Définition de « muse »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot muse de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur muse pour aider à enrichir la compréhension du mot Muse et répondre à la question quelle est la définition de muse ?

NOM genre (f) de 1 syllabes
Une définition simple : muse (f)

  • Chacune des neuf déesses qui présidaient aux arts libéraux. (note) Très souvent avec une majuscule - Les neuf muses. - Le séjour des Muses. - Invoquer les Muses. - Être inspiré par les Muses. - Être favorisé des Muses. - La Muse de l’histoire, de l’épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc.

  • Les belles-lettres, et principalement la poésie. - Cultiver les muses. - Une muse enjouée, badine, sévère. - Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. - La muse tragique, la tragédie.

  • Génie du poète, inspiration. (ext) Personne ou sentiment qui inspire un poète. - La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée. - Il a été visité par la muse. - Cette femme est sa muse. - La muse de la mélancolie. (fr-verbe-flexion |ind.p.3s=oui)

  • Du verbe muser. (-anagr-) meus (WP) (-réf-)
    Expression : Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses (fig) : les poètes




    Définitions de « muse »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    MUSE1, subst. fém.

    A. ? MYTHOL. (souvent avec une majuscule). Chacune des neuf déesses qui, d'après les anciens, présidaient aux arts libéraux. Apollon et les Muses; les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne; les neuf Muses; Clio, muse de l'histoire; Euterpe, muse de la musique; Thalie, muse de la comédie; Melpomène, muse de la tragédie; Terpsichore, muse de la danse; Érato, muse de l'élégie; Polymnie, muse de la poésie lyrique; Uranie, muse de l'astronomie; Calliope, muse de l'éloquence:
    1. Un certain samedi de décembre, je me trouvai classé en thème grec (muses immortelles, ô chastes soeurs, ô Mnémosyne, dérobez à la mémoire ce souvenir humiliant)... A. France,Vie fleur,1922, p.362.
    ? Les trois Muses. Pour faire un bon orateur, il faudrait l'assistance des trois Muses: Mélite (l'Invention), Mnemé (la Mémoire), et Avidé (le Chant) (Barrès,Cahiers,t.10, 1913, p.226).
    ? Le séjour des Muses. Le Parnasse. Une image du palais des Muses ou du séjour des dieux. Tels furent le Parnasse en Phocide, et l'Olympe en Thessalie (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.237).P. anal. Leur demeure [des poètes lyriques grecs] est une sorte de Conservatoire, une «Maison des muses» (Taine,Philos. art,t.2, 1865, p.174).
    ? Amant, chéri, favori, fils, nourrisson des Muses, de la Muse. Artiste, écrivain, poète notamment. ? Belle autorité! que votre rimeur du Hâvre de Grâce! ? (...) Taisez-vous, vous m'insultez en la personne de ce nourrisson chéri des neuf soeurs, des neuf muses, des Piérides! (Borel,Champavert,1833, p.215).Le jeune et talentueux Molinier, chéri des Muses, dont le noble front pur n'attendra pas longtemps le laurier (Gide,Faux-monn.,1925, p.1166).
    ? Dixième muse. Quand (...) la gloire de George Sand rayonna sur le Berry, beaucoup de villes (...) furent assez disposées à honorer les moindres talents féminins. Aussi vit-on alors beaucoup de Dixièmes Muses en France (Balzac,Muse départ.,1844, p.92).J'ai sous les yeux la nouvelle d'une jeune femme qui place son oeuvre sous l'ondoiement de cette épigraphe de Gide: «Dire l'absence de conclusion qui déroute.» Évidemment cette dixième muse pense que par l'absence de conclusion, le lecteur ordinaire va (...) se trouver «bien attrapé» (Benda,Fr. byz.,1945, p.102).
    B. ? P. méton.
    1. Les Muses, la Muse. Les belles-lettres, notamment la poésie; l'inspiration, l'invention poétique. Invoquer les Muses; la carrière, le commerce des Muses; le culte des Muses, de la Muse. De ma seizième à ma dix-huitième année (...) à cet âge divinement inconscient où nous subissons vraiment l'ivresse de la Muse et où le poète produit des odes comme le rosier des roses (Banville,Cariat.,1842, p.3):
    2. ... le dessein d'un jeune lettré enthousiaste de rendre à notre poésie «le trésor de ses profondeurs» accompli dès les premières pages, où les extraits des poètes du xviesiècle, éblouiront les Français que les Muses captivent encore... Mauriac,Journal 3,1940, p.271.
    ? Courtiser les Muses, la Muse. S'adonner aux belles-lettres, à la poésie. V. courtiser B synt. et expr., ex. de France.Cultiver les Muses. Même sens. Jeune, je cultivois les muses; il n'y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un coeur de seize années (Chateaubr.,Génie,t.1, 1803, p.419).Taquiner la Muse. S'essayer à la poésie. Jadis (...) il m'arrivait de taquiner la muse. J'avais composé un sonnet, de quatorze vers (Romains,Knock,1923, I, p.3).Congédier la Muse. À la fin le malheureux garçon, impatienté, envoya son poëme au diable et congédia la Muse (on disait encore la Muse en ce temps-là) (A. Daudet,Pt Chose,1868, p.41).
    ? En partic.
    a) Muse(s) + adj. ethnique
    ?) [En tant qu'art libéral] Poésie propre à une nation, à une région. Muses grecques, latines, ausoniennes; la muse grecque, latine, française. Klopstock a noblement reproché à Frédéric de négliger les muses allemandes, qui, à son insçu, s'essayoient à proclamer sa gloire (Staël,Allemagne,t.1, 1810, p.231).Le désir d'élargir le terrain des muses françaises et de donner aux poëtes, aux dramatiques surtout, un moyen différent d'exprimer leur pensée (Barbier,Satires,1865, p.2).Ramuz, très sensible à la muse populaire russe, partagea tout de suite mon engouement (Stravinsky,Chron. vie,1931, p.154).
    ?) [En tant que textes étudiés ou à étudier] Au milieu de tout cet attirail, dont l'aspect avait vraiment quelque chose d'infernal (...) on nous entretenait des muses latines (...) on prétendait nous faire entendre et goûter les écrits des poètes anciens (Delécluze,Journal,1825, p.210).
    ? Muse (au sing.) + adj. caractérisant.Muse comique, épique, tragique. Comparez les événements de la comédie intitulée Lanfranc ou le Poète à la fable du même sujet traité par la muse classique (Stendhal,Racine et Shakspeare,t.1, 1823, p.85).Les catholiques s'aviseront d'aller chercher dans leurs oeuvres quelques unes des plus charmantes productions de la muse chrétienne, au lieu de croire, comme Boileau, que la poésie ne vint en France qu'avec Malherbe (Montalembert,Ste Élisabeth,1836, p.lxxv).V. agrément ex. 60.
    b) Muse (d'un écrivain, notamment d'un poète). Génie poétique, artistique. Ce sont des fruits de sa Muse; sa muse est enjouée, grave (Ac. 1798); muse badine, sévère, déréglée (Ac. 1835). La muse de Juvénal parut aussi à la fin de ce siècle malheureux, terminé par Tibère; elle y contracta une grande âpreté. Aucun poëte n'excella comme lui à peindre les crimes de Rome (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.124).Aubryet, ce Bobèche gastralgique qui imite la muse de Hugo et la muse de Musset, l'éloquence de Guizot, la rhétorique de Prudhomme (Goncourt,Journal,1858, p.475):
    3. ... cette Dorine, si provocante, si drue, servirait très-bien à figurer la muse comique de Molière en ce qu'elle a de tout à fait à part et d'invincible, et de détaché d'une observation plus réfléchie, ? l'humeur comique dans sa pure veine courante... Sainte-Beuve,Port-Royal,t.3, 1848, p.230.
    2. [Parfois avec majuscule] Inspiration poétique, souvent imaginée par le poète sous l'apparence d'une femme. Muse consolatrice; muse fertile. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs (Ac. 1835); il a été visité par la muse (Ac. 1935). Muse, sois donc sans crainte; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier (Musset,Nuit oct.,1837, p.147).J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal (Rimbaud,Poés.,1871, p.81).
    ? Au plur., rare. Roxane: (...). Parfois il est distrait, ses Muses sont absentes; Puis, tout à coup, il dit des choses ravissantes! (Rostand,Cyrano,1898, iii, 1, p.112).
    ? P. anal., dans d'autres arts.Don, invention artistique. Velasquez est franc, parce que son pinceau est conduit par la muse de la vérité (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p.578):
    4. ... la Musique commença d'être la première de mes occupations juvéniles. Aussitôt que j'eus lié commerce avec la noble Muse, (...) je l'aimai (...) depuis quelque temps, ma Muse, souventefois, dans les heures d'inspiration, me chuchotait à l'oreille: «Ose! Ose! Écris les harmonies de ton âme!» Rolland,J.-Chr.,Aube, 1904, p.98.
    C. ? Source d'inspiration littéraire.
    1. Souvent p. iron. au xxes. Femme inspiratrice d'un écrivain, d'un poète. George Sand, la muse de Musset; Elvire, la muse de Lamartine. Permettez-moi de signaler à vos hommages celle qui fut et ma première muse et ma protectrice (...) la belle comtesse Sixte du Châtelet (Balzac,Illus. perdues,1843, p.677).V. insexualité ex. de Proust:
    5. À l'époque où il [Flaubert] commence de se colleter avec la Bovary, il s'est réconcilié avec Louise Colet (...) mais Croisset demeure interdit à la dame (...). Comment ne pas croire que son combat avec la phrase (...) lui servit aussi pour tenir à distance une muse insatiable? Mauriac,Mém. intér.,1959, p.100.
    ? [P. allus. littér. au roman de Balzac] Vous dites cela parce que la femme est supérieure au mari (...) ? Oh! je ne voulais pas dire que c'était la Muse du département, ni madame de Bargeton (Proust,Sodome,1922, p.1091).L'adolescent dans une petite ville où il devient amoureux de la Muse du département (Bousquet,Trad. du silence,1936, p.129).
    ? P. anal. Cette artiste [Berthe Morisot] (...) fut la véritable muse de l'impressionnisme (Mauclair,Maîtres impressionn.,1923, p.154).
    2. Ce qui inspire un écrivain. La vraie muse de l'historien de la philosophie n'est pas la haîne, mais l'amour (Cousin,Hist. philos. XVIIIes.,t.2, 1829, p.559).
    ? Arg. Muse verte. Absinthe. Un de ces bohèmes, Par la «Muse verte» grisés (Ponchon,Muse cabaret,1920, p.201).Verlaine ne doit rien à la muse verte (...). La folie n'est pas le bouillonnement, mais l'écume de l'intelligence (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.109).
    Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b. Fréq. abs. littér.: 1493. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3847, b) 3088; xxes.: a) 1053, b) 774. Bbg. Quem. DDL t.10.


    MUSE2, subst. fém.

    VÉN. Commencement de la période du rut chez les cerfs. La muse dure cinq ou six jours (Ac.1835, 1878).Les grands mâles altiers reparaissent (...) les biches (...) attendent (...) l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis (Genevoix,Routes avent.,1958, p.124).
    Prononc. et Orth.: [my:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1587 (Du Fouilloux, La Vénerie, c. XVII ds Gdf.). Déverbal de muser* B, terme de cynégétique; cf. le déverbal muse «perte de temps, amusement», de muser* A (1174-87 Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 245). Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p.57.


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - ancien français

    muse \Prononciation ?\ féminin

    1. Amusement, dissipation, perte de temps.
      • payer la muse, être puni pour avoir perdu son temps.
      • rendre la muse, renoncer aux plaisirs.
    2. (Chasse) Muse, flairage de la biche par le cerf.
      • Du rut et muse des cerfs.
    3. Séduction, tromperie.
      • bailler la muse, tromper.
      • servir, escouer de la muse, se jouer de.

    Nom commun 4 - ancien français

    muse \Prononciation ?\ féminin

    1. Fiole, flasque.

    Nom commun 3 - ancien français

    muse \Prononciation ?\ féminin

    1. Musette.
      • Sonent tymbre, sonent tabor
        Muses, estives et frestel
        Et buisines et chalemel.
        (Cerest. Erec et En., 1420)

    Nom commun 1 - ancien français

    muse \Prononciation ?\ féminin ou masculin (l'usage hésite)

    1. Museau.

    Nom commun 2 - français

    muse \myz\ féminin

    1. Période du rut chez les cerfs.
      • Les grands mâles altiers reparaissent [?] les biches [?] attendent [?] l'heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis. (Maurice Genevoix, Route de l'aventure, 1958)

    Nom commun 1 - français

    muse \myz\ féminin

    1. Génie artistique, inspiration.
      • Oh! les chastes églogues! Oh! les idylles chantées par les poètes! Oh! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins! (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
      • Une muse enjouée, badine, sévère.
      • La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée.
      • La muse tragique : La tragédie.
      1. Les belles-lettres, et principalement la poésie.
        • Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises : La poésie grecque, latine, française.
        • Et si ces origines de la muse française sont trouvées mensongères, qu'a-t-elle emprunté de la muse provençale, sa s?ur aînée, qu'elle a trop fait oublier? (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
    2. (Par extension) Personne ou sentiment qui inspire un poète.
      • Cette femme est sa muse.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    MUSE. n. f.
    Chacune des neuf déesses qui, suivant les anciens, présidaient aux arts libéraux. Les neuf Muses. Le séjour des Muses. Invoquer les Muses. Être inspiré par les Muses. Être favorisé des Muses. La Muse de l'histoire, de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc. Fig., Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, Les poètes.

    MUSES, au pluriel, désigne aussi, figurément, les Belles-Lettres, et principalement la Poésie. Cultiver les muses. Fig., Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. Dans ce sens, Muse se dit quelquefois au singulier. La muse latine. La muse française. Il désigne aussi un Genre particulier de poésie. La muse tragique. Il se dit encore, figurément, du Génie de chaque poète, du caractère de sa poésie. La muse de Corneille était héroïque, celle de Racine tendre et passionnée. Une muse enjouée, badine, sévère. Il se dit aussi absolument, dans certaines phrases figurées, en parlant de l'Inspiration poétique. Il a été visité par la muse. Il se dit aussi de la Personne ou du sentiment qui inspire un poète. Cette femme est sa muse. La muse de la mélancolie. Dans toutes ces acceptions figurées, il est vieux.

    Littré

    MUSE (mu-z') s. f.
    • 1Chacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire?; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque?; Melpomène, Muse de la tragédie?; Thalie, Muse de la comédie?; Euterpe, Muse de la musique?; Érato, Muse de la poésie amoureuse?; Terpsichore, Muse de la danse?; Polymnie, Muse de la poésie lyrique?; Uranie, Muse de l'astronomie. Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence, Boileau, Lutr. I. Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue, Voltaire, Lett. d'Argental, 21 juin 1761. Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines, Chénier, ib. XI. Ah?! je les reconnais, et mon c?ur se réveille?; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous?; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour, Chénier, ib. IV. On a appris par l'examen des Muses dont nous avons les statues, et de celles qui se trouvent sur les médailles et dans des bas-reliefs, que les sculpteurs anciens les ont ordinairement représentées vêtues et la gorge couverte, Mongez, Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. V, p. 156.

      Dixième Muse, se dit, par flatterie ou par admiration, de toute femme qui cultive la poésie avec succès. Les anciens ont dit que Sapho était une dixième Muse. Les modernes ont appliqué ce nom à diverses femmes.

      Voltaire a nommé dixième Muse la critique. Nous eûmes longtemps neuf Muses?; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard?; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama, Voltaire, Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau.

      Fig. Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, les poëtes.

    • 2 Fig. Les belles-lettres, et, particulièrement, la poésie (dans ce sens et dans tous les suivants on met une minuscule). Cultiver les muses. Motin, la muse est morte, ou la faveur pour elle?; En vain dessus Parnasse Apollon on appelle?; En vain par le veiller on acquiert du savoir, Si fortune s'en moque?, Régnier, Sat. IV.

      L'art de la poésie. Enfin Malherbe vint.. . Et réduisit la muse aux règles du devoir, Boileau, Art poét. I.

      Les muses grecques, latines, françaises, etc. la poésie grecque, latine, etc. Il est certain, et vous le savez aussi bien que moi, vous qui connaissez les bonnes choses, et qui les faites, qu'il n'y a point de muses si sévères que les françaises, ni de langue qui souffre moins le fard et l'apparence du bien que la nôtre, Guez de Balzac, liv. X, lett. 3.

      En ce sens, on le dit aussi au singulier. La muse latine. La muse française.

    • 3 Absolument. L'inspiration poétique en général. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs, Dict. de l'Académie.
    • 4Particulièrement, le génie de chaque poëte, le caractère de sa poésie. Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire, Boileau, Disc. au roi. Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot en passant ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès, Boileau, Art p. II. Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée, Boileau, ib. II. Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter [ses vers]?; Aussitôt il vous quitte, et, content de sa muse, S'en va chercher ailleurs quelque fat qu'il abuse, Boileau, ib. I. Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte, Boileau, Sat. IX. Mais sa muse [de Ronsard] en français parlant grec et latin, Boileau, Art p. I. Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville, Boileau, Sat. I. Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers, Boileau, ib. VII. J'ai pris pour passagère La muse des chansons, Béranger, Nacelle. Jouy déjà gronde ma muse, Dont il soutint les premiers pas, Béranger, Cord. Quittez la lyre, ô ma muse, Et déchiffrez ce mandat?; Vous voyez qu'on vous accuse De plusieurs crimes d'État, Béranger, Muse. Oh?! la muse se doit aux peuples sans défense, Hugo, Feuilles d'automne, XL. Oh?! muse, contiens-toi?! muse aux hymnes d'airain, Muse de la loi juste et du droit souverain, Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme, Hugo, Voix intérieures, XXXII. Muse, sois donc sans crainte?; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans péril tous deux nous confier?; Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier, Musset, Nuit d'octobre. Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse?! est-ce toi?? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi, Musset, Nuit de mai.
    • 5Muse se prend quelquefois pour les poëtes, pour un poëte. Dans la disette, une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée, Boileau, Art p. IV. On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée, Boileau, Ep. V.
    • 6La personne ou le sentiment qui inspire le poëte. L'indignation est sa muse. La brillante marquise de la Sablière, la femme du monde qui a inspiré le plus de jolis vers, puisqu'elle était à la fois la muse de son mari, celle de la Fare son amant, et de la Fontaine son ami, Genlis, Mme de Mainten. t. I, p. 102, dans POUGENS. Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse, Chénier, Élég. III.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Étymologie de « muse »

    (Nom 1) Antonomase de Muse, du latin Musa, venant du grec ancien ?????, Moûsa, du latin mos, moris (« m?urs, ce qu'il convient de faire »).
    (Nom 2) Déverbal sans suffixe de muser.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. espagn. et ital. musa?; du lat. musa?; grec, ??????; dorique, ?????; éol. ?????. ????? est le participe présent de ??????, forme primitive de ?????, penser, s'exalter, désirer?; ????? est une forme éolique fréquente aux participes présents.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    MUSE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds ?uvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. ? ? ? ? ? ?) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b.

    Quel nombre de points fait le mot muse au Scrabble ?

    Le mot muse vaut 5 points au Scrabble.

    muse

    Informations sur le mot muse - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    muse

    Les rimes de « muse »


    On recherche une rime en YZ .

    Les rimes de muse peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en yz

    Rimes de transfuse      Rimes de Stambruges      Rimes de muse      Rimes de ruse      Rimes de diffusent      Rimes de transfuges      Rimes de écluse      Rimes de amuse      Rimes de diffuses      Rimes de écluse      Rimes de profuse      Rimes de diffuses      Rimes de médusent      Rimes de méduses      Rimes de centrifuge      Rimes de cluse      Rimes de méduse      Rimes de vermifuge      Rimes de déluges      Rimes de muses      Rimes de amusent      Rimes de hypoténuse      Rimes de percluses      Rimes de refuges      Rimes de abusent      Rimes de rediffusent      Rimes de juge      Rimes de excuses      Rimes de centrifuges      Rimes de arquebuses      Rimes de méduses      Rimes de calorifuges      Rimes de re-diffuses      Rimes de profuses      Rimes de valeur-refuge      Rimes de galeries-refuges      Rimes de rusent      Rimes de Vaucluse      Rimes de infuses      Rimes de druze      Rimes de adjuge      Rimes de jugent      Rimes de incluse      Rimes de luges      Rimes de transfuge      Rimes de excuses      Rimes de recluse      Rimes de juge      Rimes de l'Ecluse      Rimes de abstruses     

    Mots du jour

    transfuse     Stambruges     muse     ruse     diffusent     transfuges     écluse     amuse     diffuses     écluse     profuse     diffuses     médusent     méduses     centrifuge     cluse     méduse     vermifuge     déluges     muses     amusent     hypoténuse     percluses     refuges     abusent     rediffusent     juge     excuses     centrifuges     arquebuses     méduses     calorifuges     re-diffuses     profuses     valeur-refuge     galeries-refuges     rusent     Vaucluse     infuses     druze     adjuge     jugent     incluse     luges     transfuge     excuses     recluse     juge     l'Ecluse     abstruses     


    Les citations sur « muse »

    1. La crainte, le désir, l'espérance nous élancent vers l'avenir, et nous dérobent le sentiment et la considération de ce qui est, pour nous amuser à ce qui sera, voire quand nous ne serons plus.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 3


    2. La peinture a été mon hôpital psychiatrique quand c'était nécessaire, quand l'écriture m'avait tellement éreintée que tout ce que je pouvais faire, c'était aller dans les musées plonger dans la couleur, apaisée comme battue à mort par la beauté de la peinture

      Auteur : Julia Kerninon - Source : Buvard


    3. Le musée est un des lieux qui donnent la plus haute idée de l'homme.

      Auteur : André Malraux - Source :


    4. Dans le musée du président Jacques Chirac qui regroupe les cadeaux qu'il a reçus, il manque la valise de Jean-Claude Méry et la culotte de Madonna. A moins que ce soit Bernadette qui la porte de temps en temps... Je parle de la valise, bien sûr.

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


    5. Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; - Mon paletot aussi devenait idéal; - J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal; - Oh! là! là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

      Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Poésies (1870-1871), Ma bohème


    6. Alors vous l'aurez délivré de tous ses automatismes et rendu à sa véritable liberté.
      Alors vous lui réapprendrez à danser à l'envers comme dans le délire des bals musette
      Et cet envers sera son véritable endroit.


      Auteur : Antonin Artaud - Source : Pour en finir avec le jugement de Dieu


    7. Nous avons toute la vie pour nous amuser
      Nous avons toute la mort pour nous reposer
      Nous avons toute la vie pour nous amuser
      Nous avons toute la mort pour nous reposer


      Auteur : Georges Moustaki - Source : La philosophie Batucada


    8. La morale est dans les faits, pas dans les sentiments. Si je soigne mon père, je peux m'amuser à désirer sa mort.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 1 octobre 1898


    9. Et les jeunes arrivaient, de plus en plus nombreux. Les maîtres d’école manquaient, il suffisait d’avoir dix-huit ans et le bas pour être envoyé dans un cours préparatoire faire lire Rémi et Colette. On nous fournissait de quoi nous amuser, le hula hoop, Salut les copains, Age tendre et tête de bois, on n’avait le droit de rien, ni voter ni faire l’amour ni même donner son avis. Pour avoir le droit à la parole, il fallait d’abord faire ses preuves d’intégration au modèle social dominant, « entrer » dans l’enseignement, à la Poste ou à la SNCF, chez Michelin, Gillette, dans les assurances : « gagner sa vie ».

      Auteur : Annie Ernaux - Source : Les Années (2008)


    10. Alors les feux d'artifice s'épanouirent dans le ciel, le vin coula sur les petits échafauds des bals musette, et les têtes d'ivrognes roulèrent joyeusement partout.

      Auteur : Jean Cocteau - Source :


    11. L'amour est pour rien, ou pour peu de chose dans toutes ses liaisons. Comme le papillon, il ne s'arrête à chaque fleur que pour un instant : un amusement passager est tout son objet.

      Auteur : Ninon de Lenclos - Source : Lettres (1706), Au Marquis de Sévigné


    12. Je verse aux héros triomphants le nectar de mes vers, présent des Muses, doux fruit de mon esprit, et je réjouis le coeur de ceux qui ont ceint la couronne d'Olympie et de Delphes. Heureux celui qu'entoure une glorieuse renommée !

      Auteur : Pindare - Source : Septième Olympique


    13. Bien que la tapisserie demeure mineure, elle entre anthologiquement au Musée imaginaire.

      Auteur : André Malraux - Source : Les Voix du silence (1951)


    14. Les musées sont l'invention d'une humanité qui n'a pas de place pour les œuvres d'art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.

      Auteur : Nicolás Gómez Dávila - Source : Carnets d'un vaincu, Sucesivos escolios a un texto implícito , Ediciones Altera, Barcelona, 2002


    15. Ce qui entend le plus de bêtises dans le monde est peut-être un tableau de musée.

      Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal, mémoires de la vie littéraire (1887)


    16. Un ennuyeux s'ennuie chez les clowns. - Un joyeux s'amuse aux enterrements.

      Auteur : Félix Leclerc - Source : Carcajou ou le Diable des bois


    17. Il faut à l'arbitre, que la partie ne saurait amuser toujours, plus d'esprit sportif qu'aux joueurs eux-mêmes.

      Auteur : Jean Prévost - Source : Plaisir des sports (1925)


    18. Gogol, le Molière russe, a dit quelque part - mais où ? : La véritable muse de la comédie est une femme dont les larmes coulent sous un masque souriant. Parole merveilleuse !

      Auteur : Leopold Ritter von Sacher-Masoch - Source : La Vénus à la fourrure (1985)


    19. Quelle règle convient-il donc de suivre dans cette grande question des jeux de l'enfance ? Le jeu forme les trois quarts de leur vie. Faut-il les y abandonner aux seules ressources de leur imagination ? Faut-il les forcer à se tirer d'affaire et les laisser s'amuser seuls, ou bien est-il bon au contraire, là comme ailleurs, de leur ouvrir la voie, de leur tendre la main, de leur apprendre à inventer ? Le problème est des plus difficiles. On ne peut nier d'une part que les enfants n'aient en eux les plus ingénieuses et les plus fécondes ressources d'amusement. Qui de nous ne s'est arrêté à contempler un enfant assis à terre et passant des heures entières à creuser dans le sable un trou sans objet, sans forme, sans fin (car il le recreuse toujours), et attaché à cet ouvrage comme Archimède à son problème. Que fait-il ? A quoi songe-t-il ? Que se passe-t-il dans sa tête ?Nul ne peut le dire; lui-même ne le pourrait pas. Ces heures, pourtant, se sont écoulées pour lui avec cette rapidité légère dont le mot jeu est synonyme, et il a joué tout seul. Mais d'un autre côté, qui n'a pas vingt fois pris en pitié les regards de détresse et l'attitude mélancolique d'enfants réunis pour s'amuser, et ne pouvant trouver d'amusement ?.

      Auteur : Ernest Legouvé - Source : Les pères et les enfants au XIXe siècle (1867)


    20. Un rien les abat, comme peu de chose les amuse.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 22 avril 1850


    21. Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son coeur, vous ne rencontrerez que son talent.

      Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Mes Poisons (1926)


    22. Quand la cornemuse est pleine, on n'en chante que mieux.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    23. Les marionnettes n'amusent que les enfants et les gens d'esprit.

      Auteur : George Sand - Source :


    24. Mettre du sérieux ou du grave dans la plaisanterie. C'est toujours le sérieux ou le grave qui attache l'âme tandis que la plaisanterie amuse l'esprit.

      Auteur : Joseph Joubert - Source : Carnets tome 2, 23 mai 1814


    25. Michetonneuse : Jeune femme accorte mais plus sérieuse que les autres puisqu'elle se refuse à considérer l'amour comme un amusement.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Bouvard de A à Z (2014)


    Les citations sur muse renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot muse en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « muse »

    Musard, ardeMusarderMuscMuscadeMuscadetMuscadierMuscadinMuscardinMuscatMuscivoreMuscleMusclé, éeMusculaireMusculeux, euseMusculositéMuseMuseMuseMuseMuseauMuséeMuselerMuselièreMusellementMuserMuserieMusetteMuséumMusical, aleMusicalementMusicastreMusicien, ienneMusicoMusif, iveMusiqueMusiquerMusiquetteMusqué, éeMusquerMusser (se)MustangMusulman, aneMusulmanismeMusurgie

    Les mots débutant par mus  Les mots débutant par mu

    musmusMusmusamusagètesmusaitmusantmusaraignemusaraignesmusardmusardmusardamusardaientmusardaitmusardantmusardemusardermusardezmusardisemusardsmusardsmuscmuscademuscadellemuscadetmuscadinmuscadinemuscatmuscatsmusclantmusclemusclemusclémusclémuscléemuscléemuscléesmuscléesmusclentmusclermusclesmusclesmusclésmusclésMuscourtmuscovitemusculairemusculairesmusculationmusculature

    Les synonymes de « muse»

    Les synonymes de muse :

      1. égérie
      2. inspiratrice
      3. conseiller

    synonymes de muse

    Fréquence et usage du mot muse dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « muse » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot muse dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Muse ?






    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations muse     Citation sur muse   Poèmes muse   Proverbes muse   Rime avec muse    Définition de muse  


    Définition de muse présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot muse sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot muse notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 4 lettres.

    Page modifiée le jeudi 23 mars 2023 18:44:12