La définition de Muse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Muse
Nature : s. f.
Prononciation : mu-z'
Etymologie : Provenç. espagn. et ital. musa ; du lat. musa ; éol. Le terme grec est un participe présent, forme primitive du grec, penser, s'exalter, désirer ; Le grec est une forme éolique fréquente aux participes présents.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de muse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec muse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Muse ?


La définition de Muse

Chacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire ; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque ; Melpomène, Muse de la tragédie ; Thalie, Muse de la comédie ; Euterpe, Muse de la musique ; Érato, Muse de la poésie amoureuse ; Terpsichore, Muse de la danse ; Polymnie, Muse de la poésie lyrique ; Uranie, Muse de l'astronomie.


Toutes les définitions de « muse »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MUSE. n. f.
Chacune des neuf déesses qui, suivant les anciens, présidaient aux arts libéraux. Les neuf Muses. Le séjour des Muses. Invoquer les Muses. Être inspiré par les Muses. Être favorisé des Muses. La Muse de l'histoire, de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc. Fig., Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, Les poètes.

MUSES, au pluriel, désigne aussi, figurément, les Belles-Lettres, et principalement la Poésie. Cultiver les muses. Fig., Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. Dans ce sens, Muse se dit quelquefois au singulier. La muse latine. La muse française. Il désigne aussi un Genre particulier de poésie. La muse tragique. Il se dit encore, figurément, du Génie de chaque poète, du caractère de sa poésie. La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée. Une muse enjouée, badine, sévère. Il se dit aussi absolument, dans certaines phrases figurées, en parlant de l'Inspiration poétique. Il a été visité par la muse. Il se dit aussi de la Personne ou du sentiment qui inspire un poète. Cette femme est sa muse. La muse de la mélancolie. Dans toutes ces acceptions figurées, il est vieux.

Littré

MUSE (mu-z') s. f.
  • 1Chacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire?; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque?; Melpomène, Muse de la tragédie?; Thalie, Muse de la comédie?; Euterpe, Muse de la musique?; Érato, Muse de la poésie amoureuse?; Terpsichore, Muse de la danse?; Polymnie, Muse de la poésie lyrique?; Uranie, Muse de l'astronomie. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence, Boileau, Lutr. I. Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue, Voltaire, Lett. d'Argental, 21 juin 1761. Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines, Chénier, ib. XI. Ah?! je les reconnais, et mon c?ur se réveille?; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous?; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour, Chénier, ib. IV. On a appris par l'examen des Muses dont nous avons les statues, et de celles qui se trouvent sur les médailles et dans des bas-reliefs, que les sculpteurs anciens les ont ordinairement représentées vêtues et la gorge couverte, Mongez, Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. V, p. 156.

    Dixième Muse, se dit, par flatterie ou par admiration, de toute femme qui cultive la poésie avec succès. Les anciens ont dit que Sapho était une dixième Muse. Les modernes ont appliqué ce nom à diverses femmes.

    Voltaire a nommé dixième Muse la critique. Nous eûmes longtemps neuf Muses?; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard?; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama, Voltaire, Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau.

    Fig. Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, les poëtes.

  • 2 Fig. Les belles-lettres, et, particulièrement, la poésie (dans ce sens et dans tous les suivants on met une minuscule). Cultiver les muses. Motin, la muse est morte, ou la faveur pour elle?; En vain dessus Parnasse Apollon on appelle?; En vain par le veiller on acquiert du savoir, Si fortune s'en moque?, Régnier, Sat. IV.

    L'art de la poésie. Enfin Malherbe vint.. . Et réduisit la muse aux règles du devoir, Boileau, Art poét. I.

    Les muses grecques, latines, françaises, etc. la poésie grecque, latine, etc. Il est certain, et vous le savez aussi bien que moi, vous qui connaissez les bonnes choses, et qui les faites, qu'il n'y a point de muses si sévères que les françaises, ni de langue qui souffre moins le fard et l'apparence du bien que la nôtre, Guez de Balzac, liv. X, lett. 3.

    En ce sens, on le dit aussi au singulier. La muse latine. La muse française.

  • 3 Absolument. L'inspiration poétique en général. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs, Dict. de l'Académie.
  • 4Particulièrement, le génie de chaque poëte, le caractère de sa poésie. Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire, Boileau, Disc. au roi. Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot en passant ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès, Boileau, Art p. II. Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée, Boileau, ib. II. Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter [ses vers]?; Aussitôt il vous quitte, et, content de sa muse, S'en va chercher ailleurs quelque fat qu'il abuse, Boileau, ib. I. Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte, Boileau, Sat. IX. Mais sa muse [de Ronsard] en français parlant grec et latin, Boileau, Art p. I. Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville, Boileau, Sat. I. Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers, Boileau, ib. VII. J'ai pris pour passagère La muse des chansons, Béranger, Nacelle. Jouy déjà gronde ma muse, Dont il soutint les premiers pas, Béranger, Cord. Quittez la lyre, ô ma muse, Et déchiffrez ce mandat?; Vous voyez qu'on vous accuse De plusieurs crimes d'État, Béranger, Muse. Oh?! la muse se doit aux peuples sans défense, Hugo, Feuilles d'automne, XL. Oh?! muse, contiens-toi?! muse aux hymnes d'airain, Muse de la loi juste et du droit souverain, Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme, Hugo, Voix intérieures, XXXII. Muse, sois donc sans crainte?; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier?; Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier, Musset, Nuit d'octobre. Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse?! est-ce toi?? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi, Musset, Nuit de mai.
  • 5Muse se prend quelquefois pour les poëtes, pour un poëte. Dans la disette, une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée, Boileau, Art p. IV. On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée, Boileau, Ep. V.
  • 6La personne ou le sentiment qui inspire le poëte. L'indignation est sa muse. La brillante marquise de la Sablière, la femme du monde qui a inspiré le plus de jolis vers, puisqu'elle était à la fois la muse de son mari, celle de la Fare son amant, et de la Fontaine son ami, Genlis, Mme de Mainten. t. I, p. 102, dans POUGENS. Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse, Chénier, Élég. III.
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Wiktionnaire


Nom commun 2 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Amusement, dissipation, perte de temps.
    • payer la muse, être puni pour avoir perdu son temps.
    • rendre la muse, renoncer aux plaisirs.
  2. (Chasse) Muse, flairage de la biche par le cerf.
    • Du rut et muse des cerfs.
  3. Séduction, tromperie.
    • bailler la muse, tromper.
    • servir, escouer de la muse, se jouer de.

Nom commun 4 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Fiole, flasque.

Nom commun 3 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Musette.
    • Sonent tymbre, sonent tabor
      Muses, estives et frestel
      Et buisines et chalemel.
      (Cerest. Erec et En., 1420)

Nom commun 1 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin ou masculin (l'usage hésite)

  1. Museau.

Nom commun 2 - français

muse \myz\ féminin

  1. Période du rut chez les cerfs.
    • Les grands mâles altiers reparaissent [?] les biches [?] attendent [?] l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis. (Maurice Genevoix, Route de l'aventure, 1958)

Nom commun 1 - français

muse \myz\ féminin

  1. Génie artistique, inspiration.
    • Oh! les chastes églogues! Oh! les idylles chantées par les poètes! Oh! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins! (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Une muse enjouée, badine, sévère.
    • La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée.
    • La muse tragique : La tragédie.
    1. Les belles-lettres, et principalement la poésie.
      • Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises : La poésie grecque, latine, française.
      • Et si ces origines de la muse française sont trouvées mensongères, qu'a-t-elle emprunté de la muse provençale, sa s?ur aînée, qu'elle a trop fait oublier? (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
  2. (Par extension) Personne ou sentiment qui inspire un poète.
    • Cette femme est sa muse.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MUSE1, subst. fém.

A. ? MYTHOL. (souvent avec une majuscule). Chacune des neuf déesses qui, d'après les anciens, présidaient aux arts libéraux. Apollon et les Muses; les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne; les neuf Muses; Clio, muse de l'histoire; Euterpe, muse de la musique; Thalie, muse de la comédie; Melpomène, muse de la tragédie; Terpsichore, muse de la danse; Érato, muse de l'élégie; Polymnie, muse de la poésie lyrique; Uranie, muse de l'astronomie; Calliope, muse de l'éloquence:
1. Un certain samedi de décembre, je me trouvai classé en thème grec (muses immortelles, ô chastes soeurs, ô Mnémosyne, dérobez à la mémoire ce souvenir humiliant)... A. France,Vie fleur,1922, p.362.
? Les trois Muses. Pour faire un bon orateur, il faudrait l'assistance des trois Muses: Mélite (l'Invention), Mnemé (la Mémoire), et Avidé (le Chant) (Barrès,Cahiers,t.10, 1913, p.226).
? Le séjour des Muses. Le Parnasse. Une image du palais des Muses ou du séjour des dieux. Tels furent le Parnasse en Phocide, et l'Olympe en Thessalie (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.237).P. anal. Leur demeure [des poètes lyriques grecs] est une sorte de Conservatoire, une «Maison des muses» (Taine,Philos. art,t.2, 1865, p.174).
? Amant, chéri, favori, fils, nourrisson des Muses, de la Muse. Artiste, écrivain, poète notamment. ? Belle autorité! que votre rimeur du Hâvre de Grâce! ? (...) Taisez-vous, vous m'insultez en la personne de ce nourrisson chéri des neuf soeurs, des neuf muses, des Piérides! (Borel,Champavert,1833, p.215).Le jeune et talentueux Molinier, chéri des Muses, dont le noble front pur n'attendra pas longtemps le laurier (Gide,Faux-monn.,1925, p.1166).
? Dixième muse. Quand (...) la gloire de George Sand rayonna sur le Berry, beaucoup de villes (...) furent assez disposées à honorer les moindres talents féminins. Aussi vit-on alors beaucoup de Dixièmes Muses en France (Balzac,Muse départ.,1844, p.92).J'ai sous les yeux la nouvelle d'une jeune femme qui place son oeuvre sous l'ondoiement de cette épigraphe de Gide: «Dire l'absence de conclusion qui déroute.» Évidemment cette dixième muse pense que par l'absence de conclusion, le lecteur ordinaire va (...) se trouver «bien attrapé» (Benda,Fr. byz.,1945, p.102).
B. ? P. méton.
1. Les Muses, la Muse. Les belles-lettres, notamment la poésie; l'inspiration, l'invention poétique. Invoquer les Muses; la carrière, le commerce des Muses; le culte des Muses, de la Muse. De ma seizième à ma dix-huitième année (...) à cet âge divinement inconscient où nous subissons vraiment l'ivresse de la Muse et où le poète produit des odes comme le rosier des roses (Banville,Cariat.,1842, p.3):
2. ... le dessein d'un jeune lettré enthousiaste de rendre à notre poésie «le trésor de ses profondeurs» accompli dès les premières pages, où les extraits des poètes du xviesiècle, éblouiront les Français que les Muses captivent encore... Mauriac,Journal 3,1940, p.271.
? Courtiser les Muses, la Muse. S'adonner aux belles-lettres, à la poésie. V. courtiser B synt. et expr., ex. de France.Cultiver les Muses. Même sens. Jeune, je cultivois les muses; il n'y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un coeur de seize années (Chateaubr.,Génie,t.1, 1803, p.419).Taquiner la Muse. S'essayer à la poésie. Jadis (...) il m'arrivait de taquiner la muse. J'avais composé un sonnet, de quatorze vers (Romains,Knock,1923, I, p.3).Congédier la Muse. À la fin le malheureux garçon, impatienté, envoya son poëme au diable et congédia la Muse (on disait encore la Muse en ce temps-là) (A. Daudet,Pt Chose,1868, p.41).
? En partic.
a) Muse(s) + adj. ethnique
?) [En tant qu'art libéral] Poésie propre à une nation, à une région. Muses grecques, latines, ausoniennes; la muse grecque, latine, française. Klopstock a noblement reproché à Frédéric de négliger les muses allemandes, qui, à son insçu, s'essayoient à proclamer sa gloire (Staël,Allemagne,t.1, 1810, p.231).Le désir d'élargir le terrain des muses françaises et de donner aux poëtes, aux dramatiques surtout, un moyen différent d'exprimer leur pensée (Barbier,Satires,1865, p.2).Ramuz, très sensible à la muse populaire russe, partagea tout de suite mon engouement (Stravinsky,Chron. vie,1931, p.154).
?) [En tant que textes étudiés ou à étudier] Au milieu de tout cet attirail, dont l'aspect avait vraiment quelque chose d'infernal (...) on nous entretenait des muses latines (...) on prétendait nous faire entendre et goûter les écrits des poètes anciens (Delécluze,Journal,1825, p.210).
? Muse (au sing.) + adj. caractérisant.Muse comique, épique, tragique. Comparez les événements de la comédie intitulée Lanfranc ou le Poète à la fable du même sujet traité par la muse classique (Stendhal,Racine et Shakspeare,t.1, 1823, p.85).Les catholiques s'aviseront d'aller chercher dans leurs oeuvres quelques unes des plus charmantes productions de la muse chrétienne, au lieu de croire, comme Boileau, que la poésie ne vint en France qu'avec Malherbe (Montalembert,Ste Élisabeth,1836, p.lxxv).V. agrément ex. 60.
b) Muse (d'un écrivain, notamment d'un poète). Génie poétique, artistique. Ce sont des fruits de sa Muse; sa muse est enjouée, grave (Ac. 1798); muse badine, sévère, déréglée (Ac. 1835). La muse de Juvénal parut aussi à la fin de ce siècle malheureux, terminé par Tibère; elle y contracta une grande âpreté. Aucun poëte n'excella comme lui à peindre les crimes de Rome (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.124).Aubryet, ce Bobèche gastralgique qui imite la muse de Hugo et la muse de Musset, l'éloquence de Guizot, la rhétorique de Prudhomme (Goncourt,Journal,1858, p.475):
3. ... cette Dorine, si provocante, si drue, servirait très-bien à figurer la muse comique de Molière en ce qu'elle a de tout à fait à part et d'invincible, et de détaché d'une observation plus réfléchie, ? l'humeur comique dans sa pure veine courante... Sainte-Beuve,Port-Royal,t.3, 1848, p.230.
2. [Parfois avec majuscule] Inspiration poétique, souvent imaginée par le poète sous l'apparence d'une femme. Muse consolatrice; muse fertile. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs (Ac. 1835); il a été visité par la muse (Ac. 1935). Muse, sois donc sans crainte; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier (Musset,Nuit oct.,1837, p.147).J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal (Rimbaud,Poés.,1871, p.81).
? Au plur., rare. Roxane: (...). Parfois il est distrait, ses Muses sont absentes; Puis, tout à coup, il dit des choses ravissantes! (Rostand,Cyrano,1898, iii, 1, p.112).
? P. anal., dans d'autres arts.Don, invention artistique. Velasquez est franc, parce que son pinceau est conduit par la muse de la vérité (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p.578):
4. ... la Musique commença d'être la première de mes occupations juvéniles. Aussitôt que j'eus lié commerce avec la noble Muse, (...) je l'aimai (...) depuis quelque temps, ma Muse, souventefois, dans les heures d'inspiration, me chuchotait à l'oreille: «Ose! Ose! Écris les harmonies de ton âme!» Rolland,J.-Chr.,Aube, 1904, p.98.
C. ? Source d'inspiration littéraire.
1. Souvent p. iron. au xxes. Femme inspiratrice d'un écrivain, d'un poète. George Sand, la muse de Musset; Elvire, la muse de Lamartine. Permettez-moi de signaler à vos hommages celle qui fut et ma première muse et ma protectrice (...) la belle comtesse Sixte du Châtelet (Balzac,Illus. perdues,1843, p.677).V. insexualité ex. de Proust:
5. À l'époque où il [Flaubert] commence de se colleter avec la Bovary, il s'est réconcilié avec Louise Colet (...) mais Croisset demeure interdit à la dame (...). Comment ne pas croire que son combat avec la phrase (...) lui servit aussi pour tenir à distance une muse insatiable? Mauriac,Mém. intér.,1959, p.100.
? [P. allus. littér. au roman de Balzac] Vous dites cela parce que la femme est supérieure au mari (...) ? Oh! je ne voulais pas dire que c'était la Muse du département, ni madame de Bargeton (Proust,Sodome,1922, p.1091).L'adolescent dans une petite ville où il devient amoureux de la Muse du département (Bousquet,Trad. du silence,1936, p.129).
? P. anal. Cette artiste [Berthe Morisot] (...) fut la véritable muse de l'impressionnisme (Mauclair,Maîtres impressionn.,1923, p.154).
2. Ce qui inspire un écrivain. La vraie muse de l'historien de la philosophie n'est pas la haîne, mais l'amour (Cousin,Hist. philos. XVIIIes.,t.2, 1829, p.559).
? Arg. Muse verte. Absinthe. Un de ces bohèmes, Par la «Muse verte» grisés (Ponchon,Muse cabaret,1920, p.201).Verlaine ne doit rien à la muse verte (...). La folie n'est pas le bouillonnement, mais l'écume de l'intelligence (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.109).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b. Fréq. abs. littér.: 1493. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3847, b) 3088; xxes.: a) 1053, b) 774. Bbg. Quem. DDL t.10.


MUSE2, subst. fém.

VÉN. Commencement de la période du rut chez les cerfs. La muse dure cinq ou six jours (Ac.1835, 1878).Les grands mâles altiers reparaissent (...) les biches (...) attendent (...) l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis (Genevoix,Routes avent.,1958, p.124).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1587 (Du Fouilloux, La Vénerie, c. XVII ds Gdf.). Déverbal de muser* B, terme de cynégétique; cf. le déverbal muse «perte de temps, amusement», de muser* A (1174-87 Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 245). Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p.57.

MUSE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b.

Muse au Scrabble


Le mot muse vaut 5 points au Scrabble.

muse

Informations sur le mot muse - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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muse

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  1. Chez l'artisan on s'amuse d'une autre manière: pour se délasser de ses travaux journaliers, un ébéniste, un doreur, un tourneur, enfin un homme qui travaille toute la semaine depuis sept heures du matin jusqu'à huit heures du soir ...

    Auteur : Paul de Kock - Source : La Grande Ville ou Paris il y a vingt-cinq ans


  2. Le travail a ceci d'excellent encore qu'il amuse notre vanité, trompe notre impuissance et nous communique l'espoir d'un bon événement. Nous nous flattons d'entreprendre par lui sur les destins. Ne concevant pas les rapports nécessaires qui rattachent notre propre effort à la mécanique universelle, il nous semble que cet effort est dirigé en notre faveur contre le reste de la machine.

    Auteur : Anatole France - Source : L'Anneau d'améthyste (1899)


  3. La mort est l'un des moyens de transport les moins fiables, ajouta Lame avec amusement. Le plus souvent, on se retrouve ailleurs que là où on veut, en un endroit pire. On a perdu nos bagages en plus.

    Auteur : Esther Rochon - Source : Ouverture


  4. La Sorbonne, ce musée Dupuytren de toutes les servilités ...

    Auteur : René Crevel - Source : Le Clavecin de Diderot


  5. Les hommes seraient tous de bonne race,
    Dompteurs familiers des Muses hautaines,
    Et les femmes, sans cancans et sans haines,
    Illumineraient les soirs de leur grâce.


    Auteur : Charles Cros - Source : Le Coffret de santal (1879), La Vie idéale


  6. Chien sans museau, femme sans fuseau, homme sans couteau font triste monde et peûx moégneaux.

    Auteur : Henri Vincenot - Source : Sans référence


  7. Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde.

    Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764), Tolérance


  8. Nous écartons les hommes des jeunes filles avec un soin si inquiet qu'elles les rêvent irrésistibles. Voulez-vous qu'ils soient sans danger ? faites-les connaître. Que redoutez-vous encore ? la coquetterie ? La coquetterie qui veut inspirer des sentiments qu'elle n'éprouve pas est un vice affreux et détestable; mais vouloir plaire innocemment, c'est une manière d'aimer son prochain. Ouvrez donc, ouvrez à larges portes le monde du plaisir à cette ardeur qui est encore de l'innocence; laissez marcher de pair l'âge de l'insouciance et l'âge des amusements, ils vont si bien ensemble !

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Histoire morale des femmes (1848)


  9. Je n'ai jamais eu l'impression de travailler, je m'amuse. J'aime bien me déguiser, j'ai tout fait, j'ai tout vécu. Je n'ai pas du tout envie de m'arrêter.

    Auteur : Claude Brasseur - Source : Interview Le Matin, Claude Brasseur, octobre 2015


  10. Première question: est-ce que Dieu a le sens de l'humour ? Seconde question: est-ce que Dieu a un sens de l'humour cruel ? Tu vois: est-ce que Dieu joue avec nous et nous torture pour son propre amusement ...?

    Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


  11. L'ennui de tout ce qui amuse la multitude est la suite du goût réel pour la vertu.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Discours sur la poésie dramatique (1758)


  12. Nos amusements, nos rires, tout cela, vois-tu, ce ne sont que des jeux d'enfants; il n'en reste rien après qu'ils sont passés. Mais l'amour, ah! l'amour!... un mot, un regard, seulement de le savoir là, eh bien! C'est le bonheur.

    Auteur : Pierre Choderlos de Laclos - Source : Les Liaisons dangereuses (1782)


  13. Le Musée transforme l'oeuvre en objet.

    Auteur : André Malraux - Source : Sans référence


  14. Je ne sais pourquoi j'allais danser - A Saint-Jean au musette, - Mais quand un gars m'a pris un baiser - J'ai frissonné, j'étais chipée.

    Auteur : Lucienne Delyle - Source : Mon amant de Saint-Jean


  15. On aime toujours qui nous amuse ou qui nous rend heureux.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Contrat de mariage (1835)


  16. Au zoo: c'est peut-être pour amuser les bêtes qu'on nous permet de défiler devant leurs cages.

    Auteur : André Birabeau - Source : Sans référence


  17. Elle, elle n'a pas appris, et c'est un handicap, à n'être pas entière sans se perdre de vue. Têtue, elle persiste à affronter ses peurs, à dompter ses dragons. Bravache, elle se convainc que, cette fois, elle sera mondaine avec succès, le doigt dans le nez, Jackie chez Onassis, Régine à l'Élysée, quelqu'un de délicieux, de subtil, de léger, qu'on croque en amuse-gueule.

    Auteur : Louise Auger - Source : Ev Anckert, une passion parisienne


  18. Je n’ai juste pas envie qu’on me foute dans un musée. Être un « classique », ça ne m’intéresse pas. Je bouge, je change… Je suis un être humain avec ses contradictions. Je dis un truc puis le contraire…

    Auteur : Jean-Pierre Bacri - Source : Interview Trois Couleurs, Propos recueillis par Renan Cros, Octobre 2017


  19. Nous voulons démolir les musées, les bibliothèques, combattre le moralisme, le féminisme, et toutes les lâchetés opportunistes et utilitaires.

    Auteur : Filippo Tommaso Marinetti - Source : Manifeste du futurisme, Le Figaro, 20 février 1909.


  20. J'aime mieux m'amuser tout seul, crénom de nom! Je suis celui qui reste à l'écart des partouzes.

    Auteur : Georges Brassens - Source : Le Pluriel.


  21. Quand on ne sait pas s'entretenir et s'amuser soi-même, on veut entretenir et amuser les autres.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  22. Quand ils sont jeunes, la plupart des gens jugent de tout. Quand ils vieillissent, c'est pareil. Entre les deux, il y a peut-être un moment où ils pourraient ne juger de rien, s'abstenir, s'amuser, ne prendre au sérieux que leur propre misère, mais ce moment est celui où ils agissent, bâtissent, font carrière ou la ratent ; le moment où ils s'y croient, comme on dit à l'école, et où ils ont rarement la possibilité ou l'envie de faire un pas de côté.

    Auteur : Philippe Lançon - Source : Le lambeau (2018)


  23. Tous les peintres qui figurent dans nos musées sont des ratés de la peinture; on ne parle jamais que des ratés; le monde se divise en deux catégories d'hommes: les ratés et les inconnus.

    Auteur : Francis Picabia - Source : Jésus-Christ Rastaquouère (1920)


  24. Cimetière: Musée de menhirs.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal


  25. Le passé, voilà l'ennemi; c'est ce qui me fait m'écrier dans tote la sincérité de mon âme: on mettrait le feu aux bibliothèques et aux musées qu'il y aurait pour l'humanité, non pas perte, mais profit et gloire.

    Auteur : Jules Vallès - Source : Lettre ouverte à M. Covielle, le Nain jaune, 24 février 1867


Les citations du Littré sur Muse


  1. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  2. Comme un gerfaut qui de roideur se laisse Caler à bas, ouvrant la nuë espaisse Dessus un cygne amusé sur le bord

    Auteur : RONS. - Source : 620


  3. Depuis que je me suis amusé à immoler ce polisson à la risée publique sur tous les théâtres de l'Europe, il est juste qu'il se plaigne un peu

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Ana.


  4. Cependant à leurs voeux votre âme se refuse, Tandis qu'en ses liens Célimène l'amuse

    Auteur : Molière - Source : Mis. I, 1


  5. Deux jovenciaux mena au port, Où mener soloit son deport [amusement]

    Auteur : RUTEB. - Source : II, 110


  6. Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. IX.


  7. Les makis, qui approchent assez des singes à longue queue, qui, comme eux, ont des mains, mais dont le museau est beaucoup plus allongé et plus pointu, sont des animaux particuliers à l'ancien continent, et qui ne se sont pas trouvés dans le nouveau

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. III, p. 190


  8. Muse, de vos chansonnettes Aujourd'hui l'on va tâcher De faire des allumettes Pour ranimer ce bûcher [de l'Émile]

    Auteur : BÉRANG. - Source : Muse en fuite.


  9. Loin que la joie et les plaisirs dont tout le monde paraît enivré, me dissipent et m'amusent....

    Auteur : GRAFFIGNY - Source : Lettres péruv. 28


  10. Mais tout paisible et coy Tu vivras dans les bois pour la Muse et pour toy

    Auteur : RONS. - Source : 894


  11. Qu'à son regard la Muse pastoralle....

    Auteur : MAROT - Source : I, 223


  12. Il inventa les fermoirs de la museliere que l'on attache à l'entour de la bouche

    Auteur : AMYOT - Source : Com. refréner la colère, 12


  13. Je vous ai mis entre les mains assez de livres français capables de vous amuser

    Auteur : Jean Racine - Source : Lettres à son fils, 11


  14. Je ne veux point m'amuser à vous dire... que votre teint a une beauté et une fleur qui assure que vous n'avez que vingt ans ; que votre bouche, vos dents et vos cheveux sont incomparables.... votre miroir vous le dit assez

    Auteur : Mme DE LA FAYETTE - Source : Portrait de Mme de Sévigné.


  15. Ne laissez pas de m'envoyer les rhapsodies du jour ; elles amusent parce qu'elles sont nouvelles

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme Denis, 20 mars 1751


  16. Change, pauvre abusé, change de batterie, Conte ce qui te mène, et ne t'amuse pas à perdre innocemment tes discours et tes pas

    Auteur : Corneille - Source : la Veuve, I, 1


  17. Un lecteur sage fuit un vain amusement, Et veut mettre à profit son divertissement

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. IV


  18. Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours ; Promettez un rêve à ma tombe ; Muses, restez ; restez, amours

    Auteur : BÉRANG. - Source : Sciences.


  19. Ils sacrifioient aux muses pour destremper par leur doulceur cette furie martiale

    Auteur : MONT. - Source : III, 253


  20. Et mon frère et le Brun, les Muses elles-mêmes

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Élég. XVI


  21. La Bruyère s'est amusé à écrire une page dans le style de Montaigne ; et il l'a très bien imité

    Auteur : MARMONTEL - Source : Élém. litt. Oeuv. t. IX, p. 188, dans POUGENS


  22. Quel fruit lui en revint-il, sinon de connaître par expérience le faible des grands politiques, leurs volontés changeantes ou leurs paroles trompeuses, la diverse face des temps, les amusements des promesses... ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  23. Je ne range point au nombre des poëtes ni les sibylles, ni Orphée, ni Musée ; tous les savants conviennent que les poésies qui portent leur nom sont supposées

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. liv. XXV, ch. I, I, 1


  24. On a remarqué qu'ils ne s'amuserent qu'à haster....

    Auteur : MONT. - Source : I, 63


  25. Un autre cria tant haut en braillant : sonne, cornemuseur, la pavanne

    Auteur : MERLIN COCAÏE - Source : t. I, p. 175, dans LACURNE




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 08h16










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