Définition de « venus »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot venus de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur venus pour aider à enrichir la compréhension du mot Venus et répondre à la question quelle est la définition de venus ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion |ppmp=oui)

  • Du verbe venir.

  • Masculin pluriel de venu.


    Définitions de « vénus »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VÉNUS, subst. fém.

    [P. réf. à Vénus, déesse de la beauté, de l'amour]
    A. ?
    1. Femme très belle, bien faite. Jeanne (...) Conduit par le chemin sa génisse au taureau. Compagnonnage errant de placides femelles, Plantureuses Vénus de l'animalité (Rollinat, Névroses, 1883, p. 170).V. barbaresque ex. 2.
    2. Femme considérée comme le type de la beauté féminine à telle époque, à tel endroit. Le magistrat me disait sa joie patriotique de voir bientôt la Vénus de Milo. (...) je crus pouvoir lui dire que nous avions aussi nos Vénus nationales, qui n'étaient pas manchotes et qu'il rencontrerait aux Folies-Bergère (Barrès, Voy. Sparte, 1906, p. 186).Vénus hottentote*.
    ? P. anal., littér., rare. Chose qui peut être considérée comme la plus belle parmi d'autres choses du même type. Synon. parangon, perle.La cathédrale me troublait (...). Je croyais avoir trouvé le dernier mot du gothique, la Vénus architecturale. (...) je retourne à mon impartialité d'amour: je les aime toutes (Michelet, Journal, 1835, p. 212).
    ? Loc. Ceinture de Vénus. V. ceinture I A 1 et venusté A 1 a ex. de Jankélévitch.
    3. Gén. péj., vieilli. Vénus banale, Vénus de(s) carrefour(s), etc. ou, absol., Vénus. Prostituée. L'ennuyeux Grandisson, pour qui la Vénus des carrefours elle-même se trouverait sans sexe (Balzac, Cous. Pons, 1847, p. 14).Lord Byron livrait aussi sa vie à des Vénus payées: il remplit le palais Mocenigo de ces beautés vénitiennes (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 361).V. délice ex. 1.
    ? Coup de pied de Vénus. V. pied 1reSection I B 3 c ?.Sacrifier* à Vénus.
    4. Au fig. Principe, puissance de l'amour, de la féminité. Au moins ces misérables ont pour se consoler la Vénus animale. Ils « s'aiment » comme des chiens, pêle-mêle, partout (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 280).Toute la chair se fait proposition. (...) la femme s'offre (...). L'individu subit l'espèce (...). La vénus tient la psyché en état (Valéry, Variété V, 1944, p. 192).
    B. ? P. méton.
    1. BEAUX-ARTS. Statue(tte) ou représentation picturale figurant Vénus ou une femme de grande beauté, répondant aux canons de l'esthétique antique, classique. Vénus accroupie, callipyge. Les folâtres et élégantes princesses de Watteau, à côté des Vénus sérieuses et reposées de M. Ingres; (...) les mornes beautés de Delacroix (Baudel., Salon, 1846, p. 133).Une petite Vénus en biscuit de Sèvres portant deux colombes dans ses mains (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 183).V. idéal1ex. 6.Vénus anadyomène*.
    2. HIST. Statue(tte) de femme considérée comme le type d'une certaine culture. Cachée au fond d'un bois (...), se trouve la Vénus de Quinipily. C'est une statue (...) représentant une femme nue (...). À voir de profil ses cuisses grasses, sa croupe charnue (...), elle vous semble d'une sensualité à la fois toute barbare et raffinée (...). On l'a prise (...) pour une Vénus romaine (...) n'y a-t-il pas (...) irrévérence trop grossière à supposer les Romains, eux qui aimaient tant les belles femmes, capables jamais d'en avoir fait une si laide? (Flaub., Champs et grèves, 1848, p. 272).V. stéatopygie, dér. s.v. stéatopyge, ex.
    C. ? Spécialement
    1. ALCHIM., CHIM., vx. Synon. de cuivre. (Dict. xixeet xxes.).
    ? Cristaux de Vénus, vert de Vénus. Acétate neutre de cuivre en cristaux. (Ds Codex, 1908, p. 186 et Lebeau, Courtois, Pharm. chim., t. 1, 1929, p. 618).
    2. ANAT., lang. cour. Collier* de Vénus. Mont* de Vénus.
    3. BOTANIQUE
    a) Vénus attrape-mouches. Synon. de dionée. (Dict. xixeet xxes.).
    b) Sabot(-)de(-)Vénus. Synon. de cypripedium* calceolus.V. cypripède ex. de J.-M. Pelt et sabot C 7 ex. de Zola.
    4. CONCHYLIOL. Mollusque lamellibranche comestible, à valves égales, arrondies, épaisses, striées. Les vénus, les bucardes (...) ont à l'une et à l'autre valve des dents qui se reçoivent réciproquement (Cuvier, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 415).En partic. Vénus ou venus verrucosa. Synon. sc. de praire.Lamellibranches (...). Venus verrucosa (Praire) (Zool., t. 1, 1963, p. 1118 [Encyclop. de la Pléiade]).
    5. HORTIC. Téton(-)de(-)Vénus. V. téton B 1.
    6. MINÉR. Cheveux de Vénus. V. cheveu II A 3.
    Prononc. et Orth.: [venys]. Ac. 1694: Venus; dep. 1740: Vénus. Avec une majuscule, sauf au sens de « mollusque ». Étymol. et Hist. 1. 1246 désigne la planète (Gossuin de Metz, Image du monde, ms. B.N. fr. 1548, 30 vob d'apr. R. Arveiller, Notes lexicol. ds Marche romane t. 20 1978 ds Mél. Wathelet-Willem, p. 16); 2. 1538 « paillardise, ardeur amoureuse » (Est.); 1694 plaisirs de Vénus (Ac.); 1814 maladie de Vénus (In titre: DrSacombe, La Vénusalgie ou la maladie de Vénus ds Quem. DDL t. 20, s.v. vénusalgie); 1832 mal de Vénus (Mém. de J. Casanova de Seingalt, t. 6, ch. 7, p. 297, ibid., s.v. mal); 3. 1566 alchim. « cuivre » (J. Grévin, Discours sur les vertus et facultez de l'antimoine, fo10 vo); 4. 1736 conchyliol. conque de Vénus (Catal. raisonné de coquilles, p. 82); 1778 malacol. Venus d'Islande (Bibl. du Nord, II, 182-3 ds Quem. DDL t. 21). Du lat. Venus, -eris déesse de la beauté, terme att. aux sens de « amour, plaisir de l'amour », « charme, attrait, grâce », et comme nom de planète et en lat. médiév. comme terme d'alchim. « cuivre » ca 1215 ds Latham. Fréq. abs. littér.: 121.
    DÉR. 1.
    Vénusiaque, adj.a) [En parlant d'une femme] D'une grande beauté, digne de la déesse Vénus. Synon. vénusien (infra).MmeÉdouard Lockroy (...) était (...) d'une taille pleine et souple, de jambes vénusiaques, de mains délicates (L. Daudet, Clemenceau, 1942, p. 10).b) [En parlant d'une chose abstr.] Relatif à la femme et à l'amour. Synon. vénusien (infra).Le grand interprète de la passion vénusiaque, l'aède de la splendeur et suavité féminine, de l'attachement physique (...) c'est Ronsard (L. Daudet, Idées esthét., 1939, p. 166).? [venyzjak]. ? 1reattest. 1932 (Id., Rech. beau, p. 141); de Vénus, avec finale d'apr. des mots tels que insomniaque*.
    2.
    Vénusien, -ienne, adj. et subst.a) Adj. [En parlant d'une femme] ?) Synon. de vénusiaque (supra dér. 1 a).Les jambes [d'Elsa], rejointes par la station verticale, ne laissaient, entre les cuisses vénusiennes, aucun intervalle (L. Daudet, Médée, 1935, p. 112). ?) Synon. de vénusiaque (supra dér. 1 b).La troisième (...), entièrement nue fors le cache-sexe et l'étroit soutien-gorge qui moulait une poitrine petite et haut placée (...), semblait s'offrir comme un symbole vénusien à nous tous qui la regardions (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 201).b) ?) Astron. Adj. Relatif à la planète Vénus. Cycle, jour vénusien; année vénusienne. Un module (...) destiné à se poser en douceur sur le sol de Vénus (...) un ballon météo porteur d'instruments permettant d'enregistrer (...) certains des paramètres de l'atmosphère vénusienne (Le Monde aujourd'hui, 16-17 déc. 1984, p. IV, col. 2).Subst. Habitant(e) présumé(e) de la planète Vénus. Pour qui guette déjà le sourire des Vénusiennes, la belle merveille que l'exploit de Gagarine! (...) chacun dissimule son indifférence et s'applique à s'extasier: un homme dans l'espace, c'est fabuleux! (Arts, 19-26 avr. 1961, p. 1). ?) Astrol. Adj. [En parlant d'une pers., de son caractère] Qui est sous l'influence de Vénus et se caractérise par la douceur, la sensibilité, le goût de l'esthétique. L'instinct sexuel, l'attrait du beau (...), la recherche de l'unité et de la fécondité prennent naissance dans le « centre d'énergie », dans le « noyau » vénusien. Mais la destruction martienne en demeure bien proche. Vénus symbolise aussi l'imagination (Divin.1964, p. 217).Subst. ,,Sujet qui est nettement influencé par Vénus (...) sensible et affectueux (...) de tempérament sanguin (...). Il réussit dans les professions de la beauté et de l'élégance, dans les commerces de luxe`` (Curcio Astrol. 1980, s.v. Vénus). V. martien B ex. de Abellio.? [venyzj? ?], fém. [-j?n]. ? 1resattest. a) ?) 1872 adj. « relatif à la planète Vénus » (Ch. Gros, Un drame interastral ds ?uvres compl., éd. L. Forestier et P.-O. Walzer, p. 372), ?) 1946 astrol. subst. « ce qui caractérise une personne influencée par la planète » (Abellio, Pacifiques, p. 268), b) 1935 adj. « relatif à une vénus » (L. Daudet, Médée, p. 112); de Vénus, suff. -ien*.
    BBG. ? Duch. Beauté 1960, p. 61, 76. ? Quem. DDL t. 18, 22, 28, 31.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    vénus \ve.nys\ féminin invariable

    1. Femme d'une grande beauté.
      • Une vénus et un adonis.
    2. (Zoologie) Noms de plusieurs mollusques bivalves (genre Venus) à coquille arrondie, dont les valves épaisses présentent des stries, parfois rayonnantes, parfois concentriques, parfois les deux.
    3. (Zoologie) Synonyme de praire commune (espèce d'animaux).
      • La praire est une vénus.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Littré

    VÉNUS (vé-nus') s. f.
    • 1Divinité des païens, la mère de l'Amour et la déesse de la beauté. Et du haut des cieux, où je brille, J'entendrai prononcer aux mortels prévenus?: Elle est plus belle que Vénus, Molière, Psyché, Prologue. Et trois cent mille francs avec elle obtenus La firent à ses yeux plus belle que Vénus, Boileau, Sat. x. Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée, C'est Vénus tout entière à sa proie attachée, Racine, Phèdre, I, 3. Lisette?: Madame se déguise en Amour, peut-être??? - Madame Turcaret?: En Vénus, ma chère, en Vénus?! - Le marquis?: En Vénus?! ah?! madame, que vous êtes bien déguisée?! Lesage, Turc. v, 7.

      Poétiquement. Les plaisirs de Vénus, les plaisirs de l'amour.

      Statue de Vénus. La Vénus de Médicis.

      Vénus anadyomène, célèbre statue représentant Vénus sortant de la mer.

    • 2 Par extension, une Vénus, une femme d'une extrême beauté. ? le jeune homme Se campe en une église où venait tous les jours La fleur et l'élite de Rome, Des Grâces, des Vénus, avec un grand concours D'Amours, C'est-à-dire, en chrétien, beaucoup d'anges femelles, La Fontaine, Candaule.
    • 2Charmes, beautés, grâces (on met un petit v acception vieillie). Son esprit, sa beauté, sa taille, sa personne ne touchaient point, faute de vénus qui donnât le sel à ces choses?; Myrtis, au contraire, excellait en ce point-là? il n'y avait si petit endroit sur elle qui n'eût sa vénus, et plutôt deux qu'une, outre celle qui animait tout le corps en général, La Fontaine, Psyché, II, p. 163. L'architecte s'était servi de l'ordre ionique à cause de son élégance?; de tout cela il résultait une vénus que je ne saurais vous dépeindre, La Fontaine, ib. p. 166. Là [dans un temple] quelques auteurs avaient envoyé des offrandes pour reconnaissance de la vénus que leur avait départie le ciel, La Fontaine, ib. p. 167.
    • 3 Terme d'astronomie. Une des sept planètes principales?; elle est distante du soleil d'environ 12000000 de myriamètres, parcourt son orbite en 292 jours?; le volume en est à peu près égal à celui de la terre?; elle est la plus proche du soleil après Mercure. Le peuple donne à Vénus le nom d'étoile du berger. La planète de Vénus paraît quelquefois en plein jour et en présence du soleil, et, ce qui est à remarquer, c'est que cela n'arrive que lorsqu'elle est presque entre le soleil et nous, Mairan, Élog. de Halley. Il [Pythagore] apprit à l'Italie que les deux étoiles du matin et du soir, Hesper et Lucifer, n'étaient qu'un seul et même astre, la planète de Vénus, Bailly, Hist. astr. anc. p. 210. Vénus a, comme la lune, ses phases, ses taches, ses montagnes?; c'est même à ces montagnes, plus hautes et plus nombreuses que celles de la lune, et très propres à réfléchir la lumière du soleil, que Vénus doit son principal éclat, Bonnet, Contempl. nat. I, 4.
    • 4 Terme de chimie ancienne. Le cuivre [dédié à la planète de Vénus].

      Vitriol de Vénus, sulfate de cuivre.

      Cristaux de Vénus, l'acétate de cuivre.

    • 5Mont de Vénus, voy. MONT, n° 8 et n° 9.
    • 6Genre de coquilles bivalves. On y distingue la Vénus tigrine, dont la coquille est appelée par les marchands langue de tigre?; la Vénus flexueuse, dite gourgandine?; la Vénus pennée, nommée vulgairement éventail des Memnonites?; la Vénus verruqueuse, connue sous le nom vulgaire de clovisse dans nos ports de la Méditerranée, où elle remplace les huîtres?; la Vénus croisée, appelée palourde dans nos départements de l'Ouest. La plus grande des espèces indigènes, et peut être de tout le genre, est la Vénus fauve, cythérée de Lamarck, Legoarant ?

    HISTORIQUE

    XVIe s. Quant est de moy, vienne Helaine ou Venus, Viennent vers moi m'offrir leurs corps tous nuds?; Je leur diray?: retirez-vous, deesses, Marot, I, 337. Ils se contenterent seulement de faire eschapper quelques pasquins et livrets sur l'arriere Venus active et passive qui s'exerçoit au cabinet [de Henri III], D'Aubigné, Hist. II, 424.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    VÉNUS. Ajoutez?:
    8 La Vénus attrape-mouches, dionaea muscipula, Journ. offic. 26 nov. 1876, p. 8720, 2e col.
    9 Populairement et fig. Coup de pied de Vénus, accident syphilitique. Avec une autre drogue, on chasse le mal occasionné par des coups de pieds de Vénus, L. du P. Duchêne, 16 lettre, p. 3.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    VÉNUS, (Astronom.) satellites de Vénus. Depuis la découverte des satellites de Jupiter & de Saturne, qui ne sont que des lunes semblables à celle qui tourne autour de la planete que nous habitons, l'analogie a dû faire soupçonner l'existence de pareils astres autour des autres corps. Pourquoi ce présent n'auroit-il été fait qu'à certaines planetes, tandis qu'il s'en trouve d'intermédiaires, qui par leur éloignement sembloient devoir jouir des mêmes avantages, & qui ne sont pas moins importans dans le système des corps assujettis à notre soleil : tels sont Mercure, Vénus & Mars ? Ces sortes d'inductions prennent une nouvelle force, si on considere attentivement les phénomenes de ces planetes secondaires à l'égard de la planette principale dont ils dépendent. Soumises aux mêmes lois générales, leurs révolutions périodiques sont déterminées par leurs distances au centre du mouvement qui leur est commun.

    Mais sans chercher des raisons pour expliquer les variétés que nous offrent les productions de l'Etre suprème, contentons-nous de rapporter les faits. Il vaut mieux arrêter l'esprit qui ne court que trop vîte au système.

    Toutes les observations faites sur Mars nous mettent en droit de conclure qu'il est dépourvu de satellite. Cette planete est trop voisine de la nôtre pour que nous ayons pu tarder jusqu'à cette époque à le découvrir, les circonstances dans lesquelles il se présente à nos yeux sont d'ailleurs trop favorables pour qu'il ait pu échapper à l'époque de l'invention des lunettes. La phase ronde qu'il auroit toujours eu à notre égard le rendoit trop sensible pour n'être pas apperçu de Galilée.

    Il n'en étoit pas ainsi de Vénus : placée entre le soleil & nous, les observations faites sur cette planete ont été plus délicates, plus rares, plus sujetes à des variations, que des circonstances de toute nature rendent très-difficiles à saisir, la perfection des instrumens, l'habileté des observateurs, des travaux sans nombre entrepris pour le progrès de l'astronomie ; tous ces efforts suffisent à peine pour nous instruire de la révolution de cette planete sur son axe. Qu'on ne soit donc pas surpris si les observations que nous allons rapporter ont été si peu répétées malgré les veilles & les peines de nos astronomes les plus infatigables.

    La premiere observation du satellite de Vénus est dûe à M. Cassini : il s'exprime en ces termes dans sa découverte de la lumiere zodiacale, in-fol. 1685. Paris. Seb. Cramoisi, p. 45. « A 4 heures 15 minutes, 28 Août 1686, en regardant Vénus par la lunette de 34 piés, je vis à de son diametre vers l'orient une lumiere informe, qui sembloit imiter la phase de Vénus, dont la rondeur étoit diminuée du côté de l'occident. Le diametre de ce phénomene étoit à-peu-près égale à la quatrieme partie du diametre de Vénus : je l'observai attentivement pendant un quart-d'heure, & après avoir interrompu l'observation l'espace de 4 ou 5? je ne la vis plus, mais le jour étoit grand ».

    M. Cassini avoit vu une lumiere semblable qui imitoit la phase de Vénus, le 25 Janvier 1672, pendant 10 depuis 6 h. 52? du matin, jusqu'à 7 h. 2? vers les 7 h. du matin, que la clarté du crépuscule fit disparoître cette lumiere. La plûpart des astronomes chercherent inutilement ce satellite, aucun ne s'apperçut jusqu'à M. Short, qui le revit 54 ans après, pendant qu'il observoit Vénus avec un télescope de 16°.

    Cette observation étant une de celles qui constate le plus l'existance du satellite de Vénus, par l'impossibilité d'y supposer que l'observateur ait été trompé par des illusions optiques, mérite une attention particuliere ; c'est pourquoi je la rapporterai telle qu'elle se trouve dans les transactions philosophiques & dans l'histoire de l'académie de 1741.

    « M. Short, à Londres, le 3 Novembre 1741, un matin avec un télescope de 16° qui augmentoit 50 à 60 fois le diametre de l'objet, apperçut d'abord comme une petite étoile fort proche de Vénus, sur quoi ayant adapté à son télescope un oculaire plus fort & un micrometre, il trouva la distance de la petite étoile à Vénus de 10? 20? ; Vénus paroissant alors très-distinctement, & le ciel fort serein ; il prit des oculaires trois ou quatre fois plus forts, & vit avec une agréable surprise que la petite étoile avoit une phase, & la même phase que Vénus ; son diametre étoit un peu moins que le tiers de celui de Vénus, sa lumiere moins vive, mais bien terminée ; le grand cercle qui passoit par le centre de Vénus & de ce satellite (qu'il seroit difficile de qualifier autrement), faisoit un angle d'environ 18 à 20°. avec l'équateur ; le satellite étant un peu vers le nord, & précédant Vénus en ascension droite. M. Short le considera à différentes reprises, & avec différens télescopes pendant une heure jusqu'à ce que la lumiere du jour le lui ravit entierement. »

    Ce fut en vain que M. Short chercha par la suite à faire de nouvelles observations de ce satellite. Il ne put découvrir avec son fameux télescope de 12 piés (le plus grand qui eût été fait jusqu'alors), ce que le hazard lui avoit offert dans un télescope de 16° , il paroissoit donc qu'on devoit encore être incertain de l'existence de ce satellite : on n'en trouve aucunes traces dans toutes les observations postérieures des astronomes de l'Europe, jusqu'à l'année 1761 ; les observations de ce satellite devinrent pour lors plus fréquentes.

    Le fameux passage de Vénus sur le soleil, cette époque si célebre vit renaître le zèle de tous les savans. Ce passage étoit une occasion plus intéressante que toute autre de constater l'existence du satellite de Venus, & de l'observer au cas qu'on pût le découvrir. Tandis que les nations s'empressoient à l'envi de faire voyager des académiciens dans toutes les parties du monde habitable, des savans cultivoient en silence leur goût pour l'astronomie, & se préparoient à l'observation du 6 Juin, pour contribuer par leurs travaux à cette correspondance générale, qui devoit seule prouver les résultats qu'avoit annoncé le grand Halley. M. Baudouin avoit fait dresser dans l'observatoire de la marine sur les bains de Julien, rue des Mathurins, une lunette de 25 piés, il se proposa de faire des recherches sur l'existence de cet astre. Il crut devoir associer à son travail un astronome éloigné de la capitale, & sur l'assiduité duquel il pût compter. Il engagea donc M. Montaigne, de la société de Limoges, à s'appliquer à la recherche de ce satellite. M. Montaigne est un philosophe sans faste, occupé dans le fond de sa retraite du plaisir de jouir de ses connoissances, plutôt que du desir d'en acquérir de nouvelles ; observant par pur délassement, il se détermina plutôt que tout autre astronome à un travail dans lequel on avoit si souvent échoué. Quoi qu'il en soit, il étoit réservé à l'observateur de Limoges d'être assez heureux pour chercher ce satellite dans une de ces circonstances favorables, où non seulement il est visible, mais où il n'exige même que des instrumens médiocres.

    Il apperçut donc le 3 Mai 1761 sur les 9 heures du soir, environ à 20? de distance de Vénus, un petit croissant assez foible, & situé de la même maniere que Vénus. Le diametre de ce petit croissant étoit à-peu-près le quart de celui de la planete, & la ligne menée du centre de Vénus à celui de ce satellite, faisoit avec le vertical de cette planete & au-dessous d'elle vers le midi un angle d'environ 20°.

    Le lendemain 4 Mai à la même heure, notre observateur apperçut encore le même phénomene, mais un peu plus éloigné d'environ 30? ou 1?, & dans la partie septentrionale à l'égard du vertical de de Vénus avec lequel il faisoit un angle d'environ 10°.

    Le 5 & 6 on ne put faire aucune observation, à cause d'un brouillard épais qui tenoit l'atmosphere jusqu'à la hauteur de Vénus, dont on pouvoit à-peine observer le disque. On fut plus heureux le 7, & l'on vit encore le satellite toujours à la distance d'environ 25 à 26? du centre de Vénus, mais au-dessus d'elle vers le nord dans un plan qui passoit par la planete, le satellite faisoit un angle de 45°. avec le vertical de Vénus.

    Les jours suivans le satellite ne fut point apperçu jusqu'au 11 du même mois, qu'il parut encore vers les 9 heures, toujours à-peu-près à même distance de Vénus, & faisant encore un angle de 45°. avec le vertical, mais dans la partie méridionale. Il est très remarquable que le satellite paroissoit également, soit que Vénus se trouvât dans le champ de la lunette avec le satellite, soit qu'elle ne s'y trouvât point ; mais qu'il l'appercevoit avec beaucoup plus de facilité, lorsque tenant Vénus hors de la lunette il y conservoit le satellite. La foiblesse de sa lumiere étoit presque toujours absorbée en présence de Vénus. C'est ainsi que les astronomes ont attention de tenir Jupiter hors du champ de leurs instrumens, lorsqu'ils observent les immersions de ses satellites, principalement celles des 3 & 4. L'éclat de la planete empêche de saisir l'instant précis où le satellite recouvre la lumiere.

    Toutes ces observations furent communiquées à M. Baudouin qui lut à ce sujet deux mémoires à l'académie royale des Sciences, dans lesquels il essayoit d'en déduire les élémens de l'orbite de ce satellite. Quoique les conséquences y soient développées avec toute l'adresse & la sagacité possibles, néanmoins les élémens de cet orbite exigent encore quelques observations, pour qu'on la puisse déterminer d'une maniere invariable.

    La lunette de M. Montaigne étoit dépourvue de micrometre, & toutes ses distances n'étoient fixées que par estime. Il est à remarquer cependant qu'on en peut conclure avec assez de certitude, que l'orbite ou satellite doit être à-peu-près perpendiculaire à l'écliptique, que la ligne de ses n?uds tomberoit à-peu-près au 22°. de la vierge, & qu'il seroit presque aussi éloigné de Vénus, que la lune l'est de la terre.

    Parmi les apparitions, il y en a eu d'autres de la même année rapportées par différens observateurs, & dans des pays très-différens ; une des plus remarquables est sans contredit celle du p. la Grange, jésuite. Ce savant cultivoit à Marseille l'Astronomie depuis nombre d'années ; muni d'excellens instrumens, & entr'autres du télescope de 6 piés de foyer du p. Pezenas, construit par M. Short en 1756, dont l'effet est de grossir 800 fois, & égale celui d'une lunette qui auroit 1600 piés. Son expérience reconnue & son exactitude dans les observations, rendent précieuses celles que nous allons rapporter.

    Il n'y vit point de phase comme l'avoient apperçue tous les autres observateurs ; & ce qui n'est pas moins surprenant, c'est qu'il lui parut que ce petit astre suivoit une route perpendiculaire à l'écliptique Cette direction qui par ce qui précede se concluoit des observations de Limoges, parut si étrange au p. la Grange, qu'il ne fit point difficulté d'abandonner toutes les conséquences qu'il avoit déduites de ses observations. Elles furent faites des 10 au 12 Février 1761, à trois jours différens.

    Nous joindrons les apparitions de ce satellite à Auxerre. Les 15, 28 & 29 Mars 1765, vers les 7 heures du soir, M. de Montbaron, conseiller au présidial d'Auxerre, répéta ses observations avec son télescope de 32 pouces, en changea le petit miroir, varia les oculaires, tint Vénus hors du champ de son instrument pendant qu'il observoit son satellite, le fit voir à nombre de personnes pendant des heures entieres, ne négligea rien de tout ce qui pouvoit accroître la certitude de l'apparition de cet astre.

    On trouve aussi dans le Journal étranger, Août 1761, une autre observation tirée du London evening post, & qui fut communiquée à l'auteur de cette feuille périodique, par une lettre du 6 Juin de Saint-Neost, dans le comté d'Hutingdon. Cette observation est d'autant plus remarquable qu'elle a été faite pendant le passage de Vénus sur le soleil. Tandis en effet que l'observateur anglois étoit occupé de ce fameux passage, il apperçut un phénomene qui lui parut décrire sur le disque du soleil une route différente de celles des taches qu'on observe de tems à autres.

    Son télescope lui fit appercevoir qu'il décrivoit la même ligne que Vénus, mais seulement plus proche de l'écliptique. Il seroit néanmoins à desirer que cette observation fût revêtue de caracteres plus authentiques ; car comment imaginer qu'un tel phénomene eût échappé à tous les observateurs qui pendant la durée de ce passage avoient tous les yeux fixés sur le soleil dans toutes les parties du monde ? Quoi qu'il en soit, il y a lieu de croire que l'on a dans l'Angleterre d'autres observations du satellite de Vénus ; il semble que l'on y doute plus de son existence, d'après ce qu'en dit M. Bonnet dans son premier livre des considérations de la nature.

    Malgré tant de témoignages qui établissent l'existence du satellite de Vénus, il semble que l'on soit encore dans le cas de douter de sa réalité, à-cause de la rareté de ses apparitions. Les astronomes qui ne l'ont point apperçu, pensent que ceux qui ont observé ce satellite s'en sont laissé imposer par des illusions optiques, contre lesquelles ils auroient été d'autant moins en garde, qu'ils les ignorent ; ce qui pourtant n'est pas sujet à de moindres difficultés.

    Comment en effet concevoir que tant de personnes dans des lieux si éloignés & avec des instrumens si différens, ont tous été trompés de la même maniere, dans le même tems & sur le même objet ? Quelque vraissemblance que puissent avoir les objections qu'on peut faire contre les observations où l'on s'est servi de lunettes ordinaires, il suffit pour les faire regarder au-moins comme douteuses, qu'il y en ait une où les mêmes illusions soient absolument impossibles ; & c'est ce que nous trouvons dans le rapport de M. Short de 1740. En effet, quel degré de confiance n'ajoute pas à son observation le nom de cet artiste célebre, le plus fameux des opticiens, celui de tous les astronomes qui ait connu le mieux les télescopes & l'art de s'en servir, à qui les observations astronomiques sont si familieres, & qui donne encore dans la société royale de Londres, les plus grandes preuves de son habileté.

    Mais je vais encore plus loin. Supposons contre toute vraissemblance, qu'il ait pu se tromper dans sa premiere observation, de quelque maniere que ses yeux aient été affectés dans le premier moment, les différens oculaires qu'il adapta à son télescope, tous plus forts les uns que les autres, auroient dû lui faire connoître sur les lieux son erreur ; & c'est précisement le contraire qui arriva, puisqu'il apperçut son phénomene plus distinctement avec une phase semblable à celle de la planete principale, & telle qu'elle avoit déja été observée cinquante-quatre ans auparavant par M. Cassini.

    J'ajouterai de plus que le degré de certitude ne laisse plus entrevoir le plus léger doute, par l'attention scrupuleuse avec laquelle M. de la Lande dans son voyage à Londres en 1764, eut soin de demander à M. Short lui-même, toutes les circonstances de son observation.

    Ce savant, dont le nom passera à la postérité la plus reculée, crut devoir immortaliser sa découverte en la prenant pour type, & fit graver la phase du satellite telle qu'il l'apperçut en 1740. Il s'en sert en forme de cachet depuis cette époque.

    Encyclopedie-17-p849-venus.PNG

    Quant aux observations de M. Montaigne, si on suppose ce savant séduit par des illusions optiques qu'il ignoroit, il faut admettre que tous les autres observateurs se sont laissés entraîner à ces mêmes illusions : pourquoi donc seroient-elles si rares & si peu fréquentes ? Mais sans nous arrêter à réfuter des objections aussi futiles, convenons que les bisarreries de ce petit astre ne sont pas des raisons pour rejetter des faits ; qu'elles sont au contraire des conséquences nécessaires de plusieurs causes que nous ignorons, & qui se dévoileront par la suite. Essayons d'en donner ici quelques-unes, qui toutes sont aussi simples que naturelles. 1°. Il est certain que la lumiere de ce satellite est beaucoup plus foible que celle des satellites de Jupiter & de Saturne. 2°. Il ne peut se présenter à nos yeux que dans les époques où sa phase est en croissant. La lumiere qu'il nous réfléchit est donc toujours moindre que celles des satellites des planetes supérieures, qui nous offrent la phase ronde. 3°. Les plus grandes digressions de Vénus ne sont que de 48°. il faut que son satellite se trouve lui-même dans sa plus grande digression à cette époque, & qu'elles concourent ensemble pour être apperçu ; car dans toutes autres circonstances Vénus & son satellite sont plongés dans les rayons du soleil, ou enveloppés de vapeurs de l'atmosphere, ou éteints par la lumiere de l'horison. 4°. La masse de ce satellite est peut-être d'une densité peu propre à renvoyer les rayons de l'astre qui nous éclaire. 5°. Il a des périodes successives de lumiere, suivant que les parties de son disque sont plus ou moins propres à réfléchir ; (Mémoire de l'académie royale des Sciences, année 1719, page 66.) ces suppositions ne sont rien moins que gratuites. La description de la lune nous offre dans ses taches précisément les mêmes phénomenes ; les mêmes accidens ont lieu pour le troisieme satellite de Jupiter, & le cinquieme de Saturne.

    Reste donc la circonstance singuliere de la position de l'orbite du satellite de Vénus. Mais cette position perpendiculaire à l'écliptique, bien loin d'être un motif de rejetter l'existence de ce satellite, semble l'établir avec encore plus de certitude, si l'on compare ce phénomene avec ce que nous connoissons de la révolution de Vénus sur son axe.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « vénus »

    Lat. Venus, Veneris?; comparez le sanscrit védique vanas, charme, van, désirer?; le danois ven, joli, agréable?; anglo-sax. van, brillant.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (1674) Du nom de la déesse Vénus.
    (Zoologie) (1778) Ellipse de conque de Vénus.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    VENIR, verbe intrans.
    Étymol. et Hist. A. 1. Venir a + subst. marquant le terme du mouvement a) ca 880 « se déplacer pour arriver près du point de référence » (Eulalie, 28 ds Henry Chrestomathie, p. 3); ca 1050 en venir « id. » (Alexis, éd. Chr. Storey, 113); spéc. 1690 « atteindre un certain point » (Fur.); 1842 mar. (Ac. Compl.: Venir au vent [...]. Venir à bâbord ou à tribord); b) 1176-81 fig. venir à + subst. abstr. « apparaître dans l'esprit, être conçu » (Chrétien de Troyes, Charrete, éd. M. Roques, 495); 2. venir de + subst. indiquant l'origine du mouvement a) ca 1050 « arriver en provenance de » (Alexis, 251); b) ca 1170 fig. « provenir, découler de » (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 4392); spéc. ca 1250 « descendre (de quelqu'un) » (Grant mal fist Adam, I, 28 ds T.-L.); 1606 « dériver (d'un mot) » (Nicot, s.v. bohourd); c) loc. 1176-81 don vos vient? (Chrétien de Troyes, Charrete, 137); 1580 d'où venoit celà (Montaigne, Essais, I, 20, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 96); 1664 d'où vient que (Molière, Tartuffe, I, 1); 3. a) ca 1050 venir sans compl. de lieu (Alexis, 467); ca 1050 faire venir qqn « lui demander de venir » (ibid., 335); 1539 venir au secours (Est.); b) loc. 1176-81 aler et venir (Chrétien de Troyes, Charrete, 4117); av. 1399 à tous venans « à tous ceux qui se présentent » (J. d'Outrem., Chron., I, 72 ds Gdf. Compl.); 1559 à tout venant (Amyot, Rom., 6 ds Littré); 1559 fig. premier venu « celui pris au hasard » (Id., Vies, Compar. de Lysand. av. Sylla, p. 1781, éd. 1567 ds Gdf. Compl.); 1580 un nouveau venu (Montaigne, op. cit., II, 4, p. 364). B. En relation avec le temps 1. a) ca 980 « se présenter à un certain moment » (Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 57); ca 1100 impers. (Roland, éd. J. Bédier, 162); déb. xiies. a venir « qui doit arriver » (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 300); ca 1170 qui vient « qui s'approche » (Chrétien de Troyes, Erec, 6493); b) loc. ?) 1275 venir a vie « naître » (Adenet le Roi, Berte, éd. A. Henry, 85), supplanté par venir au monde 1560 (Bible, Rebul 4 Eschas 4, 29 d'apr. FEW t. 14, p. 240a); 1690 impers. (Fur.: à force de prier il lui vint une fille); ?) 1539 venir tout à point « arriver avec opportunité » (Est.); puis 1611 tout vient à poinct qui peut attendre (Cotgr.); 1868 tout vient à point à qui sait attendre (Littré, s.v. point); ?) 1670 fig. voir venir (qqn) « deviner ses intentions » (Molière, Bourgeois gentilhomme, III, 12); av. 1747 laisser venir « ne pas se presser » (Lesage, Turcaret, III, 9 ds Littré); 2. 1225-30 « arriver, se développer (de plantes) » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 1396); ca 1245 « se développer (de quelqu'un) » (Philippe Mousket, Chron., 1342 ds T.-L.); spéc. techn. « se produire, se manifester » 1767 peint. (Dider., Salon de 1767, ?uv. t. XIV, p. 302 ds Pougens ds Littré); 1872 phot., impr. bien venir, mal venir (Littré). C. Venir à indique l'aboutissement après une évolution 1. + subst. ca 1050 « parvenir à un certain stade » (Alexis, 443); ca 1100 en venir a (Roland, 1286); 1160-74 i venir « y parvenir » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 2624); spéc. ca 1170 venir à chief « parvenir à ses fins » (Marie de France, Lais, éd. J. Rychner, Guiguemar, 740); 1538 venir a composition (Est., s.v. deditionem subire); 1549 venir à bout (Est.); 1575 venir aux mains (Thevet, Cosmogr., XIII, 12 ds Gdf. Compl.); 1674 en venir aux coups (La Fontaine, Contes, IV, 16, 191); 2. + inf. ca 1150 venir a + inf. subst. « se résoudre à » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 312); xiiies. venir a + inf. (Du Segretain moine ds Rec. gén. de fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 4, p. 215). D. Avec l'inf. venir servant de simple auxil. 1. fin xes. venir + inf. « faire en sorte de » (Passion, 407); 2. ca 1050 venir a surtout à la 3epers. + inf. « se trouver en train de » (Alexis, 47); 3. ca 1225 venir de + inf. « avoir juste fini de » (Gautier de Coinci, Mir., éd. V. Fr. Koenig, I Mir 12, 44). Du lat. venire « venir », « arriver, se présenter », « parvenir à », « venir à quelque chose, venir dans tel ou tel état » et « en venir à ».

    venus au Scrabble


    Le mot venus vaut 8 points au Scrabble.

    venus

    Informations sur le mot venus - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot venus au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    venus

    Les rimes de « venus »


    On recherche une rime en NY .

    Les rimes de venus peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en ny

    Rimes de prévenus      Rimes de avenues      Rimes de demi-nu      Rimes de subvenu      Rimes de discontinue      Rimes de méconnue      Rimes de charnues      Rimes de saugrenue      Rimes de menus      Rimes de venue      Rimes de éternuent      Rimes de tenues      Rimes de bienvenu      Rimes de tenue      Rimes de exténuent      Rimes de revenues      Rimes de intervenues      Rimes de parvenue      Rimes de tenu      Rimes de Hannut      Rimes de ressouvenue      Rimes de entretenu      Rimes de convenues      Rimes de prévenu      Rimes de entretenues      Rimes de reconnus      Rimes de prévenue      Rimes de venues      Rimes de contenue      Rimes de continus      Rimes de détenues      Rimes de continue      Rimes de connu      Rimes de détenues      Rimes de nu      Rimes de Liernu      Rimes de reconnues      Rimes de détenu      Rimes de charnus      Rimes de parvenus      Rimes de grenues      Rimes de maintenue      Rimes de revenue      Rimes de revenu      Rimes de méconnu      Rimes de chenus      Rimes de détenu      Rimes de discontinu      Rimes de connue      Rimes de insinue     

    Mots du jour

    prévenus     avenues     demi-nu     subvenu     discontinue     méconnue     charnues     saugrenue     menus     venue     éternuent     tenues     bienvenu     tenue     exténuent     revenues     intervenues     parvenue     tenu     Hannut     ressouvenue     entretenu     convenues     prévenu     entretenues     reconnus     prévenue     venues     contenue     continus     détenues     continue     connu     détenues     nu     Liernu     reconnues     détenu     charnus     parvenus     grenues     maintenue     revenue     revenu     méconnu     chenus     détenu     discontinu     connue     insinue     


    Les citations sur « venus »

    1. L'école étrangère est la forme nouvelle de la guerre que font ceux qui sont venus et il faut y envoyer notre élite.

      Auteur : Cheikh Hamidou Kane - Source : L'Aventure ambiguë (1961)


    2. J'ai mendié la mort chez des peuples cruels
      Qui n'apaisoient leurs dieux que du sang des mortels:
      Ils m'ont fermé leur temple; et ces peuples barbares
      De mon sang prodigué sont devenus avares.


      Auteur : Jean Racine - Source : Andromaque (1667), II, 2, Oreste


    3. Ceulx des plus nobles maisons estoient devenus pauvres, et les richesses estoient devolues entre les mains des petits personnages qui avoient les cueurs bas.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Cicéron, 13


    4. Ses escarpins vernis sont bien mal venus dans ce gire bordé de murettes, tour à tour torrent ou sentier, qui s'élève raide et dru sur les flancs du Brévent.

      Auteur : Roger Frison-Roche - Source : Premier de cordée (1938)


    5. Sans Cérès et Bacchus, Vénus est de glace.

      Auteur : Térence - Source : L'Eunuque, IV, 5


    6. Leurs maris sont revenus sur ce même bâtiment qui a ramené Yves, et elles sont là postées; soutenues déjà par quelque peu d'eau-de-vie, elles font le guet, l'oeil moitié égrillard, moitié attendri.

      Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Mon frère Yves (1883)


    7. Ceux qui diffèrent de mener une bonne vie sont prévenus par la mort.

      Auteur : Publius Syrus - Source : Sentences


    8. Quand l'avarice entre au cerveau Vénus s'en va.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    9. Et toi, charme inconnu dont rien ne se défend
      Qui fit hésiter Faust au seuil de Marguerite,
      Doux mystère du toit que l'innocence habite,
      Candeur des premiers jours, qu'êtes-vous devenus?


      Auteur : Alfred de Musset - Source : Premières Poésies (1828-1835), le Saule


    10. Nous sommes devenus absolument étrangers l'un à l'autre.

      Auteur : Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis - Source : Adèle et Théodore (1792)


    11. Il y a des gens qui sont nés pour être vieux, semble-t-il, et n'ont de cesse qu'ils ne le soient devenus réellement.

      Auteur : Jean Simard - Source : Les Sentiers de la nuit (1958)


    12. Les hommes qui m'avaient été d'abord adverses sont devenus mes amis.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)


    13. Les revenus de Noémi achemine trimestriellement vers son fils, accompagnés d'une lettre acrimonieuse.

      Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Archives du Nord (1977)


    14. Dans notre société, nous sommes devenus trop passif et acceptons ce que la radio, la télévision, les médias et les modes nous imposent.

      Auteur : Dominique Loreau - Source : L'art de la simplicité, simplifier sa vie, c'est l'enrichir (2005)


    15. Elle avait horreur des complications, elle tenait avant tout à pouvoir compter à date fixe sur des revenus déterminés, avec le minimum de formalités et de cassements de tête.

      Auteur : Pierre Benoit - Source : Mademoiselle de La Ferté (1923)


    16. Les hommes qui ont changé l'univers n'y sont jamais parvenus en gagnant des chefs; mais toujours en remuant des masses.

      Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : Cité par Las Cases dans le Mémorial de Sainte-Hélène.


    17. Il est des parvenus si simples, qu'on ne saurait comment leur imputer leur fortune. Le coffre-fort de ces messieurs est une énigme dont nul n'a le mot, mais dont ils ont la clef.

      Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


    18. Je l'ai aimée à la folie. Je crois que nous ne sommes jamais parvenus à nous aimer à la sagesse.

      Auteur : Claude Orland, dit Claude Roy - Source : Nous (1972)


    19. J’ai compris pourquoi nous faisons pleurer les violons. Nous sommes un peuple du soleil et si nous sommes venus jusque dans les brumes, c’est seulement pour chercher refuge et nourriture.

      Auteur : Jean Vautrin - Source : Gipsy Blues (2014)


    20. Y'a des aristocrates et des parvenus, dans la connerie comme dans le reste.

      Auteur : Michel Audiard - Source : Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974)


    21. Toute une équipe nous étions... Toute une bande de durs... qu'est-ce qu'ils sont devenus?

      Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


    22. Tous les partis sont venus à moi, m'ont confié leurs desseins, dévoilé leurs secrets, et m'ont demandé mon appui; j'ai refusé d'être l'homme d'un parti.

      Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : Le Moniteur, 10 novembre 1799.


    23. Un vieux mot réédité ce soir, mais vraiment drôle, un mot sur la Vénus de Milo, dénommée maintenant la déesse de l'Agriculture, l'agriculture manquant de bras.

      Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal, février 1890


    24. A force de fermer les yeux sur ce qui les entoure, certains sont devenus aveugle sans même le savoir. Je me suis contenté d'apprendre à voir, même dans le noir.

      Auteur : Marc Lévy - Source : Vous revoir (2005)


    25. Chaque époque avait son style, la nôtre serait la seule à qui en serait refusé un ? Par style, on entendait l'ornement. Alors, j'ai dit : ne pleurez pas ! Voyez, que notre époque ne soit pas en état de produire un nouvel ornement, c’est cela même qui fait sa grandeur. L'ornement, nous l’avons surmonté, nous sommes parvenus au stade du dépouillement.

      Auteur : Adolf Loos - Source : Ornement et Crime (1908)


    Les citations sur venus renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot venus en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « venus »

    VenaisonVénal, aleVénalementVénalitéVenant, anteVénationVendableVendageVendangeVendangerVendangeur, euseVendeur, eresseVendicationVendiquerVenditionVendreVendrediVendu, ueVenelleVénéneux, euseVénénositéVenerVénérableVénérablementVénérant, anteVénérateurVénérationVénérerVenereumVénerieVénérien, ienneVenetVeneurVengé, éeVengeanceVengerVengeur, geresseVéniel, elleVéniellementVenimé, éeVenimeux, euseVenimositéVeninVenirVentVenteVentelleVentellerieVenterVenteux, euse

    Les mots débutant par ven  Les mots débutant par ve

    VenablesVenacoVenacovenaientvenaisvenaisonvenaisonsvenaitvénalvénalevénalesvénalitéVenansaultVenansonvenantvenantVenarey-les-LaumesVenarsalVenasVenasquevénauxVenceVencimontvendVend?uvresvendablevendablesvendaientvendaisvendaitvendangevendangevendangévendangeaitvendangervendangesvendangesvendangeurvendangeursvendangeusesvendantVendarguesVendatVendays-MontalivetvendeVendéevendéenvendéenvendéennevendéennes

    Les synonymes de « venus»

    Les synonymes de venus :

      1. adiante
      2. capillaire
    Les synonymes de venus :

      1. pénil
    Les synonymes de venus :

      1. praire
      2. déesse
    Les synonymes de venus :

      1. arc

    synonymes de venus

    Fréquence et usage du mot venus dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « venus » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot venus dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Venus ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations venus     Citation sur venus   Poèmes venus   Proverbes venus   Rime avec venus    Définition de venus  


    Définition de venus présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot venus sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot venus notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 5 lettres.

    Page modifiée le dimanche 02 novembre 2025 10:31:06