La définition de Muse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Muse
Nature : s. f.
Prononciation : mu-z'
Etymologie : Mus, radical de museau (voy MUSEAU, à l'étym.)

Voir les citations du mot MuseSignification du mot Muse


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de muse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec muse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Muse ?


La définition de Muse

Terme de vénerie. Le commencement du rut des cerfs. La muse dure cinq ou six jours.


Toutes les définitions de « muse »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MUSE. n. f.
Chacune des neuf déesses qui, suivant les anciens, présidaient aux arts libéraux. Les neuf Muses. Le séjour des Muses. Invoquer les Muses. Être inspiré par les Muses. Être favorisé des Muses. La Muse de l'histoire, de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc. Fig., Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, Les poètes.

MUSES, au pluriel, désigne aussi, figurément, les Belles-Lettres, et principalement la Poésie. Cultiver les muses. Fig., Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. Dans ce sens, Muse se dit quelquefois au singulier. La muse latine. La muse française. Il désigne aussi un Genre particulier de poésie. La muse tragique. Il se dit encore, figurément, du Génie de chaque poète, du caractère de sa poésie. La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée. Une muse enjouée, badine, sévère. Il se dit aussi absolument, dans certaines phrases figurées, en parlant de l'Inspiration poétique. Il a été visité par la muse. Il se dit aussi de la Personne ou du sentiment qui inspire un poète. Cette femme est sa muse. La muse de la mélancolie. Dans toutes ces acceptions figurées, il est vieux.

Littré

MUSE (mu-z') s. f.
  • 1Chacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire?; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque?; Melpomène, Muse de la tragédie?; Thalie, Muse de la comédie?; Euterpe, Muse de la musique?; Érato, Muse de la poésie amoureuse?; Terpsichore, Muse de la danse?; Polymnie, Muse de la poésie lyrique?; Uranie, Muse de l'astronomie. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence, Boileau, Lutr. I. Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue, Voltaire, Lett. d'Argental, 21 juin 1761. Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines, Chénier, ib. XI. Ah?! je les reconnais, et mon c?ur se réveille?; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous?; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour, Chénier, ib. IV. On a appris par l'examen des Muses dont nous avons les statues, et de celles qui se trouvent sur les médailles et dans des bas-reliefs, que les sculpteurs anciens les ont ordinairement représentées vêtues et la gorge couverte, Mongez, Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. V, p. 156.

    Dixième Muse, se dit, par flatterie ou par admiration, de toute femme qui cultive la poésie avec succès. Les anciens ont dit que Sapho était une dixième Muse. Les modernes ont appliqué ce nom à diverses femmes.

    Voltaire a nommé dixième Muse la critique. Nous eûmes longtemps neuf Muses?; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard?; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama, Voltaire, Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau.

    Fig. Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, les poëtes.

  • 2 Fig. Les belles-lettres, et, particulièrement, la poésie (dans ce sens et dans tous les suivants on met une minuscule). Cultiver les muses. Motin, la muse est morte, ou la faveur pour elle?; En vain dessus Parnasse Apollon on appelle?; En vain par le veiller on acquiert du savoir, Si fortune s'en moque?, Régnier, Sat. IV.

    L'art de la poésie. Enfin Malherbe vint.. . Et réduisit la muse aux règles du devoir, Boileau, Art poét. I.

    Les muses grecques, latines, françaises, etc. la poésie grecque, latine, etc. Il est certain, et vous le savez aussi bien que moi, vous qui connaissez les bonnes choses, et qui les faites, qu'il n'y a point de muses si sévères que les françaises, ni de langue qui souffre moins le fard et l'apparence du bien que la nôtre, Guez de Balzac, liv. X, lett. 3.

    En ce sens, on le dit aussi au singulier. La muse latine. La muse française.

  • 3 Absolument. L'inspiration poétique en général. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs, Dict. de l'Académie.
  • 4Particulièrement, le génie de chaque poëte, le caractère de sa poésie. Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire, Boileau, Disc. au roi. Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot en passant ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès, Boileau, Art p. II. Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée, Boileau, ib. II. Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter [ses vers]?; Aussitôt il vous quitte, et, content de sa muse, S'en va chercher ailleurs quelque fat qu'il abuse, Boileau, ib. I. Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte, Boileau, Sat. IX. Mais sa muse [de Ronsard] en français parlant grec et latin, Boileau, Art p. I. Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville, Boileau, Sat. I. Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers, Boileau, ib. VII. J'ai pris pour passagère La muse des chansons, Béranger, Nacelle. Jouy déjà gronde ma muse, Dont il soutint les premiers pas, Béranger, Cord. Quittez la lyre, ô ma muse, Et déchiffrez ce mandat?; Vous voyez qu'on vous accuse De plusieurs crimes d'État, Béranger, Muse. Oh?! la muse se doit aux peuples sans défense, Hugo, Feuilles d'automne, XL. Oh?! muse, contiens-toi?! muse aux hymnes d'airain, Muse de la loi juste et du droit souverain, Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme, Hugo, Voix intérieures, XXXII. Muse, sois donc sans crainte?; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier?; Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier, Musset, Nuit d'octobre. Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse?! est-ce toi?? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi, Musset, Nuit de mai.
  • 5Muse se prend quelquefois pour les poëtes, pour un poëte. Dans la disette, une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée, Boileau, Art p. IV. On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée, Boileau, Ep. V.
  • 6La personne ou le sentiment qui inspire le poëte. L'indignation est sa muse. La brillante marquise de la Sablière, la femme du monde qui a inspiré le plus de jolis vers, puisqu'elle était à la fois la muse de son mari, celle de la Fare son amant, et de la Fontaine son ami, Genlis, Mme de Mainten. t. I, p. 102, dans POUGENS. Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse, Chénier, Élég. III.
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Wiktionnaire


Nom commun 2 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Amusement, dissipation, perte de temps.
    • payer la muse, être puni pour avoir perdu son temps.
    • rendre la muse, renoncer aux plaisirs.
  2. (Chasse) Muse, flairage de la biche par le cerf.
    • Du rut et muse des cerfs.
  3. Séduction, tromperie.
    • bailler la muse, tromper.
    • servir, escouer de la muse, se jouer de.

Nom commun 4 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Fiole, flasque.

Nom commun 3 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin

  1. Musette.
    • Sonent tymbre, sonent tabor
      Muses, estives et frestel
      Et buisines et chalemel.
      (Cerest. Erec et En., 1420)

Nom commun 1 - ancien français

muse \Prononciation ?\ féminin ou masculin (l'usage hésite)

  1. Museau.

Nom commun 2 - français

muse \myz\ féminin

  1. Période du rut chez les cerfs.
    • Les grands mâles altiers reparaissent [?] les biches [?] attendent [?] l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis. (Maurice Genevoix, Route de l'aventure, 1958)

Nom commun 1 - français

muse \myz\ féminin

  1. Génie artistique, inspiration.
    • Oh! les chastes églogues! Oh! les idylles chantées par les poètes! Oh! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins! (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Une muse enjouée, badine, sévère.
    • La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée.
    • La muse tragique : La tragédie.
    1. Les belles-lettres, et principalement la poésie.
      • Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises : La poésie grecque, latine, française.
      • Et si ces origines de la muse française sont trouvées mensongères, qu'a-t-elle emprunté de la muse provençale, sa s?ur aînée, qu'elle a trop fait oublier? (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
  2. (Par extension) Personne ou sentiment qui inspire un poète.
    • Cette femme est sa muse.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MUSE1, subst. fém.

A. ? MYTHOL. (souvent avec une majuscule). Chacune des neuf déesses qui, d'après les anciens, présidaient aux arts libéraux. Apollon et les Muses; les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne; les neuf Muses; Clio, muse de l'histoire; Euterpe, muse de la musique; Thalie, muse de la comédie; Melpomène, muse de la tragédie; Terpsichore, muse de la danse; Érato, muse de l'élégie; Polymnie, muse de la poésie lyrique; Uranie, muse de l'astronomie; Calliope, muse de l'éloquence:
1. Un certain samedi de décembre, je me trouvai classé en thème grec (muses immortelles, ô chastes soeurs, ô Mnémosyne, dérobez à la mémoire ce souvenir humiliant)... A. France,Vie fleur,1922, p.362.
? Les trois Muses. Pour faire un bon orateur, il faudrait l'assistance des trois Muses: Mélite (l'Invention), Mnemé (la Mémoire), et Avidé (le Chant) (Barrès,Cahiers,t.10, 1913, p.226).
? Le séjour des Muses. Le Parnasse. Une image du palais des Muses ou du séjour des dieux. Tels furent le Parnasse en Phocide, et l'Olympe en Thessalie (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.237).P. anal. Leur demeure [des poètes lyriques grecs] est une sorte de Conservatoire, une «Maison des muses» (Taine,Philos. art,t.2, 1865, p.174).
? Amant, chéri, favori, fils, nourrisson des Muses, de la Muse. Artiste, écrivain, poète notamment. ? Belle autorité! que votre rimeur du Hâvre de Grâce! ? (...) Taisez-vous, vous m'insultez en la personne de ce nourrisson chéri des neuf soeurs, des neuf muses, des Piérides! (Borel,Champavert,1833, p.215).Le jeune et talentueux Molinier, chéri des Muses, dont le noble front pur n'attendra pas longtemps le laurier (Gide,Faux-monn.,1925, p.1166).
? Dixième muse. Quand (...) la gloire de George Sand rayonna sur le Berry, beaucoup de villes (...) furent assez disposées à honorer les moindres talents féminins. Aussi vit-on alors beaucoup de Dixièmes Muses en France (Balzac,Muse départ.,1844, p.92).J'ai sous les yeux la nouvelle d'une jeune femme qui place son oeuvre sous l'ondoiement de cette épigraphe de Gide: «Dire l'absence de conclusion qui déroute.» Évidemment cette dixième muse pense que par l'absence de conclusion, le lecteur ordinaire va (...) se trouver «bien attrapé» (Benda,Fr. byz.,1945, p.102).
B. ? P. méton.
1. Les Muses, la Muse. Les belles-lettres, notamment la poésie; l'inspiration, l'invention poétique. Invoquer les Muses; la carrière, le commerce des Muses; le culte des Muses, de la Muse. De ma seizième à ma dix-huitième année (...) à cet âge divinement inconscient où nous subissons vraiment l'ivresse de la Muse et où le poète produit des odes comme le rosier des roses (Banville,Cariat.,1842, p.3):
2. ... le dessein d'un jeune lettré enthousiaste de rendre à notre poésie «le trésor de ses profondeurs» accompli dès les premières pages, où les extraits des poètes du xviesiècle, éblouiront les Français que les Muses captivent encore... Mauriac,Journal 3,1940, p.271.
? Courtiser les Muses, la Muse. S'adonner aux belles-lettres, à la poésie. V. courtiser B synt. et expr., ex. de France.Cultiver les Muses. Même sens. Jeune, je cultivois les muses; il n'y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un coeur de seize années (Chateaubr.,Génie,t.1, 1803, p.419).Taquiner la Muse. S'essayer à la poésie. Jadis (...) il m'arrivait de taquiner la muse. J'avais composé un sonnet, de quatorze vers (Romains,Knock,1923, I, p.3).Congédier la Muse. À la fin le malheureux garçon, impatienté, envoya son poëme au diable et congédia la Muse (on disait encore la Muse en ce temps-là) (A. Daudet,Pt Chose,1868, p.41).
? En partic.
a) Muse(s) + adj. ethnique
?) [En tant qu'art libéral] Poésie propre à une nation, à une région. Muses grecques, latines, ausoniennes; la muse grecque, latine, française. Klopstock a noblement reproché à Frédéric de négliger les muses allemandes, qui, à son insçu, s'essayoient à proclamer sa gloire (Staël,Allemagne,t.1, 1810, p.231).Le désir d'élargir le terrain des muses françaises et de donner aux poëtes, aux dramatiques surtout, un moyen différent d'exprimer leur pensée (Barbier,Satires,1865, p.2).Ramuz, très sensible à la muse populaire russe, partagea tout de suite mon engouement (Stravinsky,Chron. vie,1931, p.154).
?) [En tant que textes étudiés ou à étudier] Au milieu de tout cet attirail, dont l'aspect avait vraiment quelque chose d'infernal (...) on nous entretenait des muses latines (...) on prétendait nous faire entendre et goûter les écrits des poètes anciens (Delécluze,Journal,1825, p.210).
? Muse (au sing.) + adj. caractérisant.Muse comique, épique, tragique. Comparez les événements de la comédie intitulée Lanfranc ou le Poète à la fable du même sujet traité par la muse classique (Stendhal,Racine et Shakspeare,t.1, 1823, p.85).Les catholiques s'aviseront d'aller chercher dans leurs oeuvres quelques unes des plus charmantes productions de la muse chrétienne, au lieu de croire, comme Boileau, que la poésie ne vint en France qu'avec Malherbe (Montalembert,Ste Élisabeth,1836, p.lxxv).V. agrément ex. 60.
b) Muse (d'un écrivain, notamment d'un poète). Génie poétique, artistique. Ce sont des fruits de sa Muse; sa muse est enjouée, grave (Ac. 1798); muse badine, sévère, déréglée (Ac. 1835). La muse de Juvénal parut aussi à la fin de ce siècle malheureux, terminé par Tibère; elle y contracta une grande âpreté. Aucun poëte n'excella comme lui à peindre les crimes de Rome (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.124).Aubryet, ce Bobèche gastralgique qui imite la muse de Hugo et la muse de Musset, l'éloquence de Guizot, la rhétorique de Prudhomme (Goncourt,Journal,1858, p.475):
3. ... cette Dorine, si provocante, si drue, servirait très-bien à figurer la muse comique de Molière en ce qu'elle a de tout à fait à part et d'invincible, et de détaché d'une observation plus réfléchie, ? l'humeur comique dans sa pure veine courante... Sainte-Beuve,Port-Royal,t.3, 1848, p.230.
2. [Parfois avec majuscule] Inspiration poétique, souvent imaginée par le poète sous l'apparence d'une femme. Muse consolatrice; muse fertile. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs (Ac. 1835); il a été visité par la muse (Ac. 1935). Muse, sois donc sans crainte; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier (Musset,Nuit oct.,1837, p.147).J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal (Rimbaud,Poés.,1871, p.81).
? Au plur., rare. Roxane: (...). Parfois il est distrait, ses Muses sont absentes; Puis, tout à coup, il dit des choses ravissantes! (Rostand,Cyrano,1898, iii, 1, p.112).
? P. anal., dans d'autres arts.Don, invention artistique. Velasquez est franc, parce que son pinceau est conduit par la muse de la vérité (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p.578):
4. ... la Musique commença d'être la première de mes occupations juvéniles. Aussitôt que j'eus lié commerce avec la noble Muse, (...) je l'aimai (...) depuis quelque temps, ma Muse, souventefois, dans les heures d'inspiration, me chuchotait à l'oreille: «Ose! Ose! Écris les harmonies de ton âme!» Rolland,J.-Chr.,Aube, 1904, p.98.
C. ? Source d'inspiration littéraire.
1. Souvent p. iron. au xxes. Femme inspiratrice d'un écrivain, d'un poète. George Sand, la muse de Musset; Elvire, la muse de Lamartine. Permettez-moi de signaler à vos hommages celle qui fut et ma première muse et ma protectrice (...) la belle comtesse Sixte du Châtelet (Balzac,Illus. perdues,1843, p.677).V. insexualité ex. de Proust:
5. À l'époque où il [Flaubert] commence de se colleter avec la Bovary, il s'est réconcilié avec Louise Colet (...) mais Croisset demeure interdit à la dame (...). Comment ne pas croire que son combat avec la phrase (...) lui servit aussi pour tenir à distance une muse insatiable? Mauriac,Mém. intér.,1959, p.100.
? [P. allus. littér. au roman de Balzac] Vous dites cela parce que la femme est supérieure au mari (...) ? Oh! je ne voulais pas dire que c'était la Muse du département, ni madame de Bargeton (Proust,Sodome,1922, p.1091).L'adolescent dans une petite ville où il devient amoureux de la Muse du département (Bousquet,Trad. du silence,1936, p.129).
? P. anal. Cette artiste [Berthe Morisot] (...) fut la véritable muse de l'impressionnisme (Mauclair,Maîtres impressionn.,1923, p.154).
2. Ce qui inspire un écrivain. La vraie muse de l'historien de la philosophie n'est pas la haîne, mais l'amour (Cousin,Hist. philos. XVIIIes.,t.2, 1829, p.559).
? Arg. Muse verte. Absinthe. Un de ces bohèmes, Par la «Muse verte» grisés (Ponchon,Muse cabaret,1920, p.201).Verlaine ne doit rien à la muse verte (...). La folie n'est pas le bouillonnement, mais l'écume de l'intelligence (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.109).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b. Fréq. abs. littér.: 1493. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3847, b) 3088; xxes.: a) 1053, b) 774. Bbg. Quem. DDL t.10.


MUSE2, subst. fém.

VÉN. Commencement de la période du rut chez les cerfs. La muse dure cinq ou six jours (Ac.1835, 1878).Les grands mâles altiers reparaissent (...) les biches (...) attendent (...) l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis (Genevoix,Routes avent.,1958, p.124).
Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1587 (Du Fouilloux, La Vénerie, c. XVII ds Gdf.). Déverbal de muser* B, terme de cynégétique; cf. le déverbal muse «perte de temps, amusement», de muser* A (1174-87 Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 245). Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p.57.

MUSE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b.

Muse au Scrabble


Le mot muse vaut 5 points au Scrabble.

muse

Informations sur le mot muse - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Muse


  1. Le monde est vieux, dit-on, je le crois; cependant - Il le faut amuser encor comme un enfant.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre huitième, IV, le pouvoir des fables


  2. S'il est dans le cœur de l'homme un sentiment désintéressé, c'est l'amour paternel. Notre tendresse pour nos enfants est indépendante de la réflexion ; nous les aimons parce qu'ils sont nos enfants ; leur existence fait partie de la nôtre, ou c'est plus que la nôtre. Le bonheur qu'on leur doit résulte de tout ce qui leur est utile, de tout ce qui les intéresse; il naît de leur santé, de leur gaieté, de leurs amusements; on leur sait gré de leurs plaisirs.

    Auteur : François Droz - Source : Essai sur l'art d'être heureux (1815)


  3. Montréal, août 1973. Vers la fin des vacances d'été, on ne savait plus quoi faire pour s'amuser, Alain et moi. Alors nous prenions le métro, juste pour passer le temps.

    Auteur : Michel Rabagliati - Source : Paul dans le métro (2005)


  4. Donnez-moi un musée et je le remplirai.

    Auteur : Pablo Picasso - Source : Sans référence


  5. On aime toujours qui nous amuse ou qui nous rend heureux.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Contrat de mariage (1835)


  6. Tout amuse quand on y met de la persévérance: l'homme qui apprendrait par coeur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance


  7. Première question: est-ce que Dieu a le sens de l'humour ? Seconde question: est-ce que Dieu a un sens de l'humour cruel ? Tu vois: est-ce que Dieu joue avec nous et nous torture pour son propre amusement ...?

    Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


  8. Las d'espérer et de me plaindre, - Des Muses, des Grands et du Sort, - C'est ici que j'attends la mort, - Sans la désirer ni la craindre.

    Auteur : François Maynard - Source : Au-dessus de la porte de son cabinet de travail.


  9. Le peuple doit s'amuser, c'est là sa grande compensation. Un peuple gai est le meilleur des peuples. Ce qu'un peuple donne à la gaieté, il le prend toujours sur la méchanceté.

    Auteur : Ernest Renan - Source : Dialogues et fragments philosophiques (1876)


  10. Tsigane, joue, allons ! Je serai bon payeur
    Et de tout ton talent pour briser mon coeur use,
    Brise-le de plaisir, brise-le de douleur,
    Car c'est quand même ainsi que le Hongrois s'amuse.


    Auteur : Sándor Petöfi - Source : Depuis bien longtemps


  11. On peut pas s'amuser à bâtir un monde meilleur pour les gens. Seuls les gens eux-mêmes peuvent se faire ça. Sinon, c'est une cage.

    Auteur : Terry Pratchett - Source : Mécomptes de fées (1998)


  12. L'amusement est le besoin le plus criant et, bien entendu, le plus terrifiant de la nature humaine.

    Auteur : Georges Bataille - Source : Documents


  13. Ma mère me le répète souvent : mort, il faudra me museler pour m'empêcher de parler à mes voisins de cimetières.

    Auteur : Erik L'Homme - Source : A comme Association, Car nos coeurs sont hantés (2012)


  14. Les rockers engagés sont nos derniers des justes - Ils nous sauvent peut-être pendant qu'on s'amuse.

    Auteur : Jean-Jacques Goldman - Source : Sans référence


  15. Les 21 personnes qui ont battu le record de passagers d'une 2 CV n'ont pu être dégagées. Comme elles en avaient émis le souhait en cas d'échec, elles sont désormais exposées au Musée d'Art Moderne de Paris, dans la catégorie ‘compressions'.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  16. L'homme comme l'enfant, aime mieux s'amuser que s'instruire.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Le Neveu de Rameau (1762)


  17. Muses, chantez avec moi la souple jeune fille car tout ce qu'il vous arrive de toucher, Déesse, vous le rendez beau.

    Auteur : Théocrite - Source : Idylles, X, 24


  18. Ta vraie muse pour la prose, c'est le dialogue, car dans celui-ci tu peux faire dire les saillies absurdo-ingénuo-mythiques qui interprètent hypocritement la réalité. Ce que tu ne pourrais faire en poésie.

    Auteur : Cesare Pavese - Source : Le Métier de vivre (1952)


  19. J'aime mieux m'amuser tout seul, crénom de nom! Je suis celui qui reste à l'écart des partouzes.

    Auteur : Georges Brassens - Source : Le Pluriel.


  20. J'avais dans ma façon de vivre au moins cet avantage sur les gens obligés de chercher leur amusement au dehors, dans la société et le théâtre, que ma vie elle-même était devenue mon amusement et jamais ne cessa d'être nouvelle.

    Auteur : Henry David Thoreau - Source : Walden ou la vie dans les bois (1854)


  21. Bon, dirent-ils, voilà les disputes chassées
    Oui, mais aussi voilà tout charme évanoui ;
    Plus d'entretien qui les amuse.
    Si quelqu'un parle, ils répondent tous, oui.
    C'est désormais entr'eux le seul mot dont on use.
    L'ennui vint : l'amitié s'en sentit altérer.


    Auteur : Antoine Houdar de La Motte - Source : Fables (1719), Les amis trop d'accord


  22. Toutes les belles choses sont difficiles, comme dit le proverbe ; et celui-là ne saura jamais le violon, qui n'a su que s'y amuser.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos


  23. L'écrivain au fond, c'est le raté de tous les arts, poésie, musique, théâtre, politique ; le bâtard de toutes les muses ! Qu'il lui soit beaucoup pardonné.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Lettre, à Claude Lafaye, 20 octobre 1947?


  24. Je hais la foule des profanes et je l'écarte : tenez vos langues captives; prêtre des Muses, je chante pour les vierges et les adolescents des hymnes qu'on avait pas encore entendus.

    Auteur : Horace - Source : Odes, III, I, 1


  25. Ding ! dong ! Levez-vous. Ding ! dong ! Couchez-vous. Ding ! dong ! Instruisez-vous ! Ding ! dong ! Amusez-vous. Et cela pour toute l'année.

    Auteur : Alphonse Daudet - Source : Le Petit Chose (1868)


Les citations du Littré sur Muse


  1. La muse.... m'échauffant le sein De gloire et de renom relevait mon dessein

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. IV


  2. Loin que la joie et les plaisirs dont tout le monde paraît enivré, me dissipent et m'amusent....

    Auteur : GRAFFIGNY - Source : Lettres péruv. 28


  3. Entre des livres simplement plaisants, je treuve, des modernes, le Decameron de Boccace, Rabelais et les Baisers de Jehan Second, s'il les faut loger soubs ce tiltre, dignes qu'on s'y amuse

    Auteur : MONT. - Source : II, 100


  4. Ce sont ceux-là [jardiniers] qui s'étudient à amuser le maître de quelques espérances de l'avenir, afin qu'il ne s'aperçoive pas de leur malhabileté pour le passé ou pour le présent

    Auteur : LA QUINTINYE - Source : Jardins, I, 4


  5. Qu'en savantes leçons votre muse fertile Partout joigne au plaisant le solide et l'utile

    Auteur : BOILEAU - Source : ib. IV


  6. Ils allèrent d'abord au musée du Vatican, ce palais des statues où l'on voit la figure humaine divinisée par le paganisme

    Auteur : STAËL - Source : Corinne, VIII, 2


  7. Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire

    Auteur : BOILEAU - Source : Disc. au roi.


  8. Soit que d'une façon gaillarde, Avec sa patte fretillarde, Il se frottast le musequin

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 40, verso.


  9. L'imprimerie soeur des muses et dixieme d'elles

    Auteur : BELLAY - Source : I, 12, recto.


  10. Désormais que ma muse, aussi bien que mes jours, Touche de son déclin l'inévitable cours, Et que de ma raison le flambeau va s'éteindre, Irai-je en consumer les restes à me plaindre ?

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Poésies mêlées, LXIX.


  11. Les poëtes n'ont pas su tirer du merveilleux chrétien tout ce qu'il peut fournir aux muses

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, II, V, 7


  12. Prenons chascun pannetiere et bissac, Fluste, flageol, cornemuse et rebec, Ores n'est pas temps de clorre le bec

    Auteur : J. MAROT - Source : II, 255


  13. [Laharpe] Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique Tomba de chute en chute au trône académique

    Auteur : GILB. - Source : Apologie.


  14. Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole !

    Auteur : BÉRANG. - Source : Gaudr.


  15. Petit museau, petites dens [d'un chien]

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 39, verso.


  16. Si tourna pour tous remedes [dans une lutte] sa teste par dessous le bras de messire Jaques, et ainsi [son adversaire] le teint à la cornemuse [sous le bras comme une cornemuse]

    Auteur : O. DE LA MARCHE - Source : Mém. liv. I, p. 315, dans LACURNE


  17. Cet arrangement, qui devenait pour moi l'oeuvre de Pénélope, me donnait le plaisir de muser quelques moments

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. XII


  18. Hérode s'amuse à des recherches qui ne vont à rien

    Auteur : FLÉCH. - Source : Serm. I, 215


  19. Ma muse aux durs glaçons ne livre point ses pas ; Délicate, elle tremble à l'aspect des frimas ; Et près d'un pur foyer, cachée en sa retraite, Entend les vents mugir, et sa voix est muette

    Auteur : A. CHÉNIER - Source : Élég. 1


  20. Une partie des femmes s'amusent à....

    Auteur : MONT. - Source : I, 237


  21. Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers

    Auteur : BOILEAU - Source : ib. VII


  22. Les collections [de Commerson], qui existent encore au Muséum de Paris, figurent parmi les plus précieuses richesses que possède cet établissement

    Auteur : CAP - Source : Philibert Commerson.


  23. La haine entre les grands se calme rarement ; La paix souvent n'y sert que d'un amusement

    Auteur : Corneille - Source : Rodog. I, 7


  24. La figure du ventricule est ronde et oblongue, semblable à une musette ou cornemuse

    Auteur : PARÉ - Source : I, 14


  25. Amusez-vous à vous guérir tout à fait ; mais il faut que vous le vouliez, et c'est une étrange pièce que votre volonté

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 6 mai 1680




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 21h19










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