Brocante

• Tous les ouvriers appellent improprement brocante un ouvrage inattendu et de peu de valeur qu'ils font pour leur compte pendant les heures de repos et sans nuire à l'intérêt du maître qui paye leur journée. Cet ouvrage n'est qu'une brocante. Il a fait une brocante qui lui a valu trois francs.

  On appelle une brocante un petit marché?: je n'ai eu, je n'ai fait, dira un marchand, que deux ou trois petites brocantes aujourd'hui.

Nom commun - français

brocante \b??.k??t\ féminin

1. Revente, vente occasionnelle de marchandises de peu de valeur, trouvées çà et là.
   • Ma collection, je l'ai bâtie au fil des années, des semaines et plus particulièrement des week-ends. Enfin, surtout des dimanches matin. Chaque semaine, de mars à octobre, nos villages de France organisent une multitude de vide-greniers, bric-à-brac, brocantes et autres foires à tout. ? (Hugo Soulet, Un vide-grenier en or, Éditions du Panthéon, 2014, chap. 1)
   1. Petit marché.
      • Je n'ai eu, je n'ai fait, dira un marchand, que deux ou trois petites brocantes aujourd'hui.
   2. Boutique où l'on trouve pêle-mêle des objets usagés ou cassés, mis au rebut, ou dont le propriétaire s'est défait pour se faire quelques sous. Activité, passion de celui qui brocante, qui chine.
      • Pour les meilleurs d'entre nous, l'étude des arts, le goût de la brocante, les collections, les jardins, ne sont que des ersatz, des succédanés, des alibis. ? (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920?1921)
2. (Par extension) Marchandise neuve, rutilante de nouveauté, de peu de valeur.
   • Déverser sa brocante, sa quincaillerie, ses productions cinématographiques sur le tiers-monde et l'Europe.
3. (Désuet) Perche à laquelle on attachait des merceries.
   • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
4. (Désuet) Ouvrage qu'un ouvrier fait en dehors de son travail ordinaire.
   • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)