La définition de Imputer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Imputer
Nature : v. a.
Prononciation : in-pu-té
Etymologie : Lat. imputare, porter en compte, de in, en, et putare compter (voy. ).

Voir les citations du mot ImputerSignification du mot Imputer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de imputer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec imputer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Imputer ?


La définition de Imputer

Terme de finance et de jurisprudence. Porter en compte, appliquer un payement à une certaine dette ; déduire une somme, une valeur sur une autre, l'en rabattre (le sens propre du latin imputare étant porter sur le compte de). L'avancement d'hoirie doit être imputé sur la quotité disponible.

Toutes les définitions de « imputer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

IMPUTER. v. tr.
Attribuer à quelqu'un une chose digne de blâme. On lui impute une mauvaise action. On lui impute d'avoir voulu corrompre des témoins. Ne m'imputez pas cette faute, cette opinion. On vous impute une lettre anonyme. Les deux partis s'imputaient réciproquement les malheurs publics. Vous ne pouvez l'imputer qu'à vous-même. On ne doit imputer cela qu'au hasard. Imputer à crime, à faute, à blâme, à déshonneur, Trouver, dans une action qui paraît indifférente ou même louable, de quoi blâmer celui qui l'a faite, et lui en faire un reproche, un crime. Ne m'imputez pas à crime ma modération. Ne m'imputez pas à blâme un moment d'oubli. Imputer à négligence, à oubli, etc., Attribuer à négligence, à oubli, etc. En termes de Finance et de Jurisprudence, il signifie Appliquer un paiement à une certaine dette; déduire une somme, une valeur d'une autre somme, d'une autre valeur, l'en rabattre. Les paiements que fait un débiteur doivent être imputés sur les dettes qui lui sont le plus à charge. L'avancement d'hoirie doit être imputé, doit s'imputer sur la quotité disponible. En termes de Théologie, il signifie Appliquer aux hommes les mérites de JÉSUS-CHRIST. Les mérites de JÉSUS-CHRIST nous sont imputés.

Littré

IMPUTER (in-pu-té) v. a.
  • 1 Terme de finance et de jurisprudence. Porter en compte, appliquer un payement à une certaine dette?; déduire une somme, une valeur sur une autre, l'en rabattre (le sens propre du latin imputare étant porter sur le compte de). L'avancement d'hoirie doit être imputé sur la quotité disponible.
  • 2 Fig. Mettre au compte moral d'une personne. La foi d'Abraham lui fut imputée à justice, Sacy, Bible, St Paul, Ép. aux Rom. IV, 9. Une action ne peut être imputée à péché, si?, Pascal, Prov. IV. Les péchés de surprise ne pourraient être imputés, Pascal, ib. Il ne faut point imputer les conséquences à qui les nie, Bossuet, 3e avert. 2.

    Terme de théologie. Mettre au compte de l'homme, en parlant des mérites de Jésus-Christ. Il [Piscator] dit que la justice de Jésus-Christ qui nous était imputée, n'était pas celle qu'il avait pratiquée dans tout le cours de sa vie, mais celle qu'il avait subie en portant volontairement la peine de notre péché sur la croix, Bossuet, Var. XII, § 27.

  • 3 Fig. Attribuer à, avec l'idée d'éloge ou de blâme. Je ne l'impute point à l'injure du sort, Malherbe, VI, 36. Ils voudraient bien, s'ils pouvaient, imputer à leur mérite ce qu'ils doivent à l'assistance de leur ami, Malherbe, Traité des bienf. de Sénèque, II, 23. On nous imputerait ce mauvais artifice, Corneille, Hor. II, 8. Mais je sais que chacun impute, en cas pareil, Son bonheur à son industrie?; Et, si de quelqu'échec notre faute est suivie, Nous disons injures au sort, La Fontaine, Fabl. III, 14. Il ne faut imputer mon silence qu'à mon peu de loisir, Bossuet, Lett. Corn. 46. Telle était son habileté que? lorsqu'il était vaincu, on ne pouvait en imputer la faute qu'à la fortune, Fléchier, Turenne. Ou ne dois-je imputer qu'à votre seul devoir L'heureux empressement qui vous porte à me voir?? Racine, Andr. II, 2. Nos superbes vainqueurs, insultant à nos larmes, Imputent à leurs dieux le bonheur de leurs armes, Racine, Esth. I, 4. À l'amour de Pharnace on impute mes pleurs?! Racine, Mithr. II, 6. Seigneur, je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits qu'on ose m'imputer, Racine, Phèdre, IV, 2. Je ne veux pas vous imputer mon malheur, et je n'en accuse que moi, Lesage, Diabl. boit. t. V, p. 72, dans POUGENS. Imputons à nos romans ces défauts du théâtre, et plaignons le plus beau génie qu'eut la France, d'avoir été asservi aux plus ridicules usages, Voltaire, Comm. Corn. Rem. Pompée, IV, 3. Mais, dis, sens-tu ce trouble, et ce secret murmure Qu'un préjugé vulgaire impute à la nature?? Voltaire, M. de César, III, 2.

    Imputer à. .. suivi d'un substantif sans article, attribuer ce qui est exprimé par ce substantif. Peuple qui me veux mal et m'imputes à vice D'avoir été payé d'un fidèle service?, Malherbe, V, 4. Et a voulu taxer de légèreté une action qui fut imputée à grandeur de courage par ceux qui en furent les témoins, Corneille, Cid, Avertiss. Vous m'en désavouez, vous l'imputez à crime, Corneille, Pomp. III, 2. Je m'impute à forfait tout ce que j'imagine, Corneille, Rodog. V, 4. Je crains, sire, dit-il, qu'un rapport peu sincère Ne m'ait à mépris imputé D'avoir différé cet hommage, La Fontaine, Fabl. VIII, 3. On y voit [dans les églises de l'Orient] tout le culte des images qu'on nous impute à idolâtrie, Bossuet, 3e avert. 10. Cette entreprise, par laquelle vous prétendez vous honorer, ne vous sera pas imputée à gloire par le Seigneur notre Dieu, Bossuet, Polit. VII, V, 10. Ils ont donc raison de ne pas vouloir qu'on leur impute leur soumission à faiblesse, Bossuet, Var. 5e avert. § 16. Il [Cicéron] confie ses justes plaintes à sa femme et à son ami, et on impute à lâcheté sa franchise, Voltaire, Rome sauvée. Préf.

    On dit quelquefois dans le même sens?: imputer pour. Accusez-moi plutôt? Et m'imputez pour crime un trop parfait amour, Corneille, Tite et Bérén. III, 5. On ne peut pas imputer pour une faute au procureur constitué, si?, Domat, Lois civiles, 1re part. liv. I, tit. 15, sect. III, 5.

    Imputer de, avec l'infinitif. Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison, Corneille, Cid, I, 9. Et je m'imputais même à trop de vanité De trouver entre nous quelque inégalité, Corneille, Héracl. III, 1. Pourrait-il m'imputer de craindre le trépas?? Mairet, Mort d'Asdr. II, 1.

    Imputer que, avec le verbe à l'indicatif. Imputer à de telles gens qu'ils sont soumis par faiblesse, ou modestes par crainte, ce n'est pas vouloir seulement déshonorer le christianisme, mais encore vouloir obscurcir la vérité même plus claire que le soleil, Bossuet, Var. 5e avert. § 16.

    S'imputer, imputer à soi. Il s'impute à péché la moindre bagatelle, Molière, Tart. I, 6. Ne vous imputez point le malheur qui m'opprime, Racine, Mithr. IV, 2. La désolation de l'État augmentée par les divisions ordinaires aux malheureux qui s'imputent les uns aux autres les calamités publiques, Voltaire, Louis XIV, 10. Ils osèrent dire au gouvernement que c'était à lui à s'imputer les malheurs et les fautes de la compagnie, Raynal, Hist. phil. IV, 25.

  • 4Attribuer. Ils diront qu'on impute un faux nom à Léonce, Corneille, Héracl. III, 4. On m'a imputé des vers insolents contre son Éminence, Scarron, ?uv. t. I, p. 268. Vous m'imputez un poëme sur la religion naturelle?; je n'ai jamais fait de poëme sous ce titre?; j'en ai fait un, il y a environ trente ans, sur la loi naturelle, ce qui est très différent, Voltaire, Lett. Cogé, 27 juill. 1767.
  • 5S'imputer, v. réfl. Être imputé, mis en compte. Les payements faits par un débiteur s'imputent sur les dettes qui lui sont le plus à charge.

    Fig. Être attribué à. Elle? ne souffrira pas Que ce change s'impute à son manque d'appas, Corneille, Galer. du pal. III, 1. C'est un point délicat?; et de pareils forfaits, Sans les bien avérer, ne s'imputent jamais, Molière, Sgan. 12.


HISTORIQUE

XIIIe s. Si parla l'en de ces clers riches, Et des prestres avers [avares] et chiches, Qui ne font bonté ne honour à evesque ne à seignour?; Cil prestres i fut emputeiz [accusé], Rutebeuf, 275.

XIVe s. Madame. je te prie que tu ne vueilles imputer à moy ce dont je suis contraint de faire, Ménagier, I, 6. Ce que nous faisons par ire et en concupiscence est chose involuntaire, et ne nous doit pas estre imputé à mal, Oresme, Eth. 62.

XVe s. Cil li respont isnel le pas?: Voir, très chier ami te repute?; Or ne doubte nul qui t'empute [accuse]?; Car devant le roy m'en iray Pour toy, et te delivreray, Myst. Barlaam et Jos. dans GUI DE CAMBRAI, p. 391. Je ne lui veux point du tout imputer l'occasion de la guerre, Commines, IV, 13.

XVIe s. Bienheureux celui auquel Dieu impute ou alloe la justice sans ?uvres?! Calvin, Inst. 571. Pourquoi Dieu imputeroit il à vice aux hommes les choses desquelles il leur a imposé necessité?? Calvin, ib. 862.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

France Terme

Effectuer une imputation.

Notes : Le mot « taxer », encore employé en ce sens, est impropre.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Wiktionnaire


Verbe - français

imputer \??.py.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Attribuer à quelqu'un une chose digne de blâme.
    • C'est lui qui, au Palais, dans la salle des témoins, durant les Assises, a eu cette phrase pour faire avouer à un gros type qu'il était bien lui, le gros, l'auteur du crime qu'on imputait à l'autre, entre les deux cipaux : [?]. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Sous le titre allusif « le poids de l'administration », il taillait un costume sur mesure à Si Omar et pour ce faire rapportait des propos qu'il imputait à Meyer. (Anne Leduc, Le chant du lendemain: Alger, 1962-1969, Bouchène, 2004, p.63)
    • On vous impute une lettre anonyme.
    • Les deux partis s'imputaient réciproquement les malheurs publics.
    • Vous ne pouvez l'imputer qu'à vous-même.
    • On ne doit imputer cela qu'au hasard.
    • Imputer à crime, à faute, à blâme, à déshonneur, Trouver, dans une action qui paraît indifférente ou même louable, de quoi blâmer celui qui l'a faite, et lui en faire un reproche, un crime.
    • Ne m'imputez pas à crime ma modération.
    • Ne m'imputez pas à blâme un moment d'oubli.
    • Imputer à négligence, à oubli, etc., Attribuer à négligence, à oubli, etc.
  2. (Droit, Finance) Appliquer un paiement à une certaine dette ; déduire une somme, une valeur d'une autre somme, d'une autre valeur, l'en rabattre.
    • Les paiements que fait un débiteur doivent être imputés sur les dettes qui lui sont le plus à charge.
    • L'avancement d'hoirie doit être imputé, doit s'imputer sur la quotité disponible.
  3. (Théologie) Appliquer aux hommes les mérites de Jésus-Christ.
    • Les mérites de Jésus-Christ nous sont imputés.
  4. (Télécommunications) Effectuer une imputation.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


IMPUTER, verbe trans.

Mettre quelque chose sur le compte de quelque chose, de quelqu'un.
A. ?
1. Imputer à qqn.Attribuer à quelqu'un (des actions, des faits ou des comportements généralement jugés blâmables). Synon. prêter, charger de.On lui impute une mauvaise action; ne lui imputez pas cette faute (Ac.). Barrès (...) impute à la police la tentative d'assassinat faite sur lui par les anarchistes (Goncourt, Journal,1893, p. 489).Ces vices ne prouvaient pas cependant, à supposer qu'on les imputât justement à Bergotte, que sa littérature fût mensongère (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 558).Ce retard, on ne pouvait l'imputer à M. Millerand dont l'énergie m'était connue (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 482).
? Emploi pronom. réfl. indir. Le gouverneur vint à cinq lieues au-devant de nous, dans sa pirogue : quoique le soin du fanal l'eût occupé toute la nuit, il s'imputait la faute de n'avoir pu réussir à tenir sa mèche allumée (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 101).
? Emploi pronom. réciproque indir. Les deux partis s'imputent réciproquement les malheurs publics (Ac.1835-1935).Tous les chefs (...) s'imputaient à l'envi les projets les plus perfides (Mérimée, Don Pèdre Ier,1848, p. 169).
? [Construit avec de + inf.]Synon. soupçonner.On lui impute d'avoir voulu corrompre les témoins (Ac.). Si je suis découverte et condamnée comme complice, poursuivit la duchesse d'un ton de fierté, je ne veux point que l'on puisse m'imputer de vous avoir séduit (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 353).
? Emploi pronom. réfl. indir. J'ai eu bien tort pourtant. Et elle s'accusait elle-même dans son caractère en louant mon amitié; elle s'imputait de troubler les meilleurs moments par ses tristes humeurs (Sainte-Beuve, Volupté, t. 1, 1834, p. 199).
? Vx. [Constr. avec un compl. propositionnel introd. par que] On lui impute que, loin d'avoir cherché à calmer les esprits, il les a encore plus irrités (Ac.1835, 1878).
Rem. Dans des cont. didact., imputer garde parfois son sens étymol., accompagné d'un compl. désignant des faits qui ne sont pas considérés comme blâmables. Dans le projet, je m'implique moi-même; (...) je m'impute l'action future en identifiant ce moi projeté au moi qui projette (Ric?ur, Philos. volonté, 1949, p. 133).
2. Imputer à qqc.Attribuer à quelque chose (des faits, une responsabilité dans des faits). Imputer un retard à un malentendu. On ne doit imputer cela qu'au hasard (Ac. 1835-1935). C'est qu'avec Rousseau seulement la sensation acquiert droit de cité; jusqu'à lui nulle dignité n'est imputée aux états intérieurs (Du Bos, Journal,1923, p. 338).Les partisans de la génération spontanée (...) seront désormais tenus de dire qu'ils préfèrent imputer la naissance de la vie aux débris amorphes (J. Rostand, Genèse vie,1943, p. 111) :
1. Aussi faut-il sans doute imputer au contact de l'hellénisme la pénétration (...) de la spatialité du monde (...) à l'intérieur de l'hébraïsme. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 202.
B. ? Vx, littér. [Constr. avec à/pour + subst.]
1. Attribuer comme tel ou tel quelque chose à quelqu'un. Ne m'imputer pas à crime un moment d'oubli (Ac.1935).Sentez-vous combien (...) le silence de notre dévouement pouvait nous être imputé à crime? (Gozlan, Notaire,1836, p. 58).Saint François de Sales n'a pas été pour nous, cependant, une trop longue digression, et ne saurait nous être imputé à hors-d'?uvre (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 279) :
2. Le joli, le gracieux et l'agréable lui devinrent antipathiques. De là une injustice réelle dans plusieurs faits d'appréciation qui lui fut imputée à mauvaise humeur, à parti pris, bien qu'aucune critique ne soit plus intègre et plus sincère que la sienne. Sand, Hist. vie, t. 4, 1855, p. 275.
? Emploi pronom. réfl. indir. L'Enfer ne peut pas être éternel sans que Dieu se nie lui-même, et ne s'impute à crime et maléfice la Création de l'homme et de l'univers (Abellio, Pacifiques,1946, p. 374).
2. Mettre quelque chose sur le compte de quelque chose. Imputer à négligence, à oubli (Ac.). Mais imputant à bonne fortune tout ce que j'ai pu rencontrer dans notre français d'expressions qui représentaient assez bien le grec de mon auteur (Courier, Lettres Fr. et Ital.,1807, p. 758).Lorsque chacun fut retourné à son logement (...) il y eut un orage si épouvantable, que presque toutes les tentes du camp royal furent renversées. Ce malheur fut imputé à mauvais présage par beaucoup de personnes (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 173).
C. ? FIN. Imputer sur, à.Imputer une dépense sur un budget; recettes à imputer; imputer une somme sur un compte. Les paiements que fait un débiteur doivent être imputés sur les dettes qui lui sont le plus à charge (Ac.).Si le pupille a quelque bien (...) l'administration de ses biens (...) passera au tuteur officieux, qui ne pourra néanmoins imputer les dépenses de l'éducation sur les revenus du pupille (Code civil,1804, art. 365, p. 68).Quant aux pensions, M. le Ministre de la guerre ne sachant sur quel fonds les imputer, porta la somme des 250 000 fr. dans son budget de 1818 (Chateaubr., Mél. hist.,1827, p. 377).La seconde section (...) reçoit (...) le montant des amortissements imputés aux charges de fonctionnement (Admin. Postes et Télécomm.,1964, p. 14).
? Emploi pronom. passif. Être imputé sur le/au compte (de quelque chose). Les sociétés houillères ouvrent-elles sagement un compte (...) au débit duquel s'imputent les frais de toutes sortes (E. Schneider, Charbon,1945, p. 236).Les dépenses qui ne sont pas aussi spécifiquement liées à l'accroissement du potentiel de production s'imputeront à la première section (Admin. Postes et Télécomm.,1964, p. 13).
Prononc. et Orth. : [? ?pyte], (il) impute [? ?pyt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 2emoitié du xiiies. emputer trans. « accuser, attribuer (à quelqu'un) une chose digne de blâme » (Rutebeuf, Le Testament de l'âne, 63 ds ?uvres complètes, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 2, p. 301); mil. xives. [ms.] imputer (Isopet, I, Fable XIV, 33, éd. J. Bastin, t. 2, p. 225); b) av. 1628 « attribuer (quelque chose) à quelqu'un, sans idée de blâme ou avec éloge » (Malherbe, Traité des bienfaits à Sénèque, II, 23 ds Littré); 2. 1370-72 imputer à mal (Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 182, 3); 3. a) 1587 « porter (quelque chose) au compte de quelqu'un, en déduction de ce qu'il doit » (au fig.) (Du Vair, Oraison funèbre, éd. R. Radouant, p. 14, 380); b) 1636 « porter en compte, appliquer à un compte déterminé » (Monet). Empr. au lat. de l'époque imp.imputare « porter en compte; mettre en ligne de compte, faire valoir; attribuer ». Fréq. abs. littér. : 393. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 905, b) 269; xxes. : a) 317, b) 560.

IMPUTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 2emoitié du xiiies. emputer trans. « accuser, attribuer (à quelqu'un) une chose digne de blâme » (Rutebeuf, Le Testament de l'âne, 63 ds ?uvres complètes, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 2, p. 301); mil. xives. [ms.] imputer (Isopet, I, Fable XIV, 33, éd. J. Bastin, t. 2, p. 225); b) av. 1628 « attribuer (quelque chose) à quelqu'un, sans idée de blâme ou avec éloge » (Malherbe, Traité des bienfaits à Sénèque, II, 23 ds Littré); 2. 1370-72 imputer à mal (Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 182, 3); 3. a) 1587 « porter (quelque chose) au compte de quelqu'un, en déduction de ce qu'il doit » (au fig.) (Du Vair, Oraison funèbre, éd. R. Radouant, p. 14, 380); b) 1636 « porter en compte, appliquer à un compte déterminé » (Monet). Empr. au lat. de l'époque imp.imputare « porter en compte; mettre en ligne de compte, faire valoir; attribuer ».

Imputer au Scrabble


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Les citations avec le mot Imputer


  1. L'illustre auteur de Phèdre avait assez d'épigrammes satiriques à se reprocher, pour qu'on doive se faire un scrupule de lui imputer en ce genre des péchés qu'il n'a pas commis.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Gaspard Abeille


  2. J'ignore pour quel sort mon astre m'a fait naître;
    mais je sais que pour vous, si vous manquez de l'être,
    on ne vous en doit point imputer le défaut,
    car vos soins pour cela font bien tout ce qu'il faut.


    Auteur : Molière - Source : L'Ecole des maris (1661), I, 2, Ariste


  3. Quel cynisme que d’imputer à la propagation du fléau [ coronavirus ] la déplorable insuffisance des moyens médicaux mis en œuvre ! Cela fait des décennies que le bien public est mis à mal, que le secteur hospitalier fait les frais d’une politique qui favorise les intérêts financiers au détriment de la santé des citoyens.

    Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Le coronavirus, révélateur de la faillite de l'État, Le Média, 19 mars 2020


  4. Il est des parvenus si simples, qu'on ne saurait comment leur imputer leur fortune. Le coffre-fort de ces messieurs est une énigme dont nul n'a le mot, mais dont ils ont la clef.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


  5. Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui: c'est faire de la politique.

    Auteur : Georges Clemenceau - Source : L'homme libre


  6. Au temps de la peste noire, expliqua Paul Temple, les Anglais appelaient cela le mal français, les Français parlaient du mal italien, et ainsi de suite. Imputer les fléaux à autrui n 'est pas chose nouvelle.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : En un monde parfait (2010)


  7. Il faut assez bien connaître la variabilité de l'acte instinctif et les lois régissant cette variabilité pour éviter d'imputer à l'expérience et à l'apprentissage des phénomènes qui, en réalité sont provoqués par des facteurs tout à fait différents.

    Auteur : Konrad Zacharias Lorenz - Source : Essais sur le comportement animal et humain (1970)


Les citations du Littré sur Imputer


  1. Il ne faut imputer mon silence qu'à mon peu de loisir

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. Corn. 46


  2. .... Je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits qu'on ose m'imputer

    Auteur : Jean Racine - Source : ib. IV, 2


  3. Mais j'ai honte pourtant, Dont tel opprobre on m'a peu imputer, Et que sur champ ne l'ay sceu confuter

    Auteur : MAROT - Source : IV, 54


  4. J'apprends qu'on a fait des vers sanglants contre le roi de Prusse, qu'on a la charité de m'imputer

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Alemb. 29 nov. 1756


  5. L'illustre auteur de Phèdre avait assez d'épigrammes satiriques à se reprocher, pour qu'on doive se faire un scrupule de lui imputer en ce genre des péchés qu'il n'a pas commis

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, Gasp. Abeille, note 3


  6. On nous imputerait ce mauvais artifice

    Auteur : Corneille - Source : Hor. II, 8


  7. Reimputer

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  8. Et là où corrosiveté aucune se trouvera en ma tractation non agreable à chascun, que icelle vuellent plus imputer à la nature du temps qu'à la perverse et oblique intencion de l'aucteur

    Auteur : G. CHASTEL. - Source : Expos. sur vérité mal prise.


  9. À qui dois-je imputer cette fuite soudaine ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Iphig. II, 2


  10. Ils semblent leur vouloir imputer le décri universel où tombe nécessairement tout ce qu'ils exposent au grand jour de l'impression

    Auteur : LA BRUY. - Source : Préface de son disc. à l'Acad.


  11. Il les faut bien remarquer, et n'imputer pas à tous la faute de peu

    Auteur : LANOUE - Source : 85


  12. Non que je veuille à Rome imputer quelque crime

    Auteur : Corneille - Source : Nicom. V, 10


  13. Quand nous voyons des volleurs, qui ont commis quelque meurtre ou larrecin, nous ne doutons point de leur imputer la faute et de les condamner

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 224


  14. Ou ne dois-je imputer qu'à votre seul devoir L'heureux empressement qui vous porte à me voir ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. II, 2


  15. Quoi qu'on t'ose imputer, je ne te crois point lâche

    Auteur : Corneille - Source : Nicom. IV, 3


  16. Deux tomes très condamnables et très brûlables que de charitables âmes m'ont fait la grâce de m'imputer

    Auteur : Voltaire - Source : ib. 13 avril 1773


  17. Je ne veux pas vous imputer mon malheur, et je n'en accuse que moi

    Auteur : LE SAGE - Source : Diabl. boit. t. V, p. 72, dans POUGENS


  18. Je ne lui veux point du tout imputer l'occasion de la guerre

    Auteur : COMM. - Source : IV, 13


  19. Il ne faut point imputer à ses fautes [d'Alexandre], quoiqu'il en ait fait de grandes, la chute de sa famille, mais à la seule mortalité

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. III, 5


  20. La jalousie a beau s'imputer à l'amour, c'est toujours un manque d'estime

    Auteur : LACHAUSSÉE - Source : Retour imprévu, II, 8


  21. Cette audace insupportable avec laquelle vous avez osé imputer à de saintes religieuses et à leurs directeurs de ne pas croire le mystère de la transsubtantiation, ni la présence réelle de Jésus-Christ dans l'eucharistie

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. XVI


  22. Seigneur, je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits qu'on ose m'imputer

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, IV, 2


  23. Il ne faut point imputer les conséquences à qui les nie

    Auteur : BOSSUET - Source : 3e avert. 2


  24. Ils voudraient bien, s'ils pouvaient, imputer à leur mérite ce qu'ils doivent à l'assistance de leur ami

    Auteur : MALH. - Source : Traité des bienf. de Sénèque, II, 23


  25. On nous imputerait ce mauvais artifice

    Auteur : Corneille - Source : Hor. II, 8




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h13










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