Définition de « français »


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ADJ genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-s|f???.s?) français

  • (géog) Relatif à la France, ses habitants, sa culture.

  • (ling) Relatif à la langue française, le français.

  • Langue utilisée entre autres en France, en Suisse, en Belgique, au Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Ontario) et dans plusieurs pays d’Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, etc.). - Je parle français. Synonyme : langue française, langue de Molière, langue de Voltaire


    Expression : à la française (fig) comprendre le français, entendre le français (fig) en bon français (fig) impossible n’est pas français



    Définitions de « français »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    FRANÇAIS, AISE, adj. et subst.

    De (la) France (comprenant dans certains cas ses départements et territoires d'outre-mer).
    I.? [En parlant d'une pers., d'un animal ou d'une plante]
    A.? (Celui, celle) qui est né(e) en France métropolitaine ou d'outre-mer, qui en est originaire, qui y habite, qui en est devenu(e) citoyen(enne) par la naturalisation. Empereur, roi des Français. Il était un jeune musicien français tout fraîchement venu de Paris (Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 57).
    ? En partic.
    ? En emploi coll., subst. masc. sing. Le Français, ce peuple spirituel (Flaub., Corresp.,1843, p. 145).
    ? [P. allus. à une expr. du président Herriot, en 1924] Le Français moyen. Celui qui incarne l'opinion courante des Français, leur mode de vie habituel. L'inquiétude que le Français moyen éprouve encore à l'encontre du progrès (J. Fourastié, Gd espoir du XXes.,1969, p. 330).
    ? Canadien/-ienne français/-aise. (Celui, celle) qui, d'origine française, habite au Canada et parle le français. Comme la plupart des Canadiens français, il répugnait au service de restaurateur (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 49).
    ? [En parlant d'une collectivité] Issu d'une famille française réformée, qui s'était réfugiée à Bâle au XVIesiècle (Béguin, Âme romant.,1939, p. 65).
    B.? (Celui, celle) qui, de nationalité française ou étrangère, est attaché(e) à la France, aux Français, qui en a certaines caractéristiques. Être français de naissance ou français de c?ur. Il était du devoir de tout bon Français de défendre la Restauration et la charte constitutionnelle (Staël, Consid. Révol. fr.,1817, p. 248):
    1. ... un étranger se fût étonné de les trouver [des paysannes] presque élégantes au c?ur de ce pays sauvage, si typiquement françaises parmi les grands bois désolés et la neige... Hémon, M. Chapdelaine,1916, p. 11.
    Rem. En arg., français, subst. masc. veut dire « homme sur lequel on peut compter ». J'en réponds comme de moi, c'est un ami et un français (Vidocq, Mém., t. 3, 1828-29, p. 126).
    C.? [En parlant d'un animal ou d'une plante] Qui est originaire de ce pays, qui y vit, qui en a certaines caractéristiques. Sensible à la beauté de nos arbres françois (Delille, Homme des champs,1800, p. 73).En habit du matin au soir, c'est [la pie] notre oiseau le plus français (Renard, Nos frères far.,1910, p. 171).
    ? Spéc. [En parlant d'un ensemble] Race française frisonne pie noire. Race bovine originaire des Pays-Bas, exploitée essentiellement dans le nord-est et le sud-ouest de la France pour les produits laitiers et la viande de boucherie (cf. Wolkowitsch, Élev., 1966, p. 88).
    II.? [En parlant d'une chose]
    A.? (Ce) qui est propre à ce pays (comprenant la France d'outre-mer dans les domaines administratif, politique en particulier), à ses habitants, qui en a certaines caractéristiques. État, gouvernement français; l'Académie française; la Révolution française. Avec une grâce et une politesse toutes françaises (Vigny, Serv. et grand. milit.,1835, p. 10).An II de la république française une et indivisible (Erckm.-Chatr., Hist. paysan,t. 2, 1870, p. 272):
    2. ... dans un décor à la fois puissant et charmant (...), charmant par sa fraîcheur quasi française, profondes vallées vertes, bois de jeunes peupliers, ruisseaux et cascades... T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 97.
    SYNT. Caractère, esprit français; civilisation, école, gaieté, galanterie, tradition française; les lettres françaises; la cuisine française; les départements français.
    ? En partic.
    ? [En parlant d'un quartier, d'une ville à l'étranger] Qui est habité(e) par des Français, qui est construit(e) dans le style français. La ville indigène double la ville française (Gide, Voy. Congo,1927, p. 824).
    ? PATHOL. Mal français. Syphilis. Que le mal français des pieds jusqu'à la tête me ronge tout le corps plutôt que de signer! (Barbier, Satires,1865, p. 187).
    ? Expressions
    ? C'est, cela est (bien) français; ce, cela n'est pas français. C'est beau (...) c'est chevaleresque! (...) c'est français (Labiche, Chapeau paille Ital.,1851, V, 10, p. 130).
    ? [P. allus. à une phrase de Napoléon pour qui rien n'était impossible aux Français] (Le mot) impossible n'est pas français :
    3. Impossible n'est pas français (...). Vous me l'avez prouvé la première, en me faisant voir vous et Paris, deux choses des plus impossibles pour moi, il y a un an. E. de Guérin, Lettres,1838, p. 226.
    ? Arg. milit. Le petit français. Canon de 75 mm (d'apr. Dict. termes milit., 1916).
    B.? À la française, loc. À la manière des Français. Les Japonais ont une aimable ironie, une ironie un peu à la française (Goncourt, Journal,1884, p. 321).Permettez que je vous donne un rapide shake-hand à l'anglaise, et, à la française, que je vous embrasse (Cocteau, Poés. crit. II,Monologues, 1960, p. 199).
    ? Habit à la française. Ancien habit de cour à col droit et à longues basques. Synon. mod. queue-de-pie.Un huissier en culotte, en bas de soie et en habit à la française (Balzac, Employés,1837, p. 77).
    ? Jardin à la française ou jardin français. Jardin dont tous les éléments (parterres, plates-bandes, arbustes taillés, allées) sont disposés de façon symétrique :
    4. Ce petit jardin anglais romantique de la police, était un lambeau déchiré et biscornu du jardin français à charmilles taillées au ciseau, de l'hôtel du premier Président du Parlement de Paris. Chateaubr., Mém.,t. 4, 1848, p. 90.
    ? TECHNOL. (reluire). [En parlant d'un livre, de son format] À la française. Dont le dos est placé sur la longueur du rectangle (cf. Maire, Manuel biblioth., 1896, p. 298).
    C.?
    1. LINGUISTIQUE
    a) Subst. masc. Langue parlée en France et dans certains pays étrangers frontaliers ou de culture française, appartenant au groupe des langues romanes. Apprendre, enseigner, savoir le français; dire, écrire, traduire en français; faute de français. Il comprend le français, mais ne le parle qu'à peine (Du Bos, Journal,1928, p. 91).Distinction (...) que nous faisions au collège, pour la version latine, entre le mot à mot et le « bon français » (Benda, Fr. byz.,1945, p. 121).
    ? Parler le français comme une vache espagnole (cf. espagnol A expr.).
    ? Expr. fig.
    ? Comprendre, entendre le français. Comprendre ce que veut dire son interlocuteur :
    5. jef. ? Avez-vous rapporté ce que M. Clotaire vous avait demandé? (...). étiennette, ahurie. ? Quoi? jef. ? Vous ne comprenez pas le français? Achard, J. de la Lune,1929, p. 18.
    ? En (bon) français. En termes clairs et nets. ? Voici le mien [un ultimatum] en bon français, reprit Petit-Claud d'un ton sec (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 639):
    6. ? (...) Fournissez-nous des caractères, du papier, des typos, et aidez-nous autant que vous le voudrez. ? À la bonne heure, dit Thorel. Voilà ce que j'appelle parler en français. Le matériel est à vous. Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 67.
    ? Loc. adv. Parler français. ? C'est-y des tableaux vivants?... ? Parlez donc français ? dit Madame Garabis agacée (Gyp, Souv. pte fille,1928, p. 167).
    ? Au fig. Parler clairement. Ne veut-elle plus coucher avec vous? Là, parlons français, corbleu! est-ce ça? (Flaub., 1reéduc. sent.,1845, p. 96).
    ? [D'un point de vue hist.] Ancien français. Langue française issue du roman et parlée au Moyen Âge. La rainette, raine verte, verdier, en ancien français (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 190).Moyen français. Langue française parlée à la fin du Moyen Âge et à l'époque de la Renaissance. Français moderne. Langue française parlée de nos jours et qui commence à être fixée au xviesiècle.
    b) Adj. Relatif à cette langue, qui en a les caractéristiques. Grammaire, traduction française. Il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 42).Écrivains belges de langue française (Larbaud, Journal,1934, p. 341):
    7. ... à la fin du seizieme siecle (...) un nommé Hégémon, de Châlons-sur-Saône, s'avisa le premier de faire des fables en vers françois. Florian, Fables,1792, p. 32.
    ? En partic. Le canadien français. Langue propre aux Canadiens français. Le canadien français présente avec le français de notables différences (Giraudoux, Siegfried,1928, I, 8, p. 53).
    Rem. Dans cet emploi, on rencontre ce mot, adj. ou subst., accompagné d'un autre ethnique, adj. ou subst., avec ou sans trait d'union. Il s'agit alors soit d'un mélange de fr. et d'une autre lang., soit de la lang. fr. telle qu'elle est parlée dans un pays étranger. En un langage français-grec (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p. 210). Locutions singulières appartenant au français-suisse (Stendhal, Mém. touriste, t. 2, 1838, p. 308). L'assentiment royal (...) continue à se faire en français normand (Morand, Londres, 1933, p. 226). Cf. franco-3A 3.
    2. ENSEIGNEMENT
    a) Subst. masc. Matière dont l'objet est l'étude de la langue française et plus particulièrement de la littérature française. Il ne reste, pour juillet, à l'oral, que de l'anglais, du français et un texte facile dans une deuxième langue (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1907, p. 221).
    b) Adj. Composition, dissertation française. Composition, dissertation rédigée en français et dont le sujet concerne souvent la littérature française (cf. composition ex. 7, dissertation B 1). Ces compositions françaises, je les ai en horreur! Des sujets stupides et abominables (Colette, Cl. école,1900, p. 34).
    III.? THÉÂTRE
    A.? Le Théâtre(-)Français et p. ell. le Français, les Français. Théâtre parisien où sont joués les chefs-d'?uvre de la littérature dramatique française et des pièces nouvelles; ensemble des acteurs attachés à ce théâtre. Synon. la Comédie(-)Française.Le Théâtre Français se vide. Le cortège ne peut tarder. Je me hisse sur une des colonnes du portique du Français (Gide, Journal,1905, p. 162).
    B.? Les Comédiens Français. Les acteurs de ce théâtre. Les Comédiens Français me verraient avec plaisir présenter la pièce chez eux (Goncourt, Journal,1894, p. 647).
    Rem. On relève des composés désignant des pers. 1. Avec un autre ethnique, adj. et subst. (Celui, celle) qui est à la fois français/-aise et d'une autre nationalité, qui en présente certaines caractéristiques. Dîné avec un Français-Espagnol et un Anglais (Michelet, Journal, 1835, p. 187). 2. Avec un mot autre qu'un ethnique. Emploi adj. Leurs camarades français-catholiques (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 358). Emploi subst. Le Français-type (Colette, Cl. s'en va, 1903, pp. 178-179).
    REM. 1. Var. péj. de français en tant que pers. : a)
    Franchicot, subst. masc.,néol. Synon. péj. et arg. de français, formé vraisemblablement sur le modèle de arbi, arbicot, bicot (cf. arbi ex. 1).
    b)
    Francimant, subst. masc.,franciot, subst. masc.[Dans le vocab. du Midi] Français du Nord; Français qui ne comprend pas le provençal, ou Méridional qui affecte de parler français. Vous êtes un faux du Midi, vous, un renégat, un Franciot, comme on dit chez nous (A. Daudet, N. Roumestan,1881, p. 123).Pourtant vous n'êtes pas un francimant, et il n'y a pas de métayer qui sache le patois mieux que vous (Bladé ds A. France, Vie littér.,1892, p. 74).À noter aussi Franciaux, subst. masc. plur. Les Provençaux appellent les Dauphinois les Franciaux (Michelet, Tabl. Fr.,1833-61, p. 53).
    2.
    Français-tirailleur, subst. masc.,néol. [Vraisemblablement p. réf. aux tirailleurs sénégalais] Langue française telle qu'elle est parlée par les Africains. Synon. petit nègre.Madame Auguet (...) n'entendait pas encore bien le « français-tirailleur » (Mille, Barnavaux,1908, p. 205).
    3.
    Frankaoui, subst. masc.[Formé sur français avec une finale arabe, employé par les pieds-noirs, avant l'indépendance de l'Algérie] Français de la métropole. (Les) Pieds Noirs s'opposent (...) aux Français de France ou Frankaouis (Lanly1962).Attesté ds Rob. Suppl. 1970 et Lar. lang. fr.
    4.
    Francité, subst. fém.,néol. Ensemble de caractères propres au peuple français, à sa culture. Il n'y a pas de contradiction entre la négritude et la francité (Senghor ds M. 21. 12. 66 d'apr. Gilb.1971).
    Prononc. et Orth. : [f? ? ?s?], fém. [-s?:z]. Ds Ac. 1740-1932; jusqu'en 1798 s.v. françois (à ce sujet cf. -ais). Étymol. et Hist. Ca 1100 adj. et subst. franceis (Roland, éd. J. Bédier, 396 et 49). Dér. à l'aide du suff. -ais* de France issu du b. lat. Francia « pays habité par les Francs »; cf. le lat. médiév. franciscus « relatif à la France » (viies. ds Du Cange). Fréq. abs. littér. : 24 528. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 32 835, b) 21 267; xxes. : a) 29 904, b) 42 666. Bbg. Brun (A.). En langage maternel françois. Fr. mod. 1951, t. 19, pp. 81-86. ? Cohen 1946, p. 40, 48. ? Fiorelli (P.). Pour l'interprétation de l'Ordonnance de Villers-Cotterets (1539). Fr. mod. 1950, t. 18, pp. 277-288. ? Gall. 1955, p. 103, 432. ? Henry (A.). Francophonie et francité autrefois... aujourd'hui. In : H. (A.). Automne. Paris-Gembloux, 1977, pp. 331-353 (s.v. francité). ? Noyer-Weidner (A.). Zur « Heidengeographie » im Rolandslied. In : [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, pp. 379-404. ? Pauli 1921, p. 92; p. 15 (s.v. franciot). ? Piron (M.). Francophonie et francité. B. de l'Ac. royale de lang. et de litt. fr. 1970, t. 48, pp. 136-151 (s.v. francité). ? Quem. DDL t. 11, 14, 15, 16. ? Rabotin (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1829 à 1842. Montréal-Paris-Bruxelles, 1975, p. 19, 21; pp. 24-26.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    français \f???.s?\ ou \f???.se\ masculin

    1. (Linguistique) Langue parlée entre autres en France, en Suisse, en Belgique, au Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Ontario) et dans plusieurs pays d'Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, etc.).
      • Il est une autre portion de la littérature du moyen-âge dans laquelle on voit aussi le français venir se placer à côté du latin, sans le déposséder entièrement : c'est tout ce qui se rapporte à la littérature didactique, soit morale, soit scientifique. (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
      • Entrez, dis-je naturellement en français ; le français, vous le savez, étant pour nous autres Polonais une langue presque maternelle. (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
      • C'est aussi avec une valeur réduite qu'on les rencontre dans les français régionaux de l'extrême ouest (picard) et de l'extrême sud (lorrain, gaumais). (Daniel Blampain, Le français en Belgique, 1997)
      • Le français, [?], est non seulement la langue naturelle de la chasse, mais celle de l'amour et de la guerre, la langue avec laquelle on séduit les femmes et l'on défie ses ennemis. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • Par ailleurs, on sait que les juifs français qui s'établirent en Italie, à la suite des proscriptions du XIVe siècle, continuèrent d'écrire en français. (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
      • La guerre vient juste à temps ; dix ans de plus, et c'était trop tard. Dans chacun des villages que nous avons traversés jusqu'ici les enfants ne parlent plus français. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
      • « Pourquoi veux-tu que j'apprenne une langue que tu ne sais pas ? Ça va me servir à quoi ? »
        Il répliqua :
        « Si l'on n'a appris que le français, on ne sait pas bien le français. Tu t'en rendras compte plus tard. »
        (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 254)
      • Tout le monde parlait français sur l'ordre de mon grand-père : un français lent, guttural, avec des grâces fanées et la pompe d'un oratorio. (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 79)
      • Abandonnant le latin de chat-fourré, que conservent, près de deux siècles après l'ordonnance de Villers-Cotterets, ses collègues, il parle français : la langue du métier, la langue de Molière que cite Boutaric, désormais la langue internationale. (Christian Chêne, L'enseignement du droit français en pays de droit écrit (1679-1793), Droz, 1982, page 53)
    2. (Par extension) (Éducation) Éducation à cette langue, dispensée à des élèves.
      • Une prof de français passait le permis de conduire avec comme examinateur le père d'un élève qu'elle venait de faire redoubler. (Thomas Raphaël, La vie commence à 20h10 : Un rêve vaut bien quelques mensonges, éditions Flammarion, 2011, chapitre 12)

    Nom commun - français

    Française \f???.s?z\ féminin (pour un homme, on dit : Français)

    1. (Géographie) Femme possédant la nationalité française.
      • Les Françaises, comme chacun sait, sont d'une espèce particulière. (Philippe Sollers, Éloge de l'infini, Gallimard)

    Adverbe - français

    français \f???.s?\

    1. Clairement, sans détour.
      • Ne veut-elle plus coucher avec vous ? Là, parlons français, corbleu ! est-ce ça ? (Flaubert, 1reéduc. sent., 1845)
      • ? C'est-y des tableaux vivants ??
        ? Parlez donc français ? dit Madame Garabis agacée.
        (Gyp, Souvenirs de petite fille, 1928)

    Adjectif - français

    français \f???.s?\ masculin

    1. Relatif à la France, ou à ses habitants, ou à sa culture.
      • Qu'a apporté le peuple français à l'histoire mondiale? Selon moi, ce n'est pas la révolution de 1789, mais un esprit chevaleresque. (Dai Sijie, Le Complexe de Di, Gallimard, page 240)
    2. (Linguistique) Relatif à la langue française, au français.
      • Mais pour qu'une grammaire française soit respectée, il faut premièrement que la langue française continue à être employée et, ceux qui s'efforcent de l'empailler en conviendront, cette condition suppose l'existence d'un certain nombre de Français. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
      • Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s'encanailler de sentiments inavouables. (Amélie Nothomb, Ni d'Ève ni d'Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    FRANÇAIS, AISE. adj.
    Qui est conforme au caractère traditionnel de notre race. Cela est bien français. Inversement, Cela n'est pas français, se dit d'un Propos ou même d'une action contraire à l'honneur, à la générosité, à la délicatesse, à la courtoisie. Substantivement, Le français, La langue française. Fig. et fam., Comprenez-vous le français? Comprenez-vous bien mon avertissement, mes menaces, ma réprimande, etc. On dit de même J'entends le français, Je vous comprends très bien. Fam., Parler français, Expliquer nettement son intention sur quelque affaire. Parlez-nous français. On a bien de la peine à vous faire parler français. Fig. et fam., En bon français, Nettement, clairement, franchement, sans ménagement. Je vous le dis en bon français. À la française, loc. adv. À la manière française, c'est-à-dire Avec une certaine élégance traditionnelle dans les mœurs françaises, et aussi avec clarté, simplicité, avec mesure. Jardins à la française, Jardins d'un dessin symétrique, destinés d'ordinaire à accompagner un monument.

    Littré

    FRANÇAIS (fran-sê, sê-z') adj.
    • 1Qui est de France. Le territoire français. Le caractère français. L'Académie française. Il semble que la bonne fortune de la langue française lui ait ménagé cette glorieuse prérogative d'être la première qui ait paru réunie en un corps si vaste et si étendu [un dictionnaire complet], Préf. du Dict. de FURETIÈRE. Dans le siècle passé, Charles Quint, d'ailleurs ennemi mortel de la France, aimait si fort la langue française qu'il s'en servit pour haranguer les États des Pays-Bas le jour qu'il fit son abdication, ib. Il n'y a que les c?urs français qui connaissent cette sorte de délicatesse, Rousseau, Conf. X.

      Par extension. Être tout Français, être attaché aux intérêts de la France. Comme le sénateur [Morstein] était tout Français, son témoignage fit employer Caillières, Saint-Simon, 42, 241. J'étais Français ardent [ardent partisan des Français], et cela me rendit nouvelliste, Rousseau, Conf. V.

      Théâtre français, théâtre de Paris consacré spécialement à la représentation des tragédies et des comédies. On dit, dans le même sens, au pluriel, les Français. Allons aux Français voir Cinna. Au sortir du concert je le mène aux Français, Où j'ai depuis huit jours une loge louée, Boissy, Deh. tromp. III, 5.

      Les Français pour la Comédie française, ellipse née pendant la révolution, Genlis, Mém. t. V, p. 91. C'est une erreur de Mme de Genlis, comme on le voit par l'exemple de Boissy, dont la comédie citée plus haut est de 1740.

    • 2 S. m. et f. Celui, celle qui est née en France. Un Français. Une Française. L'on doit demeurer d'accord que les Français ont quelque chose en eux de poli, de galant, que n'ont point les autres nations, Molière, le Sicil. 14. Un homme qui aurait vécu sous Louis XIV et qui reviendrait au monde ne reconnaîtrait plus les Français?; il croirait que les Allemands ont conquis ce pays-ci, Voltaire, Lett. Cideville, 16 avr. 1735. Sous Hugues Capet, Robert, Henri et Philippe, on n'appela Français que les peuples en deçà de la Loire, Voltaire, Dict. phil. Franc, France. Le résultat de cette savante conversation fut qu'on devait donner le nom de Francs aux pillards, le nom de Velches aux pillés et aux sots, et celui de Français à tous les gens aimables, Voltaire, Disc. aux Velches, Suppl.

      Collectivement. Le Français est léger. Le Français, né malin, forma le vaudeville, Boileau, Art p. II.

      Roi des Français, qualification donnée à Louis XVI en 1789, d'après une distinction subtile et fausse de J. J. Rousseau qui prétendait que le nom de la terre après le mot roi, empereur, impliquait la possession absolue du sol et même des personnes. Cette qualification fut reprise par Louis-Philippe en 1830.

    • 3 S. m. Le français, la langue française. Apprendre, enseigner le français. La capitale de l'empire romain et de l'Église latine, où toutes les autres langues devraient se taire, quand le latin parle, Rome, dis-je, observe pourtant cette coutume dans la publication du jubilé, que deux prêtres en lisent la bulle, l'un en latin, l'autre en français sur deux chaires différentes dans l'église de Saint-Pierre du Vatican, Préf. du Dict. de FURETIÈRE. Ce qui rend encore le français plus commun, c'est la perfection où le théâtre a été porté dans cette langue?; c'est à Cinna, à Phèdre, au Misanthrope qu'elle a dû sa vogue, et non pas aux conquêtes de Louis XIV, Voltaire, Dict. phil. Langues. On prétend que le latin était, par la vivacité des ellipses et par la variété des inversions, plus propre à l'éloquence?; le français le serait plus à la philosophie par l'ordre et la simplicité de la syntaxe, Duclos, Gramm. ?uv. t. IX, p. 94, dans POUGENS.

      Écrire en français, écrire correctement dans la langue française. Je me pique seulement d'écrire en français?; c'est un devoir indispensable que tout le monde a négligé depuis Racine, Voltaire, Lett. d'Argental, 2 mars 1772.

      En langage d'écolier, le bon français, la traduction plus élégante qui se fait après l'explication littérale. Mettez ce morceau en bon français. Répéter le bon français.

      Entendre le français, comprendre la langue française.

      Fig. Entendre le français, comprendre à demi-mot. Hé?! pourquoi donc ne pas parler?? que craignez-vous?? les petites filles du palais entendent le français, monsieur, je vous en réponds, Dancourt, la Gazette, sc. 2. M. de Duras se disposait à se trouver à Versailles?; le roi lui manda de ne point venir et de ne songer qu'à sa santé il entendit le français et demeura à Paris, Saint-Simon, 108, 154.

      Familièrement. Entendez-vous le français?? comprenez-vous mon avertissement, ma menace, etc.??

      J'entends le français, je vous comprends parfaitement.

      En bon français, clairement, franchement, sans ménagement. Notre ennemi, c'est notre maître?: Je vous le dis en bon français, La Fontaine, Fabl. VI, 8. Qu'est-ce donc?? qu'ai-je fait?? - Le sot, en bon français, Molière, l'Ét. I, 8.

      Adjectivement. Ce qui n'est pas clair n'est pas français.

      Cela n'est pas français, se dit d'un propos contraire à l'honneur, au sentiment national, à la galanterie.

      Adverbialement. Parler français, s'exprimer en langage français. Cet étranger parle français. On l'entend [la langue française] et on la parle dans toutes les cours de l'Europe, et il n'est point rare d'y trouver des gens qui parlent français et qui écrivent en français aussi purement que les Français mêmes, Préf. du Dict. de FURETIÈRE. Parlez grec, latin, italien au peuple, mais parlez français au sage, Diderot, Lettre sur les sourds et muets.

      Fig. Parler français, s'expliquer clairement, intelligiblement.

      Parler français, expliquer nettement son intention sur quelque affaire. Expliquez-vous, on a bien de la peine à vous faire parler français. Ce discours était assez net, et il était difficile de parler plus français, Marivaux, Marianne, 1re part.

      Parler français à quelqu'un, lui parler avec autorité et d'un ton menaçant. Mme de Montespan la renvoyait [la fille de M. du Maine] quand elle l'importunait, et lui parlait extrêmement français, Saint-Simon, 180, 159.

    • 4À la française, à la manière des Français. S'habiller à la française. Il n'y a rien de si ridicule que l'italien chanté à la française, si ce n'est peut-être le français chanté à l'italienne, Voltaire, Temple du goût.

    REMARQUE

    Français s'est longtemps écrit comme François, lors même que la prononciation avait changé. On y fait l'homme d'importance, Et l'on n'est souvent qu'un bourgeois, C'est proprement le mal françois, La Fontaine, Fabl. VIII, 15. À mon gré, le Corneille est joli quelquefois?; En vérité pour moi j'aime le beau françois, Boileau, Sat. III. C'est dans le XVIe siècle que la prononciation changea?: on n'osa plus, selon un auteur contemporain, dont voici les termes?: dire françois et françoise, sur peine d'être appelé pédant?; mais faut dire francès et francèse comme anglès et anglèse, D'Olivet, Rem. Racine, § 10. Voltaire, comme on sait, insista beaucoup pour qu'on écrivît français?: On prononce aujourd'hui français, et quelques auteurs l'écrivent de même?; ils en donnent pour raison qu'il faut distinguer françois, qui signifie une nation, de François, qui est un nom propre, Voltaire, Dict. phil. François. Cette innovation fut combattue?; et Louis Racine, dans la préface de ses Remarques sur le théâtre de son père, dit?: " Vous ne serez pas, monsieur, de ceux qui écrivent français, au lieu de françois. " D'Alembert objectait que, faisant tant que de changer, il faudrait écrire francès?: On ferait peut-être bien d'ajouter que français ne représente guère mieux la prononciation, et qu'on devrait écrire francès comme procès, Lett. à Voltaire, 11 mars 1770. Toutefois l'innovation a prévalu, avec raison, puisqu'il y a toujours de l'inconvénient à écrire de même deux sons différents sans aucun moyen de les distinguer. On remarquera que jadis la diphthongue oi se prononçait plutôt ouè que oua?; de sorte que le passage de la prononciation de oi en è a été moins difficile qu'il ne le semble d'abord.


    HISTORIQUE

    XIe s. Dient Franceis?: il nus i convient garde, Ch. de Rol. XII.

    XIIe s. Encor ne soit ma parole françoise, Si la puet-on bien entendre en françois, Quesnes, Romancero, p. 83.

    XIIIe s. Pour aprendre françois [à] leur filles et leur fils, Berte, v. [Ils] Surent près d'aussi bien le françois de Paris, ib. Il n'est nus [nul] qui françois seüst?, la Rose, 7225. Les maisons n'estoient pas L'une lez l'autre à quatre pas?; Ainz i avoit, dont muit leur poise, Le tiers d'une liue franchoise, Rutebeuf, 296.

    XIVe s. Vin françois [vin qui se recueille dans la province anciennement dite île de France], Ord. des rois, t. III, p. 298.

    XVe s. Avec tout ce les Foissois [gens de Foix] ont les c?urs tous françois, et de leger recevront le roi de France à seigneur, Froissart, III, IV, 23. Lequel comte de Foix, si très tost comme il me vit, me fit bonne chere, et me dit en bon françois?, Froissart, II, III, 1. Au commencement des guerres, et que? messire Olivier de Cliçon fut devenu bon françois, Froissart, II, III, 8.

    XVIe s. Car quoique né de Paris je ne sois, Point je ne laisse à estre bon françois, Marot, II, 175. Approche-toi, Charles, tant loing tu sois, Du magnanime et puissant roy françois, Marot, II, 303. Mais à ce dernier roole de la mort et de nous, il n'y a plus que feindre, il faut parler françois, Montaigne, I, 67. Un peu de chasque chose, et rien du tout?: à la françoise, Montaigne, I, 154. Il lui donnoit de bon vin, et le fournissoit quelque fois de compagnie françoise [de filles], Despériers, Contes, t. I, p. 226, dans LACURNE. Les gens d'armes françois du sieur de Teligny, qui estoient las, n'en tinrent compte, et se voulurent coucher à la françoise [se déshabiller pour se coucher] et eux despouiller, disant qu'ilz n'avoient garde, Rob. de la Mark, Mémoires, ms. p. 79, dans LACURNE.

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    Étymologie de « français »

    Franc 1, avec le suffixe ois ou eis, qui répond au suffixe italien ese, et qui vient du suffixe latin ensis. Franceis en Normandie, françois dans le Nord.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Date à préciser) Du moyen français françois, de l'ancien français franceis, du latin Franciscus (« Franc, des Francs »), dérivé de Francus (« Franc »)[1].
    Synchroniquement, dérivé de France, avec le suffixe -ais.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    FRANÇAIS, AISE, adj. et subst.
    Étymol. et Hist. Ca 1100 adj. et subst. franceis (Roland, éd. J. Bédier, 396 et 49). Dér. à l'aide du suff. -ais* de France issu du b. lat. Francia « pays habité par les Francs »; cf. le lat. médiév. franciscus « relatif à la France » (viies. ds Du Cange).

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    Les rimes de « français »


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    Les rimes en sE

    Rimes de brochées      Rimes de pensais      Rimes de relançai      Rimes de abrutissais      Rimes de cadencés      Rimes de défonçait      Rimes de re-potassé      Rimes de accomplissait      Rimes de cloché      Rimes de brandissait      Rimes de commencé      Rimes de matelassés      Rimes de taxé      Rimes de pincer      Rimes de encaissées      Rimes de affaiblissaient      Rimes de crisser      Rimes de pourchassées      Rimes de émoussai      Rimes de élançait      Rimes de dépassée      Rimes de convertissait      Rimes de approchées      Rimes de bénissait      Rimes de écorcé      Rimes de tassait      Rimes de transpercés      Rimes de cravachait      Rimes de remboursaient      Rimes de percé      Rimes de plissés      Rimes de révulsés      Rimes de abcès      Rimes de punissaient      Rimes de pincées      Rimes de verglacé      Rimes de étanchaient      Rimes de cassais      Rimes de renversait      Rimes de exercez      Rimes de guillochée      Rimes de naissais      Rimes de effarouchaient      Rimes de croassait      Rimes de blottissaient      Rimes de télexer      Rimes de réagissait      Rimes de fixés      Rimes de dégourdissais      Rimes de empuantissait     

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    Les citations sur « français »

    1. L'action s'engagea avec furie, plus de furie peut-être que l'empereur n'eût voulu, par l'aile gauche française sur Hougomont.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


    2. «Blacks, Blancs, Beurs», si ça allait de soi dans la société française, on n'aurait pas besoin d'en faire un slogan.

      Auteur : Fatou Diome - Source : Le Ventre de l'Atlantique (2003)


    3. J'ai appris à mieux aimer les Français. J'aime la France encore plus follement qu'avant. Nous sommes un peuple qui a fait confiance à un jeune homme de 39 ans.

      Auteur : Emmanuel Macron - Source : Lors d'un entretien accordé à TF1, le 15 décembre 2021


    4. Les Anglais ont appris au monde la façon de se tenir correctement à table. Mais ce sont les Français qui mangent.

      Auteur : Pierre Daninos - Source : Sans référence


    5. Partout où vous rencontrerez deux Français, vous les trouverez brouillés et se débinant mutuellement.

      Auteur : Louis Hubert Gonzalve Lyautey - Source : Paroles d'action: 1900-1926 (1927)


    6. Les Français si délicats en matière de goût et si raffinés sur les plaisirs en tout genre.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Régnier Desmarais


    7. Cette immense armée de musiciens français montrera sa force ce soir-là.

      Auteur : Jack Lang - Source : Au lancement de la première fête de la musique le 21 juin 1982


    8. Le plombier polonais relève de la fantasmagorie, de ces mythes qui constituent l'exception française et qui cultivent les délires idéologiques pour nier la réalité des transformations du monde.

      Auteur : Nicolas Baverez - Source : Le plombier Polonais (dans Nouvelles Mythologies de Jérôme Garcin paru en 2007)


    9. L'employé des pompes funèbres demandait à la veuve si on brûlerait son mari qu'on devait incinérer, dans un four français ou un four italien: - «Oh! monsieur, le four français! Mon mari ne pouvait pas sentir la cuisine italienne!»

      Auteur : Alphonse Allais - Source : Sans référence


    10. On n'est pas sérieux quand on a dix-huit ans. On est romanesque. On tend à devenir un personnage du grand roman national où littérature et politique s'abouchent. On le devient. On finit aussi français qu'on a commencé.

      Auteur : François Bégaudeau - Source : Deux singes ou ma vie politique (2013)


    11. Les sondages le confirment : trois français sur quatre ignorent qu'il y en a peut-être un cinquième.

      Auteur : Grégoire Lacroix - Source : Le Penseur malgré lui (2012)


    12. La République française est invincible comme la raison; elle est immortelle comme la vérité. Quand la liberté a fait une conquête telle que la France, nulle puissance humaine ne peut l'en chasser.

      Auteur : Maximilien de Robespierre - Source : 17 novembre 1793 (27 brumaire An II), au nom du Comité de salut public.


    13. Le moyen le plus sûr d'accréditer une opinion auprès de la frivolité française, est d'inventer quelques phrases que tous les sots puissent répéter en croyant dire quelque chose.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Crébillon


    14. Le Champagne de nos Français, est l'image brillante.

      Auteur : Voltaire - Source : Sans référence


    15. Un bon Allemand à défaut d'aimer les Français, aime boire le vin français.

      Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Maximes et réflexions


    16. Je rends leur argent aux Français. C’est leur argent. […] Ce n’est pas vous qui le créez, cet argent, ce n’est pas le gouvernement auquel vous avez participé. […] On leur rend, et c’est tout à fait légitime.

      Auteur : Marine Le Pen - Source : Marine Le Pen, 2017, Le Débat


    17. Viendra-t-il vraiment ce jour où nous pourrons vivre côte à côte, Allemands, Tchèques, Français, Russes, Anglais - sans nous faire de mal, sans être obligés de nous haïr, sans nous faire de tort les uns aux autres ? Un jour les États se comprendront-ils comme se comprennent les individus ? Verra-t-on un jour tomber les frontières entre pays, comme elles tombent lorsque se rencontrent les gens ? Comme il serait beau de voir ce jour!

      Auteur : Milena Jesenská - Source : Vivre (1985)


    18. La télévision, c'est le gouvernement dans la salle à manger de chaque Français.

      Auteur : Alain Peyrefitte - Source : Sans référence


    19. La langue française, d'ailleurs, est une eau pure que les écrivains maniérés n'ont jamais pu et ne pourront jamais troubler. Chaque siècle a jeté dans ce courant limpide, ses modes, ses archaïsmes prétentieux et ses préciosités, sans que rien surnage de ces tentatives inutiles, de ces efforts impuissants. La nature de cette langue est d'être claire, logique et nerveuse. Elle ne se laisse pas affaiblir, obscurcir ou corrompre.

      Auteur : Guy de Maupassant - Source : Préface de Pierre et Jean, La Guillette, Etretat, septembre 1887


    20. Ce qui rend le Français idiot, c'est qu'il est né malin.

      Auteur : Paul Morand - Source : Journal inutile 1968-1972, 17 mars 1969


    21. La belle langue française est perdue.

      Auteur : Jules Verne - Source : Paris au XXe siècle (1861)


    22. Le philosophe français Descartes a cru avoir découvert la vérité la plus fondamentale quand il fit sa célèbre déclaration : « Je pense, donc je suis.» Il venait en fait de formuler l'erreur la plus fondamentale, celle d'assimiler la pensée à l'être et l'identité à la pensée.

      Auteur : Eckhart Tolle - Source : Le Pouvoir du moment présent (1997)


    23. Que cela nous plaise ou que cela nous choque, la Révolution française est un bloc... un bloc dont on ne peut rien distraire, parce que la vérité historique ne le permet pas.

      Auteur : Georges Clemenceau - Source : Intervention à la Chambre des députés, 29 janvier 1891


    24. On ne peut pas toujours se passer de l'étranger ; les bonnes choses sont souvent loin. Un Allemand ne peut souffrir les Français ; mais pourtant il boit leurs vins très volontiers.

      Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Faust (1806), la taverne d'Auerbach


    25. Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française.

      Auteur : Georges Clemenceau - Source : Sans référence


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    Les synonymes de « francais»

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      1. gaulois
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