Définition de « aboli »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot aboli de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur aboli pour aider à enrichir la compréhension du mot Aboli et répondre à la question quelle est la définition de aboli ?

ADJ genre (m) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion|=oui |pp=oui )

  • Du verbe abolir.


    Définitions de « aboli »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABOLIR, verbe trans.

    [Le suj. explicite ou implicite est une pers. détenant un pouvoir; l'obj. est gén. un inanimé] . Mettre fin à l'existence de quelque chose, supprimer :
    A.? DR. En parlant de l'acte d'une personne qui détient une autorité légale :
    1. ... il faut avancer ou reculer, il faut abolir ou reconnaître et légaliser des privilèges iniques et insociaux. E.-J. Sieyes, Qu'est-ce que le Tiers-état?,1789, p. 78.
    2. On ne se borna point à réparer ce qui les concernait : le roi cassa, annula, abolit et révoqua aussi les ordonnances de réformation qui renfermaient de justes et salutaires choses et auxquelles avaient applaudi tous les gens de bien. P. de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois,t. 3, 1824, p. 377.
    3. La justice du législateur a été plus loin. Il a essayé, sinon d'abolir, du moins d'atténuer cette diversité de valeur légale établie entre les hommes par les autres lois barbares. La seule distinction qu'il ait maintenue, est celle de l'homme libre et de l'esclave. F. Guizot, Histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l'Empire romain jusqu'à la Révolution française,1828, p. 14.
    Rem. a) Les synon. les plus usuels : casser, révoquer, etc. apportent des précisions au sens de abolir : . casser insiste sur le pouvoir absolu du suj. (cf. le roi); . révoquer implique l'idée d'une faute caractérisée sanctionnée par un acte juridique; . annuler c'est supprimer ce qui est jugé mauvais (sans idée de sanction). b) Les syntagmes les plus fréq. se répartissent en 2 groupes, qui peuvent se rencontrer dans le même énoncé : . abolir + compl. et . abolir + adv. Les compl. les plus fréq. de abolir sont : privilège(s), institution(s), peine de mort, esclavage, etc.; le verbe fonctionne avec les adv. : complètement, entièrement, radicalement, définitivement, irrévocablement, etc.
    B.? P. ext. Supprimer en vertu d'un pouvoir de fait, détenu par une collectivité ou un particulier :
    4. L'humanité passe son temps à détruire, à raser le passé, à tâcher de l'abolir; ... Ch.-A. Sainte-Beuve, Pensées et maximes,1868, p. 131.
    5. Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx, L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, Maint rêve vespéral brûlé par le phénix Que ne recueille pas de cinéraire amphore Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, Aboli bibelot d'inanité sonore, (car le maître est allé puiser des pleurs au styx Avec ce seul objet dont le néant s'honore). S. Mallarmé, Poésies,Plusieurs sonnets, 1898, p. 68.
    6. ... il ne suffit pas à la révolution socialiste d'abolir le capitalisme : il faut qu'elle crée le type nouveau selon lequel s'accomplira la production et se régleront les rapports de propriété. J. Jaurès, Études socialistes,1901, p. 92.
    7. ... la réflexion sur l'habitude, sur le pouvoir énigmatique et familier, est comme une invitation à un souvenir sans fin qui se perd dans les ténèbres. Ne sommes-nous pas alors conduits, comme par la main, de l'aboli à l'interdit? P. Ric?ur, Philosophie de la volonté,1949, p. 357.
    ? Emploi fig. Superl. intensif pour tuer (l'obj. est une pers.) :
    8. Que veux-tu, dis-moi? Me supprimer à mon tour? Mais c'est évident! voilà! c'est simple! profiter!... attendre!... saisir le moment favorable!... détente... confiance... et m'occire!... m'abolir!... m'annihiler!... L.-F. Céline, Mort à crédit,1936, p. 453.
    Rem. Abolir construit avec un compl. de pers. ne se rencontre dans la docum., que chez Hugo (la Légende des siècles); Cladel (Ompdrailles); Queneau (Loin de Rueil) (en termes de sport : abolir un adversaire); Céline (cf. ex. 8). Le part. substantivé (ex. 7) révèle le glissement du mot vers un emploi philos.
    Stylistique ? Les 2 accept., jur. et gén., stables en lang., présentent toujours à l'époque mod., la même vitalité. Pris au sens jur., abolir est synon. de abroger, mais si ce dernier désigne une action formelle ? on abroge une loi, un règlement, un écrit en vigueur ? abolir se dit de préférence d'une coutume, d'une tradition, de toute convention sociale détruite par un acte jur. ou par l'effet du temps. Dans son accept. la plus gén., abolir est l'indice d'une certaine recherche litt. Apprécié pour sa musicalité (3 consonnes, 3 voyelles,) on le trouve fréquemment chez G. de Nerval, Mallarmé, Valéry, etc. : 9. Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé Le prince d'Aquitaine à la tour abolie... G. de Nerval, Les Chimères, El desdichado, 1854, p. 693. Dans l'ex. 5 de Mallarmé, le vers ,,aboli bibelot d'inanité sonore`` atteint l'équilibre parfait entre consonnes et voyelles (12 + 12) sans recours à l'hiatus interne. Rem. Chez cet aut., le verbe abolir peut être considéré comme un « mot-carrefour » (cf. J.-P. Richard, L'Univers imaginaire de Mallarmé, 1961) mis en évidence par la typogr. (cf. Le Coup de dés, éd. La Pléiade, p. 457). Cf. encore, avec résurgence de l'expr., abolir la mémoire : 10. Arbres sur qui je passe, ample et naïve moire, Eau de ramages peinte, et paix de l'accompli, Déchire-les, ma barque, impose-leur un pli Qui coure du grand calme abolir la mémoire. P. Valéry, Charmes, Le Rameur, 1922, p. 153.
    Prononc. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [ab?li:?], j'abolis [?ab?li]. Enq : /aboli, abolis/. Conjug. agir. 2. Dér. et composés : abolissable, abolissement, abolisseur, abolitif, abolition, abolitionnisme, abolitionniste. 3. Hist. ? Ce verbe s'est aligné sur la flex. inchoative ainsi que ,,de nombreux mots empruntés au latin classique qui n'ont été introduits, en partie, qu'à la fin de l'époque du vieux français ou au commencement de celle du français moderne, comme mügir (...), sübir (...), abolir (cl. abolere), etc.`` (Schwan-Behr. 1900, § 372). D'où les formes en -iss, aboilissons (cf. hist. II A). La forme aboluz, citée par Gdf., est une var. du part. aboli, refaite en m. fr. sur les part. en -u?tu (autres ex. : sentu, boulu, cf. Fouché Phonét. 1952, p. 370), et qui, dans l'ex. choisi, est appelée par la rime : ...abolus, ... Theophilus, ... absolus (F. Villon, ?uvres, Classiques français du Moyen Âge, 1961, vers 884-887). D'où également le subst. abolucion, var. de abolition (cf. abolition, étymol.).
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov., esp., cat. abolir; ital. abolire. 1. Fin xives. « révoquer, annuler » (la loi de Dieu) terme jur., d'emploi relig. (Brunetto Latini, Li livres dou tresor, éd. Chabaille, 626 : furent en grant doubte... qu'il ne abolist la loy de dieu; interpolation, ms. Bibl. Genève 160, fin xives.); 1344 « id. » (un texte jur.) terme jur. (Arch. Nat. K. 44 p. 13 ds Gdf. Compl.); 1417 « id. » (un acte jur.) (Douet d'Arcq, Pieces relatives à Ch. V, I, 393 ds DG) d'où : 2. 1443, 8 janv. « supprimer, détruire (une chose) par une décision jur. » (Chirographe, Arch. Tournai ds Gdf. Compl. : la dicte fosse sera widie, et en apres destruitte, abolie). Empr. au lat. abole?re avec chang. de conjug., dû soit à la tendance gén. du passage de -e?re > -re (cf. languir, pourrir, fleurir) en lat. vulg., soit à l'influence de abolitio (cf. ital. abolire ? abolizione; esp. abolir ? abolición; cat. abolir ? abolició). Lat. abole?re dep. Virgile au sens de « détruire (obj. inanimé) » (Énéide, 4, 497 ds TLL 116, 46 : abolere nefandi cuncta viri monumenta [i. e. arma, exuvias, al.] iuvat) d'où 2; terme jur. dep. Valère Maxime 9, 1, 3 ds TLL 118, 77 : ut ius per continuos XX annos servatum aboleretur (cf. lat. médiév. fin xes. Dipl. Ottonis III, 222, p. 635, 31 ds Mittellat. W. s.v. : ut... hoc iniuste factum et rite abolendum preceptum... taceret silentio); d'où 1 (emploi relig. cf. Jérôme, Épist. 53, 8 ds TLL 118, 79 : Samuhel... veterem legem abolitam monstrat). HIST. ? Un seul sens et plusieurs accept. Entré dans la lang. à la fin du xives. (cf. étymol. 1) comme terme jur. dans un cont. relig., il connaît dès le xvies. une ext. de sens hors la lang. jur. stricte, mais toujours avec recherche d'un effet de style. I.? Disparitions av. 1789. ? A.? « Effacer » (un péché, une faute, une peine) par une décision de Dieu agissant en juge, xve-xviies. ? xves. : De luy soyent mes pechiez aboluz. Villon, Grand test., Ball. à N.-D., 884 (Gdf.). ? xvies. : Ceste unique faulte doibt estre abolie, extaincte, et absorbée en la mer immense de tant d'equitables sentences. Rabelais, III, 43 (Hug.). ? xviies. : Les véritables dettes, j'entends les peines dues au péché, demeurent éteintes et sont universellement abolies Bourdaloue, Ouvert. du jubilé, 1 (DG). B.? Abolir un crime par une décision d'un juge, terme d'anc. jurispr., 1reattest. xviies., perman. jusqu'à la fin du xviiies. (dernière attest. ds Ac. 1798). ? xviies. : Désobéir un peu n'est pas un si grand crime; Et, quelque grand qu'il soit, mes services présents Pour le faire abolir sont plus que suffisants. Corneille, Cid, vers 368 (Cayrou). Se dit lors que le prince par des Lettres qu'il donne, remet d'autorité absoluë la peine d'un crime qui n'est pas remissible par les Ordonnances. Ac. 1694. ? xviiies. : Il n'y a que le Roi qui puisse abolir un crime; c'est-à-dire, absoudre le coupable, et l'exempter du châtiment. Trév. 1752. ? Cf. aussi la forme pronom. à valeur passive, attestée jusqu'à Ac. 1798 : Le crime s'abolit par vingt ans, c'est-à-dire que le droit d'en poursuivre la punition cesse après vingt ans. Ac. 1694. C.? Techn. (ateliers de copistes) : abolir une écriture, « exponctuer », 1 seule attest. ds Nicot 1606 : Abolir une écriture par petits points qu'on met au-dessous de chaque lettre en la maniere des anciens. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? A.? Sém. accept. I. Le mot est un terme jur. Peut être aboli tout ce qui, peu ou prou, est « institutionnalisé » (lois, us et coutumes, etc.). 1reattest. fin xives. (cf. étymol. 1); perman. jusqu'au xxes. ? xives. : Lesquelles [coutumes] aboilissons, cassons et anullons. (1344, réf. ds étymol. 1). ? xves. : Si ceste chose avoit lieu, il ne nous fauldroit plus de loy, car ceulx qui la debveroient tenir et garder l'abolliroient. Orose, vol. I, f. 155 (Gdf.). ? xvies. : Onques puis le peuple n'en voulut user [de l'ostracisme] et en abolit l'usage entierement. Amyot, Arist., 18 (Littré). ? xviies. : Abolir une partie d'une loy par une nouvelle. Nicot 1606. Emploi fig. A la limite de cette accept. (la mode est assimilée à une coutume ayant valeur contraignante) : Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière. La Bruyère, De la mode (Rob.). ? xviiies. : Le Roy a aboli les duels. Ac. 1718. ? xixeet xxes. cf. sém.; et aussi l'expression empr. au lat. abolir la mémoire de qqn (par un acte jur.) : Les sénateurs (...) s'empressant d'envahir la curie, ne purent s'empêcher (...) de décreter que l'on effacerait partout ses inscriptions [de Domitien] et que l'on abolirait complètement sa mémoire. H. Ailloud, Trad. de Suétone, Vie des Douze Césars, Domitien, 1932, coll. G. Budé, p. 101. ? Rem. Le sénat romain, par senatus-consulte, abolissait la mémoire de qqn (mauvais empereurs notamment), ce qui entraînait la radiation de son n. de tous les doc. et monuments officiels. Cette expr. provient sans doute des trad. plus anc. des historiens lat. B.? Sém. accept. II, ext. fig. de l'accept. I, attestée dès le xvies., mais jamais par l'Ac. cf. Nerval, Mallarmé au xixes., et aussi pour les périodes ant. ? xvies. : Ce sont les propres pierres, moyenans les quelles Deucalion et Pyrrha restituerent le genre humain aboly par le deluge Poetique. Rabelais, III, 8 (Hug.). Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours. St-Gelais, 174 (Littré). ? xviies. : Jupiter résolut d'abolir cette engeance. La Fontaine, Phil. et Baucis (DG). Le temps qui consume tout, abolit tous les jours les noms et les titres qui sont gravés sur ces magnifiques monumens. Bouhours (Trév. 1752). ? xviiies. : On dit aussi abolir, ou effacer la mémoire et le souvenir des choses passées. Trév. 1752. ? Rem. Ce dernier emploi peut-être dér. de l'expr. jur. le Sénat a aboli la mémoire de... (cf. sup. II A). ? xixeet xxes. S'applique plus particulièrement aux qualités, sent. ou fac. hum., et devient un synon. expr. d'annuler, détruire, etc. : Il trouvait un moyen d'abolir ce remords. Stendhal, Chartreuse de Parme, 1839, p. 85. Il ne pouvait pas abolir jamais tout à fait en lui l'intelligence, la raison. Jouhandeau, M. Godeau intime, 1926, p. 276.
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 961. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 1 194, b) 1 229; xxes. : a) 1 384, b) 1 573.
    BBG. ? Dupin-Lab. 1846. ? Gramm. t. 1 1789. ? Marcel 1938. ? Pol. 1868. ? St-Edme 1828.


    Wiktionnaire


    Adjectif 1 - français

    aboli \a.b?.li\ masculin

    1. Mis hors d'usage ; réduit à néant.
      • Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
        Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
        Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constellé
        Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
        (Gérard de Nerval, El Desdichado, recueil ?'Les Chimères'', 1854)
      • ? Depuis le terrible choc qu'elle a reçu, expliqua enfin Pascal à voix basse, elle est ainsi : toute intelligence, tout souvenir paraît aboli en elle. (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
      • Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
        Aboli bibelot d'inanité sonore,
        (Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
        Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
        (Stéphane Mallarmé, Sonnet en X, 1899)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABOLIR. v. tr.
    Mettre hors d'usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s'est abolie d'elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d'une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d'ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d'autorité souveraine. Tout crime s'abolit au bout d'un certain nombre d'années.

    Littré

    ABOLI (a-bo-li, lie) part. passé.
    • Usage aboli. Termes abolis. Ses honneurs abolis, son palais déserté Sont autant de liens qui retiennent Junie, Racine, Brit. II, 3. Les histoires seront abolies avec les empires, et il ne se parlera plus de tous ces faits éclatants dont elles sont pleines, Bossuet, L. de Bourb. Ah?! si quelques années après votre mort vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux pour ne voir pas votre nom terni, votre mémoire abolie, Bossuet, Letel.
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    Étymologie de « aboli »

    (adjectif) Adjectivation du participe passé du verbe abolir.
    (forme de verbe) Participe passé du verbe abolir.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ABOLIR, verbe trans.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov., esp., cat. abolir; ital. abolire. 1. Fin xives. « révoquer, annuler » (la loi de Dieu) terme jur., d'emploi relig. (Brunetto Latini, Li livres dou tresor, éd. Chabaille, 626 : furent en grant doubte... qu'il ne abolist la loy de dieu; interpolation, ms. Bibl. Genève 160, fin xives.); 1344 « id. » (un texte jur.) terme jur. (Arch. Nat. K. 44 p. 13 ds Gdf. Compl.); 1417 « id. » (un acte jur.) (Douet d'Arcq, Pieces relatives à Ch. V, I, 393 ds DG) d'où : 2. 1443, 8 janv. « supprimer, détruire (une chose) par une décision jur. » (Chirographe, Arch. Tournai ds Gdf. Compl. : la dicte fosse sera widie, et en apres destruitte, abolie). Empr. au lat. abole?re avec chang. de conjug., dû soit à la tendance gén. du passage de -e?re > -re (cf. languir, pourrir, fleurir) en lat. vulg., soit à l'influence de abolitio (cf. ital. abolire ? abolizione; esp. abolir ? abolición; cat. abolir ? abolició). Lat. abole?re dep. Virgile au sens de « détruire (obj. inanimé) » (Énéide, 4, 497 ds TLL 116, 46 : abolere nefandi cuncta viri monumenta [i. e. arma, exuvias, al.] iuvat) d'où 2; terme jur. dep. Valère Maxime 9, 1, 3 ds TLL 118, 77 : ut ius per continuos XX annos servatum aboleretur (cf. lat. médiév. fin xes. Dipl. Ottonis III, 222, p. 635, 31 ds Mittellat. W. s.v. : ut... hoc iniuste factum et rite abolendum preceptum... taceret silentio); d'où 1 (emploi relig. cf. Jérôme, Épist. 53, 8 ds TLL 118, 79 : Samuhel... veterem legem abolitam monstrat). HIST. ? Un seul sens et plusieurs accept. Entré dans la lang. à la fin du xives. (cf. étymol. 1) comme terme jur. dans un cont. relig., il connaît dès le xvies. une ext. de sens hors la lang. jur. stricte, mais toujours avec recherche d'un effet de style. I.? Disparitions av. 1789. ? A.? « Effacer » (un péché, une faute, une peine) par une décision de Dieu agissant en juge, xve-xviies. ? xves. : De luy soyent mes pechiez aboluz. Villon, Grand test., Ball. à N.-D., 884 (Gdf.). ? xvies. : Ceste unique faulte doibt estre abolie, extaincte, et absorbée en la mer immense de tant d'equitables sentences. Rabelais, III, 43 (Hug.). ? xviies. : Les véritables dettes, j'entends les peines dues au péché, demeurent éteintes et sont universellement abolies Bourdaloue, Ouvert. du jubilé, 1 (DG). B.? Abolir un crime par une décision d'un juge, terme d'anc. jurispr., 1reattest. xviies., perman. jusqu'à la fin du xviiies. (dernière attest. ds Ac. 1798). ? xviies. : Désobéir un peu n'est pas un si grand crime; Et, quelque grand qu'il soit, mes services présents Pour le faire abolir sont plus que suffisants. Corneille, Cid, vers 368 (Cayrou). Se dit lors que le prince par des Lettres qu'il donne, remet d'autorité absoluë la peine d'un crime qui n'est pas remissible par les Ordonnances. Ac. 1694. ? xviiies. : Il n'y a que le Roi qui puisse abolir un crime; c'est-à-dire, absoudre le coupable, et l'exempter du châtiment. Trév. 1752. ? Cf. aussi la forme pronom. à valeur passive, attestée jusqu'à Ac. 1798 : Le crime s'abolit par vingt ans, c'est-à-dire que le droit d'en poursuivre la punition cesse après vingt ans. Ac. 1694. C.? Techn. (ateliers de copistes) : abolir une écriture, « exponctuer », 1 seule attest. ds Nicot 1606 : Abolir une écriture par petits points qu'on met au-dessous de chaque lettre en la maniere des anciens. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? A.? Sém. accept. I. Le mot est un terme jur. Peut être aboli tout ce qui, peu ou prou, est « institutionnalisé » (lois, us et coutumes, etc.). 1reattest. fin xives. (cf. étymol. 1); perman. jusqu'au xxes. ? xives. : Lesquelles [coutumes] aboilissons, cassons et anullons. (1344, réf. ds étymol. 1). ? xves. : Si ceste chose avoit lieu, il ne nous fauldroit plus de loy, car ceulx qui la debveroient tenir et garder l'abolliroient. Orose, vol. I, f. 155 (Gdf.). ? xvies. : Onques puis le peuple n'en voulut user [de l'ostracisme] et en abolit l'usage entierement. Amyot, Arist., 18 (Littré). ? xviies. : Abolir une partie d'une loy par une nouvelle. Nicot 1606. Emploi fig. A la limite de cette accept. (la mode est assimilée à une coutume ayant valeur contraignante) : Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière. La Bruyère, De la mode (Rob.). ? xviiies. : Le Roy a aboli les duels. Ac. 1718. ? xixeet xxes. cf. sém.; et aussi l'expression empr. au lat. abolir la mémoire de qqn (par un acte jur.) : Les sénateurs (...) s'empressant d'envahir la curie, ne purent s'empêcher (...) de décreter que l'on effacerait partout ses inscriptions [de Domitien] et que l'on abolirait complètement sa mémoire. H. Ailloud, Trad. de Suétone, Vie des Douze Césars, Domitien, 1932, coll. G. Budé, p. 101. ? Rem. Le sénat romain, par senatus-consulte, abolissait la mémoire de qqn (mauvais empereurs notamment), ce qui entraînait la radiation de son n. de tous les doc. et monuments officiels. Cette expr. provient sans doute des trad. plus anc. des historiens lat. B.? Sém. accept. II, ext. fig. de l'accept. I, attestée dès le xvies., mais jamais par l'Ac. cf. Nerval, Mallarmé au xixes., et aussi pour les périodes ant. ? xvies. : Ce sont les propres pierres, moyenans les quelles Deucalion et Pyrrha restituerent le genre humain aboly par le deluge Poetique. Rabelais, III, 8 (Hug.). Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours. St-Gelais, 174 (Littré). ? xviies. : Jupiter résolut d'abolir cette engeance. La Fontaine, Phil. et Baucis (DG). Le temps qui consume tout, abolit tous les jours les noms et les titres qui sont gravés sur ces magnifiques monumens. Bouhours (Trév. 1752). ? xviiies. : On dit aussi abolir, ou effacer la mémoire et le souvenir des choses passées. Trév. 1752. ? Rem. Ce dernier emploi peut-être dér. de l'expr. jur. le Sénat a aboli la mémoire de... (cf. sup. II A). ? xixeet xxes. S'applique plus particulièrement aux qualités, sent. ou fac. hum., et devient un synon. expr. d'annuler, détruire, etc. : Il trouvait un moyen d'abolir ce remords. Stendhal, Chartreuse de Parme, 1839, p. 85. Il ne pouvait pas abolir jamais tout à fait en lui l'intelligence, la raison. Jouhandeau, M. Godeau intime, 1926, p. 276.

    aboli au Scrabble


    Le mot aboli vaut 7 points au Scrabble.

    aboli

    Informations sur le mot aboli - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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    aboli

    Les rimes de « aboli »


    On recherche une rime en LI .

    Les rimes de aboli peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en li

    Rimes de poli      Rimes de surplis      Rimes de brocolis      Rimes de bengalis      Rimes de bengalis      Rimes de molli      Rimes de somalis      Rimes de accomplit      Rimes de mollit      Rimes de accompli      Rimes de dépolis      Rimes de allie      Rimes de Mali      Rimes de roulis      Rimes de ramolli      Rimes de rallyes      Rimes de ramollis      Rimes de pédophilie      Rimes de préétabli      Rimes de accomplie      Rimes de bibliophilie      Rimes de couvre-lits      Rimes de affaiblie      Rimes de alcali      Rimes de établies      Rimes de julie      Rimes de lucilie      Rimes de embellies      Rimes de pâlis      Rimes de remplies      Rimes de châlit      Rimes de yali      Rimes de affaiblit      Rimes de éboulis      Rimes de joli      Rimes de Roselies      Rimes de Gosselies      Rimes de faiblît      Rimes de concilie      Rimes de poli      Rimes de dégueulis      Rimes de établis      Rimes de malpoli      Rimes de ramollit      Rimes de embellies      Rimes de ennoblie      Rimes de rallie      Rimes de impolie      Rimes de dépolies      Rimes de humilies     

    Mots du jour

    poli     surplis     brocolis     bengalis     bengalis     molli     somalis     accomplit     mollit     accompli     dépolis     allie     Mali     roulis     ramolli     rallyes     ramollis     pédophilie     préétabli     accomplie     bibliophilie     couvre-lits     affaiblie     alcali     établies     julie     lucilie     embellies     pâlis     remplies     châlit     yali     affaiblit     éboulis     joli     Roselies     Gosselies     faiblît     concilie     poli     dégueulis     établis     malpoli     ramollit     embellies     ennoblie     rallie     impolie     dépolies     humilies     


    Les citations sur « aboli »

    1. Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que Messieurs les assassins commencent.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Les Guêpes


    2. De nombreux abolitionnistes souhaitaient libérer les esclaves mais ne voulaient pas voir des Noirs vivre dans leur voisinage. Beaucoup de gens aujourd'hui acceptent volontiers d'avoir une nounou noire ou un chauffeur noir. Mais soyez assurés qu'ils n'ont pas envie d'avoir un boss noir.

      Auteur : Chimamanda Ngozi Adichie - Source : Americanah (2014)


    3. ... la beauté est l'étincelle qui jaillit quand, soudainement, à travers la distance des années, deux âges différents se rencontrent. ... la beauté est l'abolition de la chronologie et la révolte contre le temps.

      Auteur : Milan Kundera - Source : Le Livre du rire et de l'oubli (1979)


    4. Les armements, la dette universelle et l'obsolescence programmée sont les trois piliers de la prospérité occidentale. Si la guerre, le gaspillage, et les usuriers sont abolis, vous vous effondriez.

      Auteur : Aldous Huxley - Source : Ile (1962)


    5. La colonisation sème chez les colonisés la désolation, la mort, le chaos. Mais elle sème aussi en eux – et c’est ça sa réussite la plus diabolique – le désir de devenir ce qui les détruit.

      Auteur : Mohamed Mbougar Sarr - Source : La plus secrète mémoire des hommes (2021)


    6. L’histoire se cherche et même se perd, mais le passé est partout, écrasant. Le passé est appréhendé comme le merveilleux ou le diabolique de nos sociétés démocratiques. Peut-être même que ce rapport ludique et subjectif au passé est l’une des marques de l’infantilisation du monde. Le passé épouse chaque jour un peu plus les caractéristiques du jeu vidéo.

      Auteur : Pierre Nora - Source : Pierre Nora, Le Figaro, Entretien par Vincent Tremolet de Villers – Figarovox , 5 juin 2015


    7. C'est ainsi que, depuis presque cinq mille ans, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants sont nourris de récits religieux maquillés, de mythes réécrits, et d'une Histoire où la féminité est sans cesse rabaissée et diabolisée pour nous faire accepter l'inacceptable : la soumission de la femme à l'homme.

      Auteur : Nicolas Beuglet - Source : Complot (2019)


    8. Quand elle est vraiment personnelle et jaillie des origines, la prière se trouve à la limite de la pensée philosophique, elle devient Philosophie dans l'instant où s'abolit toute relation intéressée avec la divinité.

      Auteur : Karl Jaspers - Source : La Foi philosophique (1948)


    9. On ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait. ... Il fallut que la force même cédât au diabolique entêtement d'un enfant, car on n'appela pas autrement ma constance.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


    10. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse et cette pénitente aussi célèbre, obtint l'entière abolition de tous les déréglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté.

      Auteur : Louis Bourdaloue - Source : Pensées, tome II


    11. L'abolitionnisme est une mesure prise pour éviter qu'un crime ne fasse pas chaque fois deux morts au minimum.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    12. J'abolis les faux dieux.

      Auteur : Voltaire - Source : Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète (1741), II, 5


    13. Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
      Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
      Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
      Porte le soleil noir de la Mélancolie.


      Auteur : Gérard de Nerval - Source : Les Chimères, El Desdichado


    14. Notre histoire a été une lutte constante entre l’idéal américain selon lequel nous avons tous été créés égaux et la dure et horrible réalité qui est que le racisme, le nativisme, la peur et la diabolisation nous déchirent depuis longtemps. La bataille est perpétuelle et la victoire n’est jamais assurée.

      Auteur : Joe Biden - Source : Discours d’investiture devant le Capitole à Washington 20 janvier 2021


    15. Elles gardaient pour elles les mille ressources diaboliques et les inventions quelquefois de leur enfantine méchanceté.

      Auteur : Pierre Dumarchey, dit Pierre Mac Orlan - Source : La Bandera (1931)


    16. Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l'autorité du peuple.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Aristide, 32


    17. Jésus-Christ envoie ses disciples par tout l'univers pour y publier la paix, l'amnistie, l'abolition générale de tous les péchés ...

      Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Paix obtenue et annoncée par Jésus-Christ


    18. Mon mot préféré est Luciférienne. Lucifer est un mot magnifique, au vu de l'harmonie des syllabes, son sens premier est excellent, porteur de lumière. Introduire la féminité dans le diabolisme me plaît !

      Auteur : Alain Rey - Source : Interview Le Journal du Dimanche, le 22 mai 2015


    19. Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes
      Ne te crois pas du tout tenir de revenir
      Ta moindre récidive abolirait le charme.


      Auteur : Georges Brassens - Source : Stances à un cambrioleur


    20. Vous pourriez transformer mère Térésa en gangster de South Dallas si vous l'habilliez en survêtement de l'administration pénitentiaire du Texas avec ceinture de cuir et chaines. Impossible de paraître innocent dans cet attirail. Si vous souriez, vous avez l'air diabolique. Si vous froncez les sourcils, vous avez l'air d'un pervers.

      Auteur : Iain Levison - Source : Arrêtez-moi là ! (2011)


    21. Le vingtième siècle a aboli la distance. Il l'a remplacée par les bureaux. En additionnant les heures qu'on y passe pour préparer un voyage, il faut plus de temps pour aller en Amérique qu'à l'âge de Philéas Fogg et de Jules Verne.

      Auteur : Pierre Gaxotte - Source : Thèmes et variations (1957), Propos sur la liberté


    22. Lacan a énoncé une profonde loi d'après laquelle ce qui est aboli symboliquement resurgit dans le réel sous forme hallucinatoire.

      Auteur : Gilles Deleuze - Source : Présentation de Sacher-Masoch (1967)


    23. Son éminence (Richelieu) est à d'Artagnan ce que le prince de Gonzague est à Lagardère, ou encore le professeur Moriarty à Sherlock Holmes. Une présence occulte et diabolique...

      Auteur : Arturo Pérez-Reverte - Source : Le Club Dumas (1994)


    24. Grâce à mes lectures, j'avais aboli les limites de l'impasse, je respirais à nouveau, le monde s'étendait plus loin, au-delà des clôtures qui nous recroquevillaient sur nous-mêmes et sur nos peurs.

      Auteur : Gaël Faye - Source : Petit Pays (2016)


    25. Les jours d'exception n'abolissent pas la normalité: ils imposent une normalité d'exception.

      Auteur : Pierre Péju - Source : Le rire de l'ogre (2005)


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    Les mots proches de « aboli »

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    Les mots débutant par abo  Les mots débutant par ab

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    Les synonymes de « aboli»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot aboli dans le temps


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