La définition de Muse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Muse
Nature : s. f.
Prononciation : mu-z'
Etymologie : Voy. .

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de muse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec muse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Muse ?


La définition de Muse




Toutes les définitions de « muse »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MUSE. n. f.
Chacune des neuf déesses qui, suivant les anciens, présidaient aux arts libéraux. Les neuf Muses. Le séjour des Muses. Invoquer les Muses. Être inspiré par les Muses. Être favorisé des Muses. La Muse de l'histoire, de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc. Fig., Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, Les poètes.

MUSES, au pluriel, désigne aussi, figurément, les Belles-Lettres, et principalement la Poésie. Cultiver les muses. Fig., Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. Dans ce sens, Muse se dit quelquefois au singulier. La muse latine. La muse française. Il désigne aussi un Genre particulier de poésie. La muse tragique. Il se dit encore, figurément, du Génie de chaque poète, du caractère de sa poésie. La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée. Une muse enjouée, badine, sévère. Il se dit aussi absolument, dans certaines phrases figurées, en parlant de l'Inspiration poétique. Il a été visité par la muse. Il se dit aussi de la Personne ou du sentiment qui inspire un poète. Cette femme est sa muse. La muse de la mélancolie. Dans toutes ces acceptions figurées, il est vieux.

Littré

MUSE (mu-z') s. f.
  • 1Chacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire?; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque?; Melpomène, Muse de la tragédie?; Thalie, Muse de la comédie?; Euterpe, Muse de la musique?; Érato, Muse de la poésie amoureuse?; Terpsichore, Muse de la danse?; Polymnie, Muse de la poésie lyrique?; Uranie, Muse de l'astronomie. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence, Boileau, Lutr. I. Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue, Voltaire, Lett. d'Argental, 21 juin 1761. Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines, Chénier, ib. XI. Ah?! je les reconnais, et mon c?ur se réveille?; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous?; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour, Chénier, ib. IV. On a appris par l'examen des Muses dont nous avons les statues, et de celles qui se trouvent sur les médailles et dans des bas-reliefs, que les sculpteurs anciens les ont ordinairement représentées vêtues et la gorge couverte, Mongez, Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. V, p. 156.

    Dixième Muse, se dit, par flatterie ou par admiration, de toute femme qui cultive la poésie avec succès. Les anciens ont dit que Sapho était une dixième Muse. Les modernes ont appliqué ce nom à diverses femmes.

    Voltaire a nommé dixième Muse la critique. Nous eûmes longtemps neuf Muses?; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard?; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama, Voltaire, Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau.

    Fig. Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, les poëtes.

  • 2 Fig. Les belles-lettres, et, particulièrement, la poésie (dans ce sens et dans tous les suivants on met une minuscule). Cultiver les muses. Motin, la muse est morte, ou la faveur pour elle?; En vain dessus Parnasse Apollon on appelle?; En vain par le veiller on acquiert du savoir, Si fortune s'en moque?, Régnier, Sat. IV.

    L'art de la poésie. Enfin Malherbe vint.. . Et réduisit la muse aux règles du devoir, Boileau, Art poét. I.

    Les muses grecques, latines, françaises, etc. la poésie grecque, latine, etc. Il est certain, et vous le savez aussi bien que moi, vous qui connaissez les bonnes choses, et qui les faites, qu'il n'y a point de muses si sévères que les françaises, ni de langue qui souffre moins le fard et l'apparence du bien que la nôtre, Guez de Balzac, liv. X, lett. 3.

    En ce sens, on le dit aussi au singulier. La muse latine. La muse française.

  • 3 Absolument. L'inspiration poétique en général. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs, Dict. de l'Académie.
  • 4Particulièrement, le génie de chaque poëte, le caractère de sa poésie. Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire, Boileau, Disc. au roi. Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot en passant ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès, Boileau, Art p. II. Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée, Boileau, ib. II. Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter [ses vers]?; Aussitôt il vous quitte, et, content de sa muse, S'en va chercher ailleurs quelque fat qu'il abuse, Boileau, ib. I. Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte, Boileau, Sat. IX. Mais sa muse [de Ronsard] en français parlant grec et latin, Boileau, Art p. I. Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville, Boileau, Sat. I. Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers, Boileau, ib. VII. J'ai pris pour passagère La muse des chansons, Béranger, Nacelle. Jouy déjà gronde ma muse, Dont il soutint les premiers pas, Béranger, Cord. Quittez la lyre, ô ma muse, Et déchiffrez ce mandat?; Vous voyez qu'on vous accuse De plusieurs crimes d'État, Béranger, Muse. Oh?! la muse se doit aux peuples sans défense, Hugo, Feuilles d'automne, XL. Oh?! muse, contiens-toi?! muse aux hymnes d'airain, Muse de la loi juste et du droit souverain, Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme, Hugo, Voix intérieures, XXXII. Muse, sois donc sans crainte?; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier?; Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier, Musset, Nuit d'octobre. Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse?! est-ce toi?? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi, Musset, Nuit de mai.
  • 5Muse se prend quelquefois pour les poëtes, pour un poëte. Dans la disette, une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée, Boileau, Art p. IV. On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée, Boileau, Ep. V.
  • 6La personne ou le sentiment qui inspire le poëte. L'indignation est sa muse. La brillante marquise de la Sablière, la femme du monde qui a inspiré le plus de jolis vers, puisqu'elle était à la fois la muse de son mari, celle de la Fare son amant, et de la Fontaine son ami, Genlis, Mme de Mainten. t. I, p. 102, dans POUGENS. Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse, Chénier, Élég. III.
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Wiktionnaire


Nom commun 2 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Amusement, dissipation, perte de temps.
    • payer la muse, être puni pour avoir perdu son temps.
    • rendre la muse, renoncer aux plaisirs.
  2. (Chasse) Muse, flairage de la biche par le cerf.
    • Du rut et muse des cerfs.
  3. Séduction, tromperie.
    • bailler la muse, tromper.
    • servir, escouer de la muse, se jouer de.

Nom commun 4 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Fiole, flasque.

Nom commun 3 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Musette.
    • Sonent tymbre, sonent tabor
      Muses, estives et frestel
      Et buisines et chalemel.
      (Cerest. Erec et En., 1420)

Nom commun 1 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin ou masculin (l'usage hésite)

  1. Museau.

Nom commun 2 - français

muse \myz\ féminin

  1. Période du rut chez les cerfs.
    • Les grands mâles altiers reparaissent [?] les biches [?] attendent [?] l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis. (Maurice Genevoix, Route de l'aventure, 1958)

Nom commun 1 - français

muse \myz\ féminin

  1. Génie artistique, inspiration.
    • Oh! les chastes églogues! Oh! les idylles chantées par les poètes! Oh! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins! (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Une muse enjouée, badine, sévère.
    • La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée.
    • La muse tragique : La tragédie.
    1. Les belles-lettres, et principalement la poésie.
      • Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises : La poésie grecque, latine, française.
      • Et si ces origines de la muse française sont trouvées mensongères, qu'a-t-elle emprunté de la muse provençale, sa s?ur aînée, qu'elle a trop fait oublier? (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
  2. (Par extension) Personne ou sentiment qui inspire un poète.
    • Cette femme est sa muse.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MUSE1, subst. fém.

A. ? MYTHOL. (souvent avec une majuscule). Chacune des neuf déesses qui, d'après les anciens, présidaient aux arts libéraux. Apollon et les Muses; les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne; les neuf Muses; Clio, muse de l'histoire; Euterpe, muse de la musique; Thalie, muse de la comédie; Melpomène, muse de la tragédie; Terpsichore, muse de la danse; Érato, muse de l'élégie; Polymnie, muse de la poésie lyrique; Uranie, muse de l'astronomie; Calliope, muse de l'éloquence:
1. Un certain samedi de décembre, je me trouvai classé en thème grec (muses immortelles, ô chastes soeurs, ô Mnémosyne, dérobez à la mémoire ce souvenir humiliant)... A. France,Vie fleur,1922, p.362.
? Les trois Muses. Pour faire un bon orateur, il faudrait l'assistance des trois Muses: Mélite (l'Invention), Mnemé (la Mémoire), et Avidé (le Chant) (Barrès,Cahiers,t.10, 1913, p.226).
? Le séjour des Muses. Le Parnasse. Une image du palais des Muses ou du séjour des dieux. Tels furent le Parnasse en Phocide, et l'Olympe en Thessalie (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.237).P. anal. Leur demeure [des poètes lyriques grecs] est une sorte de Conservatoire, une «Maison des muses» (Taine,Philos. art,t.2, 1865, p.174).
? Amant, chéri, favori, fils, nourrisson des Muses, de la Muse. Artiste, écrivain, poète notamment. ? Belle autorité! que votre rimeur du Hâvre de Grâce! ? (...) Taisez-vous, vous m'insultez en la personne de ce nourrisson chéri des neuf soeurs, des neuf muses, des Piérides! (Borel,Champavert,1833, p.215).Le jeune et talentueux Molinier, chéri des Muses, dont le noble front pur n'attendra pas longtemps le laurier (Gide,Faux-monn.,1925, p.1166).
? Dixième muse. Quand (...) la gloire de George Sand rayonna sur le Berry, beaucoup de villes (...) furent assez disposées à honorer les moindres talents féminins. Aussi vit-on alors beaucoup de Dixièmes Muses en France (Balzac,Muse départ.,1844, p.92).J'ai sous les yeux la nouvelle d'une jeune femme qui place son oeuvre sous l'ondoiement de cette épigraphe de Gide: «Dire l'absence de conclusion qui déroute.» Évidemment cette dixième muse pense que par l'absence de conclusion, le lecteur ordinaire va (...) se trouver «bien attrapé» (Benda,Fr. byz.,1945, p.102).
B. ? P. méton.
1. Les Muses, la Muse. Les belles-lettres, notamment la poésie; l'inspiration, l'invention poétique. Invoquer les Muses; la carrière, le commerce des Muses; le culte des Muses, de la Muse. De ma seizième à ma dix-huitième année (...) à cet âge divinement inconscient où nous subissons vraiment l'ivresse de la Muse et où le poète produit des odes comme le rosier des roses (Banville,Cariat.,1842, p.3):
2. ... le dessein d'un jeune lettré enthousiaste de rendre à notre poésie «le trésor de ses profondeurs» accompli dès les premières pages, où les extraits des poètes du xviesiècle, éblouiront les Français que les Muses captivent encore... Mauriac,Journal 3,1940, p.271.
? Courtiser les Muses, la Muse. S'adonner aux belles-lettres, à la poésie. V. courtiser B synt. et expr., ex. de France.Cultiver les Muses. Même sens. Jeune, je cultivois les muses; il n'y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un coeur de seize années (Chateaubr.,Génie,t.1, 1803, p.419).Taquiner la Muse. S'essayer à la poésie. Jadis (...) il m'arrivait de taquiner la muse. J'avais composé un sonnet, de quatorze vers (Romains,Knock,1923, I, p.3).Congédier la Muse. À la fin le malheureux garçon, impatienté, envoya son poëme au diable et congédia la Muse (on disait encore la Muse en ce temps-là) (A. Daudet,Pt Chose,1868, p.41).
? En partic.
a) Muse(s) + adj. ethnique
?) [En tant qu'art libéral] Poésie propre à une nation, à une région. Muses grecques, latines, ausoniennes; la muse grecque, latine, française. Klopstock a noblement reproché à Frédéric de négliger les muses allemandes, qui, à son insçu, s'essayoient à proclamer sa gloire (Staël,Allemagne,t.1, 1810, p.231).Le désir d'élargir le terrain des muses françaises et de donner aux poëtes, aux dramatiques surtout, un moyen différent d'exprimer leur pensée (Barbier,Satires,1865, p.2).Ramuz, très sensible à la muse populaire russe, partagea tout de suite mon engouement (Stravinsky,Chron. vie,1931, p.154).
?) [En tant que textes étudiés ou à étudier] Au milieu de tout cet attirail, dont l'aspect avait vraiment quelque chose d'infernal (...) on nous entretenait des muses latines (...) on prétendait nous faire entendre et goûter les écrits des poètes anciens (Delécluze,Journal,1825, p.210).
? Muse (au sing.) + adj. caractérisant.Muse comique, épique, tragique. Comparez les événements de la comédie intitulée Lanfranc ou le Poète à la fable du même sujet traité par la muse classique (Stendhal,Racine et Shakspeare,t.1, 1823, p.85).Les catholiques s'aviseront d'aller chercher dans leurs oeuvres quelques unes des plus charmantes productions de la muse chrétienne, au lieu de croire, comme Boileau, que la poésie ne vint en France qu'avec Malherbe (Montalembert,Ste Élisabeth,1836, p.lxxv).V. agrément ex. 60.
b) Muse (d'un écrivain, notamment d'un poète). Génie poétique, artistique. Ce sont des fruits de sa Muse; sa muse est enjouée, grave (Ac. 1798); muse badine, sévère, déréglée (Ac. 1835). La muse de Juvénal parut aussi à la fin de ce siècle malheureux, terminé par Tibère; elle y contracta une grande âpreté. Aucun poëte n'excella comme lui à peindre les crimes de Rome (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.124).Aubryet, ce Bobèche gastralgique qui imite la muse de Hugo et la muse de Musset, l'éloquence de Guizot, la rhétorique de Prudhomme (Goncourt,Journal,1858, p.475):
3. ... cette Dorine, si provocante, si drue, servirait très-bien à figurer la muse comique de Molière en ce qu'elle a de tout à fait à part et d'invincible, et de détaché d'une observation plus réfléchie, ? l'humeur comique dans sa pure veine courante... Sainte-Beuve,Port-Royal,t.3, 1848, p.230.
2. [Parfois avec majuscule] Inspiration poétique, souvent imaginée par le poète sous l'apparence d'une femme. Muse consolatrice; muse fertile. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs (Ac. 1835); il a été visité par la muse (Ac. 1935). Muse, sois donc sans crainte; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier (Musset,Nuit oct.,1837, p.147).J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal (Rimbaud,Poés.,1871, p.81).
? Au plur., rare. Roxane: (...). Parfois il est distrait, ses Muses sont absentes; Puis, tout à coup, il dit des choses ravissantes! (Rostand,Cyrano,1898, iii, 1, p.112).
? P. anal., dans d'autres arts.Don, invention artistique. Velasquez est franc, parce que son pinceau est conduit par la muse de la vérité (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p.578):
4. ... la Musique commença d'être la première de mes occupations juvéniles. Aussitôt que j'eus lié commerce avec la noble Muse, (...) je l'aimai (...) depuis quelque temps, ma Muse, souventefois, dans les heures d'inspiration, me chuchotait à l'oreille: «Ose! Ose! Écris les harmonies de ton âme!» Rolland,J.-Chr.,Aube, 1904, p.98.
C. ? Source d'inspiration littéraire.
1. Souvent p. iron. au xxes. Femme inspiratrice d'un écrivain, d'un poète. George Sand, la muse de Musset; Elvire, la muse de Lamartine. Permettez-moi de signaler à vos hommages celle qui fut et ma première muse et ma protectrice (...) la belle comtesse Sixte du Châtelet (Balzac,Illus. perdues,1843, p.677).V. insexualité ex. de Proust:
5. À l'époque où il [Flaubert] commence de se colleter avec la Bovary, il s'est réconcilié avec Louise Colet (...) mais Croisset demeure interdit à la dame (...). Comment ne pas croire que son combat avec la phrase (...) lui servit aussi pour tenir à distance une muse insatiable? Mauriac,Mém. intér.,1959, p.100.
? [P. allus. littér. au roman de Balzac] Vous dites cela parce que la femme est supérieure au mari (...) ? Oh! je ne voulais pas dire que c'était la Muse du département, ni madame de Bargeton (Proust,Sodome,1922, p.1091).L'adolescent dans une petite ville où il devient amoureux de la Muse du département (Bousquet,Trad. du silence,1936, p.129).
? P. anal. Cette artiste [Berthe Morisot] (...) fut la véritable muse de l'impressionnisme (Mauclair,Maîtres impressionn.,1923, p.154).
2. Ce qui inspire un écrivain. La vraie muse de l'historien de la philosophie n'est pas la haîne, mais l'amour (Cousin,Hist. philos. XVIIIes.,t.2, 1829, p.559).
? Arg. Muse verte. Absinthe. Un de ces bohèmes, Par la «Muse verte» grisés (Ponchon,Muse cabaret,1920, p.201).Verlaine ne doit rien à la muse verte (...). La folie n'est pas le bouillonnement, mais l'écume de l'intelligence (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.109).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b. Fréq. abs. littér.: 1493. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3847, b) 3088; xxes.: a) 1053, b) 774. Bbg. Quem. DDL t.10.


MUSE2, subst. fém.

VÉN. Commencement de la période du rut chez les cerfs. La muse dure cinq ou six jours (Ac.1835, 1878).Les grands mâles altiers reparaissent (...) les biches (...) attendent (...) l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis (Genevoix,Routes avent.,1958, p.124).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1587 (Du Fouilloux, La Vénerie, c. XVII ds Gdf.). Déverbal de muser* B, terme de cynégétique; cf. le déverbal muse «perte de temps, amusement», de muser* A (1174-87 Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 245). Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p.57.

MUSE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b.

Muse au Scrabble


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muse

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Les citations avec le mot Muse


  1. Je me suis bien amusé avec les aventures de Cadichon, j'ai aimé chaque chapître malgré que dans le dernier l'aventure est devenu à moins. Je lui donne 5 étoiles !

    Auteur : Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur - Source : Mémoires d'un âne (1860)


  2. Puis le plaisir gratuit de jouer un rôle, au double sens d'agir sur les événements, et d'incarner un personnage; l'amusement ironique, semi-amer, de tirer les ficelles des pantins, et de constater que c'est en somme assez facile.

    Auteur : Louis Farigoule, dit Jules Romains - Source : Les Hommes de bonne volonté (1932-1946)


  3. Ecrire purement en français, c'est un soin et un amusement qui récompense quelque peu l'ennui d'écrire.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Choses tues (1930)


  4. Et c'est là que jadis, à quinze ans révolus,
    A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
    Je connus la prime amourette.
    Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
    Je reçu de l'amour la première leçon,
    Avalai la première arête.


    Auteur : Georges Brassens - Source : Supplique pour être enterré sur la plage de Sète (1966)


  5. L'histoire est faite pour amuser les historiens, c'est tout.

    Auteur : Paul Veyne - Source : Comment on écrit l'histoire (1971)


  6. On peut pas s'amuser à bâtir un monde meilleur pour les gens. Seuls les gens eux-mêmes peuvent se faire ça. Sinon, c'est une cage.

    Auteur : Terry Pratchett - Source : Mécomptes de fées (1998)


  7. Rois! l'homme n'est pas fait pour votre amusement.

    Auteur : Victor Hugo - Source : La Légende des siècles (1859)


  8. Oh! La muse se doit aux peuples sans défense - J'oublie alors l'amour, la famille, l'enfance, - Et les molles chansons et le loisir serein, - Et j'ajoute à ma lyre une corde d'airain!

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Feuilles d'automne (1831), Amis, un dernier mot!


  9. J'ai lu tous les mémoires de Beaumarchais, et je ne me suis jamais tant amusé. J'ai peur que ce brillant écervelé n'ait au fond raison contre tout le monde.

    Auteur : Voltaire - Source : Correspondance, au comte d'Argental, 30 décembre 1773


  10. En fait de musée, c'est plutôt un arsenal. Ou bien un musée de la guerre, mais sans espingoles ni pistolets à crosse nacrée. La guerre moderne, la vraie: celle des fantassins.

    Auteur : Régis Debray - Source : L'Indésirable (1975)


  11. Si je pouvais rester toujours jeune, je demeurerais célibataire. Je voudrais m'amuser tout le temps, et faire la coquette avec tout le monde, jusqu'à la veille d'être qualifiée de vieille fille; alors, pour échapper à cette ignominie, et après avoir fait des centaines de conquêtes et brisé le coeur de tous sauf un, je prendrais un mari, noble, riche, indulgent et que, d'autre part, cinquante belles dames mourraient d'envie d'épouser.

    Auteur : Anne Brontë - Source : Agnes Grey (1847)


  12. Rire, est toujours s'amuser.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  13. Quelle règle convient-il donc de suivre dans cette grande question des jeux de l'enfance ? Le jeu forme les trois quarts de leur vie. Faut-il les y abandonner aux seules ressources de leur imagination ? Faut-il les forcer à se tirer d'affaire et les laisser s'amuser seuls, ou bien est-il bon au contraire, là comme ailleurs, de leur ouvrir la voie, de leur tendre la main, de leur apprendre à inventer ? Le problème est des plus difficiles. On ne peut nier d'une part que les enfants n'aient en eux les plus ingénieuses et les plus fécondes ressources d'amusement. Qui de nous ne s'est arrêté à contempler un enfant assis à terre et passant des heures entières à creuser dans le sable un trou sans objet, sans forme, sans fin (car il le recreuse toujours), et attaché à cet ouvrage comme Archimède à son problème. Que fait-il ? A quoi songe-t-il ? Que se passe-t-il dans sa tête ?Nul ne peut le dire; lui-même ne le pourrait pas. Ces heures, pourtant, se sont écoulées pour lui avec cette rapidité légère dont le mot jeu est synonyme, et il a joué tout seul. Mais d'un autre côté, qui n'a pas vingt fois pris en pitié les regards de détresse et l'attitude mélancolique d'enfants réunis pour s'amuser, et ne pouvant trouver d'amusement ?.

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Les pères et les enfants au XIXe siècle (1867)


  14. La censure à l'haleine immonde, aux ongles noirs,
    Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs,
    Vile, et mâchant toujours dans sa gueule souillée,
    O muse ! quelque pan de ta robe étoilée !


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Chants du crépuscule (1835), A Alphonse Rabbe


  15. Vous adorez effectivement des faibles petites images de pâte et de farine, et vous honorez les images de bois et de plâtre, et les images d’Or et d’Argent. Vous vous amusez, Messieurs, à interpréter et à expliquer figurativement, allégoriquement et mystiquement des vaines écritures que vous appelez néanmoins saintes, et divines ; vous leur donnez tel sens que vous voulez ; vous leur faites dire tout ce que vous voulez par le moyen de ces beaux prétendus sens spirituels et allégoriques que vous leur forgez, et que vous affectez de leur donner, afin d’y trouver, et d’y faire trouver des prétendues vérités qui n’y sont point, et qui n’y furent jamais. Vous vous échauffez à discuter de vaines questions de grâce suffisante et efficace. Et en plus, vous vilipendez le pauvre peuple, vous le menacez de l’enfer éternel pour des peccadilles, et vous ne dites rien contre les voleries publiques, ni contre les injustices criantes de ceux qui gouvernent les peuples, qui les pillent, qui les foulent, qui les ruinent, qui les oppriment et qui sont la cause de tous les maux, et de toutes les misères qui les accablent.

    Auteur : Jean Meslier - Source : Mémoire des pensées et sentiments (1762)


  16. Bravache, elle se convainc que, cette fois, elle sera mondaine avec succès, le doigt dans le nez, Jackie chez Onassis, Régine à l'Élysée, quelqu'un de délicieux, de subtil, de léger, qu'on croque en amuse-gueule.

    Auteur : Louise Auger - Source : Ev Anckert, une passion parisienne


  17. Appétit: Instinct délibérément implanté par la Providence afin de sevir la Muse du Travail.

    Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)


  18. La puissance naît dès l'instant où l'on muselle la terreur que nous inspire notre propre fin. Dès que l'on cesse de vivre en pensant à sa mort.

    Auteur : Lionelle Nugon-Baudon, dite Andrea H. Japp - Source : Une ombre plus pâle (2009)


  19. La liberté naquit de la parole, elle fut chant dès son premier éveil et nul ne put jamais la museler.

    Auteur : Robert Sabatier - Source : Les Châteaux de millions d'années


  20. Il aime le jeu, le vin, les femmes; c'est un homme universel: nous faisons ensemble toutes sortes de débauches; cela m'amuse, cela me détourne de mal faire.

    Auteur : Alain René Lesage - Source : Crispin rival de son maître (1707)


  21. Las d'espérer et de me plaindre, - Des Muses, des Grands et du Sort, - C'est ici que j'attends la mort, - Sans la désirer ni la craindre.

    Auteur : François Maynard - Source : Au-dessus de la porte de son cabinet de travail.


  22. Frisant la cinquantaine, armé des apparats de sa célébrité, Jean-Louis Trouë porte néanmoins sa haute taille effilochée comme un habit qu'il aurait emprunté. Sa poitrine penchée vers l'avant, sur le point de verser, il résiste au typhon dans son dos, il tangue plus qu'il ne se tourne vers vous pour vous aborder. Intrusif, une vraie cornemuse, il parle sans respirer, s'exclame, s'étonne, se passionne, se pose la question, y répond d'un seul souffle. C'est un moulin à mots, alerte et guilleret, qui grince dans les hautes pendant qu'il plie sur vous, incertain de vous rejoindre, son visage fripé, grave et bouleversant, où grésillent deux amandes tristes qui vous supplient de l'aimer.

    Auteur : Louise Auger - Source : Ev Anckert, une passion parisienne


  23. Les musées sont pour moi des lieux où les oeuvres du passé, devenues mythes, dorment en attendant que les artistes les appellent à une existence réelle.

    Auteur : André Malraux - Source : Sans référence


  24. La mort est l'un des moyens de transport les moins fiables, ajouta Lame avec amusement. Le plus souvent, on se retrouve ailleurs que là où on veut, en un endroit pire. On a perdu nos bagages en plus.

    Auteur : Esther Rochon - Source : Ouverture


  25. Prenez le temps de chanter, - De rire, de vous amuser. - Tout le monde sait bien qu'après tout la vie - Est souvent jolie - Quand on la prend du bon côté.

    Auteur : Charles Trenet - Source : Prenez le temps de chanter


Les citations du Littré sur Muse


  1. Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Élég. III


  2. Et de peur de supercherie, [l'ours] Le tourne [un homme faisant le mort], le retourne, approche son museau

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. V, 20


  3. Vos amis mesmes s'amusent, plus qu'à vous plaindre, à accuser votre invigilance et improvidence

    Auteur : MONT. - Source : III, 8


  4. Ses vers.... Iraient dans l'antichambre amuser Pacolet

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît. IX.


  5. Ne vous amusez point à Mlle d'Or*** [qu'on avait songé à donner pour femme au jeune de Grignan] ; c'est un lanternier que son père

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 17 juill. 1689


  6. Mais aussi ne sont-elles pas [les Muses] De ces beautés dont les appas Ne sont que rigueur et que glace, Et de qui le cerveau léger, Quelque service qu'on leur fasse, Ne se peut jamais obliger

    Auteur : MALH. - Source : IV, 5


  7. Le grand et le petit épagneul, qui ne diffèrent que par la taille, transportés en Angleterre, ont changé de couleur du blanc au noir, et sont devenus, par l'influence du climat, grand et petit gredins, auxquels on doit joindre le pyrame, qui n'est qu'un gredin noir comme les autres, mais marqué de feu aux quatre pattes, aux yeux et au museau

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. I, p. 369


  8. Je vous avoue que je serais fort aise d'avoir courtisé avec succès, une fois en ma vie, la Muse de l'opéra ; je les aime toutes neuf, et il faut avoir le plus de bonnes fortunes qu'on peut, sans être pourtant trop coquet

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 12 mars 1740


  9. Jusques à quand amuserai-je les inquiétudes secrètes de mon âme par de vains projets de pénitence ?

    Auteur : MASS. - Source : Car. Fausse Conf.


  10. Elle [ma Muse] aime.... Suivre les moissonneurs et lier la javelle

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Élég. X.


  11. [Jouer la tragédie d'Esther] lui fit appréhender [à Mme de Maintenon] que cet amusement ne leur insinuât [aux demoiselles de Saint-Cyr] des sentiments opposés à ceux qu'elle voulait leur inspirer

    Auteur : Mme DE CAYLUS - Source : Souvenirs, p. 204, dans POUGENS


  12. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  13. Entre les Mores, la camuserie et la couleur noire, et avoir les cheveux recoquillez et frisez, leur est d'autant d'estime et de beauté, que nostre grand nez, nostre couleur blanche et nos cheveux longs

    Auteur : BOUCHET - Source : Serées, liv. III, dans LACURNE


  14. Ne tirons pas au doigt mouillé Pour jouer à cligne-musette

    Auteur : BAIF - Source : Passe-temps II, Aventures.


  15. L'admirable statuette du grammate du Musée appartient, d'après le tombeau où elle a été trouvée, à la Ve ou à la VIe dynastie [égyptienne]

    Auteur : A. C. MOREAU DE JONNÈS - Source : Ethnogénie caucasienne, p. 33


  16. Aussi [à l'origine] les lois et la morale étaient-elles en vers ; sur ce pied-là, l'origine de la poésie est bien plus sérieuse que l'on ne croit d'ordinaire, et les muses sont bien sorties de leur première gravité

    Auteur : FONTEN. - Source : Oracl. II, 5


  17. Médire par entretien et par une espèce d'amusement, médire par inconsidération et par envie de parler

    Auteur : BOURDAL. - Source : Pensées, t. III, p. 165


  18. Et si emportons nos freteaus, Nos muses et nos canimeaus

    Auteur : Jean Froissard - Source : Pastourelle


  19. Ils les amuserent sur mer, tantost avant, tantost arriere, jusques à ce que....

    Auteur : MONT. - Source : I, 298


  20. Encor si, pour rimer, dans sa verve indiscrète, Ma muse au moins souffrait une froide épithète

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. II


  21. De petites branches d'arbre l'amuseront autant que ces magnifiques colifichets

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. I


  22. C'est ainsi qu'une femme en doux amusements Sait du temps qui s'envole employer les moments

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  23. Je me fuis, je m'oublie, et mes esprits distraits Se plaisent à les suivre [les Muses], et retrouvent la paix

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Élég. 4


  24. Je suppose que vos occupations vous permettent de lire une mauvaise pièce [les Lois de Minos] ; que vous daignerez vous amuser un peu des radoteries de la Crète et des miennes

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Richelieu, 8 mai 1772


  25. En peintres de fruits, nous avons M. Robin, avec ses Raisins, du musée de Belgique ; en marinistes, M. Clays, trois tableaux ; un architecturiste, M. Van Moer, dont les trois Vues de Venise sont remarquées....

    Auteur : BÜRGER - Source : Salons de 1861 à 1868, t I, p. 217




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Mise à jour le dimanche 28 décembre 2025 à 06h30










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