La définition de Gêner du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Gêner
Nature : v. a.
Prononciation : jê-né
Etymologie : Gêne ; le substantif a ici précédé le verbe, puisque gêne représente gehenne, nom duquel tout dérive.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de gêner de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec gêner pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Gêner ?


La définition de Gêner

Faire souffrir la torture (sens qui a vieilli).


Toutes les définitions de « gêner »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GÊNER. v. tr.
Incommoder quelqu'un ou quelque chose dont on empêche le libre mouvement. Ce soulier me gêne. Nous étions bien gênés dans cette voiture. En vous gênant un peu vous pourrez tous tenir sur cette banquette. Cette boucle est trop serrée : elle gêne la circulation du sang. Il y a dans cette machine quelque chose qui en gêne les mouvements. Gêner la circulation des voitures. Gêner la navigation. Il signifie également Incommoder quelqu'un en lui causant quelque embarras. En restant quelques jours chez lui, je craindrais de le gêner. Il signifie encore, figurément, Mettre quelqu'un dans un état pénible en l'obligeant de faire ce qu'il ne veut pas, ou en l'empêchant de faire ce qu'il veut. Gêner le commerce, l'industrie. Cet homme-là me gêne dans mes projets, me gêne. La présence de cette femme me gênait, m'embarrassait, et je perdais contenance. J'étais gêné par la crainte de lui déplaire. Je ne veux point gêner votre inclination, vos penchants. Cet architecte, cet ingénieur est gêné par le terrain, il ne pourra pas exécuter ce qu'il voudrait. Cet orateur a été gêné par les circonstances dans lesquelles il parlait.

SE GÊNER, se dit de Quelqu'un qui ne prend pas ses aises, qui se contraint par discrétion ou par timidité, Pourquoi vous gêner? faites ici comme si vous étiez chez vous. Je n'aime pas que l'on se gêne chez moi. On ne doit pas se gêner entre amis. Ne vous gênez point pour cela. Elle ne s'est point gênée pour lui dire tout ce qu'elle en pensait. Ironiq., Ne vous gênez pas, se dit à une personne qui prend des libertés incommodes pour les autres. Fam. et ironiq., Vous n'êtes pas gêné se dit à quelqu'un qui en use trop librement, d'une manière indiscrète. Il signifie quelquefois Réduire à une certaine pénurie d'argent. Cette dépense me gênera beaucoup. Je suis fort gêné dans ce moment-ci. Elle s'est gênée pour vous obliger.

Littré

GÊNER (jê-né) v. a.
  • 1Faire souffrir la torture (sens qui a vieilli). Celle que dans les fers elle aimait à gêner, Corneille, Rodog. I, 1.
  • 2 Fig. Faire souffrir, infliger une torture morale. Ah?! que vous me gênez Par cette retenue où vous vous obstinez?! Corneille, Rodog. III, 5. Puis-je d'un tel chagrin savoir quel est l'objet?? - Cinna?: Émilie et César?; l'un et l'autre me gêne, L'un me semble trop bon, l'autre trop inhumaine, Corneille, Cinna, III, 2. Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie, Corneille, Toison d'or, III, 2. Lui-même a quelque chose en l'âme qui le gêne, Corneille, Sertor. IV, 3. Pourvu qu'à te gêner le remords s'étudie, Th. Corneille, Ariane, V, 6. Et le puis-je, madame?? Ah?! que vous me gênez?! Racine, Andr. 1, 4. Vous savez, grand Dieu, que le commerce des méchants me déplaît et me gêne, Massillon, Paraph. Psaume XV, 2.

    Absolument. Agis de ton côté?; je la laisse avec toi, Gêne, flatte, surprends, Corneille, Héracl. IV, 5.

  • 3Causer de la gêne, incommoder les mouvements du corps. Sa cuirasse le gêne beaucoup. Nous étions très gênés dans la voiture.

    Empêcher le libre mouvement de quelque chose que ce soit. Ligatures qui gênent la circulation du sang. Gêner la circulation des voitures, la navigation.

    Terme de marine. Gêner une pièce de bois, des bordages, des boucauts, les assujettir parfaitement.

  • 4 Par extension, causer de l'embarras chez quelqu'un. Cette visite imprévue nous gêne beaucoup. Je craindrais de le gêner.
  • 5Être un embarras pour quelqu'un. Ces témoins me gênent. Britannicus le gêne, Albine?; et chaque jour Je sens que je deviens importune à mon tour, Racine, Brit. I, 1.
  • 6Mettre obstacle, empêcher, contraindre. La rime gêne souvent les poëtes. Gêner le commerce, l'industrie par des prohibitions. Les femmes n'aiment pas qu'on les gêne?; et c'est beaucoup risquer que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées, Molière, le Sicil. 7. Est-ce aux rois à garder cette lente justice??? N'allons point les gêner d'un soin embarrassant, Racine, Athal. II, 5. Un prince sage, quand il propose une affaire dans son conseil, et qu'il désire sincèrement qu'on lui dise la vérité, a une extrême attention à cacher ses propres sentiments pour ne point gêner ceux des autres, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. III, p. 172, dans POUGENS. Je gêne de vos feux l'ambitieuse ardeur, Lamotte, Inès, III, 3. Le sérail d'un soudan, sa triste austérité, Ce nom d'esclave enfin, n'ont-ils rien qui vous gêne?? Voltaire, Zaïre, I, 1. Ces soins cruels, à mon sort attachés, Gênent trop mes esprits d'un autre soin touchés, Voltaire, Orphel. IV, 1. Je ne la gêne point sous la loi paternelle, Voltaire, Scythes, I, 2. Pourquoi gêner la conscience du meilleur des hommes et du plus brave des princes [Henri IV], qui ne gênait la conscience de personne?? Voltaire, Hist. parlem. 34. La vie la plus pénitente cesse de gêner les hommes, dès qu'elle est glorieuse, Duclos, Consid. sur les m?urs, ch. 10. Tu n'auras pas l'ennui de traîner à ta suite Un vieillard chancelant qui gênerait ta fuite, Delavigne, Paria, V, 3.
  • 7Causer une pénurie d'argent. Cette dépense me gênera un peu.
  • 8Se gêner, V. réfl. Se causer à soi-même une vive affliction. Cessons de nous gêner d'une crainte inutile, Corneille, ?d. V, 12. Quoi?! ne vous plaisez-vous qu'à vous gêner sans cesse?? Racine, Bérén. III, 2.
  • 9Se serrer soit les uns contre les autres, soit contre quelque chose. En vous gênant un peu, vous pourrez tous vous asseoir sur cette banquette.
  • 10Se causer de l'embarras réciproquement l'un à l'autre. Adieu, nous ne faisons tous deux que nous gêner, Racine, Théb. V, 3.

    S'imposer à soi-même une gêne, une contrainte. Il est vrai que je n'aimais pas à rester longtemps avec elle?; et il n'est guère en moi de savoir me gêner, Rousseau, Confess. IX.

    Ne vous gênez pas, se dit par politesse, par indulgence ou par amitié à quelqu'un qu'on veut mettre à son aise. Mademoiselle, approchez?; ne vous gênez pas?; vous entendrez mieux, Diderot, Père de famille, V, 9. Allez donc vous promener?; Mon cher, ne vous gênez pas, Mon équipage est là-bas, Béranger, Sénat.

    Ironiquement. Ne vous gênez pas, se dit à qui prend trop ses aises.

    On dit dans le même sens ironique?: il ne se gêne pas.

    Si cela ne vous gêne pas, est aussi une formule de politesse très usitée.

  • 11S'imposer une pénurie d'argent. Vous avez eu trop de bonté de vous arranger si vite avec ma famille?; vous savez que j'étais bien éloigné de demander pour elle un paiement si prompt?; je serais extrêmement affligé que vous vous fussiez gêné, Voltaire, Lett. Richelieu, 20 avr. 1770.

REMARQUE

Voltaire, à propos de ce vers d'Héraclius, II, 6?: Comme sa cruauté pour mieux gêner Maurice?, et ailleurs, reprend Corneille d'avoir ainsi parlé, et dit que gêner ne signifie qu'embarrasser, inquiéter. Les exemples prouvent qu'il n'y a rien à reprendre dans Corneille?: il ne faisait que suivre l'usage de son temps, qui n'avait pas encore amoindri le sens de gêner. Il est vrai qu'aujourd'hui gêner, comme le mot ennui, a perdu de sa force?; mais on peut l'employer encore dans la poésie au sens de torturer moralement?; et Voltaire a dit lui-même et bien dit en ce sens?: D'où vient qu'on m'abandonne au trouble qui me gêne?? Mariane, V, 7.


HISTORIQUE

XVe s. Par avant la dicte sentence ilz les avoient fait gehenner sans nul ordre de justice, Commines, V, 17.

XVIe s. Et si nostre langue n'est si curieusement reiglée, ou plustost liée et geinée en ses autres parties?, Du Bellay, J. I, 12, recto. Celuy que le juge a gehenné, pour ne le faire mourir innocent, Montaigne, II, 48. Je me suis contrainct et gehenné pour maintenir ce vain masque, Montaigne, VIII, 82. Les gens de Pluviaud battent ce trompette, et lui le gesna à coups de verre?; entre le vin et la fraieur, il leur apprit qu'ils avoient l'armée sur les bras, D'Aubigné, Hist. I, 330. Et tous les ans il voirra sur l'automne Bacchus luy rire, et plus que ses voisins Dans son pressoüer gennera de raisins, Ronsard, 704. Tu verras ces vaillans, en leurs vertus extresmes, Avoir vescu gehennez et estre morts de mesmes, D'Aubigné, Tragiq. II.

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Encyclopédie, 1re édition

* GÊNER, v. act. vient de mettre à la gêne, questionner, tourmenter, donner la torture ; il se dit même encore en ce sens : si l'on eût gêné violemment ce criminel, croit-on qu'il n'eût pas nommé ses complices ? Mais il se prend en deux autres sens assez différens ; l'un au moral, comme dans cet exemple ; les juges ont été gênés dans leur conduite, dans leur procédure ; & l'autre en physique, comme dans celui-ci : cette piece gêne celle-ci, & l'empêche de se mouvoir librement. Toutes les expressions telles que celles-ci ont été empruntées des phénomenes sensibles, & ce sont les obstacles au mouvement des corps qu'on a d'abord designés, ensuite les mêmes dénominations ont été transportées aux mouvemens de l'ame.

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Wiktionnaire


Verbe - français

gêner \?e.ne\ ou \??.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Incommoder quelqu'un ou quelque chose dont on empêche le libre mouvement, causer de la gêne, importuner, déranger.
    • Ce soulier me gêne.
    • Nous étions bien gênés dans cette voiture.
    • En vous gênant un peu vous pourrez tous tenir sur cette banquette.
    • Cette boucle est trop serrée : elle gêne la circulation du sang.
    • Il y a dans cette machine quelque chose qui en gêne les mouvements.
    • Gêner la circulation des voitures.
    • Gêner la navigation.
  2. Incommoder quelqu'un en lui causant quelque embarras.
    • Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. [?]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; [?]. (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
    • En restant quelques jours chez lui, je craindrais de le gêner.
  3. (Figuré) Mettre quelqu'un dans un état pénible en l'obligeant de faire ce qu'il ne veut pas, ou en l'empêchant de faire ce qu'il veut.
    • Gêner le commerce, l'industrie.
    • Cet homme-là me gêne dans mes projets, me gêne.
    • La présence de cette femme me gênait, m'embarrassait, et je perdais contenance.
    • J'étais gêné par la crainte de lui déplaire.
    • Je ne veux point gêner votre inclination, vos penchants.
    • Cet architecte, cet ingénieur est gêné par le terrain, il ne pourra pas exécuter ce qu'il voudrait.
    • Cet orateur a été gêné par les circonstances dans lesquelles il parlait.

se gêner transitif (Pronominal)

  1. Ne pas prendre ses aises, se contraindre par discrétion ou par timidité.
    • « Ça ne durera pas toujours, songeait-il avec mélancolie ; eux aussi se gêneront d'être heureux quand il leur faudra travailler avec souci. » (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 125.)
    • Pourquoi vous gêner ? Faites ici comme si vous étiez chez vous.
    • Je n'aime pas que l'on se gêne chez moi.
    • On ne doit pas se gêner entre amis.
    • Ne vous gênez point pour cela.
    • Elle ne s'est point gênée pour lui dire tout ce qu'elle en pensait.
  2. (Ironique) ?
    • Ne vous gênez pas, se dit à une personne qui prend des libertés incommodes pour les autres.
  3. (Familier) et (Ironique),
    • Vous n'êtes pas gêné se dit à quelqu'un qui en use trop librement, d'une manière indiscrète.
  4. Réduire à une certaine pénurie d'argent.
    • Cette dépense me gênera beaucoup.
    • Je suis fort gêné dans ce moment-ci.
    • Elle s'est gênée pour vous obliger.
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Trésor de la Langue Française informatisé


GÊNER, verbe trans.

A. ? Emploi trans.
1. Vx, inus. Mettre à la gêne, au supplice (cf. gêne A). (Dict. xixeet xxes.).
? Au fig., littér. Soumettre à des vexations. Toutes les législations antiques méprisent les femmes, les dégradent, les gênent, les maltraitent plus ou moins (J. de Maistre, Éclairciss. sur sacrif.,1821, p. 292).
2. Usuel
a) Causer une gêne physique ou matérielle à quelqu'un. Gêner qqn dans ses mouvements; être gêné par la fumée du tabac. L'habit rouge était juste; il me gênait sous les bras (About, Roi mont.,1857, p. 288).L'émotion douce et lourde continuait de gonfler et de gêner sa poitrine (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 63) :
1. Sa main, encore toute empaquetée de blanc, avec ses deux doigts amputés, le gênait bien un peu, et il ne parlait pas sans fatigue... Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 302.
? Emploi abs. Je ne me rappelle pas avoir vu une fleur à la maison. Maman dit que ça gêne, et qu'au bout de deux jours ça sent mauvais (Vallès, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 5).
? Être gêné aux entournures*.
b) Constituer un obstacle, une entrave à l'activité de quelqu'un ou au fonctionnement de quelque chose. Gêner la circulation, la navigation, une man?uvre. L'inspecteur, par discrétion et pour ne pas gêner l'élève de l'abbé Faria dans ses recherches, s'était éloigné (Dumas père, Monte-Cristo,1846, p. 343).Les romanciers, par la description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent (Gide, Faux-monn.,1925, p. 989) :
2. Le vent changea. Il était d'humeur incertaine. Aussi les troupes de nuages tournaient-elles en s'effilochant sur le pays, où elles lançaient de brusques averses. Les moissons en furent gênées. Il n'y eut pas de feux de Saint-Jean. Bosco, Mas Théot.,1945, p. 137.
? En partic. Être gêné. Être à court d'argent. Madame Jules devait se trouver souvent gênée. Les vingt mille francs que lui accordait son mari (...) ne pouvaient pas (...) suffire à ses dépenses (Balzac, Ferragus,1833, p. 32).Pourtant j'avais entendu dire que l'État était gêné, qu'il n'arrivait pas à boucler son budget (Aymé, Nain,1934, p. 160).
c) Provoquer (chez quelqu'un) un sentiment de confusion, une contenance embarrassée, (le) mettre mal à l'aise. Se sentir extrêmement, horriblement gêné. Des regards qui gênent une femme comme si on lui enlevait sa robe (Balzac, Goriot,1835, p. 207).Mon silence devait le gêner, car il a cessé de parler, m'a jeté un coup d'?il en dessous (Duhamel, Maîtres,1937, p. 239) :
3. ... il détournait les yeux : il était un peu troublé d'être seul avec elle. Elle le gênait; il n'écoutait pas ce qu'elle disait; il ne lui répondait pas, ou bien tout de travers... Rolland, J.-Chr., Adolesc., 1905, p. 358.
B. ? Emploi pronom.
1. Emploi pronom. réfl.
a) S'imposer une contrainte, au physique ou au moral. Se gêner pour les autres, pour faire de la place. Il décida de ne pas se gêner et d'agir comme ça lui chanterait (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 391) :
4. Le Docteur. ? Enfin, si les gens en ont assez d'être bien portants, et s'ils veulent s'offrir le luxe d'être malades, ils auraient tort de se gêner. C'est, d'ailleurs, tout bénéfice pour le médecin. Romains, Knock,1923, III, 3, p. 16.
? Ne pas se gêner pour + inf.Dire ou faire quelque chose carrément, avec fermeté, sans hésiter. Je ne me gênerai pas pour lui dire qu'il met trop de pommade (Becque, Corbeaux,1882, I, 1, p. 59).
? Ne vous gênez pas! Mettez-vous à l'aise. Si vous avez envie de rire, ne vous gênez pas (Flers, Caillavet, M. Brotonneau,1923, I, 15, p. 9) :
5. MmeVerdurin (...) pour les mettre à l'aise, disait : « Si vous avez envie de faire de la musique, ne vous gênez pas, les murs sont comme ceux d'une forteresse, vous n'avez personne à votre étage, et mon mari a un sommeil de plomb. » Proust, Sodome,1922, p. 1043.
? P. iron. fam. Ne vous gênez pas/plus! Faut pas vous gêner! Vous avez du toupet, vous dépassez les bornes (de la politesse, de la bienséance, etc.), vous agissez avec une liberté excessive. Comment! Ils arrivent ensemble! murmura Trublot. Eh bien! ne vous gênez plus! (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 85).Panisse, outré : Eh bien, dis donc, ne vous gênez plus! Montre-lui ton jeu puisque tu y es! (Pagnol, Marius,1931, III, 1ertabl., 1, p. 155) :
6. Penché sur les registres d'ordre, un homme était accoudé à ma table. Il me tournait le dos. Il ne m'avait pas entendu venir. ? Eh bien, Gourrut, mon garçon, je vous en prie, ne vous gênez pas. Faites comme chez vous. L'homme s'était levé, je le vis, assez grand, svelte et pâle. Benoit, Atlant.,1919, p. 29.
b) En partic. S'imposer une restriction financière ou matérielle. Elle força Denise à accepter les six francs qui lui manquaient, en la suppliant de ne pas se gêner, de ne les rendre que lorsqu'elle gagnerait davantage (Zola, Bonh. Dames,1883, p. 513).Je me gênais. Je me suis même gêné jusqu'à mendier (Bloy, Journal,1892, p. 41).
2. Emploi pronom. réciproque. Se contrarier, s'apporter mutuellement de la gêne (physique ou matérielle). La Prusse ni l'Autriche n'y sont pas non plus chez elles; elles se gênent et se coudoient (Hugo, Rhin,1842, p. 250).Une grande table ronde autour de laquelle dix-huit personnes peuvent s'asseoir sans se gêner (Green, Journal,1941, p. 80)
Prononc. et Orth. : [? ?ne] ou, p. harmonis. vocalique, [?ene]; (il) gêne [? ?n]. Ds Ac. dep. 1694. Cf. gêne subst. Étymol. et Hist. A. 1. 2emoitié 14es. jehisner « avouer sous la torture » (Dialogues fr.-flam. E l b ds T.-L.); 2. 1363 gehenner « soumettre à la torture » (Collection de Bourgogne, t. CVII, fo185 vods B. Prost, Inventaires mobiliers des Ducs de Bourgogne, t. 1, no205, p. 21). B. 1. 1515 gehainer « torturer moralement, tourmenter » (Epistre du Chevalier transfiguré ds Recueil de poésies fr. des 15eet 16es., éd. A. de Montaiglon, t. 4, p. 191); 2. 1569 genner « causer une gêne physique, mettre à l'étroit » (Ronsard, Sixième livre des poèmes, Discours, vers 17 ds ?uvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 15, p. 86). C. 1. 1549 gehinner « entraver, empêtrer, contraindre » (Du Bellay, Deffence et illustration de la langue françoyse, I, 9, éd. H. Chamard, 1948, p. 51); 2. 1565 genner « imposer une contrainte morale » (Ronsard, Elégies, mascarades et bergerie, vers 156, ibid., t. 13, p. 138); 3. av. 1703 gêner « intimider, embarrasser » (Saint-Évremond, s. réf. ds Trév. 1704); 4. 1768 être gêné « être dans une situation financière embarrassante » (A. Robineau De Beaunoir, La Bourbonnoise, p. 26-27 ds Quem. DDL, t. 19). Dér. de gêne*; dés. -er. Fréq abs. littér. : 2 927. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 362, b) 4 540; xxes. : a) 5 407, b) 4 747. Bbg. Dumonceaux (P.). Lang. et sensibilité au 17es. Genève, 1975, p. 33; pp. 64-65.

GÊNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. 2emoitié 14es. jehisner « avouer sous la torture » (Dialogues fr.-flam. E l b ds T.-L.); 2. 1363 gehenner « soumettre à la torture » (Collection de Bourgogne, t. CVII, fo185 vods B. Prost, Inventaires mobiliers des Ducs de Bourgogne, t. 1, no205, p. 21). B. 1. 1515 gehainer « torturer moralement, tourmenter » (Epistre du Chevalier transfiguré ds Recueil de poésies fr. des 15eet 16es., éd. A. de Montaiglon, t. 4, p. 191); 2. 1569 genner « causer une gêne physique, mettre à l'étroit » (Ronsard, Sixième livre des poèmes, Discours, vers 17 ds ?uvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 15, p. 86). C. 1. 1549 gehinner « entraver, empêtrer, contraindre » (Du Bellay, Deffence et illustration de la langue françoyse, I, 9, éd. H. Chamard, 1948, p. 51); 2. 1565 genner « imposer une contrainte morale » (Ronsard, Elégies, mascarades et bergerie, vers 156, ibid., t. 13, p. 138); 3. av. 1703 gêner « intimider, embarrasser » (Saint-Évremond, s. réf. ds Trév. 1704); 4. 1768 être gêné « être dans une situation financière embarrassante » (A. Robineau De Beaunoir, La Bourbonnoise, p. 26-27 ds Quem. DDL, t. 19). Dér. de gêne*; dés. -er.

Gêner au Scrabble


Le mot gêner vaut 6 points au Scrabble.

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Les mots proches de Gêner

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Les citations avec le mot Gêner


  1. Donnez à votre générosité un petit air de bonheur, il en doublera le prix.

    Auteur : Anne Barratin - Source : Oeuvres posthumes, Pensées


  2. L'honnêteté n'est d'aucun état en particulier, mais de tous les états en général.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


  3. Le caractère le plus profond du mythe, c'est le pouvoir qu'il prend sur nous, généralement à notre insu.

    Auteur : Denis de Rougemont - Source : L'Amour et l'Occident (1938)


  4. Le médecin qui ne peut pas s'appuyer sur un pharmacien de premier ordre est un général qui va à la bataille sans artillerie.

    Auteur : Louis Farigoule, dit Jules Romains - Source : Knock ou le Triomphe de la médecine (1924)


  5. En général, je ne commence un livre que lorsqu'il est écrit.

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : Propos d'art et de cuisine


  6. Si vous dites : II fait beau temps, et que vous disiez vérité, il fait donc beau temps. Voilà pas une forme de parler certaine ? Encore nous trompera-t-elle. Qu'il soit ainsi, suivons l'exemple. Si vous dites : Je mens, et que vous disiez vrai, vous mentez donc. L'art, la raison, la force de la conclusion de cette-ci sont pareilles à l'autre ; toutes fois nous voila embourbés. Je vois les philosophes Pyrrhoniens qui ne peuvent exprimer leur générale conception en aucune manière de parler; car il leur faudrait un nouveau langage. Le notre est tout formé de propositions affirmatives, qui leur sont de tout ennemies. De façon que, quand ils disent : « Je doute », on les tient incontinent à la gorge pour leur faire avouer qu'au moins ils assurent et savent cela, qu'ils doutent. [...] Cette fantaisie est plus sûrement conçue par interrogation : « Que sais-je ? » comme je la porte à la devise d'une balance.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, II, 12, Apologie de Raimond Sebond


  7. Ma génération a vraiment loupé un wagon. Et dire qu'on a fait 1968 ! Toutes ces belles intentions féministes, on ne peut pas dire qu'on ait réussi à se les appliquer. Ah ça, pour pouvoir bosser, on a bossé. Mais ça s'est juste ajouté au reste. Du coup, on a trimé deux fois plus pour trois fois rien.

    Auteur : Adèle Bréau - Source : Frangines (2021)


  8. Les proverbes sont l'expérience des générations condensée en aphorismes: ce sont des cristallisations du sens commun.

    Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)


  9. Un général ne se rend jamais, même à l'évidence.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : Sans référence


  10. Plusieurs générations avaient laissé des cannes dans le porte-cannes: la canne-fusil du grand-oncle Ousilanne ... la canne à épée du grand-père Lapeignine et celles dont les bouts ferrés rappelaient des villégiatures à Bagnères-de-Bigorre.

    Auteur : François Mauriac - Source : Le Baiser au lépreux (1922)


  11. Il pensait que toute sa vie il avait couru après les machines, de plus en plus il avait été esclave des machines ; il fallait d'abord les acheter, en empruntant pour le gros matériel, et quand on arrivait au bout des mensualités la machine était usée, dépassée, on empruntait de nouveau pour en acheter une autre, ça ne finissait jamais ; même si les paysans de sa génération avaient été les premiers à profiter du confort des machines ; il reconnaissait le confort des machines leur puissance leur efficacité ; il pensait à ça, au confort des machines et à l'esclavage que c'était, que c'était devenu

    Auteur : Marie-Hélène Lafon - Source : Les pays


  12. A l'égard du contrôleur général, que Dieu absolve, il me fait aussi perdre à moi environ cinq à six cents livres, et c'est le denier de la veuve.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 26 octobre 1770


  13. J’espère que, jugées par les générations futures, notre sincérité, notre volonté de prendre les devants et notre détermination à faire ce qu’il faut résisteront à l’épreuve du temps.

    Auteur : Élisabeth II - Source : Discours prononcé à l’Assemblée générale des Nations Unies, le 6 juillet 2010


  14. Combien l'amitié mérite de respects et d'éloges! C'est elle qui fait naître, qui nourrit et entretient les plus beaux sentiments de générosité dont le coeur humain soit capable.

    Auteur : Giovanni Boccaccio, dit Boccace - Source : Le Décaméron (1350-1353), 10ème journée


  15. Le mot bonheur est un générique, on peut y mettre pêle-mêle les menus plaisirs, les joies grand-angle ou simplement la paix des cœurs et les conforts qui l’enjolivent.

    Auteur : Denis Tillinac - Source : Retiens ma nuit (2015)


  16. L'expression sonnait bizarrement, mais elle ne semblait pas déraisonnable ; somme toute, une guerre mondiale, ça n'était jamais qu'une tentative de meurtre généralisé à un continent.

    Auteur : Pierre Lemaitre - Source : Au revoir là-haut (2013)


  17. On m'opposera que le général de Gaulle faisant finalement la politique des factieux du 13 mai, sa présence ne sert qu'à entretenir une équivoque.

    Auteur : François Mauriac - Source : Le nouveau Bloc-Notes (1958-1960)


  18. Il ne pensait pas qu'il vivrait suffisamment longtemps pour voir la guerre se présenter de nouveau à sa porte. Il s'était dit, naïvement : à chaque génération la sienne.

    Auteur : Alice Zeniter - Source : L'Art de perdre (2017)


  19. Les parlementaires ont généralement des femmes laides. Une jolie quémandeuse a toutes chances d'être écoutée.

    Auteur : Louis Latzarus - Source : La Politique (1928)


  20. Ayant lu dans Balzac que « la cravate est à la toilette ce que la truffe est à un dîner », je me mis à déguster ces truffes, sans complexe et avec d'autant plus de jubilation, que l'époque était au débraillé. Vulgaire et désenchanté, le monde contemporain m'était, je le savais depuis toujours, un exil : je choisis d'en contester les dogmes par l'affirmation de la singularité ; je décidai de résister consciemment à une mise au pas générale que ma qualité de déclassé me permettait d'analyser avec une lucidité que ne posséderont jamais les adaptés. De fils inconsolé et ténébreux, je me fis insulaire, donc souverain.

    Auteur : Christopher Gérard - Source : Le Prince d'Aquitaine


  21. Les gens me disent en général que je donnais du temps à mes invités. Je ne les matraquais pas, je les laissais parler. Ma technique d'interview était très douce. Et puis, il y avait malgré tout ce climat, autre que le face-à-face. Cela créait quelque chose d'un peu différent.

    Auteur : Henry Chapier - Source : Interrogé dans Le Monde en novembre 2009


  22. Les religions sont comme les vers luisants: pour briller, elles ont besoin d'obscurité. Un certain degré d'ignorance générale est la condition de toutes les religions, le seul élément dans lequel elles peuvent vivre.

    Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Parerga et Paralipomena (1851)


  23. Comme les généraux qui jugent que, pour qu'une feinte réussisse à tromper l'ennemi, il faut la pousser à fond.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, La Prisonnière (1923)


  24. Un vieillard endormi, on dirait la répétition générale de l'attaque qui l'emportera.

    Auteur : François Mauriac - Source : Sans référence


  25. Il parla de valves, et de siphons. Il donnait l'impression d'en savoir gros sur la vie, en général.

    Auteur : Michel Houellebecq - Source : La Carte et le Territoire (2010)


Les citations du Littré sur Gêner


  1. Le général Hord et le général Dardoff montrèrent au roi leurs estomacs couverts de blessures reçues à son service, et, l'assurant qu'ils étaient prêts à mourir pour lui, ils le supplièrent que ce fût au moins dans une occasion plus nécessaire [qu'à Bender]

    Auteur : Voltaire - Source : Charles XII, 6


  2. Tessé fut déclaré plénipotentiaire du roi à Rome, et général des troupes, s'il y en allait

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 207, 34


  3. La faculté generatrice

    Auteur : PARÉ - Source : XV, 52


  4. À ces causes particulières [de variations dans la langue française] se joindraient les causes générales, qui, chez toutes les nations, ont amené une sensible différence entre la changeante rapidité des époques de formation et de débrouillement, et la durée de l'époque dernière, où une langue qui semble fixée se développe encore sans s'altérer et acquiert sans rien perdre

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Dict. de l'Acad. Préface, p. VIII


  5. Elle marche comme un général à la tête d'une armée royale, pour traverser des provinces que les rebelles tenaient presque toutes

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  6. Il n'est pas rare de trouver, dans les codes des lois des barbares, des compositions pour les actions involontaires ; la loi des Lombards est presque toujours sensée ; elle voulait que, dans ce cas, on composât suivant sa générosité, et que les parents ne pussent plus poursuivre la vengeance

    Auteur : Montesquieu - Source : Espr. XXX, 19


  7. La forme la plus ancienne de la résistance locale des patrons, c'est le lock-out collectif ; les patrons répondent à la grève partielle par la suspension générale du travail

    Auteur : H. DENIS - Source : la Philos. positive, 1er mai 1872, p. 389


  8. Adieu, nous ne faisons tous deux que nous gêner

    Auteur : Jean Racine - Source : Théb. V, 3


  9. Au XVIIe siècle, les officiers généraux portaient trois fanaux à l'arrière, auxquels l'amiral en ajoutait un fixé à la grande hune ; alors tous les vaisseaux avaient un fanal derrière

    Auteur : JAL - Source :


  10. Les aigles, en général, volent beaucoup mieux que les vautours

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. I, p. 245


  11. Quant au général [Annibal], il fut admiré de Scipion, qui, au milieu de la gloire, semblait porter envie à la capacité du vaincu ; et le vaincu, dont l'humeur était assez éloignée des vaines ostentations, crut toujours avoir quelque supériorité dans la science de la guerre

    Auteur : ST-ÉVREM. - Source : Réfl. sur les div. génies du peuple romain, VII


  12. Généreux favoris des filles de Mémoire, Deux sentiers différents devant vous vont s'ouvrir, L'un conduit au bonheur, l'autre mène à la gloire ; Mortels, il faut choisir

    Auteur : LAMART. - Source : Méd. I, 14


  13. De longue main chez moy, nous avons part à la louange de Lycurgus Athenien, qui estoit general depositaire et gardien des bourses de ses concitoyens

    Auteur : MONT. - Source : IV, 93


  14. MM. Eugène Isabey, Paul Huet, Cabat, Corot, appartiennent à cette génération de restituteurs du paysage, et leurs tableaux viennent toujours en première ligne au Salon

    Auteur : BÜRGER - Source : Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 222


  15. Tout tend à soi ; cela est contre tout ordre : il faut tendre au général ; et la pente vers soi est le commencement de tout désordre

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. XXIV, 56, édit. HAVET.


  16. Il a apporté une modération à cette permission générale

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. IX.


  17. Le chemin que suivirent les colonnes du général Pavlof quand elles escaladèrent ces pentes broussailleuses pour surprendre les Anglais

    Auteur : A. RAMBAUD - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 nov. 1874, p. 366


  18. Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie

    Auteur : Corneille - Source : Toison d'or, III, 2


  19. Je vois sur la frontière une puissante armée. Comme vous l'avez dit, à vaincre accoutumée ; Mais par quelle conduite et sous quel général ?

    Auteur : Corneille - Source : ib. III, 2


  20. Il semble en leurs discours hautains et généreux.... Qu'ils ont seuls ici-bas trouvé la pie au nid, Et que des hauts esprits le leur est le zénith

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. IX.


  21. La renommée se fait entendre et le cri de la louange devient général

    Auteur : DESFONTAINES - Source :


  22. Voilà comment des trois generales sectes de philosophie, les deux font expresse profession de dubitation et d'ignorance; et, en celle des dogmatistes qui est troisieme, il est aysé à descouvrir que la pluspart n'ont prins le visage de l'asseurance que pour avoir meilleure mine

    Auteur : MONT. - Source : II, 236


  23. On peut dire en général que les grands animaux sont moins féconds que les petits : la baleine, l'éléphant, le rhinocéros, le chameau, le boeuf, le cheval, l'homme, etc. ne produisent qu'un foetus et très rarement deux

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. anim. chap. 9


  24. Malheureusement, l'auteur [J. J. Rousseau] fait des cartons, et c'est ce qui retarde la publication de ce modeste ouvrage [la Lettre à Christophe de Beaumont].... enfin il cartonne, et moi je cartonne aussi l'histoire générale

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 13 avril 1763


  25. Les dettes publiques ont, de l'aveu de tous les hommes éclairés, sensiblement affaibli les Provinces-Unies et altéré la félicité générale par l'augmentation progressive des impôts dont elles ont été la source

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. philos. II, 26




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 12h32










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