La définition de Friser du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Friser
Nature : v. a.
Prononciation : fri-zé
Etymologie : Esp. frisar, friser les draps. Il est probable que ce mot vient d'un radical germanique : frison, frisle ; angl. frisle, crépu ; si cependant on pensait que le sens de boucler y est détourné et que le sens primitif est orner, voy. .

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de friser de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec friser pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Friser ?


La définition de Friser

Donner la forme de boucle aux cheveux. Friser ses cheveux aux fers, au fer, avec des fers, avec le fer. Fer à friser.


Toutes les définitions de « friser »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FRISER. v. tr.
Mettre en boucles des cheveux, des poils. Friser les cheveux, la barbe, la moustache au fer. Friser ses cheveux avec des papillotes. Fer à friser. Elliptiquement, Friser quelqu'un. Se faire friser. Il se dit aussi en parlant du Poil des étoffes. Une étoffe à poil frisé et, elliptiquement, Une étoffe frisée. Par analogie, Chou frisé, Sorte de chou dont la feuille est toute crêpée. Il signifie, figurément, Raser, effleurer, ne faire que toucher superficiellement. Le vent qui ne fait que friser l'eau en ride légèrement la surface. La balle lui a frisé l'oreille. Fig. et fam., Il a frisé la corde, la potence, se disait autrefois pour faire entendre qu'un homme avait été bien près d'être condamné à être pendu, ou qu'il méritait d'être pendu. Fig. et fam., Friser la quarantaine, la cinquantaine, etc., Être tout près d'atteindre l'âge de quarante ans, de cinquante ans, etc. Cette femme frise la quarantaine. Fig. et fam., Friser l'impertinence, l'insolence, etc. Faire des actions, tenir des discours qui sentent de bien près l'impertinence, l'insolence, etc. En termes d'Imprimerie, il se dit elliptiquement des Caractères qui doublent, qui papillotent, c'est-à-dire qui paraissent doublement imprimés sur la feuille, par le défaut de la presse ou par autre cause. Cette presse frise considérablement. Il s'emploie aussi intransitivement et signifie Se mettre en boucles. Ses cheveux frisent naturellement. Le poil de cet animal frise. Par extension Une tête frisée.

Littré

FRISER (fri-zé) v. a.
  • 1Donner la forme de boucle aux cheveux. Friser ses cheveux aux fers, au fer, avec des fers, avec le fer. Fer à friser.

    Friser quelqu'un, lui friser les cheveux. Se faire friser par un coiffeur. Un laquais de la maison qui avait pris de l'amitié pour moi me frisa?; j'avais d'assez beaux cheveux, Marivaux, Pays. parv. 1re part.

    Se friser, friser à soi. Se friser la moustache.

    Fig. Un bel esprit méprise une histoire nue?; il veut l'habiller, l'orner de broderie, la friser, Fénelon, t. XXI, p. 232.

  • 2Friser le poil de certaines étoffes. Friser de la ratine, du drap.
  • 3Friser une serviette, la plier de façon qu'elle fasse de petites ondes.
  • 4 Terme d'horlogerie. Ôter la petite pointe des dents des roues.
  • 5 Terme de danse. Friser la cabriole, agiter les pieds avec vitesse tandis qu'on est en l'air.
  • 6 Fig. et familièrement. Raser la surface, effleurer en passant, ne toucher que superficiellement, comme fait le friseur quand il frise. La balle lui a frisé le bras. Il frise le bord des précipices et passe les mauvais ponts avec une assurance admirable, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 38. Maints coups perdus frisent l'oreille, Scarron, Virg. V. Progné me vient enlever les morceaux, Caracolant, frisant l'air et les eaux, Elle me prend mes mouches à ma porte, La Fontaine, Fabl. X, 7. Comme le mouvement des roues était fort rapide, et qu'il fallait friser le but en tournant, pour peu que l'on manquât à prendre le tour, le chariot était mis en pièces et celui qui le conduisait pouvait être dangereusement blessé, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. v, p. 84, dans POUGENS.

    Friser quelqu'un, passer fort près de lui.

    Terme de musique. Passer légèrement l'archet sur la corde d'un instrument, la toucher finement.

    Terme de jeu de paume. Friser la corde, se dit de la balle quand, passant très peu au-dessus de la corde, il s'en faut de très peu qu'elle ne soit arrêtée dans le filet ou que le coup ne soit perdu.

    Fig. Friser la corde, être bien près de subir quelque perte. L'abbé de Gamaches mourut en la peine [de devenir cardinal], après avoir frisé la corde d'être rappelé et disgracié, Saint-Simon, 354, 164. Nous étions trente et un, M. Bailly a eu quinze voix, et M. de Condorcet seize?: Il a frisé la corde, disait M. d'Alembert, La Harpe, Corresp. t. III, p. 312, dans POUGENS.

  • 7Courir de très près le risque de. Elles [Mmes de Maintenon et des Ursins] jurèrent la perte de ce prince [duc d'Orléans]?; il se peut dire qu'il la frisa de bien près, Saint-Simon, 202, 197.

    Friser la corde, se dit de quelqu'un qui court le risque d'être pendu.

    Approcher de. Ces odes-là frisent bien le Perrault, Rousseau J.-B. Ép. II, 2.

    Friser l'impertinent, se montrer presque tel. Au fond les airs que je me donne Frisent l'impertinent, le suffisant, le fat, Destouches, Glor. II, 9.

    Friser la quarantaine, la cinquantaine, avoir bien près de quarante, de cinquante ans.

  • 8 V. n. Être frisé. Ses cheveux frisent naturellement.
  • 9 Terme d'imprimeur. Faire paraître les caractères doublement imprimés sur la feuille?; grand défaut dans l'impression.
  • 10Une corde, dans un instrument de musique, est dite friser quand la vibration en est troublée par un contact avec un corps étranger ou par quelque chose de semblable, par exemple la détorsion du boyau ou des spirales de cuivre qui l'entourent dans les cordes basses du piano, ou quand elle fait des vibrations assez grandes pour sonner sur la touche ou sur la corde voisine.
  • 11Se dit de l'action du sucre raffiné ou candi, lorsqu'il se précipite en cristaux menus.
  • 12 Terme de relieur. Il se dit de l'or qui devient inégal. Le plus léger des plis est préjudiciable?; Au lieu de se brunir, l'or frise et se guilloche, Lesné, la Reliure, p. 62.
  • 13 Terme de jeu de paume. Ils la touchent [la paume] en biaisant de leur raquette, ce qu'ils nomment couper ou friser, Descartes, Diopt. 1.
  • 14Se friser, v. réfl. Être frisé. Ses cheveux se frisent facilement.

    Se faire une frisure. Se parfume, se frise, et de façons nouvelles Veut avoir par le fard du nom entre les belles, Régnier, Sat. V. Elle ne voudra pas condamner par un exemple contraire les veuves qui commencent à se friser, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 6.

  • 15 Terme de vétérinaire. Se friser, se dit du cheval qui, en marchant, touche incessamment avec le pied qui est en l'air le pied qui est sur le sol.
  • 16Se friser, passer fort près l'un de l'autre. Ils se sont frisés dans la rue.

HISTORIQUE

XVIe s. Sous l'?il palle de la nuict J'ay fait ma course premiere, Frizant la mer, qui reluit Sous la tremblante lumiere, Du Bellay, J. II, 37, recto. Je vous promets et voue, à la mode romaine, Immoler trois aigneaux frisez de noire laine, Du Bellay, J. III, 69, recto. ?Ains que du premier poil la toison colorée Eust frizé son menton d'une barbe dorée, Du Bellay, J. IV, 72, verso. En mille crespillons les cheveux se friser, Du Bellay, J. VI, 27, recto. Adieu le soing de friser les cheveux, Du Bellay, J. VII, 55, recto. Ils receurent en moquerie ce qu'ils avoient pris au commencement en admiration, assavoir qu'on leur donneroit en brief un nouveau roi bien frisé, qui les mettroit au siecle d'or, D'Aubigné, Hist. III, 288. Mesmes les plus frisez de la cour, desarmez, meprisans tout peril, se trouvoient souvent aux tranchées, Castelnau, 157. La conqueste de la duché de Luxembourg qui fut rafflée et frisée en un rien, Brantôme, Cap. fr. t. I, p. 404. Il n'y a personne qui ne sache que, sans sa belle conduite [du connétable de Montmorenci] au camp d'Avignon, l'empereur frisoit [conquérait] la Provence, Brantôme, ib. t. II, p. 122.

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Encyclopédie, 1re édition

FRISER, v. act. (Perruquier.) c'est l'action de faire prendre des boucles aux cheveux, soit sur la tête de l'homme, soit détachés de sa tête. Sur la tête de l'homme, on les peigne, on en saisit une portion par la pointe, on leur fait faire plusieurs tours sur eux-mêmes, ensorte que la boucle soit en-dessus ; on enferme cette boucle dans un papier coupé triangulairement, dont on rabat deux angles l'un sur l'autre, & qu'on fixe en le tordant par le bout. Quand tous les cheveux sont ainsi préparés, ce qu'on appelle mis en papillottes, on a un fer plat fort chaud ; ce fer a des branches comme une paire de ciseaux ; ces branches sont terminées au-delà du clou par deux plaques rondes, fortes, & épaisses ; on saisit la papillotte entre ces plaques ; on la serre fortement ; & l'action de la chaleur fait prendre aux cheveux les tours ou la frisure qu'on leur a donnée ; on les peigne derechef ; on les oint d'essence ou de pommade ; on les poudre ; on dispose les boucles comme on le souhaite ; on les poudre encore, & la tête est frisée. Quant à la frisure des cheveux détachés de la tête, dont on fait ou des tours de cheveux ou des perruques, voyez l'article Perruque.

Friser les Sabords, (Marine.) c'est mettre une bande d'étoffe de laine autour des sabords, qu'on ne calfate pas, afin d'empêcher que l'eau n'entre dans le vaisseau. (Q)

* Friser les Etoffes de Laine ; cette opération s'exécute par le moyen d'une machine.

Cette machine sert à velouter en quelque sorte les étoffes de laine, dont elle cache le défaut, en formant dessus une espece de grain, uniformément répandu sur toute sa surface : on y frise cependant des bonnes étoffes ; mais pour l'ordinaire, celles qui sont mauvaises ou médiocres, sont soûmises à cette préparation, pour pouvoir les vendre avec plus d'avantage.

L'étoffe frisée est-elle bonne pour garantir du froid ou de la pluie ? On pense qu'elle n'est bonne ni pour l'une ni pour l'autre chose.

Si on veut la faire valoir pour se garantir du froid, il seroit nécessaire de mettre la frisure en-dedans & non en-dehors. Si on veut se garantir de la pluie, le poil relevé n'en laisse pas perdre une goutte. Quelle est donc son utilité ? Le goût bisarre des hommes les a déterminés à saisir avidement cette invention dont tout le mérite ne consiste que dans la nouveauté.

La machine à friser est composée d'une grande cage de plusieurs pieces de bois de charpente. Voyez nos Planches de Draperie. Sa longueur est telle, que les draps les plus larges peuvent y passer librement : deux tables, dont l'une est mobile & l'autre dormante, sont tout le secret de cette invention : la table immobile est un fort madrier de bois de chêne d'environ six pouces d'épaisseur, fortement assemblé avec des sommiers qui traversent les faces latérales.

La table mobile est une forte planche de bois de chêne d'environ deux pouces d'épaisseur, enduite par-dessous d'une couche de ciment d'asphalte d'un demi-pouce d'épaisseur, dans lequel on a mêlé des cailloux pilés & non pulvérisés ; il faut seulement qu'ils soient réduits à la grosseur de la graine de chenevis. On dresse la face du ciment qui doit porter sur l'étoffe, en frottant la table ainsi chargée sur une grande piece bien droite, sur laquelle on a répandu du grès en poudre, de même que l'on dégrossit les glaces. Voyez à l'art. Verrerie, le travail des glaces.

Cette table s'applique sur l'étoffe que l'on a posée sur la premiere, contre laquelle on la fait presser au moyen de plusieurs étrésillons aaa, qui portent par leurs extrémités supérieures contre une planche bb, & par leurs extrémités inférieures sur la table mobile DD. La planche bb, contre laquelle les bâtons ou étrésillons aaa portent par leur partie supérieure, porte elle-même contre trois planches c d, c d, c d, cloüées à la partie inférieure du chassis qui sert de couronnement à la machine ; ensorte que les deux tables sont comprimées l'une contre l'autre par la force élastique des planches c d. On serre plus ou moins les tables l'une contre l'autre, en introduisant des calles entre le pié des étrésillons & la table mobile.

Pour faire mouvoir cette table, il y a un arbre AB, auquel le mouvement est communiqué, au moyen de la lanterne E, par un manége ou une roue à l'eau. Aux extrémités de cet arbre, qui est horisontal, sont deux roues à couronne, garnies d'un nombre d'aluchons convenable pour faire tourner promptement les deux lanternes GG ; une de ces roues est en-dedans de la cage, & l'autre en-dehors ; & leurs aluchons regardent du même côté, pour faire tourner les deux lanternes du même sens : ces deux lanternes, aussi-bien que les roues qui les conduisent, doivent avoir exactement les mêmes nombres. La tige de ces lanternes traverse par sa partie supérieure les sommiers qui soûtiennent la table immobile. La partie inférieure de la tige, qui est faite en pivot, entre dans une crapaudine de cuivre ajustée sur un sommier, placé parallelement & à une distance convenable, au-dessous de celui qui soûtient la table. Plus bas est encore un autre sommier soûtenu par deux tasseaux, qui reçoit sur des coussinets les tourillons du grand arbre AB. La partie supérieure de la tige des lanternes GG, après avoir traversé la table immobile, est un peu coudée, comme on peut voir en X, dans la partie qui traverse la table mobile ; ensorte que le centre de ce tourillon décrit un cercle autour de l'axe vrai de la lanterne ; ce qui fait décrire à chaque point de la table un semblable cercle : ces cercles peuvent avoir environ quatre lignes de diametre. Par ce moyen ingénieux, chaque pointe de caillou dont la table est parsemée, accroche plusieurs poils de l'étoffe qui doit avoir été chardonnée avant d'être mise à la frise, & en forme une petite houppe ; ce qui est ce qu'on se propose de faire : par cette méchanique, ces houppes sont d'autant plus également parsemées sur l'étoffe, que la table mobile l'est de petites pointes de cailloux.

Pour retirer l'étoffe d'entre les tables où elle est fortement serrée par les étresillons, on a un arbre cylindrique MN, placé à la partie moyenne & antérieure de la machine, qui est revêtu de vieilles cordes, dont on resserre seulement les basannes armées de leurs pointes ; on les attache sur la surface du rouleau, comme elles étoient sur le fût de la carde, observant que la pointe des crocs regarde la partie vers laquelle elles marchent : le mouvement est communiqué à cet arbre par le moyen d'une ou plusieurs roues qui sont menées par une lanterne fixée à l'extrémité de l'arbre AB, à l'autre extrémité duquel est un volant LLLL, dont l'usage est d'entretenir le mouvement & son égalité dans la machine. Voyez Volant.

Du rapport des dents des roues IK, & des lanternes OP, dépend la vîtesse du rouleau MN, qui tire à chaque révolution une longueur d'étoffe égale à sa circonférence, par le moyen des pointes dont il est armé, qui accrochent l'étoffe par son envers, & l'amenent insensiblement toute entiere. L'étoffe est guidée à l'entrée & à la sortie d'entre les tables, par deux bâtons très-polis Hh. Le bâton h est celui qui conduit l'étoffe entre les tables, à mesure qu'elle s'avance pour être frisée, & l'autre bâton H la guide, après qu'elle a été préparée ; ensorte qu'elle entre & qu'elle sort presque horisontalement.

Friser, terme d'Imprimerie ; on exprime par ce mot le mauvais effet d'une ligne d'impression qui paroît doublée sur elle-même. Ce défaut provient souvent de la façon dont un ouvrier gouverne sa presse, soit en négligeant de faire de legers changemens dans l'ordre de ses parties, ou de faire rétablir quelques-unes de ses mêmes parties qui se sont affoiblies par l'usage, ou enfin en travaillant non-chalamment & avec inégalité de force & de précision. Dans tous ces cas l'ouvrier peut y remédier ; mais il ne le peut jamais si le défaut provient de la mauvaise construction d'une presse.

Friser, en termes de Plumassier, c'est replier les franges de plumes sur elles-mêmes en forme de boucles de cheveux ; ce qui se fait en tirant la plume entre un couteau à friser & le doigt, ou tout autre chose qui a quelque consistance.

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Wiktionnaire


Verbe - français

friser transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Mettre en boucles des cheveux ou des poils.
    • Henri tournait le dos, mais voyait la scène dans une glace, tout en ayant l'air de friser sa moustache avec une pommade que venait de lui donner René. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
    • Friser ses cheveux avec des papillotes.
    • Car la mode, c'est aussi les millions de tonnes de crèmes, poudres, laits, lotions, maquillages, démaquillants, prémaquillants, produits à se peindre, à se bronzer, à ôter la peinture, à s'oindre, à s'enduire, à se désenduire, à se pommader, à se friser, à s'onduler, à se défriser, à nourrir les cheveux, les laver, les traiter, les dépelliculer, les blondir, les faire briller, les remplir de reflets, les décolorer, les recolorer, les soigner, les faire respirer, les faire pousser, repousser, ôter les duvets superflus, maigrir, mincir, grandir, développer les seins, gommer les hanches, affiner la taille, avaler l'estomac, fondre les kilos en trop, exalter le buste, renforcer les appas défaillants? (Jeune Afrique, 1969, n° 435 à 451, page 52)
      • (Par ellipse) Friser quelqu'un. Se faire friser.
  2. Il se dit aussi en parlant du poil des étoffes.
    • Une étoffe à poil frisé (Par ellipse) Une étoffe frisée.
  3. (Figuré) Raser, effleurer, ne faire que toucher superficiellement.
    • Le vent qui ne fait que friser l'eau en ride légèrement la surface. La balle lui a frisé l'oreille.
  4. (Figuré) Presque atteindre.
    • Monsieur, votre attitude frise l'incorrection.
    • La Péguinotte, qui devait bien friser la soixantaine, rouge, râblée, le poil gris raide comme crin, avait accaparé les gros travaux domestiques. (Henri Bosco, L'Âne Culotte, 1937)
    • Il a frisé la corde, la potence (se disait autrefois pour faire entendre qu'un homme avait été bien près d'être condamné à être pendu, ou qu'il méritait d'être pendu)
    • L'embastillement sanitaire et épidémiologique peut pour autant nuire davantage que l'emmurement volontaire de l'abstraction créative ? Peut-il conduire à un esseulement frisant la déréliction ? (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, pages 7-8)
  5. (Imprimerie) (Par ellipse) Doubler, papilloter pour des caractères qui paraissent doublement imprimés sur la feuille, par le défaut de la presse ou par autre cause.
    • Cette presse frise considérablement.
  6. Se mettre en boucles.
    • Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
  7. Être légèrement coquin, en parlant d'un regard.
    • La photo constituait un véritable document. On voyait la manman assise sur le cheval de bois d'un manège à l'arrêt, avec à ses côtés, à califourchon, faisant face à l'appareil du photographe, le beau Monsieur Frédo, plus jeune et sans moustache, mais déjà l'?il qui frise et la lèvre qui sourit pour séduire et mentir. (Philippe Labro, Un début à Paris, Folio, page 199)
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Trésor de la Langue Française informatisé


FRISER1, verbe.

I.? Emploi trans. Faire des boucles, des plis, des ondulations.
A. [Le compl. d'obj. dir. désigne un ensemble de poils et plus partic. les cheveux] Friser la barbe. J'ai fait venir un coiffeur pour me friser les cheveux (Karr, Sous tilleuls,1832, p. 77):
1. Les jeunes filles s'habillaient pour le bal, et lissaient leurs cheveux ou les frisaient, et, pensant aux galanteries des dimanches passés, se plaisaient au trouble que le souvenir éveillait en elles. R. Bazin, Blé,1907, p. 176.
? P. ell. Friser la tête de qqn, friser qqn, se faire friser. Il se faisait friser et puis se défrisait avec soin, pour donner à sa chevelure un air élégant et négligé (Flaub., 1reéduc. sent.,1845, p. 70).Chacune des autres grandes frise six petites! Besogne peu facile, car les filles de ce pays possèdent presque toutes des crinières abondamment fournies (Colette, Cl. école,1900, p. 269).
? Emploi abs. On frise, on frise... le couloir vitré s'emplit des bruissements du papier plié qu'on tord sur les cheveux (Colette, Cl. école,1900p. 271).
B.? P. ext.
1. Plisser, rider finement.
? [Le compl. d'obj. dir. désigne une partie du visage] Friser le nez, les paupières. Romain prit congé, frisant ses petits yeux humides (A. Daudet, Évangéliste,1883, p. 262).
? [Le compl. d'obj. dér. désigne une étoffe, le poil d'une étoffe] Friser de la ratine, du drap (Littré).
? Friser (un drap) d'or et d'argent. Le recouvrir de frisures. On frisait ainsi les étoffes (...) de façon à former un dessin plus ou moins riche (Havard1888).Au fig. L'éclatante lampe (...) frisait de lignes d'or ces épaisses rides militaires [de la face de l'ancien combattant] (D'Esparbès, Demi-soldes,1899, p. 198).
2. Agiter quelque chose d'un mouvement léger et rapide.
? CHORÉGRAPHIE
? Friser la jambe, le pied. Agiter la jambe, le pied de manière à en montrer la légèreté. Cependant les gifles allaient bon train entre Gridoux et la veuve Mouaque et Gabriel s'esclaffait en voyant Turandot essayer de friser la jambe (Queneau, Zazie,1959, p. 238).
? Friser la cabriole. Agiter les jambes en faisant en l'air une cabriole. Vois-tu, il y a pour nous autre chose qu'à friser la cabriole (E. de Goncourt, Zemganno,1879, p. 114).
II.? Emploi intrans.
A.? Se mettre en boucles, être bouclé.
1. [Le suj. désigne un élément du système pileux : chevelure, barbe, etc.] Les plus charmants fins cheveux noirs, qui frisaient déjà (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 250):
2. ? Un joli signe blond Frise à ton cou de lait, Un autre orne ton ventre Et seul, je l'ai touché. Moréas, Cantil.,1886, p. 171.
? P. ell. [En parlant d'une partie de la pers. ou de la pers. elle-même] La tête, le front frise. Friser comme un mouton. N'est pas efféminé qui frise (Cocteau, Crit. indir.,1932, p. 245).
? Expr. fam.
? Pourvu que mes cheveux frisent et que mon ventre ne fasse pas de plis. Du moment que tout va bien pour moi. V. Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 69.
? Friser à plat. Ne pas friser du tout (d'apr. Rigaud, Jargon paris., 1878, p. 163).
Emploi subst. Hein, mon gros frise-à-plat? (Queneau, Pierrot,1942, p. 42).
2. [Le suj. désigne un végétal ou une partie d'un végétal] Au temps du blé mûr, Ce joli végétal qui frise (Rollinat, Névroses,1883, p. 182).Le bord de leur calice est frisé (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Cas de div., 1886, p. 1072).
3. [Le suj. désigne une chose] La lourde lame détache de fins copeaux qui frisent (Chardonne, Dest. sent. I,1934, p. 13).Les cordes, toutes cassées sauf une, qui frisaient autour des chevilles (Arnoux, Rossignol napol.,1937, p. 10).
B.? P. ext.
1. [Le suj. désigne une surface d'eau] Se rider, être parcouru de petites rides. Il [Durtal] s'amusait (...) à observer l'eau qui frisait, qui se mettait à bouillir sous un coup de vent (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 133).
2. Au fig. Perdre sa netteté; trembler.
a) MUS. [Le suj. désigne une corde dont les vibrations sont altérées] Le vieil instrument, dont les cordes frisaient, s'entendait jusqu'au bout du village (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857, p. 46).Trop mince, le son est maigre; trop bas, les cordes frisent sur la touche (Grillet, Ancêtres violon,t. 2, 1901, p. 6).
b) IMPR. [Le suj. désigne une presse ou un caractère] Donner à l'impression un aspect flou, tremblé. Cette presse frise considérablement (Ac.1798-1932).
REM. 1.
Frisage, subst. masc.,,Action de friser le tabac à fumer, les cheveux, etc.; sorte de treillage construit avec des lattes et autres bois très minces`` (Littré). La docum. fournit un autre sens en ébénisterie « action de garnir (un meuble) d'une frise; résultat de cette action ». On dit encore placage ou plus exactement frisage quand l'ébéniste se contente de contrarier les veines ou les tonalités de larges feuilles de bois (Viaux, Meuble Fr.,1962, p. 89).
2.
Frisant, ante, part. prés. de friser et adj.[En parlant de la barbe, des cheveux, etc.] Qui frise, qui boucle naturellement. Il portait ses épais cheveux coupés ras, la barbe en pointe, un peu frisante (Zola, Fécondité,1899, p. 8).
3.
Frise-poulet, subst. masc.Synon. fam. de cuisinier.Les bouteilles de notre frise-poulet ne lui faisaient pas oublier les côtelettes toujours cuites à point (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres,1847, p. 28).
Prononc. et Orth. : [f?ize]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1407 frisé part. passé subst. désignant une étoffe (Inventaire publié par M. Bruel ds Bibl. de l'École des Chartes, lxvi, p. 235 cité ds Barb. Misc. t. 30, p. 483 : manteaulx de frisé blanc); 1448 friser (Comptes et mémoires du roi René, art. 626, ibid. pour friser, pour faire une robe pour led. seigneur); 2. 1694 friser les sabords mar. (Corneille). B. 1. 1504 « effleurer, toucher légèrement » (J. Lemaire de Belges, ?uvres, IV, 53 ds Barb. loc. cit.); 2. 1694 terme d'impr. (Corneille). C. 1552 en parlant des cheveux (Ronsard, Amours, i, 21 ds Barb. loc. cit.). A prob. à rattacher à frise2* « étoffe ». B et C prob. issus des formes en fris- de frire* attestées du début xiiies. au xvies. (v. T.-L. et Hug.) p. anal. de forme avec les bords d'un aliment qui frit (v. FEW t. 3, p. 794) encore que le cheminement sém. menant à B ne soit pas clair; on propose de le rattacher à C par l'intermédiaire de « donner un mouvement d'ondulation à la corde d'un instrument » (sens attesté de Monet 1636).
DÉR. 1.
Friseler, verbe trans.[Le suj. désigne le vent] Plisser, agiter doucement. Une fourrure drapée de miroitements et de reflets fauves, et qu'un vent léger friselait (La Varende, C?ur pensif,1957, p. 65).Le vent léger fait doucement friseler le rideau (Vialar, Clara,1958, p. 38).On rencontre ds la docum.
a)
Friselure, subst. fém.Action de friseler. Des friselures gaufraient le bief à l'abri du moulin (La Varende, Tourmente,1948, p. 186).
b)
Friselé, part. passé et adj.[En parlant de poils, de cheveux] Bouclé, légèrement frisé. Des cheveux gris friselés et un teint rose groseille (Green, Journal,1934, p. 201).? [f?izle]. ? 1reattest. 1926 (Genevoix, Boîte à pêche, p. 44); de friser, suff. -eler*, attesté au sens de « faire une frisure » dans un dict. du patois de la Somme (v. FEW t. 3, p. 795a). ? Fréq. abs. littér. : 1.
2.
Frisement, subst. masc.a) Action de friser, de plisser quelque chose. Du bout des lèvres, non sans un frisement d'?il légèrement ironique, l'huissier murmura un nom (A. Daudet, Nabab,1877, p. 6).b) En mus. Vibration qui altère un son. Une sorte de bruit nasillard, de frisement, analogue au son (...) [du] basson (Huberson, Nouv. manuel accord. et répar. pianos,1926, p. 42).? [f?izm? ?]. ? 1reattest. 1852 mus. (La Madelaine, Chant, p. 259); de friser, suff. -(e)ment1*.
BBG. ? Pauli 1921, pp. 97-98. ? Quem. DDL t. 13. ? Sain. Arg. 1972 [1907], p. 74; Sources t. 1 1972 [1925], p. 198.


FRISER2, verbe trans.

A.? Frôler, passer très près d'un obstacle. Frisant les bornes avec cette audace et ce rare bonheur qui accompagnent souvent les gens ivres (Sand, Compagn. Tour de Fr.,1840, p. 266).Parti! C'est une balle (...) qui m'a frisé la hanche (La Varende, Gentilsh.,1948, p. 171).
? En partic. [Le suj. désigne un rayon lumineux qui frappe presque horizontalement un obstacle] Le soleil vient à contre-jour, et, frisant sur les herbes et les branches, les éclaire d'un reflet aigu (Du Camp, Hollande,1859, p. 2).Un premier rayon frise déjà le toit du moulin (A. Daudet, Lettres moulin,1869, p. 250).
B.? Être tout près de quelque chose, manquer de peu quelque chose. Ce n'est pas la peine, pour un pareil résultat, de friser des duels (Goncourt, Journal,1887, p. 658).M. Migeon, un petit châtain sec, toujours à tirer sur sa bouffarde, frisait les quarante-cinq ans (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 45) :
Le ministre venait à peine d'envoyer sa lettre, lorsqu'on annonça le fiscal général Rassi; il le reçut avec une hauteur qui frisait l'impertinence. Stendhal, Chartreuse,1839, p. 277.
REM.
Frise-lumière (à), loc. adv.« Selon l'angle où la lumière frise une surface, presque parallèlement ». Il posa sur la table un polygone de taffetas changeant rose et gris. Suivant qu'on la regardait d'aplomb ou à frise-lumière, l'étoffe prenait l'une de ses couleurs, et l'on se sentait triste ou gai (Aragon, Anicet,p. 46 (1921) dans Rob. Suppl. 1970).
Prononc. et Orth. : [f?ize]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. V. friser1.
STAT. ? Friser1 et 2. Fréq. abs. littér. : 241. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 209, b) 476; xxes. : a) 473, b) 306.

FRISER1, verbe.
Étymol. et Hist. A. 1. 1407 frisé part. passé subst. désignant une étoffe (Inventaire publié par M. Bruel ds Bibl. de l'École des Chartes, lxvi, p. 235 cité ds Barb. Misc. t. 30, p. 483 : manteaulx de frisé blanc); 1448 friser (Comptes et mémoires du roi René, art. 626, ibid. pour friser, pour faire une robe pour led. seigneur); 2. 1694 friser les sabords mar. (Corneille). B. 1. 1504 « effleurer, toucher légèrement » (J. Lemaire de Belges, ?uvres, IV, 53 ds Barb. loc. cit.); 2. 1694 terme d'impr. (Corneille). C. 1552 en parlant des cheveux (Ronsard, Amours, i, 21 ds Barb. loc. cit.). A prob. à rattacher à frise2* « étoffe ». B et C prob. issus des formes en fris- de frire* attestées du début xiiies. au xvies. (v. T.-L. et Hug.) p. anal. de forme avec les bords d'un aliment qui frit (v. FEW t. 3, p. 794) encore que le cheminement sém. menant à B ne soit pas clair; on propose de le rattacher à C par l'intermédiaire de « donner un mouvement d'ondulation à la corde d'un instrument » (sens attesté de Monet 1636).

Friser au Scrabble


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friser

Informations sur le mot friser - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

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friser

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Les citations avec le mot Friser


  1. Friser, frisure: Ne convient pas à un homme.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  2. Il y aura un moment terriblement narcissique, ça frisera même l'onanisme. Je veux un livre moral, donc il y aura de l'onanisme, qui est une pratique éminemment morale, c'est un retour sur soi.

    Auteur : Jean-Louis Bory - Source : Le Pied (1977)


  3. Il faut rire de tout. C'est extrêmement important. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.

    Auteur : Pierre Desproges - Source : Vivons heureux en attendant la mort


Les citations du Littré sur Friser


  1. Adieu le soing de friser les cheveux

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 55, recto.


  2. Ils la touchent [la paume] en biaisant de leur raquette, ce qu'ils nomment couper ou friser

    Auteur : DESC. - Source : Diopt. 1


  3. Comme le mouvement des roues était fort rapide, et qu'il fallait friser le but en tournant, pour peu que l'on manquât à prendre le tour, le chariot était mis en pièces et celui qui le conduisait pouvait être dangereusement blessé

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. v, p. 84, dans POUGENS


  4. Là Jason descendit, qui ne faisoit encor Que friser son menton d'un petit crespe d'or

    Auteur : RONS. - Source : 839


  5. En mille crespillons les cheveux se friser

    Auteur : DU BELLAY - Source : VI, 27, recto.


  6. ... mais bien te faut apprendre à danser, à baller, à friser tes cheveux, Les allonger en onde, et les serrer en noeuds

    Auteur : RONS. - Source : 894


  7. Comme on voit l'onde en repos Souvent refriser de ses flots La surface inconstante

    Auteur : Jean Racine - Source : Lexique. éd. P. Mesnard.


  8. Se dandiner, friser un pied, faire un saut

    Auteur : PALAPRAT - Source : Ballet extravagant


  9. Plus de pincettes et miroir je ne veulx : Adieu le soing de friser les cheveux

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 55, recto.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h53










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