La définition de Broncher du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Broncher
Nature : v. n.
Prononciation : bron-ché
Etymologie : Norm. brucher ; de l'ancien français bronche, qui signifiait branche ; ancien espagn. broncha, même sens ; ital. bronco, tronc ; d'où broncher, parce qu'on se heurte contre un tronc d'arbre. Origine inconnue. On l'a rapporté au latin bronchus, le même que brochus, dent saillante (voy. ) ; mais le sens est peu satisfaisant. Diez met en avant l'ancien haut-allem. bruch, flamand brok, quelque chose de rompu, fragment ; mais il n'y a pas assez d'intermédiaires pour qu'on sorte de la pure conjecture.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de broncher de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec broncher pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Broncher ?


La définition de Broncher

Mettre le pied à faux. Un cheval peut broncher par maladresse ou par défaut d'aplomb.


Toutes les définitions de « broncher »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BRONCHER. v. intr.
Faire un faux pas... Une pierre m'a fait broncher. Un cheval qui bronche. Figurément, au sens moral, il signifie Hésiter, se tromper, faillir. Il ne faut pas broncher devant lui. C'est un homme qui n'a jamais bronché. Cet écolier a récité sa leçon sans broncher. Prov. et fig., Il n'y a si bon cheval qui ne bronche, Il n'y a point d'homme si honnête ou si habile qui ne fasse quelquefois des fautes, qui ne se trompe quelquefois.

Littré

BRONCHER (bron-ché) v. n.
  • 1Mettre le pied à faux. Un cheval peut broncher par maladresse ou par défaut d'aplomb. Le cheval reculait toujours, ronflant, soufflant, et bronchant comme un cheval effarouché qu'il était, Scarron, Rom. com. II, ch. 13. Votre cheval bronchant vous laissait dans la plaine, Rotrou, Bélis. V, 5. Quand bronchant lourdement en un mauvais passage, Régnier, Sat. X. Après ce mauvais pas où vous avez bronché, Corneille, le Ment. IV, 5.
  • 2 Fig. Hésiter, faillir. Jamais au bout du vers on ne te voit broncher, Boileau, Sat. II. Leur venin [de mes ennemis] qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant m'empêche de broncher, Boileau, Épît. VII. On marche devant Dieu?; mais, si on bronche, on se hâte de reprendre sa course, Fénelon, XVIII, 383. M. de Vendôme, secouru de M. du Maine, ne laissa pas Barbezieux broncher à son égard, Saint-Simon, 29, 78.

    PROVERBE

    Il n'y a si bon cheval qui ne bronche, c'est-à-dire les plus habiles se trompent, font des fautes.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.


HISTORIQUE

XIVe s. Thibaut fery de la hache qu'il tenoit, sur les espaules de Colart si grant cop qu'il le fist brunquier sur le col de son cheval, Du Cange, broquerius.

XVIe s. Le grand colosse, à ce coup estonné, D'un sault horrible alla bruncher par terre, Du Bellay, J. V, 9, verso. Le pré aux clers en est tesmoing, Où il n'y a si petit coing De muraille, qu'à coups de pierre On ne face bruncher par terre, Du Bellay, J. VII, 76, verso. Le broncher d'un cheval, la cheute d'une tuile, Montaigne, I, 76. Mon jugement ne marche qu'à tastons, chancelant, bronchant, et chopant, Montaigne, I, 155. C'est un coup de la fortune de faire bruncher nostre ennemy, Montaigne, I, 242. Ce mulet passant au travers d'une riviere, et y estant [ayant] brunché, Montaigne, II, 186. Le corps sans nom, sans chaleur et sans face, Comme un grand tronc broncha dessus la place, Ronsard, 596. ?le bois estant bronché [abattu] Fut par le fer artisan destranché, Ronsard, 599. ?empeschant que cet illustre ouvrage, Basty par vous, n'est bronché de l'orage, Amadis Jamyn, Poésies, p. 14, verso. ?et par là bronche contre bas La plus dure espesseur des superbes murailles, ID. ib. p. 32.

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Encyclopédie, 1re édition

BRONCHER, v. neut. (Manege.) mettre le pié à faux ; il se dit proprement des chevaux auxquels les jambes mollissent. Ce défaut leur vient d'avoir les reins & l'échine foibles, & les jambes usées. (V)

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Wiktionnaire


Verbe - français

broncher \b???.?e\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire un faux pas.
    • D'une race particulière, le poney d'Islande est une robuste petite bête de courte encolure [?] Lorsqu'il est fatigué, il bronche souvent, mais ne tombe presque jamais. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 3)
    • Le vénérable pontife avait à peine achevé ce discours qu'une paysanne passa sur la route, tirant par le licol une vieille jument si chargée de ramée que ses jarrets en tremblaient et qu'elle bronchait à chaque pas. (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
    • Les chevaux attelés à la guimbarde bronchaient à chaque instant ; ils n'avaient pas été ferrés depuis longtemps et ignoraient sans doute le doux pavé des villes. (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
    • [?] l'escalier noir où les pieds bronchent [?] (Alphonse Daudet, Les paysans à Paris, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 75)
    • Il prit le manuscrit et le lut sans broncher
      Bien sûr étant assis, il ne pouvait pas broncher.
      (Boby Lapointe, La Fleur bleue contondante)
  2. (Figuré) (Sens moral) Hésiter, se tromper, faillir.
    • Il ne faut pas broncher devant lui.
    • C'est un homme qui n'a jamais bronché.
    • Cet écolier a récité sa leçon sans broncher.
  3. Bouger, remuer.
    • Phileas Fogg, le corps droit, les jambes écartées, d'aplomb comme un marin, regardait sans broncher la mer houleuse. (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, chapitre XXI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873, page 114)
    1. (À la forme négative) Être impassible, imperturbable, immobile.
      • J'attendais sans broncher. Je savais bien qu'il n'avait pas terminé. (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, ch. XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 94)
      • Ne pas broncher d'un cil, d'un regard, d'une semelle.
  4. (Figuré) Rechigner, refuser.
    • En même temps, il glissait sa large patte sous la jupe de la fille qui ne broncha point et tapotait délicatement une callipygie orgueilleuse et prévenante. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 81)
    • Excellents pour broncher dans l'opposition et aller chercher un fort vote de protestation, ils se révèlent moins convaincants lorsqu'il s'agit d'avoir un programme positif et de l'appliquer. (François Brousseau, Bilan 2021 : nouvelle guerre froide sur fond de pandémie durable, ici.radio-canada.ca, 27 décembre 2021)
  5. Plonger.
    • Elle [Élisa] était aux écrevisses, les pieds nus dans de vieilles savates, heureuse et frissonnante de la fraîcheur de l'eau, et se bronchant, tous les vingt pas, la tête dans ces clairs ruisseaux. (Edmond de Goncourt, La Fille Élisa, 1877)
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Trésor de la Langue Française informatisé


BRONCHER, verbe intrans.

A.? [Le sujet désigne un cheval, une mule, etc.] Faire un faux-pas, par maladresse ou par fatigue :
1. « Je ne chasse le cerf qu'à cheval, nous dit-il, et voilà mes montures; elles sont infatigables et jamais ne bronchent... » Crèvec?ur, Voyage dans la Haute-Pensylvanie,t. 1, 1801, p. 266.
2. La nuit commença de tomber comme nous arrivions au sommet. La mule avait bronché, puis trébuché vingt fois pendant l'ascension de cette assez petite montagne. Je descendis, fis un examen sommaire à la lueur du crépuscule et vis que l'animal, comme Zarouk mon compagnon, semblait maintenant perclus, très maigre, très misérable. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Suzanne et les jeunes hommes, 1941, p. 180.
B.? [Le sujet désigne une pers.]
1. Trébucher, vaciller, tomber :
3. Il a bronché. Il est tombé comme un autre. La pesanteur joue sur lui. Pour lui aussi, les pierres sont dures et les madriers lourds. Il a sué en travaillant. Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 474.
? P. métaph. :
4. Nous étions entrés dans la Manche, sans nous en apercevoir; le vaisseau, bronchant à chaque vague, courait en dérive entre l'île de Guernesey et celle d'Aurigny. Le naufrage parut inévitable... Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, 1848, p. 358.
2. P. ext. Bouger, remuer :
5. Il broncha de nouveau sur le matelas. Et la secousse soudaine de leur grabat mit Rose-Anna en éveil. G. Roy, Bonheur d'occasion,1945, p. 346.
Rem. À la forme négative, on dit à un enfant assieds-toi et ne bronche pas :
6. Phileas Fogg, le corps droit, les jambes écartées, d'aplomb comme un marin, regardait sans broncher la mer houleuse. Verne, Le Tour du monde en 80 jours,1873, p. 114.
? En partic., et souvent au fig. Réagir à une atteinte portée à la personne (sévices, menaces) :
7. Vous êtes là une douzaine, sérieux, impassibles. Vous ne bronchez pas. Vous ne sourcillez pas. À drame ou farce, vous ne pleurez ni ne riez. Vous êtes en marbre. E. et J. de Goncourt, Charles Demailly,1860, p. 203.
8. Moi, j'ai horreur des scènes, je les trouve ignobles, je suis capable de souffrir n'importe quoi sans broncher. Quand tout votre sang bout dans les veines, ne pas élever la voix, rester tranquillement penchée sur son ouvrage les yeux mi-clos, en mordant sa langue, quel plaisir! Bernanos, Journal d'un curé de campagne,1936, p. 1178.
Rem. À la forme négative ne pas broncher devient synon. de être impassible, imperturbable. Recevoir des coups sans broncher; ne pas broncher d'un cil, d'un regard, d'une semelle.
3. Au fig. [À la forme négative] Sans se tromper, sans faire une seule faute. Réciter un texte sans broncher :
9. ... rien, dans son instrument, ne trahit les sentiments qui l'agitaient. (...). Il joua. Sans broncher! Avec une maîtrise, une sûreté, un brio qui frappèrent d'admiration tout l'orchestre. Villiers de L'Isle-Adam, Contes cruels,Secret de..., 1883, p. 184.
C.? Emploi pronom., vieilli, région. Se broncher.Plonger :
10. Elle [Élisa] était aux écrevisses, les pieds nus dans de vieilles savates, heureuse et frissonnante de la fraîcheur de l'eau, et se bronchant, tous les vingt pas, la tête dans ces clairs ruisseaux... E. de Goncourt, La Fille Élisa,1877, p. 261.
Rem. On rencontre dans la docum. le part. prés. adj. bronchant, ante. Mal assuré. Un ivrogne exceptionnel ... urinait en chantonnant d'une voix pâteuse, bronchante, ravinée (A. Arnoux, Roi d'un jour, 1956, p. 130).
PRONONC. : [b? ? ? ?e], (je) bronche [b? ? ?:?].
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1176 « pencher en avant » (Chr. de Troyes, Cligès, 3599 dans T.-L.) ? xvies., Rabelais dans Hug.; d'où 1547 « tomber, s'abattre » (Rabelais, I, 49 dans Hug.) ? 1680 Rich.; 2. a) av. 1580 man. « faire un faux pas », ici subst. verbal (Montaigne, I, 19, I, 90 dans Hug.); b) 1648 « faire un faux pas en marchant » (Scarron, Virgile Travesti, VI, 238a dans Richardson, p. 34). D'un lat. vulg. *bruncare d'orig. obsc.; l'existence de l'ital. bronco « souche », esp., port. bronco « grossier, rude », catalan esbroncar « duper » suggère à FEW t. 1, p. 565a (1rehyp.) et Bl.-W.5, un étymon *bruncare dér. d'un lat. *bruncus « souche », pour lequel REW3, no1337, suggère un croisement entre broccus (broche*) et truncus (tronc*); dans cette hyp. la chronol. des sens fr. fait difficulté; une identification de *bruncus avec bruncus « trompe » attesté dans les Gloses du viies. (v. aussi TLL, s.v. brunchus et CGL t. 5, p. 347, 54), (FEW, 2ehyp.; DEI), est peut-être valable pour le sens de « baisser le visage » (dep. 1190 dans T.-L.) mais explique difficilement les autres. L'étymon lat. vulg. *pronicare « pencher », dér. du lat. pronus « penché en avant » (DG; REW3, no6778; EWFS2), séduisant du point de vue sém. fait difficulté du point de vue phonét., ne pouvant expliquer le passage de p à b initial. L'a. fr. *bronche « buisson » invoqué par REW3, no1337 et DEI ne semble attesté nulle part. Il faut remarquer que embronc « penché en avant », embronchier sont attestés dès Roland cf. T.-L.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 322. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 203, b) 404; xxes. : a) 508, b) 672.
BBG. ? Goug. Lang. pop. 1929, p. 67. ? Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 130, 131; t. 2 1972 [1925], p. 110; t. 3 1972 [1930], p. 326.

BRONCHER, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1176 « pencher en avant » (Chr. de Troyes, Cligès, 3599 dans T.-L.) ? xvies., Rabelais dans Hug.; d'où 1547 « tomber, s'abattre » (Rabelais, I, 49 dans Hug.) ? 1680 Rich.; 2. a) av. 1580 man. « faire un faux pas », ici subst. verbal (Montaigne, I, 19, I, 90 dans Hug.); b) 1648 « faire un faux pas en marchant » (Scarron, Virgile Travesti, VI, 238a dans Richardson, p. 34). D'un lat. vulg. *bruncare d'orig. obsc.; l'existence de l'ital. bronco « souche », esp., port. bronco « grossier, rude », catalan esbroncar « duper » suggère à FEW t. 1, p. 565a (1rehyp.) et Bl.-W.5, un étymon *bruncare dér. d'un lat. *bruncus « souche », pour lequel REW3, no1337, suggère un croisement entre broccus (broche*) et truncus (tronc*); dans cette hyp. la chronol. des sens fr. fait difficulté; une identification de *bruncus avec bruncus « trompe » attesté dans les Gloses du viies. (v. aussi TLL, s.v. brunchus et CGL t. 5, p. 347, 54), (FEW, 2ehyp.; DEI), est peut-être valable pour le sens de « baisser le visage » (dep. 1190 dans T.-L.) mais explique difficilement les autres. L'étymon lat. vulg. *pronicare « pencher », dér. du lat. pronus « penché en avant » (DG; REW3, no6778; EWFS2), séduisant du point de vue sém. fait difficulté du point de vue phonét., ne pouvant expliquer le passage de p à b initial. L'a. fr. *bronche « buisson » invoqué par REW3, no1337 et DEI ne semble attesté nulle part. Il faut remarquer que embronc « penché en avant », embronchier sont attestés dès Roland cf. T.-L.

Broncher au Scrabble


Le mot broncher vaut 15 points au Scrabble.

broncher

Informations sur le mot broncher - 8 lettres, 2 voyelles, 6 consonnes, 7 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot broncher au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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broncher

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Les citations avec le mot Broncher


  1. Lorsqu'on voit des gens très instruits contempler sans broncher l'oppression et la persécution, on ne sait ce qu'il faut mépriser le plus de leur cynisme ou de leur aveuglement.

    Auteur : George Orwell - Source : Vérité et mensonge


  2. Lorsque l'on prend conscience que toute cette vie n'est qu'une farce, etc. L'accepter sans broncher n'est pas donné à tout le monde. Que voulez-vous, ce sont les plus lucides qui trinquent...

    Auteur : Philippe Djian - Source : Impardonnables (2009)


  3. Broncher sans tomber, avance la marche.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  4. Notre-Dame est bien vieille: on la verra peut-être
    Enterrer cependant Paris qu'elle a vu naître ;
    Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher
    Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,
    Tordra ses nerfs de fer, et puis d'une dent sourde
    Rongera tristement ses vieux os de rocher !


    Auteur : Gérard de Nerval - Source : Poème Notre-Dame de Paris, Odelettes


  5. Tel ne broncherait pas sur la Civilité, qui ne regarde pas au Décalogue.

    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  6. Tels sont les hommes: avez-vous du succès, ils vous accueillent, vous portent, vous caressent, ils s'honorent de vous; mais gardez de broncher: au moindre échec, ô mes amis, souvenez-vous qu'il n'est plus d'amis.

    Auteur : Pierre Augustin Caron de Beaumarchais - Source : Lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville


  7. La conscience est un poison,un instrument d'auto-intoxication pour le sujet qui se l'applique a lui-même.La conscience est une lumière dirigée vers le dehors, la conscience éclaire la route au-devant de nous, pour nous éviter de broncher. La conscience, c'est un phare allumé a l'avant d'une locomotive. Dirigez-le vers l'intérieure, et ce sera la catastrophe.

    Auteur : Boris Pasternak - Source : Le Docteur Jivago (1957)


  8. Aie le bon sens de dételer ton cheval vieillissant, de peur qu'il ne finisse par broncher d'une façon ridicule et ne soit poussif.

    Auteur : Horace - Source : Epîtres, I, I, 8


Les citations du Littré sur Broncher


  1. Le broncher d'un cheval, la cheute d'une tuile

    Auteur : MONT. - Source : I, 76


  2. Jamais au bout du vers on ne te voit broncher

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. II


  3. Les pasturons courts, moiennement eslevés, non trop couchés, pour n'estre sujets à broncher

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 300


  4. Leur venin [de mes ennemis] qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant m'empêche de broncher

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît. VII


  5. M. de Vendôme, secouru de M. du Maine, ne laissa pas Barbezieux broncher à son égard

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 29, 78


  6. Il faut bien qu'elles se donnent de garde de broncher et varier devant eux, si elles se sont une fois soumises à leur domination ; car, s'ils s'appercevoient le moins du monde de leurs fredaines, ils les gourmandent terriblement

    Auteur : BRANT. - Source : Dames gal. t. II, p. 347, dans LACURNE




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 23h36








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