Définition de « quinquina »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot quinquina de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur quinquina pour aider à enrichir la compréhension du mot Quinquina et répondre à la question quelle est la définition de quinquina ?

NOM genre (m) de 3 syllabes
Une définition simple : quinquina (m)

  • Écorce amère et fébrifuge qui est fournie par un arbre du Pérou. - On lui a fait prendre du quinquina. - Vin de quinquina. - Sirop de quinquina. - Quinquina rouge.

  • (ext) Vin dans lequel on fait macérer cette écorce. - Un verre de quinquina.

  • (bota) Arbre même qui fournit cette écorce. - Le fruit, les feuilles du quinquina. (WP) (-réf-)


    Définitions de « quinquina »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    QUINQUINA, subst. masc.

    A. ? BOT. Variété d'arbre originaire du Pérou et des pays voisins, du genre Cinchona, de la famille des Rubiacées. Quinquina gris, jaune, rouge. Le fruit, les feuilles du quinquina (Ac. 1835-1935). Les Quinquinas (Cinchona) sont des arbres de montagne, originaires de l'Amérique du Sud et dont la culture s'est répandue dans les régions tropicales montagneuses (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931, p. 442).
    B. ? PHARM. Écorce de quinquina ou, p. ell., quinquina. Écorce amère de cet arbre, aux propriétés toniques et fébrifuges. Synon. quina (infra rem.).Décoction, extrait, infusion, poudre de quinquina; prendre du quinquina; quinquina en poudre. Que l'écorce de quinquina ou la quinine qui s'en extrait aient la propriété de nous causer une sensation de saveur amère, en même temps que la propriété plus singulière (...) de couper la fièvre (...), ce sont là des caractères accidentels, inexplicables ou inexpliqués (Cournot, Fond. connaiss.,1851, p. 175).Il faut un fébrifuge. ? Un fébrifuge!... répondit l'ingénieur. Nous n'avons ni quinquina, ni sulfate de quinine! (Verne, Île myst.,1874, p. 507).Dès octobre 1698, Racine souffre de coliques et d'une fièvre qu'il coupe à force de quinquina (Mauriac, Vie Racine,1928, p. 218).
    C. ? Vin de quinquina ou, plus usuel, p. ell., quinquina. Vin apéritif préparé avec de l'écorce de quinquina. Allais s'assied à une terrasse de café par une journée de tempête, et dit: ? Garçon, un quinquina et moins de vent! (Renard, Journal,1901, p. 696).Il ne manquait jamais de m'offrir, dans son arrière-boutique, du vin de quinquina et des gâteaux secs (Bernanos, Journal curé camp.,1936, p. 1035).Les marques commerciales de quinquina les plus connues sont Byrrh, Ambassadeur, Dubonnet et Saint-Raphaël (Sallé1982).
    REM.
    Quina, subst. masc.,synon. vx (supra B).Je prends chaque jour depuis hier deux dragées de quina. La fièvre dure toujours, quoique faible (Stendhal, Journal,1801, p. 12).
    Prononc. et Orth.: [k? ?kina]. Att. ds Ac. dep. 1694; Ac. 1835: quina v. quinquina. Étymol. et Hist. 1. a) 1653 Kinakina « écorce fébrifuge d'un arbre du Pérou » (G. Patin, lettre du 30 déc. ds Lettres Choisies, Cologne, 1692, t. 1, p. 170); b) 1661 Quinquina (Id., lettre du 21 sept., ibid., t. 2, p. 457); 2. 1716 Quinaquina nom de l'arbre qui donne cette écorce (A.-Fr. Frézier, Rel. au Voy. de la Mer du Sud, p. 214, ds König, p. 173); 3. 1694 Quinquina d'Europe « racine de la gentiane » (Corneille); 4. 1760 vin de quinquina (Diderot, Corresp., t. 3, p. 218 ds Quem. DDL t. 30). Empr. à l'esp.quinaquina qui, bien que n'étant att. que dep. 1737 (Autoridades), est prob. plus anc. (ce sont les Espagnols qui ont apporté cette écorce du Pérou en Europe en tant que fébrifuge) et est empr. au quichua Kinakina. Malgré les objections de Cor.-Pasc. (s.v. quina I), le fait que ce mot ne soit pas att. anciennement en quichua ne contredit pas cette hyp. Voir R. Loewe ds Z. vergl. Sprachforsch. t. 60, pp. 153-162; König, pp. 172-174; Fried., s.v. quina; FEW t. 20, p. 64. Fréq. abs. littér.: 78. Bbg. Boulan 1934, p. 208. ? Quem. DDL t. 30.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    quinquina \k??.ki.na\ masculin

    1. (Pharmacie) Écorce amère et fébrifuge qui est fournie par des arbres du genre Cinchona du Pérou.
      • La poudre de quinquina mélangée de chaux, est agitée avec des huiles lourdes de pétrole qui dissolvent la quinine. (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
      • En tout cas, dans les débuts, le Roi, les princes, les visiteurs prenaient du quinquina avant d'aller contrôler les chantiers. (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 30)
    2. (Par extension) Vin dans lequel on fait macérer cette écorce.
      • On lui a fait prendre du quinquina. ? Vin de quinquina. ? Sirop de quinquina. ? Quinquina rouge.
      • Un verre de quinquina.
      • « Porte cela chez le pharmacien, dit-il, celui qui est auprès de l'église, pas un autre. Tu donneras à ta mère le paquet no 1 ; tu lui feras boire d'heure en heure la potion no 2 ; le vin de quinquina en mangeant, car il faut qu'elle mange ; ce qu'elle voudra, surtout des ?ufs. Je reviendrai ce soir. » (Hector Malot, En famille, 1893)
      • « Augustine, lui disait-elle j'ai trouvé la pauvre Une-Telle bien pâle sur sa porte. Vous lui apporterez demain une bouteille de mon vin de Bordeaux ou un rouleau de pièces de vingt sous pour qu'elle s'achète du quinquina. » (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 369)
    3. Arbre qui fournit cette écorce (Cinchona calisaya ou C. pubescens).
      • Le fruit, les feuilles du quinquina.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    QUINQUINA. n. m.
    Écorce amère et fébrifuge qui est fournie par un arbre du Pérou. On lui a fait prendre du quinquina. Vin de quinquina. Sirop de quinquina. Quinquina rouge. Quinquina jaune. Quinquina gris. Il se dit, par extension, du Vin dans lequel on fait macérer cette écorce. Un verre de quinquina. Il se dit encore, en termes de Botanique, de l'Arbre même qui fournit cette écorce. Le fruit, les feuilles du quinquina.

    Littré

    QUINQUINA (kin-ki-na) s. m.
    • 1Nom collectif d'un grand nombre d'écorces médicinales, fébrifuges, fournies par des arbres du genre cinchona (rubiacées). Nous y avons passé l'hiver sans autre chagrin que d'y avoir le maître de la maison malade d'une fièvre dont le quinquina a eu toutes les peines du monde à le tirer, tout quinquina qu'il est, Sévigné, à Bussy, 12 juill. 1691. M. Hessein, excepté quelque petit reste de faiblesse, est entièrement hors d'affaire, et ne prendra plus que huit jours du quinquina, à moins qu'il n'en prenne pour son plaisir?; car la chose devient à la mode, et on commencera bientôt, à la fin des repas, à le servir comme le café et le chocolat, Racine, Lett. à Boil. 12. Je ne sache point d'honnête homme qui, s'il avait pris du quinquina sans effet, eût la hardiesse de le dire, Fontenelle, Lett. gal. 39. Le quinquina, seul spécifique contre les fièvres intermittentes, placé par la nature dans les montagnes du Pérou, tandis qu'elle a mis la fièvre dans le reste du monde, Voltaire, M?urs, 145. La duchesse de Marlborough, qui, dans une fièvre tierce, ne voulait pas prendre de quinquina, parce qu'on l'appelait en Angleterre la poudre des jésuites, Voltaire, Dict. phil. Cartésianisme. Hippocrate, Boerhaave, Chirac et Senac n'auraient jamais certainement deviné, en voyant l'arbre du quinquina, qu'il doit guérir la fièvre, ni en voyant la rhubarbe, qu'elle doit purger, Voltaire, Facéties, Diatr. doct. Akakia. Le quinquina fut connu à Rome en 1639?; les jésuites, qui l'y avaient porté, le distribuèrent gratuitement aux pauvres, et le vendirent très cher aux riches, Raynal, Hist. phil. VII, 23. Sur les bords du Maragnon, le pays de Jaen fournit beaucoup de quinquina blanc?; mais on crut longtemps que le jaune et le rouge ne se trouvaient que sur le territoire de Loxa, Raynal, Hist. phil. VII, 23.
    • 2Les arbres qui fournissent ces écorces.
    • 3Quinquina de la Guyane ou d'angusture, ou quinquina faux, quinquina de Virginie, l'angusture vraie des anciens.
    • 4Quinquina d'Europe, la gentiane.
    • 5Quinquina français, mélange d'écorce le chêne pulvérisée, de poudre de gentiane et de leurs de camomille, qu'on avait proposé comme succédané du quinquina.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    QUINQUINA, s. m. (Botan. exot.) le quinquina est nommé par nos botanistes kinakina, cortex peruvianus, cortex febrifugus. C'est une écorce extrèmement seche, de l'épaisseur de deux ou trois lignes, qui est extérieurement rude, brune, couverte quelquefois d'une mousse blanchâtre, & intérieurement lisse, un peu résineuse, de couleur rousse ou de rouille de fer, d'une amertume très-grande, un peu styptique, & d'une odeur aromatique qui n'est pas désagréable.

    Quelquefois on apporte le quinquina en écorces assez grandes, longues de trois ou quatre pouces au moins, & larges d'un pouce, non roulées : ce sont des écorces arrachées du tronc de l'arbre. Quelquefois elles sont minces, roulées en petits tuyaux, extérieurement brunes, marquées légérement de lignes circulaires & couvertes de mousse ; intérieurement elles sont rouges : ce sont les écorces des petites branches. D'autres fois elles sont par morceaux très-petits, ou coupés fort menus, jaunes en-dedans, & blanchâtres en-dehors. On dit que c'est le quinquina que l'on a levé des racines, & il est fort estimé des Espagnols.

    Il faut choisir celui qui est rouge, ou qui tire sur le rouge, ou sur la couleur de la canelle ; n'ayant rien de désagréable au goût, & dont l'amertume ait quelque chose d'aromatique ; d'une odeur légérement aromatique, friable lorsqu'on le brise sous la dent. On doit rejetter celui qui est visqueux, gluant, dur comme du bois, vieux, passé, insipide, & falsifié par le mélange de quelqu'autre écorce trempée dans le suc d'aloës.

    L'arbre fébrifuge du Pérou, appellé quinquina, china Chinæ, & ganaperide, Rai, hist. Palo de Calenturas des Espagnols, n'avoit point encore été décrit exactement, avant que M. de la Condamine envoyât sa description du Pérou à l'académie des sciences, où elle fut lue en 1738.

    On a reconnu par cette description, que c'est un arbre qui n'est pas fort haut, dont la souche est médiocre, & qui donne naissance à plusieurs branches. Les feuilles sont portées sur une queue d'environ demi-pouce de longueur ; elles sont lisses, entieres, assez épaisses, opposées ; leur contour est uni & en forme de fer de lance, arrondi par le bas, & se terminant en pointe : elles ont dans leur mesure moyenne un pouce & demi, ou deux pouces de large, sur deux & demi à trois pouces de long : elles sont traversées dans leur longueur, d'une côte d'où partent des nervures latérales, qui se terminent en s'arrondissant parallelément au bord de la feuille.

    Chaque rameau du sommet de l'arbre finit par un ou plusieurs bouquets de fleurs, qui ressemblent avant que d'être écloses, par leur figure & leur couleur bleue-cendrée, à celles de la lavande. Le pédicule commun qui soutient un des bouquets, prend son origine aux aisselles des feuilles, & se divise en plusieurs pédicules plus petits, lesquels se terminent chacun par un calice découpé en cinq parties, & chargé d'une fleur d'une seule piece, de la même grandeur & de la même forme à-peu-près que la fleur de la jacinte.

    C'est un tuyau long de sept à neuf lignes, évasé en rosette, taillé en cinq, & quelquefois en six quartiers ; ceux-ci sont intérieurement d'un beau rouge de carmin, vif & foncé au milieu, & plus pâle vers les bords ; leur contour se termine par un liseré blanc en dents de scie, qu'on n'apperçoit qu'en y regardant de près. Du fond du tuyau sort un pistil blanc, chargé d'une tête verte & oblongue, qui s'éleve au niveau des quartiers, & est entouré de cinq étamines, qui soutiennent des sommets d'un jaune-pâle, & demeurent cachées au-dedans ; ce tuyau est par dehors d'un rouge sale, & couvert d'un duvet blanchâtre. L'embryon se change en une capsule de la figure d'une olive, qui s'ouvre de bas en haut en deux demi-coques séparées par une cloison, & doublées d'une pellicule jaunâtre, lisse & mince, d'où il s'échappe presqu'aussitôt des semences roussâtres, applaties & comme feuilletées. Les panneaux en se séchant deviennent plus courts & plus larges.

    L'arbre du quinquina vient de lui-même dans le Pérou, qui est une contrée de l'Amérique méridionale, sur-tout auprès de Loxa ou Loja, sur les montagnes qui environnent cette ville, à soixante lieues de Quito. Le niveau de Loxa au-dessus de la mer, est d'environ 80 lieues de la côte du Pérou ; l'élévation de son sol est à-peu-près moyenne entre celle des montagnes qui forment la grande Cordeliere des Andes & les vallées de la côte. Le mercure se soutenoit à Loxa, en Février 1737, à 21 pouces 8 lignes, d'où on peut conclure par la comparaison de diverses expériences, faites à des hauteurs connues, que le niveau de Loxa au-dessus de la mer, est d'environ 800 toises ; le climat y est fort doux, & les chaleurs quoique fort grandes, n'y sont pas excessives.

    Le meilleur quinquina, du moins le plus renommé, se recueille sur la montagne de Cajanuma, située à deux lieues & demie environ au sud de Loxa ; & c'est de-là qu la été tiré le premier qui fut apporté en Europe. Il n'y a pas 40 ans que les commerçans se munissoient d'un certificat pardevant notaires, comme quoi le quinquina qu'ils achetoient étoit de Cajanuma. M. de la Condamine s'y étant transporté en 1737, passa la nuit sur le sommet, dans l'habitation d'un homme du pays, pour être plus à portée des arbres du quinquina, la récolte de leur écorce faisant l'occupation ordinaire & l'unique commerce de ce particulier. En chemin, sur le lieu, & au retour, il eut le loisir de voir & d'examiner plusieurs de ces arbres, & d'ébaucher sur le lieu même, un dessein d'une branche avec les feuilles, les fleurs & les graines, qui s'y rencontrent en même tems dans toutes les saisons de l'année.

    On distingue communément trois especes de quinquina, quoique quelques-uns en comptent jusqu'à quatre ; le blanc, le jaune & le rouge. On prétend à Loxa que ces trois especes ne sont différentes que par leur vertu, le blanc n'en ayant presque aucune, & le rouge l'emportant sur le jaune ; & que du reste les arbres des trois especes ne différoient pas essentiellement. Il est vrai que le jaune & le rouge n'ont aucune différence remarquable dans la fleur, dans la feuille, dans le fruit, ni même dans l'écorce extérieure : on ne distingue pas à l'?il l'un de l'autre par dehors, & ce n'est qu'en y mettant le couteau qu'on reconnoît le jaune à son écorce, moins haute en couleur & plus tendre. Du reste, le jaune & le rouge croissent à côté l'un de l'autre, & on recueille indifféremment leur écorce ; quoique le préjugé soit pour la rouge : en se séchant la différence devient encore plus légere, l'une & l'autre écorce est également brune en-dessus. Cette marque passe pour la plus sure de la bonté du quinquina ; c'est ce que les marchands espagnols expriment par envez prieta. On demande de plus qu'elle soit rude par-dessus, avec des brisures & cassante.

    Quant au quinquina blanc, sa feuille est plus ronde, moins lisse que celle des deux autres, & même un peu rude ; sa fleur est aussi plus blanche, sa graine plus grosse, & son écorce extérieure blanchâtre. Il croît ordinairement sur le plus haut de la montagne, & on ne le trouve jamais confondu avec le jaune & rouge qui croissent à mi-côte, dans les creux & les gorges, & plus particulierement dans les endroits couverts. Il reste à savoir, si la variété qu'on y remarque ne provient pas de la différence du terroir, & du plus grand froid auquel il est exposé.

    L'arbre du quinquina ne se trouve jamais dans les plaines, il pousse droit, & se distingue de loin d'un côté à l'autre, son sommet s'élevant au-dessus des arbres voisins dont il est entouré ; car on ne trouve point d'arbres du quinquina rassemblés par touffes, mais épars & isolés entre des arbres d'autres especes ; ils deviennent fort gros quand on leur laisse prendre leur croissance. Il y en a de plus gros que le corps d'un homme, les moyens ont huit à neuf pouces de diametre ; mais il est rare d'en trouver aujourd'hui de cette grosseur sur la montagne qui a fourni le premier quinquina : les gros arbres dont on a tiré les premieres écorces, sont tous morts aujourd'hui, ayant été entierement dépouillés. On a reconnu par expérience que quelques-uns des jeunes meurent aussi après avoir été dépouillés.

    On se sert pour cette opération d'un couteau ordinaire, dont on tient la lame à deux mains ; l'ouvrier entame l'écorce à la plus haute hauteur où il peut atteindre ; & pesant dessus, il le conduit le plus bas qu'il peut. Il ne paroît pas que les arbres qu'on a trouvés aux environs du lieu où étoient les premiers, dussent avoir moins de vertu que les anciens, la situation & le terroir étant les mêmes ; la différence si elle n'est pas accidentelle, peut venir seulement du différent âge des arbres. La grande consommation qui en a été faite est cause qu'on n'en trouve presque plus aujourd'hui que de jeunes, qui ne sont guere plus gros que le bras, ni plus hauts que de douze à quinze piés : ceux qu'on coupe jeunes repoussent du pié.

    On préferoit anciennement à Loxa les plus grosses écorces, qu'on mettoit à-part avec soin, comme les plus précieuses ; aujourd'hui on demande les plus fines. On pourroit penser que les marchands y trouvent leur compte, en ce que les plus fines se compriment mieux, & occupent moins de volume dans les sacs & coffres de cuir, où on les entasse à-demi broyées. Mais la préférence qu'on donne aux écorces les plus fines, est avec connoissance de cause, & en conséquence des analyses chimiques, & des expériences qui ont été faites en Angleterre sur l'une & l'autre écorce. Il est fort vraissemblable que la difficulté de sécher parfaitement les grosses écorces, & l'impression de l'humidité qu'elles contractent aisément & conservent long-tems, a contribué à les décréditer. Le préjugé ordinaire est que pour ne rien perdre de sa vertu, l'arbre doit être dépouillé dans le decours de la lune & du côté du levant ; & on n'obmit pas en 1735, de prendre acte pardevant notaires de ces circonstances, aussi bien que de ce qui avoit été recueilli sur la montagne de Cajanuma, quand le dernier vice-roi du Pérou, le marquis de Castel-Fuerte, fit venir une provision de quinquina de Loxa, pour porter en Espagne à son retour.

    L'usage du quinquina étoit connu des Américains avant qu'il le fût des Espagnols ; & suivant la lettre manuscrite d'Antoine Bolli, marchand génois qui avoit commercé sur le lieu, cité par Sébastien Badus, les naturels du pays ont long-tems caché ce spécifique aux Espagnols, ce qui est très-croyable, vû l'antipathie qu'ils ont encore aujourd'hui pour leurs conquérans. Quant à leur maniere d'en faire usage, on dit qu'ils faisoient infuser dans l'eau pendant un jour, l'écorce broyée, & donnoient la liqueur à boire au malade sans le marc.

    Les vertus de l'écorce du quinquina, quoique parvenues à la connoissance des Espagnols de Loxa, & reconnues dans tout ce canton, furent long-tems ignorées du reste du monde, & l'efficacité de ce remede n'acquit quelque célébrité qu'en 1638, à l'occasion d'une fievre tierce opiniâtre dont la comtesse de Chinchon, vice-reine du Pérou, ne pouvoit guérir depuis plusieurs mois ; & quoique ce trait d'histoire soit assez connu, je le rappellerai cependant ici avec quelques circonstances nouvelles.

    Le corrégidor de Loxa, créature du comte de Chinchon, informé de l'opiniâtreté de la fievre de la vice-reine, envoya au vice-roi son patron, de l'écorce de quinquina, en l'assurant par écrit qu'il répondoit de la guérison de la comtesse, si on lui donnoit ce fébrifuge ; le corrégidor fut aussi-tôt appellé à Lima, pour régler la dose, & la préparation ; & après quelques expériences faites avec succès sur d'autres malades, la vice-reine prit le remede, & guérit. Aussi-tôt elle fit venir de Loxa une quantité de la même écorce, qu'elle distribuoit à tous ceux qui en avoient besoin ; & ce remede commença à devenir fameux sous le nom de poudre de la comtesse. Enfin elle remit ce qui lui restoit de quinquina aux peres Jésuites, qui continuerent à le débiter gratis, & il prit alors le nom de poudre des Jésuites, qu'il a longtems porté en Amérique & en Europe.

    Peu de tems après, les Jésuites en envoyerent par l'occasion du procureur général de la province du Pérou qui passoit à Rome, une quantité au cardinal de Lugo de leur société, au palais duquel ils le distribuerent d'abord, & ensuite à l'apothicairerie du college romain, avec le même succès qu'à Lima, & sous le même nom, ou sous celui de poudre du cardinal, gratis aux pauvres, & au poids de l'argent aux autres pour payer les frais du transport, ce qui continuoit encore à la fin de l'autre siecle. On ajoute que ce même procureur de la société, passant par la France pour se rendre à Rome, guérit de la fievre, avec le quinquina, le feu roi Louis XIV. alors dauphin.

    En 1640, le comte & la comtesse de Chinchon étant retournés en Espagne, leur médecin, le docteur Jean de Vega, qui les y avoit suivis, & qui avoit apporté une provision de quinquina, le vendoit à Séville à cent écus la livre ; il continua d'avoir le même débit & la même réputation, jusqu'à ce que les arbres de quinquina non dépouillés, étant demeurés rares, quelques habitans de Loxa poussés par l'avidité du gain, & n'ayant pas de quoi fournir les quantités qu'on demandoit d'Europe, mêlerent différentes écorces dans les envois qu'ils firent aux foires de Panama ; ce qui ayant été reconnu, le quinquina de Loxa tomba dans un tel discrédit, qu'on ne vouloit pas donner une demi-piastre de la livre, dont on donnoit auparavant 4 & 6 piastres à Panama, & 12 à Séville.

    En 1690 plusieurs milliers de cette écorce resterent à Pivra & sur la plage de Payta, port le plus voisin de Loxa, sans que personne voulût les embarquer ; c'est ce qui a commencé la ruine de Loxa, ce lieu étant aujourd'hui aussi pauvre qu'il a été autrefois opulent dans le tems que son commerce florissoit.

    Entre les diverses écorces qu'on a souvent mêlées avec celles du quinquina, & qu'on y mêle encore quelquefois pour en augmenter le poids & le volume, une des principales est celle d'alizier qui a le goût plus styptique, & la couleur plus rouge en-dedans & plus blanche en dehors ; mais celle qui est le plus propre à tromper, est une écorce appellée cacharilla, d'un arbre commun dans le pays, qui n'a d'autre ressemblance avec le quinquina que par son écorce ; on le distingue cependant, & les connoisseurs ne s'y laissent pas tromper. Il y a tout lieu de croire que cette écorce de la cacharilla est celle que nous connoissons sous le nom de chacril. Depuis quelques années, pour prévenir cette fraude, on a la précaution qu'on négligeoit autrefois, de visiter chaque ballot en particulier, & à Payta où s'embarque pour Panama la plus grande partie du quinquina qui passe en Europe, aucun ballot, s'il ne vient d'une main bien sûre, ne se met à bord sans être visité.

    Il faut avouer néanmoins que malgré cette précaution, les acheteurs, qui la plûpart ne s'y connoissent pas, & qui jamais ou presque jamais ne vont à Loxa faire leurs emplettes, sont dans la nécessité de s'en rapporter à la bonne foi des vendeurs de Payta, ou de Guayaquil, qui souvent ne le tiennent pas de la premiere main, & ne s'y connoissent pas mieux. De sages réglemens pour assurer la bonne foi d'un commerce utile à la santé, ne seroient pas un objet indigne de l'attention de sa majesté catholique.

    On trouve tous les jours sur la montagne de Cajanuma près de Loxa, & aux environs dans la même chaîne de montagnes, de nouveaux arbres de quinquina ; tels sont ceux d'Ayavaca, distante de Loxa d'environ 30 lieues vers le sud-ouest ; ce quinquina est en bonne réputation ; aussi ceux qui s'appliquent à ce commerce, & qui découvrent quelque nouveau canton où ces arbres abondent, sont fort soigneux de ne le pas publier.

    On a aussi découvert l'arbre du quinquina en différens endroits assez distans de Loxa, comme aux environs de Rio Bamba, à 40 lieues au nord de Loxa ; aux environs de Cuença, un degré plus nord que Loxa, un peu plus à l'est ; & enfin dans les montagnes de Jaën, à 50 ou 60 lieues au sud-est de Loxa.

    La quantité de quinquina qui passe tous les ans en Europe, a persuadé dans tout le Pérou, qu'on s'en servoit en Europe pour les teintures ; soit qu'on en ait fait autrefois quelque essai ou non, le préjugé est ancien, puisque dès le tems qu'il fut décrié par la fraude de ceux de Loxa, on dit que les marchands d'Europe se plaignirent qu'on ne lui avoit trouvé ni la même efficacité contre les fievres, ni la même bonté pour les teintures.

    Le nom de quinquina est américain : mais l'écorce qui porte ce nom en Europe n'est connu au Pérou & à Loxa, que sous le nom de corteza ou cascara, ou plus ordinairement cascarilla, écorce de Loxa ou petite écorce ; le nom de poudre des Jésuites, non plus que celui de bois des fievres, palo de calenturas, ne sont plus aujourd'hui en usage ; mais il y a un autre arbre fort célebre & connu dans diverses provinces de l'Amérique méridionale, sous le nom de quina quina, & dans la province de Maynas, sur les bords de Maranon, sous le nom de tatché ; de cet arbre distille par incision une résine odorante ; les semences appellées par les Espagnols pepitas de quina quina, ont la forme de feves ou d'amandes plates, & sont renfermées dans un espece de feuille doublée ; elles contiennent aussi entre l'amande & l'enveloppe extérieure un peu de cette même résine qui distille de l'arbre. Leur principal usage est pour faire des fumigations, qu'on prétend salutaires & confortatives, mais qui ont été en bien plus grand crédit qu'elles ne sont aujourd'hui.

    Les naturels du pays forment de la gomme résine, ou baume de cet arbre, des rouleaux ou masses qu'ils vont vendre au Potosi & à Chuquizaca, où ils servent non seulement à parfumer, mais à d'autres usages de médecine, tantôt sous la forme d'emplâtre, tantôt sous celle d'une huile composée qu'on en tire ; & enfin sans aucune préparation, en portant ces bols à la main, & les maniant sans cesse, pour aider à la transpiration & fortifier les nerfs. Les Turcs font précisément le même usage du labdanum : il reste à savoir maintenant, comment & pourquoi l'écorce de Loxa a reçu en Europe & dans le reste du monde, hors dans le lieu de son origine, le nom de quinquina.

    Parmi les différentes vertus qu'on attribue à l'arbre balsamique dont nous venons de parler, & nommé de tout tems quina quina par les naturels, & depuis par les Espagnols, la plus considérable est celle de son écorce, qui passoit pour un excellent fébrifuge. Avant la découverte de l'arbre de Loxa, cet autre étoit en grande réputation pour guérir les fievres tierces, & les jésuites de la Paz ou Chuquiabo, recueilloient avec grand soin son écorce, qui est extrèmement amère ; ils étoient dans l'usage de l'envoyer à Rome ou elle se distribuoit sous son vrai nom de quina quina. L'écorce de Loxa ayant passé en Europe & à Rome par la même voie, le nouveau fébrifuge a été confondu avec l'ancien ; & celui de Loxa ayant prévalu, il a retenu le nom du premier, qui est aujourd'hui presque entierement oublié ; le nom de cascarilla ou de petite écorce, donné à celui de Loxa, semble aussi avoir été imposé, pour la distinguer d'un autre, qui étoit sans doute celle de l'ancien fébrifuge.

    Il est arrivé au quinquina ce qui arrive à presque tous les remedes communs & de peu de valeur, dans les pays où ils naissent, & où on les trouve, pour ainsi dire, sous la main. On en fait au Pérou, généralement parlant, peu de cas & peu d'usage : on le craint & on en use peu à Lima, beaucoup moins à Quito, & presque point à Loxa. Mais en Europe, le débit en est prodigieux, par la vertu spécifique qu'il a de guérir les flevres intermitentes ; cependant si la fievre est le symptome d'un autre maladie, c'est en vain & mal-à-propos que l'on donneroit l'écorce fébrifuge ; la fievre ne cédera qu'en guérissant la maladie idiopathique dont elle tire son origige ; on connoît encore que le quinquina n'est pas un remede convenable dans les fievres continues hétiques, inflammatoires, putrides, malignes & pestillentielles ; il ne faut donc regarder cette écorce que comme un antidote dans les seules fievres intermittentes.

    Nous lisons dans les mémoires d'Edimbourg, que des médecins & chirurgiens habiles ont fait usage du quinquina avec un grand succès dans la gangrene & dans le sphacele, qui viennent d'une cause intérieure ou extérieure, & que des malades désespérés, après avoir tenté vainement tous les autres remedes, recouvrent une parfaite santé par l'usage de celui-ci. S'il étoit vrai que le quinquina eût des propriétés si merveilleuses que de guérir les malades attaqués de gangrene ou de sphacele, il deviendroit alors cent fois plus cher aux hommes qu'il ne l'est par sa vertu fébrifuge. (Le Chevalier de Jaucourt.)

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « quinquina »

    Mot péruvien quina quina, qui signifie écorce par excellence.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Du quechua kinakina. Un médecin génois n'étant jamais allé en Amérique, Sebastiano Bado, a créé au XVIIe siècle le mot quinquina parce qu'il pensait que le terme quechua de kinakina désignait l'arbre donnant l'écorce du Pérou, alors qu'il désigne en réalité un tout autre arbre : le Myroxylon peruiferum (source : quinquina sur l'encyclopédie Wikipédia Wikipedia-logo-v2.svg).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    QUINQUINA, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. a) 1653 Kinakina « écorce fébrifuge d'un arbre du Pérou » (G. Patin, lettre du 30 déc. ds Lettres Choisies, Cologne, 1692, t. 1, p. 170); b) 1661 Quinquina (Id., lettre du 21 sept., ibid., t. 2, p. 457); 2. 1716 Quinaquina nom de l'arbre qui donne cette écorce (A.-Fr. Frézier, Rel. au Voy. de la Mer du Sud, p. 214, ds König, p. 173); 3. 1694 Quinquina d'Europe « racine de la gentiane » (Corneille); 4. 1760 vin de quinquina (Diderot, Corresp., t. 3, p. 218 ds Quem. DDL t. 30). Empr. à l'esp.quinaquina qui, bien que n'étant att. que dep. 1737 (Autoridades), est prob. plus anc. (ce sont les Espagnols qui ont apporté cette écorce du Pérou en Europe en tant que fébrifuge) et est empr. au quichua Kinakina. Malgré les objections de Cor.-Pasc. (s.v. quina I), le fait que ce mot ne soit pas att. anciennement en quichua ne contredit pas cette hyp. Voir R. Loewe ds Z. vergl. Sprachforsch. t. 60, pp. 153-162; König, pp. 172-174; Fried., s.v. quina; FEW t. 20, p. 64.

    quinquina au Scrabble


    Le mot quinquina vaut 23 points au Scrabble.

    quinquina

    Informations sur le mot quinquina - 9 lettres, 5 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot quinquina au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    quinquina

    Les rimes de « quinquina »


    On recherche une rime en NA .

    Les rimes de quinquina peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en na

    Rimes de sunna      Rimes de combina      Rimes de ahana      Rimes de rengaina      Rimes de quinquennat      Rimes de marinas      Rimes de acqua-toffana      Rimes de pembina      Rimes de magna      Rimes de ex-nana      Rimes de signorina      Rimes de artisanat      Rimes de morgana      Rimes de ruina      Rimes de frissonna      Rimes de putanat      Rimes de abounas      Rimes de rumina      Rimes de couina      Rimes de assena      Rimes de rayonna      Rimes de sectionna      Rimes de terminât      Rimes de pelotonna      Rimes de reboutonna      Rimes de patronna      Rimes de externat      Rimes de dîna      Rimes de pardonna      Rimes de ânonna      Rimes de cuisina      Rimes de missionna      Rimes de daigna      Rimes de tanna      Rimes de rencogna      Rimes de pina      Rimes de na      Rimes de bouchonna      Rimes de pomponna      Rimes de pensionnats      Rimes de renseigna      Rimes de regagna      Rimes de bougonna      Rimes de glana      Rimes de décerna      Rimes de régnas      Rimes de taquina      Rimes de minas      Rimes de griffonna      Rimes de promena     

    Mots du jour

    sunna     combina     ahana     rengaina     quinquennat     marinas     acqua-toffana     pembina     magna     ex-nana     signorina     artisanat     morgana     ruina     frissonna     putanat     abounas     rumina     couina     assena     rayonna     sectionna     terminât     pelotonna     reboutonna     patronna     externat     dîna     pardonna     ânonna     cuisina     missionna     daigna     tanna     rencogna     pina     na     bouchonna     pomponna     pensionnats     renseigna     regagna     bougonna     glana     décerna     régnas     taquina     minas     griffonna     promena     


    Les citations sur « quinquina »

    1. Comme ce n'est qu'une fièvre intermittente et fort légère, il s'en tirera aisément par le quinquina, auquel il a, comme vous savez, grande dévotion.

      Auteur : Jean Racine - Source : Lettres, 31 août 1698


    2. Je me suis traité par les douches, le quinquina, les purgatifs, les amers et l'hydrothérapie ...

      Auteur : Auguste, comte de Villiers de l'Isle-Adam - Source : Tribulat Bonhomet (1887)


    Les citations sur quinquina renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot quinquina en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « quinquina »

    QuiQuiaQuibusQuichéeQuiconqueQuidamQuidditéQuiet, èteQuiètementQuiétismeQuiétisteQuiétudeQuignonQuiledinQuilleQuilleQuillerQuilletteQuillionQuillonQuinaQuinaireQuinaud, audeQuinauderieQuincailleQuincaillerieQuincailleurQuincaillierQuinconceQuindécemvirs ou mieux quindécQuindécennal, aleQuindigitaireQuineQuinolaQuinologisteQuinquagénaireQuinquaïeul, euleQuinquenoveQuinquercionQuinquérèmeQuinquetQuinquinaQuintQuintaineQuintalQuintanQuintaneQuinteQuinteQuinte

    Les mots débutant par qui  Les mots débutant par qu

    quiquiqui-vivequi-viveQuiberonQuibervilleQuibouquibusquichequichesquichottequickquiconquequiconquequiconquequidamquidamsQuiéQuiersQuiers-sur-BézondeQuiéry-la-MotteQuierzyQuiestèdequietquiètequiètementquiètesquiétismequiétistequietsquiétudequiétudesQuiévelonQuiévrainQuiévrechainQuièvrecourtQuiévyquignonquignonsQuilenquillaiQuillanquillardsquilleQuillebeuf-sur-SeinequilléequillerquillesQuillioquillon

    Les synonymes de « quinquina»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot quinquina dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « quinquina » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot quinquina dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Quinquina ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations quinquina     Citation sur quinquina   Poèmes quinquina   Proverbes quinquina   Rime avec quinquina    Définition de quinquina  


    Définition de quinquina présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot quinquina sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot quinquina notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 9 lettres.

    Page modifiée le lundi 27 octobre 2025 07:55:56