La définition de Lèvre du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Lèvre
Nature : s. f.
Prononciation : lè-vr'
Etymologie : Provenç. labras, du lat. labrum, lèvre, qui se rapporte à lambere ; verbe grec traduit par lécher ; c'est le membre qui lèche. Comparez l'allemand Lippe, lèvre.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de lèvre de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Lèvre

Partie extérieure et charnue qui forme le contour de la bouche. La lèvre supérieure. La lèvre inférieure.


Toutes les définitions de « lèvre »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LÈVRE. n. f.
Partie extérieure et charnue qui borde la bouche, qui couvre les dents et qui aide à la formation des sons, à l'articulation des mots. La lèvre supérieure. La lèvre inférieure. Avoir les lèvres plates, minces, épaisses, fraîches, rouges, vermeilles. Avoir les lèvres gercées, pâles, livides, fendues, pendantes. Se mordre la lèvre, les lèvres. De la pommade, du rouge pour les lèvres. Remuer les lèvres. Des lèvres tremblantes de colère. Prononcer du bout des lèvres. Avoir le cœur sur les lèvres, Éprouver un léger mal de cœur. Fig., Il le dit des lèvres, mais le cœur n'y est pas, Il exprime un sentiment qu'il n'éprouve pas; il fait une promesse qu'il n'a pas l'intention de tenir. On dit aussi Dire oui du bout des lèvres. Voyez BOUT. N'honorer Dieu que des lèvres, que du bout des lèvres, se dit des Hypocrites qui ne prient Dieu que de bouche. Rire du bout des lèvres, Rire sans en avoir envie, à contrecœur. Dans le même sens, Son rire ne passe pas les lèvres. Avoir un mot sur les lèvres, Être sur le point de dire quelque chose que l'on retient par scrupule, par discrétion, par précaution. Avoir un nom sur le bord des lèvres, se dit Lorsque, au moment de prononcer un nom, il vous échappe. Fig., Avoir le cœur sur les lèvres, Être franc, sincère, dire en toute simplicité tout ce qu'on pense. Fig. et prov., Il y a loin de la coupe aux lèvres. Voyez COUPE. On dit dans le même sens Entre la coupe et les lèvres. Fig., Se mordre les lèvres de quelque chose, S'en repentir. Je n'ai pas eu plutôt lâché cette parole que je m'en suis mordu les lèvres. En termes de Manège, Ce cheval s'arme de la lèvre, il se défend des lèvres, Il a les lèvres si épaisses qu'elles lui ôtent le sentiment des barres, en sorte que l'appui du mors en devient sourd et trop ferme. Par analogie, il se dit, en termes de Chirurgie, des Bords d'une plaie. Les lèvres de sa plaie commencent à se rapprocher. En termes d'Anatomie, il se dit des Bords extérieurs ou intérieurs de la vulve. Les grandes lèvres. Les petites lèvres. En termes de Botanique, il désigne Certaines découpures, à peu près en forme de lèvres, qui caractérisent les fleurs des plantes nommées, pour cette raison, Plantes labiées.

Littré

LÈVRE (lè-vr') s. f.
  • 1Partie extérieure et charnue qui forme le contour de la bouche. La lèvre supérieure. La lèvre inférieure. Un lsaïe qui tremble devant Dieu jusqu'à ce que ses lèvres soient purifiées, Bossuet, Élévat. sur myst. IV, 8. Mais ses lèvres à peine en ont touché le bord [d'une coupe], Racine, Brit. V, 5. La couleur vermeille des lèvres, la blancheur de l'émail des dents, tranchent avec tant d'avantage sur les autres couleurs du visage, qu'elles paraissent en faire le point de vue principal, Buffon, Hist. nat. hom. ?uv. t. IV, p. 293. C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais, Lamartine, Médit. I, 29. Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine, Hugo, Chants du crépuscule, XX. Qu'à peine un mouvement de ta lèvre indignée Révèle ton courroux au fond du c?ur grondant, Hugo, Voix intér. XXXII.

    Se mordre les lèvres, serrer les lèvres inférieures avec les dents, pour s'empêcher de rire ou de se livrer à quelque explosion de passion. Madame, qui se mordait les lèvres pour s'empêcher de rire, Marivaux, Paysan parv. 1re part. Le cachemirien se mordit les lèvres, de peur d'éclater au nez de l'Indien, Voltaire, Dial. 1.

    Fig. Se mordre les lèvres de quelque chose, s'en repentir.

    Fig. Avoir encore le lait sur les lèvres, être d'une grande jeunesse et sans expérience.

    Serrer les lèvres, se taire. Chacun se mit à serrer les lèvres, Sévigné, 301.

    Ne pas passer les lèvres, le bord des lèvres, se dit de quelque chose de feint, d'affecté, qui n'est pas véritable. Son rire ne passe pas les lèvres. Chacun se retira, après avoir donné des marques d'une tristesse qui ne paraissait pas passer le bord des lèvres, Marivaux, Paysan parv. 7e part.

    Rire du bout des lèvres, rire sans en avoir envie, à contre-c?ur.

    Avoir la mort sur les lèvres, être près de mourir, ou avoir la figure d'un mourant.

    Dans le langage poétique, on dit que l'âme vient sur les lèvres pour exprimer l'approche d'un évanouissement ou de la mort. Et mon âme déjà sur mes lèvres errante, Racine, Phèdre, III, 1.

  • 2Lèvres prises pour bouche, langage. C'est-à-dire qu'il faut prononcer ce mot [prochain] des lèvres, de peur d'être hérétique de nom, Pascal, Prov. I. Heureux qui porte toujours la charité sur les lèvres?! Bourdaloue, 2e dim. après la Pentec. Dominic. t. III, p. 277. La douce persuasion était sur les lèvres de votre père, Fénelon, Tél. X.

    Dans la Bible, toute la terre n'avait qu'une lèvre, c'est-à-dire tous les hommes n'avaient qu'une langue avant la confusion de Babel.

    Il le dit des lèvres, mais le c?ur n'y est pas, c'est-à-dire il exprime un sentiment qu'il n'éprouve pas.

    Fig. Du bout des lèvres, sans grande bonne volonté, avec quelque dédain. Ce que vous m'accordâtes du bout des lèvres, Voiture, Lett. 75.

    N'honorer Dieu que des lèvres, que du bout des lèvres, prier Dieu de bouche seulement et sans que le c?ur soit touché. Ce peuple m'honore des lèvres, mais son c?ur est loin de moi, Sacy, Bible, St Math. Év. XV, 8.

    Avoir une chose sur les lèvres, sur le bord des lèvres, la savoir, il est vrai, mais, par quelque défaut momentané de mémoire, ne pouvoir la dire.

    Fig. Avoir le c?ur sur les lèvres, parler sans déguisement. On le trouvait toujours libre, naturel, ouvert, comme un homme qui a son c?ur sur les lèvres, Fénelon, Tél. XVI.

    Avoir le c?ur sur les lèvres, se dit familièrement pour avoir mal au c?ur, avoir envie de vomir.

  • 3 Terme de manége. S'armer de la lèvre, se dit d'un cheval qui se défend des lèvres, ayant les lèvres si épaisses, qu'elles lui ôtent le sentiment des barres, et que l'appui du mors cesse d'être ferme.
  • 4 Terme de chirurgie. Lèvres, les deux bords d'une plaie simple. Rapprocher les lèvres d'une plaie. Les lèvres de la plaie étaient fort écartées.

    Terme d'anatomie. Les grandes lèvres, les bords extérieurs de la vulve?; les petites lèvres, les bords intérieurs.

  • 5 Terme de botanique. Lèvres, les deux lobes principaux d'une corolle bilabiée ou personnée.
  • 6Les deux bords d'une coquille univalve.
  • 7Se dit des bords d'un vase antique quand ils sont recourbés en forme de lèvres.
  • 8Lèvre de Vénus, cardère cultivée.
  • 9Sorte de levier dont l'ardoisier se sert pour abattre les blocs.

HISTORIQUE

XIIe s. Fors metront [exprimeront] les meies levres loenge, cum tu ensegneras mei les tues justificaciuns, Liber psalm. p. 197. Les levres de proveire [de prêtre] sunt guarde d'escient [de science]?; Li prestre est angeles Deu, ce dit Pols qui ne ment, Th. le mart. 91.

XIIIe s. Monseigneur Erart de Syverey fu feru d'une espée parmi le visage, si que le nez li cheoit sus la levre, Joinville, 226.

XIVe s. Les leivres sont membres? il sont huis du cors, et donnent tiex [telles] utilités à la bouche comme fait l'uis à la maison, H. de Mondeville, f° 19. Oster les dars et toutes choses qui sont entre les leivres des plaies, H. de Mondeville, f° 35, verso.

XVe s. Petit menton, lefres et nez traitis, Vos joettes font deux fosses toudis En soubzriant, o belle plus que belle, Deschamps, Poésies mss. f° 250. Si en mordit le duc ses levres, et le prit à aigre, disant?, Chastelain, III, 44.

XVIe s. La vengeance, quand on y procede par cholere, se consume ordinairement en morsure de levres, grincement de dents, Amyot, Comment refréner la colère, 21. La base de l'os des iles se nomme le bord, ou levre, ou sourcil, Paré, IV, 34. Le chancre ulceré a les levres fort grosses, dures, noueuses, Paré, V, 27.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

lèvre \l?v?\ féminin

  1. (Anatomie) Partie extérieure et charnue qui borde la bouche, qui couvre les dents et qui aide à la formation des sons, à l'articulation des mots. Note d'usage : Très souvent employé au pluriel pour comprendre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure.
    • Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d'un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d'une expression indéfinissable d'esprit, de fierté et de langueur ; [?]. (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
    • Sous la moustache blonde du grand gaillard, ses lèvres goulues cherchaient la bouche voluptueuse, cependant que l'autre, sans s'attarder à des bagatelles inutiles et connaissant la valeur du temps, troussait vigoureusement les jupes. (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Elle sourit, mais il faut déjà le savoir pour le deviner, si petites sont ses lèvres. Et pourtant, dans ce visage, on ne voit qu'elles. Un mot, le moindre mot les rend rondes. (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 42)
    • Sa langue, d'une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d'ici-bas. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 12)
    • Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
    • C'était bizarre. Jamalou n'éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiées, presque noire, révélaient l'atroce agonie, aucune espèce de compassion. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Un soir, à l'insu du brigadier, sa fille est entrée chez l'instituteur, le sourire aux yeux, les lèvres plus rouges que ces tablettes de sucre écarlate ? des coquelicots ? qu'on suce contre les enrouements; [?]. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Par analogie) (Chirurgie) Bords d'une plaie.
    • Selon Mézières, le traitement de la plaie causée par l'hostilité entre la France et l'Angleterre consiste à rejoindre les deux lèvres de la plaie et à les recouvrir d'un fin baume de telle manière qu'elle soit effacée ([?]). (Jean-Louis G. Picherit, La Métaphore pathologique et thérapeutique à la fin du Moyen Age, Tübingen : Max Niemeyer Verlag, 1994, page 62)
    • [?] ; l'air est chaud et humide, la foule animée, la latérite omniprésente rouge passé, même si les bords des flaques d'eau du dernier orage donnent l'impression de lèvres de blessure en cours de cicatrisation. (Alain Rochegude, « Anthropologue du Droit ou Juriste anthropologue ? », dans Anthropologie et Droit, intersections et confrontations, Cahiers d'anthropologie du droit 2004 & Droit et Cultures hors-série 2004/4, Paris : Karthala, 2004, page 329)
  3. (Anatomie) Bords extérieurs ou intérieurs de la vulve.
    • L'opération doit insister à chaque fois sur une lèvre en particulier, la droite par exemple, puis sur l'autre : la femme changera alors légèrement de position de façon à bien frictionner la lèvre gauche... et elle ne cesse d'agir ainsi jusqu'à ce que ses désirs et ceux de sa partenaire soient assouvis. (Les Délices des c?urs, Ahmad al-Tîfâchî, traduction René R. Khawam, Phébus, 1981, page 260).
    • Si l'anus est trop en avant, la partie supérieure de la vulve bascule horizontalement sur le bassin. Ce défaut de conformation ou le manque de tonus des lèvres vulvaires favorisent la pénétration permanente d'air dans le vagin (pneumovagin) entraînant vaginites (inflammation du vagin) et endométrites (inflammation de l'utérus). (Maladies des chevaux, ouvrage collectif, Institut du cheval, France Agricole Editions, 1994, page 127)
  4. (Botanique) Découpure, à peu près en forme de lèvres, qui caractérisent les fleurs des plantes labiées.
  5. (Géologie) Bord d'une faille, paroi rocheuse.
    • Soignolles sur un versant, Solers sur l'autre, assis à la lèvre du val étroit, forment de jolis décors".- Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, "Voyage en France", série 45, "Versailles et le Hurepoix" (1907)
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Trésor de la Langue Française informatisé


LÈVRE, subst. fém.

A. ?
1. [Chez l'homme]
a) Gén. au plur. Partie(s) charnue(s) et colorée(s), au nombre de deux, formant extérieurement le contour de la bouche. Porter qqc. à ses lèvres; tremper ses lèvres dans qqc.; avoir qqc. aux lèvres, entre les lèvres, au coin des lèvres; embrasser qqn sur les lèvres; remuer les lèvres. Nana tendit les lèvres, il y prit un long baiser, qui le consola de toute sa journée d'angoisse (Zola, Nana,1880, p. 1450).Ses lèvres étaient plus étroites qu'un trait de pinceau (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 128):
1. Tes lèvres sont des fleurs délicates où est tombé le sang d'une biche. ? Mes lèvres sont les bords d'une blessure brûlante. ? Ta langue est le poignard sanglant qui a fait la blessure de ta bouche. ? Ma langue est incrustée de pierres précieuses. Elle est rouge de mirer mes lèvres. Louy?s, Aphrodite,1896, p. 22.
? Lèvre inférieure, lèvre supérieure. On remarque la lèvre supérieure qui gonfle et avance sur la lèvre inférieure (Cocteau, Enf. terr.,1929, p. 42).
? (Bouche, visage) sans lèvre(s). (Bouche, visage) aux lèvres extrêmement fines. Autour des verts tapis des visages sans lèvre, Des lèvres sans couleur, des visages sans dent (Baudel., Fl. du Mal,1857-67, p. 166).Le curé (...) souriait de sa bouche sans lèvres et comme cousue (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 210).
? Locutions
? Il y a loin de la coupe* aux lèvres.
? Ne connaître qqn ni des lèvres ni des dents (fam.). Ne pas connaître du tout. Ça m'paraît toujours rigolo d'êt' forcé d'saluer des cul-terreux que je connais ni des lèvres ni des dents, comme dit ma concierge (P. Vaillant-Couturier ds Rey-Chantr.Expr.1979).
Rem. Cette loc. est une var. com., avec une connotation érotique, de la loc. ne connaître ni d'Ève ni d'Adam.
SYNT. a) Lèvres rouges, roses, vermeilles; lèvres blanches, bleues, décolorées, pâles, violettes; lèvres de carmin, de corail, de rose; lèvres épaisses, charnues, fines, gonflées, minces, molles, pendantes, rentrées; lèvres brillantes, desséchées, flétries, fraîches, gercées, humides, mouillées, sèches; grosses lèvres; lèvres maquillées, peintes. b) Coin, commissure, pli des lèvres. c) Coller, poser, presser ses lèvres sur qqc.; presser qqc. sur ses lèvres; prendre un baiser sur les lèvres de qqn; dérober ses lèvres au baiser de qqn; embrasser qqn à pleines lèvres.
b) P. méton. Région entourant extérieurement la bouche, de la base du nez au sillon du menton (généralement en parlant de la partie supérieure). Lèvre duvetée, rasée. Je vis la tête, la lèvre grisonnantes de mon père (Colette, Sido,1929, p. 107).Elle était pâle, Serge voyait (...) le rouge qui avait débordé sur le duvet de sa lèvre (Nizan, Conspir.,1938, p. 214).
? Lèvre inférieure, lèvre supérieure. Comme il est doux d'arracher brutalement de son lit un enfant qui n'a rien encore sur la lèvre supérieure (Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 128).
c) ANAT., au plur. ,,Replis musculo-membraneux situés à la partie antérieure de la bouche et limitant en avant la cavité vestibulaire`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Face interne des lèvres. La bouche (...) est limitée en avant par les lèvres, latéralement par les joues. (P. Rudaux, Anat., physiol., pathol. élém., Paris, Masson, 1962, p. 444).
? PHONÉT. Ces replis intervenant dans la phonation soit au titre d'articulation principale (articulation labiale) soit au titre d'articulation secondaire (articulation labialisée). C'est l'intervention des lèvres, à la fois organe articulateur et lieu d'articulation, qui fournit le critère essentiel de classification des consonnes labiales (Mounin1974).
2. [Chez l'animal]
a) Gén. au plur. Partie(s) charnue(s), au nombre de deux, formant extérieurement le contour de la bouche ou de la gueule. Lèvres d'un chien, d'un cheval. Le chat se roulait sur mes genoux, (...) montrant sous ses lèvres ses crocs pointus (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Chats, 1886, p. 1059).
b) ZOOL., au plur. Replis musculo-membraneux entourant l'orifice buccal chez les Vertébrés. Les lèvres sont présentes chez tous les Vertébrés, sauf ceux munis d'un bec corné; immobiles chez les non-mammaliens, elles se mobilisent chez les Mammifères grâce à l'intrusion dans le plan sous-cutané des fibres musculaires originaires de l'arc hyoïdien (Zool., t. 3,1972, p. 854 [Encyclop. de la Pléiade]).Les Poissons suceurs se rencontrent parmi ceux qui vivent sur les fonds; la bouche est transformée en organe de succion (Esturgeon) avec des lèvres très développées (Zool., t. 3,1972, p. 1091 [Encyclop. de la Pléiade]).
? P. anal. Pièces externes chitinisées, placées autour de l'orifice buccal chez les Arthropodes. Synon. labre2, labium.Enfin les Insectes présentent (...) une paire de maxilles soudées de manière à constituer une lèvre inférieure (E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 868).V. labium et labre2ex. de zool., t. 2, 1963, p. 492 [Encyclop. de la Pléiade].
3. P. anal., ANAT., ZOOL. ,,Relief allongé à deux versants qui borde un orifice ou une gouttière`` (Méd. Biol. t. 2 1971). La lèvre externe de la ligne âpre [du fémur] s'étend de la crête horizontale du grand trochanter au condyle externe (G. Gérard, Anat. hum.,1912, p. 180).À l'état de repos, grâce à leur élasticité, les lèvres anales se touchent et oblitèrent l'orifice (Bouasse, Instrum. à vent,1930, p. 183).
? En partic.
a) Repli cutané qui borde de chaque côté le vestibule de la vulve. Grandes lèvres; petites lèvres. Chez la jument, l'éruption, précédée par quelques symptômes généraux, est annoncée par la tuméfaction des lèvres de la vulve (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux,1896, p. 361):
2. Le capuchon, qui recouvre la tige du clitoris, est relié aux petites lèvres situées de part et d'autre du clitoris, et qui entourent l'ouverture vaginale. Durant l'excitation sexuelle les petites lèvres se gonflent grâce à leurs tissus érectiles. Notre corps, nous-mêmes, Paris, Albin Michel, 1977, p. 22.
b) Bord d'une plaie ou d'une incision chirurgicale. On rapproche modérément les lèvres de la plaie à l'aide de quelques bandelettes agglutinatives, et on panse simplement jusqu'à la guérison complète (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 233).
c) Lèvre antérieure (vieilli), dorsale du blastopore. Bord supérieur de l'encoche du blastopore où s'invagine par enroulement le territoire de la corde pendant la gastrulation de l'embryon amphibien. La lèvre antérieure du blastopore possède donc la propriété étonnante d'organiser des tissus banaux en un complexe d'organes hautement différenciés (Caullery, Embryol.,1942, p. 60).
B. ?
1. [Les lèvres en tant que siège de mimiques expressives, signe (par leurs formes ou leurs mouvements) révélateur d'un caractère, d'un état physique ou affectif] Le sourire réside sur les lèvres; mais le rire a son siège et sa bonne grâce sur les dents (Joubert, Pensées, t. 1, 1824, p. 145).Ces figures crispées par le succès d'autrui, ces lèvres boudeuses, rebelles au compliment et faciles à l'épigramme (Balzac, Lys,1836, p. 56).Un dégoût crispe sa lèvre (Farrère, Homme qui assass.,1907, p. 291):
3. ... il repartit, avec une furie nouvelle, jetant un chiffre de la main à chaque enchérisseur, surprenant les moindres signes, les doigts levés, les haussements de sourcils, les avancements de lèvres, les clignements d'yeux... Zola, Ventre Paris,1873, p. 701.
? [Le mouvement effectué sur les lèvres est symbolique d'une réaction, d'un état affectif]
? Se lécher, se pourlécher les lèvres; passer sa langue sur les lèvres (en signe de gourmandise, de plaisir pris à manger). S'il leur arrive de promener la langue sur leurs lèvres vernissées, l'auteur des mets en consommation en acquiert une gloire immortelle (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 307).La coutume qu'ont les Havasupaï de se pourlécher les lèvres pour marquer le plaisir qu'ils prennent à un repas (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 301).
Au fig. Se réjouir à l'idée de la satisfaction que l'on tirera de quelque chose. C'était une vengeance d'écolier et de sauvage dont il se léchait d'avance les lèvres (France, Chat maigre,1879, p. 224).À la seule pensée des cabochons de ses oreilles, il se passait la langue sur les lèvres (Jouve, Scène capit.,1935, p. 36).
? Se mordre la lèvre, les lèvres (pour ne pas exprimer un affect intense, une réaction émotive ou parce que l'on regrette ce que l'on vient de dire). Se mordre les lèvres de colère, de dépit, de désir, de rage; se mordre les lèvres pour ne pas crier. Nous restions sans mot dire. Elle sentit notre gêne et s'arrêta, se mordit la lèvre, baissa la tête (Alain-Fournier, Meaulnes,1913, p. 232).Fontanet le regardait avec le mauvais sérieux de son museau de renard; je me mordais les lèvres; tout à coup j'éclatai de rire (France, Vie fleur,1922, p. 295).
Au fig. Regretter ce qu'on a dit ou fait, s'en repentir, en être dépité. Synon. se mordre la langue, les doigts.Haudouin prit l'avantage en criant le premier : ? Vive la France! ? Vive l'Alsace-Lorraine! riposta Maloret. Et Haudouin se mordit les lèvres de n'y avoir pas pensé (Aymé, Jument,1933, p. 217).
? Pincer les lèvres (en signe de dégoût, de dépit, de réprobation). Je lui ai coupé le compliment sous le pied et il pince les lèvres, vexé (Colette, Cl. école,1900, p. 201).Il cessa tout net de parler et pinça les lèvres d'un air irrité (Sartre, Nausée,1938, p. 206).
? Loc. verb.
? (Avoir) le c?ur sur les lèvres, au bord des lèvres. Être près de vomir, être pris de dégoût. Je sens, depuis le début de cette affaire, le dégoût m'envahir. J'ai le c?ur sur les lèvres (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 178).
? (Avoir) la mort, l'âme sur les lèvres (vieilli). ,,Être près de mourir, avoir l'expression d'un mourant`` (Ac. 1798-1878; dict. xixeet xxes.).
? Loc. adv. (Manger, boire) du bout des lèvres. (Manger, boire) sans appétit, avec réticence. Les convives, tous gens de bon appétit, ou ne mangeaient pas, ou ne mangeaient que du bout des lèvres (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 333).Nous n'avons mangé que du bout des lèvres (...). Voyez-vous, on est toujours plus sensible qu'on ne croit à la mort des autres (Becque, Corbeaux,1882, III, 5, p. 175).
SYNT. a) Lèvres ardentes, arides, brûlantes, dédaigneuses, gourmandes, moqueuses, rieuses; lèvres contractées, entrouvertes, frémissantes, tremblantes. b) Grimace, moue, pincement, sourire des lèvres; un sourire, un hoquet monte aux lèvres; un sourire passe sur les lèvres de qqn.
2. [Les lèvres en tant que siège ou organe de la parole énoncée] Lèvre bavarde, indiscrète, muette. Trouver sur les lèvres d'un honnête homme ce qu'on a soi-même dans le c?ur, c'est le plus grand des bonheurs qu'on puisse désirer (Musset, Lorenzaccio,1834, II, 2, p. 128).Les mains, l'une après l'autre, disaient ce que souvent les lèvres n'osaient pas formuler (Guèvremont, Survenant,1945, p. 134):
4. Je (...) ne craignais point d'aborder l'épopée napoléonienne que je recueillais sur les lèvres des survivants de la grande époque... France, Pt Pierre,1918, p. 78.
a) [Le mouvement effectué avec les lèvres est symbolique d'une attitude langagière]
? Mettre, poser un doigt sur ses lèvres (pour demander le silence à qqn ou pour signaler silencieusement que l'on ne veut ou ne peut pas parler). Elle leur dit : ? Restez, chers anges! et mit son doigt sur ses lèvres. Ils obéirent (Balzac, Lys,1836, p. 48).Elle mit un doigt sur ses lèvres. ? Chut! fit-elle avec un sourire (Theuriet, Mariage Gérard,1875, p. 110).
? Desserrer, ouvrir les lèvres (pour parler avec réticence). Synon. desserrer les dents, ouvrir la bouche.Comme elle faisait un paquet de linge sale jeté dans un coin, derrière la malle, il ouvrit enfin les lèvres, il demanda : ? Qu'est-ce que tu fais?... Où vas-tu? (Zola, Assommoir,1877, p. 383).Au poulet rôti, une figure solennelle, la statue du commandeur en frac, entre dans la salle à manger. G. M. ne desserre pas les lèvres; il croit qu'il ne se sent pas très bien (Blanche, Modèles,1928, p. 228).
b) Loc. verb.
?) [Le suj. désigne une pers.]
? (Avoir) qqc. aux lèvres. Dire, exprimer volontiers ou fréquemment. L'envie au foie et l'ironie aux lèvres; Et leur sourire est las comme un feu qui s'éteint (Samain, Chariot,1900, p. 192).[Il] s'en allait avec entrain, le visage agité d'effroyables grimaces et toujours le mot drôle aux lèvres (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 360).
(Avoir) (le rire aux dents et) la chanson aux lèvres. Le fort vit défiler des troupes, le rire aux dents, la chanson aux lèvres (Bordeaux, Fort de Vaux,1916, p. 11).
(Avoir) le c?ur sur les lèvres. ,,Être franc, sincère`` (Ac. 1798-1935; dict. xixeet xxes.).
? Avoir sur les lèvres, sur le bout, le bord des lèvres.
Ne pas pouvoir dire (par suite d'un trou de mémoire). Synon. avoir sur le bout de la langue.Attends, petit, j'ai son nom sur les lèvres..., Terra..., Terra..., marquis de Terranova..., de Terrasecca, ... rossa, ... puzzosa, non, ce n'est pas cela, cela ne me revient pas (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 149).
Ne pas oser dire. Elle me regarda deux ou trois fois, avec une question sur le bord des lèvres qu'elle n'osa pas formuler (Bourget, Disciple,1889, p. 127).
? Lire sur les lèvres. Deviner les propos de quelqu'un au vu du seul mouvement des lèvres, sans percevoir le son. Au fig. Deviner (un mot, un sentiment) bien qu'il ne soit pas explicitement prononcé ou exprimé. Lorsqu'il vit l'émotion de Christophe, lorsqu'il lut sur ses lèvres le nom qu'ils pensaient tous deux : « Olivier!... » (...) il se jeta dans les bras qui lui étaient tendus (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1486).Ce n'est point le désir qu'elle a lu sur mes lèvres, c'est la reconnaissance (Claudel, Soulier,1944, 1repart., 1rejournée, 7, p. 967).
? Être suspendu aux lèvres de qqn. Écouter avec une attention passionnée. Ici l'orateur, interrompant son récit, eut le geste d'un tribun novice qui craint ou d'en avoir trop dit ou d'en dire trop! On restait, quoiqu'il ne parlât plus, suspendu à ses lèvres (Cladel, Ompdrailles,1879, p. 136).
P. ext. Dépendre des paroles, de la décision de quelqu'un. Elle me vit debout, les yeux sur elle, attendant qu'elle parlât; toutes les forces de ma vie étaient suspendues à ses lèvres (Musset, Confess. enf. s.,1836, p. 195).
? Se mordre les lèvres. Synon. de se mordre la langue (v. ce mot I B 1 a).
?) [Le suj. désigne une production langagière]
? Monter, venir (ou un verbe appartenant au même parad.) aux lèvres. Être sur le point d'être exprimé, venir à l'expression. Un torrent d'injures bouillonnantes monta droit à mes lèvres, tandis que la bile extravasée débordait en écume jaune jusque dans le blanc de mes yeux (About, Roi mont.,1857, p. 234):
5. Aux premières phrases de sa sortie, quelques paroles du Christ me remontèrent du c?ur aux lèvres, que je retins pourtant, car il me paraît toujours malséant d'abriter ma conduite derrière l'autorité du livre saint. Gide, Symph. pastor.,1919, p. 882.
? Brûler les lèvres. Je retiens un formidable « merde » qui me brûle les lèvres (H. Bazin, Vipère,1948, p. 197).
? S'arrêter, mourir, rester (ou un verbe appartenant au même parad.) sur les lèvres. Être contenu, ne pas être prononcé, exprimé. Je sentais le langage de la feinte mourir sur mes lèvres... Je voulais séduire, et j'étais séduit (Lemercier, Pinto,1800, II, 12, p. 69).L'exclamation attendue resta sur ses lèvres; il rougit, détourna les yeux, et se tut (Bernanos, Soleil Satan,1926, p. 96).
? Sortir des lèvres; franchir, passer les lèvres; passer sur les lèvres. Être prononcé, exprimé. Les femmes sentent-elles vraiment que telle ou telle parole passe sur les lèvres sans sortir du c?ur? (Nerval, Filles feu, Sylvie, 1854, p. 618).Je crus qu'il allait nous encourager à la révolte. Mais pas un mot ne franchit ses lèvres. Sa bouche se ferma, et encore une fois ses yeux (Vercors, Silence mer,1942, p. 76).
Couler, tomber des lèvres (littér.). Ses yeux s'ouvrent, ses mains se déploient, et ces mots tombent de ses lèvres : « Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, (...) etc. » (Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 320).Il chante, et la poésie coule à flots de ses lèvres (Toepffer, Nouv. genev.,1839, p. 86).
? Être sur toutes les lèvres. Être prononcé, exprimé par tout le monde. Paris (...), la mystérieuse et l'ébouissante, dont le nom est sur toutes les lèvres (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 232).Pluche, en ricanant, posa la question qui était sur toutes les lèvres : ? Et la nuit de noces? (Dabit, Hôtel Nord,1929, p. 182).
?) [Le suj. désigne un affect, un élément de situation]
? Arrêter, retenir (ou un verbe appartenant au même parad.) sur les lèvres. Empêcher que l'on ne prononce, n'exprime. À mon avis le devoir professionnel, loin d'arrêter la parole sur ses lèvres, devait l'inciter à révéler publiquement les protestations de sa conscience (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 46).J'irai à Gap, l'automne prochain, étudier pour être... Une pudeur singulière retint le mot sur ses lèvres (Bernanos, Crime,1935, p. 758).
c) Loc. adv.
? Du bout des lèvres
?) Avec réticence. Il répondait du bout des lèvres; notre lassitude commune ne nous rapprochait pas (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 321).Le don que Karl me reconnaissait du bout des lèvres, jugeant maladroit de le dénier tout à fait (Sartre, Mots,1964, p. 137).
?) En marquant, dans son énonciation, de la distance. Il chantait du bout des lèvres, avec affectation, un air des Cloches de Corneville (...). La complaisante affectation de sa voix mièvre m'exaspérait (Gide, Si le grain,1924, p. 417).Le peuple (à prononcer du bout des lèvres comme « peu » ou même comme « peuh! »), le peuple, cela se considère comme l'entomologiste étudie la termitière (H. Bazin, Vipère,1948, p. 113).
?) Rare. À la légère. ? Mais alors, monsieur l'abbé, quelle consolation nous reste-t-il? ? Je me le suis parfois demandé, mon enfant... Ceci pour vous prouver que je ne vous parle pas du bout des lèvres... Notre consolation, c'est de penser que le Christ déteste sûrement la guerre autant que nous (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 266).
? Des lèvres. Sans sincérité. Pour prier, non des lèvres seulement, mais du fond de mon c?ur, je dois faire un effort (Coppée, Bonne souffr.,1898, p. 99).V. Chérir ex. 2.
? Entre ses lèvres. À voix basse, à part soi. Quasi-synon. dans sa barbe. Elle rencontra une femme qui se retourna en la voyant passer, (...) marmottant entre ses lèvres : « Mais où peut donc aller cet enfant? Est-ce que c'est un enfant-garou? » (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 466).
3. Littér. [Les lèvres en tant que siège de sensations érotiques, gustatives] On se sent aux lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite bête (Rimbaud, Poés.,1871, p. 71).Le brouet qui froidit sera fade à tes lèvres (Apoll., Alcools,1913, p. 92).
C. ? [P. anal. de forme]
1. ARCHIT. ,,Rebord de la campane qui forme les chapiteaux corinthiens ou composites`` (Noël 1968). Certaines corbeilles ont une lèvre (...), c'est-à-dire une moulure supérieure qui imite le bord d'un vase (Archit.1972, p. 116).
2. BOT. Lobe de la corolle ou du calice d'une plante labiée. Le lobe ou lèvre supérieure présente habituellement [dans une corolle labiée] deux dentelures qui indiquent deux pétales, mais l'inférieure en montre trois (Privat-Foc. 1870, p. 591).
3. GÉOL. Bord d'une faille. Synon. paroi.Une brèche profonde, aux lèvres à pic, entaillant la montagne jusqu'au c?ur (Genevoix, E. Charlebois,1944, p. 68).Une faille est dite normale (...) lorsque, par gravité la lèvre inférieure a descendu le pendage; elle est dite inverse lorsque par poussée la lèvre supérieure a remonté le pendage (Métro1975, p. 125).
4. MUS., au plur. Parties opposées de l'ouverture d'un tuyau à bouche dans l'orgue (d'apr. Mus. 1976). [Les lèvres sont les] parties opposées de l'ouverture d'un tuyau à bouche, dans l'orgue; celle qui est disposée en forme de biseau est appelée L [èvre] supérieure (Brenet, Dict. prat. et hist. mus.,1926, p. 223).
5. POT. Rebord d'un vase. L'ouvrage ressemble à certains pots préhistoriques, à panse ronde, à grosses lèvres autour de l'embouchure (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 244).
6. TECHNOL. Partie mince de la jointure d'une pièce. Lèvre d'un joint d'étanchéité. Quelle que soit la distribution des rivets et leur nombre, ils ne doivent pas être trop rapprochés des lèvres des pièces à réunir (Croneau, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 82).
Prononc. et Orth. : [l?:v? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. plur. lawras (Saint-Léger, éd. J. Linskill, 157); fin xies.-début xiies. plur. levres (Fragment d'un poème dévot, 25 ds Bartsch Chrestomathie, 1908, p. 46); 2. spéc. a) 1314 « bords d'une plaie, d'une blessure » (Chirurgie Henri de Mondeville, 831 ds T.-L.); b) 1636 mus. (Mersenne, Harmonie universelle, p. 358); c) 1680 anat. (Rich. : les lévres des parties naturelles de la femme [d'apr. Degori, Dict. des mots de méd.]); d) 1692 archit. « rebord de la campane des chapiteaux corinthiens ou composites » (H. Lemonnier, Procès-verbaux de l'Ac. royale d'archit., t. 2, pp. 248 et 351); e) 1694 bot. « lobe de la corolle des plantes labiées » (Tournefort, Éléments de bot. ds FEW t. 5, p. 108a); f) 1752 zool. « bords d'une coquille » (Trév. Suppl.); g) 1834 « bord d'une fissure, d'une faille » (Balzac, Langeais, p. 345); 1877 géol. (Fabre ds C.R. de l'Ac. des Sc., t. 84, p. 567); h) 1840 « bords d'un vase antique » (Ac. Compl. 1842). Du lat. pop. labra, plur. neutre pris comme fém. sing. du lat. labrum « lèvre; bord » (L'emploi naturellement fréquent du plur. labra a abouti à la substitution de cette forme comme sing. à la place de labrum. Cf. FEW t. 5, p. 108). Fréq. abs. littér. : 10 995 Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 12 363, b) 20 028; xxes. : a) 18 984, b) 14 060. Bbg. Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 208, 350.

LÈVRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. plur. lawras (Saint-Léger, éd. J. Linskill, 157); fin xies.-début xiies. plur. levres (Fragment d'un poème dévot, 25 ds Bartsch Chrestomathie, 1908, p. 46); 2. spéc. a) 1314 « bords d'une plaie, d'une blessure » (Chirurgie Henri de Mondeville, 831 ds T.-L.); b) 1636 mus. (Mersenne, Harmonie universelle, p. 358); c) 1680 anat. (Rich. : les lévres des parties naturelles de la femme [d'apr. Degori, Dict. des mots de méd.]); d) 1692 archit. « rebord de la campane des chapiteaux corinthiens ou composites » (H. Lemonnier, Procès-verbaux de l'Ac. royale d'archit., t. 2, pp. 248 et 351); e) 1694 bot. « lobe de la corolle des plantes labiées » (Tournefort, Éléments de bot. ds FEW t. 5, p. 108a); f) 1752 zool. « bords d'une coquille » (Trév. Suppl.); g) 1834 « bord d'une fissure, d'une faille » (Balzac, Langeais, p. 345); 1877 géol. (Fabre ds C.R. de l'Ac. des Sc., t. 84, p. 567); h) 1840 « bords d'un vase antique » (Ac. Compl. 1842). Du lat. pop. labra, plur. neutre pris comme fém. sing. du lat. labrum « lèvre; bord » (L'emploi naturellement fréquent du plur. labra a abouti à la substitution de cette forme comme sing. à la place de labrum. Cf. FEW t. 5, p. 108).

Lèvre au Scrabble


Le mot lèvre vaut 8 points au Scrabble.

levre

Informations sur le mot levre - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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levre

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Les citations avec le mot Lèvre


  1. Le poinçon du sourire aux lèvres des mères quand les forteresses des écoles laissent échapper à midi leurs minuscules otages.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Prisonnier au berceau (2005)


  2. Je suis né d'une mère folle très géniale. Elle était généreuse, simple, et des perles coulaient de ses lèvres. Je les ai recueillies sans savoir leur valeur. Après le massacre (8 mai 1945), je l'ai vue devenir folle. Elle, la source de tout. Elle se jetait dans le feu, partout où il y avait du feu. Ses jambes, ses bras, sa tête, n'étaient que brûlures. J'ai vécu ça, et je me suis lancé tout droit dans la folie d'un amour, impossible pour une cousine déjà mariée.

    Auteur : Yacine Kateb - Source : Kateb Yacine dans Ghania Khelifi, 1990, p. 13


  3. Ecrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Ecrire, c'est embrasser avec l'esprit.

    Auteur : Daniel Glattauer - Source : Quand souffle le vent du nord (2010)


  4. Comme un halo de la lune
    Mon souffle entoure le tien
    Et sans la rosée de tes lèvres
    Je serais sable dans le vent.


    Auteur : Max-Pol Fouchet - Source : Les Limites de l'amour


  5. T'écrire est ma façon de ne pas décrocher mon fusil du mur et d'abord de ne pas ressembler, comme tu m'en as si souvent fait grief, à une couturière, les lèvres serrées sur ses épingles.

    Auteur : Alain Veinstein - Source : La partition (2004)


  6. Baiser de lèvres ne vient pas toujours du coeur.

    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  7. Un sourire d'extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres, le sourire des images de piété, celui que les petits livres d'hagiographie prêtent aux saints personnages de jadis.

    Auteur : Maurice Barrès - Source : La Colline inspirée (1913)


  8. Elle repose avec un doux sourire sur les lèvres, et ses dernières pensées ont été un retour vers les jours heureux de jadis. Sa vie a pris fin dans un rêve paisible puisse son réveil dans l'autre monde être aussi agréable !

    Auteur : Emily Brontë - Source : Les Hauts de Hurlevent (1847)


  9. Car lorsque les yeux parlent, ils tutoient, lors même que les lèvres n'ont pas encore prononcé un vous.

    Auteur : Thomas Mann - Source : La Montagne magique (1924)


  10. Nous avons fini par nous identifier l'un à l'autre au point que lorsque l'un de nous ouvre la bouche, il la referme aussitôt, sentant bien que l'autre allait prononcer les mots qu'il avait aux lèvres.

    Auteur : Georges Simenon - Source : A l'abri de notre arbre (1977)


  11. Les points de catgut qui retiennent les lèvres de mes blessures cèdent en déchirant la peau boursouflée.

    Auteur : Tony Duvert - Source : Paysage de Fantaisie (1973)


  12. Toutes les mamans ont un thermomètre au bout des lèvres.

    Auteur : Agnès Ledig - Source : Marie d'en haut (2011)


  13. Les filles sont toujours belles dans les moments où elles se pavanent, prennent la pause, se montrent. Comme cette rangée de Miss America, sourire aux lèvres.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : Rêves de garçons (2007)


  14. L'âme monte quelque fois au bord des lèvres.

    Auteur : Louis Poirier dit Julien Gracq - Source : La Presqu'île (1970)


  15. Rendant à qui l'aimait affection pour affection, Beaumarchais avait fait graver sur le collier de sa levrette: - Je m'appelle Florette, BEAUMARCHAIS m'appartient.

    Auteur : Etienne Lorédan Larchey - Source : L'Esprit de tout le monde - Riposteurs (1893)


  16. Avançons dans la genèse de mes prétentions. Ai-je quelque ascendant qui fut beau capitaine, jeune enseigne insolent ou négrier farouchement taciturne ? À l'est de Suez quelque oncle retourné en barbarie sous le casque de liège, jodhpurs aux pieds et amertume aux lèvres, personnage poncif qu'endossent volontiers les branches cadettes, les poètes apostats, tous les déshonorés pleins d'honneur, d'ombrage et de mémoire qui sont la perle noire des arbres généalogiques ? Un quelconque antécédent colonial ou marin ?

    Auteur : Pierre Michon - Source : Vies minuscules (1984)


  17. A l'école, on apprenait qu'il existait un certain genre de beauté que chacun était en mesure de constater. De grands yeux et des lèvres pleines comme chez un enfant ; une peau claire et lisse; des traits symétriques; ainsi qui mille autres petits détails. Des éléments caractéristiques très recherchés, qu'on ne pouvait s'empêcher de voir. Au terme d'un million d'années d'évolution, le cerveau humain les avait assimilés en tant que normes esthétiques.

    Auteur : Scott Westerfeld - Source : Uglies (2005)


  18. Elle me donna un second baiser dans une frénésie de pétales de langue et de lèvres.

    Auteur : John Updike - Source : Un mois de dimanches (1977)


  19. Car les lèvres de l'étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l'huile. Mais à la fin elle est amère comme l'absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants.

    Auteur : La Bible - Source : Proverbes, V, 3-4


  20. N'aie point un sentiment dans ton coeur, un autre sur tes lèvres. Ne ressemble pas au caméléon qui change de couleur comme de place.

    Auteur : Phocylide de Milet - Source : Sans référence


  21. L'étreinte n'est-elle pas analogue à la communion? Seul comprend le mystère du pain et du vin celui qui a bu sur des lèvres chaudes et aimées l'haleine de la vie.

    Auteur : Friedrich von Hardenberg, dit Novalis - Source : Hymnes et cantiques (1802)


  22. L'eau ne peut arriver aux lèvres d'un homme qui se contenterait de tendre ses paumes vers elle.

    Auteur : Driss Chraïbi - Source : Une enquête au pays (1981)


  23. Le sourire réside sur les lèvres, mais le rire à son siège et sa bonne grâce sur les dents.

    Auteur : Joseph Joubert - Source : Pensées (1774-1824)


  24. Le contrat de l'amour
    Se signe sur les lèvres.


    Auteur : Charles de Leusse - Source : Au Sommet (2004)


  25. Je suis pour un art bien peigné, un art qui pend à chaque oreille, qu'on étale sur les lèvres et sous les yeux, qu'on rase sur les jambes, qu'on brosse sur les dents, qu'on fixe sur les cuisses, qu'on glisse sur les pieds.

    Auteur : Claes Thure Oldenburg - Source : Initiation la civilisation américaine, de Jacques Poujol, Michel Oriano


Les citations du Littré sur Lèvre


  1. Dius fist la forterece double [les dents et les lèvres], Pour çou c'on ne mente ne double, Et c'on ne die de saillie Parole qui soit soursaillie

    Auteur : BAUDOUIN DE CONDÉ - Source : t. I, p. 66


  2. Les levres ou bords de leurs pyxides ou cavités sont fort rabbatues, dont les testes des os n'entrent assez profondement en icelles

    Auteur : PARÉ - Source : XIII, 3


  3. Si les levres de la playe estoyent comme calleuses et endurcies

    Auteur : PARÉ - Source : VI, 6


  4. Un fruit aura teint les doigts ou les lèvres du premier qui l'aura porté à sa bouche ; une herbe aura laissé l'empreinte de son suc sur le corps qui l'aura froissée ; voilà probablement la première origine de la teinture

    Auteur : AMEILHON - Source : Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. I, p. 545


  5. Et comme la pauvre fille voulait protester contre d'aussi tristes paroles : Faites cela, je vous prie, dit Mozart, j'ai le goût de la mort sur les lèvres

    Auteur : E. GAUTIER - Source : d'après une lettre de Sophie Weber, dans Journ. offic. 9 juin 1874, p. 3864, 3e col.


  6. La base de l'os des iles se nomme le bord, ou levre, ou sourcil

    Auteur : PARÉ - Source : IV, 34


  7. Cette dame fut saisie par les gardes du roi et livrée à Amestris, qui lui fit couper les mamelles, la langue, le nez, les oreilles et les lèvres, et la renvoya ainsi mutilée à la maison de son mari

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 281, dans POUGENS


  8. Nous voulons qu'on lui fende [au blasphémateur] la levre de dessus d'un fer chaud et que les dens lui apparoissent ; à la tierce fois, la levre de dessous ; et à la quarte toute la baslevre

    Auteur : DU CANGE - Source : banlauca.


  9. M. Jourdain : Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un u ? - Nicole : Comment ? - M. Jourdain : Oui ; qu'est-ce que tu fais quand tu dis u ? - Nicole : Quoi ? - M. Jourdain : Dis un peu u, pour voir. - Nicole : Eh bien ! u. - M. Jourdain : Qu'est-ce que tu fais ? - Nicole : Je dis u. - M. Jourdain : Oui ; mais quand tu dis u, qu'est-ce que tu fais ?... tu allonges les lèvres en dehors, et approches la mâchoire d'en haut de celle d'en bas : u, vois-tu ? je fais la moue, u

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. III, 3


  10. Abandonnant les fleurs, de sonores abeilles Viennent en bourdonnant, sur ses lèvres vermeilles, S'asseoir et déposer ce miel doux et flatteur....

    Auteur : A. CHÉNIER - Source : Élég. 30


  11. La douce persuasion était sur les lèvres de votre père

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XV


  12. Que son oeil était pur, et sa lèvre candide ! Le beau lac de Nemi qu'aucun souffle ne ride A moins de transparence et de limpidité

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. IV, 10


  13. Goules, dont la lèvre Jamais ne se sèvre Du sang noir des morts !

    Auteur : Victor Hugo - Source : Ball. 14


  14. Ne plus ne moins que les chirurgiens se servent des tiredents et des agraphes à joindre les levres des playes

    Auteur : AMYOT - Source : De la Tranq. d'âme, II


  15. Les Indes la peignent [la beauté] noire et basannée, aux levres grosses et enflées, au nez plat et large, et chargent de gros anneaux d'or le cartilage d'entre les nazeaux

    Auteur : MONT. - Source : II, 200


  16. Tout l'air que le poumon chasse dans la trachée au moment de l'expiration est forcé d'enfiler l'ouverture étroite de la glotte, et c'est du frôlement de cet air contre les lèvres de celle-ci que dépend en général la formation de la voix

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. Oeuv. t : VIII, p. 33, note 2, dans POUGENS.


  17. Elle [Antiope] ne parle que pour la nécessité, et, si elle ouvre la bouche, la douce persuasion et les grâces naïves coulent de ses lèvres

    Auteur : FÉN. - Source : ib. XXII


  18. On approche et contient les levres des playes par suture ou ligature

    Auteur : PARÉ - Source : VII, 5


  19. Ce vent de mars vous garschera les levres

    Auteur : PALSGR. - Source : P. 434


  20. C'est par la vertu des mots que je t'ay veu ce pendant marmonner entre tes levres

    Auteur : DESPÉR. - Source : Cymbal. 99


  21. Aussi n'a faict Belleau aucune difficulté d'en user, quand, parlant d'un enfançon (car il use de ce diminutif), il dit : Tant que sa levre mignotte à petits soupirs suçotte

    Auteur : H. EST. - Source : Préc. du lang. franç. éd. FEUGÈRE, p. 102


  22. Ce langage sonore [le grec] aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines

    Auteur : A. CHÉN. - Source : l'Invention.


  23. Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent de tuyau, et la langue sert de piston

    Auteur : BOSSUET - Source : Conn. IV, 2


  24. Tout en me promenant je faisais ma prière qui ne consistait pas en un vain balbutiement de lèvres

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VI


  25. Elle dit : le nectar coule en l'honneur des dieux ; Didon au même instant de ses lèvres l'effleure

    Auteur : DELILLE - Source : ib.




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Mise à jour le jeudi 25 décembre 2025 à 08h20










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