    5. Mais Christophe ignorait la naïve affection, qui de loin veillait sur lui, et qui devait plus tard tenir tant de place dans sa vie. Et il ignorait aussi qu'à ce même concert, où il avait été insulté, assistait celui qui allait être l'ami, le cher compagnon, qui devait marcher auprès de lui, côte à côte, et la main dans la main. R. Rolland, Jean-Christophe,La Foire sur la place, 1908, p. 789.
    ? P. métaph. [Désigne une chose du genre masc., le plus souvent un obj. concr.] Mes livres, les compagnons de ma vie (Michelet, L'Oiseau,1856, p. XXXV).Le poste récepteur de T.S.F. si modeste soit-il est devenu le compagnon coutumier d'un très grand nombre de foyers (Vocabulaire radiophonique [1933-52]).
    2. Spéc. Celui qui passe sa vie auprès d'une femme. Le compagnon de sa vie :
    6. Mère se retourna, toute raide, et considéra longuement ce compagnon extraordinaire, l'homme de sa vie, l'homme dont elle était devenue, pour toujours, l'ombre fidèle. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Notaire du Havre, 1933, p. 233.
    3.? P. anal. [Désigne un animal qui tient compagnie à l'homme] :
    7. Mon troisième chien s'attacha à moi avec une vraie passion, et fut mon compagnon fidèle dans les pérégrinations que j'entrepris bientôt après. Constant, Le Cahier rouge,1830, p. 57.
    II.? Spécialement
    A.? Vx. Ouvrier qui a fini son apprentissage mais n'est pas encore maître, et travaille encore pour le compte d'un maître. Il était compagnon chez monsieur Frappier, le premier menuisier de Provins (Balzac, Pierrette,1840, p. 88).Ils [la plupart des révolutionnaires] ressemblent au compagnon qui va d'auberge en auberge, d'atelier en atelier... se perfectionnant dans son état (Proudhon, La Révolution soc. démontrée par le coup d'État du 2 déc.,1852, p. 30):
    8. Là, s'il vous plaît, le cri qui retentit dans la forge quand le fer est chaud et qu'on appelle les compagnons pour le battre. A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 38.
    ? Société de compagnons :
    9. ... ces architectes des cathédrales étaient des nomades. Ils allaient bâtir de ville en ville... Ces ouvriers et leurs chefs ou contremaîtres se formaient en sociétés de compagnons, qui se transmettaient leurs procédés de coupe de pierre et d'appareillage, de charpente ou de serrurerie. Mais nul document écrit ne nous est parvenu sur ces techniques. Valéry, Regards sur le monde actuel,1931, p. 238.
    ? Expr. fam. Travailler à dépêche compagnon. Travailler vite et mal. Se battre à dépêche compagnon. Se battre à l'aveuglette, ou ,,se battre à outrance sans dessein de s'épargner`` (Ac. 1878).
    B.? Vx. Ouvrier, artisan, qui fait partie d'une société de gens de métier. Vous êtes, dit Pierre Huguenin [à Jean Sauvage] tailleur de pierres, compagnon passant (G. Sand, Le Compagnon du Tour de France,1840, p. 64):
    10. Mon oncle Joseph, ... est un paysan qui s'est fait ouvrier... Il est compagnon du devoir, il a une grande canne avec de longs rubans, et il m'emmène quelquefois chez la Mère des menuisiers. J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Enfant, 1879, p. 18.
    ? La mère des compagnons. ,,Femme chargée d'héberger, aux frais d'une société de compagnons, les membres de cette société qui se trouvent momentanément sans ouvrage`` (Ac. 1835, 1878).
    C.? Franc-maçon d'un grade immédiatement supérieur à celui d'apprenti.
    Prononc. et Orth. : [k? ?pa? ? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 cas suj. cumpainz « celui qui vit habituellement avec quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, vers 324); cas régime cumpaignun (ibid., vers 1020); 2. 1549 p. ext. compaignon « celui qui accompagne quelqu'un » (Est.); 3. 1455 spéc. « ouvrier qui a terminé son apprentissage » (Archives du Nord, B 1686, fol. 51 vods IGLF); 4. 1866 « grade dans la franc-maçonnerie » (Lar. 19e). Du b. lat. companio (d'où compain, cas suj.), companione(m) (d'où compagnon, cas régime), formé du lat. cum « avec » (préf. con-*) et de panis (pain*), attesté dans la Loi Salique (éd. Eckhart, I, 99), calque d'un mot germ. du type du got. gahlaiba « compagnon » litt. : « celui qui partage le pain avec » (W. Krause, Handbuch des Gotischen, Munich, 1963, §§ 50, 2 et 137, 1; Feist, s.v. ga-hlaiba; Velten ds Journ. engl. germ. phil., t. 29, p. 345), formé du got. ga-, particule inséparable « avec » et hlaifs subst. masc. « pain » (cf. a. h. all. ga-leipo « sodalis » attesté aux viiie-ixes. ds Graff t. 4, s.v. hlaib), terme milit. apporté par les Germains des armées du Bas Empire; a prob. coexisté à l'origine avec contubernalis « camarade de tente » qui a peut-être favorisé le procédé du calque avec com-initial. Fréq. abs. littér. : 4 690. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 6 762, b) 10 407; xxes. : a) 5 626, b) 5 215.
    DÉR.
    Compagnonner, verbe intrans.Avoir (quelqu'un) pour compagnon, vivre en compagnons (avec quelqu'un). Le plus souvent, il [Anatole] était nourri par un camarade de l'atelier, avec lequel il compagnonnait (E. et J. de Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 69).Au temps où il compagnonnait avec les hobereaux, il avait participé à ces spacieux soupers (Huysmans, À rebours,1884, p. 9).? [k? ?pa? ?ne]. ? 1resattest. 1611 (Cotgr.), attest. isolée; à nouv. en 1867 (E. et J. de Goncourt, loc. cit.); de compagnon, dés. -er. ? Fréq. abs. littér. : 1.
    BBG. ? Goug. Mots t. 1 1962, p. 25.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    compagnon \k??.pa.???\ masculin (pour une femme, on peut dire : compagne, compagnonne)

    1. Celui qui est habituellement avec un autre ou qui fait avec lui la même chose.
      • [?] l'homme seul risque de tomber dans le désespoir, Dieu lui a ordonné de s'adjoindre des compagnons. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
      • Le trisaïeul de son trisaïeul était l'égal, le compagnon, le pair du roi; à ce titre il est lui-même d'une classe privilégiée, celle des gentilshommes; [?]. (Hippolyte Taine, Philosophie de l'art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
      • Ceux de mes compagnons de voyage qui se disposent à traverser la Caspienne, se hâtent de courir vers le port. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
      • Elle se disait féministe, suivait des cours de droit, parlait méprisamment de ces plaisirs faciles que recherchaient, dans des amours vénales, ses compagnons d'études. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
      • Le 24, le vent tourna au Sud nous permettant d'établir la voilure, et, le lendemain la plupart de mes compagnons franchissaient pour la première fois le cercle polaire. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
      • C'est bon ! c'est bon ! se décida soudain à balbutier le second pochard en entraînant son compagnon. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    2. (Par extension) Animal qui accompagne.
      • Le cheval qui est le compagnon fidèle de l'homme est aussi capable de le suivre dans toutes ses pérégrinations. [?]. Comme son maître, il est cosmopolite ; [?] (Jean Déhès, Essai sur l'amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    3. (Histoire) Membre d'un corps de métier organisé en jurande.
      • Entre eux, les tondeurs sedanais font des assemblées. Après avoir bien réfléchi et discuté avec les maîtres depuis avril, le 1er août 1750 ils décident d'engager la « cloque », c'est à dire la grève générale des sept cents compagnons, et de « muleter » les jaunes de cinquante livres d'amende selon la tradition du compagnonnage auquel ils semblent appartenir. (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
    4. Ouvrier ou artisan qui fait partie d'une société de gens aux mêmes intérêts (compagnonnage).
      • Les Compagnons du Tour de France.
    5. (Par extension) Ouvrier qualifié d'une entreprise, dans le bâtiment notamment.
      • Parmi les tailleurs de pierre qui sculptaient les images des cathédrales, il y avait des hommes d'un talent supérieur, qui semblent être demeurés toujours confondus dans la masse des compagnons ; ils ne produisaient pas moins des chefs-d'?uvre. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.360)
      • Le compagnon est l'ouvrier qualifié travaillant dans une entreprise artisanale et possédant une qualification professionnelle attestée soit par le certificat de compagnon, soit par un apprentissage préalable ou un exercice prolongé du métier. (Article 4 bis, Code de l'artisanat, France, version 2008)
    6. Membre d'un groupe ou d'une organisation anarchiste.
      • Les anarchistes se donnent le titre de « compagnons », terme que nous avons employé souvent pour les désigner. (Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France - Des origines à 1914, Maspero, 1975, page 130)
    7. (Par extension) Concubin, celui qui vit avec un partenaire en état de concubinage.
      • Elle a vu Briant qui ira voir son « compagnon », comme elle dit, lequel, d'après elle, serait un Peintre pareil à Léonard de Vinci (pas moins !) (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 151, page 101, 20 février 1933)
      • Lendemain du jour de l'An, en compagnie de la fille de ma compagne, de son mari et de Victor, leur fils de deux ans et demi, nous décidons d'aller sur l'avenue du Mont-Royal, dans l'un des très rares endroits ouverts en ce jour? pour nous donner congé de vaisselle. (Le Devoir, 5-6 janvier 2008)
      • On recommanda bien à cette femme, une fois de plus, de quitter son compagnon, qui en dehors de son alcoolisme et de sa brutalité, n'était de toutes façons qu'un bon à rien, incapable de garder un travail fixe bien longtemps. (Sonia de Braco, Ces foutues bonnes femmes, lulu.com, 2008, page 46)
    8. (Franc-maçonnerie) Second grade entre l'apprenti et le maître.
    9. (Figuré) Chose qui se trouve habituellement en un même lieu qu'une autre.
      • Déjà au Mont Ventoux, par exemple, la flore subalpine compagne du Pin à crochets n'a guère d'équivalent dans les pays du Nord. (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 143)
    10. (Figuré) Sentiment, émotion qui nous accompagnent durablement.
      • La dépression, l'angoisse, l'anxiété, la peur, la colère, le désespoir deviendront vos compagnons et risquent de vous anéantir. (Maria Mourani, Machine Jihad, Montréal, éditions de l'Homme, 2021, p. 237)

    Adjectif - français

    compagnon \k??.pa.???\

    1. Qui est propre aux compagnonnes et aux compagnons.
      • Historiquement, Vallès a bien projeté dans L'Enfant une société compagnonne de petite ville avant 1848 et même avant 1840 ; bientôt, à partir de 1848, on voit des réunions de Compagnons de tous les devoirs, certains Compagnonnages vont animer des grèves ; [?] (Roger Bellet, Dans le creuset littéraire du xixe siècle, Du Lérot, 1995, page 324)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    COMPAGNON. n. m.
    Celui qui est habituellement avec un autre, qui fait avec lui la même chose. Compagnon d'école, d'étude, de fortune, de gloire. Compagnon de voyage. C'est un agréable compagnon, un fâcheux compagnon. Il a deux compagnons préférés. Il se dit figurément des Choses qui en accompagnent d'autres, qui s'y trouvent ordinairement jointes. L'esprit n'est pas toujours compagnon du bon sens. Prov. et fig., Qui a compagnon a maître, On est souvent obligé de céder aux volontés de ses associés, des personnes avec qui l'on vit. Compagnons d'armes se disait anciennement des Chevaliers qui avaient fait ensemble amitié particulière, avec protestation de ne se quitter jamais. Il se dit encore de Ceux qui ont fait la guerre ensemble. Il signifie quelquefois Égal. C'est un homme qui ne peut souffrir ni compagnon ni maître. Traiter, vivre de pair à compagnon, Traiter d'égal avec familiarité. Un bon compagnon se dit encore d'un Homme qui est gaillard, drôle, éveillé. Il fait le bon compagnon. Fam., C'est un hardi compagnon, Il est homme d'exécution et déterminé. Fam., C'est un petit compagnon, se dit d'un Homme qui fait pauvre figure. Il désigne aussi un Apprenti qui travaille auprès d'un ouvrier plus expérimenté. Il se dit plus particulièrement des Artisans qui font partie d'une société de gens de métier. Compagnons du Tour de France.

    Littré

    COMPAGNON (kon-pa-gnon) s. m.
    • 1Celui qui accompagne une autre personne, qui est associé à elle. Mais de qui savez-vous un désastre si grand?? - Des compagnons d'Araspe et d'Araspe mourant, Corneille, Nicom. V, 3. Gouvernez, si vous pouvez, tout seul les affaires, administrez la justice sans compagnons, Guez de Balzac, liv. IV, lett. 18. ? Oui, mon fils, c'est vous sur qui je me repose, Vous seul qu'aux grands desseins que mon c?ur se propose, J'ai choisi dès longtemps pour digne compagnon, Racine, Mithr. II, 5. L'inexpérience indocile Du compagnon de Paul-Émile Fit tout le succès d'Annibal, Rousseau J.-B. Ode à la Fortune. Venez, dignes soutiens de la grandeur romaine, Compagnons de César?, Voltaire, Mort de César, I, 3.

      Se dit des religieux qui habitent ou qui marchent ensemble. Un moine ne doit point sortir de son couvent sans que son supérieur lui donne un compagnon.

      Fig. Le bon c?ur est chez vous compagnon du bon sens, La Fontaine, Fabl. XII, 23.

      Compagnon de la mate, s'est dit pour filou, voleur. Alors le drille voulut parler à son tour des compagnons de la mate, Recueil de pièces com. dans LEROUX, Dict. comique.

    • 2Camarade. Il pouvait, sans sortir, contenter son envie, Avec ses compagnons tout le jour badiner, Sauter, courir, se promener, La Fontaine, Fabl. VIII, 16.
    • 3Collègue, confrère. Le notaire?: Moi?! si j'allais, madame, accorder vos demandes, Je me ferais siffler de tous mes compagnons, Molière, Femmes sav. V, 3.

      Compagnons d'armes, gens qui font la guerre ensemble. Il appelle ses compagnons de guerre, La Bruyère, Théophraste, 25.

    • 4Un égal. Il ne peut souffrir ni compagnon ni maître.

      En compagnons, sans cérémonie et comme il convient entre camarades. Je vous supplie, dit-il, vivons en compagnons, Régnier, Sat. VIII.

      Familièrement. Traiter quelqu'un de pair à compagnon, d'égal à égal. C'était un gros homme frais, rustre, très volontiers brutal, pair et compagnon avec tout le monde, Saint-Simon, 52, 123. Comment, disait-il en son âme, Ce chien, parce qu'il est mignon, Vivra de pair à compagnon Avec monsieur, avec madame, Et j'aurai des coups de bâton?! La Fontaine, Fabl. IV, 5.

    • 5Autrefois, garçon qui, ayant fait son apprentissage en quelque métier et n'ayant pas le moyen de se faire passer maître, allait servir et travailler chez les autres.

      Aujourd'hui, ouvrier qui a fini son apprentissage mais qui travaille pour un entrepreneur ou un autre ouvrier jouant le rôle d'entrepreneur. De simple compagnon, il est devenu chef d'atelier. Il a des compagnons qui travaillent sous lui, La Bruyère, V.

      Parmi les maçons, compagnon se dit, entre deux ouvriers, de celui qui aide à l'autre.

      Dans la typographie, nom que se donnent ceux qui travaillent à une même presse.

      Compagnons de rivière, ceux qui travaillent sur les ports à décharger et à serrer les marchandises.

      Ouvrier membre d'une société de compagnonnage. Les compagnons du Devoir. La mère des compagnons, femme qui héberge, aux frais d'une société de compagnons, ceux des membres qui sont en voyage.

      Travailler à dépêche compagnon, travailler vite et négligemment. C'est un ouvrage fait à dépêche compagnon.

      Se battre à dépêche compagnon, se battre à outrance, sans dessein de s'épargner.

    • 6Homme gaillard, vif, résolu, galant. C'est un compagnon. En son temps aux souris le compagnon chassa, La Fontaine, Fabl. XI, 8.

      Être bon compagnon, aimer le vin, la bonne chère, les plaisirs, ne pas reculer devant les dangers. Henri IV était bon compagnon, J'ai ouï dire que vous avez été autrefois un bon compagnon, Molière, Fourb. I, 6.

      Faire le compagnon, faire l'entendu.

      C'est un hardi compagnon, c'est un homme déterminé. On a dit de même?: il est gentil compagnon?; c'est un gentil compagnon. C'est un dangereux compagnon, c'est un homme capable de faire de mauvais coups.

      C'est un petit compagnon, c'est un homme sans importance. Mme de Guise passait les autres six mois à Alençon, où elle régentait l'intendant comme un petit compagnon, Saint-Simon, 35, 147. L'abbé Fleury était trop petit compagnon pour quitter sa charge par dépit, Saint-Simon, 63, 50. Jules Mazzarini, arrivant de son pays avec peu d'équipage et petit compagnon, estime les Français, Courier, I, 202.


      PROVERBE

      Qui a compagnon a maître, c'est-à-dire on ne fait rien sans le communiquer, quand on est lié de quelque manière avec une personne?; on est souvent obligé de céder aux volontés des personnes avec qui on est associé.

    HISTORIQUE

    XIe s. Ne Oliver, por ce qu'est sis cumpainz, Ch. de Rol. XXIV. L'arere-garde des douze cumpaignons, ib. LXVI.

    XIIe s. Joste lui fu ses compaing Olivers, Ronc. p. 36. Li conpaignon après lui vont siguant [suivant], ib. p. 38. Si 'n apela [ainsi en apela] Rolant son conpagnon, ib. p. 44. S'il ne vient ci o cent mil compeignons, ib. p. 117. Dorenavant serons nous conpeignon, ib. p. 140. Onques teurtre qui pert son compaignon Ne fut un jour de [que] moi plus esbahie, Couci, XXIV. La fu morz Oliviers et ses compainz Rolanz, Sax. V. Laienz entra Thomas od mult poi conpaignuns, Th. le mart. 38. Compagnon d'armes avons esté set ans, Du Cange, compagus.

    XIIIe s. Il et si compaignon la laisserent fuïr, Berte, CIII. Quant cil de Melans virent morir leur compaignon, Chr. de Rains, 118. Ainsinc, compains, esploiterés, Quant as portiers venus serés, la Rose, 7697. Compains est à toutes les choses, Qui sunt en tout le monde encloses, ib. 19243. Li compainz à mon compaignon n'est pas mon compainz, Digeste, f° 194. S'on pot savoir qu'il soient compaignon d'un malice, il doivent estre compaignon de rendre le domache, Beaumanoir, L, 9. Li quens ou li vesques li doivent baillier un compaignon, Beaumanoir, XII, 28. Quant ses compains sot que les detes?, Beaumanoir, XXI, 29. Et metent entr'ax [eux] peine ou manaces sor les compaignons qui lor aliance ne tenront, Beaumanoir, XXX, 62.

    XVe s. Et si fit-on aucuns compagnons monter sur coursiers pour escarmoucher à eux, Froissart, I, I, 41. Par l'ennort et conseil [de] messire Hervey de Lion, avec qui il avoit esté grand compain en Grenade et en Prusse, Froissart, I, I, 151. François Acreman, qui estoit compaing en toutes choses à Philippe, Froissart, II, II, 205. Lesdits pays, que on appeloit compagnons ou alliés, Froissart, I, I, 125. Et sachez que chacun de ces soudoyés avoit chacun jour quatre compagnons ou gros de Flandre pour ses frais et pour ses gages, Froissart, I, I, 65. Quand notre bourgeois eut gagné la grace du compagnon [artisan], Louis XI, Nouv. I. Sire, dist-elle, j'ay amy que je ne quiers faulser?; puis s'en revint à ses compagnons [compagnes] et elle leur conta toute son aventure, Perceforest, t. IV, f° 149. Et luy qui desirant estoit d'honneur conquerre, empoigne son glaive, et s'en vient vers son compaignon [adversaire] qui venoit sur luy roidement et fort, ib. t. I, f° 108.

    XVIe s. Mais de la tienne, Dieu mercy, Compaignon, tu ne m'en dis rien, Marot, I, 210. ? Ou pour jetter des fruits jà meurs et beaux, à mes compaings, qui tendoient leurs chappeaux?! Marot, I, 217. Les rois sont compaignons, sinon maistres, des loix, Montaigne, I, 12. Gentil compaignon par tout ailleurs, Montaigne, I, 96. Quoy que die ce bon compaignon [Catulle], Montaigne, I, 270. Caesar, estant creé consul pour la tierce fois, ne prit pas Antonius, ains choisit Lepidus pour son compagnon, Amyot, Anton. 13. Chiens pour le fauve, chiens pour le noir, levriers de compagnon et d'attache, D'Aubigné, Faen. I, 5. Les compagnons de la Matte [les filous], D'Aubigné, ib. III, 1. Vous vivez trop en bon compagnon pour que nous vous supçonnions de faire tout par conscience, D'Aubigné, Hist. III, 291. Compagnon bien parlant vaut en chemin chariot branlant, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 276. Le petit et inferieur fait du compagnon avec le grand, Charron, Sagesse, p. 464, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    * COMPAGNON, s. m. se dit de celui qui en accompagne un autre, soit en voyage, soit dans un travail, soit dans quelqu'autre action ou circonstance. On dit compagnon de fortune ; mais il désigne particulierement dans les Arts, ceux qui au sortir de leur apprentissage travaillent chez les maîtres, soit à la journée, soit à leurs pieces. Il y a encore les compagnons de Marine, & les compagnons de Riviere : les premiers sont les matelots de l'équipage ; les seconds sont ceux qui travaillent sur les ports à charger & décharger les marchandises.

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    Étymologie de « compagnon »

    De l'ancien français compaignon, issu du bas latin *companionem, accusatif de *companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l'on partage le pain ».
    Il remplace sodalis dont le sens étymologique a été oublié. Il est peut-être, d'après le Dictionnaire étymologique et historique du français de Larousse, le calque du gotique ???????? gahláiba, dérivé de ??- ga- (« avec ») et ?????? hláifs (« pain »). Le nominatif *companio a donné, en ancien français, le cas sujet compain, dont le moderne copain est une variante populaire.
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    Bourguig. compaignon?; provenç. companh, compain, compenh, companho?; anc. espagn. compaño?; ital. compagno, compagnone. Si l'on examine les plus anciens textes rapportés dans l'historique, on y voit que compain est toujours employé comme nominatif, et compagnon comme régime?; de même, dans le provençal, companh est le nominatif, et compagno, le régime?; une telle formation suppose nécessairement un mot dont l'accent se déplace, compánio, companiónem, qui vient de cum, avec, et panis, pain (voy. PAIN)?: celui qui mange le même pain. Cette étymologie serait, si elle en avait besoin, confirmée par le provençal companatge, nourriture?; anc. franç. companage, ce qu'on donne dans un repas au delà du pain et du vin?; comparez aussi apanage. Cela écarte définitivement compaganus, de cum et paganus, qui avait été proposé et qui d'ailleurs aurait donné compayen.

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    COMPAGNON, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 cas suj. cumpainz « celui qui vit habituellement avec quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, vers 324); cas régime cumpaignun (ibid., vers 1020); 2. 1549 p. ext. compaignon « celui qui accompagne quelqu'un » (Est.); 3. 1455 spéc. « ouvrier qui a terminé son apprentissage » (Archives du Nord, B 1686, fol. 51 vods IGLF); 4. 1866 « grade dans la franc-maçonnerie » (Lar. 19e). Du b. lat. companio (d'où compain, cas suj.), companione(m) (d'où compagnon, cas régime), formé du lat. cum « avec » (préf. con-*) et de panis (pain*), attesté dans la Loi Salique (éd. Eckhart, I, 99), calque d'un mot germ. du type du got. gahlaiba « compagnon » litt. : « celui qui partage le pain avec » (W. Krause, Handbuch des Gotischen, Munich, 1963, §§ 50, 2 et 137, 1; Feist, s.v. ga-hlaiba; Velten ds Journ. engl. germ. phil., t. 29, p. 345), formé du got. ga-, particule inséparable « avec » et hlaifs subst. masc. « pain » (cf. a. h. all. ga-leipo « sodalis » attesté aux viiie-ixes. ds Graff t. 4, s.v. hlaib), terme milit. apporté par les Germains des armées du Bas Empire; a prob. coexisté à l'origine avec contubernalis « camarade de tente » qui a peut-être favorisé le procédé du calque avec com-initial.

    compagnon au Scrabble


    Le mot compagnon vaut 15 points au Scrabble.

    compagnon

    Informations sur le mot compagnon - 9 lettres, 3 voyelles, 6 consonnes, 7 lettres uniques.

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    compagnon

    Les rimes de « compagnon »


    On recherche une rime en .

    Les rimes de compagnon peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en N§

    Rimes de organon      Rimes de estagnon      Rimes de hallucinons      Rimes de sillonnons      Rimes de condamnons      Rimes de collectionnons      Rimes de canon      Rimes de trognons      Rimes de ânons      Rimes de lumignon      Rimes de raccompagnons      Rimes de crénom      Rimes de déjeunons      Rimes de pardonnons      Rimes de cabanons      Rimes de promenons      Rimes de démenons      Rimes de parvenons      Rimes de moignon      Rimes de gênons      Rimes de pignon      Rimes de guignon      Rimes de sinon      Rimes de oignons      Rimes de cramponnons      Rimes de peinons      Rimes de pavanons      Rimes de mentionnons      Rimes de bâillonnons      Rimes de co-signons      Rimes de étonnons      Rimes de pennons      Rimes de téléphonons      Rimes de dînons      Rimes de bourguignons      Rimes de compagnons      Rimes de craignons      Rimes de conditionnons      Rimes de compagnon      Rimes de guenons      Rimes de brugnon      Rimes de pronom      Rimes de bourguignon      Rimes de tympanon      Rimes de troufignons      Rimes de apprenons      Rimes de ognons      Rimes de pignons      Rimes de accompagnons      Rimes de maquignon     

    Mots du jour

    organon     estagnon     hallucinons     sillonnons     condamnons     collectionnons     canon     trognons     ânons     lumignon     raccompagnons     crénom     déjeunons     pardonnons     cabanons     promenons     démenons     parvenons     moignon     gênons     pignon     guignon     sinon     oignons     cramponnons     peinons     pavanons     mentionnons     bâillonnons     co-signons     étonnons     pennons     téléphonons     dînons     bourguignons     compagnons     craignons     conditionnons     compagnon     guenons     brugnon     pronom     bourguignon     tympanon     troufignons     apprenons     ognons     pignons     accompagnons     maquignon     


    Les citations sur « compagnon »

    1. La bibliothèque de la prime enfance est un compagnon de route pour la vie entière.

      Auteur : Ossip Emilievitch Mandelstam - Source : Le Bruit du temps


    2. J'avais besoin de ce compagnon que je cherchais et qui risquait de m'oublier un jour, car plus on veut se souvenir du détail d'une image lointaine, plus le temps nous prouve que l'on a déjà oublié.

      Auteur : Dominique Blondeau - Source : Que mon désir soit ta demeure (1975)


    3. Mes compagnons de cellule m'ont fait répéter : Assieds-toi, tiens-toi droit, l'air plein de remords, reste poli... Bref, le grand jeu.

      Auteur : Simone Elkeles - Source : Paradise (2012)


    4. J'ai toujours pensé que les grands prophètes, les conquérants, les idéologues, les généraux, les bienfaiteurs de l'humanité devaient être d'abominables machos et des compagnons impossibles.

      Auteur : Christiane Collange - Source : Ca va les hommes? (1981)


    5. On cherche un fauteur de ses goûts, un compagnon de ses plaisirset de ses peines.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Introduction à la connaissance de l'Esprit humain (1746)


    6. Le devoir de chaque Compagnon, c'est de transmettre. On a reçu des anciens, on doit enseigner une technique, un savoir-faire, une maîtrise. Même le côté invisible: en cuisine, il y a des choses qui ne peuvent pas s'expliquer. Seule l'observation et la répétition peuvent enseigner ces aspects.

      Auteur : Joël Robuchon - Source : Interview L'Express, 2016


    7. C'est donc l'histoire d'amour entre moi et mon bateau, avec les émotions nées de ce long compagnonnage, que je vais raconter.

      Auteur : Eric Tabarly - Source : Mémoires du large


    8. Qu'il est touchant de voir deux amis vieillir ensemble! La jeunesse semble se prolonger tant que le compagnon de notre jeune âge n'est point perdu.

      Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


    9. Il feit imaginer à ses compagnons, que c'estoit belle couardise qui luy faisoit tenir ces propos là.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Nicia, 39


    10. Il rejoignit ses compagnons, et trois cris éclatants retentirent dans les airs: c'étaient des cris de reconnaissance et de joie.

      Auteur : Jacques Arago - Source : Souvenirs d'un aveugle, voyage autour du monde (1839)


    11. Deux homicides de femme sur trois sont imputables au mari ou au compagnon de la victime. Si l'on ne voit que le bon côté des choses, on peut considérer que les crimes de rôdeurs ou d'amants de rencontre sont en nette diminution.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    12. Un triste compagnon est un mauvais compagnon.

      Auteur : Milan Kundera - Source : La valse aux adieux


    13. La dernière chose que je sortis du sac fut Sigmund, mon pingouin en peluche - et le compagnon de toutes mes nuits depuis six mois. Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'homme.

      Auteur : Laurell Kaye Hamilton - Source : Anita Blake, 9. Papillon d'obsidienne (2006)


    14. La lecture ne doit pas être une communion mystique non plus qu'une masturbation, mais un compagnonnage.

      Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Qu'est-ce que la littérature? (1948)


    15. Quelque chose semble me relier à ces explo­rateurs de la fin du xixe siècle, en quête d'un Nord magnétique et fragile, dont je ne distingue encore que les silhouettes mangées par la lumière. Il faut creuser à travers le minimum visible, faire de l'écriture un révélateur pour dévoiler peu à peu leurs visages, leurs espoirs, leurs amours et leurs mensonges, leur curiosité insatiable et leur amateurisme héroïque jusqu'à la poésie, il faut chercher les sensations communes, partager ce qui les maintient en vie, en faire des compagnons – peu à peu, des personnages. Du soleil de minuit à la complète nuit polaire, tenter d'éclairer l'énigme de leur disparition.

      Auteur : Hélène Gaudy - Source : Un monde sans rivage (2019)


    16. Une femme, si aimante fut-elle, ne pardonnera jamais à son compagnon de la voir vieillir. Elle est fatalement vouée à l'aigreur et à la haine.

      Auteur : Eugène Cloutier - Source : Croisières (1963)


    17. Brutus s'encourut incontinent sur la place, criant que son compagnon estoit traistre.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Publicola, 4


    18. Les murs des cathédrales servent de livre d'or. Les compagnons, les passants clandestins, les prêtres y ont laissé leur nom.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Petit traité sur l'immensité du monde (2005)


    19. Qui est-ce qui a créé le Jockey Club, le Racing, l'Unesco, les éditions Gallimard, les Compagnons de la chanson, le Club français du livre, le Grand Orient de France, les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, la CGT et l'Aéropostale? - Un groupe d'êtres humains.

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : J'me marre (2003)


    20. La gourmandise a encore l'inestimable avantage de développer entre compagnons de table des sentiments d'indéracinable affection, infiniment plus indissolubles que les sentiments qui naissent entre compagnons de... lune de miel.

      Auteur : Guy de Maupassant - Source : Amoureux et primeurs, dans le Gaulois, 30 mars 1881.


    21. Le compagnon inséparable du génie et de la gloire, c'est le malheur.

      Auteur : Alexandre Dumas - Source : La Femme au collier de velours (1850)


    22. La femme est souvent pour l'homme un agréable compagnon de jeux.

      Auteur : Pierre Desproges - Source : Vivons heureux en attendant la mort (1998)


    23. Il y a bien de la folie dans la frénésie de nos jeunes compagnons qui se mêlent d'affaires.

      Auteur : François Mauriac - Source : Le jeune homme (1926)


    24. Un gai compagnon dans un voyage à pied vaut un carrosse.

      Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Maximes et réflexions


    25. Compagnons de beuverie, vilains amis.

      Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


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    Les mots proches de « compagnon »

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    Les synonymes de « compagnon»

    Les synonymes de compagnon :

      1. acolyte
      2. complice
      3. compère
      4. camarade
      5. collègue
      6. servant
      7. amant
      8. amoureux
      9. galant
      10. soupirant
      11. sigisbée
      12. ami
      13. copain
      14. chéri
      15. régulier
      16. tourtereau
      17. allié
      18. amical
      19. alter

    synonymes de compagnon

    Fréquence et usage du mot compagnon dans le temps


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