La définition de Bailler du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Bailler
Nature : v. a.
Prononciation : ba-llé, ll mouillées, et non ba-yé ; il
Etymologie : Normand, je baurai, je baillerai ; provenç. bailar, baillir ; anc. catal. baillir ; bas-lat. bajulare, diriger, gouverner, de bajulus, tuteur, baile, pédagogue, du latin bajulare, porter ; de sorte qu'un mot qui ne signifiait dans le latin que porter un fardeau, a pris, dans les langues romanes, les sens dérivés les plus étendus : tenir, donner, garder, gouverner, traiter. La conjugaison était double : bailler et baillir, d'où, dans l'ancien français, baillie, autorité, puissance, et bailli. On remarquera aussi le futur, je baurai, conservé dans les patois, mode ancien de conjuguer dont des traces se retrouvent dans je lairrai, forme populaire de je laisserai, et dans j'enverrai.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bailler de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bailler pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bailler ?


La définition de Bailler

Donner. Bailler des coups. Il vieillit en ce sens.


Toutes les définitions de « bailler »


Trésor de la Langue Française informatisé


BAILLER, verbe trans.

A.? Arch. et région. Donner, remettre, livrer, présenter :
1. le père alexandre, piqué au vif. ? Le notaire? Pour quoi donc faire? Son ?il aigu fouille le visage de la servante qui recule un peu. la torine. ? ... Des fois, il vous baillerait peut-être un bon conseil... le père alexandre. ? Je me conseille bien tout seul, à cette heure! R. Martin du Gard, Le Testament du Père Leleu,1920, I, p. 1140.
2. ruffin. ? Il était tout à l'heure près d'ici et voulait me donner un rubis. séverin. ? Dis-tu Frontin, serviteur de Fortuné? ruffin. ? Oui, celui-là même. séverin. ? Et quel rubis voulait-il te bailler? ruffin. ? Un gros rubis en cabochon, un peu écorné d'un côté, mais enchâssé à la vieille mode. Il dit que c'est une antiquité de votre maison. Camus, Les Esprits,adapté de P. de Larivey, 1953, II, 5, p. 491.
Rem. Empl. comme synon. de donner (bailler un coup de main, Balzac, Les Paysans, 1844, p. 129; bailler Dieu sans confession, Balzac, Sur Catherine de Médicis, Le Martyr calviniste, 1841, p. 85) parfois même avec le sens de « faire don » (cf. ex. 2).
? Bailler des fonds. Cf. bailleur* de fonds :
3. ? Anselme, j'ai jeté les yeux sur toi pour fonder une maison de commerce de haute droguerie, rue des Lombards, dit Birotteau. Je serai ton associé secret, je te baillerai les premiers fonds. Balzac, César Birotteau,1837, p. 92.
4. Mais il n'est pas impossible que ce capital, réalisé sous forme de l'outillage et du fonds de roulement d'une filature ou d'une usine de construction mécanique, soit fourni aux coopérateurs par une société de capitalistes qui le leur baillerait en location, à charge pour eux d'assurer la fabrication et même l'achat et la vente. J. Wilbois, Comment fonctionne une entr.,1941, p. 61.
? Pop. et fam.
? Bailler (à qqn) le lièvre par l'oreille. Duper (qqn) au moyen de vaines promesses :
5. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire, Bonaparte surtout; ce héros ne trompait pas. Il ne nous baillait pas le lièvre par l'oreille : jamais ne nous leurra de la liberté de la presse ni d'aucune liberté. Courier, Pamphlets pol.,Réponses aux anonymes, 1822, p. 150.
? En bailler à garder. ,,Duper, tromper adroitement`` (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
? P. ell. Vous m'en baillez d'une belle, vous me la baillez belle, vous me la baillez bonne. ,,Vous voulez m'en faire accroire`` (Ac. 1835-1932).
? Arg. Bailler une cotte rouge à une fille. ,,Lui prendre sa virginité`` (France 1907).
B.? DR., vx. Donner à bail. Bailler à ferme; bailler par contrat, par testament; bailler et délaisser (Ac. 1798-1932).
Rem. Concurrencé, sauf en matière de fourniture de capitaux (cf. ex. 3, 4), par donner à bail ou faire bail.
C.? PÊCHE. ,,C'est l'action de jeter avec une petite sébile, à tour de bras, de la rogue de maquereaux, etc., détrempée dans de l'eau de mer, sur des filets traînés par des bateaux (...) pour prendre de la sardine`` (Will. 1831).
Rem. Attesté également ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG.
PRONONC. ? 1. Forme phon. : [baje]. 2. Homon. : baillée, bail (p. rapp. aux formes conjuguées à rad. nu), de même baille.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1130-60 baillier « porter » (Couronnement Louis, 88, ds Gdf. : Esbahi fu de ce qu'il entendié, N'osa aler la courone baillier) ? xiiies., Enf. Ogier, ibid.; 1130-60 « recevoir, accepter » (Couronnement Louis, 1350, ibid. : Une fille ai, n'a si gente soz ciel, Ge la vos doing de gré et volentiers, Se la volez ne prendre ne baillier) d'où 1130-60 « saisir » (Ibid., éd. E. Langlois, 410 ds T.-L. : L'en li ameine le balcent en la place; Li cuens i monte que il estrier n'i baille); en a. fr. seulement; 2. 1144 « gouverner » (Charroi Nîmes, éd. Jonckbloet, 395, ibid. : De tot l'empire que ge ai a baillier) ? xiiies., ibid.; 3. a) 1130-60 bailler « donner » (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 252, ibid. : D'or et d'argent trente somiers li baille); 1534 « id. (des coups) » (Rabelais, Garg., éd. Marty-Laveaux, t. 1, ch. 35 : Il luy bailla de son fouet à travers les iambes si rudement que les noudz y apparoissoient); Rich. 1680 signale qu'il n'est pas du bel usage, hormis comme terme de pratique; déclaré ,,vieilli`` par Vaugelas, Remarques sur la langue fr., éd. Chassang II, 35 et empl. au xviies. par les burlesques (Brunot t. 3, p. 106 et t. 4, p. 244); loc. fam. : 1545 en bailler « jouer un tour à qqn » (Le Maçon, trad. de Boccace, Décaméron, VIII, 9 ds Hug.); 1594 la bailler belle à qqn « se jouer de qqn » (Godard, Les Desguisez, acte V, sc. 2 ds Anc. Théâtre françois, Paris, 1856, t. VII, p. 435); b) 1373 dr. « donner à bail » (Etat des biens de la commanderie de Beauvoir en Ponthieu, Arch. S 5543 ds Gdf.); 1404 bailler a rente (A.N. P 308, fo94 rods Gdf. Compl.); Ac. 1835 signale qu'il vieillit comme terme de pratique. Du lat. bajulare « porter » dep. Plaute (Asin., 660 ds TLL s.v., 1685, 77); en lat. médiév. « exercer, se charger de (une fonction) » viie-viiies. (Formulae Marculfi, 1, 1, p. 39, 20 ds Mittellat. W. s.v., 1315, 26) d'où bailler « gouverner »; en a. fr. aussi baillir « id. » (xies. Alexis ds Gdf.) dér. de bail*; le sens de « donner », qui ne semble pas se rencontrer en lat., s'est seulement développé dans l'aire gallo-romane (a. prov. bailar ca 1185 Dénombrement des possessions en Périgord de la famille Clarol ds Brunel 1926, p. 214) à partir du sens primitif de « porter »; en raison de la vitalité de donner et de ses nombreux dérivés, il a été à partir du xviies. concurrencé, puis évincé par ce mot.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 86.
BBG. ? Guiraud (P.). Le Jargon de la Coquille. Cah. Lexicol. 1967, t. 11, no2, p. 47.

BAILLER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1130-60 baillier « porter » (Couronnement Louis, 88, ds Gdf. : Esbahi fu de ce qu'il entendié, N'osa aler la courone baillier) ? xiiies., Enf. Ogier, ibid.; 1130-60 « recevoir, accepter » (Couronnement Louis, 1350, ibid. : Une fille ai, n'a si gente soz ciel, Ge la vos doing de gré et volentiers, Se la volez ne prendre ne baillier) d'où 1130-60 « saisir » (Ibid., éd. E. Langlois, 410 ds T.-L. : L'en li ameine le balcent en la place; Li cuens i monte que il estrier n'i baille); en a. fr. seulement; 2. 1144 « gouverner » (Charroi Nîmes, éd. Jonckbloet, 395, ibid. : De tot l'empire que ge ai a baillier) ? xiiies., ibid.; 3. a) 1130-60 bailler « donner » (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 252, ibid. : D'or et d'argent trente somiers li baille); 1534 « id. (des coups) » (Rabelais, Garg., éd. Marty-Laveaux, t. 1, ch. 35 : Il luy bailla de son fouet à travers les iambes si rudement que les noudz y apparoissoient); Rich. 1680 signale qu'il n'est pas du bel usage, hormis comme terme de pratique; déclaré ,,vieilli`` par Vaugelas, Remarques sur la langue fr., éd. Chassang II, 35 et empl. au xviies. par les burlesques (Brunot t. 3, p. 106 et t. 4, p. 244); loc. fam. : 1545 en bailler « jouer un tour à qqn » (Le Maçon, trad. de Boccace, Décaméron, VIII, 9 ds Hug.); 1594 la bailler belle à qqn « se jouer de qqn » (Godard, Les Desguisez, acte V, sc. 2 ds Anc. Théâtre françois, Paris, 1856, t. VII, p. 435); b) 1373 dr. « donner à bail » (Etat des biens de la commanderie de Beauvoir en Ponthieu, Arch. S 5543 ds Gdf.); 1404 bailler a rente (A.N. P 308, fo94 rods Gdf. Compl.); Ac. 1835 signale qu'il vieillit comme terme de pratique. Du lat. bajulare « porter » dep. Plaute (Asin., 660 ds TLL s.v., 1685, 77); en lat. médiév. « exercer, se charger de (une fonction) » viie-viiies. (Formulae Marculfi, 1, 1, p. 39, 20 ds Mittellat. W. s.v., 1315, 26) d'où bailler « gouverner »; en a. fr. aussi baillir « id. » (xies. Alexis ds Gdf.) dér. de bail*; le sens de « donner », qui ne semble pas se rencontrer en lat., s'est seulement développé dans l'aire gallo-romane (a. prov. bailar ca 1185 Dénombrement des possessions en Périgord de la famille Clarol ds Brunel 1926, p. 214) à partir du sens primitif de « porter »; en raison de la vitalité de donner et de ses nombreux dérivés, il a été à partir du xviies. concurrencé, puis évincé par ce mot.

Bailler au Scrabble


Le mot bailler vaut 9 points au Scrabble.

bailler

Informations sur le mot bailler - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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bailler

Les mots proches de Bailler

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Les citations avec le mot Bailler


  1. La peinture abstraite fait très souvent braire les ânes, se pâmer les poules et bâiller les singes.

    Auteur : René Floriot - Source : Sans référence


  2. Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller.

    Auteur : Jack Kerouac - Source : Sur la route (1957)


  3. Dans le langage de l'ancienne chevalerie, bailler sa foi était synonyme de tous les prodiges de l'honneur. Roland, Du Guesclin, Bayard, étaient de féaux chevaliers.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Le Génie du christianisme (1802), I, II, 2


  4. Il nous faudrait deux bouches: une pour bâiller, et l'autre pour se taire.

    Auteur : Philippe Labarthe, dit Ylipe - Source : Sexes sans paroles


  5. Il avait envie de se taire. Vivre par miracle. Danser. Miauler dans l'absence. Il voulait s'étendre dans une larme de paradoxe. Bailler ses instincts. Palper le corps comme on palpe l'âme pour rejoindre l'immortalité.

    Auteur : Patrick Lowie - Source : Charabia (2015)


  6. Le concept de liberté est un sujet rebattu dont les premiers mots me font bâiller. L'expérience physique de la liberté, c'est autre chose.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Ni d'Eve ni d'Adam (2007)


  7. Je m'en vais te bailler une comparaison,
    Afin de concevoir la chose davantage.
    Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage
    Que si quelque affamé venait pour en manger,
    Tu serais en colère, et voudrais le charger?


    Auteur : Molière - Source : L'Ecole des femmes (1662), II, 3, Alain


  8. Tous les chiens, quand ils sont dans l'embarras, se mettent à bâiller.

    Auteur : Truman Capote - Source : Les chiens aboient (1973)


  9. On estime beaucoup les femmes bonnes, mais sans esprit, ... mais on finit par bâiller auprès d'elles.

    Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Journal intime, 10 février 1846


  10. Le temps perdu à bâiller ne se retrouve jamais.

    Auteur : Jean Dutourd - Source : Sans référence


  11. Ne me demandez pas si c'est Baour - Qu'on trouve dans ce sombre tombeau: - On le sait au besoin de bâiller qu'on éprouve - En passant près de son tombeau.

    Auteur : Nestor Roqueplan - Source : Epitaphe de Pierre Baour-Lormian


  12. Bailler caution est occasion de double procès.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  13. Quand l'Europe ouvre la bouche, c'est pour bâiller.

    Auteur : François Mitterrand - Source : Dans l'hebdomadaire du Parti Socialiste L'Unité, 1977.


  14. Mieux vaut rire avec un malicieux bouffon que bâiller avec un bonhomme ennuyeux.

    Auteur : George Sand - Source : Leone Leoni (1834)


  15. Je m'amusais tout seul avec les pinces à linge. Je leur ouvrais le bec d'une simple pression et les faisais parler, mordre, rire ou bâiller, selon qu'elles devenaient humaines, gorgones, fantômes, licornes ou crocodiles.

    Auteur : Guy Boley - Source : Fils du feu


  16. Je leur avons dit de nous bailler la nationalité qu'y voudriont. Ca fait que je crois qu'ils nous avont placés parmi les Sauvages.

    Auteur : Antonine Maillet - Source : La Sagouine (1972)


  17. Un bon bàilleur en fait bâiller deux.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  18. Il pensa qu'il n'estoit plus besoing de luy bailler argent pour le rendre ennemy des Romains, attendu que luy mesme le premier luy avoit baillé telles arres de leur estre ennemy.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Paul-Aemile, 19


Les citations du Littré sur Bailler


  1. Perrin : Monsieu, ma mère est malade ; et vlà deux écus que je vous apportons pour nous bailler quelque remède. - Sganarelle : Ah ! je vous entends, vous ; voilà un garçon qui parle clairement, et qui s'explique comme il faut

    Auteur : Molière - Source : Méd. m. lui, III, 2


  2. Un seigneur ne peut contraindre son vassal de bailler aveu [état, dénombrement de ce qu'il avoue tenir de lui] plus d'une fois en sa vie

    Auteur : LOYSEL - Source : 599


  3. Quant il li baillerent les lettres lor seigneurs

    Auteur : VILLEH. - Source : X.


  4. Je connois une grande et habile dame qui fist bailler l'ordre à son mary et l'eut luy seul avec les deux plus grands princes de la chrestienté ; elle lui disoit souvent : Ha ! mon amy, que tu eusses couru longtemps fauvette [sollicité en vain], avant que tu eusses eu ce diable que tu portes au col !

    Auteur : BRANT. - Source : Dames gal. t. I, p. 133, dans LACURNE


  5. Autre nom leur convient bailler, C'est apostat, qui pour doubtance D'avoir un peu de penitance, Ont voulu Loyaulté souiller

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Rondeau de Bouciquaut.


  6. Et pour trouver moyen meilleur, Faignant que point on ne se joue, Il viendroit un entrepreneur [compère] Qui lui bailleroit sur la joue

    Auteur : VILLON - Source : Repues franches, Comment ilz eurent du rost.


  7. Obligez nous bailler par chascun an deux millions d'or

    Auteur : François Rabelais - Source : Garg. I, 50


  8. La premiere oeuvre que leur baillerons (appolée en France esgerer et jascherer ; en Normandie froisser la jaschere, et en Languedoc mouvoir) sera....

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 90


  9. Je ne pouvais ni rire, ni bâiller à l'opéra français, puisque je n'y restais jamais, et qu'aussitôt que j'entendais commencer la lugubre psalmodie, je me sauvais dans les corridors

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à M. le Nieps.


  10. Le petit-laict engendre flux de ventre aux couchons, dont ils se rendent langoureux : pour laquelle cause, s'abstient-on de leur en bailler, ains est reservé pour les grands pourceaux, jeunes chiens, etc.

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 288


  11. N'est-ce pas comme rebailler une saignée à un qui a quasi tout perdu son sang ?

    Auteur : LANOUE - Source : 193


  12. Ilz se desjeunoyent de baisler [bâiller]

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. V, 27


  13. Car s'il veut bailler cuves ou huches ou gros merrien ou tex [telles] choses qui sont encombreuses à manier ; li creanciers ne les prendra pas s'il veut

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : LIV, 1


  14. Le roy commanda à monseigneur Jehan de Biaumont, que il feist bailler une galie [galère] à monseigneur Erart de Brienne et à moy

    Auteur : JOINV. - Source : 214


  15. Je veux vous bailler ici quelque petite signifiance de ce que j'ai remarqué de la littérature actuelle

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Lett. I, 39


  16. Ils se firent bailler une petite chambre jacobine [nattée] où ils coucherent très bien, et commencerent à jouer à la roufle

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, XXIX.


  17. Ne faire marchié ne bailler denier à Dé

    Auteur : DU CANGE - Source : junctura.


  18. N'est-ce pas comme rebailler une saignée à un qui a quasi tout perdu son sang ?

    Auteur : LANOUE - Source : 193


  19. Elle ne laissa pas de leur bailler toujours audience, chacun à sa fois, puisqu'ils la requeroient

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XXXIII


  20. Je veux vous bailler ici quelque petite signifiance de ce que j'ai remarqué de la littérature actuelle

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Lett. 39


  21. Le vassal est tenu communiquer à son seigneur choisissant le relief [revenu d'une année], ses papiers de recette et terriers, et en bailler copie aux depens du seigneur

    Auteur : LOYSEL - Source : 566


  22. On voulait lui bailler autant de terre qu'en labourant il en pourrait environner en un jour

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne


  23. Quelque léger dégoût vient-il le travailler, Une faible vapeur le fait-elle bâiller ?

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  24. Est l'engin de l'enfant disposé à recepvoir telle discipline comme on lui veult bailler

    Auteur : CHRIST. DE PISAN - Source : ib.


  25. Et bailleront [les sergents] copie de leur rescription, se il en sont requis

    Auteur : DU CANGE - Source : rescripsio.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h16








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