La définition de Soupirer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Soupirer
Nature : v. n.
Prononciation : sou-pi-ré
Etymologie : Provenç. sospirar ; espagn. suspirar ; ital. sospirare ; du lat. suspirare, de susum, en haut, et spirare, souffler.

Voir les citations du mot SoupirerSignification du mot Soupirer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de soupirer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec soupirer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Soupirer ?


La définition de Soupirer

Pousser des soupirs. Soupirer du fond du coeur.


Toutes les définitions de « soupirer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SOUPIRER. v. intr.
Pousser des soupirs. Soupirer de regret. Gémir, pleurer et soupirer. Il signifie figurément Désirer ardemment, rechercher avec passion; en ce sens, il est ordinairement suivi de la préposition Après. Il y a longtemps qu'il soupirait après cette place, qu'il soupirait après cela. Il s'emploie dans le même sens, avec la préposition Pour. Il soupire pour cette femme. J'ai longtemps soupiré pour vous. Il est quelquefois transitif au figuré. Soupirer ses peines. Les vers que soupirait Tibulle. Il n'est d'usage ainsi qu'en poésie.

Littré

SOUPIRER(sou-pi-ré) v. n.
  • 1Pousser des soupirs. Soupirer du fond du c?ur. On dit que Mme Guénégaud vous disait?: soupirez, soupirez, madame [de Grignan quittant sa mère]?; j'ai accoutumé Moulins aux soupirs qu'on apporte de Paris, Sévigné, 17 mai 1676. Je t'entends soupirer, et je suis sûr que tu soupirais aussi dans ta gloire?; pour moi, je ne soupirais point dans mon tonneau, et je n'ai que faire de soupirer ici-bas?; car je n'ai laissé en mourant aucun bien digne d'être regretté, Fénelon, Dial. des morts anc. (Diogène, Denys l'ancien). Ce pauvre roi [d'Espagne] qui apprenait la prise de Mons par Louis XIV, et, ignorant que cette ville était à lui, disait en soupirant?: voilà une grande perte pour le roi d'Angleterre?! D'Alembert, Éloges, l'Abbé de Chois. note 2.

    Fig. et poét. Les siècles, évoqués par ces sons religieux [le bruit des orgues], font sortir leurs antiques voix du sein des pierres, et soupirent dans la vaste basilique, Chateaubriand, Gén. III, I, 8.

  • 2 Fig. Éprouver de la douleur, du regret. Pour quelle cause soupirez-vous donc, âme sainte, âme gémissante, et quel est le sujet de vos plaintes?? Bossuet, Panég. Ste Thér. 2. [Cet empereur] Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par ses bienfaits signalé la journée, Boileau, Épît. I.

    Soupirer que, avoir le regret que. Nous sommes ravis de le voir, et nous soupirons que vous n'ayez point le même plaisir, Sévigné, 492.

  • 3Être amoureux, soupirer d'amour. Qui ne sait combien de mortelles Les [les dieux] ont fait soupirer pour elles?? Malherbe, v, 20. Je soupirais pour vous en combattant pour elle [Albe]?; Et, s'il fallait encor que l'on en vînt aux coups, Je combattrais pour elle en soupirant pour vous, Corneille, Hor. I, 4. Princesse, qui voyez soupirer dans vos fers Un roi qui de son nom remplit tout l'univers, Racine, Poés. div. Ode à la Reine.
  • 4Désirer ardemment. Et les dames avecque v?ux Soupiraient après son visage, Malherbe, IV, 5. [Honneurs, plaisirs] Ainsi n'espérez pas qu'après vous je soupire?; Vous étalez en vain vos charmes impuissants, Corneille, Poly. IV, 2. C'est après cette bienheureuse patrie [le ciel] que soupiraient Abraham, Isaac et Jacob, Bossuet, Hist. II, 6. Ils étaient par là semblables à ces Israélites qui avaient soupiré après les oignons d'Égypte, Bourdaloue, Instruct. pour la seconde fête de Pâques, Exhort. t. II, p. 263. Vous voyez un malheureux qui ne soupire qu'après le bonheur de retourner parmi les siens, et de retrouver son père, Fénelon, Tél. III.

    Soupirer pour, même sens. Le soldat tout ainsi pour la guerre soupire, Régnier, Sat. IX. Le jeune homme, inquiet, ardent, plein de courage, à peine se sentit des bouillons d'un tel âge Qu'il soupira pour ce plaisir [la chasse], La Fontaine, Fabl. VIII, 16. La presse n'est pas grande à soupirer pour elle [la charge de Ch. de Sévigné], quoiqu'elle soit propre à faire soupirer, Sévigné, 12 avr. 1680. Mon c?ur ne soupirait que pour la renommée, Racine, Alex. III, 6.

    On dit aussi soupirer à, soupirer vers. Que la terre ne nous tienne plus? et jouissons, par un vol généreux, de la bienheureuse liberté à laquelle nos âmes soupirent, Bossuet, Sermons, Ascension, 3. Si elle cesse de soupirer un moment vers sa patrie, elle cesse d'appartenir au siècle à venir, Massillon, Carême, Prospér. temp.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

  • 5 V. a. Dans le style poétique et élevé. Dire, chanter avec tendresse et mélancolie. Quand le sang, bouillant en mes veines, Me donnait de jeunes désirs, Tantôt vous soupiriez mes peines, Tantôt vous chantiez mes plaisirs, Malherbe, III, 3. Vers les dangereuses langueurs Vous avez une douce pente?; Vous soupirerez des malheurs Dont vous paraissez ignorante, Deshoulières, Poés. t. II, p. 23. Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'amour dictait les vers que soupirait Tibulle, Boileau, Art p. II. Toi? qui, d'un même joug souffrant l'oppression, M'aidais à soupirer les malheurs de Sion, Racine, Esth. I, 1. L'on sent qu'il n'y a qu'un chrétien qui ait pu soupirer les angéliques amours de Paul et de Virginie, Chateaubriand, Génie, II, III, 7. Ah?! si jamais ton luth [de Byron], amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l'hymne de tes douleurs, Lamartine, Méd. I, 2. Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse Ne sait par c?ur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré?? Musset, à Lamartine.

PROVERBES

C?ur qui soupire n'a pas ce qu'il désire.

C?ur content soupire souvent.


HISTORIQUE

XIe s. Ne poet muer [qu'il] nen plurt e ne suspirt, Ch. de Rol. CLXXIII.

XIIe s. [Je] N'eüsse pas souspiré en pardon [pure perte], Couci, VI. Tu dis que li regnez encontre ço cria?; E la mere le rei le desamonesta, Saint iglise de tant com pout en suspira, Th. le mart. 88. E li prince e li veillart [vieillards] suspirerent, Machab. I, 1.

XIIIe s. Por li [ma dame] m'en vais souspirant en Syrie, Quesnes, Romanc. p. 93. Quant li rois l'oï ensi parler, si pensa un poi, et souspira, Chr. de Rains, 206. À chief de piece [à la fin] revendras En ta memoire, et tressaudras Au revenir en effraor, Ausinc cum hons qui a paor, Et souspirras de cuer parfont, la Rose, 2305. Quant li amans plaint et sospire, Et est en duel et en martire, ib. 2661.

XVIe s. Et les forts vents qui parmi l'air souspirent, Marot, IV, 311. Les nouvelles qui viennent de si lointain pays, avant qu'elles soient rendues sur le lieu, où elles soupirent [s'éventent] comme le safran, Despériers, Contes, I. Comme une belle et jeune fiancée, De qui l'amour resveille la pensée, Souspire en vain son amy nuit et jour, Ronsard, 696. ?Mais soupirerent un chant De leurs gorges non pareilles, Ronsard, Odes, v. 3.

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Encyclopédie, 1re édition

SOUPIRER, (Lang. franç.) Malherbe, Gombaut, Sarrazin, Despréaux & autres poëtes, ont employé ce mot dans une signification active, pour signifier produire au-dehors.

Tantôt vous soupiriez mes peines,
Tantôt vous chantiez mes plaisirs.

Malh.

Mille esprits abusés en leur sujétion
Vont soupirer leur flâme éloquente & muette.

Gomb.

Tout dort dans la nature, & Daphnis seulement,
Privé de ce repos, soupire son tourment.

Sarrasin.

Ce n'étoit pas jadis sur ce ton ridicule
Qu'amour dictoit les vers que soupiroit Tibule.

Despréaux.

Soupirer dans le sens de desirer pasionnément, rechercher avec ardeur, se met avec la préposition après & pour. Je soupire après ma délivrance ; comme la biche soupire après le courant des eaux, ainsi mon ame soupire après vous, ô mon Dieu. Port royal. C'est une chimere que de soupirer pour des richesses qui ne sont point le prix de la vertu, & qu'on n'emporte point dans la tombe. (D. J.)

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Wiktionnaire


Verbe - français

soupirer \su.pi.?e\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Pousser des soupirs.
    • Elle soupira en souriant, me jeta un regard de détresse qui signifiait : « Dieu ! que les hommes sont bêtes ! » [?]. (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
    • Il contempla son verre où la lumière de la lampe se réfractait et soupira :
      ? Nul n'y peut rien!
      (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 90)
    • Mon supérieur soupira avec exaspération et ne répondit pas. (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, p. 10)
  2. (Figuré) Désirer ardemment ; rechercher avec passion. ? Note : En ce sens, il est ordinairement suivi de la préposition après.
    • Ils soupirent après 1919 et le wilsonnisme. Grand bien leur fasse. On sait ce que les couplets sur la dernière des guerres, le droit des nations à disposer d'elles-mêmes et ce messianisme humanitaire ont donné comme résultats. (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 111)
    • Il y a longtemps qu'il soupirait après cette place, qu'il soupirait après cela.
  3. (Vieilli) Il s'emploie dans le même sens, avec la préposition « pour ».
    • Il soupire pour cette femme.
    • J'ai longtemps soupiré pour vous.
  4. (Vieilli) Il est quelquefois transitif au figuré. (Il n'est d'usage ainsi qu'en poésie.)
    • Soupirer ses peines.
    • Les vers que soupirait Tibulle.
    • Sans doute la beauté qu'Orosmane idolâtre,
      Soupirant son amour, ses combats, ses malheurs,
      Par le seul art des vers eût fait couler nos pleurs.
      (Gabriel Legouvé, Le mérite des femmes, et autres poésies, Le mérite des femmes ; Ant.-Aug. Renouard, Paris, 1809, page 18.)
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Trésor de la Langue Française informatisé


SOUPIRER, verbe

A. ? Empl. intrans.
1. Pousser un, des soupirs. Soupirer faiblement, profondément; soupirer d'aise, de contentement. Harriet ne voulut pas sortir ce jour-là. Son père, la trouvant plus pâle et plus concentrée que de coutume, se garda de la presser, et, en soupirant, s'en alla (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 143).Suzanne étirait ses beaux bras en soupirant, pour rompre l'enchantement de l'immobilité (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 232).
? P. métaph. On comprend que je ne veuille point louer la philosophie couchée, même quand elle fait voir une subtilité rare, et une rigueur d'expression quasi miraculeuse. En d'autres termes, je n'aime pas des pensées qui se soulèvent à peine et qui soupirent avant l'effort (Alain, Propos, 1929, p. 855).
2. En partic., vieilli. Pousser des soupirs amoureux; éprouver de façon discrète un amour profond et souvent malheureux. Soupirer pour qqn. Il paraît que le mariage était assez éloigné encore (...) les deux jeunes gens eussent encore soupiré longtemps en vain l'un pour l'autre (Dumas père, Mllede Belle-Isle, 1839, iv, 1, p. 67).
3. Soupirer après, pour.Aspirer profondément, ardemment à. Même lorsqu'il est le mieux traité et le plus choyé dans ses voyages à Paris, lorsque chacun le caresse et veut le retenir, Bernardin ne soupire pas moins après sa solitude champêtre; il sent que la vie s'écoule, que ses dernières pages à achever le réclament (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 6, 1852, p. 448):
Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l'étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer. Camus, Noces, 1938, p. 18.
4. [Dans la poésie romant.] Se laisser aller à un lyrisme plaintif. Frère! le temps n'est plus où j'écoutais mon âme Se plaindre et soupirer comme une faible femme Qui de sa propre voix soi-même s'attendrit, Où par des chants de deuil ma lyre intérieure allait multipliant comme un écho qui pleure Les angoisses d'un seul esprit! (Lamart., ?uvres, Recueill., Paris, Gallimard, 1963 [1837], p. 1109).
? [Suivi d'un compl. introd. par de] Cependant, si ton c?ur soupire De quelque poids mystérieux (Lamart., ?uvres, Nouv. Médit., Paris, Gallimard, 1963 [1823], p. 157).
5. Littér. [En parlant de choses ou d'animaux] Faire entendre des bruits légers et rythmés, des sons mélancoliques et harmonieux. Le vent avec un bruit de musique et de rire Mène sa danse noire, il respire, il soupire (Noailles, Éblouiss., 1907, p. 405).Maintenant, les arbres s'étaient peuplés d'oiseaux. La terre soupirait lentement avant d'entrer dans l'ombre (Camus,, Noces, 1938p. 25).
B. ? Empl. trans.
1. Dire faiblement, dans un soupir. Là, en guise de signet, il y avait quelques feuilles de rose éparpillées, à demi desséchées déjà, mais exhalant encore un parfum discret et assourdi, comme l'adieu que Laurence avait soupiré tout à l'heure en s'éloignant (Theuriet, Mais. deux barbeaux,1879, p. 145).Attaché sur la croix, les mains clouées, il ne poussa pas une plainte; seulement, il soupira à plusieurs reprises: « J'ai soif! » (France,Thaïs,1890, p. 110).
2. Littér. Faire entendre des sons légers et mélodieux, exprimer sur un ton plaintif et doux. [D'Arthez] lui dit [à la princesse]: « Sommes-nous maintenant assez amis pour que vous me disiez ce que vous avez souffert? (...) » ? Oui, dit-elle en sifflant cette syllabe comme la plus douce note qu'ait jamais soupirée la flûte de Tulou (Balzac,Secrets Cadignan,1839, p. 346).L'instrument datait de 1810, un vieux piano d'Erard (...). Dans la boîte d'acajou dévernie, les cordes soupiraient des sons lointains, d'une douceur voilée (Zola,Joie de vivre,1884, p. 839).
REM.
Soupireur, subst. masc.,rare. Amoureux, celui qui courtise une femme, qui aspire à son amour. Allons donc! Et puis vous n'êtes pas le premier qui me fasse la cour. Toute femme un peu en vue traîne un troupeau de soupireurs (Maupass.,Contes et nouv.,t. 1, Porte, 1887, p. 1075).
Prononc. et Orth.: [supi?e], (il) soupire [-pi:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Intrans. A. 1. fin xes. « pousser des soupirs sous le coup d'une émotion » (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 51: De son piu cor greu suspiret [Jesus]); ca 1188 gérondif (Conon de Béthune, Chans., éd. A. Wallensköld, IV, 2, p. 225: m'en vois sospirant en Surie); 2. 1867 par dérision « péter » (Delvau, p. 454a). B. Fig. 1. ca 1160 « exprimer une peine amoureuse » (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1204: Amors la [Didon] point, amors l'argüe, Sovent sospire et color müe); id. sospirer d'amor (ibid., 7923); ca 1220 part. prés. subst. soupirant « amoureux » (Lai de l'Ombre, 435 ds T.-L.); 2. 1174-76 « exprimer sa peine, ses regrets par son attitude, sa parole » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3249: Encontre saint'iglise, qui grief en suspira, L'onur que vus avez, vus conquist e duna); 3. 1538 souspirer apres [qqn] (Est., s.v. suspirare); 1606 soupirer pour [qqc.] (Régnier, Satires, éd. G. Raibaud, IX, 197, p. 104); 4. 1823 « s'abandonner à un lyrisme plaintif » (Lamartine, Nouv. Méditations poét., XVI, Préludes ds ?uvres, éd. M.-Fr. Guyard, p. 157); 1830 (Id., Harm., p. 317: Au pied de vos troncs immobiles, Colonnes, je viens soupirer). C. 1515-20 « (en parlant d'un inanimé) faire entendre des sons légers ou mélancoliques » (Cl. Marot, Temple de Copido, 4 ds ?uvres lyriques, éd. C. A. Mayer, p. 87: Et son amy Zephyrus les esvente Quand doucement en l'air souspire et vente). II. Trans. A. fig 1. 1380-83 « déplorer, regretter, se lamenter sur » (Gaston Phébus, Livre des Oraisons, éd. G. Tilander et P. Tucoo-Chala, 23, p. 92, 1: soupirant les mauls que mauvaisement j'ay fais); 2. 1551 « chanter sur le mode élégiaque » soupirer un chant [en parlant des Sirènes] (Ronsard, Tombeau de Marguerite de Valois, Ode, 17 ds ?uvres, éd. P. Laumonier, t. 3, p. 43); 3. 1565 « exprimer sur le mode élégiaque » (R. Belleau, Bergerie, 1rejournée ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 232: Ce berger amoureux va souspirant son dueil); 1842 p. ext. en parlant d'un inanimé (Musset, Poésies nouv., Après la lecture, XI, éd. M. Allem, Paris, Garnier, 1950, p. 158: quand la brise étouffée Soupire au fond des bois son tendre et long chagrin). B. xives. [ms.] « (d'un inanimé) exhaler » (Sydrac, Ars. 2320, VI ds Gdf. Compl.: la terre soupire les froidures). Du lat. suspirare intrans. « respirer profondément, soupirer; soupirer à propos de quelqu'un, après quelqu'un »; trans. « exhaler; soupirer après quelqu'un (suspirare aliquem) ». Fréq. abs. littér.: 2 246. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 610, b) 3 000; xxes.: a) 3 356, b) 3 696. Bbg. Valognes (J.). Les Verbes du désir en français... Thèse, Strasbourg, 1977, pp. 116-122.

SOUPIRER, verbe
Étymol. et Hist. I. Intrans. A. 1. fin xes. « pousser des soupirs sous le coup d'une émotion » (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 51: De son piu cor greu suspiret [Jesus]); ca 1188 gérondif (Conon de Béthune, Chans., éd. A. Wallensköld, IV, 2, p. 225: m'en vois sospirant en Surie); 2. 1867 par dérision « péter » (Delvau, p. 454a). B. Fig. 1. ca 1160 « exprimer une peine amoureuse » (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1204: Amors la [Didon] point, amors l'argüe, Sovent sospire et color müe); id. sospirer d'amor (ibid., 7923); ca 1220 part. prés. subst. soupirant « amoureux » (Lai de l'Ombre, 435 ds T.-L.); 2. 1174-76 « exprimer sa peine, ses regrets par son attitude, sa parole » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3249: Encontre saint'iglise, qui grief en suspira, L'onur que vus avez, vus conquist e duna); 3. 1538 souspirer apres [qqn] (Est., s.v. suspirare); 1606 soupirer pour [qqc.] (Régnier, Satires, éd. G. Raibaud, IX, 197, p. 104); 4. 1823 « s'abandonner à un lyrisme plaintif » (Lamartine, Nouv. Méditations poét., XVI, Préludes ds ?uvres, éd. M.-Fr. Guyard, p. 157); 1830 (Id., Harm., p. 317: Au pied de vos troncs immobiles, Colonnes, je viens soupirer). C. 1515-20 « (en parlant d'un inanimé) faire entendre des sons légers ou mélancoliques » (Cl. Marot, Temple de Copido, 4 ds ?uvres lyriques, éd. C. A. Mayer, p. 87: Et son amy Zephyrus les esvente Quand doucement en l'air souspire et vente). II. Trans. A. fig 1. 1380-83 « déplorer, regretter, se lamenter sur » (Gaston Phébus, Livre des Oraisons, éd. G. Tilander et P. Tucoo-Chala, 23, p. 92, 1: soupirant les mauls que mauvaisement j'ay fais); 2. 1551 « chanter sur le mode élégiaque » soupirer un chant [en parlant des Sirènes] (Ronsard, Tombeau de Marguerite de Valois, Ode, 17 ds ?uvres, éd. P. Laumonier, t. 3, p. 43); 3. 1565 « exprimer sur le mode élégiaque » (R. Belleau, Bergerie, 1rejournée ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 232: Ce berger amoureux va souspirant son dueil); 1842 p. ext. en parlant d'un inanimé (Musset, Poésies nouv., Après la lecture, XI, éd. M. Allem, Paris, Garnier, 1950, p. 158: quand la brise étouffée Soupire au fond des bois son tendre et long chagrin). B. xives. [ms.] « (d'un inanimé) exhaler » (Sydrac, Ars. 2320, VI ds Gdf. Compl.: la terre soupire les froidures). Du lat. suspirare intrans. « respirer profondément, soupirer; soupirer à propos de quelqu'un, après quelqu'un »; trans. « exhaler; soupirer après quelqu'un (suspirare aliquem) ».

Soupirer au Scrabble


Le mot soupirer vaut 10 points au Scrabble.

soupirer

Informations sur le mot soupirer - 8 lettres, 4 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Soupirer


  1. Dans mille ans, l'homme soupirera encore : Ah, comme la vie est dure ! - et en même temps, il continuera, comme aujourd'hui, à craindre la mort et à ne pas vouloir mourir.

    Auteur : Anton Tchekhov - Source : Les Trois Soeurs (1901)


  2. Remontez, remontez à ces heures passées !
    Vos tristes souvenirs m'aident à soupirer !
    Allez où va mon âme !
    Allez, ô mes pensées,
    Mon coeur est plein, je veux pleurer !


    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Harmonies poétiques et religieuses (1830), II, 14, Le premier regret


  3. Combien j'aime la tendresse des rythmes, c'est du charme sans nom, soupirer et vivre avec les génies que fit Dieu. La création n'est belle que parce qu'on la peut chanter.

    Auteur : Charles-Louis Philippe - Source : Sans référence


  4. Il est plus douloureux de voir l'objet après lequel on soupire en vain, que de vainement soupirer après un objet invisible.

    Auteur : George Meredith - Source : Les Comédiens tragiques (1880), I


  5. L'orme mort et le très vert catalpa sont seuls à soupirer dans l'avalanche de lait des étoiles farouches.

    Auteur : André Breton - Source : Poisson soluble (1924)


  6. Attiré par la nouveauté, mais esclave de l'habitude, l'homme passe sa vie à désirer le changement et à soupirer après le repos.

    Auteur : Pierre-Marc-Gaston, second duc de Lévis - Source : Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique (1812)


  7. Sans doute c'est encore aujourd'hui un majestueux et sublime édifice que l'église de Notre-Dame de Paris. Mais, si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui en avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Notre-Dame de Paris (1831)


  8. Pourquoi donc soupirer et gémir? pourquoi nous tourmenter par une jalousie sans motif, par de ridicules caprices et de folles lubies, dans le seul but de rendre notre amour romantique?

    Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Heures de loisirs, poésies originales et traduites (1807)


  9. Depuis que le monde existe on n'a jamais vu deux amants en cheveux blancs soupirer l'un pour l'autre.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761)


  10. Dans mille ans, l'homme soupirera comme maintenant : «Ah ! que la vie est dure !» et comme maintenant il aura peur et ne voudra pas mourir.

    Auteur : Anton Tchekhov - Source : Les Trois Soeurs (1901), II


  11. Sachons donc borner notre ambition: c'est un funeste délire que de soupirer après ce qu'on ne peut atteindre.

    Auteur : Pindare - Source : Sans référence


  12. Réfugie-toi dans l'étude, tu échapperas à tous les dégoûts de l'existence. L'ennui du jour ne te fera pas soupirer après la nuit et tu ne seras pas à charge de toi-même et inutile aux autres.

    Auteur : Sénèque - Source : Sans référence


  13. C'est toi qui fait soupirer,
    L'innocente fillette :
    C'est toi qui fais délirer
    Le doux prix d'amourette :
    Joli mois de Mai,
    Que tu nous rends le coeur gai !


    Auteur : Charles Simon Favart - Source : Raton et Rosette (1753)


  14. Sans doute, c'est encore aujourd'hui un majestueux et sublime édifice que l'église de Notre-Dame de Paris. Mais si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Notre-Dame de Paris (1831)


  15. Soupirer, c'est éteindre une bougie au fond de l'âme.

    Auteur : Pascal Quignard - Source : Mourir de penser (2014)


  16. Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire, et, quand il a fini de soupirer il n'a toujours pas ce qu'il désirait.

    Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


  17. Ne vous abaissez pas à soupirer pour elle.

    Auteur : Voltaire - Source : L'orphelin de la Chine (1755), IV, 2


  18. L'amour est la passion la plus funeste, la plus méprisable, la plus contraire à la vertu. Un jeune homme qui aime s'adonne au relâchement et à la mollesse; il n'est plus bon à rien qu'à soupirer auprès d'une femme, comme fit Hercule aux pieds d'Omphale.

    Auteur : Rodolphe Toepffer ou Töpffer - Source : Nouvelles genevoises (1841)


  19. Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses;
    Premier mai! L'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Poésies, Tout conjugue le verbe aimer


Les citations du Littré sur Soupirer


  1. Je t'entends soupirer, et je suis sûr que tu soupirais aussi dans ta gloire ; pour moi, je ne soupirais point dans mon tonneau, et je n'ai que faire de soupirer ici-bas ; car je n'ai laissé en mourant aucun bien digne d'être regretté

    Auteur : FÉN. - Source : Dial. des morts anc. (Diogène, Denys l'ancien).


  2. Cesse de soupirer, Rome, pour ta franchise

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, IV, 4


  3. Vers les dangereuses langueurs Vous avez une douce pente ; Vous soupirerez des malheurs Dont vous paraissez ignorante

    Auteur : DESHOUL. - Source : Poés. t. II, p. 23


  4. L'on sent qu'il n'y a qu'un chrétien qui ait pu soupirer les angéliques amours de Paul et de Virginie

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, II, III, 7


  5. Se plaindre est une honte et soupirer un crime

    Auteur : Corneille - Source : Hor. IV, 4


  6. La presse n'est pas grande à soupirer pour elle [la charge de Ch. de Sévigné], quoiqu'elle soit propre à faire soupirer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 12 avr. 1680


  7. Hélas ! tout ce temps ne passera que trop vite ; je commence à soupirer douloureusement de le voir courir avec tant de rapidité, j'en vois et j'en sens toutes les conséquences

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 1er déc. 1690


  8. Princesse, qui voyez soupirer dans vos fers Un roi qui de son nom remplit tout l'univers

    Auteur : Jean Racine - Source : Poés. div. Ode à la Reine.


  9. Je trouvais si peu de douceur, d'ouverture de coeur, de franchise, dans le commerce même de mes amis, que, rebuté de cette vie tumultueuse, je commençais à soupirer ardemment après le séjour de la campagne

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. VIII


  10. Je vous assure que j'aurais crié plus d'une fois, au lieu qu'il a fallu soupirer, se mordre les lèvres et se tordre

    Auteur : DIDER. - Source : Lett. à Mlle Voland, 25 oct. 1761 Satan boit, et, pris de colique, Il jure, il grimace.


  11. Ne vous abaissez pas à soupirer pour elle

    Auteur : Voltaire - Source : Orphel. IV, 2


  12. Ceux qui sont accablés des rigueurs d'une cruelle y viennent soupirer

    Auteur : Montesquieu - Source : Gnide, 1


  13. Vous n'avez rien par-dessus nous que le soulagement de soupirer tout haut

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 16 août 1675


  14. Je suis fort en peine de savoir que c'est qui fait aujourd'hui soupirer tous les gens de bien

    Auteur : BALZ. - Source : liv. IV, lett. 18


  15. Depuis l'heure charmante Où le servant d'amour..., Venait pour une amante Soupirer sous la tour

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. III, 10


  16. Pour m'épargner de continuels déchirements, je m'enfermais avec mes livres, ou bien j'allais soupirer et pleurer à mon aise au milieu des bois

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VI


  17. Toi.... qui, d'un même joug souffrant l'oppression, M'aidais à soupirer les malheurs de Sion

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. I, 1


  18. ....Mais soupirerent un chant De leurs gorges non pareilles

    Auteur : RONS. - Source : Odes, v. 3


  19. Me voilà à soupirer et à pleurer d'une manière si immodérée, que je fus contrainte d'appeler Marie, et avec de l'eau froide et de l'eau de la reine de Hongrie je m'ôtai le reste de mon sommeil

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 8 janv. 1676


  20. Il ne peut davantage Que soupirer tout bas

    Auteur : MALH. - Source : I, 4


  21. Qui ne sait combien de mortelles Les [les dieux] ont fait soupirer pour elles ?

    Auteur : MALH. - Source : V, 20


  22. C'est fait de moi, quoi que je fasse ; J'ai beau plaindre et beau soupirer....

    Auteur : MALH. - Source : V, 5


  23. Bien est-il malaisé que l'injuste licence Qu'ils prennent chaque jour d'affliger l'innocence, En quelqu'un de leurs voeux ne puisse prospérer ; Mais tout incontinent leur bonheur se retire, Et leur honte fait rire Ceux que leur insolence avait fait soupirer

    Auteur : MALH. - Source : I, 2


  24. Et pour prix des soupirs que j'ai su vous tirer, Écoutez, je commence à contre-soupirer

    Auteur : TH. CORN. - Source : Comtesse d'orgueil, IV, 6


  25. Depuis l'heure charmante Où le servant d'amour, Sa harpe sous sa mante, Venait pour une amante Soupirer sous la tour

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. la Retraite.




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 21h49










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