La définition de Bâiller du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Bâiller
Nature : v. n.
Prononciation : bâ-llé, ll mouillées, et non bâ-yé ; il
Etymologie : Provenç. badaillar ; catal. badallar ; ital. sbadigliare. Ces formes expliquent pourquoi l'ancien français a baailler en trois syllabes, et l'accent circonflexe du français moderne bâiller. Badaillar, baailler sont une forme allongée de badare, bayer (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bâiller de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bâiller pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bâiller ?


La définition de Bâiller

Faire un bâillement. Nous bâillons en voyant bâiller les autres.


Toutes les définitions de « bâiller »


Trésor de la Langue Française informatisé


BAILLER, verbe trans.

A.? Arch. et région. Donner, remettre, livrer, présenter :
1. le père alexandre, piqué au vif. ? Le notaire? Pour quoi donc faire? Son ?il aigu fouille le visage de la servante qui recule un peu. la torine. ? ... Des fois, il vous baillerait peut-être un bon conseil... le père alexandre. ? Je me conseille bien tout seul, à cette heure! R. Martin du Gard, Le Testament du Père Leleu,1920, I, p. 1140.
2. ruffin. ? Il était tout à l'heure près d'ici et voulait me donner un rubis. séverin. ? Dis-tu Frontin, serviteur de Fortuné? ruffin. ? Oui, celui-là même. séverin. ? Et quel rubis voulait-il te bailler? ruffin. ? Un gros rubis en cabochon, un peu écorné d'un côté, mais enchâssé à la vieille mode. Il dit que c'est une antiquité de votre maison. Camus, Les Esprits,adapté de P. de Larivey, 1953, II, 5, p. 491.
Rem. Empl. comme synon. de donner (bailler un coup de main, Balzac, Les Paysans, 1844, p. 129; bailler Dieu sans confession, Balzac, Sur Catherine de Médicis, Le Martyr calviniste, 1841, p. 85) parfois même avec le sens de « faire don » (cf. ex. 2).
? Bailler des fonds. Cf. bailleur* de fonds :
3. ? Anselme, j'ai jeté les yeux sur toi pour fonder une maison de commerce de haute droguerie, rue des Lombards, dit Birotteau. Je serai ton associé secret, je te baillerai les premiers fonds. Balzac, César Birotteau,1837, p. 92.
4. Mais il n'est pas impossible que ce capital, réalisé sous forme de l'outillage et du fonds de roulement d'une filature ou d'une usine de construction mécanique, soit fourni aux coopérateurs par une société de capitalistes qui le leur baillerait en location, à charge pour eux d'assurer la fabrication et même l'achat et la vente. J. Wilbois, Comment fonctionne une entr.,1941, p. 61.
? Pop. et fam.
? Bailler (à qqn) le lièvre par l'oreille. Duper (qqn) au moyen de vaines promesses :
5. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire, Bonaparte surtout; ce héros ne trompait pas. Il ne nous baillait pas le lièvre par l'oreille : jamais ne nous leurra de la liberté de la presse ni d'aucune liberté. Courier, Pamphlets pol.,Réponses aux anonymes, 1822, p. 150.
? En bailler à garder. ,,Duper, tromper adroitement`` (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
? P. ell. Vous m'en baillez d'une belle, vous me la baillez belle, vous me la baillez bonne. ,,Vous voulez m'en faire accroire`` (Ac. 1835-1932).
? Arg. Bailler une cotte rouge à une fille. ,,Lui prendre sa virginité`` (France 1907).
B.? DR., vx. Donner à bail. Bailler à ferme; bailler par contrat, par testament; bailler et délaisser (Ac. 1798-1932).
Rem. Concurrencé, sauf en matière de fourniture de capitaux (cf. ex. 3, 4), par donner à bail ou faire bail.
C.? PÊCHE. ,,C'est l'action de jeter avec une petite sébile, à tour de bras, de la rogue de maquereaux, etc., détrempée dans de l'eau de mer, sur des filets traînés par des bateaux (...) pour prendre de la sardine`` (Will. 1831).
Rem. Attesté également ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG.
PRONONC. ? 1. Forme phon. : [baje]. 2. Homon. : baillée, bail (p. rapp. aux formes conjuguées à rad. nu), de même baille.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1130-60 baillier « porter » (Couronnement Louis, 88, ds Gdf. : Esbahi fu de ce qu'il entendié, N'osa aler la courone baillier) ? xiiies., Enf. Ogier, ibid.; 1130-60 « recevoir, accepter » (Couronnement Louis, 1350, ibid. : Une fille ai, n'a si gente soz ciel, Ge la vos doing de gré et volentiers, Se la volez ne prendre ne baillier) d'où 1130-60 « saisir » (Ibid., éd. E. Langlois, 410 ds T.-L. : L'en li ameine le balcent en la place; Li cuens i monte que il estrier n'i baille); en a. fr. seulement; 2. 1144 « gouverner » (Charroi Nîmes, éd. Jonckbloet, 395, ibid. : De tot l'empire que ge ai a baillier) ? xiiies., ibid.; 3. a) 1130-60 bailler « donner » (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 252, ibid. : D'or et d'argent trente somiers li baille); 1534 « id. (des coups) » (Rabelais, Garg., éd. Marty-Laveaux, t. 1, ch. 35 : Il luy bailla de son fouet à travers les iambes si rudement que les noudz y apparoissoient); Rich. 1680 signale qu'il n'est pas du bel usage, hormis comme terme de pratique; déclaré ,,vieilli`` par Vaugelas, Remarques sur la langue fr., éd. Chassang II, 35 et empl. au xviies. par les burlesques (Brunot t. 3, p. 106 et t. 4, p. 244); loc. fam. : 1545 en bailler « jouer un tour à qqn » (Le Maçon, trad. de Boccace, Décaméron, VIII, 9 ds Hug.); 1594 la bailler belle à qqn « se jouer de qqn » (Godard, Les Desguisez, acte V, sc. 2 ds Anc. Théâtre françois, Paris, 1856, t. VII, p. 435); b) 1373 dr. « donner à bail » (Etat des biens de la commanderie de Beauvoir en Ponthieu, Arch. S 5543 ds Gdf.); 1404 bailler a rente (A.N. P 308, fo94 rods Gdf. Compl.); Ac. 1835 signale qu'il vieillit comme terme de pratique. Du lat. bajulare « porter » dep. Plaute (Asin., 660 ds TLL s.v., 1685, 77); en lat. médiév. « exercer, se charger de (une fonction) » viie-viiies. (Formulae Marculfi, 1, 1, p. 39, 20 ds Mittellat. W. s.v., 1315, 26) d'où bailler « gouverner »; en a. fr. aussi baillir « id. » (xies. Alexis ds Gdf.) dér. de bail*; le sens de « donner », qui ne semble pas se rencontrer en lat., s'est seulement développé dans l'aire gallo-romane (a. prov. bailar ca 1185 Dénombrement des possessions en Périgord de la famille Clarol ds Brunel 1926, p. 214) à partir du sens primitif de « porter »; en raison de la vitalité de donner et de ses nombreux dérivés, il a été à partir du xviies. concurrencé, puis évincé par ce mot.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 86.
BBG. ? Guiraud (P.). Le Jargon de la Coquille. Cah. Lexicol. 1967, t. 11, no2, p. 47.

BAILLER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1130-60 baillier « porter » (Couronnement Louis, 88, ds Gdf. : Esbahi fu de ce qu'il entendié, N'osa aler la courone baillier) ? xiiies., Enf. Ogier, ibid.; 1130-60 « recevoir, accepter » (Couronnement Louis, 1350, ibid. : Une fille ai, n'a si gente soz ciel, Ge la vos doing de gré et volentiers, Se la volez ne prendre ne baillier) d'où 1130-60 « saisir » (Ibid., éd. E. Langlois, 410 ds T.-L. : L'en li ameine le balcent en la place; Li cuens i monte que il estrier n'i baille); en a. fr. seulement; 2. 1144 « gouverner » (Charroi Nîmes, éd. Jonckbloet, 395, ibid. : De tot l'empire que ge ai a baillier) ? xiiies., ibid.; 3. a) 1130-60 bailler « donner » (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 252, ibid. : D'or et d'argent trente somiers li baille); 1534 « id. (des coups) » (Rabelais, Garg., éd. Marty-Laveaux, t. 1, ch. 35 : Il luy bailla de son fouet à travers les iambes si rudement que les noudz y apparoissoient); Rich. 1680 signale qu'il n'est pas du bel usage, hormis comme terme de pratique; déclaré ,,vieilli`` par Vaugelas, Remarques sur la langue fr., éd. Chassang II, 35 et empl. au xviies. par les burlesques (Brunot t. 3, p. 106 et t. 4, p. 244); loc. fam. : 1545 en bailler « jouer un tour à qqn » (Le Maçon, trad. de Boccace, Décaméron, VIII, 9 ds Hug.); 1594 la bailler belle à qqn « se jouer de qqn » (Godard, Les Desguisez, acte V, sc. 2 ds Anc. Théâtre françois, Paris, 1856, t. VII, p. 435); b) 1373 dr. « donner à bail » (Etat des biens de la commanderie de Beauvoir en Ponthieu, Arch. S 5543 ds Gdf.); 1404 bailler a rente (A.N. P 308, fo94 rods Gdf. Compl.); Ac. 1835 signale qu'il vieillit comme terme de pratique. Du lat. bajulare « porter » dep. Plaute (Asin., 660 ds TLL s.v., 1685, 77); en lat. médiév. « exercer, se charger de (une fonction) » viie-viiies. (Formulae Marculfi, 1, 1, p. 39, 20 ds Mittellat. W. s.v., 1315, 26) d'où bailler « gouverner »; en a. fr. aussi baillir « id. » (xies. Alexis ds Gdf.) dér. de bail*; le sens de « donner », qui ne semble pas se rencontrer en lat., s'est seulement développé dans l'aire gallo-romane (a. prov. bailar ca 1185 Dénombrement des possessions en Périgord de la famille Clarol ds Brunel 1926, p. 214) à partir du sens primitif de « porter »; en raison de la vitalité de donner et de ses nombreux dérivés, il a été à partir du xviies. concurrencé, puis évincé par ce mot.

Bâiller au Scrabble


Le mot bâiller vaut 9 points au Scrabble.

bailler

Informations sur le mot bailler - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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bailler

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Les citations avec le mot Bâiller


  1. Il nous faudrait deux bouches: une pour bâiller, et l'autre pour se taire.

    Auteur : Philippe Labarthe, dit Ylipe - Source : Sexes sans paroles


  2. Je leur avons dit de nous bailler la nationalité qu'y voudriont. Ca fait que je crois qu'ils nous avont placés parmi les Sauvages.

    Auteur : Antonine Maillet - Source : La Sagouine (1972)


  3. Le concept de liberté est un sujet rebattu dont les premiers mots me font bâiller. L'expérience physique de la liberté, c'est autre chose.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Ni d'Eve ni d'Adam (2007)


  4. On estime beaucoup les femmes bonnes, mais sans esprit, ... mais on finit par bâiller auprès d'elles.

    Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Journal intime, 10 février 1846


  5. Ne me demandez pas si c'est Baour - Qu'on trouve dans ce sombre tombeau: - On le sait au besoin de bâiller qu'on éprouve - En passant près de son tombeau.

    Auteur : Nestor Roqueplan - Source : Epitaphe de Pierre Baour-Lormian


  6. Je m'en vais te bailler une comparaison,
    Afin de concevoir la chose davantage.
    Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage
    Que si quelque affamé venait pour en manger,
    Tu serais en colère, et voudrais le charger?


    Auteur : Molière - Source : L'Ecole des femmes (1662), II, 3, Alain


  7. Il avait envie de se taire. Vivre par miracle. Danser. Miauler dans l'absence. Il voulait s'étendre dans une larme de paradoxe. Bailler ses instincts. Palper le corps comme on palpe l'âme pour rejoindre l'immortalité.

    Auteur : Patrick Lowie - Source : Charabia (2015)


  8. Dans le langage de l'ancienne chevalerie, bailler sa foi était synonyme de tous les prodiges de l'honneur. Roland, Du Guesclin, Bayard, étaient de féaux chevaliers.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Le Génie du christianisme (1802), I, II, 2


  9. Un bon bàilleur en fait bâiller deux.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  10. Quand l'Europe ouvre la bouche, c'est pour bâiller.

    Auteur : François Mitterrand - Source : Dans l'hebdomadaire du Parti Socialiste L'Unité, 1977.


  11. Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller.

    Auteur : Jack Kerouac - Source : Sur la route (1957)


  12. Je m'amusais tout seul avec les pinces à linge. Je leur ouvrais le bec d'une simple pression et les faisais parler, mordre, rire ou bâiller, selon qu'elles devenaient humaines, gorgones, fantômes, licornes ou crocodiles.

    Auteur : Guy Boley - Source : Fils du feu


  13. Mieux vaut rire avec un malicieux bouffon que bâiller avec un bonhomme ennuyeux.

    Auteur : George Sand - Source : Leone Leoni (1834)


  14. Il pensa qu'il n'estoit plus besoing de luy bailler argent pour le rendre ennemy des Romains, attendu que luy mesme le premier luy avoit baillé telles arres de leur estre ennemy.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Paul-Aemile, 19


  15. Le temps perdu à bâiller ne se retrouve jamais.

    Auteur : Jean Dutourd - Source : Sans référence


  16. La peinture abstraite fait très souvent braire les ânes, se pâmer les poules et bâiller les singes.

    Auteur : René Floriot - Source : Sans référence


  17. Tous les chiens, quand ils sont dans l'embarras, se mettent à bâiller.

    Auteur : Truman Capote - Source : Les chiens aboient (1973)


  18. Bailler caution est occasion de double procès.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


Les citations du Littré sur Bâiller


  1. Où est l'ami que tant bon on reclame, Qui pour l'ami voulust bailler son ame ?

    Auteur : MAROT - Source : I, 265


  2. Ils ne les pourraient quitter sans bailler au monde sujet de parler

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. 10


  3. Sera tenu le dit fermier bailler et livrer pour les maisons et edifices de la dite eglise, arestiers et venneaulx

    Auteur : DU CANGE - Source : aresta.


  4. Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez

    Auteur : Molière - Source : Scapin, II, 8


  5. Aller en embuscade et bailler la diane

    Auteur : BOUCHET - Source : Serées, liv. I, p. 403, dans LACURNE


  6. On voulait lui bailler autant de terre qu'en labourant il en pourrait environner en un jour

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne


  7. Pour tant encore est le proverbe en usaige de bailler le moyne à quelqu'ung [lui porter malheur]

    Auteur : François Rabelais - Source : I, 45


  8. Pour y remedier, faudroit bailler place en ces encogneures [coins, angles] à sept ou huict des plus braves harquebusiers

    Auteur : LANOUE - Source : 325


  9. Ils estoient encore en aage de prendre le ply de telle nourriture qu'il leur vouloit bailler

    Auteur : AMYOT - Source : Caton, 43


  10. Autre nom leur convient bailler, C'est apostat, qui pour doubtance D'avoir un peu de penitance, Ont voulu Loyaulté souiller

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Rondeau de Bouciquaut.


  11. Dont emprunterent li message dui cens mars en la ville, et les baillerent au duc

    Auteur : VILLEH. - Source : XX


  12. Elle ne laissa pas de leur bailler toujours audience, chacun à sa fois, puisqu'ils la requeroient

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXIII


  13. Le vassal est tenu communiquer à son seigneur choisissant le relief [revenu d'une année], ses papiers de recette et terriers, et en bailler copie aux depens du seigneur

    Auteur : LOYSEL - Source : 566


  14. Je ne pouvais ni rire, ni bâiller à l'opéra français, puisque je n'y restais jamais, et qu'aussitôt que j'entendais commencer la lugubre psalmodie, je me sauvais dans les corridors

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à M. le Nieps.


  15. Si quelque dieu voulait lui bailler la possession propriétaire du monde à cette condition de n'en rien donner

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne.


  16. Il ostoit les biens à des nobles hommes et à des gens d'honneur, pour les bailler à des pendards et des flatteurs

    Auteur : AMYOT - Source : Anton. 27


  17. Cens sur cens n'a point de lieu [qui tient à cens ne peut bailler à cens, ce qui ferait deux seigneurs censiers]

    Auteur : LOYSEL - Source : 533


  18. Ne doit vendre ne apporter pour vendre cuir tanné, ne faire marchié, ne joindre [toucher dans la main], ne bailler deniers à Dé [Dieu]

    Auteur : DU CANGE - Source : junctura.


  19. Je connois une grande et habile dame qui fist bailler l'ordre à son mary et l'eut luy seul avec les deux plus grands princes de la chrestienté ; elle lui disoit souvent : Ha ! mon amy, que tu eusses couru longtemps fauvette [sollicité en vain], avant que tu eusses eu ce diable que tu portes au col !

    Auteur : BRANT. - Source : Dames gal. t. I, p. 133, dans LACURNE


  20. Qu'ils n'estoient pas suffisans pour l'entretenir la moitié de l'année ; et que, s'il ne plaisoit au roi lui en bailler la moitié au double, il seroit contraint de se retirer

    Auteur : MARG. - Source : Nouv. XVII


  21. Un seigneur ne peut contraindre son vassal de bailler aveu [état, dénombrement de ce qu'il avoue tenir de lui] plus d'une fois en sa vie

    Auteur : LOYSEL - Source : 599


  22. Sire de Waleri, dist le roy, nous avons acordé que le legat vous baillera les six mille livres, à departir là où vous cuiderés que il soit miex

    Auteur : JOINV. - Source : 216


  23. La ferme des menues-boires, comme cidre, poiré, biere et cervoises, Lett. patent. nov. 1559. Puisque vous avez et tenez du menu [de la petite monnaie], je vous prie de me bailler le change d'un escu

    Auteur : BOUCHET - Source : Serées, liv. III, p. 54, dans LACURNE


  24. Ilz se desjeunoyent de baisler [bâiller]

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. V, 27


  25. Quant il li baillerent les lettres lor seigneurs

    Auteur : VILLEH. - Source : X.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h37








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