Définition de « abolition »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot abolition de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur abolition pour aider à enrichir la compréhension du mot Abolition et répondre à la question quelle est la définition de abolition ?

NOM genre (f) de 4 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|a.b?.li.sj??)

  • Action dabolir, une annulation en quelque sorte. - L’entière abolition de l’ordre des templiers. - Abolition de l’esclavage. - L’Assemblée nationale décréta l’abolition des droits féodaux.

  • (ext) (ébauche-déf|fr) - L’abolition des fonctions du cerveau. - Abolition de la volonté.

  • (vx) Pardon que le Prince accordait d’autorité absolue pour un crime qui, par les ordonnances, n’était pas rémissible. - Lettres d’abolition. - Abolition générale. - Le Parlement a entériné son abolition. Synonyme : abolishmentAnglais|abolishment, abolishAnglais|abolish, abolitionismAnglais|abolitionism, abolitionistAnglais|abolitionist,




    Définitions de « abolition »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABOLITION, subst. fém.

    Action d'abolir.
    A.? DR. [En parlant des lois ou d'une décision officielle émanant d'une autorité légale (cf. hist.)] :
    1. Peu après, le peuple demande l'abolition de la loi qui défend le mariage entre les deux ordres, et veut entrer en partage du consulat. J. Michelet, Histoire romaine,t. 1, 1831, p. 132.
    2. L'ordre d'incarcération était venu d'en haut, il faut que d'en haut aussi vienne l'ordre de liberté. Or Napoléon est rentré depuis quinze jours à peine; à peine aussi les lettres d'abolition doivent-elles être expédiées. A. Dumas, père, Le Comte de Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 143.
    Rem. L'expr. lettres d'abolition appartient à la lang. du dr. anc. et à la lang. diplomatique; elle désigne la décision royale qui, avant 1789, soustrayait un délinquant aux poursuites commencées ou à la peine prononcée (cf. M. Marion, Dictionnaire des institutions de la France aux XVIIeet XVIIIes., 1923; cf. aussi hist. I).
    B.? Accept. fig. ou gén. :
    3. ... car le baptême étant aussi là-dedans, soixante-dix-sept signifie l'abolition de tous les péchés par le baptême, comme saint Augustin l'a démontré aux académies d'Afrique. E. Pivert de Sénancour, Obermann,1840, p. 10.
    4. ... il faut des instruments de vie tout nouveaux, et l'abolition, le sacrifice définitif de l'organisme primitif. (...) Plusieurs chenilles qui se changent en pleine lumière, et suspendues à un arbre par un petit câble de soie, nous permettent de voir de près, de nos yeux, ce prodigieux tour de force. J. Michelet, L'Insecte,1857, p. 70.
    5. ... là où les volontés ne coopèrent pas librement à l'?uvre sociale, là où l'individu est soumis à la loi de l'ensemble par la force et par l'habitude, et non point par la seule raison, l'humanité est basse et mutilée. C'est donc seulement par l'abolition du capitalisme et l'avènement du socialisme que l'humanité s'accomplira. J. Jaurès, Études socialistes,Le Socialisme et la vie, 1901, p. 136.
    6. Thibaudet remarque chez Mallarmé l'emploi préféré des mots négatifs, notamment des « absences »; il eût pu joindre des « néants », des « vacances », des « nudités », des « abstentions », des « abolitions », des « inanités » : ... J. Benda, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure,1945, p. 21.
    Rem. 1. Pour les séries synon. ou anton., abolition peut être l'obj. du même type de classement que le verbe abolir. 2. L'ex. 3 présente une nuance de sens (effacement) propre au vocab. relig.; l'effacement des péchés est assimilé à un acte de Dieu, souverain juge. 3. Comme pour abolir, les groupes associatifs les plus fréq. peuvent être répartis en deux catégories : . abolition de + compl.; . abolition + adj. (cf. corresp. sous abolir). Abolition a fréquemment pour compl. les mots esclavage, impôts, peine de mort, privilèges, sacrifice, usages, etc. ou appelle les épithètes définitive, entière, générale, irrévocable, radicale, totale. (cf. E.-D. Bar, Dictionnaire des épithètes et qualificatifs, 1930).
    Stylistique ? Abolition, comme abolir, appartient dès l'orig. à la lang. jur. Réservé jusqu'au xviies. au vocab. du dr. pénal, il passe ensuite dans le domaine relig. (vocab. pénitentiel) et dans le vocab. du dr. institutionnel. À partir du xixes., le mot ayant pris un sens plus gén., figure comme synon. de destruction (cf. sém. ex. 4, 6) dans des cont. caractérisés par une certaine recherche styl.; mais son emploi demeure rare, contrairement au verbe abolir. Dans les textes jur., abolition semble également en régression à l'époque mod., où il est concurrencé ou supplanté par une terminol. plus précise (abrogation, annulation, révocation, etc.), et où il n'apparaît plus guère que dans des commentaires hist. ou philos., ou comme réf. à des textes anc. (cf. ex. 1, 2, 5).
    Prononc. : [ab?lisj? ?]. Enq. : /abolisiõ/.
    ÉTYMOL ? Corresp. rom. : prov. abolitió. 1. 1316 « action de prononcer l'effacement d'un délit » terme jur. (Ordonn. faictes en parlement tenu à Vannes, à la suite des Coust. de Bret. ds Gdf. Compl. : Graces, remissions et abolucions); 1413, 29 août, « id. » (Ord., X, 164 ds Gdf. Compl. : Voulons que nostre presente abolission et grace vaille); 2. 1405, synon. du gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « amnistie collective, paix jurée entre les partis en cause, serment d'oublier le passé et de se réconcilier » terme hist. (Gerson, Hareng faicte... devant le roy ds Gdf. Compl. : les Grecs faisoient commun accord qui se nommoit amnestia que nous pourions appeler abolition, ou tout est pardonné sans jamais rien demander). Empr. du lat. abolitio attesté dep. Quintilien, comme terme jur. au sens de « interruption d'une poursuite criminelle commencée » (Declamationes 249 p. 19 ds TLL s.v., 120, 2 : petit qui accusabatur ... judicii abolitionem). 1 refléterait plutôt le sémantisme du b. lat. indulgentia qui entraîne avec la remise de la peine l'effacement du délit (Lavedan, Dict. Myth. et Ant. s.v. amnistie) : évolution peut-être sous influence du lat. chrét. abolitio peccatorum « remise des péchés, absolution » (Blaise, s.v.). Abolitio empl. dep. Quintilien comme synon. de oblivio (Institutio oratoria, 9, 2, 97 ds TLL 119, 55 : tyrannum qui sub pacto abolitionis dominationem deposuerat) d'où son emploi pour traduire le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? (Orose, Hist. 2, 17, 15 ibid. 119, 50 : quod. pactionis genus... amnestiam vocaverunt, id est abolitionem malorum), d'où 2. HIST. ? Ce terme monosém. ayant plusieurs accept. est attesté dès le début du xives. dans la lang. jur., spécifiquement dans le vocab. du dr. pénal (abolition d'un délit, cf. étymol.); il disparaît dans ce sens avec l'Ancien Régime (cf. inf. I) après avoir dégagé au xviies., dans la lang. relig., une ramification restée vivante (abolition d'un péché, cf. inf. II B). Sans quitter la lang. jur. le mot, sorti du vocab. du dr. pénal, passe dans celui du dr. « institutionnel » (abolition d'une loi, cf. inf. II A). Au xixes. enfin, il apparaît dans la lang. commune (abolition de la volonté, cf. inf. II C). I.? Disparition av. 1789. ? « Amnistie », terme de dr. pénal anc. (ainsi défini ds Nouv. Lar. ill. s.v. abolition : On appelait droit d'abolition le droit attribué au roi de soustraire à l'application de la loi celui qui s'était rendu coupable d'un crime capital. L'abolition [était] analogue à notre amnistie (...). Les lettres d'abolition étaient une forme spéc. des lettres de grâce. On nommait lettres d'abolition générale celles que le roi accordait quelquefois à une province, à une ville, pour un crime contre l'autorité royale. Les cessions d'abolition spéciale étaient celles accordées à un individu ou à un groupe de personnes pour un même crime). ? 1reattest. 1316 (cf. étymol. 1), dernière attest. ds Ac. 1798. ? xiveet xves. cf. étymol. 1 et 2. ? xvies. : [Cicéron] proposa finablement au Senat de decerner à l'exemple des Atheniens une generale abolition et oubliance des choses faittes alencontre de Caesar. Amyot, Demosth., 110 (IGLF). ? xviies. : Abolition aussi est une espece de lettres de grace d'un prince souverain d'aucun forfait ou crime capital perpetré par une commune de pays, ville, bourg ou village de ses subiets. Car aucuns veulent mettre en avant cette difference, entre lettres de grace, et lettres d'abolition, c'est que lettres de grace soient dites quand à un, ou deux, ou trois, ou tel autre nombre de particuliers, se chargeans de tel delict, remission en est faite par ledit prince : et lettres d'abolition quand toute une commune se charge de tel forfait dont nul n'est particulierement et designamment attaint, grace en est faite par ledit prince. Nicot 1606. ? xviiies. : Son père [le cardinal de Bouillon] tint deux fois de son souverain la dignité de duc et pair, après avoir pensé renverser l'État, après avoir vécu d'abolitions. St-Simon, 279, 31 (Littré). ? xixes. cf. sém. A ex. 2. Cette accept. semble disparue au xxes. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? (Sém. B « action d'abolir ») d'abord terme de dr. « institutionnel » (civil ou relig.), le mot s'est étendu à la lang. commune. A.? En parlant de toute forme d'institution (lois, coustumes, impôts, créances, etc.). 1reattest. ds Nicot 1606, subsiste. ? xviies. : Abolition de creances et vieilles scedules..., abolition de comptes. Nicot 1606. ? xviiies. Anéantissement, extinction. Il se dit principalement en parlant des lois et des coustumes. Ac. 1718. Abolition signifie aussi la destruction d'une loi, d'une coûtume. On a eu bien de la peine à faire une entière abolition des superstitions païennes. Trév. 1752. ? xixes. et xxes. cf. sém. ex. 1. B.? En parlant de relig., « pardon », p. ext. du sens originel, 1reattest. ds Fur. 1690, subsiste. ? xviies. : Un vray acte de contrition emporte l'abolition de tous les pechez. Fur. 1690. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse (...), obtint l'entière abolition de tous les dérèglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté. Bourdaloue, Pensées, t. 2, p. 165 (Littré). ? xviiies. : Un vrai acte de contrition emporte l'abolition de tous les pechez : en ce cas il signifie absolution. Trév. 1704. ? xixeet xxes. cf. ex. 1. C.? Dans la lang. commune, « anéantissement, extinction » : La paralysie est l'abolition du mouvement et de la sensibilité. Littré. L'abolition des fonctions du cerveau. Abolition de la volonté. Ac. 1932. ? cf. aussi ex. 3. ? Rem. Dans la lang. litt., noter l'emploi styl. du mot (cf. ex. 5).
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 340. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 727, b) 706; xxes. : a) 388, b) 212.
    BBG. ? Bouillet 1859. ? Dupin-Lab. 1846. ? Lep. 1948. ? Littré-Robin 1865. ? Nysten 1814-20. ? Pol. 1868. ? St-Edme t. 1 1824.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    abolition \a.b?.li.sj??\ féminin

    1. Action d'abolir.
      • Du 2 Frimaire, l'an 2 de la République.
        Sur la déclaration unanime du jury, portant :
        1°. Qu'il n'est pas constant qu'il ait été tenu dans la ville de Brienon-sur-Armançon, département de l'Yonne, lors de la promulgation du décret portant abolition de la royauté, des propos tendant à provoquer l'avilissement de la représentation nationale et le rétablissement de la royauté.
        (Bulletin du Tribunal criminel révolutionnaire, n° 98, Paris : imprimerie Clément, an II, p. 392)
      • [?] mais il nous semble qu'au moment où l'on se préoccupe de l'abolition de la peine de mort, une pareille dissertation n'était pas oiseuse. (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
      • La Commune décréta le 29 mars l'abolition de la conscription et l'enrôlement dans la garde nationale de tous les citoyens valides ; [?]. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
      • Pays pauvre qui ne vit que de l'aide humanitaire, notamment française, la Mauritanie reste l'un des bastions les plus réfractaires à l'abolition de l'esclavage. (Zineb El Rhazoui, Mauritanie : esclaves contre dieux et maîtres, Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
    2. (Par extension) Arrêt, cessation.
      • L'abolition des fonctions du cerveau. - Abolition de la volonté.
    3. (Histoire) Pardon, amnistie que le prince accordait d'autorité absolue pour un crime qui, par les ordonnances, n'était pas rémissible.
      • Lettres d'abolition.
      • Le Parlement a entériné son abolition.
      • Il [Louis XIII] envoya des abolitions aux criminels, fit ouvrir les prisons, permit aux exilés leur retour, et fit tout ce qui était nécessaire pour persuader à ses peuples que les cruautés passées n'avaient pas été faites par lui. (Madame de Motteville, Mémoires, première partie, dans : Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France, deuxième série, tome X ; chez l'éditeur du commentaire analytique du Code civil, Paris, 1838, page 42)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABOLITION. n. f.
    Action d'abolir. L'entière abolition de l'ordre des Templiers. Abolition de l'esclavage. L'Assemblée nationale décréta l'abolition des droits féodaux. Par extension, L'abolition des fonctions du cerveau. Abolition de la volonté. Il s'est dit aussi du Pardon que le Prince accordait d'autorité absolue pour un crime qui, par les ordonnances, n'était pas rémissible. Lettres d'abolition. Abolition générale. Le Parlement a entériné son abolition.

    Littré

    ABOLITION (a-bo-li-sion) s. f.
    • 1Action d'abolir. La paralysie est l'abolition du mouvement et de la sensibilité. L'abolition de l'ordre des Templiers. Y at-il rien de si grand que ce qu'il [Louis XIV] faisait pour détruire l'hérésie?? Et comptez-vous pour rien l'abolition des duels?? dit d'un air content un autre homme??? Montesquieu, Lettr. pers. LIX.
    • 2 En termes de droit ancien, le pardon que le prince accordait d'autorité absolue pour un crime. Abolition d'un crime et abolition d'une peine. Obtenir une abolition. Lettres d'abolition. Le duc de Bourgogne [l'assassin du duc d'Orléans] daigna prendre des lettres d'abolition, Voltaire, M?urs, 79. ? ou l'autre qui poursuit des abolitions, Régnier, Sat. v. Son père [le cardinal de Bouillon] tint deux fois de son souverain la dignité de duc et pair, après avoir pensé renverser l'État, après avoir vécu d'abolitions, Saint-Simon, 279, 31.
    • 3Dans un sens qui n'est plus de la langue du droit, effacement, remise. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse et cette pénitente aussi célèbre, obtint l'entière abolition de tous les déréglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté, Bourdaloue, Pens. t. II, p. 165.

    SYNONYME

    On a cherché une différence entre abolissement et abolition?; mais il est impossible d'en trouver une qui soit fondée, si ce n'est que seul abolition se dit pour la remise d'un crime, d'une peine.


    HISTORIQUE

    XVIe s. Ces gens-là trop ceremonieux n'ont pas voulu prendre sur leurs consciences l'abolition de tant de meurtres et ravissements, D'Aubigné, Fæn. III, 17. Il monstre quelle est l'abolition de la loi, et aussi quel est l'usage d'icelle, Calvin, Inst. 1056. Et se firent plusieurs autres traittés, et mesme de l'abolition de la pragmatique sanction, Du Bellay, M. 21. Au different que le peuple eut avec les nobles touchant l'abolition des debtes, Amyot, Alc. et Cor. comp. 5. Il se fit decerner abolition generale de tout le passé, et pour l'advenir licence de faire mourir qui bon lui semblerait, Amyot, Sylla, 68.

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    Encyclopédie, 1re édition

    ABOLITION, s. f. en général, est l'action par laquelle on détruit ou on anéantit une chose.

    Ce mot est latin, & quelques-uns le font venir du Grec, ??????? ou ????????, détruire ; mais d'autres le dérivent de ab & olere, comme qui diroit anéantir tellement une chose qu'elle ne laisse pas même d'odeur.

    Ainsi abolir une loi, un réglement, une coûtume, c'est l'abroger, la révoquer, l'éteindre, de façon qu'elle n'ait plus lieu à l'avenir. V. Abrogation, Révocation, Extinction, &c.

    Abolition, en terme de Chancellerie, est l'indulgence du Prince par laquelle il éteint entierement un crime, qui selon les regles ordinaires de la Justice, & suivant la rigueur des Ordonnances. étoit irrémissible ; en quoi abolition differe de grace ; cette derniere étant au contraire le pardon d'un crime qui de sa nature & par ses circonstances est digne de remission : aussi les Lettres d'abolition laissent-elles quelque note infamante ; ce que ne font point les Lettres de grace.

    Les Lettres d'abolition s'obtiennent à la grande Chancellerie, & sont adressées, si elles sont obtenues par un Gentilhomme, à une Cour souveraine, sinon, à un Bailli ou Sénéchal. (H)

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    Étymologie de « abolition »

    Provenç. abolitio?; espagn. abolicion?; ital. abolizione?; de abolitio (voy. ABOLIR).

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    Du latin abolitio (« abolition, suppression »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ABOLITION, subst. fém.
    ÉTYMOL ? Corresp. rom. : prov. abolitió. 1. 1316 « action de prononcer l'effacement d'un délit » terme jur. (Ordonn. faictes en parlement tenu à Vannes, à la suite des Coust. de Bret. ds Gdf. Compl. : Graces, remissions et abolucions); 1413, 29 août, « id. » (Ord., X, 164 ds Gdf. Compl. : Voulons que nostre presente abolission et grace vaille); 2. 1405, synon. du gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « amnistie collective, paix jurée entre les partis en cause, serment d'oublier le passé et de se réconcilier » terme hist. (Gerson, Hareng faicte... devant le roy ds Gdf. Compl. : les Grecs faisoient commun accord qui se nommoit amnestia que nous pourions appeler abolition, ou tout est pardonné sans jamais rien demander). Empr. du lat. abolitio attesté dep. Quintilien, comme terme jur. au sens de « interruption d'une poursuite criminelle commencée » (Declamationes 249 p. 19 ds TLL s.v., 120, 2 : petit qui accusabatur ... judicii abolitionem). 1 refléterait plutôt le sémantisme du b. lat. indulgentia qui entraîne avec la remise de la peine l'effacement du délit (Lavedan, Dict. Myth. et Ant. s.v. amnistie) : évolution peut-être sous influence du lat. chrét. abolitio peccatorum « remise des péchés, absolution » (Blaise, s.v.). Abolitio empl. dep. Quintilien comme synon. de oblivio (Institutio oratoria, 9, 2, 97 ds TLL 119, 55 : tyrannum qui sub pacto abolitionis dominationem deposuerat) d'où son emploi pour traduire le gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? (Orose, Hist. 2, 17, 15 ibid. 119, 50 : quod. pactionis genus... amnestiam vocaverunt, id est abolitionem malorum), d'où 2. HIST. ? Ce terme monosém. ayant plusieurs accept. est attesté dès le début du xives. dans la lang. jur., spécifiquement dans le vocab. du dr. pénal (abolition d'un délit, cf. étymol.); il disparaît dans ce sens avec l'Ancien Régime (cf. inf. I) après avoir dégagé au xviies., dans la lang. relig., une ramification restée vivante (abolition d'un péché, cf. inf. II B). Sans quitter la lang. jur. le mot, sorti du vocab. du dr. pénal, passe dans celui du dr. « institutionnel » (abolition d'une loi, cf. inf. II A). Au xixes. enfin, il apparaît dans la lang. commune (abolition de la volonté, cf. inf. II C). I.? Disparition av. 1789. ? « Amnistie », terme de dr. pénal anc. (ainsi défini ds Nouv. Lar. ill. s.v. abolition : On appelait droit d'abolition le droit attribué au roi de soustraire à l'application de la loi celui qui s'était rendu coupable d'un crime capital. L'abolition [était] analogue à notre amnistie (...). Les lettres d'abolition étaient une forme spéc. des lettres de grâce. On nommait lettres d'abolition générale celles que le roi accordait quelquefois à une province, à une ville, pour un crime contre l'autorité royale. Les cessions d'abolition spéciale étaient celles accordées à un individu ou à un groupe de personnes pour un même crime). ? 1reattest. 1316 (cf. étymol. 1), dernière attest. ds Ac. 1798. ? xiveet xves. cf. étymol. 1 et 2. ? xvies. : [Cicéron] proposa finablement au Senat de decerner à l'exemple des Atheniens une generale abolition et oubliance des choses faittes alencontre de Caesar. Amyot, Demosth., 110 (IGLF). ? xviies. : Abolition aussi est une espece de lettres de grace d'un prince souverain d'aucun forfait ou crime capital perpetré par une commune de pays, ville, bourg ou village de ses subiets. Car aucuns veulent mettre en avant cette difference, entre lettres de grace, et lettres d'abolition, c'est que lettres de grace soient dites quand à un, ou deux, ou trois, ou tel autre nombre de particuliers, se chargeans de tel delict, remission en est faite par ledit prince : et lettres d'abolition quand toute une commune se charge de tel forfait dont nul n'est particulierement et designamment attaint, grace en est faite par ledit prince. Nicot 1606. ? xviiies. : Son père [le cardinal de Bouillon] tint deux fois de son souverain la dignité de duc et pair, après avoir pensé renverser l'État, après avoir vécu d'abolitions. St-Simon, 279, 31 (Littré). ? xixes. cf. sém. A ex. 2. Cette accept. semble disparue au xxes. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? (Sém. B « action d'abolir ») d'abord terme de dr. « institutionnel » (civil ou relig.), le mot s'est étendu à la lang. commune. A.? En parlant de toute forme d'institution (lois, coustumes, impôts, créances, etc.). 1reattest. ds Nicot 1606, subsiste. ? xviies. : Abolition de creances et vieilles scedules..., abolition de comptes. Nicot 1606. ? xviiies. Anéantissement, extinction. Il se dit principalement en parlant des lois et des coustumes. Ac. 1718. Abolition signifie aussi la destruction d'une loi, d'une coûtume. On a eu bien de la peine à faire une entière abolition des superstitions païennes. Trév. 1752. ? xixes. et xxes. cf. sém. ex. 1. B.? En parlant de relig., « pardon », p. ext. du sens originel, 1reattest. ds Fur. 1690, subsiste. ? xviies. : Un vray acte de contrition emporte l'abolition de tous les pechez. Fur. 1690. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse (...), obtint l'entière abolition de tous les dérèglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté. Bourdaloue, Pensées, t. 2, p. 165 (Littré). ? xviiies. : Un vrai acte de contrition emporte l'abolition de tous les pechez : en ce cas il signifie absolution. Trév. 1704. ? xixeet xxes. cf. ex. 1. C.? Dans la lang. commune, « anéantissement, extinction » : La paralysie est l'abolition du mouvement et de la sensibilité. Littré. L'abolition des fonctions du cerveau. Abolition de la volonté. Ac. 1932. ? cf. aussi ex. 3. ? Rem. Dans la lang. litt., noter l'emploi styl. du mot (cf. ex. 5).

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    Les rimes de « abolition »


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    disions     considérations     triomphions     affection     admonition     exclamation     installation     extractions     questionnions     manillon     distinctions     proposition     télévision     dussions     réductions     adulation     multifonction     lâchions     composions     prestidigitations     marcherions     trottinions     différenciation     tardions     commettions     contre-réaction     talion     appelions     variations     constatation     masturbation     missions     abritions     exploitions     décolonisation     confusions     rétraction     galions     préservation     autoreproduction     oblation     épellation     protestions     coïncidions     foutions     affichions     quitterions     re-matérialisation     modernisations     mortifications     


    Les citations sur « abolition »

    1. Il n'y avait aucune raison, parce qu'on supprimait la peine de mort, d'aggraver le régime des condamnations à perpétuité. ... c'était accomplir le voeu formulé par Victor Hugo en 1848: «L'abolition doit être pure, simple et définitive.»

      Auteur : Robert Badinter - Source : L'Abolition (2000)


    2. Le 17 septembre 1981, je fais partie des seize députés d’opposition […] qui votent l'abolition de la peine de mort. J'ai toujours été hostile à la peine de mort, estimant qu’en aucun cas elle ne saurait constituer un acte de justice. Personne, selon moi, n'est en droit de porter atteinte à la vie humaine.

      Auteur : Jacques Chirac - Source : Mémoires : Chaque pas doit être un but (2009)


    3. Car ce que Goulon et Mollaret sont venus dire tient en une phrase en forme de bombe à fragmentation lente : l'arrêt du coeur n'est plus le signe de la mort, c'est désormais l'abolition des fonctions cérébrales qui l'atteste. En d'autres termes : si je ne pense plus, alors je ne suis plus. Déposition du coeur et sacre du cerveau - un coup d'État symbolique, une révolution.

      Auteur : Maylis de Kerangal - Source : Réparer les vivants (2013)


    4. J'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France.

      Auteur : Robert Badinter - Source : Discours prononcé devant l'Assemblée nationale, 17 septembre 1981.


    5. Jésus-Christ envoie ses disciples par tout l'univers pour y publier la paix, l'amnistie, l'abolition générale de tous les péchés ...

      Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Paix obtenue et annoncée par Jésus-Christ


    6. J'aime les Nègres marrons, mais aussi tous les insurgés, rebelles, mutins, résistants et abolitionnistes de toutes les époques et de toutes les causes.

      Auteur : Christiane Taubira - Source : L'Esclavage raconté à ma fille (2002)


    7. Aimer, c'est subjectivement l'abolition du monde au profit de quelqu'un.

      Auteur : Marcel Jouhandeau - Source : Journaliers XXI, 1966-1967, Orfèvre et sorcier


    8. Un La Fayette donnerait-il sa fille à un commerçant ? Les idées généreuses étaient une chose, l'abolition des classes sociales, une autre.

      Auteur : Catherine Hermary-Vieille - Source : Les Années Trianon (2009)


    9. L'abolitionnisme est une mesure prise pour éviter qu'un crime ne fasse pas chaque fois deux morts au minimum.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    10. Je suis de la génération qui ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais l'inverse serait souhaitable et puis et puis je suis de la génération qui conduit des scooters, qui vole des scooters, qui peut payer des tests d'ADN pour retrouver ses scooters, je suis de la génération des 17 millions de personne qui lisent de la presse people en France, et surtout je suis de la génération à qui on ne cesse de répéter qu'elle vivra plus mal, qu'elle vivra moins bien que, je suis de la génération du chômage, de la bulle immobilière, du camp de Sangatte, du Showcase, de la naturalisation monégasque, de la fuite des capitaux, du bouclier fiscal, de l'abolition des 35 heures, de la prime des transports, du logiciel Edvige et de l'interdiction de coups de téléphone sur simple soupçon que j'appartiens à une bande organisée, à une génération sans ordre, à la génération qui a perdu Kurt Cobain mais à qui on répète qu'elle peut gagner la bataille du pouvoir d'achat.

      Auteur : Alice Zeniter - Source : Jusque dans nos bras (2010)


    11. ... la beauté est l'étincelle qui jaillit quand, soudainement, à travers la distance des années, deux âges différents se rencontrent. ... la beauté est l'abolition de la chronologie et la révolte contre le temps.

      Auteur : Milan Kundera - Source : Le Livre du rire et de l'oubli (1979)


    12. L'abolition de la peine de mort est un progrès des droits de la personne qui s'est incorporé à la tradition nationale. Notre responsabilité est de le protéger et de le transmettre. C'est un combat de conquête aussi : 483, c'est le nombre, certainement sous-évalué, d'exécutions perpétrées dans le monde en 2020. 483 meurtres d’État administrés par 33 régimes politiques qui ont, pour la plupart, un goût partagé le despotisme, le rejet de l'universalité des droits de l'homme.

      Auteur : Emmanuel Macron - Source : Au Panthéon, lors d'une cérémonie présidée par Emmanuel Macron, le 09/10/2021


    13. Les femmes de chambre sont mortes à tout sentiment humain. Si je puis présenter une pétition à la Chambre pour l'abolition des femmes de chambre, je le ferai.

      Auteur : Mark Twain - Source : Contes choisis, Sur les femmes de chambre


    14. Solon appella l'abolition des debtes, seisachtheion, qui vault autant à dire comme descharge.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Solon, 23


    15. Une société qui abolit tout aventure fait de son abolition la seule aventure possible.

      Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations (1967)


    16. De nombreux abolitionnistes souhaitaient libérer les esclaves mais ne voulaient pas voir des Noirs vivre dans leur voisinage. Beaucoup de gens aujourd'hui acceptent volontiers d'avoir une nounou noire ou un chauffeur noir. Mais soyez assurés qu'ils n'ont pas envie d'avoir un boss noir.

      Auteur : Chimamanda Ngozi Adichie - Source : Americanah (2014)


    17. Au different que le peuple eut avec les nobles touchant l'abolition des debtes.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Alcibiade et Corolian, 5


    18. Depuis l'abolition de la peine capitale, l'erreur judiciaire n'est plus ce qu'elle était.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    19. Aussi ne connaîtrait-il pas de but plus élevé, plus saint, plus auguste, que celui-là: concourir à l'abolition de la peine de mort.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Le Dernier Jour d'un condamné (1829)


    20. Anatolie fut assailli au sortir d'une ribambelle et jeté dans un puits tari où le colon avait déjà (depuis l'Abolition) fait précipiter deux ou trois frères ou concubins de ses femmes.

      Auteur : Edouard Glissant - Source : La Case du Commandeur (1981)


    21. La première chose dont on s'occupe au commencement d'une guerre, c'est la création de nouveaux impôts et la dernière, à la paix, c'est leur abolition.

      Auteur : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes - Source : Pensées et Maximes


    22. Le deuil, cette traversée du passé dans l'abolition de l'avenir et l'engloutissement de l'instant...

      Auteur : Cécile Gavriloff, dite Alice Ferney - Source : Cherchez la femme (2013)


    23. Les ouvriers... doivent inscrire sur leur drapeau le mot d'ordre révolutionnaire: «Abolition du salariat», qui est leur objectif final.

      Auteur : Karl Marx - Source : Salaire, prix et profit, rapport de 1865 à l'Internationale.


    24. Je voudrais que cette assemblée n'eût qu'une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l'abolition de la misère !

      Auteur : Victor Hugo - Source : Actes et Paroles (1875-1876), Avant l'exil


    25. Il se fit decerner abolition generale de tout le passé, et pour l'advenir licence de faire mourir qui bon lui semblerait.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla, 68


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    Les mots proches de « abolition »

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    Les mots débutant par abo  Les mots débutant par ab

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    Les synonymes de « abolition»

    Les synonymes de abolition :

      1. suppression
      2. anéantissement
      3. disparition
      4. effacement
      5. annulation
      6. abrogation
      7. cassation
      8. rupture
      9. révocation
      10. résiliation
      11. infirmation
      12. invalidation
      13. abandon
      14. cessation
      15. dérogation
      16. destruction
      17. élimination
      18. liquidation

    synonymes de abolition

    Fréquence et usage du mot abolition dans le temps


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