Définition de « bassesse »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot bassesse de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur bassesse pour aider à enrichir la compréhension du mot Bassesse et répondre à la question quelle est la définition de bassesse ?

NOM genre (f) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|ba.s?s) bassesse (f)

  • (péj) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur. - Bassesse d’âme. - Bassesse de cœur. - Bassesse de sentiments. - Il s’est conduit avec bassesse. - Louer avec bassesse. - Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.

  • (ext) Sentiments, des actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme. - Ce serait une bassesse que de consentir à cela. - Il a fait une bassesse, cent bassesses.

  • Trivialité ignoble, choquante. - La bassesse d’une pensée, d’une expression. - Celle bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.

  • (vx) Basse naissance, condition très obscure. - La bassesse de son extraction, de son origine. - La bassesse de sa condition.
    Antonyme : élévation, noblesse, pour la condition, la naissance.



    Définitions de « bassesse »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    BASSESSE, subst fém.

    A.? Rare. [Correspond aux sens A et B de bas adj.] État de ce qui est situé en un lieu bas; état de ce qui est petit; état de ce qui est de moindre valeur :
    1. L'enfant (...) ignore qu'il est lord Clancharlie (...). Cela tient à la bassesse de l'âge et à la petitesse de mémoire qu'il avait quand il a été vendu et acheté, étant à peine âgé de deux ans. Hugo, L'Homme qui rit,t. 3, 1869, p. 7.
    2. Dans ce temps-là on ne gagnait pour ainsi dire rien. Les salaires étaient d'une bassesse dont on n'a pas idée. Et pourtant tout le monde bouffait. Péguy, L'Argent,1913, p. 1103.
    3. L'enfer est ce qui est bas, non pas per accidens, mais per se, d'une bassesse essentielle, qui exclut toute capacité à l'ascension et dont la réalité physique ne fait que condenser sous nos pieds l'image. Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 230.
    Rem. Emploi signalé comme ,,vx`` ou ,,peu usité`` dans Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill., et Rob. Guérin 1892 se borne à mentionner l'emploi; les autres dict. ne le mentionnent pas ou disent que le mot ne s'emploie (plus) qu'au figuré.
    ? Au fig. État d'une personne ou d'une chose qui est à un bas niveau.
    1. État d'infériorité, de déchéance, indignité de la nature humaine :
    4. ... le Dieu-cause de la philosophie du sens commun aime le monde, s'en occupe, le gouverne; il répond par des bienfaits à nos prières; il peut donc être touché, nous avons dans notre bassesse quelque action sur cette grandeur infinie. J. Simon, La Relig. naturelle,1856, p. 203.
    5. Dans ces soirs de splendeur pacifique où l'on souffre À sentir sa bassesse et sa pauvreté d'homme, ... On a des mots d'enfant qui pleurent et supplient Vers ce vaste univers qu'on voudrait croire Dieu. Ch. Guérin, Le C?ur solitaire,Fenêtres, à M. Magre, 1904, p. 55.
    2. [Du point de vue soc.] Bas niveau, infériorité sociale. Bassesse de la naissance :
    6. Il est juste de dire que ces esclaves privilégiés [les commandeurs] (...) joignant à la bassesse de leur condition l'insolence de leur autorité, trouvaient un malin plaisir à l'accabler de travail [l'esclave]... Hugo, Bug-Jargal,1826, p. 52.
    7. « Messieurs les Jurés, l'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune. » Stendhal, Le Rouge et le Noir,1830, p. 482.
    B.? [Au sens moral]
    1. État de ce qui est bas moralement; manque de grandeur.
    a) État d'une personne dont le comportement, les pensées, les sentiments sont bas, vils; manque d'élévation dans les sentiments, les pensées, etc. :
    8. ... ce qu'il y a de plus étonnant dans les hommes et de plus inépuisable en eux, c'est encore leur bassesse et leur platitude. Sainte-Beuve, Causeries du lundi,t. 2, 1851-62, p. 363.
    9. Un fait qui indique la profondeur et la précocité de la corruption de la jeunesse, c'est qu'on en voit qui se réunissent à trois ou quatre pour entretenir, à frais commun, une femme. Cette communauté est le dernier degré de la bassesse. Proudhon, La Pornocratie,1865, p. 247.
    10. ... vous n'ignorez pas plus que moi l'égoïsme, la bassesse et la lâcheté de la classe moyenne. A. France, La Révolte des anges,1914, p. 129.
    11. Ébloui par le journal de Virginia Woolf (...). Il y a chez elle un mépris de toute bassesse, de toute vulgarité. Quand elle est méchante, elle sait l'être avec hauteur. Green, Journal,1950-54, p. 228.
    ? [Suivi d'un déterminatif] :
    12. ... certes j'attaquais avec violence : 1. Les instituteurs hervéistes; 2. Certains instituteurs qui, à mon avis, ? et c'eût été l'avis d'un libre penseur comme M. Renan ? apportent dans les questions religieuses une ignorance et une bassesse d'esprit vraiment insupportables. Barrès, Mes cahiers,t. 7, 1908, p. 7.
    13. Parlant de mon film [les Enfants terribles] le Herald déclare que la neige de la bataille des boules de neige, la neige de mon enfance, veut dire : cocaïne. Je cite cela comme un chef-d'?uvre du genre, de bassesse d'âme et de niaiserie. Cocteau, Essai de critique indirecte,1932, p. 194.
    ? Vx, coll. Ceux qui ont de la bassesse :
    14. ... la conversation [avec le Général de Budberg] nous ayant menés au Roi de France, je trouvai l'occasion naturelle de réfuter le sophisme de la bassesse et de la poltronnerie qui ne cessent de prêcher aux grandes puissances qu'elles le compromettraient en reconnaissant le Roi de France... J. de Maistre, Correspondance,t. 2, 1796-1821, p. 187.
    b) Caractère bas, vil de quelque chose :
    15. Jamais il [Étienne] n'avait tant réfléchi, il se demandait pourquoi son dégoût, le lendemain de la furieuse course au travers des fosses; et il n'osait se répondre, des souvenirs le répugnaient, la bassesse des convoitises, la grossièreté des instincts, l'odeur de toute cette misère secouée au vent. Zola, Germinal,1885, p. 1460.
    ? Spéc. [En parlant du lang., d'une ?uvre littér., d'un tableau, etc.] Manque de grandeur, vulgarité :
    16. ... Il [Beyle] reprochait aux Flamands et même aux Vénitiens la trivialité des formes et la bassesse de l'expression. Mérimée, Portraits hist. et littér.,1870, p. 185.
    17. ... comment, dans la bassesse de notre langue, désigner l'ineffable immersion d'une âme en Dieu? Huysmans, En route,t. 1, p. 146.
    ? Au plur. Choses de caractère bas, vil :
    18. Oh! Que de bassesses inédites je devine dans la carrière de ce Monsieur [de Lescure] ? Rien que par ses bassesses imprimées, ses épîtres de chien couchant au Figaro, qui l'a fouaillé! E. et J. de Goncourt, Journal,1864, p. 97.
    19. ... j'ai peur que ma « conversion » ne soit qu'à demi sincère, qu'elle ne dure qu'un instant et que je retombe dans les bassesses et les platitudes de la vie et du Dieu des bonnes gens. Ce doit être si dur de vivre sans idéal, sans foi et partant sans espérance! Bernanos, Lettres inédites,1905, p. 1730.
    2. Action basse, vile, honteuse. Commettre une bassesse. Synon. vilenie :
    20. ? La suprême loi, c'est la justice. ? Quand il seroit prouvé qu'on serviroit les intérêts terrestres d'un peuple par une bassesse ou par une injustice, on seroit également vil ou criminel en la commettant; ... Mmede Staël, De l'Allemagne,t. 4, 1810, p. 298.
    21. Eh bien! écoutons un Père de l'église, écoutons Massillon : « Que de bassesses pour parvenir! Il faut paraître, non pas tel qu'on est, mais tel qu'on nous souhaite. » Courier, Pamphlets pol.,Procès de Paul-Louis Courier, 1821, p. 117.
    22. 12 août. Popelin, l'émailleur de faux émaux anciens, vient d'être décoré. Il l'a été par mille petites bassesses : celles que je connais me donnent l'idée de celles que je soupçonne. Mais sa plus belle invention est celle-ci. Un mendiant, pour attendrir l'aumône, pince son enfant pour le faire pleurer; lui, Popelin, a pincé son fils pour qu'il fît rire la princesse. E. et J. de Goncourt, Journal,1869, p. 535.
    Rem. Dans certains cas (cf. ex. suiv.) bassesse possède à la fois le sens signalé sous B 1 et celui signalé sous B 2 (supra) :
    23. Au début du siècle passé, les romantiques se frappaient le c?ur où ils voyaient le siège du génie. Maintenant, ils se frappent les parties. On se demande jusqu'où et à quelle bassesse descendra le génie. Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 206.
    Prononc. : [b?s?s] ou [ba-]. Durée mi-longue sur [?] dans Barbeau-Rodhe 1930. Buben 1935, p. 63, § 55 note qu'il y a hésitation entre [?] post. et [a] ant. dans bassesse, basset, basson. Cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 35.
    Étymol. ET HIST. ? 1. Début xiies. « partie basse » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, LXII, 9 : il enterrunt ès basseces de la terre; serunt livret ès mains de glaive) ? xviies., Pascal dans Littré; 2. a) ca 1195-1200 « état inférieur » (Roman de Renart, éd. M. Roques, XIV, 14195 : L'an dist bien : de si haut si bas; Et bien sovent de la bassece Remonte l'en bien en hautesce); b) début xviies. « infériorité de condition, caractère roturier » (Montchrestien, Les Tragédies, éd. Petit de Julleville, Aman, p. 256 dans IGLF Litt. : La Majesté pompeuse autant que la bassesse Du peuple contemptible est vive à la tristesse); 3. 1633 « grossièreté de style » (Corneille, Mélite, préf. 49, éd. Pierre Lièvre, t. 1, ibid. : ma façon d'écrire étant simple et familière, la lecture [de Mélite] fera prendre mes naïvetés pour des bassesses); 4. 1644-45 « action basse, vile » (Corneille, Rodogune, III, 3 dans Littré : Celles de ma naissance ont horreur des bassesses); 5. av. 1662 « manque d'élévation des sentiments, dégradation morale » (Pascal, Pensées, Section VII, « ?uvres Complètes », éd. Brunschvicg dans IGLF Litt. : Bassesse de l'homme, jusques à se soumettre aux bêtes, jusques à les adorer). Dér. de l'adj. bas*; suff. -esse*; en concurrence avec basseté attesté du début xiiies. (Renclus de Molliens, Miserere, éd. van Hamel, 270, 10 dans T.-L.) au début xviies. (1611, Cotgr.), et basseur attesté du xives. (J. Corbichon, Propriet. des choses ds Gdf.) au début xviies. (1611, Cotgr.).
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 904. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 549, b) 1 468; xxes. : a) 1 371, b) 910.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    bassesse \b?.s?s\ ou \ba.s?s\ féminin

    1. (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d'un honnête homme ou d'un homme de c?ur.
      • Bassesse d'âme.
      • Bassesse de c?ur.
      • Bassesse de sentiments.
      • Il s'est conduit avec bassesse.
      • Louer avec bassesse.
      • Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
    2. (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d'âme.
      • [?] ; mais l'auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d'obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826)
      • Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
    3. Trivialité ignoble ou choquante.
      • La bassesse d'une pensée, d'une expression.
      • Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
    4. (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
      • La petite étrangère s'appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d'Ernestine, 1762, édition ?uvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
      • Entre amants il n'est plus ni grandeur ni bassesse,
        Je sais rendre un berger digne d'une déesse.

        (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d'Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    BASSESSE. n. f.
    Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d'un honnête homme ou d'un homme de cœur. Bassesse d'âme. Bassesse de cœur. Bassesse de sentiments. Il s'est conduit avec bassesse. Louer avec bassesse. Il y a de la bassesse dans toutes ses actions. Il se dit, par extension, des Sentiments, des actions mêmes qui marquent la bassesse d'âme. Ce serait une bassesse que de consentir à cela. Il a fait une bassesse, cent bassesses. Il se dit encore d'une Trivialité ignoble, choquante. La bassesse d'une pensée, d'une expression. Celle bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet. Il se dit aussi en parlant d'une Basse naissance, d'une condition très obscure. La bassesse de son extraction, de son origine. La bassesse de sa condition.

    Littré

    BASSESSE (bâ-sè-s') s. f.
    • 1État de ce qui est peu élevé, au propre. Il y a un certain degré de hauteur et un certain degré de bassesse que le mercure n'outre-passe presque jamais [dans un baromètre], Pascal, Fragment, sect. 3e.

      Peu usité en ce sens.

    • 2 Fig. Manque d'élévation dans les sentiments. Pour que nous n'agissions pas avec bassesse. Il y a de la bassesse à faire le bien pour en tirer bénéfice. Un c?ur noble ne peut soupçonner en autrui La bassesse et la malice, Racine, Esth. III, 9. Tant de férocité, de bassesse et de rage, Tout est mon crime enfin, mais tout est votre ouvrage, Brifaut, Ninus II, III, 7. Le vers se sent toujours des bassesses du c?ur, Boileau, Art poét. IV.
    • 3Action basse. Commettre une bassesse. C'est une bassesse de? Ce qui me paraît la dernière des bassesses. Celles de ma naissance ont horreur des bassesses, Corneille, Rodog. III, 3. Le maître qui prit soin d'instruire ma jeunesse Ne m'a jamais appris à faire une bassesse, Corneille, Nicom. II, 3. Et j'irais l'abuser d'une fausse promesse?! Je me parjurerais?! et par cette bassesse?, Racine, Baj. II, 5. Il n'y avait point de bassesses que les rois ne fissent pour obtenir le titre d'allié des Romains, Montesquieu, Rom. 6.
    • 4Abaissement, infériorité. Ce n'est pas là ce que l'apôtre appelle la douceur du zèle et de la charité?: c'est plutôt une bassesse de courage que rien ne réveille et n'élève, Massillon, Conférences, Vices.

      En bonne part. Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi tout le vôtre, pour votre propre bien et pour sa gloire, et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse, Pascal, dans COUSIN.

    • 5Rang peu élevé, obscurité de la naissance ou de la condition. Reprocher à quelqu'un la bassesse de sa naissance. Ils ne cessaient de ravaler ce prince à cause de sa bassesse et de sa pauvreté, Vaugelas, Q. C. IV, 1. Elle [Marie] se souvient que, tandis que le Seigneur néglige toutes les autres filles de Juda, il daigne jeter les yeux sur la bassesse de sa servante, la choisir et la combler de dons et de grâces, Massillon, Avent, Concept. de la Vierge. Votre grand Marius naquit dans la bassesse, Corneille, Sertor. II, 2. Que la fortune ne tente donc pas de nous tirer du néant ni de forcer la bassesse de notre nature, Bossuet, Duch. d'Orl.
    • 6Qualité du style bas, trivialité. Bassesse de style, de langage. Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Boileau, Art poét. I. Seuls dans leurs doctes vers ils pourront vous apprendre Par quel art sans bassesse un auteur peut descendre, Chanter Flore, les champs, Pomone, les vergers?, Boileau, ib. II.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. Ma substance est es basseces de terre, Psautier, f° 168.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    BASSESSE.
    1Ajoutez?:

    Fig. La bassesse des biens corporels, Racine, Lexique, éd. P. Mesnard.

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    Encyclopédie, 1re édition

    * BASSESSE, abjection (Gramm.) termes synonymes, en ce qu'ils marquent l'un & l'autre l'état où l'on est : mais si on les construit ensemble, dit M. l'abbé Girard, abjection doit précéder bassesse, & la délicatesse de notre langue veut que l'on dise, état d'abjection, bassesse d'état.

    L'abjection se trouve dans l'obscurité où nous nous enveloppons de notre propre mouvement, dans le peu d'estime qu'on a pour nous, dans le rebut qu'on en fait, & dans les situations humiliantes où l'on nous réduit. La bassesse, continue le même auteur, se trouve dans le peu de naissance, de mérite, de fortune & de dignité.

    Observons ici combien la langue seule nous donne de préjugés, si la derniere reflexion de M. l'abbé Girard est juste. Un enfant, au moment où il reçoit dans sa mémoire le terme bassesse, le reçoit donc comme un signe qui doit réveiller pour la suite dans son entendement les idées de défaut de naissance, de mérite, de fortune, de condition, & de mépris : soit qu'il lise, soit qu'il écrive, soit qu'il médite, soit qu'il converse, il ne rencontrera jamais le terme bassesse, qu'il ne lui attache ce cortége de notions fausses ; & les signes grammaticaux ayant cela de particulier, en morale sur-tout, qu'ils indiquent non seulement les choses, mais encore l'opinion générale que les hommes qui parlent la même langue, en ont conçûe, il croira penser autrement que tout le monde & se tromper, s'il ne méprise pas quiconque manque de naissance, de dignités, de mérite & de fortune ; & s'il n'a pas la plus haute vénération pour quiconque a de la naissance, des dignités, du mérite & de la fortune ; & mourra peut-être, sans avoir conçû que toutes ces qualités étant indépendantes de nous, heureux seulement celui qui les possede ! Il ne mettra aucune distinction entre le mérite acquis & le mérite inné ; & il n'aura jamais sû qu'il n'y a proprement que le vice qu'on puisse mépriser, & que la vertu qu'on puisse loüer.

    Il imaginera que la nature a placé des Êtres dans l'élévation, & d'autres dans la bassesse ; mais qu'elle ne place personne dans l'abjection ; que l'homme s'y jette de son choix, ou y est plongé par les autres ; & faute de penser que ces autres sont pour la plûpart injustes & remplis de préjugés, la différence mal-fondée que l'usage de sa langue met entre les termes bassesse & abjection, achevera de lui corrompre le c?ur & l'esprit.

    La piété, dit l'auteur des Synonymes, diminue les amertumes de l'état d'abjection. La stupidité empêche de sentir tous les desagrémens de la bassesse d'état. L'esprit & la grandeur d'ame font qu'on se chagrine de l'un, & qu'on rougit de l'autre.

    Et je dis moi que les termes abjection, bassesse, semblent n'avoir été inventés que par quelques hommes injustes dans le sein du bonheur, d'où ils insultoient à ceux que la nature, le hasard, & d'autres causes pareilles n'avoient pas également favorisés ; que la Philosophie soûtient dans l'abjection où l'on est tombé, & ne permet pas de penser qu'on puisse naître dans la bassesse ; que le philosophe sans naissance, sans bien, sans fortune, sans place, saura bien qu'il n'est qu'un être abject pour les autres hommes, mais ne se tiendra point pour tel ; que s'il sort de l'état prétendu de bassesse qu'on a imaginé, il en sera tiré par son mérite seul ; qu'il n'épargnera rien pour ne pas tomber dans l'abjection, à cause des inconvéniens physiques & moraux qui l'accompagnent ; mais que s'il y tombe, sans avoir aucun mauvais usage de sa raison à se reprocher, il ne s'en chagrinera guere & n'en rougira point. Il y a qu'un moyen d'éviter les inconvéniens de la bassesse d'état & les humiliations de l'abjection, c'est de fuir les hommes, ou de ne voir que ses semblables. Le premier me semble le plus sûr, & c'est celui que je choisirois.

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    Étymologie de « bassesse »

    Bas. Basseur est, dans l'ancienne langue, beaucoup plus usité, surtout au XVIe siècle.

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    (Date à préciser) Dérivé de basse, avec le suffixe -esse.
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    BASSESSE, subst fém.
    Étymol. ET HIST. ? 1. Début xiies. « partie basse » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, LXII, 9 : il enterrunt ès basseces de la terre; serunt livret ès mains de glaive) ? xviies., Pascal dans Littré; 2. a) ca 1195-1200 « état inférieur » (Roman de Renart, éd. M. Roques, XIV, 14195 : L'an dist bien : de si haut si bas; Et bien sovent de la bassece Remonte l'en bien en hautesce); b) début xviies. « infériorité de condition, caractère roturier » (Montchrestien, Les Tragédies, éd. Petit de Julleville, Aman, p. 256 dans IGLF Litt. : La Majesté pompeuse autant que la bassesse Du peuple contemptible est vive à la tristesse); 3. 1633 « grossièreté de style » (Corneille, Mélite, préf. 49, éd. Pierre Lièvre, t. 1, ibid. : ma façon d'écrire étant simple et familière, la lecture [de Mélite] fera prendre mes naïvetés pour des bassesses); 4. 1644-45 « action basse, vile » (Corneille, Rodogune, III, 3 dans Littré : Celles de ma naissance ont horreur des bassesses); 5. av. 1662 « manque d'élévation des sentiments, dégradation morale » (Pascal, Pensées, Section VII, « ?uvres Complètes », éd. Brunschvicg dans IGLF Litt. : Bassesse de l'homme, jusques à se soumettre aux bêtes, jusques à les adorer). Dér. de l'adj. bas*; suff. -esse*; en concurrence avec basseté attesté du début xiiies. (Renclus de Molliens, Miserere, éd. van Hamel, 270, 10 dans T.-L.) au début xviies. (1611, Cotgr.), et basseur attesté du xives. (J. Corbichon, Propriet. des choses ds Gdf.) au début xviies. (1611, Cotgr.).

    bassesse au Scrabble


    Le mot bassesse vaut 10 points au Scrabble.

    bassesse

    Informations sur le mot bassesse - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 4 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot bassesse au Scrabble ?


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    bassesse

    Les rimes de « bassesse »


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    Les rimes de bassesse peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Es

    Rimes de antisèches      Rimes de pêche      Rimes de prêche      Rimes de dépêche      Rimes de scélératesse      Rimes de transparaissent      Rimes de espèce      Rimes de redressent      Rimes de vitesses      Rimes de crèches      Rimes de rebaisse      Rimes de prêtresses      Rimes de émèchent      Rimes de politesses      Rimes de fesses      Rimes de emporte-pièce      Rimes de pécheresses      Rimes de dresse      Rimes de brèche      Rimes de tristesse      Rimes de grossesses      Rimes de fèces      Rimes de Namêche      Rimes de réapparaisses      Rimes de pimbêche      Rimes de arrière-petite-nièce      Rimes de pince-fesses      Rimes de adresses      Rimes de kermesse      Rimes de engraisses      Rimes de ad patres      Rimes de bobèches      Rimes de réapparaissent      Rimes de repêche      Rimes de mollesses      Rimes de ivresse      Rimes de gonzesse      Rimes de caresse      Rimes de chanoinesse      Rimes de sirventès      Rimes de cacatoès      Rimes de Sint-Lievens-Esse      Rimes de vengeresse      Rimes de herpès      Rimes de réapparaisse      Rimes de ex-gonzesse      Rimes de stress      Rimes de messe      Rimes de déesse      Rimes de bassesse     

    Mots du jour

    antisèches     pêche     prêche     dépêche     scélératesse     transparaissent     espèce     redressent     vitesses     crèches     rebaisse     prêtresses     émèchent     politesses     fesses     emporte-pièce     pécheresses     dresse     brèche     tristesse     grossesses     fèces     Namêche     réapparaisses     pimbêche     arrière-petite-nièce     pince-fesses     adresses     kermesse     engraisses     ad patres     bobèches     réapparaissent     repêche     mollesses     ivresse     gonzesse     caresse     chanoinesse     sirventès     cacatoès     Sint-Lievens-Esse     vengeresse     herpès     réapparaisse     ex-gonzesse     stress     messe     déesse     bassesse     


    Les citations sur « bassesse »

    1. Toute la bassesse et la cruauté de notre civilisation se mesure à cet axiome stupide que les peuples heureux n'ont pas d'histoire.

      Auteur : Albert Camus - Source : La Mort heureuse (1971)


    2. La suprême bassesse de la flatterie, c'est d'encourager l'ingratitude.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Philosophie prose


    3. Rendre le mal pour le bien est la quintessence de la vilenie que peut abriter la bassesse humaine.

      Auteur : Félix Lope de Vega Carpio - Source : El caballero de Olmedo (1620-1625)


    4. Les hommes corrompus n'ont aucune pudeur et ils sont toujours prêts à toutes sortes de bassesses.

      Auteur : François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Source : Les Aventures de Télémaque (1699), XI


    5. Le cynique est insupportable à l'idéaliste, non parce qu'il l'abaisse en réalité, mais parce qu'il lui présente un miroir où il se voit sans masque: la bassesse lucide et étalée éclaire douloureusement la bassesse voilée...

      Auteur : Gustave Thibon - Source : L'ignorance étoilée (1974)


    6. Une déraison accomplie raisonnablement, c'est une bassesse.

      Auteur : M. Aguéev - Source : Roman avec cocaïne


    7. Il ignora la souplesse du manége, la bassesse de l'intrigue et tous ces moyens méprisables qui mènent aux dignités par l'avilissement.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence


    8. Elle ne se plaignait de rien, son acquiescement était total, car chaque monde est comme un homme, il forme un tout dans lequel il est impossible de puiser à sa guise, et c'est comme un tout qu'il faut le rejeter ou l'accepter, les feuilles et le fruit, la paille et le blé, la bassesse et la grâce.

      Auteur : Jérôme Ferrari - Source : Le Sermon sur la chute de Rome (2012)


    9. Je me suis toujours étonné que les écrivains les plus sincères, les plus cyniques, qui vous racontent impudemment leurs aventures sexuelles ou leurs bassesses ne publient jamais leurs livres de compte.

      Auteur : Roland Cailleux - Source : Saint-Genès ou la Vie brève (1943)


    10. Inexplicables humains, s'écria-t-il, comment pouvez-vous réunir tant de bassesse et de grandeur, tant de vertus et de crimes ?

      Auteur : Voltaire - Source : Le Monde comme il va, Vision de Babouc (1748)


    11. Il faut reconnaître que les hommes de l'aristocratie française ont presque toujours su dépenser l'argent très élégamment: ils n'ont fait de bassesses que pour en avoir.

      Auteur : Abel Bonnard - Source : L'Argent


    12. Tout ce qui s'appelle en France courtisans, serviteurs, flatteurs, adulateurs, complaisants, flagorneurs et autres gens vivant de bassesse et d'intrigues.

      Auteur : Paul-Louis Courier - Source : Aux âmes dévotes de la paroisse de Véretz (1821)


    13. Un vers se sent toujours des bassesses du coeur.

      Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)


    14. C'est la bassesse qui donne des haut-le-coeur.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    15. Molécule après molécule, la faim élimine des cellules les protéines et les graisses ; la faim ramollit les os, tord les jambes rachitiques des enfants, liquéfie le sang, dessèche les muscles, mange les cellules nerveuses ; la fin écrase l'âme, chasse la gaieté et la foi, détruit la pensée, fait naître la soumission, bassesse, cruauté, désespoir et indifférence.

      Auteur : Vassili Grossman - Source : Vie et Destin (1980)


    16. Les mystères de Jésus-Christ sont une chute continuelle; et tant qu'il a vu devant soi quelque nouvelle bassesse, il n'a jamais cessé de descendre.

      Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Panégyrique de saint Bernard (1653)


    17. Un coeur noble ne peut soupçonner en autrui - La bassesse et la malice - Qu'il ne sent point en lui.

      Auteur : Jean Racine - Source : Esther (1689)


    18. Recevez sans les compter les dons de chaque jour, et ne vous occupez pas de ceux du lendemain. L'essentiel est de rester digne et grand; la mort est moins mortelle que la bassesse et la lâcheté.

      Auteur : Jean-René Huguenin - Source : Journal (1955-1962)


    19. Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse.

      Auteur : Amélie Nothomb - Source : Hygiène de l'assassin (1992)


    20. Même si quelqu'un te blesse; garde assez de noblesse pour ne pas céder à la bassesse.

      Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


    21. Car, quant à cette nouvelle vertu de feintise et de dissimulation qui est à cette heure si fort en crédit, je la hais capitalement; et, de tous les vices, je n'en trouve aucun qui témoigne tant de lâcheté et de bassesse de coeur.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, II, 17


    22. Si le lecteur trouve cette phrase trop longue, qu'il accepte mes excuses; mais qu'il ne s'attende pas de ma part à des bassesses. Je puis avouer mes fautes; mais non les rendre plus graves par ma lâcheté.

      Auteur : Isidore Ducasse, dit comte de Lautréamont - Source : Les chants de Maldoror (1869), IV


    23. Et avec la fierté d'une bassesse qui était sa Vengeance, elle ajouta: «Je ne suis qu'une fille à cent sous».

      Auteur : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly - Source : Les Diaboliques (1874), La vengeance d'une femme


    24. L'angoisse le rongeait en permanence. Et quoiqu'il haït cette saveur brûlante au fond de sa gorge, il l'acceptait comme l'une des bassesses inévitables de la vie. C'est pourquoi il mangeait, comme si la terreur pouvait être refoulée au plus profond de son estomac, broyée et digérée.

      Auteur : Alfred Angelo Attanasio - Source : Radix (1983)


    25. Les soumissions et les bassesses que les seigneurs de la Cour font auprès des ministres qui ne sont pas de leur rang sont des lâchetés de gens de coeur.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


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    Les mots proches de « bassesse »

    Bas, basseBasBasaltiqueBasaneBasané, éeBasanerBasculeBasculerBaseBasilaireBasilicBasilicBasiliconBasilidienBasiliqueBasiliqueBasipèteBasqueBasquetteBasquineBas-reliefBassaBasseBasseBasseBasse-contreBasse-courBassementBassesseBassetBasse-tailleBassetteBas-siégeBassinBassineBassinerBassinetBassinoireBastant, anteBasteBastideBastidonBastilleBastillé, éeBastionBastonnadeBastringueBastringuer

    Les mots débutant par bas  Les mots débutant par ba

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    Les synonymes de « bassesse»

    Les synonymes de bassesse :

      1. abjection
      2. vilenie
      3. avilissement
      4. honte
      5. déshonneur
      6. ignominie
      7. infamie
      8. déchéance
      9. souillure
      10. turpitude
      11. corruption
      12. décadence
      13. déliquescence
      14. dérèglement
      15. dissolution
      16. désagrégation
      17. pourriture
      18. débauche
      19. perversité
      20. vice
      21. impureté
      22. crapulerie
      23. canaillerie
      24. friponnerie
      25. improb

    synonymes de bassesse

    Fréquence et usage du mot bassesse dans le temps


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