La définition de Morne du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Morne
Nature : adj.
Prononciation : mor-n'
Etymologie : Picard, mourme ; provenç. morn ; portug. morno ; du germanique : goth. maurnan, être triste ; anc. h. allem. mornan ; angl. to mourn.

Voir les citations du mot MorneSignification du mot Morne


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de morne de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec morne pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Morne ?


La définition de Morne

Qui a la tristesse peinte sur le visage, dans la contenance.


Toutes les définitions de « morne »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MORNE. adj. des deux genres
. Qui est d'une tristesse sombre, allant jusqu'à l'abattement. Vous êtes bien morne aujourd'hui. Il était morne et silencieux, morne et pensif. Par extension, Visage, air, attitude, œil morne. Un morne silence. Fig., Temps morne, Temps obscur et couvert. Fig., Couleur morne, Couleur sombre, obscure, qui n'a ni vivacité ni éclat.

Littré

MORNE (mor-n') adj.
  • 1Qui a la tristesse peinte sur le visage, dans la contenance. Le malheureux lion, languissant, triste et morne, La Fontaine, Fabl. III, 14. ?à ce discours je te trouve un peu morne, Boileau, Sat. X. Tout un peuple suivait, morne, glacé d'horreur, Voltaire, Oreste, V, 7.
  • 2Il se dit aussi des choses. Ce morne et froid accueil me surprend à mon tour, Corneille, Hor. II, 2. [Des coursiers] L'?il morne maintenant, et la tête baissée, Racine, Phèdre, V, 6. Le morne et triste silence de l'Ingénu, ses yeux sombres, ses lèvres tremblantes, les frémissements de son corps?, Voltaire, l'Ingénu, 20. Morne clarté, Chénier M. J. Charles IX, V, 2. Morne effroi, Chénier M. J. Fénel. I, 1.

    Temps morne, temps obscur et couvert.

    Couleur morne, couleur sombre, qui manque d'éclat.


HISTORIQUE

XIIe s. À l'ostel s'en ala li huem [l'homme de] nostre seignur?; Si clerc furent vers li e murne e en irur, Th. le mart. 109.

XIIIe s. Et au pauvre [la dame] se fait et chiche et morne, Quesnes, Romancero, p. 86. [La femme] Une hore rit, autre hore est morne, la Rose, 3995. À joie et à déduit t'atorne?; Amors n'a cure d'omme morne, ib. 2188.

XVIe s. Quand on peint un tableau, on cache dessoubs les couleurs brusques et mornes, et met on au-dessus les guayes et claires, Amyot, De la tranq. d'âme, 31. Un visage morne et contristé, Montaigne, I, 270. Son ?il morne et transi, D'Aubigné, Tragiques. la Chambre dorée (édit. LALANNE, p. 142).

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

MORNE, adj. (Gramm.) triste, silentieux & sombre. Il ne se dit guere que des personnes & des choses personnifiées. Il y a des animaux en qui la nature est morne, & ils sont ordinairement méchans. Une passion violente & malheureuse est morne. Le désespoir, quand il est extrème, est morne.

Mornes, s. m. (Géog.) c'est ainsi qu'on appelle dans les îles françoises de l'Amérique les montagnes de moyenne hauteur, voisines de la mer, & comme détachées des hautes montagnes qui occupent le milieu des îles ; quelquefois ces dernieres sont aussi appellées mornes, ainsi que le gras morne, le morne du Vauclin & le morne de la Callebasse à la Martinique.

Morne, (Géog.) terme qu'emploient les François de l'Amérique pour signifier un cap élevé ou une petite montagne qui s'avance en mer ; c'est pour cela qu'ils nomment gros morne une haute montagne de l'Amérique septentrionale dans l'île de la Martinique, près du bourg de la Trinité & de l'anse du Gallion. Vainement voudrions-nous rejetter aujourd'hui ces sortes de termes barbares, nous nous trouvons forcés de les adopter. (D. J.)

Morné, adj. terme de Blason, il se dit des lions & autres animaux qui n'ont ni dents, ni bec, ni langues, ni griffes, ni queue. Du Halgoet en Bretagne, d'azur au lion morné d'or.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Adjectif - ancien français

morne \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

  1. Morne.
    • Li paien en sont trestuit morne (Partonopeus de Blois, manuscrit 368 français de la BnF. Fol. 13v. b.)

Nom commun 2 - français

morne \m??n\ féminin

  1. (Vieilli) Anneau qui servait à rendre la lance inoffensive.
  2. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)?
    • Sentir, à travers la morne des feuilles, le soleil mordiller mes avant-bras, mon front et ma poitrine. (Lolita Pille, Eléna et les joueuses, Éditions Stock, Paris, 2019, p. 13)

Nom commun 1 - français

morne \m??n\ masculin

  1. Nom qu'on donne, dans les anciennes colonies françaises (Réunion, Antilles, etc.), à une petite montagne?[2].
    • Sur le morne qui domine la rive septentrionale du goulet de la pointe Riche, nous distinguons un mât de signaux, premier indice de la civilisation européenne en ces cantons. (Voyage de Dumont d'Urville autour du Monde, raconté par lui-même)
    • La nuit se faisait de plus en plus sombre, la lune avait disparu, le vent mugissait sourdement dans les mornes, les pirates avaient fini, les uns après les autres, par se livrer au sommeil. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Ce que l'on est tenté de prendre pour un donjon n'est peut-être qu'un morne pierreux. (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, p. 17-27)
    • À sa gauche, le paysage défilait, très lentement, car la pétrolette de Jeffries avait fort à faire. C'était une succession de criques sauvages, de mornes déserts, d'îlots de corail, dominés par la masse sombre de la forêt et de la montagne. (Pierre Benoit, Erromango, 1929)
    • Le bois-chandelle pousse à l'état sauvage [?] Il croît en petits bosquets sur les pentes érodées des mornes calcaires, dans les rajets (halliers). (Doryane Kermel-Torrès; Les Huiles essentielles, in Atlas de Haïti, 1985)
    • Seuls les mornes célèbres, dont le pain de sucre, qui sont tout ce qu'il reste aujourd'ui de sauvage dans la baie, sont aujourd'hui reconnaissables. (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, annexe « À propos des sources de Rouge Brésil »), page 547, éditions Gallimard, 2001)

Adjectif - français

morne \m??n\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est d'une tristesse sombre, allant jusqu'à l'abattement.
    • Le malheureux Lion, languissant, triste, et morne,
      Peut à peine rugir, par l'âge estropié.
      Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes ;
      (Jean de La Fontaine, Fables, Le Lion devenu vieux)
    • Là étaient les débris vivants des meurtrières rencontres des premiers jours : dragons, zouaves, chasseurs de Vincennes, turcos, soldats de la ligne, hussards, lanciers, tous hâves, silencieux, mornes, traînant ce qui leur restait de souffle. (Amédée Achard, Récits d'un soldat - Une Armée Prisonnière ; Une Campagne Devant Paris, 1871)
    • En de certains jours, ma pauvre petite reste morne, attentive, comme si elle attendait quelqu'un [?] (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Les Comanches et les chasseurs restèrent mornes et silencieux, attendant sans bouger l'arrivée des pirates. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Le curé de Melotte [?] n'était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l'évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans [?] (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • L'expression du regard de cette enfant de huit ans était habituellement si morne et parfois si tragique qu'il semblait, à de certains moments, qu'elle fût en train de devenir une idiot ou un démon. (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
  2. (Figuré) Qualifie un temps obscur et couvert.
    • La fatigue, le temps morne (j'entends de la pluie dans le soir), l'ombre qui augmente ma solitude et m'agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d'autre, je ne sais quoi, m'attristent. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
  3. (Figuré) Qualifie une couleur sombre, obscure, qui n'a ni vivacité ni éclat.
    • [?] rien ne resplendit plus, après minuit, que cinq ou six débits mal fréquentés dont l'éclairage ourle le trottoir d'un morne flamboiement. (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


MORNE1, adj.

A. ? [Appliqué à une pers.] Qui est dans un état d'abattement, d'ennui ou de tristesse se manifestant par un manque de vitalité et une tendance plus ou moins marquée au mutisme. Je suis morne toujours. Je n'ai plus d'exaltations, plus de ferveur. Hier je n'ai pas eu la force de souffrir de Pelléas. La vie de caserne est affreuse et les jours ne passent pas. Je pense à toi avec lassitude (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1906, p.289).Une foule morne qui piétinait dans le noir sans rien dire et sans se bousculer, ce qui m'impressionna beaucoup car à Naples la foule est habituellement gaie et bruyante et portée à la chanson (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.162):
1. L'homme en qui s'exagéraient ordinairement les sentiments du bord, pénibles ou joyeux, Paganel, lui qui au besoin eût inventé l'espérance, Paganel demeurait morne et silencieux. On le voyait à peine. Sa loquacité naturelle, sa vivacité française s'étaient changées en mutisme et en abattement. Il semblait même plus complètement découragé que ses compagnons. Verne, Enf. cap. Grant, t.3, 1868, p.207.
? [P. méton.] Qui exprime, traduit cet état, ou se traduit, est accompagné par cet état.
? [En parlant d'un aspect de la pers., d'une manifestation de son comportement] Air, sourire morne; silence morne. Il apportera donc à sa femme un regard morne, une humeur sombre, un front morose, tout ce qui caractérise un mari qui aime ailleurs que chez lui (Ponson du Terr., Rocambole, t.2, 1859, p.252).
? [En parlant d'un sentiment, d'un état physique ou psychique] Un morne désespoir; un morne ennui; une morne fatigue. Ils se remirent en marche, ayant dans leur allure le morne accablement des bêtes de somme (Moselly, Terres lorr., 1907, p.2):
2. Il n'y avait plus rien sur ce visage impénétrable et simple comme le granit, qu'une morne tristesse. Toute sa personne respirait l'abaissement et la fermeté, et je ne sais quel accablement courageux. Hugo, Misér., t.1, 1862, p.252.
? Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. [Certains fous] passés à l'état de pierre stupide au fond de laquelle suinte quelque chose qu'on ne voit pas et qui est le désespoir et l'insanité. ? Leur immobilité est d'un morne qui fend le coeur. Ils révèlent l'éternité du supplice par l'immobilité rigide de la pose (Barb. d'Aurev., Memor. 3, 1856, introd., p.62).
B. ? [Appliqué à une chose] Qui provoque un état de lassitude, d'ennui par son uniformité, son absence d'intérêt, son manque d'éclat. Synon. ennuyeux, monotone; gris, terne, maussade.Vie, existence, travail morne; temps, ciel morne; paysage, ville, plaine morne; couleur, ton morne; style morne. Le travail que n'illumine pas le sens du divin est triste et sans but; il tourne aisément à la corvée morne, au pensum, quelle que soit sa nature (L. Daudet, Homme et poison, 1925, p.9).Ce fut une journée morne, triste. Il faisait très chaud. Un temps sourd, de peu de lumière, aux nuées basses (Bosco, Mas Théot., 1945, p.160):
3. La campagne... morne, dans la nuit morne... L'immense campagne... Quelle désolation uniforme!.. rapide, dans les vastes espaces de silence, le petit char glisse sur la route déserte entre les bras noirs des sapins!... G. Leroux, Roul. tsar, 1912, p.164.
REM.
Mornement, adv.D'une manière morne. Le poème de la matière marche, lourd et lent comme une charrue. Courbet la poussera jusqu'à l'extrémité de son large sillon unique, qui luit mornement comme un sol humide et chauffé (Faure, Hist. art, 1921, p.188).
Prononc. et Orth.: [m? ?n?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 murne agn. «abattu par la tristesse (en parlant d'une personne)» (Geiffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 2536); ca 1160 morne «id.» (Enéas, 8398 ds T.-L.); 2. 1181-90 «empreint d'une sombre tristesse (en parlant du visage, etc.)» (Chrétien de Troyes, Conte du Graal, éd. F. Lecoy, 7785); 3. a) 1549 temps morne (Est.); b) 1572 [éd.] couleur morne (Amyot, ?uvres morales et meslées de Plutarque, t.1, p.74). Prob. issu d'un anc. verbe morner, v. morné.
STAT. ? Morne1, 2 et 3. Fréq. abs. littér.: 2384. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2167, b) 4477; xxes.: a) 5435, b) 2620.


MORNE2, subst. masc.

[Principalement dans une île ou sur un littoral] Colline, montagne. Un gros morne la termine [une île] à chacune de ses extrémités; et un pic, ou plutôt un volcan, à en juger par sa forme, s'élève au milieu (Voy. La Pérouse, t.3, 1797, p.96).Aux Gonaïves, près du Port-au-Prince. On voit une habitation en ruine sur les flancs élevés d'un morne qui domine une rade (Lamart., T. Louverture, 1850, I, 1, p.1263).Le côté de l'est est barré par de hauts mornes ferrugineux qu'enserre et couronne le bleu de la mer (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p.88).
Prononc. et Orth.: [m? ?n?]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1640 (Bouton, Relation de l'establissement des François depuis l'an 1635 dans l'Isle de la Martinique, p.30). Mot du créole des Antilles qui s'est répandu ensuite aux créoles de la Réunion, d'Haïti et de la Martinique, d'orig. incertaine (cf. FEW t.21, p.15a). Peut-être issu, par altération, de l'esp. morro «monticule, rocher» (1591 ds Cor.-Pasc.) qui représente un type *murrum, du rad. prérom. *murr-, v.moraine et morion1. Cf. Bl.-W.1-5et Chaudenson, Le Lex. du parler créole de la Réunion, t.1, p.619. Fréq. V. morne1. Bbg. Dulong (G.). Le Mot morne en canad. fr. In: Congrès Internat. Des Sc. Onom. Wien, 1969, t.1, pp.255-258.


MORNE3, susbt. fém.

HIST. DES ARM. (Moy. Âge). Anneau utilisé pour garnir la pointe d'une arme courtoise et la rendre ainsi moins meurtrière. On attachait des mornes à l'extrémité des fers des lances dont on faisait usage dans les tournois, pour empêcher ces fers de pénétrer dans les défauts de la cuirasse, et pour les rendre par conséquent, moins dangereux (Havard1890).
Prononc.: [m? ?n?]. Étymol. et Hist. 1. 1478 «virole de fer» (Douët d'Arcq, Comptes de l'Hôtel des rois de France, p.353); 2. 1479 «anneau servant à rendre la lance inoffensive» (Arnaud d'Agnel, Comptes du roi René, t.1, p.395). Dér. régr. de morné «émoussé» (v. ce mot). Fréq. V. morne1.

MORNE1, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 murne agn. «abattu par la tristesse (en parlant d'une personne)» (Geiffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 2536); ca 1160 morne «id.» (Enéas, 8398 ds T.-L.); 2. 1181-90 «empreint d'une sombre tristesse (en parlant du visage, etc.)» (Chrétien de Troyes, Conte du Graal, éd. F. Lecoy, 7785); 3. a) 1549 temps morne (Est.); b) 1572 [éd.] couleur morne (Amyot, ?uvres morales et meslées de Plutarque, t.1, p.74). Prob. issu d'un anc. verbe morner, v. morné.

Morne au Scrabble


Le mot morne vaut 6 points au Scrabble.

morne

Informations sur le mot morne - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot morne au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

morne

Les mots proches de Morne

MoraillonMoraineMorainiqueMoral, aleMoraleMoralementMoraliserMoraliseurMoralisteMoralitéMorbidementMorbidesseMorbiditéMorbifiqueMorbleu,MorceauMorcelé, éeMorcelerMordMordacitéMordammentMordant, anteMordantMordeurMordicant, anteMordicationMordicusMordienneMordieuMordillerMordoré, éeMordorureMordreMore ou maureMoreauMorelleMoresqueMorferMorfilMorfilMorfondreMorfondu, ueMorfondureMorganeMorgant, anteMorgenMorgueMorgueMorgué, éeMorguéMorachesMoragnemoraillonmorainemorainesmorainiquemorainiquesMorainsMorainvilleMorainville-JouveauxMorainvilliersmoralmoralmoralemoralemoralementmoralesmoralesmoralisantemoralisateurmoralisateurmoralisateursmoralisateursmoralisationmoralisatricemoralisemoraliséemoralisermoralismemoralistemoralistemoralistesmoralistesmoralitémoralitésMorancéMorancezMorancourtMorandMorangisMorangisMorangisMoranglesMorannesMoranvilleMorasMoras-en-Valloiremorassemorassesmoratoire


Mots du jour


Pompe     Génuflexion     Car     Étriquer     Divisible     Incrédulité     Causeur, euse     Ganter     Vaccinal, ale     Principat     

Les citations avec le mot Morne


  1. L'homme de caractère confère à l'action la noblesse; sans lui morne tâche d'esclave, grâce à lui jeu divin du héros.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Le Fil de l'épée (1932)


  2. Le printemps maladif a chassé tristement
    L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide
    Et, dans mon être à qui le sang morne préside
    L'impuissance s'étire en un long bâillement.


    Auteur : Stéphane Mallarmé - Source : Poésies (1898), Renouveau


  3. Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes, - Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes - Sur la terre étendu ...

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Rayons et les Ombres (1840)


  4. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, - Quand sous les lourds flocons des neigeuses années - L'Ennui, fruit de la morne incuriosité, - Prend les proportions de l'immortalité.

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), Spleen


  5. Alice était vraiment empotée, distraite en tout cas, avec un drôle de regard morne et absent qu'elle n'avait pas d'habitude.

    Auteur : Georges Simenon - Source : Les Fiançailles de M. Hire (1933)


  6. Il semblait étriqué dans un complet quadrillé, de couleur morne, serré à la taille, montant très haut.

    Auteur : Joris-Karl Huysmans - Source : Là-bas (1891)


  7. ... L'homme de caractère confère à l'action la noblesse; sans lui morne tâche d'esclave, grâce à lui jeu divin du héros.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Le Fil de l'épée (1932)


  8. Le Cheval s'approchant lui donne un coup de pied;
    Le Loup un coup de dent, le Boeuf un coup de corne.
    Le malheureux Lion, languissant, triste, et morne,
    Peut a peine rugir, par l'âge estropié.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre troisième, XIV, Le Lion devenu vieux


  9. Willett avait compté trente marches lorsqu'il entendit un bruit lointain. Après cela, il arrêta de compter. C'était un cri impie, un sons très bas, insidieux outrage à la nature, comme il ne devrait pas en exister. Parler de mornes gémissements, de pleurs de jugement dernier, de hurlements désespérés de, chœurs tourmentés, de chairs sans âme lacérées par le fouet, ne permettrait pas de décrire la quintessence de son horreur, ni ses harmoniques écœurants jusqu'à l'âme.

    Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : L'affaire Charles Dexter Ward


  10. Parmi nos jours, la morne trame dont est tissée la vie, il en est qui sont des fils d'or entre les laines et les tourbes, fils vermeils, qui brillent quand le courage nous prend de considérer la monotone tapisserie que la mort laissera inachevée.

    Auteur : Jean Mallard, comte de La Varende - Source : Le Centaure de Dieu (1938)


  11. La civilisation est l'instruction que procurent les livres; la culture est l'usage autonome de la pensée. La civilisation s'empare des individus et les emprisonne tous ensemble dans une morne collectivité.

    Auteur : Bertrand Meyer-Stabley - Source : L'impératrice indomptée (2008)


  12. C'est (la mélancolie) la maladie de celui qui, dépité de n'être pas tout, choisit, par un revers enfantin de l'orgueil, de n'être rien, ne gardant du monde que ce qui lui ressemble: le morne et le pluvieux.

    Auteur : Christian Bobin - Source : L'inespérée


  13. Il n'y a qu'une espèce d'hommes qui soit totalement responsable de son propre malheur, celle des hommes qui trouvent la vie morne et ennuyeuse.

    Auteur : Herbert George Wells - Source : L'Histoire de M. Polly


  14. L'inaction morne de certains hommes rebelles à tout effort ne diffère pas sensiblement du repos de la tombe. Ces morts vivants n'ont de la vie que l'apparence.

    Auteur : Gustave Le Bon - Source : Hier et Demain


  15. Aux abords immédiats de la mosquée ... il y a une morne réverbération de soleil sur le pavage blanc et sur les édicules secondaires, portiques ou mirhabs, dont le sanctuaire est entouré.

    Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Jérusalem (1894)


  16. La lampe du wagon vacillait tristement dans son hublot et lui versait à cru sa morne clarté.

    Auteur : Léon Bloy - Source : Le Désespéré (1887)


  17. Cette eau morne aux lueurs saumonées, trémolantes sur la fluctuation lente du fleuve.

    Auteur : Edmond de Goncourt - Source : Journal, 24 mars 1891


  18. J'entre avec une secrète horreur dans ce vaste désert du monde. Ce chaos ne m'offre qu'une solitude affreuse où règne un morne silence.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761)


  19. Ah ! le toit de chaume aspire au repos ! Elle aspire au repos, la minime flamme dansante sur l'étang morne ! Il aspire au repos, l'esprit vigilant qui se débat dans la chair des hommes depuis le commencement du monde.

    Auteur : Georges Bernanos - Source : Dialogues d'ombres (1955)


  20. O combien de marins, combien de capitaines - Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, - Dans ce morne horizon se sont évanouis! - Combien ont disparu, dure et triste fortune! - Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune...

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Rayons et les Ombres (1840), Oceano Nox


  21. Homme, tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre
    Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom. Tu l'as appelée Pensée.


    Auteur : Jacques Prévert - Source : Paroles (1946)


  22. Les femmes des champs ne rient guère d'ailleurs. C'est affaire aux hommes, cela! Elles ont l'âme triste et bornée, ayant une vie morne et sans éclaircie.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Contes


  23. Là-bas où dans les joncs croupissent les eaux mornes,
    l'eau vive se jouait au temps de ma jeunesse,
    des sonnailles passaient de la lande au pacage...
    Le soleil garde seul son âge et sa beauté.


    Auteur : Conrad Ferdinand Meyer - Source : Le soleil garde seul


  24. Sait-on ce qui peut venir à l'esprit d'un homme en promenade, les rêves qui lui font oublier un instant la morne réalité, qui le sollicitent, le taquinent, émeuvent son imagination et lui sont chers, même s'il est persuadé qu'ils ne se réaliseront jamais ?

    Auteur : Nikolaï Gogol - Source : Les Ames mortes (1842)


  25. Avec une chere basse et morne sans mot dire.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Numa, 18


Les citations du Littré sur Morne


  1. L'oeil morne maintenant et la tête baissée

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, V, 5


  2. D'où vient ce morne accueil et ce front consterné ?

    Auteur : Voltaire - Source : Brut. III, 5


  3. Ô vastes cieux ! ô profondeurs sacrées ! Morne sérénité des voûtes azurées !

    Auteur : Victor Hugo - Source : les Burgraves, II, 3


  4. [Des coursiers] L'oeil morne maintenant, et la tête baissée

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, V, 6


  5. Ses superbes coursiers.... L'oeil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. V, 6


  6. La mandragore assopit les sens, elle rend les hommes lasches, tristes et eslancés [sans élan], mornes et sans aucune force

    Auteur : PARÉ - Source : XXIII, 44


  7. Morne clarté

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : Charles IX, V, 2


  8. Son oeil morne et transi en voyant ne void pas

    Auteur : D'AUB. - Source : Tragiques, éd. LALANNE, p. 142


  9. Ce fut le 14 novembre que la colonne impériale sortit enfin de Smolensk ; sa marche était encore décidée, mais morne et taciturne comme la nuit, comme cette nature muette et décolorée au milieu de laquelle elle s'avançait

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Napol. X, 3


  10. Ô vastes cieux, ô profondeurs sacrées ! Morne sérénité des voûtes azurées !

    Auteur : Victor Hugo - Source : Burgraves, II, 3


  11. Et au povre [la dame] se fait et chiche et morne

    Auteur : QUESNES - Source : Romanc. p. 86


  12. Cependant on vous voit une morne tristesse, Alors que dans vos yeux doit briller l'allégresse

    Auteur : Molière - Source : l'Étour. V, 3


  13. Mornement

    Auteur : OUDIN - Source : Dict.


  14. Le roi Latin, pensif et morne, Comme à qui survient une corne, Demeura décontenancé

    Auteur : SCARRON - Source : Virg. trav. VII


  15. Ses superbes coursiers.. L'oeil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, V, 6


  16. Avec une chere basse et morne sans mot dire

    Auteur : AMYOT - Source : Numa, 18


  17. Et ele lieve les despuelles [dépouilles, récoltes] el tens de sa grossesse ; et se li enfes est mornés, voirs est que li heritages du mort esquiet [échoit] à ses plus prochins parens

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XX, 7


  18. Morne effroi

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : Fénel. I, 1


  19. Toute la nuict je passay sans dormir Sur ce grand arbre.... et au matin.... Me descendy, triste, morne et pallie

    Auteur : MAROT - Source : II, 7


  20. Et au pauvre [la dame] se fait et chiche et morne

    Auteur : QUESNES - Source : Romancero, p. 86


  21. [Subtilité] mornée pour un aultre, affilée pour moy

    Auteur : MONT. - Source : I, 42


  22. Absorbé par cette funeste contemplation [Moscou brûlant], il [Napoléon] ne sortit d'un morne et long silence que pour s'écrier : Ceci nous présage de grands malheurs

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. Nap. VIII, 7


  23. Avec une chere basse et morne, sans mot dire

    Auteur : AMYOT - Source : Numa, 18


  24. Monseigneur, je n'ai pas été sociable depuis que vous êtes parti d'ici ; personne n'a su me faire parler, et je ne romps encore ce morne silence que pour vous dire que je suis le plus triste de tous les ermites

    Auteur : BALZ. - Source : Lett. II, liv. VI


  25. Morne et pensif, trop plus que je souloye, J'y voy trouble....

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Rondel de Jehan Caillau.




Les mots débutant par Mor  Les mots débutant par Mo

Une suggestion ou précision pour la définition de Morne ? -


Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 12h27










.$char.
 -  Machiavelisme  -  Magie  -  Main  -  Maison  -  Maitre  -  Maître  -  Maitresse  -  Maîtresse  -  Maitrise  -  Mal  -  Malade  -  Maladie  -  Male  -  Malheur  -  Malheureux  -  Malveillance  -  Maman  -  Maman Enfant  -  Maman Fille  -  Maman Fils  -  Maman  -  Management  -  Manger  -  Manie  -  Manque  -  Marcher  -  Mari  -  Mariage  -  Mariage amour  -  Mariage heureux  -  Marseillais  -  Masturbation  -  Materialisme  -  Mathematique  -  Matiere  -  Maux  -  Maxime  -  Mechancete  -  Méchanceté  -  Méchant  -  Medaille  -  Medecin  -  Médecin  -  Medecine  -  Medias  -  Mediocrite  -  Medisance  -  Méfiance  -  Mefiance  -  Meilleur  -  Melancolie  -  Melomane  -  Memoire  -  Mémoire  -  Mensonge  -  Menteur  -  Mentir  -  Mepris  -  Mere  -  Mère_enfant  -  Mère_fils  -  Mère_fille  -  Mériter  -  Metaphysique  -  Methode  -  Metier  -  Métier  -  Meurtre  -  Militaire  -  Miracle  -  Miroir  -  Misère  -  Misere  -  Misogyne  -  Mode  -  Moderation  -  Moderne  -  Modestie  -  Moeurs  -  Mondanite  -  Monde  -  Mondialisation  -  Monogamie  -  Montagne  -  Monture  -  Moquerie  -  Moquerie  -  Morale  -  Mort  -  Mot  -  Mots d'amour  -  Motivation  -  Mourir  -  Mouvement  -  Moyens  -  Musique  -  Mystere  -  Mysticisme  -  Mythe  -  Mythologie

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur mornePoèmes morneProverbes morne

La définition du mot Morne est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Morne sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Morne présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.