Définition de « censure »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur censure pour aider à enrichir la compréhension du mot Censure et répondre à la question quelle est la définition de censure ?

VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple : censure (f)

  • Examen qu’un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation. - établir la censure. - Abolir, rétablir la censure. - censure préalable. - censure dramatique. - Passer à la censure.

  • Il désigne par extension le corps des personnes commises à cet examen. - La censure ne permit pas l’insertion de cet article dans les journaux. - Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure.

  • Il signifie figurément Correction, répréhension. - Soumettre ses écrits à la censure de quelqu’un. - Souffrir la censure. - S’exposer à la censure.

  • En matière de dogme, il se dit spécialement d’un jugement qui porte condamnation. - La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition.

  • Il signifie aussi Excommunication, interdiction ou suspension d’exercice et de charge ecclésiastique. - Il a encouru la censure.

  • Il se dit encore de la peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.

  • (hist) Il se disait encore de la dignité et de la fonction de censeur chez les romains. - Durant la censure de Caton. (fr-verbe-flexion |imp.p.2s=oui |ind.p.1s=oui |ind.p.3s=oui)

  • Du verbe censurer. Synonyme : censures ecclésiastiques|Censures ecclésiastiques




    Définitions de « censure »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    CENSURE, subst. fém.

    I.? HIST. ROMAINE. Dignité et fonction de censeur*. Durant la censure de Caton (Ac.).
    ? P. anal. [Sous la Révolution] La Censure publique :
    1. La censure publique, un tribunal d'état, et un tribun du peuple, un dictateur momentané, pouvaient seuls terminer nos malheurs, nous délivrer des ennemis de la patrie, établir la liberté et cimenter la félicité publique; ... Marat, Les Pamphlets,Appel à la Nation, 1790, p. 159.
    II.? [Avec une valeur gén. péj.]
    A.? Action de critiquer quelque chose ou quelqu'un.
    1. Action de critiquer, de façon le plus souvent sévère en émettant un blâme, la conduite ou les ?uvres de quelqu'un. Synon. blâme, critique, reproche.La modeste Mathilde craint beaucoup de mal faire aux yeux des hommes, et de s'attirer leur censure (MmeCottin, Mathilde, t. 2, 1805, p. 158).Écrivant (...) une censure sévère du roman de M. de Vigny (Sainte-Beuve, Nouveaux lundis, t. 6, 1863-69, p. 414).
    ? SOCIOL. Blâme qu'un milieu social exerce sur ses membres quand ils ne se conforment pas aux règles morales ou aux valeurs admises dans le groupe, cette forme de censure pouvant aller jusqu'à l'exclusion des déviants (d'apr. Birou 1966).
    2. P. ext. Critique spontanée capable de distinguer le bon du mauvais en vertu de critères plus ou moins implicites. Considéré singulièrement le lecteur [au XVIIesiècle français] s'appelle « honnête homme » et il exerce une certaine fonction de censure que l'on nomme le goût (Sartre, Situations II,1948, p. 134).
    ? PSYCHANAL. (Selon Freud) mécanisme de contrôle analogue au refoulement qui empêche que certains désirs accèdent à la conscience, soit parce qu'ils menacent l'équilibre du sujet, soit parce qu'ils sont contraires aux interdits sociaux (d'apr. Psychol. 1969). La censure est un barrage psychique qui aboutit à un compromis, exige le remaniement, le déguisement des désirs refoulés (Ric?ur, Philos. de la volonté,1949, p. 359).
    B.? Examen d'une doctrine, d'un écrit ou d'une activité par une autorité instituée à cet effet. La censure d'une pièce de théâtre, d'un film. P. méton. Organes d'exécution de cet examen.
    1. Au sing., le plus souvent péj.
    a) Institution créée par une autorité, notamment gouvernementale, pour soumettre à un examen le contenu des différentes formes d'expression ou d'information avant d'en permettre la publication, la représentation ou la diffusion. Censure préalable; soumettre à la censure; le bureau, la commission de censure. Demain, la censure sera levée, et les journaux vont parler en toute liberté (Delécluze, Journal,1827, p. 483):
    2. La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure. Hugo, Correspondance,1830, p. 465.
    3. La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. Flaubert, Correspondance,1852, p. 59.
    ? Par personnification :
    4. ... j'entends aboyer au seuil du drame auguste La censure à l'haleine immonde, aux ongles noirs, Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs ... Hugo, Les Chants du crépuscule,1835, p. 104.
    Rem. Quand elle concerne plus particulièrement, la censure des publications, la censure personnifiée sous les traits d'une femme acariâtre maniant de gros ciseaux est parfois appelée Anastasie : ,,« Et il me souvient qu'Anastasie, cette vieille prude qui donne si facilement son visa aux ordures débitées dans tous nos beuglants, interdit une ravissante chanson d'Henry Rubois... » (G. Nasim.)`` (Bruant 1901). Peut-être p. réf. à Ste Anastasie, martyre du début du ives., que la tradition hagiographique représente avec les seins coupés; cf. L. Réau, Iconogr. de l'art. chrét., Iconogr. des Saints 1, Paris, P.U.F., 1958, s.v. Cette tradition, qui représente aussi la Sainte à côté du bûcher sur lequel elle fut brûlée concerne cependant la victime de la répression et non la répression elle-même. Pour le rôle actif de la Sainte on pourrait penser à sa présence chez certains hagiographes, auprès de la Vierge au moment de la naissance de Jésus; mais aucun texte n'indique qu'elle tenait les ciseaux coupant le cordon ombilical.
    ? P. méton.
    ? Groupe de personnes chargé de cet examen; bureau où s'assemble ce groupe. Présenter la pièce au visa préventif de la censure (E. et J. de Goncourt, Journal,1868, p. 458).
    ? Rare. C'était une censure, c'est-à-dire une copie destinée au ministère, et non un premier manuscrit (G. Grison, Paris horrible et Paris original,1882, p. 92).
    b) En partic. [Censure + adj. spécifiant la matière sur laquelle s'exerce la censure]Censure ecclésiastique, militaire; censure dogmatique, dramatique :
    5. ... il vous [au Ministre de la guerre] appartient en particulier, pour ce qui regarde la censure militaire, d'apprécier dans quelle mesure doivent être limitées, en temps de guerre, les libertés de publication, d'affirmation et de critique, auxquelles notre presse s'est habituée en temps de paix. Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 385.
    c) P. anal. Contrôle exercé par la direction d'un parti politique ou de tout autre groupement idéologique sur des publications ou déclarations publiques de ses membres.
    2. Au sing. et au plur. Jugement prononcé par l'autorité exerçant la censure. La peine de la censure.
    a) DR. CANON. Jugement qui porte condamnation d'un ouvrage, d'une doctrine; p. ext. mesure disciplinaire telle que excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique, prononcée par une autorité ecclésiastique contre un de ses membres coupables, en vue de l'amendement (censure médicinale). Encourir les censures ecclésiastiques. Il releva le prêtre repentant des censures, de l'excommunication et de l'interdit pour hérésie et schisme, et prononça la sentence d'absolution (Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 332):
    6. Quand un mouvement ou une école comporte pour ses adhérents des dangers d'erreur ou de déviation dans l'ordre de la pensée et dans l'ordre de l'action (...) ceux-ci, quand ils sont assez pressants et assez graves, suffisent évidemment à motiver les censures de l'église. Maritain, Primauté du spirituel,1927, p. 197.
    b) ADMIN. et INSTIT. Peine disciplinaire prononcée par un corps à l'égard d'un officier ministériel, d'un magistrat ou d'un membre d'une assemblée politique qui auraient gravement manqué aux devoirs de leur charge :
    7. La peine de rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal est rendue applicable à tout député qui a adressé à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces. Il n'apparaît pas, cependant, que le dernier paragraphe de l'article 106, qui prescrit la peine de la censure comme sanction pour ces faits, ait été annulé. Lidderdale, Le Parlement fr.,1954, p. 293.
    ? Spéc. Désaveu public de l'action du gouvernement formulé par une assemblée parlementaire dans une motion et sanctionné par un vote. Motion de censure :
    8. ... en droit, le gouvernement n'est tenu de démissionner que si, dans certaines conditions très précises et à une majorité spéciale l'Assemblée vote une motion de censure ou un rejet de la confiance. Ceci transforme la portée juridique des ordres du jour. G. Vedel, Manuel élémentaire de dr. constitutionnel,1949, p. 458.
    Prononc. et Orth. : [s? ?sy:?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1387 « mesure disciplinaire prise par l'Église contre un de ses membres » (A.N. JJ 64, fo287 rods Gdf. Compl.); b) 1656 « condamnation (d'une doctrine, d'un texte ou d'une ?uvre ...) prononcée par l'Église » (Pascal, Provinciales, I, 1904-14, t. IV, p. 144 ds IGLF); 2. mil. xvies. « action de critiquer les ?uvres, les paroles ou la conduite de qqn » (Du Bellay, ?uvres, t. II, p. 104 ds IGLF); 3. 1690 « charge du magistrat romain appelé censeur » (Fur.); 4. av. 1791 « sanction prise dans une assemblée contre un de ses membres » (Mirabeau, Règlement, 11 ds Brunot, t. 9, p. 776, note 1); 5. 1790 « contrôle des publications par la soumission à une autorisation préalable » (Le Moniteur, t. 3, p. 142); 6. 1927 psychanal. (Du Bos, Journal, p. 293). Empr. au lat. censura d'abord « charge, dignité de censeur » puis « jugement, examen » attesté dep. le iies. en lat. chrét. au sens de « jugement sévère, rigueur » (censura divina, Tertullien ds TLL s.v., 805, 34) d'où est directement empr. 1 a; 6 est empr. à l'all. Zensur, terme de psychanal., employé par Freud dep. 1897 (Lettre à W. Flies, 22 déc. 1897 ds Aus den Anfängen der Psychoanalyse, Imago Publishing, Londres, 1950, p. 255 : Hast Du einmal eine ausländische Zeitung gesehen, welche die russische Zensur an der Grenze passiert hat? Worte, ganze Satzstücke und Sätze schwartz überstrichen, so daß der Rest unverständlich wird. Solche russische Zensur kommt zustande bei Psychosen und ergibt die scheinbar sinnlosen Delirien. Cf. également Das Unbewusste [1915], Gesammelte Werke, Imago Publishing, t. 10, 1949, p. 290 et Die Libidotheorie und der Narzissismus [1916-17] ibid., t. 11, 1961, p. 444). Fréq. abs. littér. : 512. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 151, b) 889; xxes. : a) 417, b) 472. Bbg. Schmidt (H.). Fr. vivant. Rech. lexicol. Praxis. 1970, t. 17, no1, pp. 72-74.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    censure \s??.sy?\ féminin

    1. Examen qu'un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d'en permettre la publication ou la représentation.
      • Établir la censure.
      • Abolir, rétablir la censure.
      • Censure préalable.
      • Censure dramatique.
      • Passer à la censure.
    2. (Par métonymie) Corps des personnes chargées de cet examen.
      • Et les lettres passent ensuite à la censure qui raye soigneusement tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une indication d'ordre militaire. (Daniel Costelle, Prisonniers nazis en Amérique, Acropole/Place Des Éditeurs, 2012, chap.13)
      • La censure ne permit pas l'insertion de cet article dans les journaux. Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure.
    3. Correction, répréhension, interdiction de publication.
      • Soumettre ses écrits à la censure de quelqu'un.
      • Souffrir la censure.
      • S'exposer à la censure.
    4. Silence médiatique concernant une publication ou une information.
      • Censure médiatique.
    5. En matière de dogme, jugement qui porte condamnation.
      • La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition.
    6. (Religion) Excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique.
      • Il a encouru la censure.
    7. Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.
    8. (Histoire) Dignité et fonction de censeur chez les romains.
      • Durant la censure de Caton.
    9. (Législation) Annulation d'un acte législatif pour non-respect d'autres dispositions législatives, en particulier constitutionnelles.
      • Pour les lois, seule la méconnaissance d'une obligation de consultation résultant de la Constitution elle-même ou d'une loi organique peut conduire à la censure du texte par le Conseil constitutionnel. (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d'État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 ? lire en ligne)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    CENSURE. n. f.
    Examen qu'un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d'en permettre la publication ou la représentation. Établir la censure. Abolir, rétablir la censure. Censure préalable. Censure dramatique. Passer à la censure. Il désigne par extension le Corps des personnes commises à cet examen. La censure ne permit pas l'insertion de cet article dans les journaux. Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure. Il signifie figurément Correction, répréhension. Soumettre ses écrits à la censure de quelqu'un. Souffrir la censure. S'exposer à la censure. En matière de Dogme, il se dit spécialement d'un Jugement qui porte condamnation. La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition. Il signifie aussi Excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique. Il a encouru la censure. On dit également dans ce sens, au pluriel, Censures ecclésiastiques. Il se dit encore de la Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres. Il se disait encore de la Dignité et de la fonction de censeur chez les Romains. Durant la censure de Caton.

    Littré

    CENSURE (san-su-r') s. f.
    • 1Dans l'ancienne Rome, dignité et fonction de censeur.
    • 2En langage ecclésiastique, improbation, condamnation de propositions, d'ouvrages où il s'agit de dogmes. Il y a eu une censure de la Sorbonne contre tel livre.

      Censures ecclésiastiques, les menaces que fait l'Église des peines qui seront encourues si l'on contrevient à ce qu'elle ordonne?; ou les peines mêmes quand elles sont encourues, telles que l'excommunication, l'interdiction, la suspension, etc. Toutes les provisions de la cour de Rome portent absolution des censures. Il a été permis à ce complaignant, pour avoir preuve du vol à lui fait, de se pourvoir par monitoires et censures ecclésiastiques, Furetière.

    • 3Peine disciplinaire que prononcent contre un de leurs membres les corps de magistrature, l'ordre des avocats, les chambres des notaires, des avoués, et les assemblées délibérantes.
    • 4Critique à l'effet de corriger. J'ai besoin d'un remède et non pas de censure, Mairet, Solim. I, 2. Tels abus méritent censure, La Fontaine, Fianc. Les censures que vous dites que je vous ai faites, Bossuet, Lett. 147. Cette censure que nous exerçons sur nos frères, Bossuet, Jug. 1. N'allons point nous appliquer à nous-mêmes les traits d'une censure générale, et profitons de la leçon, si nous pouvons, sans faire semblant qu'on parle à nous, Molière, Crit. 7. Craignez-vous pour vos vers la censure publique, Soyez-vous à vous-même un sévère critique, Boileau, Art p. I. On a beau se farder aux yeux de l'univers?; à la fin, sur quelqu'un de nos vices couverts, Le public malin jette un ?il inévitable, Et bientôt la censure au regard formidable Sait le crayon en main marquer nos endroits faux, Boileau, Sat. X. Les compagnons d'Ulysse enfin se sont offerts?; Ils ont force pareils en ce bas univers, Gens à qui j'impose pour peine Votre censure et votre haine, La Fontaine, Fabl. XII, 1.
    • 5Examen des écrits, journaux, pièces de théâtre, dessins, fait avant qu'ils paraissent, par des agents du gouvernement. Les journaux furent soumis à la censure. Abolir la censure. La censure dramatique.

      Le corps même des agents qui examinent. La censure refusa son approbation.


    HISTORIQUE

    XVIe s. La censure tourmente les pigeons, laissant aller les corbeaux libres, Cotgrave ?

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    Encyclopédie, 1re édition

    CENSURE, s. f. (Droit canoniq.) se prend ordinairement pour un jugement, par lequel on condamne quelque livre, quelque personne ; & plus particulierement pour une réprimande faite par un supérieur, ou une personne en autorité. (H)

    Censures ecclésiastiques, sont des menaces publiques que l'Eglise fait, d'infliger les peines qu'on a encourues, pour avoir desobéi à ses ordres, ou plûtôt encore ces peines ou ces punitions elles-mêmes. Le Droit canonique en reconnoit de trois sortes, qui sont l'excommunication, la suspense, & l'interdit. Voyez chacun de ces mots à leur rang.

    Jusqu'au tems de la prétendue réforme, les rois d'Angleterre ont été soûmis aux censures de l'église de Rome : mais les François s'en sont toûjours maintenus exempts. En effet il n'y a point d'exemple d'excommunication d'aucun roi de la premiere race, jusqu'à celle de Lothaire, par le pape Nicolas I. pour avoir répudié sa femme Tetberge ; c'est la premiere breche qui fut faite aux libertés de l'église Gallicane : cependant le pape n'osa hasarder son excommunication de sa propre autorité ; il la fit confirmer par l'assemblée des évêques de France.

    Les autres papes ont pris dans la suite les mêmes précautions : mais depuis ce tems-là, les rois ont mieux soûtenu leur privilége : car l'anti-pape Benoît XIII. ayant prononcé des censures contre le roi Charles VI. & mis le royaume en interdit ; le parlement de Paris, par Arrêt de 1408, ordonna que la bulle fût lacérée. Jules II. avant aussi lancé l'excommunication contre Louis XII. l'assemblée générale tenue à Tours, censura les censures du pape. Voyez Excommunication.

    Les Canonistes distinguent deux sortes de censures : l'une de droit, à jure ; l'autre de fait ou par sentence, qu'ils appellent ab homine.

    Les premieres sont générales & perpétuelles : il n'en est pas de même des secondes ; mais aussi elles sont toûjours réservées.

    On divise les censures par rapport à l'effet qu'elles produisent, en celles qu'on appelle latæ sententiæ, & celles qu'on nomme ferendæ sententiæ ; c'est-à-dire en censures encourues par le seul fait, ipso facto, par vertu du jugement qui les a prononcées, sans qu'il soit besoin d'un nouveau ; & en censures comminatoires, qui ne s'encourent pas sans une nouvelle sentence du juge.

    Il n'y a que les supérieurs ecclésiastiques qui joüissent de la jurisdiction extérieure, qui puissent porter des censures ; ainsi les curés n'ont pas ce droit. (H)

    Censure de livres ou de propositions c'est une note ou une qualification, qu'on donne à tout ce qui blesse la vérité, soit dans un livre, soit dans une proposition. La vérité, si on peut parler ainsi, est une fleur tendre ; on n'y peut toucher qu'on ne l'altere, & qu'on n'en ternisse l'éclat. La note dont on marque un livre ou une proposition, est d'autant plus flétrissante, que l'un ou l'autre s'éloigne plus de la vérité ; car il y a différentes nuances dans l'erreur. La note de l'hérésie est la plus infamante de toutes ; parce que l'hérésie est de toutes les erreurs celle qui s'éloigne le plus de la vérité. En effet, elle contredit formellement l'expresse parole de Dieu, & se révolte contre l'autorité de l'Eglise qui l'interprete ; la flétrissure de l'erreur est moins forte que celle qui lance l'anathème contre l'hérésie. Comme la vérité que l'erreur attaque est en partie fondée sur l'Ecriture, & en partie sur la raison, son crime est moindre, parce qu'elle se révolte moins directement contre l'autorité de Dieu. On note comme sentant l'hérésie, tout livre ou toute proposition, qui présente d'abord à l'esprit un sens hérétique, quoique l'un ou l'autre ait un sens plus caché qui renferme la vérité. Il y a beaucoup d'analogie entre ce qui sent l'hérésie, & ce qui est captieux ; elle est la même que celle qui se trouve entre l'hérésie & l'erreur. Ainsi toute proposition chargée de termes compliqués, obscurs & embarrassés, est ou captieuse ou sentant l'hérésie ; captieuse, si c'est seulement une erreur qu'elle insinue ; sentant l'hérésie, si c'est une hérésie qu'elle présente d'une maniere indirecte. Il n'est pas aisé d'assigner des limites qui séparent une proposition mal sonnante dans la foi d'avec celle qui sent l'hérésie ; peut-être que toute la malignité de l'une consiste dans les termes durs qui énoncent une vérité, & qui la rendent odieuse à ceux qui l'écoutent : tandis que la malignité de l'autre en veut à la vérité, quoique sous des termes plus doux & plus mitigés. Ainsi la note d'une proposition mal sonnante dans la foi, n'est pas si forte que la note d'une proposition sentant l'hérésie. On qualifie d'opinion dangereuse celle qui embarrasse si fort le dogme catholique dans les incertitudes des systèmes théologiques, que cette opinion entraîneroit la ruine du dogme avec celle des systèmes. Rien n'est sans doute plus dangereux, pour la foi, que de la faire dépendre d'une opinion humaine, sujette par sa nature à l'examen critique de tout homme qui voudra l'attaquer. La note de témérité tombe sur une proposition qui seroit balancée par une grande autorité ; ce n'est pas tant le nombre des scholastiques que leurs raisons, qui doivent faire autorité sur l'esprit d'un Théologien. Il y a eu un tems où toutes les écoles, & même toutes les universités de Théologie, soûtenoient avec chaleur le probabilisme ; cette nuée de Théologiens, qui formoient pour lui un puissant parti, lui donnoit-elle plus de poids & d'autorité ? non sans doute. Il y a eu aussi un tems où ç'eût été un crime en Théologie, de soûtenir l'intention extérieure ; c'est aujourd'hui une opinion soûtenue publiquement sur les bancs : tel est le sort des opinions théologiques. Ce que de graves docteurs ont proscrit comme téméraire dans leur jeunesse, ils le voyent quelquefois soûtenir sur leurs vieux ans, comme une opinion très-vraissemblable : témoin la fameuse question des ordinations Anglicanes, sur laquelle on a fait autrefois tant de bruit. L'exemple du concile de Trente, qui a laissé tant de questions indécises, ne voulant point interposer son autorité où il voyoit différentes opinions, nous apprend combien on doit être circonspect, quand il est question de flétrir un livre ou quelques propositions extraites. Ce qui a été une fois censuré par l'Eglise, soit dispersée, soit assemblée dans un concile, l'est irrévocablement ; aussi la censure ne tombe pas sur toute expression ou toute proposition, qui se reproduit dans l'Eglise, après y avoir été défendue quelque tems, à cause de l'abus qui pouvoit en naître. Tels sont, par exemple, le terme d'omousios ; & cette proposition, unus e trinitate passus est. Il y a donc cette différence entre les propositions que l'Eglise censure, & celles qu'elle défend seulement ; que les premieres contenant en elles-mêmes quelque fausseté, blesseront toûjours par quelque endroit la vérité, qui est la même dans tous les tems ; au lieu que les secondes n'étant mauvaises que par l'abus qu'en fait l'erreur, reprendront leur premier sens avoüé par la vérité, quand l'erreur qui lui en donnoit un forcé & mauvais, le précipitera dans l'oubli. Voyez Note & Qualification. (X)

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    Étymologie de « censure »

    Censura, de census, cens?; provenç. et espagn. censura.

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    (1387) Emprunté au latin censura.
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    CENSURE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. a) 1387 « mesure disciplinaire prise par l'Église contre un de ses membres » (A.N. JJ 64, fo287 rods Gdf. Compl.); b) 1656 « condamnation (d'une doctrine, d'un texte ou d'une ?uvre ...) prononcée par l'Église » (Pascal, Provinciales, I, 1904-14, t. IV, p. 144 ds IGLF); 2. mil. xvies. « action de critiquer les ?uvres, les paroles ou la conduite de qqn » (Du Bellay, ?uvres, t. II, p. 104 ds IGLF); 3. 1690 « charge du magistrat romain appelé censeur » (Fur.); 4. av. 1791 « sanction prise dans une assemblée contre un de ses membres » (Mirabeau, Règlement, 11 ds Brunot, t. 9, p. 776, note 1); 5. 1790 « contrôle des publications par la soumission à une autorisation préalable » (Le Moniteur, t. 3, p. 142); 6. 1927 psychanal. (Du Bos, Journal, p. 293). Empr. au lat. censura d'abord « charge, dignité de censeur » puis « jugement, examen » attesté dep. le iies. en lat. chrét. au sens de « jugement sévère, rigueur » (censura divina, Tertullien ds TLL s.v., 805, 34) d'où est directement empr. 1 a; 6 est empr. à l'all. Zensur, terme de psychanal., employé par Freud dep. 1897 (Lettre à W. Flies, 22 déc. 1897 ds Aus den Anfängen der Psychoanalyse, Imago Publishing, Londres, 1950, p. 255 : Hast Du einmal eine ausländische Zeitung gesehen, welche die russische Zensur an der Grenze passiert hat? Worte, ganze Satzstücke und Sätze schwartz überstrichen, so daß der Rest unverständlich wird. Solche russische Zensur kommt zustande bei Psychosen und ergibt die scheinbar sinnlosen Delirien. Cf. également Das Unbewusste [1915], Gesammelte Werke, Imago Publishing, t. 10, 1949, p. 290 et Die Libidotheorie und der Narzissismus [1916-17] ibid., t. 11, 1961, p. 444).

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    Les rimes en yR

    Rimes de dictatures      Rimes de conclurent      Rimes de ceinture      Rimes de droiture      Rimes de structures      Rimes de gélatino-bromure      Rimes de soufflures      Rimes de augures      Rimes de voussure      Rimes de textures      Rimes de boursouflure      Rimes de verdure      Rimes de clair-obscur      Rimes de architecture      Rimes de carburent      Rimes de trochures      Rimes de torture      Rimes de magistrature      Rimes de séléniure      Rimes de réécriture      Rimes de fracture      Rimes de revoyure      Rimes de ures      Rimes de législature      Rimes de rayures      Rimes de suture      Rimes de manufactures      Rimes de tubulure      Rimes de réécritures      Rimes de fissure      Rimes de fêlure      Rimes de conjure      Rimes de couverture      Rimes de mouillures      Rimes de cambrures      Rimes de procure      Rimes de palmures      Rimes de crurent      Rimes de mâtures      Rimes de ratures      Rimes de obscures      Rimes de chapelure      Rimes de subculture      Rimes de pressures      Rimes de embrasure      Rimes de procure      Rimes de devantures      Rimes de augure      Rimes de bitures      Rimes de pur     

    Mots du jour

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    Les citations sur « censure »

    1. L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge: c'est le chapitre censuré.

      Auteur : Jacques Lacan - Source : Ecrits (1966)


    2. L'assassinat est la forme extrême de la censure.

      Auteur : George Bernard Shaw - Source : The Rejected Statement


    3. Ecrire c'est lever toutes les censures.

      Auteur : Jean Genet - Source : Le Condamné à mort (1948)


    4. La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une pire chose que l'homicide. L'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, à Louise Colet, 9 décembre 1852


    5. Les lois et les censures compromettent la liberté de pensée bien moins que ne le fait la peur. Toute divergence d'opinion devient suspecte et seuls quelques très rares esprits ne se forcent pas à penser et juger «comme il faut».

      Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 28 octobre 1944


    6. La censure est la taxe que le public prélève sur les hommes éminents.

      Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants


    7. La censure est la taxe que paie un homme au public afin de devenir éminent.

      Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets


    8. La théorie de l'inconscient engendrait celle du refoulement, puis celle de la censure qui conduisait bientôt leur auteur sur ce qu'il allait nommer «la voie royale de l'inconscient»: le rêve.

      Auteur : Gérard Bauër - Source : Les Billets de Guermantes, août 1936.


    9. Sur quoi repose la crédibilité d'un récit ? On lit souvent des romans pour de mauvaises raisons. On pense y trouver les aventures les plus délirantes, les émotions les plus fortes, les personnages les plus surprenants. Or un romancier est quelqu'un de bridé et d'inquiet, qui se heurte sans cesse à cette question terrible : Mon histoire est-elle crédible ? Et s'il se laisse un tant soit peu dominer par ce problème, il bornera ses ambitions, censurera ses idées, castrera son imagination.

      Auteur : Jean-Marcel Erre, dit J.M. Erre - Source : Prenez soin du chien (2006)


    10. Faites-vous des amis prompts à vous censurer.

      Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)


    11. Notre zèle, loin de ramener les pécheurs, leur fournit contre nous des dérisions et des censures.

      Auteur : Jean-Baptiste Massillon - Source : De la conduite des clercs dans le monde


    12. La maladresse des louanges que j'ai voulu donner m'a fait plus de mal que l'âpreté de mes censures.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


    13. La censure pardonne aux corbeaux, s'acharne sur les colombes.

      Auteur : Juvénal - Source : Satires, II, 63


    14. Docile à la censure quand elle était juste, Moncrif y était pourtant très sensible.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Moncrif


    15. Censure: Utile, on a beau dire.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    16. La censure qui se drape dans le principe de précaution !

      Auteur : Blandine Le Callet - Source : La Ballade de Lila K (2010)


    17. Nul homme ne peut justement en censurer ou en condamner un autre, car, à la vérité, nul homme n'en connaît vraiment un autre.

      Auteur : sir Thomas Browne - Source : Religio Medici (La Religion du médecin) (1642), II, 4


    18. Je n'ai pas eu la chance d'évoluer dans un pays où l'on peut écrire, chanter et créer en toute liberté. Dans le mien, une censure traquait mes coquilles et mes hardiesses, prête à sévir à la moindre allusion suspecte.

      Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : Journal de Saône-et-Loire, août 2013


    19. L'homme éclairé suspend l'éloge et la censure ;
      Il sait que sur les arts, les esprits et les goûts,
      Le jugement d'un seul n'est pas la loi de tous,
      Qu'attendre est pour juger la règle la meilleure,
      Et que l'arrêt public est le seul qui demeure.


      Auteur : Jean-Baptiste Louis Gresset - Source : Le Méchant (1747)


    20. Mais contre les sentiments personne ne peut rien, ils sont là et ils échappent à toute censure. On peut se reprocher un acte, une parole prononcée, on ne peut se reprocher un sentiment tout simplement parce qu'on n'a aucun pouvoir sur lui.

      Auteur : Milan Kundera - Source : L'identité (1997)


    21. Rien ne stérilise tant un écrivain que la poursuite de la perfection. Pour produire, il faut se laisser aller à sa nature, s'abandonner, écouter ses voix..., éliminer la censure de l'ironie ou du bon goût...

      Auteur : Emil Cioran - Source : Carnets 1957-1972, janvier 1960


    22. La censure épargne les corbeaux et tourmente les colombes.

      Auteur : Juvénal - Source : Satires, II, 63


    23. Il y a de petits défauts que l'on abandonne volontiers à la censure, et dont nous ne haïssons pas à être raillés: ce sont de pareils défauts que nous devons choisir pour railler les autres.

      Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696), V, 55


    24. Etre Gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu...

      Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Idée générale de la Révolution au dix-neuvième siècle (1851)


    25. C'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque.

      Auteur : Voltaire - Source : Poème sur le désastre de Lisbonne (1756)


    Les citations sur censure renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot censure en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « censure »

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    Les mots débutant par cen  Les mots débutant par ce

    CénacCénac-et-Saint-JuliencénaclecénaclesCenanscendraientcendraitCendrascendrecendrécendréCendreCendrecourtcendréecendréecendréecendréescendréescendréescendrescendréscendréscendreusecendreusescendreuxCendreycendriercendriersCendrieuxcendrilloncendrillonscèneCénevièresCenne-MonestiéscénobitecénobitesCenonCenon-sur-ViennecénotaphecenscenséCenseaucenséecenséescensémentCensereycenséscenseurcenseurscensier

    Les synonymes de « censure»

    Les synonymes de censure :

      1. bâillonnement
      2. musellement
      3. étouffement
      4. excommunication
      5. anathème
      6. ostracisme
      7. malédiction
      8. blâme
      9. interdit
      10. bannissement
      11. expulsion
      12. exclusion
      13. prohibition
      14. interdiction
      15. condamnation
      16. inhibition
      17. proscription
      18. défense
    Les synonymes de censure :

      1. prohibé
      2. interdit
      3. empêché
      4. défendu
      5. condamné
      6. proscrit

    synonymes de censure

    Fréquence et usage du mot censure dans le temps


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