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  1. Charles PerraultContes de ma Mère l'Oye, Barbe-Bleue de
    Charles Perrault


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    « Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? » - Et la soeur [...] - Charles Perrault...




    « Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? »




    🖊 Sœur Anne est un personnage du conte La Barbe bleue de Charles Perrault, paru avec Les Contes de ma mère l'Oye en 1697, cible de cette adjuration d'anthologie « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? ».

    Cette formule passée dans le langage populaire a également été reprise par le chanteur français Louis Chedid pour sa chanson Anne, ma sœur Anne sur le fascisme, également reprise par le chanteur français CharlÉlie Couture pour sa chanson Partie sans rien dire. Anne est la sœur de la jeune épouse de la Barbe bleue. De toutes les sœurs présentes dans le recueil de Perrault, elle est la seule qui ne soit pas hostile à l'héroïne mais l'assiste au contraire dans ses épreuves. Elle intervient à un moment important de l'intrigue : la Barbe bleue s’apprête à trancher le cou de sa femme qui lui a désobéi, et lui ordonne de descendre. Cette dernière prie à un étage intermédiaire pour gagner du temps, tandis que sa sœur Anne, juchée en haut d’une tour, guette l’arrivée de leurs frères, qui tardent à venir pour empêcher l’exécution.

    Cette scène donne lieu à cet échange célèbre :

    La jeune épouse éplorée lance à sa sœur :

    « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »

    Ce à quoi celle-ci répond dans un premier temps :

    « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie. »

    La rime entre poudroie et verdoie sonne comme un écho, d’autant plus angoissant que la jeune femme a un besoin d’aide désespéré. Elle reformule par la suite sa demande à deux reprises. Ces répétitions renforcent l'intensité du moment.