Définition de « patrie »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot patrie de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur patrie pour aider à enrichir la compréhension du mot Patrie et répondre à la question quelle est la définition de patrie ?
Une définition simple : (fr-rég|pa.t?i) patrie (f)
Expression : La céleste patrie : le ciel, considéré comme le séjour des bienheureux.
Approchant : apatride, expatrier, expatrié, expatriation, patriarche, patriarcat, patriarchie, père, rapatriement, rapatrier
Définitions de « patrie »
Trésor de la Langue Française informatisé
PATRIE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
patrie \pa.t?i\ féminin
- La terre des ancêtres, le pays où l'on est né, la nation dont on fait partie, la société politique dont on est membre.
- [?] le comte d'Artois, le prince de Condé, et les Polignac sortaient de France pour aller demander à l'étranger non-seulement un asile, mais des secours contre la révolution. C'était les premiers de émigrés qui bientôt vont allumer la guerre civile dans leur patrie et former contre elle une coalition européenne. ? (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- ?ce qui nous répugne c'est l'idée de Patrie qui est vraiment le concept le plus bestial, le moins philosophique dans lequel on essaie de faire entrer notre esprit. ? (André Breton, La Révolution d'abord et toujours, 1921)
- On croit mourir pour la patrie, et on crève pour des combines de mercantis, prompts à engraisser, à travers tous les charniers, leurs dividendes. ? (Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
- Ma patrie, je le sentais au fond de moi, comme une grande chose douce qui n'avait besoin pour durer de la mort de personne. ? (Jean Guéhenno, Journal d'un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 176)
-
(En particulier) La province, la ville où l'on est né.
- ?, combien de camisards entêtés dans leur foi, combien de magnarelles diligentes n'ont pas vécu ici sans prévoir cette mort prochaine de leur petite patrie! ? (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
(Par extension) Le climat, la contrée propre à certains animaux, ou même à certains végétaux.
- [?] ; le singe, le tigre, le lion éloignés de leur patrie et enfermés dans nos ménageries ne tardent pas à tomber dans un état de décrépitude complet et sont presque toujours enlevés par la phthisie. ? (Jean Déhès, Essai sur l'amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- La patrie des palmiers.
- La Laponie est la patrie du renne.
-
(Figuré) Lieu où une chose, une science, une idée, un art, etc. trouve les conditions particulièrement favorable à son développement.
- Athènes fut la patrie de la philosophie.
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
La terre des ancêtres, le pays où l'on est né, la nation dont on fait partie, la société politique dont on est membre. La France est notre patrie. Solon donna des lois à sa patrie. Cicéron fut appelé le Père de la patrie. Bien mériter de la patrie. Porter les armes contre sa patrie. Mourir pour la patrie. La mère patrie, Nation à laquelle se rattache une colonie. Synonyme de MÉTROPOLE. Un sans-patrie, les sans-patrie, Ceux qui légalement n'ont pas de patrie; Ceux qui renient toute patrie.
PATRIE désigne, dans un sens plus particulier, la Province, la ville où l'on est né. Marseille est sa patrie. On dit plutôt La petite patrie pour désigner le Lieu où l'on est né et auquel on est attaché par ses liens de famille et ses souvenirs d'enfance. Il se dit quelquefois, par extension, du Climat, de la contrée propre à certains animaux, ou même à certains végétaux. La patrie des palmiers. La Laponie est la patrie du renne. Fig., Athènes fut la patrie de la philosophie signifie que La philosophie trouva dans Athènes un lieu particulièrement favorable à son développement. La céleste Patrie, Le Ciel, considéré comme le séjour des bienheureux.
Littré
-
1Pays où l'on a pris naissance.
Mourir pour sa patrie est un sort plein d'appas Pour quiconque à des fers préfère le trépas
, Corneille, ?dipe, II, 3.Chacun songe comment il s'acquittera de sa condition?; mais, pour le choix de la condition et de la patrie, le sort nous le donne
, Pascal, Pens. XXV, 80, édit. HAVET.Une reine fugitive qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil
, Bossuet, Reine d'Anglet.Homère est encore et sera toujours?; les receveurs de droits, les publicains ne sont plus?; ont-ils été?? leur patrie, leurs noms sont-ils connus??
La Bruyère, VI.À tous les c?urs bien nés que la patrie est chère?!
Voltaire, Tancr. III, 1.Le premier qui a écrit que la patrie est partout où l'on se trouve bien est, je crois, Euripide dans son Phaéton
, Voltaire, Dict. phil. Patrie.Un républicain est toujours plus attaché à sa patrie qu'un sujet à la sienne, par la raison qu'on aime mieux son bien que celui de son maître
, Voltaire, Pensées sur le gouvernement, 1752.Il y a dans tous les hommes un penchant à aimer leur patrie, qui tient plus à des causes morales qu'à des principes physiques
, Raynal, Hist. phil. v, 9.La patrie nous donne mille plaisirs habituels que nous ne connaissons pas nous-mêmes avant de les avoir perdus
, Staël, Corinne, XIV, 3.Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé?; Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé
, Béranger, Enf. de la Fr.C'est un si grand malheur de pleurer la patrie?!
P. Lebrun, Cid d'Andal. II, 2.Fig.
Pour moi point de patrie, où vous ne serez pas
, Corneille, Toison d'or, II, 2.L'univers est la patrie d'un grand homme
, Raynal, Hist. philos. V, 10. -
2 Particulièrement. Province, ville où l'on est né. Marseille est sa patrie.
La petite patrie, la localité où l'on est né, et aussi la famille.
Comme si ce n'était point par la petite patrie, qui est la famille, que le c?ur s'attache à la grande
, Rousseau, Ém. V. -
3 Fig. La nation dont on fait partie, la société politique dont on est membre.
J'aurais mauvaise grâce de chercher de la gloire et des avantages par des choses qui ne sont pas de ma profession?; mais je suis Français très affectionné à ma patrie?
, Vauban, Dîme, p. 2.Il n'y a point de patrie dans le despotique?; d'autres choses y suppléent, l'intérêt, la gloire, le service du prince
, La Bruyère, X.Que me servirait, comme à tout le peuple? que ma patrie fût puissante et formidable, si, triste et inquiet, j'y vivais dans l'oppression???
, La Bruyère, X.L'ambassadeur [du roi de Sicile]? avait ordre de faire tous ses efforts pour l'engager [M. Delisle] à passer dans les États de ce prince? l'amour de la patrie le retint, et peut-être aussi l'espérance qu'elle n'aurait pas l'ingratitude assez ordinaire à toute patrie
, Fontenelle, Delisle.Une patrie est un composé de plusieurs familles?; et, comme on soutient communément sa famille par amour-propre, lorsqu'on n'a pas un intérêt contraire, on soutient par le même amour-propre sa ville ou son village qu'on appelle sa patrie
, Voltaire, Dict. phil. Patrie.Ce ne sont ni les murs ni les hommes qui font la patrie?; ce sont les lois, les m?urs, les coutumes, le gouvernement, la constitution, la manière d'être qui résulte de tout cela
, Rousseau, Lett. à Pictet, Corresp t. VI, p. 91.Vaut-il mieux avoir éclairé le genre humain qui durera toujours, que d'avoir ou sauvé ou bien ordonné une patrie qui doit finir??
Diderot, Claude et Nér. II, 75.L'État n'est plus un corps, et l'on n'a pas vu qu'il fallait des siècles pour y rétablir cette unité qu'on appelle patrie, et qui est l'ouvrage insensible et lent de l'habitude et de l'opinion
, Marmontel, Bélisaire, ch. 11.Patrie commune, l'État dans lequel on possède des droits politiques.
- 4La mère patrie, voy. MÈRE, n° 25.
- 5 Par extension, contrée, climat propre à certains animaux. Les régions arctiques sont la patrie de l'ours blanc. La patrie des palmiers.
- 6 Fig. Il se dit des contrées, des villes où fleurissent, où sont en abondance certaines espèces d'hommes ou de choses. Athènes fut la patrie des philosophes. Ce pays est la patrie des sciences et des lettres.
- 7La céleste patrie, le ciel, le séjour des bienheureux.
HISTORIQUE
XVe s. Suivant le proverbe qui porte qu'il est licite à un chacun et louable de combatre pour sa patrie
, J. Chartier, Hist. de Charles VII, p. 147.
XVIe s. Le devoir en quoi je suis obligé à la patrie
, Du Bellay, J. Défense et illust. de la langue fr. II, 1. Qui me faict supplier V. M. de me honorer d'un aultre departement et bien esloigné de ma patrie [de la province où je suis né]
, Carloix, IX, 1. Pour la patrie, c'est un beau mot
, Baïf, les Sciences et enseignements, II.
Encyclopédie, 1re édition
PATRIE, s. f. (Gouvern. politiq.) le rhéteur peu logicien, le géographe qui ne s'occupe que de la position des lieux, & le léxicographe vulgaire, prennent la patrie pour le lieu de la naissance, quel qu'il soit ; mais le philosophe sait que ce mot vient du latin pater, qui représente un pere & des enfans, & conséquemment qu'il exprime le sens que nous attachons à celui de famille, de société, d'état libre, dont nous sommes membres, & dont les lois assurent nos libertés & notre bonheur. Il n'est point de patrie sous le joug du despotisme. Dans le siecle passé, Colbert confondit aussi royaume & patrie ; enfin un moderne mieux instruit, a mis au jour une dissertation sur ce mot, dans laquelle il a fixé avec tant de goût & de vérité, la signification de ce terme, sa nature, & l'idée qu'on doit s'en faire, que j'aurois tort de ne pas embellir, disons plutôt ne pas former mon article des réflexions de cet écrivain spirituel.
Les Grecs & les Romains ne connoissoient rien de si aimable & de si sacré que la patrie ; ils disoient qu'on se doit tout entier à elle ; qu'il n'est pas plus permis de s'en venger, que de son pere ; qu'il ne faut avoir d'amis que les siens ; que de tous les augures, le meilleur est de combattre pour elle ; qu'il est beau, qu'il est doux de mourir pour la conserver ; que le ciel ne s'ouvre qu'à ceux qui l'ont servie. Ainsi parloient les magistrats, les guerriers & le peuple. Quelle idée se formoient-ils donc de la patrie ?
La patrie, disoient-ils, est une terre que tous les habitans sont intéressés à conserver, que personne ne veut quitter, parce qu'on n'abandonne pas son bonheur, & où les étrangers cherchent un asyle. C'est une nourrice qui donne son lait avec autant de plaisir qu'on le reçoit. C'est une mere qui chérit tous ses enfans, qui ne les distingue qu'autant qu'ils se distinguent eux-mêmes ; qui veut bien qu'il y ait de l'opulence & de la médiocrité, mais point de pauvres ; des grands & des petits, mais personne d'opprimé ; qui même dans ce partage inégal, conserve une sorte d'égalité, en ouvrant à tous le chemin des premieres places ; qui ne souffre aucun mal dans sa famille, que ceux qu'elle ne peut empêcher, la maladie & la mort ; qui croiroit n'avoir rien fait en donnant l'être à ses enfans, si elle n'y ajoutoit le bien-être. C'est une puissance aussi ancienne que la société, fondée sur la nature & l'ordre ; une puissance supérieure à toutes les puissances qu'elle établit dans son sein, archontes, suffetes, éphores, consuls ou rois ; une puissance qui soumet à ses lois ceux qui commandent en son nom, comme ceux qui obéissent. C'est une divinité qui n'accepte des offrandes que pour les répandre, qui demande plus d'attachement que de crainte, qui sourit en faisant du bien, & qui soupire en lançant la foudre.
Telle est la patrie ! l'amour qu'on lui porte conduit à la bonté des m?urs, & la bonté des m?urs conduit à l'amour de la patrie ; cet amour est l'amour des lois & du bonheur de l'état, amour singulierement affecté aux démocraties ; c'est une vertu politique, par laquelle on renonce à soi-même, en préférant l'intérêt public au sien propre ; c'est un sentiment, & non une suite de connoissance ; le dernier homme de l'état peut avoir ce sentiment comme le chef de la république.
Le mot de patrie étoit un des premiers mots que les enfans bégayoient chez les Grecs & chez les Romains ; c'étoit l'ame des conversations, & le cri de guerre ; il embellissoit la poésie, il échauffoit les orateurs, il présidoit au sénat, il retentissoit au théatre, & dans les assemblées du peuple ; il étoit gravé sur les monumens. Cicéron trouvoit ce mot si tendre, qu'il le preféroit à tout autre, quand il parloit des intérêts de Rome.
Il y avoit encore chez les Grecs & les romains, des usages qui rappelloient sans cesse l'idée de la patrie avec le mot ; des couronnes, des triomphes, des statues, des tombeaux, des oraisons funebres ; c'étoient autant de ressorts pour le patriotisme. Il y avoit aussi des spectacles vraiment publics, où tous les ordres se délassoient en commun ; des tribunes où la patrie, par la bouche des orateurs, consultoit avec ses enfans, sur les moyens de les rendre heureux & glorieux. Mais entrons dans le récit des faits qui prouveront tout ce que nous venons de dire.
Lorsque les Grecs vainquirent les Perses à Salamine, on entendoit d'un côté la voix d'un maître impérieux qui chassoit des esclaves au combat, & de l'autre le mot de patrie qui animoit des hommes libres. Aussi les Grecs n'avoient rien de plus cher que l'amour de la patrie ; travailler pour elle étoit leur bonheur & leur gloire. Licurgue, Solon, Miltiade, Thémistocle, Aristide, préféroient leur patrie à toutes les choses du monde. L'un dans un conseil de guerre tenu par la république, voit la canne d'Euribiade levée sur lui ; il ne lui répond que ces trois mots, frappe, mais écoute. Aristide, après avoir longtems disposé des forces & des finances d'Athènes, ne laissa pas de quoi se faire enterrer.
Les femmes spartiates vouloient plaire aussi-bien que les nôtres ; mais elles comptoient frapper plus surement au but, en mélant le zele de la patrie avec les graces. Va, mon fils, disoit l'une, arme-toi pour défendre ta patrie, & ne reviens qu'avec ton bouclier, ou sur ton bouclier, c'est-à-dire vainqueur ou mort. Console-toi. disoit une autre mere à un de ses fils, console-toi de la jambe que tu as perdue, tu ne feras pas un pas qui ne te fasse souvenir que tu as défendu la patrie. Après la bataille de Leuctres, toutes les meres de ceux qui avoient péri en combattant, se félicitoient, tandis que les autres pleuroient sur leurs fils qui revenoient vaincus ; elles se vantoient de mettre des hommes au monde, parce que dans le berceau même, elles leur montroient la patrie comme leur premiere mere.
Rome qui avoit reçu des Grecs l'idée qu'on devoit se former de la patrie, la grava très-profondément dans le c?ur de ses citoyens. Il y avoit même ceci de particulier chez les Romains, qu'ils méloient quelques sentimens religieux à l'amour qu'ils avoient pour leur patrie. Cette ville fondée sur les meilleures auspices, ce Romulus leur roi & leur dieu, ce capitole éternel comme la ville, & la ville éternelle comme son fondateur, avoient fait sur les Romains une impression extraordinaire.
Brutus pour conserver sa patrie, fit couper la tête à ses fils, & cette action ne paroîtra dénaturée qu'aux ames foibles. Sans la mort des deux traitres, la patrie de Brutus expiroit au berceau. Valerius Publicola n'eut qu'à nommer le nom de patrie pour rendre le sénat plus populaire ; Menenius Agrippa pour ramener le peuple du mont-Sacré dans le sein de la république ; Véturie, car les femmes à Rome comme à Sparte étoient citoyennes, Véturie pour désarmer Coriolan son fils ; Manlius, Camille, Scipion, pour vaincre les ennemis du nom Romain ; les deux Catons, pour conserver les lois & les anciennes m?urs ; Cicéron, pour effrayer Antoine, & foudroyer Catilina.
On eût dit que ce mot patrie renfermoit une vertu secrette, non-seulement pour rendre vaillans les plus timides, selon l'expression de Lucien, mais encore pour enfanter des héros dans tous les genres, pour opérer toutes sortes de prodiges. Disons mieux, il y avoit dans ces ames greques & romaines, des vertus qui les rendoient sensibles à la valeur du mot. Je ne parle pas de ces petites vertus qui nous attirent des louanges à peu de frais dans nos sociétés particulieres ; j'entends ces qualités citoyennes, cette vigueur de l'ame qui nous fait faire & souffrir de grandes choses pour le bien public. Fabius est raillé, méprisé, insulté par son collegue & par son armée ; n'importe, il ne change rien dans son plan, il temporise encore, & il vient à bout de vaincre Annibal. Régulus, pour conserver un avantage à Rome, dissuade l'échange des prisonniers, prisonnier lui-même, & il retourne à Carthage, où les supplices l'attendent. Trois Décius signalent leur consulat en se dévouant à une mort certaine. Tant que nous regarderons ces généreux citoyens comme d'illustres foux, & leurs actions comme des vertus de théatre, le mot patrie sera mal connu de nous.
Jamais peut-être on n'entendit ce beau mot avec plus de respect, plus d'amour, plus de fruit, qu'au tems de Fabricius. Chacun sait ce qu'il dit à Pyrrhus : « Gardez votre or & vos honneurs, nous autres Romains, nous sommes tous riches, parce que la patrie, pour nous élever aux grandes places, ne nous demande que du mérite ». Mais chacun ne sait pas que mille autres Romains l'auroient dit. Ce ton patriotique étoit le ton général dans une ville, où tous les ordres étoient vertueux. Voilà pourquoi Rome parut à Cynéas, l'ambassadeur de Pyrrhus, comme un temple, & le sénat une assemblée de rois.
Les choses changerent avec les m?urs. Vers la fin de la république, on ne connut plus le mot patrie que pour le profaner. Catilina & ses furieux complices, destinoient à la mort quiconque le prononçoit encore en Romain. Crassus & César ne s'en servoient que pour voiler leur ambition, & lorsque dans la suite ce même César, en passant le Rubicon, dit à ses soldats, qu'il alloit venger les injures de la patrie, il abusoit étrangement ses troupes. Ce n'étoit pas en soupant comme Crassus, en bâtissant comme Lucullus, en se prostituant à la débauche comme Clodius, en pillant les provinces comme Verrès, en formant des projets de tyrannie comme César, en flatant César comme Antoine, qu'on apprenoit à aimer la patrie.
Je sais pourtant qu'au milieu de ce désordre, dans le gouvernement & dans les m?urs, on vit encore quelques Romains soupirer pour le bien de leur patrie. Titus Labienus en est un exemple bien remarquable. Supérieur aux vues d'ambition les plus séduisantes, l'ami de César, le compagnon & souvent l'instrument de ses victoires, il abandonna sans hésiter, une cause que la fortune protégeoit ; & s'immolant pour l'amour de sa patrie, il embrassa le parti de Pompée, où il avoit tout à risquer, & où même en cas de succès, il ne pouvoit trouver qu'une considération très-médiocre.
Mais enfin Rome oublia sous Tibere, tout amour de la patrie ; & comment l'auroit-elle conservé ? On voyoit le brigandage uni avec l'autorité, le manege & l'intrigue disposer des charges, toutes les richesses entre les mains d'un petit nombre, un luxe excessif insulter à l'extrême pauvreté, le laboureur ne regarder son champ que comme un prétexte à la vexation ; chaque citoyen réduit à laisser le bien général, pour ne s'occuper que du sien. Tous les principes du gouvernement étoient corrompus ; toutes les lois plioient au gré du souverain. Plus de force dans le sénat, plus de sureté pour les particuliers : des sénateurs qui auroient voulu défendre la liberté publique auroient risqué la leur. Ce n'étoit qu'une tyrannie sourde, exercée à l'ombre des lois, & malheur à qui s'en appercevoit ; représenter ses craintes, c'étoit les redoubler. Tibere endormi dans son île de Caprée, laissoit faire à Séjan ; & Séjan ministre digne d'un tel maître, fit tout ce qu'il falloit pour étouffer chez les Romains tout amour de leur patrie.
Rien n'est plus à la gloire de Trajan que d'en avoir ressuscité les débris. Six tyrans également cruels, presque tous furieux, souvent imbéciles, l'avoient précédé sur le trône. Les regnes de Titus & de Nerva furent trop courts pour établir l'amour de la patrie. Trajan projetta d'en venir à bout ; voyons comment il s'y prit.
Il débuta par dire à Saburanus, préfet du prétoire, en lui donnant la marque de cette dignité, c'étoit une épée : « prends ce fer, pour l'employer à me défendre si je gouverne bien ma patrie, ou contre moi, si je me conduis mal. Il étoit sûr de son fait ». Il refusa les sommes que les nouveaux empereurs recevoient des villes ; il diminua considérablement les impôts, il vendit une partie des maisons impériales au profit de l'état ; il fit des largesses à tous les pauvres citoyens ; il empêcha les riches de s'enrichir à l'excès ; & ceux qu'il mit en charge, les questeurs, les préteurs, les proconsuls ne virent qu'un seul moyen de s'y maintenir ; celui de s'occuper du bonheur des peuples. Il ramena l'abondance, l'ordre & la justice dans les provinces & dans Rome, où son palais étoit aussi ouvert au public que les temples, sur-tout à ceux qui venoient représenter les intérêts de la patrie.
Quand on vit le maître du monde se soumettre aux loix, rendre au sénat sa splendeur & son autorité, ne rien faire que de concert avec lui, ne regarder la dignité impériale que comme une simple magistrature comptable envers la patrie, enfin le bien présent prendre une consistance pour l'avenir ; alors on ne se contint plus. Les femmes se félicitoient d'avoir donné des enfans à la patrie ; les jeunes gens ne parloient que de l'illustrer ; les vieillards reprenoient des forces pour la servir ; tous s'écrioient heureuse patrie ! glorieux empereur ! tous par acclamation donnerent au meilleur des princes un titre qui renfermoit tous les titres, pere de la patrie. Mais quand de nouveaux monstres prirent sa place, le gouvernement retomba dans ses excès ; les soldats vendirent la patrie, & assassinerent les empereurs pour en avoir un nouveau prix.
Après ces détails, je n'ai pas besoin de prouver qu'il ne peut point y avoir de patrie dans les états qui sont asservis. Ainsi ceux qui vivent sous le despotisme oriental, où l'on ne connoît d'autre loi que la volonté du souverain, d'autres maximes que l'adoration de ses caprices, d'autres principes de gouvernement que la terreur, où aucune fortune, aucune tête n'est en sureté ; ceux-là, dis-je, n'ont point de patrie, & n'en connoissent pas même le mot, qui est la véritable expression du bonheur.
Dans le zele qui m'anime, dit M. l'abbé Coyer, j'ai fait en plusieurs lieux des épreuves sur des sujets de tous les ordres : citoyens, ai-je dit, connoissez-vous la patrie ! L'homme du peuple a pleuré, le magistrat a froncé le sourcil, en gardant un morne silence ; le militaire a juré, le courtisan m'a persifflé, le financier m'a demandé si c'étoit le nom d'une nouvelle ferme. Pour les gens de religion, qui comme Anaxagore, montrent le ciel du bout du doigt, quand on leur demande où est la patrie, il n'est pas étonnant qu'ils n'en fêtent point sur cette terre.
Un lord aussi connu par les lettres que par les négociations, a écrit quelque part, peut-être avec trop d'amertume, que dans son pays l'hospitalité s'est changée en luxe, le plaisir en débauche, les seigneurs en courtisans, les bourgeois en petits maîtres. S'il en étoit ainsi, bien-tôt, eh quel dommage ! l'amour de la patrie n'y régneroit plus. Des citoyens corrompus sont toujours prêts à déchirer leur pays, ou à exciter des troubles & des factions si contraires au bien public. (Le Chevalier de Jaucourt.)
Patrie, (Critiq. sacr.) ce mot dans l'Ecriture ne désigne pas seulement le pays natal, mais le pays où l'on a été élevé, Matt, xiij. 54. Quelquefois tout pays ou ville quelconque, Ecclés. xvj. 5. Enfin le séjour du bonheur est nommé la patrie céleste, Heb. xj. 14.
Patrie, Dieux de la, (Litt.) dii patrii, les anciens nommoient ainsi les dieux particuliers de chaque ville, ceux qui y avoient été toujours adorés, & dont le culte n'y avoit point été apporté d'ailleurs, comme Minerve à Athènes, Junon à Carthage, Apollon à Delphes. (D. J.)
Étymologie de « patrie »
Wallon, patreie?; du lat. patria, patrie, de pater, père. Ménage dit que patrie n'était pas usité du temps de Henri II, vu que Charles Fontaine le reproche comme un néologisme à du Bellay?: « Qui a païs, n'a que faire de patrie ?le nom de patrie est obliquement entré et venu en France nouvellement et les autres corruptions italiques, » Quintil Horatian, p. 185. D'un autre côté on a dit que patrie datait de François Ier. François Ier était un roi vraiment national?; c'est sous son règne, c'est au XVIe siècle que le mot patrie fut transporté de la langue latine dans la nôtre, A. DE ST-PRIEST, les Guise, Revue des Deux Mondes, 1er mars 1850, p. 825. Mais le mot est plus ancien?; l'historique le montre.
- Du latin patria (« terre des aïeux ») dérivé de pater (« père »).
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Les citations sur « patrie »
- J'ai une patrie : la langue française Auteur : Albert Camus - Source : Carnets
- Dans tes vallons ; sur ta falaise
Lucie enfant jouait ;
C'est dans une chaumière anglaise
Que chanta son rouet.
Sa tombe est à toi, ma patrie,
Couverte par tes cieux,
À toi ma dernière prairie
Qui réjouit les yeuxAuteur : William Wordsworth - Source : Les Ballades lyriques (1798) - Je me sens lié réellement à l'Etat, à la patrie, à mes amis, à ma famille au sens complet du terme. Mais mon coeur ressent face à ces liens un curieux sentiment d'étrangeté, d'éloignement et l'âge accentue encore cette distance.Auteur : Albert Einstein - Source : Comment je vois le monde (1934)
- Sans la patrie, l'homme est un point perdu dans les hasards du temps et de l'espace.Auteur : Henri Lacordaire - Source : Discours, 11 août 1838, Le droit et devoir de proprieté
- Comme il avait un désir extraordinaire de s'instruire et de connaître les moeurs des étrangers, il abandonna sa patrie et tout ce qu'il avait pour voyager.Auteur : François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Source : Sans référence
- Il n'y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger.Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)
- Le gouvernement d'un pays n'est pas la nation, encore moins la patrie.Auteur : Henri Lacordaire - Source : Lettres, à un jeune homme
- Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la Patrie et pour le Peuple...Auteur : Catel Muller, dite Catel - Source : Olympe de Gouges (2012)
- Qu'est-ce que l'amour de la patrie ? Un composé d'amour-propre et de préjugés, dont le bien de la société fait la plus grande des vertus. Il importe que ce mot vague, le public, fasse une impression profonde.Auteur : Voltaire - Source : Pensées sur le gouvernement (1752)
- Le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays: quoiqu'il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien.Auteur : François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Source : Lettre à l'Académie
- C'est la cendre des morts qui créa la patrie.Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : La Chute d'un ange
- Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux.Auteur : Louis Aragon - Source : Il n'y a pas d'amour heureux (1943) - Un jour, espérons-le, le globe sera civilisé. Tous les points de la demeure humaine seront éclairés, et alors sera accompli le magnifique rêve de l'intelligence: avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité.Auteur : Victor Hugo - Source : Les Burgraves (1843)
- L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat là où ils seront et comme ils pourront.Auteur : Charles de Gaulle - Source : Message radiodiffusé, 22 juin 1940.
- Les sentiments ne sont pas une mode, et les plus beaux pays, les plus délicieux climats ne remplacent pas la patrie.Auteur : Alexandre Dumas - Source : La Princesse Flora (1863)
- La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître. Heureux celui qui porte en soi un dieu, un idéal de la beauté et qui lui obéit : idéal de l'art, idéal de la science, idéal de la patrie, idéal des vertus de l'Évangile ! Auteur : Louis Pasteur - Source : Discours de réception l’Académie française de Louis Pasteur, Le 27 avril 1882
- On ne meurt pas pour la Patrie, on meurt pour les industriels.Auteur : Anatole France - Source : Sans référence
- Telle est donc la condition humaine que souhaiter la grandeur de son pays, c'est souhaiter du mal à ses voisins. Celui qui voudrait que sa patrie ne fût jamais ni plus grande, ni plus petite, ni plus riche, ni plus pauvre, serait le citoyen de l'univers.Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764), Patrie
- Oui, j'ai une patrie : la langue française.Auteur : Albert Camus - Source : Carnets
- Ma patrie est partout où rayonne la France, - Où son génie éclate aux regards éblouis! - Chacun est du climat de son intelligence; - Je suis concitoyen de toute âme qui pense: - La vérité, c'est mon pays.Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Poésies diverses
- Messieurs les députés de la confédération de Pologne, j'ai entendu avec intérêt ce que vous venez de me dire. Polonais, je penserais et j'agirais comme vous : j'aurais voté comme vous dans l'assemblée de Varsovie; l'amour de la patrie est la première vertu de l'homme civilisé Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : À la députation de la Diète de Varsovie le 14 juillet 1812
- Je leur répondrai (…) que la France, enfin, dont certains conspireraient volontiers à m’expulser aujourd’hui et peut-être (qui sait?) y réussiront, demeurera, quoi qu’il arrive, la patrie dont je ne saurais déraciner mon coeur . J’y suis né, j’ ai bu aux sources de sa culture, j’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux.Auteur : Marc Bloch - Source : L'étrange défaite - Témoignage écrit en 1940
- Aujourd'hui, la patrie est devenue l'Hexagone. On ne meurt pas pour une figure géométrique.Auteur : Jean Dutourd - Source : Sans référence
- Souvenons-nous toujours, Français, que la patrie, chez nous, est née du coeur d'une femme, de sa tendresse, de ses larmes, du sang qu'elle a donné pour nous.Auteur : Jules Michelet - Source : Histoire de France (1833-1844)
- Les pieds me brûlaient à Paris, je ne pouvais m'habituer au ciel gris et triste de la France, ma patrie; qu'aurais-je donc pensé du ciel de la Bretagne, ma matrie, pour parler grec?Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 31, Chapitre 1
Les mots proches de « patrie »
Pât Patache Patafioler Patagon Pataquès ou pat-a-qu'est-ce Pataraffe Pataras Patard Patarins Patati, patata Patatras Pataud Patauger Patavinité Pâte Pâté Pâtée Patelin Patelinage Pateliner Patelinerie Patelineur, euse Patelle Patemment Patène Patenôtre Patenôtrier Patent, ente Patente Pater Patère Paterne Paternel, elle Paternité Pâteux, euse Pathétique Pathétiquement Pathiques Pathognomonique Pathologiquement Pathos Pati, pata Patibulaire Patiemment Patience Patience Patient, ente Patienter Patiment PatinLes mots débutant par pat Les mots débutant par pa
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Les synonymes de « patrie»
Les synonymes de patrie :- 1. cité
2. ville
3. état
4. nation
5. république
6. mentionné
7. convoqué
8. peuple
9. race
10. peuplade
11. tribu
12. ethnie
13. communauté
14. pays
15. population
- 1. apatride
2. heimatlos
3. déplacé
synonymes de patrie
Fréquence et usage du mot patrie dans le temps
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Une précision sur la définition de Patrie ?
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