La définition de Mentir du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Mentir
Nature :
Prononciation : man-tir
Etymologie : Provenç et esp. mentir ; ital. mentire ; du lat. mentiri, de mens, esprit, imagination, parce que mentir c'est imaginer. Si le verbe est irrégulier au présent, cela tient à la place de l'accent dans méntior ; ainsi accentué, mentior a donné je ments, et le reste s'en est suivi.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de mentir de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec mentir pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Mentir ?


La définition de Mentir

Dire un mensonge.


Toutes les définitions de « mentir »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MENTIR. v. intr.
Dire, affirmer pour vrai ce qu'on sait être faux. La loi de Dieu défend de mentir. Ne le croyez pas, il ment, il ne fait que mentir. Il ment impudemment, effrontément. Ne pas mentir d'un mot, d'un seul mot. Mentir à sa conscience. Par extension, Sa physionomie ment, ne ment pas, se dit d'une Personne dont le visage déguise ou annonce le caractère. Il en a menti, Il a menti sur la chose dont il s'agit. Pour rendre cette expression plus forte, on disait Il en a menti par sa gorge, par la gorge. Mentir à son passé, Donner un démenti à sa conduite passée. Sans mentir, à ne point mentir, En vérité, à dire vrai. Sans mentir, c'est un méchant homme. Faire mentir le proverbe, Faire une chose qui est contraire à l'opinion établie par quelque adage très répandu. Prov., À beau mentir qui vient de loin, Un homme qui vient d'un pays éloigné peut facilement en imposer. Prov. et fig., Bon sang ne peut mentir, Les personnes nées d'honnêtes parents ne dégénèrent point.

Littré

MENTIR (man-tir), je mens, tu mens, il ment, nous mentons, vous mentez, ils mentent?; je mentais?; je mentis?; je mentirai?; je mentirais?; mens, qu'il mente, mentons, mentez, qu'ils mentent?; que je mente, que nous mentions?; que je mentisse?; mentant, menti v. n.
  • 1Dire un mensonge. Il faut bonne mémoire après qu'on a menti, Corneille, le Ment. IV, 5. La première [mère devant Salomon] répliquait?: vous mentez?; car c'est mon fils qui est vivant, et le vôtre est mort, Sacy, Bible, Rois, III, III, 22. Quoique les personnes n'aient point d'intérêt à ce qu'elles disent, il ne faut pas conclure de là absolument qu'elles ne mentent point?; car il y a des gens qui mentent simplement pour mentir, Pascal, Pens. VI, 29, édit. HAVET. Ce tombeau s'ouvrirait, ces ossements se rejoindraient et se ranimeraient pour me dire?: pourquoi viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne?? Fléchier, Duc de Mont. C'est alors qu'on trouva, pour sortir d'embarras, L'art de mentir tout haut en disant vrai tout bas, Boileau, Sat. XI. Cela ressemble à Arlequin qui se dit curé de Domfront?; et, quand le juge lui fait voir qu'il a menti?: monsieur, dit-il, je croyais l'être, Voltaire, Philos. Bible expl. Machab. VIII. D'un bout du monde à l'autre on ment et l'on mentit?; Nos neveux mentiront comme ont fait nos ancêtres, Voltaire, Filles de Minée. Ne sais-tu pas que ceux qui mentent sans esprit, ainsi que ceux qui mentent avec esprit, n'entreront jamais dans le royaume des cieux?? Voltaire, Lett. Albergati, 23 déc. 1760. La satire ment sur les gens de lettres pendant leur vie, et l'éloge ment après leur mort, Voltaire, Lett. Bordes, 10 janv. 1769.

    Il n'enrage pas pour mentir, se dit d'un homme qui ment habituellement.

    Sans mentir, à ne point mentir, il ne faut point mentir, en vérité, à dire vrai. Et sans mentir, pour voir encore un homme pareil à vous, il est besoin que toute la nature travaille, Guez de Balzac, liv. I, lett. 5. Sans mentir, vous auriez tort de vous faire turc?; car je vous assure que vous avez beaucoup d'amis dans la chrétienté, Voiture, Lett. 124. Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois, La Fontaine, Fabl. I, 2. ?La persécution qui se prépare non-seulement contre les personnes (ce serait peu), mais contre la vérité?; sans mentir, Dieu est bien abandonné, Pascal, Lett. à Mlle de Roannez, 5. Non?; mais je viens tremblante, à ne vous point mentir?, Racine, Phèdre, IV, 6. Il ne faut point mentir, ma juste impatience Vous accusait déjà de quelque négligence, Racine, Bérén. I, 4.

  • 2Mentir à Dieu, mentir au Saint-Esprit, phrases tirées de l'Écriture. J'avoue qu'il est rare de trouver de ces âmes noires et maudites de Dieu, qui, de propos délibéré, viennent mentir au Saint-Esprit, Massillon, Carême, Confess. Je ne mentirai point au Dieu de vérité, Chénier M. J. Fénelon, I, 2.
  • 3Il en a menti, c'est-à-dire il a menti sur la chose dont il s'agit. Ils se servent comme ils doivent du mentiris impudentissime, c'est-à-dire que vous en avez menti, mon révérend père, Pascal, Lett. de Nicole au père Annat. ? Vous en avez menti, Reprend le campagnard, et, sans plus de langage, Lui jette pour défi son assiette au visage, Boileau, Sat. III. Ceux qui vous l'ont dit en ont menti, Hamilton, Gramm. 4.

    Pour rendre le démenti plus offensant, on disait?: Il en a menti par la gorge. Charles-Quint et François Ier se défièrent, s'envoyèrent des cartels, se dirent qu'ils avaient menti par la gorge, et ne se battirent point, Voltaire, M?urs, 99.

    À n'en point mentir, pour n'en point mentir, pour dire la vérité. Mais, à n'en point mentir, il serait des moments Où je pourrais entrer en d'autres sentiments, Molière, D. Garc. I, 5. Et, pour n'en point mentir, n'êtes-vous pas méchante De vous plaire à me dire une chose affligeante?? Molière, Tart. II, 4.

    Cet en ne se met qu'avec les temps composés et avec l'infinitif?; encore avec l'infinitif il tombe en désuétude.

  • 4Vous avez fait mentir le proverbe, le mot, se dit à celui qui a fait une chose improbable selon les opinions reçues. Celle-ci donc ne fit mentir le mot, La Fontaine, Fér.

    Faire mentir quelqu'un, prouver qu'il s'est trompé dans son jugement. Je me fais un honneur de faire mentir M. de la Trousse, et je crains quelquefois de ne pas y réussir, Sévigné, 395.

  • 5Se mentir à soi-même, se persuader à soi-même une chose qu'on sait être fausse.

    Se mentir réciproquement, se dire des mensonges les uns aux autres. Ils se sont menti réciproquement. Elles se sont toujours menti.

  • 6Activement, dans le style élevé, figurer faussement, représenter faussement. De même qu'avant lui une érudition servile avait mal interprété les vieux monuments de notre histoire pour leur faire mentir la servitude, ainsi souvent Mably leur fait mentir la liberté, Villemain, Tabl. de la littér. du XVIIIe s. 1re part. 17e leçon.

PROVERBES

On sait mentir sans parler, c'est-à-dire on peut vouloir induire en erreur par sa contenance, par ses gestes.

A beau mentir qui vient de loin, c'est-à-dire celui qui vient de loin, dît-il des mensonges, ne peut être convaincu de fausseté.

Peut-être garde les gens de mentir, c'est-à-dire dans le discours peut-être est un correctif qui diminue la portée des affirmations.

Amplifier n'est pas mentir.

Bon sang ne peut mentir, une personne bien née ne dégénère pas.


REMARQUE

Mens-je?? ne se dit pas?; on tourne par?: est-ce que je mens??


HISTORIQUE

XIe s. Cuivert [misérables] paien, vus i avez mentit, Ch. de Rol. XCIII.

XIIe s. Il menti de tot ce que il avoit promis, Machab. I, 11. La bele, des nompers la flour, Ne faites vostre pris mentir, Par trop merci contre-tenir, Chrestien de Troyes, poésies mss avant 1300, t. III, p. 1265, dans LACURNE. Dix mil paiens et plus, se je ne ment, Ronc. 95. De tout se ment [il ment en tout], bien le poez prover, ib. 186. Il boissa [trompa] le roi Charle et sa foi lui mentit, ib. 192. Et sachiez bien, se biaus servirs ne ment, Que touz les biens qu'on puet [peut] avoir d'amer, Aura mes cuers [mon c?ur] qui adès [toujours] s'i atent, Couci, XII. Tant [elle] est belle à regarder, Que nulz n'en porroit mentir [exagérer], ib. p. 123.

XIIIe s. Que qu'il se plaint et il se blasme, Li cuers li ment, et il se pasme, Et la parole a jà perdue, Narcisse, ms. de St-Germain, f° 130, dans LACURNE. Ensi furent ilec par deux jors, et puis leur menti de quanque il lor avoit en covenant [en promesse], Villehardouin, CLIII. Mais dites verité, n'i ait de riens menti, Berte, CXVIII.

XIVe s. ?Ce seroit Vices très grief et grans d'avoir dit janglerie?; Quar d'armes et d'amours mentir ne doit on mie, Girart de Ross. Prol.

XVe s. Il nous vaut trop mieux à mentir notre serment envers le duc d'Anjou que devers le roi d'Angleterre, Froissart, II, II, 8.

XVIe s. Premierement ils mentent de cela?: car il n'est dit nulle part que nostre Seigneur ait commandé cela à ses disciples, Calvin, Instit. 189. Nous disons que vous avez menty par la gorge, et qu'autant que vous le dirés, vous mentirés, Gage de bat. de François 1er et de Charles Quint, f° 80, dans LACURNE.

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

mentir \Prononciation ?\

  1. Mentir.

Verbe - français

mentir \m??.ti?\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se mentir)

  1. Ne pas dire la vérité ; dire quelque chose de contraire à la vérité ; cacher la vérité ; induire volontairement en erreur.
    • Le colonel éprouvait, tandis que les mots sortaient de ses lèvres, qu'il mentait de moins en moins, ou si l'on préfère, que ce qui était mensonge durant les premiers mots était en train de devenir vérité pure, sans aucun alliage suspect. (Jules Supervielle, Le voleur d'enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 140.)
    • La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi. (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. 1942, p. 156)
    • Delcassé ne mentait pas, mais il lui arrivait de tromper sur ses intentions, sur ses projets. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Puisqu'il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l'obligation d'être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie magazine n° 20, novembre 2009)
  2. (Par extension) Déguiser ou cacher le caractère, en parlant du visage, de la physionomie d'une personne.
    • D'un tyran il n'avait assurément que le visage, comme si le froid des longs hivers et la bonne humeur raisonnable de sa race fussent entrés en lui pour lui faire un c?ur simple, doux, et qui mentait à son aspect redoutable. (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
  3. (Intransitif) (Vieilli) Donner un démenti par ses actes.
    • Mentir à son passé, à sa réputation.
  4. (Pronominal) (réfléchi) Se persuader à soi-même une chose qu'on sait être fausse.
  5. (Pronominal) (réciproque) Se dire des mensonges les uns aux autres.
    • Elles se sont toujours menti.
  6. (Transitif) (Désuet) Dire, répondre, manifester quelque chose de mensonger, d'insincère.
    • Je m'assis cependant: je mentis l'allégresse
      Pour ne pas nous trahir, dévorant ma tristesse,
      J'ai souri, quand pleurer m'aurait été si doux !
      (Édouard Thierry, Les enfants et les anges, Déception ; A. Belin imprimeur-libraire, Delaunay libraire, Mesnier libraire, 1833, page 170)
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Trésor de la Langue Française informatisé


MENTIR, verbe intrans.

A. ? Affirmer, dire pour vrai ce qu'on sait être faux, nier quelque chose de vrai. Synon. tromper, raconter des histoires* (fam.), monter un bateau (fam.; v. bateau2).Il prétendit qu'elle était blessée au pied, ce qui n'était pas vrai. Il mentait pour mentir, avec une mauvaise foi étalée, dans l'espoir de fâcher et d'étourdir la vendeuse (Zola,Terre,1887, p. 174).Elle comprit qu'il fallait parler et me conta son histoire, ou plutôt une histoire, car elle dut mentir d'un bout à l'autre, comme mentent tous les arabes, toujours, avec ou sans motifs (Maupass.,Contes et nouv.,t. 1, Allouma, 1889, p. 1313):
1. Germaine avait le génie du mensonge. Le mensonge lui servait de rêve et de revanche. Elle mentait à tout propos, pour se vanter, pour se disculper, pour rabaisser une autre femme; elle mentait surtout pour le plaisir de mentir. D'instinct, Gilbert haïssait le mensonge; entre son amie et lui, des scènes violentes éclatèrent. S'il la surprenait à mentir, si, après une discussion acharnée, il lui prouvait qu'elle avait menti, elle riait, le regardait d'un ?il amusé... Arland,Ordre,1929, p. 176.
SYNT. Mentir efficacement, effrontément, gauchement, impudemment; mentir à plaisir, avec bonne foi, avec aplomb, par héroïsme; bien, mal mentir; mentir le mieux possible, le moins mal possible.
? Mentir sur qqc. Mentir sur un point précis. Mentir sur des détails. Renée était alors enceinte de quatre mois; son mari allait l'envoyer à la campagne, comptant mentir ensuite sur l'âge de l'enfant (Zola,Curée,1872, p. 386).
? Locutions
? Mentir comme on respire (fam.). Mentir continuellement. Ils [les Blancs] mentent pour rien. Ils mentent avec méthode et mémoire, comme on respire. De là leur supériorité sur nous (Maran,Batouala,1921, p. 75).
? Mentir comme un arracheur* de dents.
? Sans mentir. À dire vrai, à la vérité:
2. Il mangeait et dormait beaucoup, dans un demi accablement. Le reste de sa vie se passait comme en songe. Sans mentir, il n'était plus lui, mais une sorte de démon que tenait une seule idée, noire et confuse. Pourrat,Gaspard,1925, p. 144.
? En avoir menti par la gorge (vx). Avoir menti de façon éhontée. V.gorge I B 2 b ?:
3. ... cette bonne institutrice Adeline s'est complètement trompée en croyant m'apercevoir sur le carrousel. Probablement que je lui remplis l'imagination. Cela me flatte, mais elle en a menti par la gorge (manière proverbiale de parler car la susdite en a peu, de gorge). Flaub.,Corresp.,1854, p. 14.
Absol. En avoir menti:
4. Vous ne reverrez plus votre grand'mère, me dit-elle, puisque vous la détestez. Elle vous abandonne; dans trois jours vous partirez pour Paris. ? Vous en avez menti, lui répondis-je, menti avec méchanceté, je ne déteste pas ma grand'mère, je l'aime, mais j'aime mieux ma mère... Sand,Hist. vie,t. 3, 1855, p. 62.
? Proverbes
? Bon sang, bonne race, nature ne peut mentir. Celui qui est de race noble ne dégénère pas. Le premier point s'établissait, «1 sur ce que les rois ne sont appelés rois que pour faire justice, et non pour autre chose; 2 sur l'amour fraternel, car nature ne peut mentir;... etc.» (Barante,Hist. ducs Bourg.,t. 3, 1821-24, p. 63).Ayant une fille mariée et son gendre étant venu se plaindre à lui qu'elle buvait, ? bon sang ne peut mentir, ? il la fouetta (Goncourt,Journal,1862, p. 1134).Et ils sont Français et Lorrains. Fils de bonne race et de bonne maison. Or bonne race ne peut mentir. Fils de bonne mère (Péguy,Porche Myst.,1911, p.181).
? A beau mentir qui vient de loin. Celui qui vient d'ailleurs a beau jeu de raconter des histoires que personne ne peut vérifier. A beau mentir...; il n'est pas vrai que tous les voyageurs mentent; mais il est profondément vrai que nous croyons aisément ce qui n'est pas à portée de notre expérience (Alain,Propos,1933, p. 1161).
? [Avec un compl. second.]
? Mentir à qqn.Dans toutes mes lettres, je vais mentir à mes amis et leur dire que je travaille ? mais cela n'est pas vrai (Mallarmé,Corresp.,1864, p. 144).Je ne veux pas vous tromper. Je suis lasse de mentir aux autres et à moi-même, à vous, je dirai la vérité (Gobineau,Pléiades,1874, p. 272).
? Mentir à qqc.Se mettre en contradiction avec, renier. Mentir à sa parole, à ses instincts. Il est impossible d'avoir moins compris les sites et plus menti aux moeurs qu'il ne l'a fait (Lamart.,Voy. Orient,t. 2, 1835, p. 8).Il causa deux minutes, et, comme il avait promis de ne pas s'arrêter, voulant ne pas trop longtemps mentir à sa promesse, il embrassa de nouveau la jeune fille ardemment (...) et s'échappa (R. Bazin,Blé,1907, p.88).
? Emploi factitif. Faire mentir qqn.Jean Racine persévère dans la piété; le foyer qu'il fonde fait mentir Pascal écrivant à sa soeur Périer que le mariage est la plus basse des conditions du christianisme (Mauriac,Vie Racine,1928, p. 158):
5. S'il était possible de l'enfouir [mon argent] dans ma fosse, de revenir à la terre, serrant dans mes bras cet or, ces billets, ces titres? Si je pouvais faire mentir ceux qui prêchent que les biens de ce monde ne nous suivent pas dans la mort! Mauriac,Noeud vip.,1932, p. 233.
? En partic. Dissimuler, taire la vérité. À partir de cette heure, j'ai menti, j'ai menti par mon silence... la honte ne m'étouffait pas. J'aurais gardé ce secret à jamais (Zola,M. Férat,1868, p. 150).Vous m'aurez menti en vous taisant (Estaunié,Ascension M. Baslèvre,1919, p. 27).J'ai déjà trop tardé à prendre parti. Je prendrai parti aujourd'hui même, j'en ai assez de mentir par omission (Bernanos,Joie,1929, p. 691).
B. ? Contenir, exprimer des choses fausses. Ils [ces diables du Père-Lachaise] n'étaient pas sans qualités. Et l'épitaphe ment peut-être autant par celles de leurs vertus qu'elle omet que par celles qu'elle leur décerne (Toepffer,Nouv. genev.,1839, p. 446):
6. Rien que de traverser rapidement un intérieur parisien, je savais en juger les habitudes, les moeurs, et, bien que les meubles mentent autant que les visages, il était rare que je me trompasse... Mirbeau,Journal femme ch.,1900, p. 227.
? Emploi factitif
? Faire mentir qqc.Mettre en défaut, désavouer, démentir quelque chose. Je reçus tout à coup de M. de Villèle ce billet inattendu qui faisait mentir mes prévisions et mettait fin à mes incertitudes (Chateaubr.,Mém., t. 3, 1848, p. 125).Ils ont une grandeur qui n'est pas seulement spirituelle, mais intellectuelle, et fait mentir le lieu commun vulgaire sur l'abêtissement que causerait la foi (Green,Journal,1945, p. 275).La fête de Vanessa ne faisait pas mentir sa réputation de prodigalité somptueuse. On avait ouvert toutes grandes les baies à arcades qui donnaient directement sur la lagune (Gracq,Syrtes,1951, p. 94).
? Faire mentir le proverbe. Apporter un démenti à un proverbe, démontrer que ce qu'il exprime est faux:
7. ? Ah! monsieur le colonel! Qui a bu l'eau de Béicos revient tôt ou tard au Bosphore. Je n'ai jamais quitté Stamboul sans pleurer. ? Je le quitte douloureusement, monsieur le maréchal. Mais je ferai mentir le proverbe. J'ai bu l'eau de Béicos, et je ne reviendrai pas. ? Jamais. Farrère,Homme qui assass.,1907, p. 352.
C. ? Emplois partic.
1. Vx, emploi trans. Tromper. Tremble que je ne tire le voile, et que je ne montre aux yeux de mon rival la hideuse, l'horrible vérité!... tu as menti l'amour, je m'en doutais (Restif de La Bret.,M. Nicolas,1796, p. 171).
2. Emploi pronom. réfl. Refuser de s'avouer la vérité à soi-même. Elle se mentait quand elle feignait de croire à la résurrection d'un passé mort et enterré (Beauvoir,Mandarins,1954, p. 79).
3. Part. passé empl. adj. S'enflammer contre l'humiliation de notre politique extérieure et contre la foi mentie de la royauté nouvelle (Chateaubr.,Mém.,t. 4, 1848, p. 76).Tu les aimes tout de même. De quelle amour. Comment peux-tu les aimer. D'une amour mentie, d'une amour trahie et qui se trahit soi-même, qui se trahit perpétuellement soi-même, d'une amour faussée (Péguy,Myst. charité,1910, p. 60).
Prononc. et Orth.: [m? ?ti:?], (il) ment [m? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Fin xes. li bons qui non mentid épithète de Jésus-Christ (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 297); b) ca 1160 «manquer à sa parole envers quelqu'un» (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1309); 2. ca 1100 «affirmer comme vrai ce qu'on sait être faux» (Roland, éd. J. Bédier, 1253); 3. ca 1170 fig. (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 1120: et, se mi oel ne m'ont manti); 4.1229 (Gerbert de Montreuil, Violette, 1579 ds T.-L.: se li estoire ne ment). Du lat. pop. mentire, class. mentiri «ne pas dire la vérité, se tromper; promettre faussement; décevoir; imiter, contrefaire». Fréq. abs. littér.: 3 722. Fréq. rel. littér.: xixes.: a)3272, b)4817; xxes.: a) 6387, b) 6614. Bbg. Quem. DDL t.10. _ Zauner (A.). Mentir. Z. rom. Philol. 1922, t. 42, p. 79.

MENTIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin xes. li bons qui non mentid épithète de Jésus-Christ (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 297); b) ca 1160 «manquer à sa parole envers quelqu'un» (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1309); 2. ca 1100 «affirmer comme vrai ce qu'on sait être faux» (Roland, éd. J. Bédier, 1253); 3. ca 1170 fig. (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 1120: et, se mi oel ne m'ont manti); 4.1229 (Gerbert de Montreuil, Violette, 1579 ds T.-L.: se li estoire ne ment). Du lat. pop. mentire, class. mentiri «ne pas dire la vérité, se tromper; promettre faussement; décevoir; imiter, contrefaire».

Mentir au Scrabble


Le mot mentir vaut 7 points au Scrabble.

mentir

Informations sur le mot mentir - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot mentir au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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mentir

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Les citations avec le mot Mentir


  1. Le mensonge n'est un vice que quand il fait du mal; c'est une très grande vertu, quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps mais hardiment et toujours.

    Auteur : Voltaire - Source : Lettre, à Thiriot, 21 octobre 1736


  2. La femme seule ne doit qu'à elle-même le compte de ses jours. Elle s'habille pour elle, sort à sa guise, rentre à son gré, dispose comme il lui plaît de son temps, de son coeur et de son téléphone. Elle n'a jamais besoin de mentir, ni d'inventer.

    Auteur : Germaine Battendier, dite Germaine Beaumont - Source : Si je devais... (2005)


  3. ... jouer la comédie, c'est mentir.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : L'école du mensonge


  4. N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.

    Auteur : Samuel Butler - Source : Carnets (1912)


  5. On n'accuse jamais sans quelque peu mentir.

    Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


  6. Il y a une haine contre le mensonge et la dissimulation qui vient d'une sensibilité du point d'honneur; il y a une haine semblable par lâcheté, puisque le mensonge est interdit par la loi divine. Etre trop lâche pour mentir.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Crépuscule des idoles (1888), Maximes et pointes


  7. Il n'est pas de meilleur moyen de mentir que d'en rajouter sur la vérité.

    Auteur : Michael Connelly - Source : Créance de sang (1999)


  8. Vous en parlez fort a votre aise ; et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. Bien mentir et bien plaisanter sont deux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire.

    Auteur : Molière - Source : Les Amants magnifiques (1670), I, 2, Clitidas


  9. Mentir à sa façon à soi, c'est presque mieux que de dire la vérité à la façon des autres.

    Auteur : Fiodor Dostoïevski - Source : Crime et Châtiment (1866)


  10. Depuis toujours, les gens se moquent de connaître la vérité. Mentir fait partie du voyage, absolument.

    Auteur : Philippe Pollet-Villard - Source : Mondial nomade


  11. La politique est-elle autre chose que l'art de mentir à propos ?

    Auteur : Voltaire - Source : Annales de l'empire depuis Charlemagne (1753), Ferdinand III, 47e empereur


  12. Les gens les plus intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux (simple)
    Les hommes politiques doivent mentir sinon tu voterais pas pour eux (basique)


    Auteur : Orelsan - Source : Album La fête est finie


  13. Tout le monde ment. Bien mentir voilà ce qu'il faut.

    Auteur : Albert Camus - Source : Les Justes (1952)


  14. Nous ne mettons jamais tant d'art à mentir et à flagorner que quand il s'agit de nous duper nous-mêmes.

    Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Le Monde comme volonté et comme représentation (1818)


  15. La poésie, en ce sens, c'est la communication absolue d'une personne à une autre: un partage sans reste, un échange sans perte. On ne peut mentir en poésie.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La merveille et l'obscur (1991)


  16. Quand on refuse de se mentir, on se condamne fatalement à la déception.

    Auteur : Didier Van Cauwelaert - Source : La Nuit dernière au XVe siècle (2008)


  17. Mais renoncer aux dieux que l'on croit dans son coeur, - C'est le crime d'un lâche et non pas une erreur: - C'est trahir à la fois, sous un masque hypocrite, - Et le Dieu qu'on préfère, et le Dieu que l'on quitte: - C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi.

    Auteur : Voltaire - Source : Alzire, ou Les américains (1736)


  18. Nous faisons des projets comme si nous allions vivre éternellement. Nous pensons que nos efforts peuvent rivaliser avec les Montagnes mais nous ne faisons que nous mentir - nous ne valons rien et le monde ne changera jamais.

    Auteur : David Gemmell - Source : Waylander (2001)


  19. A beau mentir qui vient de loin.

    Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : Fables, Le jeune lièvre et sa Mère


  20. Il vaut toujours mieux dire la vérité, à moins évidemment que vous ne sachiez particulièrement bien mentir.

    Auteur : Jerome Klapka, dit Jerome K. Jerome - Source : Sans référence


  21. Qu'est-ce que je vais penser des autres femmes, maintenant que je sais que ma mère peut mentir!

    Auteur : Marcel Pagnol - Source : Fanny (1931)


  22. S'expliquer c'est mentir.

    Auteur : Jacques Perret - Source : La Bête Mahousse (1951)


  23. Je ne vote plus depuis longtemps. Je n'aime ni la gauche, ni la droite, ni le centre, ni les extrêmes, ni les trois quarts. Tous les politiques sont obligés de mentir, sinon ils se cassent la gueule.

    Auteur : Guy Béart - Source : Dans Le Parisien, 17 janvier 2015.


  24. Par maladresse, certaines personnes en viennent à mentir, du fait que lorsqu'elles disaient la vérité on la mettait en doute

    Auteur : Albert Brie - Source : Le Retour du silencieux, 1989


  25. Il vaut mieux encore rompre le mariage que de se courber et de mentir.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


Les citations du Littré sur Mentir


  1. J'ay souvent, sans mentir, blasmé vostre rigueur, Je vous nommoy cruelle, inexorable et fiere

    Auteur : DESPORTES - Source : Élégies, I, 12


  2. C'est démentir le P. Pintereau bien nettement

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. XV


  3. Si je vous disois que.... le sentement que vous avez du contraire me dementiroit

    Auteur : MARG. - Source : Lett. XXXIII


  4. Je ne m'étonne pas que vous ayez ri tout votre soûl, en m'écrivant l'étrange bruit qui court de moi, que je n'ai ni bonté ni amitié ; car, sans mentir, il ne s'est jamais rien dit de si ridicule

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 56


  5. Seignor, ne vos mentirai mie ; Li doiens avoit une mie Dont il si forz jalous estoit Toutes les foiz qu'ostes avoit....

    Auteur : MÉON - Source : Fabliaux et contes, t. II, p. 4


  6. Démentir un acte

    Auteur : PATRU - Source : Plaidoyer 4, dans RICHELET


  7. Pourquoi viens-tu mentir pour moi, qui ne mentis jamais pour personne ?

    Auteur : FLÉCH. - Source : duc de Mont.


  8. Vendre ou donner un canard à moitié, mentir, en donner à garder, en faire accroire

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  9. Ne point mentir, être content du sien, C'est le plus sûr....

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. V, I


  10. Afin d'avoir cette douleur D'ouïr démentir ses victoires, Et nier ce que les histoires Ont publié de sa valeur !

    Auteur : MALH. - Source : VI, 8


  11. Ce tombeau s'ouvrirait, ces ossements se rejoindraient et se ranimeraient pour me dire : pourquoi viens-tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour personne ?

    Auteur : FLÉCH. - Source : duc de Mont.


  12. Quand il dict que [mentir] c'est donner tesmoignage de mespriser Dieu et quand et quand de craindre les hommes, il n'est pas possible d'en representer plus richement l'horreur, la vilité et le desreglement

    Auteur : MONT. - Source : III, 78


  13. Neis [même] aux Sarrazins ne voult il pas mentir de ce que il leur avoit en convenant

    Auteur : JOINV. - Source : 193


  14. Leurs contes [des jongleurs] estant meprisés à cause des menteries trop evidentes et lourdes, quand on vouloit parler de quelque chose folle et vaine, l'on disoit : ce n'est que jonglerie ; estant enfin jongler ou jangler pris pour bourder et mentir

    Auteur : FAUCHET - Source : Langue et poés. franç. p. 76


  15. Je ne puis démentir cette horreur magnanime Qu'en recevant le jour je conçus pour le crime

    Auteur : Corneille - Source : Tite et Bér. II, 1


  16. Il creint et redoubte à mentir

    Auteur : ORESME - Source : Eth. 134


  17. Tu m'as fait démentir l'honneur de ma naissance

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, IV, 6


  18. De même qu'avant lui une érudition servile avait mal interprété les vieux monuments de notre histoire pour leur faire mentir la servitude, ainsi souvent Mably leur fait mentir la liberté

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Tabl. de la littér. du XVIIIe s. 1re part. 17e leçon


  19. On remarque qu'il [Épaminondas] avait pour règle de ne mentir jamais, même en riant

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 8


  20. Quoique les personnes n'aient point d'intérêt à ce qu'elles disent, il ne faut pas conclure de là absolument qu'elles ne mentent point ; car il y a des gens qui mentent simplement pour mentir

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. VI, 29, édit. HAVET.


  21. Rousseau a dit controuver pour démentir ; ce qui n'est pas français : Mon prétendu jugement contre vous a été controuvé par le premier, ainsi que mon prétendu voyage à Paris par l'autre

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à Mme Latour, 23 mai 1762


  22. Soit que je n'ose encor démentir le pouvoir De ces yeux où j'ai lu si longtemps mon devoir

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. II, 2


  23. Et beau pour vous sera faire mentir Tout ce qu'a dit de moi la médisance

    Auteur : CHAULIEU - Source : à Mme de Bouillon.


  24. Sans mentir, voilà des hommes bien sauvages

    Auteur : MONT. - Source : I, 204


  25. Et qu'autre chose il n'ha, sans point mentir, Qu'une rostie à sa colation

    Auteur : MAROT - Source : t. III, p. 66




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Mise à jour le vendredi 26 décembre 2025 à 14h17










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