Définition de « cure »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur cure pour aider à enrichir la compréhension du mot Cure et répondre à la question quelle est la définition de cure ?

VER genre () de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|ky?) cure (f)

  • Soin, souci. En ce sens, il n’est guère usité que dans l’expression : - N’avoir cure d’une chose.

  • (ucf|traitement) des maladies, des affections graves ou chroniques. - Cure d’eau, cure de raisin, cure d’air. - J’ai fait ma cure à Aix-les-bains.

  • (ucf|demeure) du curé. - La cure est en général dans le voisinage de l’église.

  • (ext) (ucf|fonction) ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d’une paroisse. - Cure de village. (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe curer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe curer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe curer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe curer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe curer. (-anagr-) crue écru reçu (-réf-) Synonyme : presbytère , paroisse


    Approchant : curatelle, curateur, curatif, curé, curer, cureter, curette, curial, curie, curiste



    Définitions de « cure »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    CURE1, subst. fém.

    A.? Vieilli. Soin, souci. Il [le Père du Breuil] ne considérait pas son exil comme le dispensant de la cure des âmes (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 185).Que le ciel ait cure de ceux qui me sont chers (Moréas, Iphigénie,1900, III, 4, p. 97):
    1. Il n'en est pas moins vrai que Poquelin et Beyle, l'un au théâtre, l'autre dans le roman, ont eu cure de créer des personnages vivants, des êtres de chair et de sang et il n'y a ni vie sans illogisme, ni chair sans mouvement, ni sang qui ne charrie de la passion. L'un et l'autre ont combiné avec l'hypocrisie les jeux de l'amour et de la vengeance. Thibaudet, Réflexions sur la littér.,1936, p. 261.
    ? P. ext. [Dans un syntagme verbal]
    ? Avoir cure de qqc./qqn. Tenir compte de, faire attention à quelque chose/quelqu'un. Il suit de là que le goût du Beau, dans la seule partie du public dont le poète puisse avoir cure, s'est anobli (Verlaine, ?uvres compl.,t. 4, Mém. veuf, 1886, p. 270).Elle [la transformation générale du monde] se fait dans une durée trop vaste pour qu'il [le sage] en ait cure (Cassou, Arts plast. contemp.,1960, p. 641).
    ? Cour. N'avoir cure de. Ne pas tenir compte de. On m'entretient de querelles, de doctrines dont je n'ai cure (Valéry, Variété III,1936, p. 44).Je lui dis que Lucie avait été mise au courant de notre entreprise par Rodriguez. Elle n'avait cure des détails (Abellio, Pacifiques,1946, p. 340).
    B.? MÉD. et usuel
    1. Vx. Guérison. Des cicatrices de coups de pique, qui annonçaient la cure de blessures que nous aurions jugées mortelles (Voy. La Pérouse,t. 1, 1797, p. 195).On racontait au sujet de ses cures [de Jésus] mille histoires singulières (Renan, Vie de Jésus,1863, p. 274):
    2. ? Il se guérira peut-être, s'écria Lucien. ? D'après ce que nous dit Meyraux, la cure est impossible, répondit Bianchon. Sa tête est le théâtre de phénomènes sur lesquels la médecine n'a nul pouvoir. Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 373.
    2. Courant
    a) Ensemble des soins médicaux, souvent d'une certaine durée, destinés à traiter des maladies (physiologiques ou psychologiques) ou des lésions, en vue de leur guérison. Cure ratée; méthodes de cure, réussite d'une cure; achever, commencer, prescrire une cure. Quoique (...) l'on ne puisse terminer et compléter la cure que par des toniques (Cabanis, Rapp. phys. mor.,t. 2, 1808, p. 95).Que je fasse une cure à Vichy pour ma vésicule biliaire (Proust, Guermantes 1,1920, p. 220):
    3. L'eau, d'une opaque couleur de rouille, n'était point si chaude qu'en y plongeant on ne s'y sentît d'abord frissonner; puis bientôt, si l'on ne bougeait point, venaient vous taquiner des myriades de petites bulles, qui se fixaient sur vous, vous piquaient, interposaient à la fraîcheur de l'eau une cuisson mystérieuse par quoi les centres nerveux fussent décongestionnés; le fer agissait de son côté, ou de connivence, avec le concours d'on ne sait quels éléments subtils, et tout cela mêlé faisait l'extraordinaire efficacité de la cure. Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 428.
    SYNT. Cure longue et difficile, extraordinaire, merveilleuse; cure qui réussit; longueurs, phases d'une cure; issue, progrès, résultat d'une cure; bienfaits, effets, fruits d'une cure; efficacité d'une cure; entreprendre, faire, poursuivre, suivre une cure; guérir par une cure; célèbre, renommé par ses cures.
    ? Cure libre. ,,Tout traitement laissant l'enfant dans son milieu familial ou dans un milieu substitutif`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
    ? Établissement, maison de cure. Établissement où sont donnés les soins pour des affections nécessitant un traitement de longue durée. Tout ce qui composait cette gaîté des maisons de cure, à substance superficielle et si mince (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 475).
    ? Spéc. Cure radicale. ,,Opération destinée à remédier de manière complète et permanente à une hernie, à une lésion ou à un défaut physique`` (Méd. Biol. t. 1 1970). La cure radicale de l'anévrisme est souvent impossible sinon dangereuse (Quillet, Méd.1965, p. 358).P. métaph. Montrer l'inanité de tout surnaturel, voilà la cure radicale du fanatisme (Renan, Marc-Aurèle,1881, p. 346).
    ? [Avec un déterm. désignant la nature du mal à traiter ou le but recherché] Cure antialcoolique, d'amaigrissement. Toute cure de l'obésité doit commencer par ces trois préceptes de théorie absolue : discrétion dans le manger, modération dans le sommeil, exercice à pied ou à cheval (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 229).Le prospectus d'une nouvelle cure hépatique (Gracq, Syrtes,1951, p. 318).Il est nécessaire que le malade ait la volonté de ne plus boire après une cure de désintoxication en milieu spécialisé (Quillet, Méd.1965p. 364).
    ? P. métaph. Sa situation [d'Éline Ebsen] est connue de tous et le mariage impie qu'elle va faire. On sait que la cure d'âme est commencée, mais que le mal résiste à tous les efforts (A. Daudet, Évangéliste,1883, p. 163).
    ? [Avec un déterm. désignant ou évoquant la nature du traitement appliqué] Cure psychanalytique; cure d'eaux sulfureuses. Le bourg s'intéressait à la cure d'iode; tous les tuberculeux du canton en usèrent (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 190).L'expérience des analystes montre que la cure de défoulement (...) est loin d'être généralement infaillible (Mounier, Traité caract.,1946, p. 439).Des cures de sommeil pour venir à bout de crises particulièrement douloureuses [d'ulcère gastrique] (Quillet, Méd.1965p. 139).fSYNT. Cure héliothérapique, hydrominérale, magnétique, solaire; cure de bains, d'hydrothérapie; cure d'antibiotiques, de cortisone, de pénicilline, de rayons ultra-violets.
    ? Cure thermale. Traitement par l'action des eaux minérales. Les arrêts de travail prescrits à l'occasion d'une cure thermale ne donnent pas lieu à indemnité journalière (Réforme Séc. soc.,1968, p. 46).
    ? Rare. [Le déterm. désigne l'inventeur d'une cure spécifique] J'ai entrepris la cure du docteur Andral. Elle est bien pénible, puisqu'elle consiste, surtout, à promener des vésicatoires sur les parois de la poitrine (Tocqueville, Corresp.[avec Reeve], 1858, p. 275).
    b) P. ext.
    ? Usage intense de quelque chose, sans prescription médicale, généralement pour en tirer avantage ou mieux-être. Cure de fruits, de repos, de soleil. Les rôdeurs, accoutumés à suivre leur cure de raisins, ne manquaient pas (Hamp, Champagne,1909, p. 133).Si donc mon Pascal n'est pas très avancé pour le 13 je ne ferai ma cure de lit qu'après l'avoir remis le 25 (Du Bos, Journal,1923, p. 300).
    ? P. anal. ou p. métaph. Fait de s'adonner à quelque chose, de manière prolongée. Cure de bonne humeur, de désespoir, d'égoïsme, de mutisme, de pénitence, de silence, de solitude, de vérité. Puis, qui voudrait, qui saurait mener jusqu'à la guérison une cure d'honnêteté par le travail? (Zola, Fécondité,1899, p. 625).Une cure d'insipidité, que cela est donc difficile! (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1905, p. 405).Ces hôtels de villégiature où nos charitables compatriotes viennent faire leur cure d'ennui (Camus, Chute,1956, p. 1512):
    4. ... la rédaction de Madame Bovary ayant fait fonction pour Flaubert de cure d'impersonnalisme en même temps que de cure de désintoxication romantique, et de cure contre la facilité d'écrire et l'euphorie de produire. Thibaudet, Hist. de la litt. fr. de 1789 à nos jours,1936, p. 341.
    Prononc. et Orth. : [ky:?]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1050 n'en aveir cure « ne pas s'en soucier » (Alexis, éd. Chr. Storey, 408); début xiiies. [ms.] cure « traitement médical » (Poème anonyme ds G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1922, Appendice II, 9); 1863 spéc. « saison passée aux eaux » (Littré); 1863 « usage abondant que l'on fait de quelque chose » (ibid.). Du lat. class. cura « souci, traitement d'une maladie ». Bbg. Darm. Vie 1932, p. 192. ? Goug. Mots t. 2 1966, pp. 36-37. ? Rog. 1965, p. 110. ? Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 38.


    CURE2, subst. fém.

    A.? Charge ecclésiastique (dans l'église catholique) qui consiste dans la direction spirituelle et l'administration d'une paroisse. Nomination à la cure de; être pourvu d'une cure. Le revenu et le casuel de la cure ne doivent guère l'enrichir (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 317):
    1. Ils sont prêtres tous deux; l'un se targuera de sa cure, l'autre se rengorgera dans sa charge de gouverneur. Musset, On ne badine pas avec l'amour,1834, p. 14.
    SYNT. Une modeste, petite cure; la meilleure cure du diocèse; offrir une cure; obtenir, refuser une cure; se démettre de sa cure, quitter sa cure; exercer la cure pastorale.
    B.? P. méton.
    1. Vieilli. Territoire où s'exerce cette charge, paroisse. S'ensevelir dans une cure de campagne. L'abbé Blampoix n'avait ni cure ni paroisse (Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 67).Cette expédition, qui fut dénommée dans les cures du voisinage la croisade des enfants, l'autorité ecclésiastique, avec un sens profond de la vie du village, la jugea décisive (Barrès, Colline insp.,1913, p. 211).
    ? Ensemble des fidèles de la paroisse :
    2. Encore s'il avait trouvé quelques consolations près de ses paroissiennes! Mais, au sortir de son ancienne cure si croyante, ce nouveau pays gâté par l'irréligion, respectueux des seules pratiques extérieures, le bouleversait dans la timidité inquiète de son âme. Zola, La Terre,1887, p. 458.
    2. Usuel. Résidence de celui qui exerce cette charge. Une charmante cure; le jardin de la cure; habiter la cure; loger, s'installer à la cure; vivre dans une cure. Synon. presbytère.L'abbé m'emmenait déjeuner à la cure avec ses trois vicaires (Gyp, Souv. pte fille,1927, p. 175).Quand un vagabond sonnait à la porte de la cure, il lui donnait un morceau de pain (Aymé, Jument,1933, p. 70).
    ? Train de maison de cette résidence. Sa mère âgée, mais encore belle et gracieuse, gouvernait la cure de temps immémorial (Lamart., Confid.,1849, p. 342).
    Prononc. et Orth. : [ky:?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1130-40 « souci, administration, charge (ecclésiastique) » (Wace, Conception ND, 234 ds Keller, p. 142); ca 1172 « charge des âmes, des fidèles » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3114); ca 1220 « charge de curé » (G. de Coinci, Mir. Vierge, éd. V. F. K?nig, 1, Mir. 14, 33); [1496 « presbytère » d'apr. Bl.-W.3-5]; fin xves. (Coquillart, Monologue des Perrucques, éd. M. J. Freeman, 180). Du lat. class. cura « soin », attesté en lat. médiév. aux sens de « direction spirituelle » (750), spéc. « celle d'une paroisse » (1031) et « fonction à laquelle est attachée la direction spirituelle d'une paroisse » (1072 ds Nierm.).
    STAT. ? Cure1 et 2. Fréq. abs. littér. : 522. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 483, b) 404; xxes. : a) 756, b) 1 135.
    BBG. ? Duchác?ek (O.). La Tendance de motivation et la conscience étymol. Wissenschaftliche Zeitschrift der Humboldt-Universität zu Berlin. 1969, t. 18, no4, p. 703.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    cure \Prononciation ?\ féminin

    1. Envie (désir de faire ou d'avoir quelque chose).
      • Il n'ot cure d'autre gent (Éliduc, Marie de France, f. 157r, 1re colonne de ce manuscrit de 1275-1300)
        Il n'avait pas envie [de prendre avec lui] d'autres personnes
      • N'ont mais cure d'autre deport (Guillaume d'Angleterre, f. 7, au milieu de la 8e colonne (manuscrit de 1288))
        Ils n'ont plus envie de nul autre amusement
    2. (Médecine) Traitement, soin.
      • Le mire doit refuser tant com il peut cures perilleuses (H. de Mondeville, Chirurgie, page 35, vers la fin de la 2e colonne)
        Le médecin doit refuser, s'il peut, les remèdes dangereux

    Nom commun - français

    cure \ky?\ féminin

    1. Soin, souci. ? En ce sens, il est surtout usité dans l'expression : n'avoir cure.
      • Il connaissait Zaheira: elle était toute jeune et robuste, belle. Instruite aussi, ce dont il n'avait cure. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    2. Traitement des maladies, des affections graves ou chroniques.
      • Tout cela me semble un rêve, dit le précepteur ; nous avons assez de médecins juifs qui font des cures merveilleuses sans qu'on les regarde comme sorciers. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    3. (En particulier) Soins dispensés dans un établissement thermal.
      • Je vous raconterai tout cela cet été si vous venez à Aix-les-Bains, vers le mois de septembre, car James veut y faire sa cure et je crois que je l'accompagnerai. (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
      • La cure de boisson est la base du traitement à Vals. L'eau y est consommée suivant les prescriptions médicales dans des buvettes élégantes et bien agencées. (Vals-Saint-Jean - la station de Vals-les-Bains et environs, éditée spécialement pour la Société Vals-Saint-Jean par G.-L. Arlaud, éditeur, Lyon (sans date ; vers 1930-1931), p.16)
    4. (Par extension) Faire une cure de quelque chose : manger exclusivement de cette chose. Par extension, passer son temps à une activité.
      • Le hâd des Arabes [Cornacula monacantha Del. ; tb, kn = mi], plante très spéciale du désert, pourvue de nombreux piquants, très salée et dont les chameaux font avec profit une cure annuelle. (Maurice Abadie, Afrique centrale ; la colonie du Niger, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1927, p. 236)
      • Je fais une cure de natation.
    5. Demeure du curé.
      • La cure est en général dans le voisinage de l'église.
    6. (Par extension) Fonction ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d'une paroisse.
      • D'autres places ecclésiastiques, telles que les principales chaires des universités et quelques grandes cures, s'obtenaient au concours. (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
      • Il vicaria à la campagne jusqu'au mois de Janvier 1692, époque où il fut pourvu de la cure d'Étrépigny et de But, sa succursale. (Rudolf Charles, Préface de Le testament de Jean Meslier, tome 1, page XXXV, édition R.C. Meijer, 1864)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    CURE. n. f.
    Soin, souci. En ce sens, il n'est guère usité que dans l'expression N'avoir cure d'une chose. Il signifie aussi Traitement, guérison de quelque maladie ou blessure. On le dit surtout en parlant des Affections graves ou chroniques. Cure d'eau, cure de raisin, cure d'air. J'ai fait ma cure à Aix-les-Bains. Il signifie par extension Fonction ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d'une paroisse. Cure de village. Il signifie aussi Demeure du curé, presbytère. La cure est en général dans le voisinage de l'église.

    Littré

    CURE (ku-r') s. f.
    • 1Soin, souci. Ce mot ne se dit guère qu'avec le verbe avoir et sans article. Il n'a cure de rien. L'âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller, Se plaint en son patois?; le meunier n'en a cure, La Fontaine, Fabl. III, 1. Les Biron le sucèrent [Noyer] si parfaitement qu'il est mort sur un fumier, sans que pas un d'eux en ait eu souci ni cure, Saint-Simon, 479, 192. Sa femme languit et meurt?; le mari n'en a cure, et c'est là, dit-on, ce qui l'a tuée, Courier, Lett. II, 95.

      PROVERBES

      On a beau prêcher à qui n'a cure de bien faire, se dit de ceux qui n'ont aucun soin de profiter des instructions qu'on leur donne.

      À beau parler qui n'a cure de bien faire, les belles paroles de celui qui se conduit mal ne persuadent pas.

    • 2 Terme de médecine. Traitement d'une maladie, d'une blessure, qui en produit la guérison. Il a entrepris cette cure. Cure difficile. Il en fit prendre soin, la cure fut complète, Corneille, Poly. I, 4. Un médecin d'importance qui fait des cures merveilleuses, Molière, Am. médecin, III, 4. S'il fait cette cure, il ne sera pas mal à la cour, Sévigné, 422. Votre prieur a fait là une belle cure, Sévigné, 441. Ce qui arriva de cela [une saignée de pied], c'est que ma difficulté de respirer ne diminua point, et que, le lendemain, ayant marché mal à propos, le pied m'enfla de telle sorte que j'en fus trois semaines dans le lit?; c'est là toute la cure qu'il [Perrault le médecin] m'a jamais faite, que je prie Dieu de lui pardonner en l'autre monde, Boileau, Longin, Subl. réflex. I. Tous deux [les médecins] s'étant trouvés différents pour la cure, Leur malade paya le tribut à nature, La Fontaine, Fabl. V, 12. Par là, le plus difficile étant fait, il formait en lui-même le plan de la cure et le suivait avec une constance inébranlable?, Fontenelle, Chirac. Cette cure coûta à M. Littre quatre mois de soins les plus assidus et les plus fatigants, Fontenelle, Éloges, Littre. Chaque médecin [en Égypte], si l'on en croit Hérodote, se renfermait dans la cure d'une seule espèce de maladie, les uns pour les yeux, d'autres pour les dents, et ainsi du reste, Rollin, Hist. anc. ?uvres, t. I, p. 94, dans POUGENS.

      Cure radicale, celle qui consiste à faire disparaître complétement une affection interne ou chirurgicale. Cure palliative, celle qui ne fait qu'enlever quelques-uns des symptômes d'une maladie et qui en laisse subsister le fond.

      Cure d'eaux minérales, cure de bains de mer, saison passée aux eaux, afin d'en faire un emploi méthodique pour un but déterminé.

      On dit de même?: cure de petit-lait, cure de raisin, usage du petit-lait, du raisin pendant un certain temps et en grande quantité chaque jour.

    • 3 Terme de fauconnerie. Peloton de chanvre, de coton ou de plume qu'on fait avaler à an oiseau de chasse pour dessécher son flegme. Les oiseaux se portent mieux quand ils ont rendu leur cure. Ce faucon tient sa cure. Armer les cures, les préparer pour les faire avaler

      Se dit aussi des excréments des oiseaux de proie.

    • 4Revêtement des moules à laiton avec de la bouse de vache.

    SYNONYME

    1° CURE, CURATION. Il y a cette différence entre cure et curation, que le premier de ces mots indique un traitement achevé et le second un traitement proposé ou actuellement employé.

    2° CURE, GUÉRISON., Il y a cette différence entre cure et guérison, que le premier se rapporte au médecin, et le second au malade. On fait une cure, on procure une guérison. On dit une belle cure, c'est-à-dire qui fait honneur à celui qui l'a entreprise?; et l'on dit une guérison prompte et parfaite. Enfin, cure exigeant l'intervention d'un traitement, ne se dit guère que des maux qui ont quelque durée, quelque gravité, tandis que guérison se dit de toute espèce de maux, petits ou grands.


    HISTORIQUE

    XIe s. Ce sait hom bien, n'ai cure de menace, Ch. de Rol. X. Dist Oliviers?: n'ai cure de parler, ib. X. Qui si sont fier, n'ont cure de leur vie, ib. CLXXXIV.

    XIIe s. Nos bons Franzois n'ont cure de fuir, Ronc. p. 60. J'aim et desir ce qui de moi n'a cure, Couci, p. 125.

    XIIIe s. Et Tybers et la vieille n'ont cure d'arester [de s'arrêter], Berte, XVII. Com cele qui n'avoit fors de bien faire cure, ib. XLII. Et fist souper ses chevaliers et sa gent de haute cure et donner avoine as chevaux, Chr. de Rains, p. 15. De l'autre amor dirai la cure [guérison] Selonc la devine Escripture, la Rose, 4415. Ton cuer ne porras apaier, Ains iras encor essaier Se tu verras par aventure Ce dont tu ies en si grant cure, ib. 2348.

    XIVe s. La cure des filz appartient au pere, Oresme, Eth. 247. Il met sa cure et son entente à si bonnes sciences, Oresme, ib. Prol. Et qui ne les fait, il n'a cure de estre bon, Oresme, ib. 41. Avoir cure et diligence de savoir particulierement les comptes des mises et receptes, c'est condicion de homme qui a vice de parvificence, Oresme, ib. 113.

    XVe s. Monseigneur Jean le Bel, qui grand cure et toute bonne diligence mit en cette matiere, Froissart, Prol. Ils en trouverent si grand foison [de richesses], que garçons n'avoient cure de draps fourrés de vair, Froissart, I, I, 266. Si fit adonc en ce temps de celui qui puis fut le roi de France, la plus belle cure dont on pust ouïr parler, Froissart, II, II, 70. Et prenoit tout le soin et la cure de l'ost [Charles de Bourgogne], Commines, VI, 13.

    XVIe s. Nous ne sommes point si malades les uns que les autres, ni d'une mesme maladie?: et pour tant il n'est jà mestier que la cure soit pareille en tous, Calvin, Instit. 552. Il faut rejeter loin toutes cures [soins] estranges, par lesquelles l'entendement soit transporté çà et là, Calvin, ib. 675. Il se jecta en la pauvreté, pour se desfaire des indignitez et cures de la maison, Montaigne, IV, 77. Consumer son ame de cures et d'ennuis, Amyot, Comm. il faut nourrir les enfants, 37. Ceulx qui louent les hommes vertueux sans les aimer, ceux-là reverent bien leur renommée, mais ilz ne portent point d'affection à leur vertu, ny n'ont cure de l'imiter, Amyot, C. d'Utiq. 15. Comme le medecin Menecrates, pour avoir esté heureux en la cure de quelques maladies desesperées, eust esté surnommé Jupiter, Amyot, Agésil. 34. Il ne s'est fait cure tant grande et difficile fust-elle, où ma main et mon conseil n'ayent esté requis, Paré, Au lecteur. Je mets après cela la cure generale, puis la particuliere, avec les instrumens propres pour la curation de quelque maladie que ce soit, Paré, ib. Il est tout presché qui n'a cure de bien faire, Cotgrave ?

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    Encyclopédie, 1re édition

    CURE, (Jurisprud.) ainsi appellée du latin cura, qui signifie en général soin, charge : en matiere ecclésiastique signifie ordinairement une église & bénéfice ecclésiastique, auxquels est attaché le soin des ames de certaines personnes ; & lorsque cette église a la charge des ames d'un territoire limité, elle forme une paroisse : & en ce cas les termes de cure & de paroisse sont souvent employés indifféremment, quoiqu'ils ne soient pas absolument synonymes.

    Il y a plusieurs sortes de cures, comme on l'expliquera dans les subdivisions suivantes.

    Celui qui possede un bénéfice cure est ordinairement appellé curé ; mais si cette cure est attachée à un bénéfice régulier, celui qui en est titulaire est appellé prieur-curé ou prieur simplement. Voyez ci-après Curé.

    Les fonctions curiales seront aussi expliquées au même endroit.

    Les revenus des cures consistent en dixmes, oblations & offrandes, gros, portion congrue : chacun de ces objets sera aussi expliqué en son lieu.

    Cure-bénéfice, est tout bénéfice qui a charge d'ames. Ces sortes de bénéfices ne forment pas tous des paroisses ; car on peut avoir charge d'ames de certaines personnes, sans avoir un territoire circonscrit & limité, lequel est nécessaire pour constituer une paroisse. Les chapitres, par exemple, ont charge d'ames, & font les fonctions curiales pour leurs chanoines & chapelains ; ils leur administrent les sacremens & la sépulture, quoiqu'ils demeurent hors du cloître.

    Cures exemptes, c'est-à-dire celles qui dépendent d'ordres exempts de la jurisdiction de l'ordinaire : les églises paroissiales de ces cures, quoique desservies par des réguliers, ne laissent pas d'être sujettes à la visite des évêques ; & si les curés réguliers commettent quelque faute dans leurs fonctions curiales, ou administration des sacremens, ils sont soûmis à cet égard à la jurisdiction de l'évêque diocésain, & non au supérieur de leur monastere.

    Cures personnelles, sont des églises qui font les fonctions curiales pour certaines personnes, sans avoir de territoire limité.

    Cure à portion congrue, est celle où le curé n'a point les grosses dixmes, au lieu desquelles les gros décimateurs lui payent annuellement une somme de 300 1. à titre de portion congrue. V Portion congrue.

    Cures-prieurés, sont des prieurés réguliers, mais non conventuels, auxquels sont attachées les fonctions curiales d'un certain territoire ou paroisse. Il y en a beaucoup dans l'ordre de S. Benoît, & dans ceux de saint Augustin, de Prémontré, & autres ; les premiers, c'est-à-dire ceux de l'ordre de S. Benoît, sont remplis par des religieux qui sont seulement curés primitifs, & les fonctions curiales sont faites par un vicaire perpétuel : dans les ordres de S. Augustin & de Prémontré, les prieurés-cures sont remplis par des religieux qui sont titulaires des cures, & font eux-mêmes les fonctions curiales.

    Cure primitive, est le droit qui appartenoit anciennement à une église de faire les fonctions curiales dans une paroisse dont le soin a depuis été confié à des vicaires perpétuels.

    Cures régulieres, sont les prieurés-cures dépendant d'un ordre régulier, comme il y en a beaucoup dans l'ordre de S. Augustin & de Prémontré qui sont remplies par des chanoines réguliers de ces ordres. Voy. ci-apr. au mot Curé l'article Réguliers & Religieux.

    Cures séculieres, sont celles qui peuvent être possédées par des prêtres séculiers, à la différence des prieurés-cures qui sont des cures régulieres, qui sont affectés aux réguliers du même ordre. Voyez ci-devant Cures-prieurés & Cures régulieres.

    Cures des villes murées : il faut être gradué pour les posséder ; elles ne peuvent être permutées par des gradués avec d'autres ecclésiastiques qui ne le seroient pas. Voyez le code des curés. (A)

    Cure, dans quelques anciennes ordonnances, est dit pour curatelle des enfans mineurs. Voyez le IV. tome, pag. 50. 173. & 183. (A)

    CURE, s. f. (Medecine.) Ce terme a différentes significations, selon les différens cas dans lesquels il est employé.

    1°. On s'en sert pour exprimer le succès d'un medecin (ou de tout autre guérisseur) dans le traitement d'une grande maladie, qui est suivi ou de la guérison que l'on n'avoit pas lieu d'espérer, selon toutes les apparences, ou qui sembloit extrèmement difficile à opérer ; ainsi on dit à cette occasion qu'il a fait une belle cure, lorsque par l'évenement il est censé avoir réussi, ou qu'il a réussi en effet à empêcher que la maladie n'ait été suivie de la mort, ou qu'elle ne restât incurable, comme il y avoit lieu de le craindre dans la supposition. Le mot cure n'est employé dans ce sens que dans le cas où la maladie est terminée, ou comme terminée par le rétablissement de la santé ; ainsi il est alors presque synonyme à guérison. Voyez Guérison.

    Il est bien des medecins, ou autres gens soi-disans tels, qui se vantent ou se font honneur d'avoir opéré des cures merveilleuses par des méthodes de traiter qui ne sont le plus souvent (aux yeux des connoisseurs) qu'un tissu de fautes, & autant de preuves de leur ignorance dans le véritable art de guérir ; leur mérite bien apprécié, ne consiste donc, dans ce cas, qu'en ce qu'ils ont été assez heureux pour avoir eu à traiter des sujets dans lesquels la nature a été assez robuste, non-seulement pour détruire seule la cause de ces maladies, mais encore pour surmonter tous les obstacles qu'on a mis à ses opérations dans le cours du traitement, par les effets multipliés des remedes employés mal-à-propos, & conséquemment sans qu'on l'ait consultée, & sans qu'on ait cherché à connoître ce qu'elle indique, parce qu'on ne l'a jamais connue elle-même comme morborum medicatrix. C'est cependant d'un semblable bonheur que naît le plus souvent la plus grande réputation & la moins méritée, parce que très-peu de personnes sont en état de discerner le vrai medecin, parce que le grand nombre ne juge que d'après l'évenement, qui est très-souvent un fort mauvais garant, & qui n'est jamais sûr pour les conséquences qu'on peut en tirer. « Le sage préjugé fut toûjours pour la regle, dit M. de Fontenelle. S'il n'y a pas de moyen absolument sûr pour éviter de se tromper dans le choix d'un medecin, il est au moins certain qu'il est de la prudence de ne donner sa confiance qu'à celui dont l'expérience a toûjours été éclairée par de bonnes études ; & qu'il est au contraire très-dangereux de la donner à celui qui travaille à conserver l'espece humaine, comme Deucalion & Pyrrha travailloient à la réparer ».

    2°. Il est aussi d'usage d'employer le mot cure comme synonyme de curation, traitement de maladie, ????????, ?????, sanatio, curatio, & par conséquent pendant le cours de la maladie que l'on traite, en employant les moyens propres à en procurer la guérison : ainsi un medecin dit qu'il a eu un tel symptome à combattre, qu'il a fait usage de tel remede pendant toute la cure d'une telle maladie.

    Les auteurs d'institutions de Medecine distinguent dans ce dernier sens quatre sortes de cures : 1°. la conservative ou vitale, sous laquelle est aussi comprise l'analeptique : 2°. la préservative ou prophylactique : 3°. la palliative ou mitigative, qui renferme l'urgente : 4°. la radicale, qui est proprement le traitement thérapeutique ou curatif.

    Ces différentes sortes de cures sont reglées, pour le choix, par autant de sortes d'indications correspondantes, qui déterminent les différens objets que doit se proposer le medecin dans le traitement de chaque maladie, d'après la connoissance bien acquise de la nature du vice qui trouble l'?conomie animale, dans le cas qui se présente.

    La partie de la Medecine qui enseigne la maniere de procurer la cure (guérison) des maladies, & de procéder dans leur cure (traitement), est la Thérapeutique. Voyez Thérapeutique, Méthode de traiter les maladies, ou Traitement ; Indication, Remede, & l'article Medecine. (d)

    Cure, (Fauconnerie.) c'est une sorte de pillule composée de coton, d'étoupes & de plumes, que les Fauconniers font prendre aux oiseaux de proie pour dessécher leur flegme. Armer les cures de l'oiseau, c'est mettre auprès quelques petits morceaux de chair, pour lui faire mieux avaler la cure. Tenir sa cure, se dit de l'oiseau quand la pillule fait son devoir. On dit, les oiseaux se portent bien, quand ils ont rendu leur cure.

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    Étymologie de « cure »

    Wallon, keure?; provenç. espagn. et ital. cura?; du latin cura, coira, coera, que quelques étymologistes ont essayé de ramener à une forme cov, cav, radical de cavere, avoir soin, prendre garde.

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    (Traitement) Du latin cura (« soin, surveillance »).
    (Fonction ecclésiastique) Du latin curia (« division du peuple romain » et « temple » (où chaque curie s'assemblait pour sacrifier)) qui a aussi donné « curie » en français.
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    CURE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. Ca 1050 n'en aveir cure « ne pas s'en soucier » (Alexis, éd. Chr. Storey, 408); début xiiies. [ms.] cure « traitement médical » (Poème anonyme ds G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1922, Appendice II, 9); 1863 spéc. « saison passée aux eaux » (Littré); 1863 « usage abondant que l'on fait de quelque chose » (ibid.). Du lat. class. cura « souci, traitement d'une maladie ».

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    Les rimes de « cure »


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    Les rimes en yR

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    Les citations sur « cure »

    1. La pensée du sacrifice procure à certaines femmes un sombre plaisir.

      Auteur : William Makepeace Thackeray - Source : L'Histoire de Pendennis (1848-1850), VII


    2. Mais à ce moment-là il ne rêvait pas, et rien n'effacera jamais le souvenir des cryptes obscures, des arcades titanesques, des infernales silhouettes difformes qui avançaient à grands pas en serrant contre elles des choses à moitié dévorées dont les fragments encore vivants imploraient pitié ou riaient sataniquement.

      Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : Dagon (Dagon and Other Macabre Tales) - (1965)


    3. De cette musique de Vinteuil des phrases inaperçues chez madame Verdurin, larves obscures alors indistinctes, devenaient d'éblouissantes architectures.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)


    4. « Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux! » Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d' Épicure, des stoïciens, de Spinoza ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément.

      Auteur : André Comte-Sponville - Source : Le bonheur, désespérément


    5. Mille pardons, monsieur le curé, dit M. Charles, qui crut devoir expliquer les choses en homme de belle éducation. C'est notre faute, sans l'être...

      Auteur : Emile Zola - Source : La Terre (1887)


    6. Lorsque la martre est prête à mettre bas, elle grimpe au nid de l'écureuil, l'en chasse, en élargit l'ouverture, s'en empare et y fait ses petits.

      Auteur : Georges Louis Leclerc, comte de Buffon - Source : Histoire naturelle des animaux


    7. En outre, si les gens recherchent, le pouvoir, ce n'est pas pour le pouvoir en soi, mais pour les avantages matériels que leur position et leur influence pourraient leur procurer.

      Auteur : Alexandre Zinoviev - Source : Science Fiction - Politique (1983)


    8. Il me semble que désormais mes seuls rapports heureux avec moi-même, en dehors des autres êtres et des quelques moments d'exaltation ou de bien-être physique que la nature me procure, ne pourront être que littéraires.

      Auteur : Françoise Sagan - Source : Toxique (1964)


    9. Même en écarquillant les yeux, l'Homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur le route obscure de la vie, dont il ne sait ni d'où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu'un enfant enfermé dans le noir.

      Auteur : Henri Laborit - Source : Eloge de la fuite (1976)


    10. La parole du sage s'écoule dans la clarté. Mais de tout temps les hommes ont préféré boire l'eau qui jaillit des grottes les plus obscures.

      Auteur : Amin Maalouf - Source : Le Rocher de Tanios (1993)


    11. «Il y a un type à nous dans la piaule du curé?» «Oui!» «Il est dégourdi?» «Encore assez.» «Qu'il se laisse embobiner, qu'il fasse semblant d'être convaincu, nous avons besoin d'un informateur».

      Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Les chemins de la liberté (1945), la mort dans l'âme


    12. Il faut souvent donner à la sagesse l'air de la folie, afin de lui procurer ses entrées.

      Auteur : Denis Diderot - Source : Lettres


    13. Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse... j'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.

      Auteur : Jorge Luis Borges - Source : Le Livre de sable (1978)


    14. On accepte la violence parce que tous les grands changements sont basés sur la violence et l'on confère à la force une obscure vertu morale.

      Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Situations III (1949)


    15. Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir; l'excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l'âme naufragée qui n'ose plus croire.

      Auteur : Julien Green - Source : Léviathan (1929)


    16. Il n'y a rien de plus importun, ni de plus dangereux que les femmes. Elles cabalent incessamment ou elles demandent. Si ces demandes sont justes, Dieu le sait ! Cependant, elles emploient toutes sortes de moyens pour parvenir à leurs fins ; et leurs charmes ne sont pas ce qu'elles épargnent le plus auprès de ceux qu'elles veulent gagner et de qui elles prétendent se procurer de bons offices. Dieu sait encore avec quelle justice et combien elles ménagent peu leur conscience et celle des gens à qui elles ont affaire.

      Auteur : Vauban - Source : Pensées d'un homme qui n'avait pas grand chose à faire


    17. L'analyse n'a pas à rendre les réactions morbides impossibles mais à procurer au moi du malade la possibilité de se décider pour ceci ou cela.

      Auteur : Sigmund Freud - Source : Sans référence


    18. Une source n'a cure de savoir où finira son cours.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    19. Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves, on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué.

      Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


    20. La joie réside au plus intime de l'âme; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais.

      Auteur : Sainte Thérèse de Lisieux - Source : Sans référence


    21. Le cerveau, c'est comme la forêt amazonienne. Moi j'ai pas envie de rester toute ma vie à me faire chier dans un petit pré carré. Je veux explorer des zones obscures.

      Auteur : Claudine Desmarteau - Source : Troubles (2012)


    22. Fournir une raison dévaste l'amour. Procurer un sens à ce qu'on aime, c'est mentir.

      Auteur : Pascal Quignard - Source : Terrasse à Rome (2000)


    23. Mon naturel me contraint à chercher et aimer les choses bien ordonnées, fuyant la confusion qui m'est contraire et ennemie comme est la lumière des obscures ténèbres.

      Auteur : Nicolas Poussin - Source : Correspondance


    24. Elas! Pourquoy m'a elle procuree - Mort a demy sans l'avoir assouvie? - Vie en langueur, telle est ma destinee - Quant je ne voy ma doulce dame en vie.

      Auteur : Alain Chartier - Source : Ballade de l'amie perdue


    25. La mort est la fin d'une prison obscure, pour les nobles âmes; c'est un malaise pour les autres qui ont placé dans la fange toute leur sollicitude.

      Auteur : Pétrarque - Source : Triomphe de la mort


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    Les mots proches de « cure »

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    Les synonymes de « cure»

    Les synonymes de cure :

      1. thérapeutique
      2. presbytère
      3. régime
      4. pouvoir
      5. gouvernement
      6. vitesse
      7. sacristie
      8. annexe
    Les synonymes de cure :

      1. abbé
      2. ecclésiastique
      3. prêtre
      4. vicaire
      5. pasteur
      6. archimandrite
      7. supérieur
      8. aumônier
      9. chapelain
      10. recteur
      11. desservant
      12. officiant
      13. doyen
      14. pontife
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    Fréquence et usage du mot cure dans le temps


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