Définition de « conte »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot conte de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur conte pour aider à enrichir la compréhension du mot Conte et répondre à la question quelle est la définition de conte ?

VER genre () de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|k??t) conte (m)

  • Court récit d’aventures imaginaires, soit qu’elles aient de la vraisemblance ou que s’y mêle du merveilleux, du féerique. - Contes de fées. - Les contes de Boccace, de La Fontaine, etc. - Contes en vers, en prose. - Ce n’est pas une histoire véritable, c’est un conte.

  • (fam) Histoire plaisante, vraies ou fausses, que l’on dit pour amuser, railler, médire, etc. - C’est un conte fort plaisant. - Un mauvais conte. - N’écoutez pas cet homme, ce qu’il vous dit n’est qu’un conte fait à plaisir. - Ce n’est qu’un conte en l’air. - (iron) Voilà un beau conte ! (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conter.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conter.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe conter.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe conter.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe conter. Synonyme : fable


    Expression : conte de bonne femme, conte d’enfants, conte de ma Mère l’Oie, conte à dormir debout, conte bleu, conte de fée : fables dépourvues de toute vraisemblance, telles que sont celles dont les vieilles gens entretiennent et amusent les enfants.



    Définitions de « conte »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    CONTE, subst. masc.

    A.? Vieilli. Action de rapporter à quelqu'un un fait réel. Faire le conte de; faire le conte d'une aventure :
    1. ... la prêcheuse impitoyable lui refaisait tout le conte de leurs amours et de leur égarement, celui aussi de son propre retour à la vertu. Guéhenno, Jean-Jacques,Roman et vérité, 1950, p. 173.
    B.? Récit d'aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées :
    2. Il savait aussi toutes sortes de contes, des contes venus des temps anciens, d'une saveur agreste et sauvage, où l'esprit de la race avait accumulé des trésors d'observation, où revivait un peu le terroir lorrain,... Moselly, Terres lorraines,1907, p. 141.
    C.? P. ext. Récit, propos invraisemblables auxquels il n'est pas raisonnable de croire. Conte bleu, conte à dormir debout. Ah! Il peut, en pleines assises, répéter ce conte, il n'arrivera pas à soulever le scandale cherché!... (Zola, La Bête humaine,1890, p. 272):
    3. Pourquoi? Je suppose que vous n'aurez pas l'idée de me faire des contes. Vous devez bien supposer que je ne puis rien donner à ceux qui viennent ici chercher des plaisanteries. Camus, Le Malentendu,1944, I, 5, p. 35.
    ? Projet utopique, réalisation extravagante. Le barrage de Génissiat, un conte bleu, une calembredaine d'utopiste (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 83).
    Prononc. et Orth. : [k? ?:t]. Ds Ac. depuis 1694. Homon. compte, comte. Étymol. et Hist. 1. 1130-40 « récit de choses vraies » (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 281) ? 1732 (Hamilt. Gramm. 8 ds Littré), qualifié d',,anc.`` par Guérin 1892, répertorié par Rob. et Lar. Lang. fr.; 2. [fin xiies. « récit d'aventure fait pour divertir » (Jean Bodel, Saxons, éd. Fr. Michel, I); cf. FEW t. 2, p. 996, note 15]; ca 1200 (Jean Renart, L'Escoufle, éd. Fr. Sweetser, 2059); 3. [1538 « récit fait pour tromper » (Est. d'apr. FEW t. 2, p. 994b)]; 1664 conte en l'air (Molière, Tartuffe, IV, 3). Déverbal de conter*, v. compte. Fréq. abs. littér. : 2 018. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 855, b) 3 365; xxes. : a) 3 251, b) 2 390. Bbg. Beit (H. von). Das Märchen. Bern, 1965. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 37, 99, 146, 458. ? K?nig (V. F.). Counter-notes on Jean Renart. Mod. Lang. Notes. 1940, t. 55, pp. 8-16. ? Rog. 1965, p. 235.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    conte \k??t\ masculin

    1. Récit d'aventures imaginaires, soit qu'elles aient de la vraisemblance ou que s'y mêle du merveilleux, du féerique.
      • Le lion a complètement disparu de la région dont nous nous occupons; mais il joue un grand rôle dans les contes indigènes, qui le représentent comme un animal essentiellement noble et magnanime. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 224)
      • Le conte remonte à la nuit des temps puisqu'il y a les contes orientaux (des Mille et Une Nuits), les paraboles des Évangiles, les récits hassidiques des communautés juives polonaises, les contes de fées, les contes fantastiques, etc. L'oralité est le facteur commun extérieur. (Michel Tournier, Raconte-moi une histoire?, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 22)
      • Ce n'est pas une histoire véritable, c'est un conte.
    2. (Familier) Histoire plaisante, vraie ou fausse, que l'on dit pour amuser, railler, médire, tromper, etc.
      • C'est un conte fort plaisant.
      • Un mauvais conte.
      • N'écoutez pas cet homme, ce qu'il vous dit n'est qu'un conte fait à plaisir.
      • Ce n'est qu'un conte en l'air.
      • (Ironique) Voilà un beau conte !
      • ? Quels contes me fais-tu là, Claudie ? (George Sand, Jeanne, 1844)
      • ? Séparez ces deux hommes, dit le papa de Louis ; ils vont s'entendre sur les contes qu'ils nous feront. » (Comtesse de Ségur, Mémoires d'un âne, 1860)
      • Or, lassé de servir de tête de massacre,
        Des contes à mourir debout qu'on me consacre,
        Moi qui me porte bien, qui respire la santé,
        Je m'avance et je crie toute la vérité.
        (Georges Brassens, Le Bulletin de santé, in Supplique pour être enterré à la plage de Sète (album), 1966)

    Nom commun 3 - ancien français

    conte \Prononciation ?\ masculin

    1. Comte.
      • Au conte Angrés de Guinesores (Chrétien de Troyes, Érec et Énide)

    Nom commun 2 - ancien français

    conte \Prononciation ?\ masculin

    1. Compte (résultat de compter).
      • De ses journees ne sai conte nombrer (Hervis de Metz, édition de E. Stengel, page 308, 1200-25)

    Nom commun 1 - ancien français

    conte \Prononciation ?\ masculin

    1. Conte (histoire).
      • por escouter le conte (Guillaume d'Angleterre, f. 6, fin de la dernière colonne (manuscrit de 1288))
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    CONTE. n. m.
    Court récit d'aventures imaginaires, soit qu'elles aient de la vraisemblance ou qu'il s'y mêle du merveilleux. Contes de fées. Les contes arabes. Les contes de Boccace, de La Fontaine, etc. Les contes de nos anciens auteurs. Contes en vers. Contes en prose. Dire, réciter un conte. Un conte divertissant, agréable, ennuyeux, etc. Un vieux conte. Ce n'est pas une histoire véritable, c'est un conte. Fam., Conte de bonne femme, conte de vieille, contes d'enfants, contes de ma Mère l'Oie, conte de Peau-d'Âne, conte à dormir debout, conte bleu, Fables dépourvues de toute vraisemblance, telles que sont celles dont les vieilles gens entretiennent et amusent les enfants. Il se dit aussi familièrement des Histoires plaisantes, vraies ou fausses, que l'on dit pour amuser, railler, médire, etc. C'est un conte fort plaisant. Un mauvais conte. C'est un grand faiseur de contes. N'écoutez pas cet homme, ce qu'il vous dit n'est qu'un conte fait à plaisir. Ce n'est qu'un conte en l'air. Ironiquement, Voilà un beau conte, de beaux contes! Fam., Conte gras, Conte licencieux.

    Littré

    CONTE (kon-t') s. m.
    • 1Récit, rapport, et, particulièrement, récit de quelque anecdote, de quelque aventure. Un bon conte. Il sait des contes de toute sorte. Il fait un conte mieux qu'homme du monde. Tu fais après cela des contes superflus, Corneille, Héracl. IV, 4. J'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais, Molière, Scapin, III, 3. J'étais toute remplie du conte et je brûlais de le redire, Molière, ib. III, 4. Des personnes qui disent de sots contes, Pascal, J. C. 43. Dans la conversation, ce qu'on appelle conte est le récit bref et rapide de quelque chose de plaisant, Marmontel, Élém. de littér. t. VI, p. 207, dans POUGENS. On en fit le conte à la reine, Hamilton, Gramm. 8. De grâce n'allez pas divulguer un tel conte, Molière, l'Étour. II, 5. À cause des contes perpétuels qu'ils nous en font, Sévigné, 243. Il nous fit l'autre jour un fort plaisant conte, Sévigné, 504. Ses ennemis [de Bion] avaient fait des contes au roi Antigonus, au sujet de sa naissance ignominieuse, Fénelon, Bion. On aura fait quelque conte, Et de dépit transportés Peut-être ils règlent le compte De leurs infidélités, Béranger, Bon ménage.

      Familièrement. Quel conte me faites-vous avec vos dépenses?? c'est-à-dire, que me parlez-vous de dépenses?? c'est-à-dire encore, vous me parlez de dépenses qui ne sont pas réelles ou auxquelles je ne veux pas prendre part.

    • 2Récit d'aventures merveilleuses ou autres, fait en vue d'amuser. Les contes de fées. Les contes de Perrault. On fait en Italie un conte assez plaisant, Régnier, Sat. IX. Boccace en fait certain conte pour rire, La Fontaine, Mazet. Maudit censeur, te tairas-tu?? Ne saurai-je achever mon conte?? La Fontaine, Fab. II, 1. Une morale nue apporte de l'ennui?; Le conte fait passer le précepte avec lui, La Fontaine, ib. VI, 1. Le conte est du bon temps, non du temps où nous sommes, La Fontaine, ib. X, 10. Jamais ce qu'on appelle un bon conte ne passe d'une main à l'autre sans recevoir quelque embellissement, La Fontaine, Contes, Préf. du tome II. Les aises de la vie, l'abondance, le calme d'une grande prospérité font que les princes ont de la joie de reste pour rire d'un nain, d'un singe, d'un imbécile et d'un mauvais conte, La Bruyère, IX. Qui croirait que le ménestrel Rutebeuf, Hébert et d'autres auteurs aussi inconnus et en apparence aussi méprisables, fussent les originaux des meilleurs contes de Bocace?? Fontenelle, Hist. du th. fr. ?uvres, t. V, p. 11, dans POUGENS. C'est à qui trouvera les meilleures chansons, à qui fera les meilleurs contes, Rousseau, Hél. V, 7.

      Contes bleus, contes de fées et autres récits de ce genre, ainsi dits parce qu'ils étaient d'ordinaire couverts d'un papier bleu?; et par extension, récits imaginaires, raisons sans fondement, billevesées. Les pères, les maris me prendront aux cheveux, Pour dix ou douze contes bleus?! La Fontaine, Oies. Voilà les contes bleus qu'il vous faut pour vous plaire, Molière, Tart. I, 1. Nargue des vertus?! On n'en sait que faire?; Aux sots revêtus Le tout est de plaire?; De ses contes bleus L'honneur nous assomme, Béranger, Scand.

      Récit où une aventure plus ou moins libre est racontée. J'avais résolu de ne consentir à l'impression de ces contes qu'après que j'y pourrais joindre ceux de Boccace qui sont le plus à mon goût, La Fontaine, Contes, préface du tome I. On m'en peut faire deux principales [objections]?: l'une que ce livre est licencieux, l'autre qu'il n'épargne pas assez le beau sexe?; quant à la première, je dis hardiment que la nature du conte le voulait ainsi, étant une loi indispensable selon Horace et selon la raison et le sens commun de se conformer aux choses dont on écrit, La Fontaine, ib. Ce principe une fois posé, ce n'est pas une faute de jugement que d'entretenir les gens d'aujourd'hui de contes un peu libres, La Fontaine, ib. Je ne pèche pas non plus en cela contre la morale?; s'il y a quelque chose dans nos écrits qui puisse faire impression sur les âmes, ce n'est nullement la gaieté de ces contes?; je craindrais plutôt une douce mélancolie où les romans les plus chastes et les plus modestes sont très capables de nous plonger, La Fontaine, ib.

      Conte gras, conte graveleux.

    • 3 Par extension, discours ou récit mensonger, peu vraisemblable et auquel on ne croit pas. Jugez par là combien ce conte est ridicule, Corneille, Héracl. I, 1. Certes, ma s?ur, le conte est fait avec adresse, Corneille, Pomp. I, 3. Je le sers aussitôt d'un conte imaginaire Qui l'étonne lui-même et le force à se taire, Corneille, le Ment. I, 6. C'est un conte à n'y rien connaître, Un conte extravagant, ridicule, importun?; Cela choque le sens commun?; Mais cela ne laisse pas d'être, Molière, Amph. II, 1. ? Je vois que d'un conte odieux Vous avez, comme moi, sali votre mémoire, Boileau, Sat. X. Ils nous donnent encore, avec leurs lois sévères, De cent sots contes par le nez, Molière, Amph. II, 3.

      Faire des contes, dire des choses qui sont sans fondement. Ce sont apparemment mes ennemis, madame, qui vous ont fait ces contes?; ils vont criant que je suis mal en cour, Voltaire, le Taureau blanc.

      On dit en ce sens?: conte de bonne femme, conte borgne, conte à dormir debout, conte de vieille, conte d'enfant, conte de ma mère l'oie, conte de ou à la cigogne, conte de peau d'âne. Dans ces diverses cosmogonies, on est placé entre des contes d'enfants et des abstractions de philosophes, Chateaubriand, Génie, I, III, 1.

      Conte en l'air, mensonge, duperie. Ce ne sont pas là des contes en l'air comme les vôtres, Pascal, Prov. 16. Mais il prend mes avis pour des contes en l'air, Molière, Éc. des mar. II, 14.

      Voilà un beau conte, de beaux contes?! se dit pour exprimer qu'on n'ajoute aucune foi aux récits, aux paroles de quelqu'un.

      Conte fait à plaisir, récit inventé de toute pièce. Ce privilége [de changer le récit] cessera-t-il à l'égard des contes faits à plaisir, et faudra-t-il dorénavant avoir plus de respect pour le mensonge que les anciens n'en ont eu pour la vérité?? La Fontaine, Contes, préface du tome II.


    SYNONYME

    CONTE, FABLE, NOUVELLE, ROMAN. Il n'y a pas de différence fondamentale entre le conte et le roman?; l'un et l'autre sont des narrations mensongères ou regardées comme telles. Tout ce qu'on peut dire, c'est que conte est le terme générique puisqu'il s'applique à toutes les narrations fictives, depuis les plus courtes jusqu'aux plus longues. Le roman ne se dit que de celles-ci. Un conte de trois pages ne s'appellera jamais un roman, tandis qu'un roman est, dans toute la rigueur du terme, un conte suffisamment long. La nouvelle ne se distingue pas non plus au fond du conte ou du roman. Dans l'usage ordinaire, c'est un roman de petite dimension dont le sujet est présenté comme nouveau ou peu ancien, ou avec des détails inconnus jusqu'ici. La fable, dans le sens d'apologue, est le récit d'une petite scène entre des animaux ou des végétaux auxquels on prête les sentiments et le langage humains. Dans la conversation, quand après un récit entendu on dit?: c'est un conte, ou c'est une fable, on entend que le récit n'est pas vrai. Quand on dit?: c'est un roman, on veut dire que les aventures racontées sont extraordinaires?; elles peuvent néanmoins être vraies.


    HISTORIQUE

    XIIe s. Ne sont que trois matieres [de poëme] à nul home entendant, De France, de Bretaigne et de Rome la grant?; Li conte de Bretaigne sont si voir et plaisant, Sax. I.

    XIIIe s. Encor est-il [Artus] de tel renom, Que l'en conte de li les contes Et devant rois et devant contes, la Rose, 1187.

    XVe s. Pourquoi vous feroie-je long conte?? Froissart, I, I, 152.

    XVIe s. Le conte dict que Psammenitus?, Montaigne, I, 6. Les enfants sçavent le conte du roy Croesus à ce propos, Montaigne, I, 65. Tu te fondes sur les contes des medecins, Montaigne, I, 73. Il y en a qui estiment que ce sont toutes fables, et comptes faicts à plaisir, Amyot, Rom. 12. Un conte attire l'autre, Cotgrave ?

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    Encyclopédie, 1re édition

    * CONTE, s. m. (Belles-Lettres.) c'est un récit fabuleux en prose ou en vers, dont le mérite principal consiste dans la variété & la vérité des peintures, la finesse de la plaisanterie, la vivacité & la convenance du style, le contraste piquant des évenemens. Il y a cette différence entre le conte & la fable, que la fable ne contient qu'un seul & unique fait, renfermé dans un certain espace déterminé, & achevé dans un seul tems, dont la fin est d'amener quelque axiome de morale, & d'en rendre la vérité sensible ; au lieu qu'il n'y a dans le conte ni unité de tems, ni unité d'action, ni unité de lieu, & que son but est moins d'instruire que d'amuser. La fable est souvent un monologue ou une scene de comédie ; le conte est une suite de comédies enchaînées les unes aux autres. Lafontaine excelle dans les deux genres, quoiqu'il ait quelques fables de trop, & quelques contes trop longs.

    Conte, Fable, Roman, syn. (Gramm.) désignent des récits qui ne sont pas vrais : avec cette différence que fable est un récit dont le but est moral, & dont la fausseté est souvent sensible, comme lorsqu'on fait parler les animaux ou les arbres ; que conte est une histoire fausse & courte qui n'a rien d'impossible, ou une fable sans but moral ; & roman un long conte. On dit les fables de Lafontaine, les contes du même auteur, les contes de madame d'Aunoy, le roman de la princesse de Cleves. Conte se dit aussi des histoires plaisantes, vraies ou fausses, que l'on fait dans la conversation. Fable, d'un fait historique donné pour vrai, & reconnu pour faux ; & roman, d'une suite d'avantures singulieres réellement arrivées à quelqu'un. (O)

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    Étymologie de « conte »

    Provenç. conte, comte?; espagn. cuento?; ital. conto (voy. CONTER).

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    Déverbal sans suffixe de conter, issu du latin computare (« compter », « raconter »).
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    CONTE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. 1130-40 « récit de choses vraies » (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 281) ? 1732 (Hamilt. Gramm. 8 ds Littré), qualifié d',,anc.`` par Guérin 1892, répertorié par Rob. et Lar. Lang. fr.; 2. [fin xiies. « récit d'aventure fait pour divertir » (Jean Bodel, Saxons, éd. Fr. Michel, I); cf. FEW t. 2, p. 996, note 15]; ca 1200 (Jean Renart, L'Escoufle, éd. Fr. Sweetser, 2059); 3. [1538 « récit fait pour tromper » (Est. d'apr. FEW t. 2, p. 994b)]; 1664 conte en l'air (Molière, Tartuffe, IV, 3). Déverbal de conter*, v. compte.

    conte au Scrabble


    Le mot conte vaut 7 points au Scrabble.

    conte

    Informations sur le mot conte - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot conte au Scrabble ?


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    Les rimes de « conte »


    On recherche une rime en §T .

    Les rimes de conte peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en §t

    Rimes de démontent      Rimes de acompte      Rimes de laissés-pour-compte      Rimes de monte      Rimes de démonte      Rimes de conte      Rimes de ponte      Rimes de comptent      Rimes de prompte      Rimes de ponte      Rimes de mastodontes      Rimes de affrontes      Rimes de remonte      Rimes de décompte      Rimes de contes      Rimes de confronte      Rimes de montes      Rimes de décompte      Rimes de escompte      Rimes de Braine-le-Comte      Rimes de mastodonte      Rimes de recompte      Rimes de content      Rimes de pontes      Rimes de affrontent      Rimes de acomptes      Rimes de escomptes      Rimes de honte      Rimes de laissé-pour-compte      Rimes de surmonte      Rimes de comtes      Rimes de surmontent      Rimes de affronte      Rimes de vicomte      Rimes de tonte      Rimes de remontes      Rimes de remontent      Rimes de montent      Rimes de comptes      Rimes de racontent      Rimes de compte      Rimes de conte      Rimes de comte      Rimes de contes      Rimes de fonte      Rimes de gérontes      Rimes de promptes      Rimes de escomptent      Rimes de escompte      Rimes de décomptes     

    Mots du jour

    démontent     acompte     laissés-pour-compte     monte     démonte     conte     ponte     comptent     prompte     ponte     mastodontes     affrontes     remonte     décompte     contes     confronte     montes     décompte     escompte     Braine-le-Comte     mastodonte     recompte     content     pontes     affrontent     acomptes     escomptes     honte     laissé-pour-compte     surmonte     comtes     surmontent     affronte     vicomte     tonte     remontes     remontent     montent     comptes     racontent     compte     conte     comte     contes     fonte     gérontes     promptes     escomptent     escompte     décomptes     


    Les citations sur « conte »

    1. Je crois que le goût pour raconter des histoires et inventer des histoires est né comme une conséquence, un résultat de la passion, du plaisir qui était pour moi, me submerger dans un monde d'invention, de fantaisie grâce à la lecture.

      Auteur : Mario Vargas Llosa - Source : Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne).


    2. Il n'est pas un archevêque ni un savant illustre qui ne croie à la Providence, chacun de son côté: le savant en contemplant sa science et l'archevêque en regardant son archevêché.

      Auteur : André Suarès - Source : Remarques (1917-1918), Pensées du Dr Williams Makepeace Bruce


    3. L'enfer de nos contemporains s'appelle la platitude. Le paradis qu'ils recherchent la plénitude. Il y a ceux qui ont vécu et ceux qui ont duré.

      Auteur : Pascal Bruckner - Source : L'Euphorie perpétuelle : Essais sur le devoir de bonheur (2000)


    4. Le contemplateur, mollement couché dans une chambre tapissée, invective contre le soldat qui passe les nuits de l'hiver au bord d'un fleuve, et veille en silence sous les armes pour la sûreté de sa patrie.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


    5. Au commencement était la Blague. Et en effet, toutes les histoires s'approfondissent en fables. Tout commence invariablement par des contes. La Genèse, l'exposition du Système du Monde: naissance dans un chou.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Autres Rhumbs


    6. La vanité rend l'homme content de soi; l'orgueil le rend difficile à contenter.

      Auteur : Eugène Marbeau - Source : Remarques et pensées


    7. Oui, je crois qu'après le choix du virus, une grippe mutante, parce que c'était ce qui semblait le plus susceptible d'arriver un jour, je voulais raconter comment l'invisible, l'inconnu, fait peur. Comment les virus, d'une manière générale, peuvent faire peur. Et la désinformation est tout aussi terrible.

      Auteur : Franck Thilliez - Source : Interview Le Point, par Julie Malaure, le 19/03/2020


    8. L'abandon de la France rurale, ringardisée par les médias et oubliée des politiques pour qui il n'y eut, pendant des années, de détresse et de pauvreté que dans les banlieues, nous raconte surtout à quel point nous avons totalement perdu de vue la dimension charnelle de l'identité française.

      Auteur : Natacha Polony - Source : Nous sommes la France (2015)


    9. Une phrase percutante sortie de son contexte : plus qu'une philosophie en concentré, une invitation à philosopher.

      Auteur : Vincent Cespedes - Source : Tous philosophes ! 40 invitations à philosopher (2008)


    10. Traverser le tumulte, la rumeur, le rêve, la lutte, le plaisir, le travail, la douleur, le silence ; se reposer dans le sacrifice, et, là, contempler Dieu ; commencer à Foule et finir à Solitude, n'est-ce pas, les proportions individuelles réservées, l'histoire de tous ?

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856)


    11. Et c’est là en effet un des grands et merveilleux caractères des beaux livres (et qui nous fera comprendre le rôle à la fois essentiel et limité que la lecture peut jouer dans notre vie spirituelle) que pour l’auteur ils pourraient s’appeler « Conclusions » et pour le lecteur « Incitations ». Nous sentons très bien que notre sagesse commence où celle de l’auteur finit, et nous voudrions qu’il nous donnât des réponses, quand tout ce qu’il peut faire est de nous donner des désirs. Et ces désirs, il ne peut les éveiller en nous qu’en nous faisant contempler la beauté suprême à laquelle le dernier effort de son art lui a permis d’atteindre.

      Auteur : Marcel Proust - Source : Sur la lecture


    12. Il y avait une fois - cela commence comme un conte - un julot et ses deux nanas. Le julot n'était pas Prince charmant et l'une des deux filles travaillait au bois de Boulogne, en voiture.

      Auteur : Alphonse Boudard - Source : La Rouquine propos recueillis par M. Rolland.


    13. Les pauvres gens se contentent de peu.

      Auteur : Proverbe écossais - Source : Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels ... (1856) - Charles Cahier


    14. Une âme d'élite se révèle dans sa parole, dans son regard, ce regard profond du solitaire qui contemple des choses invisibles aux hommes du troupeau.

      Auteur : Henry de Monfreid - Source : Aventures en mer rouge (1989)


    15. Celui qui le matin a compris les enseignements de la sagesse, le soir peut mourir content.

      Auteur : Confucius - Source : Entretiens


    16. Il y a des hommes qui ont le pouvoir de raconter des histoires que chacun croit être siennes: ce sont les écrivains. Peut-être ne suis- je pas Dieu, mais seulement un bon écrivain?

      Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Le Visiteur (1993)


    17. Avez-vous contemplé la nature lorsqu'elle renaît au printemps, monsieur Stilman ? On en viendrait à douter que l'hiver ait jamais existé.

      Auteur : Marc Lévy - Source : Si c'était à refaire (2012)


    18. Ferme tes yeux de chair pour contempler d'abord ton image avec l'oeil de l'esprit.

      Auteur : Auguste Rodin - Source : Sans référence


    19. J'adore raconter des histoires. Toute ma vie, j'ai eu toutes les raisons d'être heureuse, et j'en éprouve une profonde gratitude

      Auteur : Mary Higgins Clark - Source : Entre hier et demain (2003)


    20. La contemplation prolongée de la Joconde ne nous donne pas le talent de Vinci.

      Auteur : Marcel Pagnol - Source : Sans référence


    21. On a souvent honoré du titre de sages ceux qui n'ont eu d'autre mérite que de contredire leurs contemporains.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Essai sur les éléments de philosophie (1759)


    22. Ah ! si tu savais comme c'est vite envolé, tout cela ! A vingt ans, on dirait que le monde est à vos pieds. A trente ans, on est bien content de ramasser un varlet ! J'en ai vu, j'en ai vu beaucoup... On ne vit pas dans les rêves.

      Auteur : Maxence Van der Meersch - Source : L'Empreinte du dieu (1936)


    23. Il y a quelque chose de plus bête que le remords, c'est le contentement.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Cahiers


    24. Contempler suppose d'être en retrait.

      Auteur : Christian Bobin - Source : La plus que vive (1996)


    25. Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer.

      Auteur : Georges Braque - Source : Le Jour et la Nuit


    Les citations sur conte renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot conte en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « conte »

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    Les synonymes de « conte»

    Les synonymes de conte :

      1. anecdote
      2. histoire
      3. écho
      4. fait
      5. événement
      6. récit
      7. fable
      8. fiction
      9. nouvelle
      10. légende
      11. roman
      12. apologue
      13. parabole
      14. allégorie
      15. fabliau
      16. moralité
      17. saga
      18. fantaisie
      19. invention
      20. utopie
      21. imagination
      22. songe
      23. chimère
      24. convention
      25. annales
      26. aventure
      27. mensonge
      28. bobard
      29. blague
      30. menterie
      31. mystificati

    synonymes de conte

    Fréquence et usage du mot conte dans le temps


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