La définition de Comique du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Comique
Nature : adj.
Prononciation : ko-mi-k'
Etymologie : Le latin comicus, en grec, gala, le dieu Comus.

Voir les citations du mot ComiqueSignification du mot Comique


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de comique de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Comique

Qui appartient à la comédie. Le genre, le style comique. Troupe comique. Poëte, pièce comique.


Toutes les définitions de « comique »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COMIQUE. adj. des deux genres
. Qui a rapport à la comédie. Pièce comique. Poète comique. Le genre comique. Verve comique. Troupe comique, Troupe de comédiens. Il se dit aussi d'un Auteur comique. Molière est notre premier comique. Il se dit également du Comédien qui est habituellement chargé de représenter les personnages plaisants ou bouffons. C'est un bon comique. Il tient l'emploi de comique. Premier comique. Jouer les comiques. Fig. et fam., C'est le comique de la troupe, se dit d'une Personne qui, dans une société, amuse ordinairement les autres par ses bouffonneries. Il signifie aussi Qui est propre à faire rire. Visage, air comique. Aventure comique. Roman comique. Un chanteur comique. Cette intrigue est tout à fait comique. Fig., Avoir le masque comique, se dit en parlant d'un Acteur comique et signifie Avoir un visage qui se prête à tous les mouvements de physionomie nécessaires pour bien exprimer le caractère d'un rôle plaisant. Il est aussi employé comme nom masculin avec le sens de Genre comique, comédie. Cet auteur entend bien le comique. Cet acteur n'est bon que dans le comique. Le haut comique. Le bas comique. Le comique de caractère. Le comique de situation. Fig., Avoir du comique dans la figure, Avoir une physionomie plaisante. Avoir du comique dans l'esprit, Avoir une disposition à saisir et à rendre le ridicule.

Littré

COMIQUE (ko-mi-k') adj.
  • 1Qui appartient à la comédie. Le genre, le style comique. Troupe comique. Poëte, pièce comique. Il n'avait point de répugnance à suivre l'avis que lui donnait le père de sa femme, sachant mieux qu'elle que la vie comique n'est pas si heureuse qu'elle le paraît, Scarron, Rom. com. II, ch. 3. Théodote, avec un habit austère, a un visage comique et d'un homme qui entre sur la scène, La Bruyère, VIII.

    Avoir le masque comique, avoir, en parlant d'un acteur, un visage habile à exprimer toutes les nuances d'un rôle plaisant.

  • 2 Par extension, plaisant, qui fait rire. Propos, aventure comique. J'aime mieux Arioste et ses fables comiques, Boileau, Art poét. III. Il est comique que le bien d'un Parisien soit en Souabe?; mais la chose est ainsi, Voltaire, Lett. Florian, 11 avril 1767. Oh?! tu prends au tragique Un débat qui pour moi ne sera que comique, Gresset, Méchant, II, 1.
  • 3 S. m. Le comique, le genre comique, la comédie. Comique de situation, de caractère, larmoyant. Que la nature donc soit votre étude unique, Auteurs qui prétendez aux honneurs du comique, Boileau, Art p. III. Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, Boileau, ib. Le paysan ou l'ivrogne fournit quelques scènes à un farceur?; il n'entre qu'à peine dans le vrai comique?; comment pourrait-il faire le fonds ou l'action principale d'une comédie?? La Bruyère, I.

    Le haut comique, la comédie de caractère ou de m?urs, quand les personnages sont de bonne compagnie dans leurs actions et leurs paroles. Il y a deux acteurs excellents, mais rien pour le tragique ni pour le haut comique, Voltaire, Lett. d'Argental, 19 sept. 1766.

    Le bas comique, les pièces qui se rapprochent de la farce par les actions, les idées, les plaisanteries.

    Avoir du comique dans la figure, dans l'esprit, avoir une figure qui fait rire, un esprit qui plaisante.

    Par extension, ce qu'il y a de comique. Le comique de l'affaire, c'est que?

  • 4Auteur comique. Molière est notre premier comique. Quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques [Térence et Molière]?! La Bruyère, I.

    Le comédien chargé de représenter les personnages comiques. La troupe a un très bon comique. Jouer les comiques, tenir l'emploi de comique.

    Fig. C'est le comique de la troupe, se dit d'une personne qui, dans une société, amuse d'ordinaire les autres par ses plaisanteries ou ses bouffonneries.

    Aujourd'hui chanteur comique et quelquefois comique tout court, chanteur de salon qui chante des chansonnettes, des romances bouffonnes.


HISTORIQUE

XVIe s. Dit l'ancien comique grec?, Montaigne, I, 104.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COMIQUE.
3Ajoutez?:

Le haut comique, voy. HAUT, n° 13, à la fin.

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Encyclopédie, 1re édition

COMIQUE, adj. plaisant, qui excite à rire, qui appartient à la comédie ; avanture comique, propos comique, figure comique, style comique.

Comique, subst. un comique, c'est-à-dire un acteur comique, un poëte comique. Le comique, c'est-à-dire le genre de la comédie. C'est le comique de la troupe. Moliere est le modele des comiques. Le comique corrige les m?urs.

Comique, pris pour le genre de la comédie, est un terme relatif. Ce qui est comique pour tel peuple, pour telle société, pour tel homme, peut ne pas l'être pour tel autre. L'effet du comique résulte de la comparaison qu'on fait, même sans s'en appercevoir, de ses m?urs avec les m?urs qu'on voit tourner en ridicule, & suppose entre le spectateur & le personnage représenté une différence avantageuse pour le premier. Ce n'est pas que le même homme ne puisse rire de sa propre image, lors même qu'il s'y reconnoît : cela vient d'une duplicité de caractere qui s'observe encore plus sensiblement dans le combat des passions, où l'homme est sans cesse en opposition avec lui-même. On se juge, on se condamne, on se plaisante, comme un tiers, & l'amour propre y trouve son compte. Voyez Raison, Sentiment, Identité.

Le comique n'étant qu'une relation, il doit perdre à être transplanté ; mais il perd plus ou moins en raison de sa bonté essentielle. S'il est peint avec force & vérité, il aura toûjours, comme les portraits de Vandeyk & de Latour, le mérite de la peinture, lors même qu'on ne sera plus en état de juger de la ressemblance ; & les connoisseurs y appercevront cette ame & cette vie, qu'on ne rend jamais qu'en imitant la nature. D'ailleurs si le comique porte sur des caracteres généraux & sur quelque vice radical de l'humanité, il ne sera que trop ressemblant dans tous les pays & dans tous les siecles. L'avocat patelin semble peint de nos jours. L'avare de Plaute a ses originaux à Paris. Le misantrope de Moliere eût trouvé les siens à Rome. Tels sont malheureusement chez tous les hommes le contraste & le mêlange de l'amour propre & de la raison, que la théorie des bonnes m?urs & la pratique des mauvaises, sont presque toûjours & par-tout les mêmes. L'avarice, cette avidité insatiable qui fait qu'on se prive de tout pour ne manquer de rien ; l'envie, ce mêlange d'estime & de haine pour les avantages qu'on n'a pas ; l'hypocrisie, ce masque du vice déguisé en vertu ; la flatterie, ce commerce infame entre la bassesse & la vanité : tous ces vices & une infinité d'autres, existeront par-tout où il y aura des hommes, & par-tout ils seront regardés comme des vices. Chaque homme méprisera dans son semblable ceux dont il se croira exempt, & prendra un plaisir malin à les voir humilier ; ce qui assûre à jamais le succès du comique qui attaque les m?urs générales.

Il n'en est pas ainsi du comique local & momentané. Il est borné pour les lieux & pour les tems, au cercle du ridicule qu'il attaque ; mais il n'en est souvent que plus loüable, attendu que c'est lui qui empêche le ridicule de se perpétuer & de se répandre, en détruisant ses propres modeles ; & que s'il ne ressemble plus à personne, c'est que personne n'ose plus lui ressembler. Ménage qui a dit tant de mots, & qui en a dit si peu de bons, avoit pourtant raison de s'écrier à la premiere représentation des précieuses ridicules : courage Moliere, voilà le bon comique. Observons, à-propos de cette piece, qu'il y a quelquefois un grand art à charger les portraits. La méprise des deux provinciales, leur empressement pour deux valets travestis, les coups de bâton qui font le dénouement, exagerent sans doute le mépris attaché aux airs & au ton précieux ; mais Moliere, pour arrêter la contagion, a usé du plus violent remede. C'est ainsi que dans un dénouement qui a essuyé tant de critiques, & qui mérite les plus grands éloges, il a osé envoyer l'hypocrite à la greve. Son exemple doit apprendre à ses imitateurs à ne pas ménager le vice, & à traiter un méchant homme sur le théatre comme il doit l'être dans la société. Par exemple, il n'y a qu'une façon de renvoyer de dessus la scene un scélérat qui fait gloire de séduire une femme pour la deshonorer : ceux qui lui ressemblent trouveront mauvais le dénouement ; tant mieux pour l'auteur & pour l'ouvrage.

Le genre comique François, le seul dont nous traiterons ici, comme étant le plus parfait de tous (voy. Comedie), se divise en comique noble, comique bourgeois, & bas comique. Comme on n'a fait qu'indiquer cette division dans l'article Comedie, on va la développer dans celui-ci. C'est d'une connoissance profonde de leurs objets, que les Arts tirent leurs regles, & les auteurs leur fécondité.

Le comique noble peint les m?urs des grands, & celles-ci different des m?urs du peuple & de la bourgeoisie moins par le fond, que par la forme. Les vices des grands sont moins grossiers, leurs ridicules moins choquans ; ils sont même, pour la plûpart, si bien colorés par la politesse, qu'ils entrent dans le caractere de l'homme aimable : ce sont des poisons assaisonnés que le spéculateur décompose ; mais peu de personnes sont à portée de les étudier, moins encore en état de les saisir. On s'amuse à recopier le petit maître sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la peinture n'est plus qu'une école pour les jeunes gens qui ont quelque disposition à le devenir ; cependant on laisse en paix l'intrigante, le bas orgueilleux, le prôneur de lui-même, & une infinité d'autres dont le monde est rempli : il est vrai qu'il ne faut pas moins de courage que de talent pour toucher à ces caracteres ; & les auteurs du faux-sincere & du glorieux ont eu besoin de l'un & de l'autre : mais aussi ce n'est pas sans effort qu'on peut marcher sur les pas de l'intrépide auteur du tartufe. Boileau racontoit que Moliere, après lui avoir lû le misantrope, lui avoit dit : vous verrez bien autre chose. Qu'auroit-il donc fait si la mort ne l'avoit surpris, cet homme qui voyoit quelque chose au delà du misantrope ? Ce problême qui confondoit Boileau, devroit être pour les auteurs comiques un objet continuel d'émulation & de recherches ; & ne fût-ce pour eux que la pierre philosophale, ils feroient du moins en la cherchant inutilement, mille autres découvertes utiles.

Indépendamment de l'étude refléchie des m?urs du grand monde, sans laquelle on ne sauroit faire un pas dans la carriere du haut comique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre, & dont un auteur est d'abord effrayé. La plûpart des ridicules des grands sont si bien composés, qu'ils sont à peine visibles. Leurs vices sur-tout ont je ne sai quoi d'imposant qui se refuse à la plaisanterie : mais les situations les mettent en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misantrope ? Moliere le rend amoureux d'une coquete ; il est comique. Le Tartufe est un chef-d'?uvre plus surprenant encore dans l'art des contrastes : dans cette intrigue si comique, aucun des principaux personnages ne le seroit, pris séparément ; ils le deviennent tous par leur opposition. En général, les caracteres ne se développent que par leurs mêlanges.

Les prétentions déplacées & les faux airs font l'objet principal du comique bourgeois. Les progrès de la politesse & du luxe l'ont rapproché du comique noble, mais ne les ont point confondus. La vanité qui à pris dans la bourgeoisie un ton plus haut qu'autrefois, traite de grossier tout ce qui n'a pas l'air du beau monde. C'est un ridicule de plus, qui ne doit pas empêcher un auteur de peindre les bourgeois avec les m?urs bourgeoises. Qu'il laisse mettre au rang des farces Georges Dandin, le Malade imaginaire, les Fourberies de Scapin, le Bourgeois gentilhomme, & qu'il tâche de les imiter. La farce est l'insipide exagération, ou l'imitation grossiere d'une nature indigne d'être présentée aux yeux des honnêtes gens. Le choix des objets & la vérité de la peinture caractérisent la bonne comédie. Le Malade imaginaire, auquel les Medecins doivent plus qu'ils ne pensent, est un tableau aussi frappant & aussi moral qu'il y en ait au théatre. Georges Dandin, où sont peintes avec tant de sagesse les m?urs les plus licentieuses, est un chef-d'?uvre de naturel & d'intrigue ; & ce n'est pas la faute de Moliere si le sot orgueil plus fort que ses leçons, perpétue encore l'alliance des Dandins avec les Sotenvilles. Si dans ces modeles on trouve quelques traits qui ne peuvent amuser que le peuple, en revanche combien de scenes dignes des connoisseurs les plus délicats ?

Boileau a eu tort, s'il n'a pas reconnu l'auteur du Misantrope dans l'éloquence de Scapin avec le pere de son maître ; dans l'avarice de ce vieillard ; dans la scene des deux peres ; dans l'amour des deux fils, tableaux dignes de Térence ; dans la confession de Scapin qui se croit convaincu ; dans son insolence dès qu'il sent que son maître a besoin de lui, &c. Boileau a eu raison, s'il n'a regardé comme indigne de Moliere que le sac où le vieillard est enveloppé : encore eût-il mieux fait d'en faire la critique à son ami vivant, que d'attendre qu'il fût mort pour lui en faire le reproche.

Pourceaugnac est la seule piece de Moliere qu'on puisse mettre au rang des farces ; & dans cette farce même on trouve des caracteres, tel que celui de Sbrigani, & des situations telles que celle de Pourceaugnac entre les deux medecins, qui décelent le grand maître.

Le comique bas, ainsi nommé parce qu'il imite les m?urs du bas peuple, peut avoir, comme les tableaux Flamands, le mérite du coloris, de la vérité & de la gaïeté. Il a aussi sa finesse & ses graces ; & il ne faut pas le confondre avec le comique grossier : celui-ci consiste dans la maniere ; ce n'est point un genre à part, c'est un défaut de tous les genres. Les amours d'une bourgeoise & l'ivresse d'un marquis, peuvent être du comique grossier, comme tout ce qui blesse le goût & les m?urs. Le comique bas au contraire est susceptible de délicatesse & d'honnêteté ; il donne même une nouvelle force au comique bourgeois & au comique noble, lorsqu'il contraste avec eux. Moliere en fournit mille exemples. Voyez dans le Dépit amoureux, la brouillerie & la réconciliation entre Mathurine & Gros-René, où sont peints dans la simplicité villageoise les mêmes mouvemens de dépit & les mêmes retours de tendresse, qui viennent de se passer dans la scene des deux amans. Moliere, à la vérité, mêle quelquefois le comique grossier avec le bas comique. Dans la scene que nous avons citée, voilà ton demi-cent d'épingles de Paris, est du comique bas. Je voudrois bien aussi te rendre ton potage, est du comique grossier. La paille rompue, est un trait de génie. Ces sortes de scenes sont comme des miroirs où la nature, ailleurs peinte avec le coloris de l'art, se répete dans toute sa simplicité. Le secret de ces miroirs seroit-il perdu depuis Moliere ? Il a tiré des contrastes encore plus forts du mêlange des comiques. C'est ainsi que dans le Festin-de-Pierre, il nous peint la crédulité de deux petites villageoises, & leur facilité à se laisser séduire par un scélérat dont la magnificence les éblouit. C'est ainsi que dans le Bourgeois gentilhomme, la grossiereté de Nicole jette un nouveau ridicule sur les prétentions impertinentes & l'éducation forcée de M. Jourdain. C'est ainsi que dans l'Ecole des femmes l'imbécillité d'Alain & de Georgette si bien nuancée avec l'ingénuité d'Agnès, concourt à faire réussir les entreprises de l'amant, & à faire échoüer les précautions du jaloux.

Qu'on nous pardonne de tirer tous nos exemples de Moliere ; si Menandre & Térence revenoient au monde, ils étudieroient ce grand maître, & n'étudieroient que lui. Cet article est de M. de Marmontel.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

comique \k?.mik\ masculin et féminin identiques

  1. (Art) Comédien qui est habituellement chargé de représenter les personnages plaisants ou bouffons.
    • C'est un bon comique.
    • Il tient l'emploi de comique.
    • Jouer les comiques.
    • Certains s'étonnent qu'un comique se soit enlevé la vie. Un comique n'est pas plus à l'abri du foutu désespoir qu'un soldat ou qu'un plombier. Être drôle, ce n'est pas être heureux. (Stéphane Laporte, La Presse, 16 août 2014)
  2. (Art) (Désuet) Artiste qui fait profession d'humour. ? voir humoriste
    • Personnellement, j'ai commencé comme comique dans les années 1980, aujourd'hui, il m'est interdit de prononcer le mot « comique », terme trop dégradant. Seuls existent les humoristes. (Bruno Coppens, Pour s'élever, il faut d'abord se planter!, éd. Racine, Bruxelles, 2019, p. 99)
  3. (Figuré) Personnage qui aime à faire rire.
    • À cet instant, la porte de la rue s'ouvrit et un homme encore jeune, visiblement saoul, entra. C'était le comique du quartier, [?]. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
  4. Le genre comique, la comédie.
    • Cet auteur entend bien le comique.
    • Cet acteur n'est bon que dans le comique.
    • Le comique de caractère.
    • Le comique de situation.
    • Être drôle, c'est regarder dans les yeux le malheur et lui tirer la langue. Peut venir un jour où il prend sa revanche. Le comique est une tragédie en accéléré. Comme les vues de Chaplin. (Stéphane Laporte, La Presse, 16 août 2014)
  5. (Figuré) Ce qui fait rire.
    • Avoir du comique dans la figure, avoir une physionomie plaisante.
    • Avoir du comique dans l'esprit, avoir une disposition à saisir et à rendre le ridicule.

Adjectif - français

comique \k?.mik\ masculin et féminin identiques

  1. (Théâtre) Qui a rapport à la comédie.
    • Le genre comique.
    • Troupe comique : Troupe de comédiens.
    • Molière est notre premier comique.
  2. Qui est propre à faire rire.
    • Visage, air comique.
    • Aventure comique.
    • Un chanteur comique.
    • Cette intrigue est tout à fait comique.
    • (Ironique) Un goût comique du noctambulisme anime toutes sorte de fêtards départementaux qui rêvent de Montmartre... (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • (Figuré) Avoir le masque comique, avoir un visage qui se prête à tous les mouvements de physionomie nécessaires pour bien exprimer le caractère d'un rôle plaisant.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COMIQUE, adj. et subst. masc.

I.? Emploi adj.
A.? Vx. Qui appartient au théâtre et plus spécialement à la comédie (cf. comédie I) et aux comédiens.
1. [Appliqué à une pers. ou à un groupe de pers.]
a) [À un auteur] Qui écrit des pièces de théâtre. Auteur, poète comique.
? Spéc. La muse comique. Thalie, la muse de la comédie, qui inspire les auteurs de pièces de théâtre (cf. Barbier, Satires, 1865, p. I).
b) [À un groupe de pers.] Qui se compose de comédiens. Troupe comique. La troupe comique (...) est excellente, et deux petites comédies (...) ont été jouées par elle avec beaucoup de verve et d'ensemble (Musset, Revue des Deux Mondes,30 sept. 1832, p. 603):
1. Les troupes d'opéra sont formées par un impresario qui engage de côté et d'autre les sujets qu'il peut payer ou qu'il trouve libres, et la troupe amassée au hasard reste ensemble une saison ou deux tout au plus. Il n'en est pas de même des compagnies comiques; tout en courant de ville en ville et changeant de résidence tous les deux ou trois mois, elle n'en forme pas moins comme une famille dont tous les membres s'aiment ou se haïssent. Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 142.
2. [Appliqué à un genre littér. et, p. ext., artistique]
a) [Appliqué à une ?uvre] Qui met en scène des comédiens (cf. comédien A 1). Le Roman comique de Scarron. Il suit une troupe en province, roman comique (Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 231).
b) Dont le style, l'écriture relèvent de la comédie (cf. comédie I). Art comique. Chenavard me disait (...) qu'Haydn lui paraissait avoir le style comique, le style de la comédie (E. Delacroix, Journal,t. 2, 1854, p. 160):
2. Faut-il rappeler ici que ballet comique au xviesiècle ne signifie nullement ballet drôlatique, mais bien ballet traité comme une comédie, ballet théâtral? H. Prunières, Le Ballet de cour en France avant Bensérade et Lully,1914, p. 17.
Rem. 1. Ces sens et emplois ne sont plus attestés ds Ac. 1932. 2. Pour opéra-comique, v. opéra.
B.? P. ext. Qui fait rire par son aspect, ses éléments drôles et bouffons.
1. THÉÂTRE, CIN., SPECTACLES
a) [Appliqué à un auteur ou à un acteur de comédie; p. ext. à une vedette de cin. ou de music-hall] Qui écrit des pièces divertissantes, qui joue généralement des rôles de comédie. La figure seule d'un acteur comique fait rire dès qu'il entre en scène (Stendhal, De l'Amour,1822, p. 43).Molière est comique de sang-froid; il fait rire et ne rit pas (J. Joubert, Pensées,t. 2, 1824, p. 209).Chanteur comique. Dont le répertoire comprend des chansons de style bouffon.
b) [Appliqué à une ?uvre théâtrale, littér. ou artistique] Qui contient des éléments propres à distraire et amuser le public. Théâtre, chanson, film comique. « L'arroseur » ne fut pas le seul film comique de Louis Lumière (G. Sadoul, Hist. d'un art,1949, p. 21).
? P. méton. [Appliqué à une salle de spectacles] Où l'on joue des pièces ou des films comiques. J'entre un instant (...) dans un petit cinéma « comique » (...) et assiste à des sketchs d'une loufoquerie pénible et bêtes à pleurer (Gide, Journal,1936, p. 1256).
2. Dans la lang. cour.
a) [Appliqué à une pers.] Qui fait rire par un détail de sa personne, son comportement physique ou moral :
3. « Elle est comique, elle a un petit chapeau plat, avec ses gros yeux, ça lui donne un drôle d'air, surtout avec son manteau qu'elle aurait bien fait d'envoyer chez l'estoppeuse car il est tout mangé. Elle m'amuse », ... Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 736.
? Péj. Risible, voire ridicule. Sa grosse tête, puis son gros petit corps comique surgirent tour à tour (Duranty, Le Malheur d'Henriette Gérard,1860, p. 34).Non, quelle dégaine! Un vrai carnaval! (...) Et, comique, ridicule presque, elle restait tout de même invinciblement charmante (Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 85).
b) [Appliqué à un lang., une attitude, un accoutrement, une situation] Qui a pour effet de déclencher le rire ou la raillerie. Avoir un air, des manières comiques. Quand il entendait une saillie ou un trait comique, son visage s'épanouissait (Brillat-Savarin, Physiol. du goût,1825, p. 319):
4. Il était si drôle que les filles elles-mêmes ne lui résistaient pas, tant elles riaient, bien qu'il fût très laid. Il les entraînait, en blaguant, derrière un mur, dans un fossé, dans une étable, puis il les chatouillait et les pressait, avec des propos si comiques qu'elles se tenaient les côtes en le repoussant. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Les 25 francs de la Supérieure, 1888, p. 251.
5. Il endossa sa jaquette d'alpaga noir, se coiffa d'un comique petit feutre à bords roulés... R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 197.
? [En assoc. avec un mot comme gravité] Synon. de burlesque.Son visage prit une expression de gravité comique (Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1534).
3. Expr. cour. C'est comique; rien de (n'est) plus comique que (comme) :
6. Rien de comique comme l'illusion des écrivains qui se piquent de violence, qui écument et croient pourfendre, éreinter, déchirer, foudroyer sur le papier. Valéry, Mauvaises pensées et autres,1942, p. 198.
II.? Emploi subst. masc.
A.? [Désignant une pers.] Personne dont le rôle ou l'inclination suscite le rire et la gaîté (cf. comédie II).
? THÉÂTRE, CIN., SPECTACLES
1. Auteur de comédie. Les trois tragiques Sophocle, Eschyle, Euripide et le comique Aristophane (Delécluze, Journal,1827, p. 374).
2. Acteur ou personnage de comédie; fantaisiste, vedette comique :
7. Leclerc les regarda tous deux : Scali avec ses lunettes rondes, son pantalon trop long dont les jambes bouffaient, son air de comique américain dans un film d'aviation, Darras avec son visage plat et rouge, ses cheveux blancs, son sourire tranquille, ses pectoraux de lutteur. Malraux, L'Espoir,1937, p. 672.
SYNT. Premier, second comique (vx). Rôle de premier ou de second ordre attribué à un comédien et auquel correspondaient des personnages de comédie déterminés. L'habit de livrée d'un « premier comique » qui changeait d'emploi (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, 1813, p. 198). Comique grime. Acteur qui jouait les troisièmes rôles. Comique de la troupe. Celui qui joue les personnages de comédie et p. ext., celui qui, dans un groupe, distrait les autres par ses inventions burlesques. Synon. amuseur, boute-en-train. Il commence du reste à mieux prendre tout cela, s'appelle lui-même « le comique » de la troupe (Léautaud, Journal littér., 1, 1893-1906, p. 310).
B.? [Avec une valeur de neutre et souvent accompagné d'un adj. ou d'un compl. déterminatif spécifiant la nature du comique] Le comique. Le principe du rire; l'ensemble des traits comiques d'une ?uvre, d'une situation, etc.; le genre comique.
1. THÉÂTRE et SPECTACLES
a) Le genre comique. Bas, haut comique. Le genre des premiers rôles, 2esrôles et caractères s'appelle « Haut comique » parce qu'il réunit à la fois le plaisant et la noblesse (Ch. de Bussy, L'Art dramatique,1866, p. 162):
8. Il faut, pour mêler avec succès le comique et le pathétique, être éminemment naturel dans l'un et dans l'autre; dès que le factice s'aperçoit, tout contraste fait disparate; mais un grand talent plein de bonhomie peut réunir avec succès ce qui n'a du charme que sur le visage de l'enfance, le sourire au milieu des pleurs. Mmede Staël, De l'Allemagne,t. 3, 1810, p. 273.
b) Ensemble des éléments comiques d'une ?uvre ou un de ses aspects. Fin, franc, gros, solide comique; comique de mots, de caractères, de situations (cf. comédie II B). Une pièce amusante, des caractères délicatement étudiés, du fin comique (E. et J. de Goncourt, Journal,1887, p. 630):
9. La gaieté, la verve, le vrai comique de Molière, même récité par bribes et représenté par fragments incomplets, enlevèrent l'auditoire. Jamais de mémoire de nonne on n'avait ri de si bon c?ur. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, p. 239.
2. Aspect risible, parfois burlesque ou ridicule d'une personne, d'une chose, d'une situation; chacun des éléments qui provoque le rire dans la vie courante. Vous ne vous rendez pas compte (...) du comique de toute votre famille (Maurois, Climats,1928, p. 61):
10. Banville est l'extraordinaire comédien de la conversation que l'on connaît, avec ses ironies bouffonnes, ses antithèses baroques, ses définitions saugrenues, son comique artistement paillasse. E. et J. de Goncourt, Journal,1882, p. 209.
3. Expr. cour. Avoir le sens du comique. Il riait rarement, n'avait nul sens du comique (A. France, Le Petit Pierre,1918, p. 19).C'est d'un comique (achevé, forcé, outré). Des attitudes d'un comique achevé (J. Lorrain, Contes pour lire à la chandelle,1897, p. 165).Non, c'est trop drôle, c'est d'un comique! (Arland, L'Ordre,1929, p. 160).(C'est) du plus haut comique. Des effarouchements grotesques et de petits gestes honteux du plus haut comique (E. de Goncourt, Les Frères Zemganno,1879, p. 60).Prendre l'affaire au comique (Giono, Un de Baumugnes,1929, p. 220).
Rem. 1. On rencontre ds la docum. le verbe trans. comiquer. Rendre comique. Comiquer certains caractères (Stendhal, Journal, t. 1, 1801-05, p. 242). Comiquer l'odieux et l'ennuyeux (Stendhal, Journal, t. 2, 1805-08, p. 159). 2. L'élément préf. comico- a servi à la formation de différents adj. composés. a) Comico-larmoyant. Qui appartient à la comédie larmoyante. L'épaisseur de niaiserie (...) de bassesse de ce film comico-larmoyant (Montherlant, Le Démon du bien, 1937, p. 1295). Comico-tragique. Var. de l'adj. tragicomique avec insistance sur l'élément comique. Encore la civilisation! (...) répéta le médecin d'un air comico-tragique (Balzac, ?uvres diverses, t. 2, 1850, p. 490). Cf. aussi Michelet, Journal, 1851, p. 155). b) Fantaisies d'aut. Comico-piteux. L'accent comico-piteux de cette larmoyante gaîté (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq, t. 3, 1828-29, p. 171). Comico-maléfique. Une virtuosité comico-maléfique (Colette, La Jumelle noire, 1938, p. 111).
Prononc. et Orth. : [k?mik]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. 1. xives. [éd. 1531] adj. « qui a rapport au théâtre, à la comédie » poetes comiques (Raoul de Presles, Cité de Dieu, Exp. sur le chap. 8 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 462); 2. 1680 « qui attire le rire, plaisant » (Rich.). B. Subst. 1580 « auteur comique » (Montaigne, I, 104 ds Littré); 1611 « acteur qui joue au théâtre » (Cotgr.); 1669 « genre, style comique » (La Fontaine, Psyché, I, éd. Ad. Regnier, 8, p. 117); 1680 « acteur tenant les rôles comiques » (Rich.). Empr. au lat. comicus « qui a rapport au théâtre, à la comédie ». Fréq. abs. littér. : 1 913. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 117, b) 3 524; xxes. : a) 3 661, b) 2 237. Bbg. Ménard (M.). La Not. de comique et la notat. comique chez Balzac. Année (L') balzacienne. 1970, pp. 265-306.

COMIQUE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. xives. [éd. 1531] adj. « qui a rapport au théâtre, à la comédie » poetes comiques (Raoul de Presles, Cité de Dieu, Exp. sur le chap. 8 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 462); 2. 1680 « qui attire le rire, plaisant » (Rich.). B. Subst. 1580 « auteur comique » (Montaigne, I, 104 ds Littré); 1611 « acteur qui joue au théâtre » (Cotgr.); 1669 « genre, style comique » (La Fontaine, Psyché, I, éd. Ad. Regnier, 8, p. 117); 1680 « acteur tenant les rôles comiques » (Rich.). Empr. au lat. comicus « qui a rapport au théâtre, à la comédie ».

Comique au Scrabble


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comique

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comique

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Les citations avec le mot Comique


  1. Au temps des Gaulois, le fameux gui qu'adoraient ces derniers n'était autre que l'os à moelle qui, à l'époque, n'était pas encore passé du règne végétal au règne minéral : les campagnes celtes verdissaient à l'ombre des ossamoelliers, au pied desquels les comiques en vogue chantaient leurs plus désopilants refrains dont l'un des plus célèbres : Le druide a perdu son dolmen, est parvenu jusqu'à nous. Au cours des siècles, l'Os à moelle subit de nombreuses métamorphoses et même une éclipse totale sous la Révolution française : aujourd'hui, nous assistons à son apothéose et à sa cristallisation définitive sous la forme du présent journal. Voilà pourquoi, amis lecteurs, nous avons choisi ce titre : L'Os à moelle! Nous tâcherons de nous en montrer dignes et de le maintenir sur le chemin du sourire et de la saine plaisanterie ; nous éviterons évidemment toute bifurcation politique, car nous voulons bien être loufoques mais pas fous

    Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


  2. Il nous suffira d'appuyer sur le mot, de le grossir et de l'épaissir, pour le voir s'étaler en scène comique.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Le Rire (1899)


  3. ... moi, je n'aime pas les pédagogues: je les connais trop; car ce sont eux qui (d'une main sûre) embrouillent et ratatinent tout ce qu'ils touchent, par des pesées, des mensurations, et des dosages comiques, mais empoisonnés...

    Auteur : Erik Satie - Source : Ecrits


  4. Les grands rôles de drame doivent, pour produire leur effet, être tenus par un comique, mais qui ait de l'âme.

    Auteur : Anatole France - Source : Histoire comique (1903)


  5. Les gens riches sont bien injustes et bien comiques lorsqu'ils se font juges dédaigneux de tous les péchés et crimes commis pour de l'argent. Voyez les effroyables bassesses et les dix ans de soins qu'ils se donnent à la cour pour un portefeuille.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Souvenirs d'égotisme (1892)


  6. En fait, j'aurais adoré être un acteur comique. Mais personne n'est venu me chercher.

    Auteur : Daniel Bevilacqua, dit Christophe - Source : Interview Le JDD, propos recueillis par Eric Mandel, le 10 septembre 2019


  7. Les chaînes de télévision préfèrent programmer des comiques morts parce qu'elles sont sûres de ce qu'ils vont dire.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Il faut savoir changer de certitudes (1999)


  8. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Essai sur la signification du comique (1899), Le Rire


  9. Le personnage comique peut, à la rigueur, être en règle avec la stricte morale. Il lui reste seulement à se mettre en règle avec la société.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Le Rire (1899)


  10. Tel qui affecte d'être toujours sérieux, est plus comique qu'il ne pense.

    Auteur : Charles, sieur de La Rivière Dufresny - Source : Amusements sérieux et comiques (1698)


  11. Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter.

    Auteur : Coluche - Source : Coluche les inoubliables : Tous ses sketches, toutes ses chansons


  12. Quand on dit d'un artiste comique de grand talent qu'il n'a pas de prix, ce n'est pas une raison pour ne pas le payer sous le fallacieux prétexte qu'il est impayable.

    Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


  13. Le comique arrivé à l'extrême, le comique qui ne fait pas rire, le lyrisme dans la blague, est pour moi tout ce qui me fait le plus envie comme écrivain.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Lettre, à Louise Colet, 8 mai 1852


  14. Les vrais génies du comique ne sont pas ceux qui nous font rire le plus, mais ceux qui dévoilent une zone inconnue du comique.

    Auteur : Milan Kundera - Source : L'art du roman


  15. Il est coutume, à la scène, dans tous les bons mélodrames bien meurtriers, de présenter les scènes tragiques et comiques en une alternance aussi régulière que celle des couches de rouge et de blanc dans une pièce de lard entrelardé.

    Auteur : Charles Dickens - Source : Oliver Twist (1837-1838), XVII


  16. Pour qu'une chose soit comique, disait-il, il faut qu'entre l'effet et la cause il y ait désharmonie.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Le Rire (1899)


  17. Il me fallut encore un moment pour comprendre que mon histoire (malgré le silence glacial qui m'entourait) n'est pas du genre tragique, mais plutôt comique. Ce qui m'apporta une sorte de consolation.

    Auteur : Milan Kundera - Source : Risibles amours (1968)


  18. Le temps qui passe apporte une touche comique à ce qui naguère était dramatique.

    Auteur : Albert Espinosa - Source : Si tu me dis viens, je laisse tout tomber... (2014)


  19. J'espère que vous appréciez le comique de répétition. - J'espère que vous appréciez le comique de répétition. - J'espère que vous appréciez le comique de répétition. - J'espère que vous appréciez le comique de répétition.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Sans référence


  20. C'est le propre du comique d'étaler aux yeux l'insuffisance humaine.

    Auteur : Hippolyte Taine - Source : Philosophie de l'art (1865)


  21. Les moralistes sont toujours bouffons, et souvent comiques quand on regarde ce qu'ils sont eux-mêmes.

    Auteur : Paul Léautaud - Source : Journal littéraire (1893-1956), 14 Octobre 1942, III


  22. Il restait là, taciturne et triste comme sont les grands comiques, l'oreille fermée à toutes les trivialités qui bourdonnait à ses côtés.

    Auteur : Alphonse Daudet - Source : Le Petit Chose (1868)


  23. Comment se peut-il que toute l'absurdité de la littérature et de la poésie des anciens ne leur ait pas sauté aux yeux ? La force immense et grandiose du Verbe était employée en pure perte. C'est comique : chacun écrivait ce qui lui passait par la tête. C'était aussi ridicule et absurde que d'avoir laissé la mer battre inutilement les rivages pendant vingt-quatre heures de la journée, de telle sorte que les millions de kilogrammètres des vagues ne servaient qu'à entretenir les sentiments amoureux. Nous avons tiré l'électricité du mugissement furieux de la mer et transformé cette bête écumante en animal domestique. L'élément, autrefois sauvage, de la poésie, a été également dressé et soumis au joug. La poésie n'est plus un impardonnable roucoulement de rossignol, c'est une force nationale, un service utile.

    Auteur : Ievgueni Ivanovitch Zamiatine - Source : Nous autres (1920)


  24. Avec Louis de Funès on se complète. Lui, c'est un inquiet, moi, un placide. Nos comiques ne s'annulent pas, ils s'additionnent.

    Auteur : Bourvil - Source : L'Express du 17 novembre 1969


  25. Il n'y a pas de sources du comique dans la nature; la source de comique est dans le Rieur.

    Auteur : Marcel Pagnol - Source : Notes sur le Rire (1947)


Les citations du Littré sur Comique


  1. Il ne fallait aux Romains que panem et circenses ; nous avons retranché panem, il nous suffit du circenses, c'est-à-dire de l'opéra comique

    Auteur : Voltaire - Source : cité par Grimm, t. VI, p. 370


  2. Ils [les Anglais] ont un terme pour signifier cette plaisanterie, ce vrai comique, cette gaieté, cette urbanité, ces saillies qui échappent à un homme sans qu'il s'en doute ; et ils rendent cette idée par le mot humeur, humour, qu'ils prononcent yumor, et ils croient qu'ils ont seuls cette humeur, que les autres nations n'ont point de terme pour exprimer ce caractère d'esprit ; cependant c'est un ancien mot de notre langue, employé en ce sens dans plusieurs comédies de Corneille

    Auteur : Voltaire - Source : Mélanges littér. Lettre à l'abbé d'Olivet, 21 avril 1762


  3. Pour peu qu'ils fussent au fait de ce qui se passe aujourd'hui chez la gent comique, ils y trouveraient bientôt un sens clair

    Auteur : LE SAGE - Source : Diable boit. chap. 16


  4. Abonnés de l'Opéra-Comique, Abonnés du sublime Opéra... Ah ! combien vous devez être riches, Si vraiment Le bien vient en dormant !

    Auteur : SCRIBE et GERMAIN DELAVIGNE - Source : Somnambule, II, couplets finals.


  5. Joue-t-on encore Eponine ? l'opéra comique soutient-il toujours la gloire de la France ?

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Damilaville, 13 déc. 1762


  6. Il en est de la plupart des livres philosophiques comme des Contes de la Fontaine : on commença par les brûler, on a fini par les représenter à l'Opéra-Comique

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. hist. Comm. sur l'éloge du Dauphin.


  7. Menteur comme tous les gens d'esprit, qui ne balancent guère à supprimer ou à ajouter une circonstance légère à un fait lorsqu'il en devient plus comique ou plus intéressant

    Auteur : DIDER. - Source : Opin. des anc. philos. (Pyrrhoniens).


  8. Vous croyez donc.... que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ?

    Auteur : Molière - Source : Critique, 7


  9. Que la nature donc soit votre étude unique, Auteurs qui prétendez aux honneurs du comique

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. III


  10. Il [Molière] voulut jouer dans le tragique, mais il n'y réussit pas ; il avait une volubilité dans la voix et une espèce de hoquet qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant

    Auteur : Voltaire - Source : Vie de Molière.


  11. Oh ! tu prends au tragique Un débat qui pour moi ne sera que comique

    Auteur : GRESSET - Source : Méchant, II, 1


  12. Le comique français, dont le théâtre anglais s'est enrichi, autant que l'opposition des moeurs a pu le permettre

    Auteur : MARMONTEL - Source : Élém. de littér. t. VI, p. 160, dans POUGENS


  13. Il est comique que le bien d'un Parisien soit en Souabe ; mais la chose est ainsi

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Florian, 11 avril 1767


  14. Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N'admet point en ses vers de tragiques douleurs

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. III


  15. Il n'avait point de répugnance à suivre l'avis que lui donnait le père de sa femme, sachant mieux qu'elle que la vie comique n'est pas si heureuse qu'elle le paraît

    Auteur : Paul Scarron - Source : Rom. com. II, ch. 3


  16. Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N'admet point en ses vers de tragiques douleurs

    Auteur : BRANT. - Source : ib.


  17. Ce canard [peint] qui s'envole d'un légumier fait rire ; il n'est pas croyable qu'un canard ait une expression aussi comique

    Auteur : E. CHAULNES - Source : Journ. offic. 7 nov. 1871, p. 4342, 1re col.


  18. Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs

    Auteur : BOILEAU - Source : ib.


  19. Théodote, avec un habit austère, a un visage comique et d'un homme qui entre sur la scène

    Auteur : LA BRUY. - Source : VIII


  20. Je suis affligé de la Martinique [prise par les Anglais] et de mon roué [Calas] ; nous sommes bien sots et bien fanatiques ; mais l'opéra comique répare tout

    Auteur : Voltaire - Source : ib. 4 avr. 1762


  21. comique le prétends l'observer autour de cette place ; Le poisson, de lui-même, entre dans notre nasse

    Auteur : REGNARD - Source : Ménechmes, III, 13


  22. Vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente

    Auteur : Molière - Source : Impromptu, 1


  23. Ainsi tous les acteurs d'une troupe comique, Leur poëme récité, partagent leur pratique

    Auteur : Corneille - Source : Illus. comique, V, 5


  24. M. de Saint-Amant ferait, comme il s'y était offert lui-même, la partie comique du dictionnaire, en recueillerait les termes grotesques, c'est-à-dire, comme nous parlerions aujourd'hui, burlesques

    Auteur : PELLISSON - Source : Hist. de l'Acad. III


  25. Quand H. Estienne intitula sa comique rhapsodie Apologie d'Hérodote.... il ne voulait que se moquer de nous, et faire voir que les turpitudes de son temps étaient pires que celles des Égyptiens et des Perses

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Diodore




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h13








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