La définition de Cri du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Cri
Nature : s. m.
Prononciation : kri
Etymologie : Provenç. crit, crida ; catal. crit ; espagn. grito ; ital. grido (voy. ).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de cri de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec cri pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Cri ?
La définition de Cri
Voix poussée avec effort, de manière à être entendue au loin ; et, par extension, d'abord les voix inarticulées que nous arrache la douleur ou une passion violente, et ensuite les voix confuses, les sons indistincts d'une multitude qui demande une chose ; enfin, par exagération, les paroles emphatiques ou trop enflées d'un orateur ou d'un poëte.
Toutes les définitions de « cri »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Son aigu et perçant émis par la voix. Un cri de douleur. Cri de joie, d'allégresse. Cri d'horreur. Cri perçant. Jeter un cri. Pousser un grand cri. Les cris, les lamentations des femmes. Il fit un cri que nous entendîmes de très loin. Il se dit quelquefois au singulier des Cris poussés par plusieurs personnes à la fois. Un cri s'éleva dans l'assemblée. Un cri général se fit entendre. Fig. et fam., Jeter, pousser les hauts cris, Se récrier, se plaindre hautement. Cette innovation fit jeter les hauts cris. Ne faire qu'un cri, se dit familièrement d'un Malade qui crie sans discontinuer. Il se dit aussi de la Voix ordinaire des animaux, et particulièrement des quadrupèdes et des oiseaux. Son cri ordinaire est un rugissement prolongé. Le cri du pivert annonce de la pluie. La chouette a un vilain cri, un triste cri. Imiter le cri d'un oiseau. Fig. et fam., Pousser des cris de paon, Protester avec aigreur, avec indignation. En termes de Chasse, Chasser à cor et à cri. Voyez COR. Il se dit par analogie en parlant des Marchands et ouvriers ambulants qui annoncent à haute voix leur genre de commerce ou d'industrie, le prix de ce qu'ils vendent, etc. Les cris de Paris. Le cri d'un remouleur. Il se dit également de Certaines phrases brèves que l'on prononce à très haute voix, pour donner quelque avertissement, pour exprimer quelque émotion vive, etc. Un cri d'alarme se fit entendre. Dans ce danger pressant, il poussa un cri de détresse. Le cri de " Sauve qui peut! ". J'entendais les cris " Au meurtre! à l'assassin! ". Des cris séditieux. Cri de guerre, cri d'armes, ou simplement Cri, se disait de Certains mots qu'une nation, une ville, une maison illustre portait écrits sur ses drapeaux, sur les cottes d'armes, et que les gens de guerre, marchant sous ses bannières, avaient coutume de crier en allant au combat. Le cri des Français était " Montjoie Saint-Denis " ; le cri de la maison de Bourbon : " Notre-Dame ". Il se prend figurément pour les Plaintes et les gémissements des personnes qui sont dans l'oppression, dans l'affliction, etc. Dieu entend les cris des veuves et des orphelins. Les cris de l'opprimé. Fermer l'oreille au cri de la misère. Le cri de la douleur publique. Il se dit aussi figurément de Toute opinion manifestée hautement ; et alors il s'emploie surtout en parlant de Plusieurs personnes qui s'accordent à blâmer, à désapprouver quelqu'un ou quelque chose. Il n'y a qu'un cri sur telle personne, sur telle chose. Un cri général s'éleva contre lui. Les cris d'une cabale impuissante. Le cri public, L'opinion publique, favorable ou contraire. Braver le cri public. Il se dit encore figurément des Mouvements intérieurs qui nous portent à faire une chose ou qui nous en détournent. Le cri du cœur. Étouffer le cri de la conscience. Le cri de l'amour maternel. Le cri de la nature. Le cri du sang.
Encyclopédie, 1re édition
CRI, CLAMEUR, (Synon. Gramm.) le dernier de ces mots ajoûte à l'autre une idée de ridicule par son objet ou par son excès. Le sage respecte le cri public, & méprise les clameurs des sots. (O)
Cri d'armes ou cri de guerre, (Hist. mod. & Art milit.) On appelloit ainsi certaines paroles en usage chez nos premiers François & chez les autres peuples de l'Europe pour animer les soldats au combat, ou pour se faire connoitre dans les batailles & dans les tournois.
On trouve dans l'antiquité des traces de cette coûtume, & sur-tout bien expressement dans l'Ecriture au livre des Juges, chap. vij. où Gédeon donna pour mot ou pour cri de guerre, aux soldats qu'il menoit contre les Madianites ces paroles, Domino & Gedeoni, au Seigneur & à Gédeon.
Parmi les modernes, le cri de guerre étoit une suite de la banniere, c'est-à-dire que nul n'étoit reconnu pour gentilhomme de nom, d'armes, & de cri, s'il n'avoit droit de lever banniere, l'un & l'autre servant à mener des troupes à la guerre & à les rallier. Dans les batailles, les bannerets faisoient le cri, desorte que dans une armée il y avoit autant de cris qu'il y avoit de bannieres ou enseignes. Mais outre ces cris particuliers, il y en avoit un général pour toute l'armée, & c'étoit celui du général ou du roi quand il s'y trouvoit en personne. Quelquefois il y avoit deux cris généraux dans une même armée, lorsqu'elle étoit composée de deux différentes nations. Ainsi dans la bataille donnée entre Henri de Transtamare & Pierre le Cruel, en 1369, les Espagnols du parti de Henri crierent Castille au roi Henri, & les François auxiliaires, commandés par Bertrand du Guesclin, prirent pour cri, Notre-Dame, Guesclin. Le cri général se faisoit unanimement par tous les soldats en même tems à l'instant de la mêlée, tant pour implorer l'assistance du ciel, que pour s'animer au combat les uns les autres ; & les cris particuliers servoient aux soldats à s'entre-connoître, & aux chefs à démêler leurs soldats, à les tenir serrés autour de leur banniere, ou à les rallier en cas de besoin. Dans les tournois, c'étoient les hérauts d'armes qui faisoient le cri lorsque les chevaliers étoient prêts d'entrer en lice. Le cri de la famille appartenoit toûjours à l'aîné ; & les puînés ne prenoient le cri de leur maison, qu'en y ajoûtant le nom de leur seigneurie.
Mais le roi Charles VII. ayant établi des compagnies d'ordonnance vers l'an 1450, & dispensé les bannerets d'aller à la guerre accompagnés de leurs vassaux, l'usage du cri d'armes a été aboli ; il ne s'est conserve que dans les armoiries, auxquelles on joint souvent le cri de la maison. Le cri le plus ordinaire des princes, des chevaliers, & des bannerets, étoit leur nom ; quelques uns ont pris le nom des maisons dont ils étoient sortis ; d'autres celui de certaines villes, parce qu'ils en portoient la banniere ; ainsi le comte de Vendome crioit Chartres : des princes & seigneurs très-considérables ont crié leurs noms ou ceux de leurs villes principales avec une espece d'éloge, ainsi le comte de Hainaut avoit pour cri, Hainaut au noble comte ; & le duc de Brabant, Louvain au riche duc. La seconde maniere de cri, étoit celui d'invocation ; les seigneurs de Montmorenci crioient Dieu aide, & ensuite Dieu aide au premier chrétien ; parce qu'un seigneur de cette maison reçut, dit-on, le premier le bâteme après le roi Clovis. La maison de Bauffremont, en Lorraine & en Bourgogne, avoit pour cri ces mots, Bauffremont, au premier chrétien, probablement pour une pareille raison. Les dues de Normandie crioient, Diez aye, Dam Diez aye, c'est-à-dire, Dieu nous aide, le Seigneur Dieu nous aide ; car dans la seconde de ces formules, dam est pris pour dom, dominus, & non pour Notre Dame, ainsi que l'a pensé la Colombiere. Le duc de Bourbon crioit Notre-Dame, Bourbon ; & le duc d'Anjou, S. Maurice. La troisieme espece étoit un cri de résolution, comme celui que prirent les croisés pour la conquête de la Terre-sainte sous Godefroi de Bouillon, Diez le volt, c'est-à-dire Dieu le veut. La quatrieme sorte de cri est celui d'exhortation, tel que celui du seigneur de Montoison de la maison de Clermont en Dauphiné, à qui le roi Charles VIII. cria à la recousse Montoison, ou celui des seigneurs de Tournon, au plus druz, c'est-à-dire au plus épais & au plus fort de la mélée. La cinquieme espece est celui de défi, comme le cri des seigneurs de Chauvigni, chevaliers pleuvent, c'est-à-dire viennent en foule. La sixieme sorte de cri celui de terreur ou de courage, ainsi les seigneurs de Bar crioient au feu, au feu ; & ceux de Guise, place à la banniere. La septieme espece est des cris d'évenement, comme celui des seigneurs de Prie, cant l'oiseaux, parce qu'un seigneur de cette maison avoit chargé l'ennemi dans un bois où chantoient des oiseaux. La derniere espece étoit le cri de ralliement, comme celui de Mont-joye S. Denis, c'est-à-dire ralliez-vous sous la banniere de saint Denis. Ducange, Dissert. xj. sur l'hist. de S. Louis. Le P. Menestrier, origine des armoiries.
Tous ces différens cris de guerre étoient bons dans les batailles avant l'invention de la poudre à canon & l'introduction des armes à feu. Malgré le cliquetis des armes & le bruit des combattans, on pouvoit encore quelquefois entendre ces différens signaux.
On avoit même autrefois recours aux cris, parce que le visage des chefs se trouvant caché par le heaume qui le couvroit entierement, il falloit un cri ou signal pour reconnoître son chef, & se rallier à sa troupe.
Aujourd'hui les troupes ne se reconnoissent dans une action que par leurs enseignes, leur uniforme, & d'autres marques visibles ; ce qui n'empêche pas qu'il n'arrive quelquefois des méprises & du desordre. Au reste ces cris de guerre n'ont pas été tellement propres aux Européens, qu'on n'en ait trouvé de semblables parmi les peuples d'Amérique, si l'on en croit d'Acosta. Les Orientaux, tels que les Persans, les Tartares, & les Turcs, ont coûtume d'attaquer leurs ennemis en poussant des cris & des hurlemens ; ces derniers sur-tout crient allah, allah Mahomet. Si dans une bataille contre les chrétiens ils voyent que ceux-ci, après les avoir enfoncés, négligent de les poursuivre, ils crient giaur camar, c'est-à-dire l'infidele a peur, & c'est un signal de ralliement pour revenir à la charge. Si au contraire ils se voyent enfoncés & pressés l'épée dans les reins, alors ils crient giaur gildy, c'est-à-dire les infideles sont à nos talons, ce qui est une marque de leur fuite & de leur déroute entiere. (G)
Cri ou Cry de la Fête, (Jurisp. & Hist.) est un droit qui se paye en certains endroits au seigneur, pour l'annonce de la fête du lieu. Dans l'origine c'étoit la rétribution que l'on payoit à celui qui alloit de porte en porte pour annoncer la fête ; ensuite on se contenta de l'annoncer seulement dans la place publique, & par succession de tems les seigneurs ont appliqué à leur profit la rétribution qui se payoit à leur préposé, & l'ont convertie en un droit seigneurial : il en est parlé dans l'histoire de Verdun. (A)
Cri public, (Jurisp.) se prend quelquefois pour clameur publique. Un homme pris en flagrant délit, peut être arrêté à la clameur publique, sans decret ni ordonnance de justice préalable.
Cri public signifie aussi la proclamation, ban, publication qui se fait, après avoir amassé le peuple à son de trompe ou de tambour, dans les places publiques & carrefours d'une ville, bourg & autres lieux, à l'effet de rendre une chose publique.
Cet usage est fort ancien dans la plûpart des villes. Il est dit dans des lettres du roi Jean, du 7 Août 1351, que les consuls de Fleurence en la sénéchaussée de Toulouse, ont droit d'y faire des cris publics dans les affaires qui regardent leur jurisdiction.
Les réglemens de police se publient encore par cri public ; il n'y avoit point d'autre maniere de les rendre vraiment publics jusqu'en 1461, que commença l'usage des affiches au coin des rues ; & encore présentement on ne laisse pas de publier à son de trompe certains réglemens qui concernent jusqu'au menu peuple, afin que ceux qui ne savent pas lire, ne puissent prétendre cause d'ignorance des affiches. Ces sortes de publications ne peuvent être faites que par le juré-crieur de la justice, accompagné des jurés-trompettes ou tambours commis à cet effet.
En matiere criminelle, en cas d'absence de l'accusé, après qu'il a été assigné à la quinzaine par affiche à la porte de l'auditoire, il est assigné à la huitaine par un seul cri public. Cette assignation & ce cri public se font dans la place publique, & dans la place qui est au-devant de la jurisdiction où le procès s'instruit, & encore au-devant du domicile ou résidence de l'accusé. L'huissier qui donne cette assignation à cri public, se fait accompagner de plusieurs jurés-trompettes ; & après que ceux-ci ont assemblé le peuple par leurs chamades, l'huissier fait à haute voix la lecture de l'assignation. Voyez ci-dev. Contumace, & ci-après Crieur public. (A)
Wiktionnaire
Nom commun 2 - français
cri \k?i\ masculin singulier
-
(Linguistique) Langue des Cris, appartenant à la famille algonquienne.
- Les langues algonquiennes dominent l'est du Canada, de la Nouvelle-Écosse aux rives de la baie d'Hudson et même au-delà, le cri étant la plus parlée d'entre elles. [?] Le cri et l'ojibwa sont, avec l'inuktitut, les seules langues indigènes dont les linguistes ne prévoient pas l'extinction prochaine. Pour certains d'entre eux, cri, attikamek, innu et naskapi ne sont que des dialectes d'une même langue. Mais les peuples qui les parlent tiennent à marquer leurs différences : Cris et Naskapis ont adopté l'écriture syllabique, alors que les autres utilisent l'alphabet latin. [?] Le cri du Sud s'écrit différemment du cri du Nord. ? (L'Actualité, 16 février 2007)
- Aujourd'hui, dans les réserves, observe Louis-Jacques Dorais, c'est en cri, en innu ou en atikamekw que se fait l'enseignement, de la maternelle jusqu'à la deuxième ou troisième année. ? (Contact, Le magazine des diplômés et des partenaires de l'Université Laval, printemps 2008)
Adjectif - français
cri \k?i\ masculin
-
(Géographie) Relatif aux Cris, à leur langue, à leur culture.
- La Nation crie.
- La Loi québécoise concernant les villages cris.
- Un jeune chasseur cri revenait d'un très long voyage. ? (Serge Bouchard, L'?uvre du Grand Lièvre Filou, Éditions MultiMondes, 2018. p. 87)
Nom commun 1 - français
cri \k?i\ masculin
- Action de crier, son perçant ou puissant émis par la voix d'un être humain ou d'un animal.
- Jeter, pousser les hauts cris.
- Cette innovation fit jeter les hauts cris.
- Ne faire qu'un cri, se dit d'un malade qui crie sans discontinuer.
- Et puis le silence , ce grand silence qui plane au-dessus des solitudes islandaises , et que trouble seul le sifflement du vent ou le cri des pluviers dorés. ? (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 81)
- Les matches se disputaient au milieu d'un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne. ? (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Des nuits entières, durant un mois, j'ai entendu hurler des hommes que l'on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. ? (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Dans la loge de la vedette, à gauche, les chiens jappaient à petits cris aigus. ? (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- On n'entend que des cris d'oiseaux de mer, goélands et macreuses, qui s'abandonnent aux caprices du vent. ? (Jules Verne, Claudius Bombarnac, Hetzel, 1892, chap. 4)
- Se dit quelquefois au singulier des cris poussés par plusieurs personnes à la fois.
- Un cri s'éleva dans l'assemblée.
- Un cri général se fit entendre.
-
Voix ordinaire des animaux, et particulièrement des quadrupèdes et des oiseaux.
- Imiter le cri d'un oiseau.
- (Figuré) Pousser des cris de paon, protester avec aigreur, avec indignation.
- On n'entend plus que les cris des volailles et des porcs saignés ; les cheminées fument, tout Ramscapelle s'emplit de la joyeuse animation d'un marché oriental. ? (Marguerite Baulu, La Bataille de l'Yser, Perrin & Cie, Paris, 1918, page 354)
- Chasser à cor et à cri : (Chasse) ? voir à cor et à cri
-
(Par analogie) En parlant des marchands et ouvriers ambulants qui annoncent à haute voix leur genre de commerce ou d'industrie, le prix de ce qu'ils vendent, etc.
- Les cris de Paris.
- Le cri d'un remouleur.
- Se dit également de certaines phrases brèves que l'on prononce à très haute voix, pour donner quelque avertissement, pour exprimer quelque émotion vive, etc.
- Le cri de « Sauve qui peut ! »
- J'entendais les cris : « Au meurtre ! À l'assassin ! »
- Des cris séditieux.
- Le bon Piqueur doit sçauoir bien parler en cris, & langages plaisans aux chiens, crier, hucher, & houpper ses compagnons, forhuer en mots longs, & sonner de la trompe. ? (René François, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, 1632, page 18)
- À son arrivée dans Paris, Louis Pasteur ne ressemblait guère à cet étudiant, héros de Balzac, qui jetait à la grande ville ce cri plein de confiance : « À nous deux ! » ? (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 16)
- Cri de guerre, cri d'armes, ou simplement Cri, : Se disait de certains mots qu'une nation, une ville, une maison illustre portait écrits sur ses drapeaux, sur les cottes d'armes, et que les gens de guerre, marchant sous ses bannières, avaient coutume de crier en allant au combat.
- Le cri des Français était « Montjoie Saint-Denis ! »
- Le cri de la maison de Bourbon : « Dame ! »
-
(Figuré) Les plaintes et les gémissements des personnes qui sont dans l'oppression, dans l'affliction, etc.
- Dieu entend les cris des veuves et des orphelins.
- Les cris de l'opprimé.
- Fermer l'oreille au cri de la misère.
- Le cri de la douleur publique.
-
(Figuré) Proclamation.
- Et de par le roi, le cri fut fait à son de trompe, par tous les carrefours, que les aventuriers, gens de peu, faux mendiants et traîneurs de rues, vidassent les lieux, sur peine de la hart. ? (Marcel Schwob, Les Boute-feux, dans C?ur double, Éditions Ollendorff, 1891, page 196)
-
(Figuré) Revendication, demande pressante, toute opinion manifestée hautement ; et alors il s'emploie surtout en parlant de plusieurs personnes qui s'accordent à blâmer, à désapprouver quelqu'un ou quelque chose.
- La véritable affaire n'était pas encore commencée. On n'entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. ? (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- L'État devrait prendre en compte le cri des professeurs.
- Il n'y a qu'un cri sur telle personne, sur telle chose.
- Un cri général s'éleva contre lui.
- Les cris d'une cabale impuissante.
- Le cri public : L'opinion publique, favorable ou contraire.
- Braver le cri public.
-
(Figuré) Se dit des mouvements intérieurs qui nous portent à faire une chose ou qui nous en détournent.
- Le cri du c?ur.
- Étouffer le cri de la conscience.
- Le cri de l'amour maternel.
- Le cri de la nature.
- Le cri du sang.
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(Jeux vidéo) (Dans Aaaah) Action de crier permettant au joueur de repousser et de faire tomber les autres.
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Pour crier, c'est simple, Hurlez dans votre micro !
Non, je blague, plus sérieusement, pour crier, il vous suffit d'appuyer sur Flèche de bas lorsque votre barre de cri est à fond ! ? (Sujet Les Tutos de Sentry, Famakna Food)
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Pour crier, c'est simple, Hurlez dans votre micro !
Trésor de la Langue Française informatisé
CRI, subst. masc.
Cri au Scrabble
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Informations sur le mot cri - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.
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Les mots proches de Cri
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Les citations avec le mot Cri
- Puis d'autres cris s'éveillent, des glapissements grêles; ce sont les chacals qui arrivent; et parfois on n'entend plus qu'une voix plus forte et singulière, celle de l'hyène, qui imite le chien pour l'attirer et le dévorer.Auteur : Guy de Maupassant - Source : Au soleil (1884)
- Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous Les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...Auteur : Jean-Loup Dabadie - Source : Tant d'amour : Chanson Le temps qui reste (2007) - La nature est pleine de variétés et de moules divers: il y a une infinité de formes de talents. Critique, pourquoi n'avoir qu'un seul patron?Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Causeries du lundi (1851-1881), XV, M. Nisard
- Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"Auteur : Georges Brassens - Source : Oncle Archibald (1957) - Il contraignoit les jeunes garçons à porter cheveux longs comme filles et des crispines et autres affiquets d'or par dessus.Auteur : Jacques Amyot - Source : Morales
- Je pense qu'on écrit quand on n'attend aucune réponse.Auteur : Julia Kristeva - Source : Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne).
- Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. Maintenant qu'il s'était reconnu comme mort, il devenait important de rester vivant aussi longtemps que possible.Auteur : George Orwell - Source : 1984 (1949)
- Dans les lettres que je reçois d'elle, ce qui me touche le plus, ce pour quoi je donnerais tout le reste, c'est le post-scriptum.Auteur : André Breton - Source : Nadja (1928)
- Si je dis que je suis le plus grand écrivain de ma génération, c'est parce que c'est vrai...Auteur : Jean-Edern Hallier - Source : Dans une émission télévision de Thierry Ardisson.
- La traduction qu'il (l'abbé Delille) a entreprise de l'Enéide, prépare un nouveau tourment à l'envie, et de nouvelles sottises aux mauvais critiques.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Segrais
- Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la parole la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur.Auteur : Romain Rolland - Source : Musiciens d'autrefois (1908)
- Nous en avons plus amplement et plus diligemment escrit ailleurs.Auteur : Jacques Amyot - Source : Camille, 35
- Le premier cri du nouveau-né est un cri de douleur.Auteur : Jean Cohen - Source : Les Mains dans la vie (1981)
- J'en arrivais presque à conclure qu'un pseudonyme ne suffisait pas, comme moyen d'expression littéraire, et qu'il fallait encore écrire des livres.Auteur : Romain Gary - Source : La Promesse de l'aube (1960)
- Il (M. de Voltaire) donna à cet abbé Gaultier, qui la lui demanda, une profession de foi écrite tout entière de sa propre main, et par laquelle il déclare qu'il veut mourir dans la religion catholique où il est né.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 1er juillet 1778
- J'écris ce que j'aurais envie de lire. Gros risque: si je suis un lecteur sans goût, je serai un écrivain sans talent.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Les mots ont une âme. Qu'on m'accuse tant qu'on voudra de fantaisie, mais j'affirme que le mot écrit a une âme, un certain dynamisme inclus qui se traduit sous notre plume en une figure, en un certain tracé expressif.Auteur : Paul Claudel - Source : Positions et propositions (1928-1934)
- Marat, Desmoulins, qui bégayaient ou grasseyaient, ne faisaient guère qu'écrire, parlaient rarement.Auteur : Jules Michelet - Source : Histoire de la Révolution française (1847-1853)
- Ton nom est écrit dans ma main - Ton nom est ridé dans mon front - Ton nom est plus fort que le mien - Ton nom c'est ma seule religion - Et toi... et toi... et toi... tu me dis non.Auteur : Claude Gauthier - Source : Ton nom
- J'ai tendance à approfondir un sujet au lieu de le traiter de façon superficielle, parce que mon écriture doit apporter quelque chose à la matière que j'explore. Écrire, c'est aussi plonger en soi, mais, étant de nature introspective, ça ne me demande pas trop d'effort.Auteur : Donna Tartt - Source : Interview Donna Tartt : « On ne connaît jamais personne », Marianne par Clara Kane, le 17/02/2014
- Eh! oui, d'une écriture que vous connaissez... là... d'une certaine écriture qui n'est pas légitime.
- Il veut dire de la bâtarde.Auteur : Alain René Lesage - Source : Turcaret (1709), II, 6 - Peu instruit ou peu touché de la rigueur inflexible des principes catholiques en matière de foi, il (un protestant) croyait que chacune des parties belligérantes devait faire à la paix quelques sacrifices, et céder un point pour en obtenir un autre.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bossuet
- Cette lettre (de Boileau) était à peu près une nouvelle critique de Perrault, tant la réparation avait la tournure équivoque.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Charles Perrault
- La nécessité de se nourrir pour se maintenir en vie suscite probablement une plus grande quantité d'effort qu'aucun autre besoin du corps ou de l'esprit. L'Être Suprême a prescrit que la terre ne produirait pas de grandes quantités de nourriture tant qu'on n'aurait pas consacré beaucoup de soins et d'ingéniosité à en travailler la surface… Auteur : Thomas Robert Malthus - Source : Essai sur le principe de population
- Je ne serais pas arrivée là si :
- Si c’était Maria Callas qui répondait à cette question, elle dirait : « Si je n’avais pas eu une foi absolue en moi-même. » C’est ce qu’elle écrit dans ses Mémoires. Mais moi, si je regarde les différents parcours de ma vie, je pense que je n’aurais pas pu les suivre si je n’avais pas cru en ce que j’appelle la force vitale. C’est elle qui m’a toujours guidée. Comme une énergie qui me pousse à aller de l’avant. Quelque chose qui me fait croire en l’avenir. C’est peut-être une manière de vivre « à l’italienne » qui me porte à penser à la positivité, à la vitalité.Auteur : Monica Bellucci - Source : Entretien Le Monde, par Béatrice Gurrey, le 16/02/2019
Les citations du Littré sur Cri
- Je vous écris avec une grande précipitation : j'attends le roi d'un moment à l'autreAuteur : MAINTENON - Source : Lett. au card. de Noailles, 28 sept. 1695
- J'ay ouy dire que le plus grand sujet que le roy [d'Espagne] prit de l'aimer [Ruy Gomez] fut qu en jouant un jour en Flandres à la prime avec deux autres, un grand reste y allant du tout, qui montoit à vingt mille escus ; ce roy d'Espagne, allant d'affection à la prime, la vint à rencontrer, dont il fut très aise ; car qui que ce soit, et mesme un grand seigneur et liberal, est avare au jeu ; soudain s'escriant qu'il avoit prime, Ruy Gomez avoit cinquante cinq. le quel, pour n'empescher la joye que le roy son maistre avoit d'avoir rencontré prime, en monstrant son jeu au tiers et au quart, il jette ses cartes, et les mesle parmy les autres, disant seulement : je le quitteAuteur : BRANT. - Source : Cap. étrang. t. II, p. 147, dans LACURNE
- Il les exhorta à sacrifier leur vie plutôt pour la défense de leur liberté que pour servir de spectacle à l'inhumanité de leurs patronsAuteur : VERTOT - Source : Rév. rom. XI, p. 140
- Longin ne fut pas simplement un critique habile : ce fut un ministre d'État considérableAuteur : BOILEAU - Source : Longin, Subl. Préf.
- Une table couverte d'un tapis vert où écrivait le chien du commissaire, un grand diable à tête de pion, à redingote râpéeAuteur : ALPH. DAUDET - Source : Fromont jeune et Risler aîné, III, 5
- Mais Besmes, aiant crié : tu sçais que je suis mauvais garçon, tire son coup de pistoletAuteur : D'AUB. - Source : ib. II, 169
- Je ne m'étonne pas que vous ayez ri tout votre soûl, en m'écrivant l'étrange bruit qui court de moi, que je n'ai ni bonté ni amitié ; car, sans mentir, il ne s'est jamais rien dit de si ridiculeAuteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 56
- J'écrirai à monseigneur de Noyers, pour toucher un peu de quibus pour mon voyageAuteur : POUSSIN - Source : Lett. 19 févr. 1639
- Des escripts purement humains et philosophiques, sans meslange de theologieAuteur : MONT. - Source : I, 400
- Quand vous lisez si souvent dans leurs écrits [des prophètes] que les rois entreront en foule dans l'Église.... comme les rois vos ancêtres [le Dauphin fils de Louis XIV] se sont signalés plus que tous les autres en protégeant et en étendant l'Église de Dieu, je ne craindrai point de vous assurer que c'est eux qui de tous les rois sont prédits le plus clairement dans ces illustres prophétiesAuteur : BOSSUET - Source : ib. III, 1
- Cette manière d'écrire n'est pas faite pour aller à la postéritéAuteur : Voltaire - Source : Phil. III, 107
- Tu leur cries merci que il aient de toi pitié, et de ton pere, qui, à si grand tort, a esté desheritéAuteur : VILLEH. - Source : XLII
- Je suis un homme de lettres, et je n'ai jamais rien publié ; ainsi je suis plus obscur que beaucoup de mes confrères qui ont écritAuteur : Voltaire - Source : Lett. écrite sous le nom de l'abbé Bigex, 30 avril 1769
- Il n'y a qu'à détourner son intention du désir de vengeance qui est criminel, pour la porter au désir de défendre son honneur qui est permis selon nos pèresAuteur : Blaise Pascal - Source : Prov. 7
- Quand l'ennemi divin des scribes et des prêtres Chez Pilate autrefois fut traîné par des traîtresAuteur : Voltaire - Source : Disc. sur l'homme, VII
- Elle avait appris dans l'Écriture que ceux qui ont beaucoup sont obligés de donner beaucoup, et que la mesure de leurs aumônes doit être celle de leurs richessesAuteur : FLÉCH. - Source : Aiguillon.
- Il est essentiel de distinguer le siècle de Cicéron de ceux où les Romains ne savaient ni lire ni écrire et ne comptaient les années que par des clous fichés dans le CapitoleAuteur : Voltaire - Source : Aux aut. gaz. littér.
- Jamais il ne prit plaisir à faire combattre à l'escrime des poings, ny à l'autre escrime où les combattans s'aident de tout ce qu'ilz peuventAuteur : AMYOT - Source : Alex. 7
- De vos mains grossières, Parmi des poussières, Écrivez, sorcières : AbracadabraAuteur : Victor Hugo - Source : Ball. 14
- Et Cinna vous impute à crime capital La libéralité vers le pays natalAuteur : Corneille - Source : Cinna, II, 1
- Vous sortez du baptême, et ce qui vous anime, C'est sa grâce qu'en vous n'affaiblit aucun crimeAuteur : Corneille - Source : Poly. II, 6
- Cribles de parchemin, soye de chevalAuteur : PARÉ - Source : XXV, 8
- Vous faites autant d'honneur aux belles-lettres que tous ces écrivains mercenaires et calomniateurs y jettent de honte et d'opprobreAuteur : Voltaire - Source : Lett. Laus de Boissi, 6 avril 1773
- Le vrai bonheur ne se décrit pas ; il se sent et se sent d'autant mieux qu'il peut le moins se décrireAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VI
- D'autres [oiseaux] dérobent un crin à une cavale, ou le brin de laine que la brebis a laissé suspendu sut la ronceAuteur : Chateaubriand - Source : Génie, I, V, 6
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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 04h29
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