Définition de « aboli »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot aboli de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur aboli pour aider à enrichir la compréhension du mot Aboli et répondre à la question quelle est la définition de aboli ?

VER genre (m) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion|=oui |pp=oui )

  • Du verbe abolir.


    Définitions de « aboli »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABOLIR, verbe trans.

    [Le suj. explicite ou implicite est une pers. détenant un pouvoir; l'obj. est gén. un inanimé] . Mettre fin à l'existence de quelque chose, supprimer :
    A.? DR. En parlant de l'acte d'une personne qui détient une autorité légale :
    1. ... il faut avancer ou reculer, il faut abolir ou reconnaître et légaliser des privilèges iniques et insociaux. E.-J. Sieyes, Qu'est-ce que le Tiers-état?,1789, p. 78.
    2. On ne se borna point à réparer ce qui les concernait : le roi cassa, annula, abolit et révoqua aussi les ordonnances de réformation qui renfermaient de justes et salutaires choses et auxquelles avaient applaudi tous les gens de bien. P. de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois,t. 3, 1824, p. 377.
    3. La justice du législateur a été plus loin. Il a essayé, sinon d'abolir, du moins d'atténuer cette diversité de valeur légale établie entre les hommes par les autres lois barbares. La seule distinction qu'il ait maintenue, est celle de l'homme libre et de l'esclave. F. Guizot, Histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l'Empire romain jusqu'à la Révolution française,1828, p. 14.
    Rem. a) Les synon. les plus usuels : casser, révoquer, etc. apportent des précisions au sens de abolir : . casser insiste sur le pouvoir absolu du suj. (cf. le roi); . révoquer implique l'idée d'une faute caractérisée sanctionnée par un acte juridique; . annuler c'est supprimer ce qui est jugé mauvais (sans idée de sanction). b) Les syntagmes les plus fréq. se répartissent en 2 groupes, qui peuvent se rencontrer dans le même énoncé : . abolir + compl. et . abolir + adv. Les compl. les plus fréq. de abolir sont : privilège(s), institution(s), peine de mort, esclavage, etc.; le verbe fonctionne avec les adv. : complètement, entièrement, radicalement, définitivement, irrévocablement, etc.
    B.? P. ext. Supprimer en vertu d'un pouvoir de fait, détenu par une collectivité ou un particulier :
    4. L'humanité passe son temps à détruire, à raser le passé, à tâcher de l'abolir; ... Ch.-A. Sainte-Beuve, Pensées et maximes,1868, p. 131.
    5. Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx, L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, Maint rêve vespéral brûlé par le phénix Que ne recueille pas de cinéraire amphore Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, Aboli bibelot d'inanité sonore, (car le maître est allé puiser des pleurs au styx Avec ce seul objet dont le néant s'honore). S. Mallarmé, Poésies,Plusieurs sonnets, 1898, p. 68.
    6. ... il ne suffit pas à la révolution socialiste d'abolir le capitalisme : il faut qu'elle crée le type nouveau selon lequel s'accomplira la production et se régleront les rapports de propriété. J. Jaurès, Études socialistes,1901, p. 92.
    7. ... la réflexion sur l'habitude, sur le pouvoir énigmatique et familier, est comme une invitation à un souvenir sans fin qui se perd dans les ténèbres. Ne sommes-nous pas alors conduits, comme par la main, de l'aboli à l'interdit? P. Ric?ur, Philosophie de la volonté,1949, p. 357.
    ? Emploi fig. Superl. intensif pour tuer (l'obj. est une pers.) :
    8. Que veux-tu, dis-moi? Me supprimer à mon tour? Mais c'est évident! voilà! c'est simple! profiter!... attendre!... saisir le moment favorable!... détente... confiance... et m'occire!... m'abolir!... m'annihiler!... L.-F. Céline, Mort à crédit,1936, p. 453.
    Rem. Abolir construit avec un compl. de pers. ne se rencontre dans la docum., que chez Hugo (la Légende des siècles); Cladel (Ompdrailles); Queneau (Loin de Rueil) (en termes de sport : abolir un adversaire); Céline (cf. ex. 8). Le part. substantivé (ex. 7) révèle le glissement du mot vers un emploi philos.
    Stylistique ? Les 2 accept., jur. et gén., stables en lang., présentent toujours à l'époque mod., la même vitalité. Pris au sens jur., abolir est synon. de abroger, mais si ce dernier désigne une action formelle ? on abroge une loi, un règlement, un écrit en vigueur ? abolir se dit de préférence d'une coutume, d'une tradition, de toute convention sociale détruite par un acte jur. ou par l'effet du temps. Dans son accept. la plus gén., abolir est l'indice d'une certaine recherche litt. Apprécié pour sa musicalité (3 consonnes, 3 voyelles,) on le trouve fréquemment chez G. de Nerval, Mallarmé, Valéry, etc. : 9. Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé Le prince d'Aquitaine à la tour abolie... G. de Nerval, Les Chimères, El desdichado, 1854, p. 693. Dans l'ex. 5 de Mallarmé, le vers ,,aboli bibelot d'inanité sonore`` atteint l'équilibre parfait entre consonnes et voyelles (12 + 12) sans recours à l'hiatus interne. Rem. Chez cet aut., le verbe abolir peut être considéré comme un « mot-carrefour » (cf. J.-P. Richard, L'Univers imaginaire de Mallarmé, 1961) mis en évidence par la typogr. (cf. Le Coup de dés, éd. La Pléiade, p. 457). Cf. encore, avec résurgence de l'expr., abolir la mémoire : 10. Arbres sur qui je passe, ample et naïve moire, Eau de ramages peinte, et paix de l'accompli, Déchire-les, ma barque, impose-leur un pli Qui coure du grand calme abolir la mémoire. P. Valéry, Charmes, Le Rameur, 1922, p. 153.
    Prononc. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [ab?li:?], j'abolis [?ab?li]. Enq : /aboli, abolis/. Conjug. agir. 2. Dér. et composés : abolissable, abolissement, abolisseur, abolitif, abolition, abolitionnisme, abolitionniste. 3. Hist. ? Ce verbe s'est aligné sur la flex. inchoative ainsi que ,,de nombreux mots empruntés au latin classique qui n'ont été introduits, en partie, qu'à la fin de l'époque du vieux français ou au commencement de celle du français moderne, comme mügir (...), sübir (...), abolir (cl. abolere), etc.`` (Schwan-Behr. 1900, § 372). D'où les formes en -iss, aboilissons (cf. hist. II A). La forme aboluz, citée par Gdf., est une var. du part. aboli, refaite en m. fr. sur les part. en -u?tu (autres ex. : sentu, boulu, cf. Fouché Phonét. 1952, p. 370), et qui, dans l'ex. choisi, est appelée par la rime : ...abolus, ... Theophilus, ... absolus (F. Villon, ?uvres, Classiques français du Moyen Âge, 1961, vers 884-887). D'où également le subst. abolucion, var. de abolition (cf. abolition, étymol.).
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov., esp., cat. abolir; ital. abolire. 1. Fin xives. « révoquer, annuler » (la loi de Dieu) terme jur., d'emploi relig. (Brunetto Latini, Li livres dou tresor, éd. Chabaille, 626 : furent en grant doubte... qu'il ne abolist la loy de dieu; interpolation, ms. Bibl. Genève 160, fin xives.); 1344 « id. » (un texte jur.) terme jur. (Arch. Nat. K. 44 p. 13 ds Gdf. Compl.); 1417 « id. » (un acte jur.) (Douet d'Arcq, Pieces relatives à Ch. V, I, 393 ds DG) d'où : 2. 1443, 8 janv. « supprimer, détruire (une chose) par une décision jur. » (Chirographe, Arch. Tournai ds Gdf. Compl. : la dicte fosse sera widie, et en apres destruitte, abolie). Empr. au lat. abole?re avec chang. de conjug., dû soit à la tendance gén. du passage de -e?re > -re (cf. languir, pourrir, fleurir) en lat. vulg., soit à l'influence de abolitio (cf. ital. abolire ? abolizione; esp. abolir ? abolición; cat. abolir ? abolició). Lat. abole?re dep. Virgile au sens de « détruire (obj. inanimé) » (Énéide, 4, 497 ds TLL 116, 46 : abolere nefandi cuncta viri monumenta [i. e. arma, exuvias, al.] iuvat) d'où 2; terme jur. dep. Valère Maxime 9, 1, 3 ds TLL 118, 77 : ut ius per continuos XX annos servatum aboleretur (cf. lat. médiév. fin xes. Dipl. Ottonis III, 222, p. 635, 31 ds Mittellat. W. s.v. : ut... hoc iniuste factum et rite abolendum preceptum... taceret silentio); d'où 1 (emploi relig. cf. Jérôme, Épist. 53, 8 ds TLL 118, 79 : Samuhel... veterem legem abolitam monstrat). HIST. ? Un seul sens et plusieurs accept. Entré dans la lang. à la fin du xives. (cf. étymol. 1) comme terme jur. dans un cont. relig., il connaît dès le xvies. une ext. de sens hors la lang. jur. stricte, mais toujours avec recherche d'un effet de style. I.? Disparitions av. 1789. ? A.? « Effacer » (un péché, une faute, une peine) par une décision de Dieu agissant en juge, xve-xviies. ? xves. : De luy soyent mes pechiez aboluz. Villon, Grand test., Ball. à N.-D., 884 (Gdf.). ? xvies. : Ceste unique faulte doibt estre abolie, extaincte, et absorbée en la mer immense de tant d'equitables sentences. Rabelais, III, 43 (Hug.). ? xviies. : Les véritables dettes, j'entends les peines dues au péché, demeurent éteintes et sont universellement abolies Bourdaloue, Ouvert. du jubilé, 1 (DG). B.? Abolir un crime par une décision d'un juge, terme d'anc. jurispr., 1reattest. xviies., perman. jusqu'à la fin du xviiies. (dernière attest. ds Ac. 1798). ? xviies. : Désobéir un peu n'est pas un si grand crime; Et, quelque grand qu'il soit, mes services présents Pour le faire abolir sont plus que suffisants. Corneille, Cid, vers 368 (Cayrou). Se dit lors que le prince par des Lettres qu'il donne, remet d'autorité absoluë la peine d'un crime qui n'est pas remissible par les Ordonnances. Ac. 1694. ? xviiies. : Il n'y a que le Roi qui puisse abolir un crime; c'est-à-dire, absoudre le coupable, et l'exempter du châtiment. Trév. 1752. ? Cf. aussi la forme pronom. à valeur passive, attestée jusqu'à Ac. 1798 : Le crime s'abolit par vingt ans, c'est-à-dire que le droit d'en poursuivre la punition cesse après vingt ans. Ac. 1694. C.? Techn. (ateliers de copistes) : abolir une écriture, « exponctuer », 1 seule attest. ds Nicot 1606 : Abolir une écriture par petits points qu'on met au-dessous de chaque lettre en la maniere des anciens. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? A.? Sém. accept. I. Le mot est un terme jur. Peut être aboli tout ce qui, peu ou prou, est « institutionnalisé » (lois, us et coutumes, etc.). 1reattest. fin xives. (cf. étymol. 1); perman. jusqu'au xxes. ? xives. : Lesquelles [coutumes] aboilissons, cassons et anullons. (1344, réf. ds étymol. 1). ? xves. : Si ceste chose avoit lieu, il ne nous fauldroit plus de loy, car ceulx qui la debveroient tenir et garder l'abolliroient. Orose, vol. I, f. 155 (Gdf.). ? xvies. : Onques puis le peuple n'en voulut user [de l'ostracisme] et en abolit l'usage entierement. Amyot, Arist., 18 (Littré). ? xviies. : Abolir une partie d'une loy par une nouvelle. Nicot 1606. Emploi fig. A la limite de cette accept. (la mode est assimilée à une coutume ayant valeur contraignante) : Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière. La Bruyère, De la mode (Rob.). ? xviiies. : Le Roy a aboli les duels. Ac. 1718. ? xixeet xxes. cf. sém.; et aussi l'expression empr. au lat. abolir la mémoire de qqn (par un acte jur.) : Les sénateurs (...) s'empressant d'envahir la curie, ne purent s'empêcher (...) de décreter que l'on effacerait partout ses inscriptions [de Domitien] et que l'on abolirait complètement sa mémoire. H. Ailloud, Trad. de Suétone, Vie des Douze Césars, Domitien, 1932, coll. G. Budé, p. 101. ? Rem. Le sénat romain, par senatus-consulte, abolissait la mémoire de qqn (mauvais empereurs notamment), ce qui entraînait la radiation de son n. de tous les doc. et monuments officiels. Cette expr. provient sans doute des trad. plus anc. des historiens lat. B.? Sém. accept. II, ext. fig. de l'accept. I, attestée dès le xvies., mais jamais par l'Ac. cf. Nerval, Mallarmé au xixes., et aussi pour les périodes ant. ? xvies. : Ce sont les propres pierres, moyenans les quelles Deucalion et Pyrrha restituerent le genre humain aboly par le deluge Poetique. Rabelais, III, 8 (Hug.). Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours. St-Gelais, 174 (Littré). ? xviies. : Jupiter résolut d'abolir cette engeance. La Fontaine, Phil. et Baucis (DG). Le temps qui consume tout, abolit tous les jours les noms et les titres qui sont gravés sur ces magnifiques monumens. Bouhours (Trév. 1752). ? xviiies. : On dit aussi abolir, ou effacer la mémoire et le souvenir des choses passées. Trév. 1752. ? Rem. Ce dernier emploi peut-être dér. de l'expr. jur. le Sénat a aboli la mémoire de... (cf. sup. II A). ? xixeet xxes. S'applique plus particulièrement aux qualités, sent. ou fac. hum., et devient un synon. expr. d'annuler, détruire, etc. : Il trouvait un moyen d'abolir ce remords. Stendhal, Chartreuse de Parme, 1839, p. 85. Il ne pouvait pas abolir jamais tout à fait en lui l'intelligence, la raison. Jouhandeau, M. Godeau intime, 1926, p. 276.
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 961. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 1 194, b) 1 229; xxes. : a) 1 384, b) 1 573.
    BBG. ? Dupin-Lab. 1846. ? Gramm. t. 1 1789. ? Marcel 1938. ? Pol. 1868. ? St-Edme 1828.


    Wiktionnaire


    Adjectif 1 - français

    aboli \a.b?.li\ masculin

    1. Mis hors d'usage ; réduit à néant.
      • Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
        Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
        Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constellé
        Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
        (Gérard de Nerval, El Desdichado, recueil ?'Les Chimères'', 1854)
      • ? Depuis le terrible choc qu'elle a reçu, expliqua enfin Pascal à voix basse, elle est ainsi : toute intelligence, tout souvenir paraît aboli en elle. (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
      • Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
        Aboli bibelot d'inanité sonore,
        (Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
        Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
        (Stéphane Mallarmé, Sonnet en X, 1899)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABOLIR. v. tr.
    Mettre hors d'usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s'est abolie d'elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d'une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d'ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d'autorité souveraine. Tout crime s'abolit au bout d'un certain nombre d'années.

    Littré

    ABOLI (a-bo-li, lie) part. passé.
    • Usage aboli. Termes abolis. Ses honneurs abolis, son palais déserté Sont autant de liens qui retiennent Junie, Racine, Brit. II, 3. Les histoires seront abolies avec les empires, et il ne se parlera plus de tous ces faits éclatants dont elles sont pleines, Bossuet, L. de Bourb. Ah?! si quelques années après votre mort vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux pour ne voir pas votre nom terni, votre mémoire abolie, Bossuet, Letel.
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    Étymologie de « aboli »

    (adjectif) Adjectivation du participe passé du verbe abolir.
    (forme de verbe) Participe passé du verbe abolir.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ABOLIR, verbe trans.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov., esp., cat. abolir; ital. abolire. 1. Fin xives. « révoquer, annuler » (la loi de Dieu) terme jur., d'emploi relig. (Brunetto Latini, Li livres dou tresor, éd. Chabaille, 626 : furent en grant doubte... qu'il ne abolist la loy de dieu; interpolation, ms. Bibl. Genève 160, fin xives.); 1344 « id. » (un texte jur.) terme jur. (Arch. Nat. K. 44 p. 13 ds Gdf. Compl.); 1417 « id. » (un acte jur.) (Douet d'Arcq, Pieces relatives à Ch. V, I, 393 ds DG) d'où : 2. 1443, 8 janv. « supprimer, détruire (une chose) par une décision jur. » (Chirographe, Arch. Tournai ds Gdf. Compl. : la dicte fosse sera widie, et en apres destruitte, abolie). Empr. au lat. abole?re avec chang. de conjug., dû soit à la tendance gén. du passage de -e?re > -re (cf. languir, pourrir, fleurir) en lat. vulg., soit à l'influence de abolitio (cf. ital. abolire ? abolizione; esp. abolir ? abolición; cat. abolir ? abolició). Lat. abole?re dep. Virgile au sens de « détruire (obj. inanimé) » (Énéide, 4, 497 ds TLL 116, 46 : abolere nefandi cuncta viri monumenta [i. e. arma, exuvias, al.] iuvat) d'où 2; terme jur. dep. Valère Maxime 9, 1, 3 ds TLL 118, 77 : ut ius per continuos XX annos servatum aboleretur (cf. lat. médiév. fin xes. Dipl. Ottonis III, 222, p. 635, 31 ds Mittellat. W. s.v. : ut... hoc iniuste factum et rite abolendum preceptum... taceret silentio); d'où 1 (emploi relig. cf. Jérôme, Épist. 53, 8 ds TLL 118, 79 : Samuhel... veterem legem abolitam monstrat). HIST. ? Un seul sens et plusieurs accept. Entré dans la lang. à la fin du xives. (cf. étymol. 1) comme terme jur. dans un cont. relig., il connaît dès le xvies. une ext. de sens hors la lang. jur. stricte, mais toujours avec recherche d'un effet de style. I.? Disparitions av. 1789. ? A.? « Effacer » (un péché, une faute, une peine) par une décision de Dieu agissant en juge, xve-xviies. ? xves. : De luy soyent mes pechiez aboluz. Villon, Grand test., Ball. à N.-D., 884 (Gdf.). ? xvies. : Ceste unique faulte doibt estre abolie, extaincte, et absorbée en la mer immense de tant d'equitables sentences. Rabelais, III, 43 (Hug.). ? xviies. : Les véritables dettes, j'entends les peines dues au péché, demeurent éteintes et sont universellement abolies Bourdaloue, Ouvert. du jubilé, 1 (DG). B.? Abolir un crime par une décision d'un juge, terme d'anc. jurispr., 1reattest. xviies., perman. jusqu'à la fin du xviiies. (dernière attest. ds Ac. 1798). ? xviies. : Désobéir un peu n'est pas un si grand crime; Et, quelque grand qu'il soit, mes services présents Pour le faire abolir sont plus que suffisants. Corneille, Cid, vers 368 (Cayrou). Se dit lors que le prince par des Lettres qu'il donne, remet d'autorité absoluë la peine d'un crime qui n'est pas remissible par les Ordonnances. Ac. 1694. ? xviiies. : Il n'y a que le Roi qui puisse abolir un crime; c'est-à-dire, absoudre le coupable, et l'exempter du châtiment. Trév. 1752. ? Cf. aussi la forme pronom. à valeur passive, attestée jusqu'à Ac. 1798 : Le crime s'abolit par vingt ans, c'est-à-dire que le droit d'en poursuivre la punition cesse après vingt ans. Ac. 1694. C.? Techn. (ateliers de copistes) : abolir une écriture, « exponctuer », 1 seule attest. ds Nicot 1606 : Abolir une écriture par petits points qu'on met au-dessous de chaque lettre en la maniere des anciens. II.? Hist. des accept. attestées apr. 1789. ? A.? Sém. accept. I. Le mot est un terme jur. Peut être aboli tout ce qui, peu ou prou, est « institutionnalisé » (lois, us et coutumes, etc.). 1reattest. fin xives. (cf. étymol. 1); perman. jusqu'au xxes. ? xives. : Lesquelles [coutumes] aboilissons, cassons et anullons. (1344, réf. ds étymol. 1). ? xves. : Si ceste chose avoit lieu, il ne nous fauldroit plus de loy, car ceulx qui la debveroient tenir et garder l'abolliroient. Orose, vol. I, f. 155 (Gdf.). ? xvies. : Onques puis le peuple n'en voulut user [de l'ostracisme] et en abolit l'usage entierement. Amyot, Arist., 18 (Littré). ? xviies. : Abolir une partie d'une loy par une nouvelle. Nicot 1606. Emploi fig. A la limite de cette accept. (la mode est assimilée à une coutume ayant valeur contraignante) : Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière. La Bruyère, De la mode (Rob.). ? xviiies. : Le Roy a aboli les duels. Ac. 1718. ? xixeet xxes. cf. sém.; et aussi l'expression empr. au lat. abolir la mémoire de qqn (par un acte jur.) : Les sénateurs (...) s'empressant d'envahir la curie, ne purent s'empêcher (...) de décreter que l'on effacerait partout ses inscriptions [de Domitien] et que l'on abolirait complètement sa mémoire. H. Ailloud, Trad. de Suétone, Vie des Douze Césars, Domitien, 1932, coll. G. Budé, p. 101. ? Rem. Le sénat romain, par senatus-consulte, abolissait la mémoire de qqn (mauvais empereurs notamment), ce qui entraînait la radiation de son n. de tous les doc. et monuments officiels. Cette expr. provient sans doute des trad. plus anc. des historiens lat. B.? Sém. accept. II, ext. fig. de l'accept. I, attestée dès le xvies., mais jamais par l'Ac. cf. Nerval, Mallarmé au xixes., et aussi pour les périodes ant. ? xvies. : Ce sont les propres pierres, moyenans les quelles Deucalion et Pyrrha restituerent le genre humain aboly par le deluge Poetique. Rabelais, III, 8 (Hug.). Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours. St-Gelais, 174 (Littré). ? xviies. : Jupiter résolut d'abolir cette engeance. La Fontaine, Phil. et Baucis (DG). Le temps qui consume tout, abolit tous les jours les noms et les titres qui sont gravés sur ces magnifiques monumens. Bouhours (Trév. 1752). ? xviiies. : On dit aussi abolir, ou effacer la mémoire et le souvenir des choses passées. Trév. 1752. ? Rem. Ce dernier emploi peut-être dér. de l'expr. jur. le Sénat a aboli la mémoire de... (cf. sup. II A). ? xixeet xxes. S'applique plus particulièrement aux qualités, sent. ou fac. hum., et devient un synon. expr. d'annuler, détruire, etc. : Il trouvait un moyen d'abolir ce remords. Stendhal, Chartreuse de Parme, 1839, p. 85. Il ne pouvait pas abolir jamais tout à fait en lui l'intelligence, la raison. Jouhandeau, M. Godeau intime, 1926, p. 276.

    aboli au Scrabble


    Le mot aboli vaut 7 points au Scrabble.

    aboli

    Informations sur le mot aboli - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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    aboli

    Les rimes de « aboli »


    On recherche une rime en LI .

    Les rimes de aboli peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en li

    Rimes de amollit      Rimes de embellit      Rimes de remplie      Rimes de abolie      Rimes de ancolie      Rimes de oublies      Rimes de salie      Rimes de grizzli      Rimes de désemplit      Rimes de alcali      Rimes de déplie      Rimes de ensevelies      Rimes de amplis      Rimes de multiplient      Rimes de Gosselies      Rimes de moly      Rimes de lies      Rimes de impolis      Rimes de Roly      Rimes de démultiplie      Rimes de Ciply      Rimes de surplis      Rimes de remplis      Rimes de plies      Rimes de chienlit      Rimes de guili-guili      Rimes de affaiblies      Rimes de hépatomégalie      Rimes de établit      Rimes de ramollie      Rimes de roulis      Rimes de accomplie      Rimes de réconcilie      Rimes de jolie      Rimes de aboulie      Rimes de délit      Rimes de châlit      Rimes de palis      Rimes de pâlies      Rimes de dépolies      Rimes de délits      Rimes de poly      Rimes de malpoli      Rimes de plies      Rimes de Oud-Heverlee      Rimes de poulie      Rimes de Mali      Rimes de ennobli      Rimes de lient      Rimes de affaiblis     

    Mots du jour

    amollit     embellit     remplie     abolie     ancolie     oublies     salie     grizzli     désemplit     alcali     déplie     ensevelies     amplis     multiplient     Gosselies     moly     lies     impolis     Roly     démultiplie     Ciply     surplis     remplis     plies     chienlit     guili-guili     affaiblies     hépatomégalie     établit     ramollie     roulis     accomplie     réconcilie     jolie     aboulie     délit     châlit     palis     pâlies     dépolies     délits     poly     malpoli     plies     Oud-Heverlee     poulie     Mali     ennobli     lient     affaiblis     


    Les citations sur « aboli »

    1. J'avais toujours pensé que la photographie était une occupation diabolique. C'était là un de mes sujets de réflexion favoris, et je me suis sentie vraiment perverse la première fois où je m'y suis livrée.

      Auteur : Diane Arbus - Source : Sans référence


    2. Il est évident que nous changeons d'époque. Il faut faire notre bilan. Nous avons un héritage, laissé par la nature et par nos ancêtres. Des paysages ont été des états d'âme et peuvent encore l'être pour nous-mêmes et ceux qui viendront après nous ; une histoire est restée inscrite dans les pierres des monuments ; le passé ne peut pas être entièrement aboli sans assécher de façon inhumaine tout avenir.

      Auteur : Jean Giono - Source : La Chasse au Bonheur (1988)


    3. La proximité ne s'obtient pas en abolissant la distance, mais en la surmontant.

      Auteur : Daniel Glattauer - Source : Quand souffle le vent du nord (2010)


    4. La connaissance et l'amour ont pour effet d'abolir les oppositions.

      Auteur : André Pieyre de Mandiargues - Source : Oeuvres complètes de J. Paulhan, dans la Préface


    5. Même s’il est évident que la « race » n’existe pas d’un point de vue biologique, force est de constater qu’elle n’a pas disparu dans les mentalités : elle a survécu en tant que catégorie imaginaire historiquement construite, avec de puissants effets sociaux. Même si l’intention est louable, abolir la « race » dans les sciences sociales ou la Constitution ne fera pas disparaître les discriminations fondées sur elle.

      Auteur : Pap Ndiaye - Source : Entrevue au Monde en 2019


    6. Le 17 septembre 1981, je fais partie des seize députés d’opposition […] qui votent l'abolition de la peine de mort. J'ai toujours été hostile à la peine de mort, estimant qu’en aucun cas elle ne saurait constituer un acte de justice. Personne, selon moi, n'est en droit de porter atteinte à la vie humaine.

      Auteur : Jacques Chirac - Source : Mémoires : Chaque pas doit être un but (2009)


    7. Solon appella l'abolition des debtes, seisachtheion, qui vault autant à dire comme descharge.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Solon, 23


    8. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse et cette pénitente aussi célèbre, obtint l'entière abolition de tous les déréglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté.

      Auteur : Louis Bourdaloue - Source : Pensées, tome II


    9. On ne peut abolir la guerre que par la guerre. Pour qu'il n'y ait plus de fusils, il faut prendre le fusil.

      Auteur : Mao Zedong - Source : Citations du président Mao Tsé-Toung (1967), V


    10. Tant que l'ordre des choses avait permis aux privilégiés de faire des folies et de jouer les originaux aux frais des pauvres gens, il avait été facile de prendre pour de la personnalité ces pitreries, ce droit d'être inutile dont jouissait une minorité aux dépens de la masse ! Mais dès qu'on avait vu se relever les humbles, dès qu'on avait aboli les privilèges de la bonne société, tout le monde s'était décoloré ; chacun, sans regret, avait renoncé à une originalité de pensée qu'il n'avait jamais eue réellement.

      Auteur : Boris Pasternak - Source : Le Docteur Jivago (1957)


    11. C'est ainsi que, depuis presque cinq mille ans, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants sont nourris de récits religieux maquillés, de mythes réécrits, et d'une Histoire où la féminité est sans cesse rabaissée et diabolisée pour nous faire accepter l'inacceptable : la soumission de la femme à l'homme.

      Auteur : Nicolas Beuglet - Source : Complot (2019)


    12. Si l'on pouvait abolir la mort, il n'y aurait rien à dire. Abolir la peine de mort serait difficile. Mais si cela arrivait, on serait bientôt forcé de la rétablir.

      Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Maximes et réflexions


    13. Il est difficile d'abolir un système ancré dans les esprits, si on ne le remplace pas par un autre.

      Auteur : Robert Maynard Pirsig - Source : Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes (1974)


    14. Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que Messieurs les assassins commencent.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Les Guêpes


    15. Une société qui abolit tout aventure fait de son abolition la seule aventure possible.

      Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations (1967)


    16. L'art ne recourt au réel que pour l'abolir et lui substituer une nouvelle réalité.

      Auteur : Jean Rousset - Source : Forme et Signification. Essais sur les structures littéraires de Corneille à Claudel (1962)


    17. Je dus abolir le savoir afin d'obtenir une place pour la croyance.

      Auteur : Emmanuel Kant - Source : Critique de la Raison pure (1781)


    18. - C'est diabolique, murmura Hono. - Laissez donc le diable tranquille, dit M. Gé, l'homme suffit...

      Auteur : René Barjavel - Source : Le diable l'emporte (1948)


    19. Le respect des «grands» de ce monde est très difficile à abolir, et l'homme a un besoin de vénération infini.

      Auteur : Elias Canetti - Source : Masse et puissance (1960)


    20. L’histoire se cherche et même se perd, mais le passé est partout, écrasant. Le passé est appréhendé comme le merveilleux ou le diabolique de nos sociétés démocratiques. Peut-être même que ce rapport ludique et subjectif au passé est l’une des marques de l’infantilisation du monde. Le passé épouse chaque jour un peu plus les caractéristiques du jeu vidéo.

      Auteur : Pierre Nora - Source : Pierre Nora, Le Figaro, Entretien par Vincent Tremolet de Villers – Figarovox , 5 juin 2015


    21. Dans la montagne j'apprends au pas de la caravane à marcher sans effort inutile et, le soir, à baisser d'un coup le métabolisme pour récupérer de la fatigue du jour. Une pipe avec tabac et kif mélangés y aide.

      Auteur : Jean-François Deniau - Source : Mémoire de sept vies (1994), Le temps aventureux


    22. Tu juras toi-même - D'abolir pour jamais l'autorité suprême.

      Auteur : Voltaire - Source : La mort de César (1735), I, 3


    23. Ce serait complètement idiot de diaboliser les laboratoires. La vérité est que si vous voulez des médicaments performants, novateurs, qui vont vous soigner pour de bon, il faut investir, et donc gagner de l'argent et faire du commerce. C'est comme ça. Ou bien retourner à l'âge des cavernes et se soigner avec des feuilles d'ortie. Bienvenue au XXIe siècle.

      Auteur : Patrick Bauwen - Source : Le Jour du chien (2017)


    24. Grâce à mes lectures, j'avais aboli les limites de l'impasse, je respirais à nouveau, le monde s'étendait plus loin, au-delà des clôtures qui nous recroquevillaient sur nous-mêmes et sur nos peurs.

      Auteur : Gaël Faye - Source : Petit Pays (2016)


    25. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s'abolissent.

      Auteur : Louis Bourdaloue - Source : Pensées, tome II


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    Les mots proches de « aboli »

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    Les synonymes de « aboli»

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    Fréquence et usage du mot aboli dans le temps


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