La définition de Ministre du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Ministre
Nature : s. m.
Prononciation : mi-ni-str'
Etymologie : Lat. minister ; le mot est de même radical que l'osque ministreis, génitif correspondant à minoris ; et, par conséquent, il est fait par rapport à minus comme magister est fait par rapport à magis (voy. , pour la finale ister).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de ministre de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec ministre pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Ministre ?
La définition de Ministre
Celui qui est chargé d'une fonction, d'un office ; celui dont on se sert pour l'exécution de quelque chose.
Toutes les définitions de « ministre »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Celui qui exerce un ministère religieux. Les ministres de Dieu, de la parole de Dieu, de JÉSUS-CHRIST, de l'Évangile, de la religion. Les ministres des autels. Dans la religion luthérienne et calviniste, Ministre du saint Évangile ou de la parole de Dieu, ou absolument Ministre, Celui qui est chargé de tout ce qui concerne le culte. Il désignait autrefois, dans un sens général, Celui dont on se servait pour l'exécution de quelque chose. On dit encore Être le ministre des passions, des volontés, des vengeances d'autrui.
MINISTRE se dit aussi de Ceux qui sont chargés d'administrer les affaires d'un État. Il a été ministre de la Justice, de l'Intérieur, de la Guerre, de la Marine, des Finances, des Affaires étrangères. Conseil des ministres, Ensemble des ministres qui se réunissent pour délibérer sur les affaires publiques et Séance tenue par ces ministres. Convoquer le Conseil des ministres. Le chef de l'État préside le Conseil des ministres. Mesure délibérée en Conseil des ministres. Au dernier Conseil des ministres, il a été décidé... Premier ministre s'est dit autrefois du Personnage exerçant les fonctions de chef du ministère et désigne encore aujourd'hui le Président du Conseil. Ministres sans portefeuille, Ministres qui n'ont pas de département et qui ne sont appelés que pour le Conseil. Ministre d'État se dit d'un Ministre sans portefeuille, n'ayant pas de département administratif et faisant partie du Conseil des ministres. Par apposition, Bureau ministre, papier ministre.
MINISTRE se dit aussi des Agents diplomatiques représentant leur gouvernement auprès des gouvernements étrangers qui comportent non une ambassade, mais une légation. Le ministre de France à Athènes. Le ministre de Grèce à Paris. Ministre plénipotentiaire, Agent diplomatique de la seconde classe, venant après les ambassadeurs.
Littré
-
1Celui qui est chargé d'une fonction, d'un office?; celui dont on se sert pour l'exécution de quelque chose.
Voici ce qu'elle écrit au ministre de ses charités
, Bossuet, Anne de Gonz.Un théologien enseigné de Dieu, un prédicateur apostolique, ministre, non de la lettre, mais de l'esprit de l'Évangile
, Bossuet, Bourgoing.Quels égards n'avait-elle pas pour les prêtres de Jésus-Christ, qu'elle considérait comme les ministres de la loi et les dispensateurs de son sang et de sa parole??
Fléchier, Dauphine.Ces valets, autour d'eux étendus, De leur sacré repos ministres assidus
, Boileau, Lutr. IV.Des vengeances des rois ministre rigoureux
, Racine, Athal. II, 5.Vous, ministre de paix, dans ces temps de colère
, Racine, ib. II, 5.Hé bien?! que nous fait-elle annoncer de sinistre?? Quel sera l'ordre affreux qu'apporte un tel ministre??
Racine, ib. III, 5.Un ministre public, établi pour les hommes auprès de Dieu, qui prie par office
, Massillon, Confér. Excell. du sacerdoce.Un prêtre fervent est à l'autel le ministre de toutes les grâces répandues sur le corps de l'Église
, Massillon, ib.On dit que dans ce trouble on voit les Euménides? Ministres des arrêts prononcés par le sort, Marcher autour d'Oreste, en appelant la mort
, Voltaire, Oreste, V, 8.Vous, ministre d'un dieu de paix et de douceur
, Voltaire, Olymp. V, 3.Fig.
Nous gémissons quand on lie nos mains, et nous portons sans peine ces fers invisibles dans lesquels nos c?urs sont enchaînés?; nous crions qu'on nous violente quand on enchaîne les ministres, les membres qui exécutent, et nous ne soupirons pas quand on captive la maîtresse même, la raison et la volonté qui commande
, Bossuet, Sermons, Ambition, 1.Ministre industrieux des lois de la nature, [le jardinier] Émonde les rameaux de la séve affamés
, Voltaire, Loi naturelle, 4.Poétiquement. Le ministre de la mort, quiconque est chargé de la donner, et parfois le bourreau.
Ministres de la mort, suspendez la vengeance
, Voltaire, Tancr. III, 6.Fig. Les ministres de la mort, ce qui cause la mort.
Essuyant les dangers Des pirates, des vents, du calme et des rochers, Ministres de la mort
, La Fontaine, Fabl. VII, 12.Les langueurs, les tourments, ministres de la mort, T'avaient déclaré la guerre
, Voltaire, Lett. roi de Pr. déc. 1758. -
2Les ministres du Seigneur, les ministres saints, les ministres de Jésus-Christ, de l'Évangile, de la religion, de la parole de Dieu, les ministres des autels, les prêtres.
Quoique pécheur, je ne laisse pas d'être le ministre légitime de la parole de Dieu
, Bourdaloue, Dim. de la Sexagés. Dominic. t. I, p. 319.Suffira-t-il contre eux [les soldats d'Athalie] de vos ministres saints??
Racine, Athal. I, 2.Ô vous?! sur ces enfants si chers, si précieux, Ministres du Seigneur, ayez toujours les yeux
, Racine, ib. II, 7.La parole dont j'ai l'honneur d'être le ministre
, Massillon, Pet. carême, Drapeaux.S'il est justice que les ministres de l'autel vivent de l'autel, il est naturel qu'ils soient entretenus par la société, tout comme les magistrats et les soldats le sont
, Voltaire, Dict. phil. Droit canonique. -
3Chez les luthériens et les calvinistes, ministre du saint Évangile, ministre de la parole de Dieu, ou, simplement, ministre, celui qui fait le prêche.
Ouvrir la bouche comme un ministre qui dit son premier sermon.
-
4Se dit, chez les jésuites, d'un dignitaire qui commande en l'absence du général.
Ministre général, titre que porte le supérieur général des cordeliers.
Grand ministre, général de l'ordre de la Trinité.
-
5Homme public chargé des principales fonctions du gouvernement.
Île éternellement mémorable par les conférences de deux grands ministres
, Bossuet, Mar.-Thér.De tous les ministres, le cardinal Mazarin, plus nécessaire et plus important, fut le seul dont le crédit se soutint
, Bossuet, le Tellier.Quand l'éloignement de ce grand ministre [Mazarin] eut attiré celui de ses confidents, supérieur par cet endroit au ministre même, dont il admirait d'ailleurs les profonds conseils, nous l'avons vu retiré dans sa maison?
, Bossuet, ib.Arcade eut l'Orient, et Honorius l'Occident?; tous deux gouvernés par leurs ministres, ils firent servir leur puissance à des intérêts particuliers
, Bossuet, Hist. I, 11.Que d'amis, que de parents naissent en une nuit au nouveau ministre?!
La Bruyère, VIII.Donnez-moi des Davids et des Pharaons, amis du peuple de Dieu, et ils pourront avoir des Nathans et des Josephs pour leurs ministres
, Massillon, Carême, Sur la communion.De ces trois ministres, le duc de Buckingham passait pour être le moins ministre, il brillait comme un favori et un grand seigneur
, Voltaire, M?urs, 176.Les ministres, qui seront toujours les hommes du prince, tant que la nation n'influera pas dans le gouvernement, ont tous vendu leurs concitoyens à leur maître
, Raynal, Hist. phil. XIX, 2.Encore une étoile qui file??? Mon enfant, quel éclair sinistre?! C'était l'astre d'un favori Qui se croyait un grand ministre Quand de nos maux il avait ri
, Béranger, Étoiles.Premier ministre, ministre qui est chargé par le prince de tout le gouvernement de l'État.
Louis XIII, faible, malade, nullement instruit, incapable de travail, ne pouvant se passer de premier ministre, fut obligé de choisir entre sa mère et le cardinal
, Voltaire, Hist. parl. ch. L.Ministres d'État, ministres sans portefeuille, ministres qui n'ont pas de département, et qui ne sont appelés que pour le conseil, ou, comme dans le second empire français, pour soutenir devant les chambres les projets du gouvernement.
Que dites-vous de M. de Seignelay, ministre d'État à trente-six ans??
Sévigné, 587. -
6Envoyé d'un gouvernement auprès d'un gouvernement étranger.
Les sages ministres des cours étrangères, qui le trouvent [Louis XIV] aussi convaincant dans ses discours que redoutable par ses armes
, Bossuet, Mar.-Thér.Pensez-vous abaisser les rois dans leurs ministres??
Voltaire, Brutus, V, 2.Ministre plénipotentiaire, celui qui a un plein pouvoir pour traiter quelque affaire importante.
Ministre public, personne envoyée par un souverain pour le représenter près d'un nation étrangère.
- 7Gros-bec d'Amérique.
-
8Ministre au féminin.
Si la justice est la reine des vertus morales, elle ne doit pas paraître seule?; aussi la verrez-vous dans son trône servie et environnée de trois excellentes vertus, que nous pouvons appeler ses principales ministres, la constance, la prudence et la bonté
, Bossuet, Sermons, Justice, préambule.Dois-je prendre pour juge une troupe insolente, D'un fier usurpateur ministre violente??
Racine, Théb. II, 3.C'est moi [Roxane] qui, du sien [amour] ministre trop fidèle, Semble, depuis six mois, ne veiller que pour elle
, Racine, Baj. IV, 4.On a condamné cette locution?; mais elle paraît tout à fait admissible.
HISTORIQUE
XIIIe s. La moie ame [la mienne âme], qui vers toi s'humilie, garde de la bouche d'enfer et des enfernaus ministres
, Psautier, f. 29. Ainsi ont no ministre [chefs d'ordres monastiques] cest ordre devisé [ordonné]
, Berte, XLV. Prions pour trestous les ministres Qui ont en eglise baillie [gouvernement]
, Arch. des miss. scient. 2e série, t. III, p. 299.
XIVe s. Il avoient oÿ que les pasteurs ministres du forfet estoient prins
, Bercheure, f° 21, recto. Nous voulons que vous et touz noz autres officiaux et menistres?
, Ord. des rois de Fr. t. I, p. 347.
XVe s. Ceste maistresse estoit vieille dame, si sçavoit assez de charmes et d'enchantemens?; et, quant elle voit sa ministre [sa pupille] ainsi plaindre, si luy demande qu'elle a
, Lancelot du lac, t. II, f° 30, dans LACURNE. Le manger fut aorné par les ministres [serviteurs]
, Perceforest, t. V, f° 70.
XVIe s. [La nuit] Des amours et des jeux la ministre fidelle
, Desportes, Amours d'Hippolyte, LXXI. Que ne suis-je l'oiseau ministre de l'orage Qui tient l'?il au soleil sans flechir nullement??
Desportes, ib. XVII. Qu'il les face les ministres de ses convoitises, les executeurs de ses vengeances
, La Boétie, Servitude volontaire. Les ministres [protestants] preschoient publiquement que, s'ils [les paysans] se mettoient de leur religion, ils ne payeroient aucun devoir aux gentilshommes, ny au roy aucunes tailles, que ce qui luy seroit ordonné par eux
, Montluc, Mém. V.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
MINISTRE.S'il vous arrive de passer journellement dans un bois, vous verrez peut-être chaque jour au haut d'un arbre, sur la même branche, un ministre (fringilla cyanea) mâle chantant gaiement, Journ. offic. 24 oct. 1869, p. 1384, 6e col.
Encyclopédie, 1re édition
MINISTRE, (Gramm. Hist. mod.) celui qui sert Dieu, le public, ou un particulier. Voyez Serviteur.
C'est en particulier le nom que les Prétendus Réformés donnent à ceux qui tiennent parmi eux la place de prêtres.
Les Catholiques mêmes appellent aussi quelquefois les évêques ou les prêtres, les ministres de Dieu, les ministres de la parole ou de l'Evangile. On les appelle aussi pasteurs. Voyez Evêque, Prêtre, &c.
Ministres de l'autel, sont les ecclésiastiques qui servent le célébrant à la messe ; tels sont singulierement le diacre & le sous-diacre, comme le porte leur nom ; car le mot grec ???????? signifie à la lettre, ministre. Voyez Diacre & Sous-diacre.
Ministre, (Hist. eccl.) est aussi se titre que certains religieux donnent à quelques uns de leurs supérieurs. Voyez Supérieur.
On dit dans ce sens le ministre des Mathurins, le ministre de la Merci. Parmi les Jésuites, le ministre est le second supérieur de chaque maison ; il est en effet le ministre ou l'aide du premier supérieur, qu'on nomme le recteur. C'est ce qu'on appelle dans d'autres communautés, assistant, sous-prieur, vicaire. Le général des Cordeliers s'appelle aussi ministre général. Voyez Général.
Ministre d'état, (Droit public.) est une personne distinguée que le roi admet dans sa confiance pour l'administration des affaires de son état.
Les princes souverains ne pouvant vaquer par eux-mêmes à l'expédition de toutes les affaires de leur état, ont toujours eu des ministres dont ils ont pris les conseils, & sur lesquels ils se sont reposés de certains détails dans lesquels ils ne peuvent entrer.
Sous la premiere race de nos rois, les maires du palais, qui dans leur origine ne commandoient que dans le palais de nos rois, depuis la mort de Dagobert, accrurent considérablement leur puissance ; leur emploi, qui n'étoit d'abord que pour un tems, leur fut ensuite donné à vie ; ils le rendirent héréditaire, & devinrent les ministres de nos rois : ils commandoient aussi les armées ; c'est pourquoi ils changerent dans la suite leurs qualités de maire en celle de dux Francorum, dux & princeps, subregulus.
Sous la seconde race, la dignité de maire ayant été supprimée, la fonction de ministre fut remplie par des personnes de divers états. Fulrard, grand chancelier, étoit en même tems ministre de Pepin. Eginhard, qui étoit, à ce que l'on dit, gendre de Charlemagne, étoit son ministre, & après lui Adelbard. Hilduin le fut sous Louis le débonnaire, & Robert le fort, duc & marquis de France, comte d'Anjou, bisaieul de Hugues-Capet, tige de nos rois de la troisieme race, faisoit les fonctions de ministre sous Charles le chauve.
Il y eut encore depuis d'autres personnes qui remplirent successivement la fonction de ministres, depuis le commencement du regne de Louis le begue, l'an 877 jusqu'à la fin de la seconde race, l'an 987.
Le chancelier qu'on appelloit, sous la premiere race, grand référendaire, & sous la seconde race, tantôt grand chancelier ou archi-chancelier, & quelquefois souverain chancelier ou archi-notaire, étoit toujours le ministre du roi pour l'administration de la justice, comme il l'est encore présentement.
Sous la troisieme race, le conseil d'état fut d'abord appellé le petit conseil ou l'étroit conseil, ensuite le conseil secret ou privé, & enfin le conseil d'état & privé.
L'étroit conseil étoit composé des cinq grands officiers de la couronne ; savoir, le sénéchal ou grand-maître, le connétable, le bouteiller, le chambrier & le chancelier, lesquels étoient proprement les ministres du roi. Ils signoient tous ses chartres ; il leur adjoignoit, quand il jugeoit à propos, quelques autres personnes distinguées, comme évêques, barons ou sénateurs : ce conseil étoit pour les affaires journalieres ou les plus pressantes.
Le sénéchal ou grand sénéchal de France, qui étoit le premier officier de la couronne, étoit aussi comme le premier ministre du roi ; il avoit la surintendance de sa maison, en régloit les dépenses, soit en tems de paix ou de guerre ; il avoit aussi la conduite des troupes, & cette dignité fut reconnue pour la premiere de la couronne sous Philippe I. Il étoit ordinairement grand-maître de la maison du roi, gouverneur de ses domaines & de ses finances, rendoit la justice aux sujets du roi, & étoit au dessus des autres sénéchaux, baillifs & autres juges.
L'office de grand sénéchal ayant cessé d'être rempli depuis 1191, les choses changerent alors de face ; le conseil du roi étoit composé en 1316, de six des princes du sang, des comtes de St. Paul & de Savoie, du dauphin de Vienne, des comtes de Boulogne & de Forêts, du sire de Mercour, du connétable, des sieurs de Noyers & de Sully, des sieurs d'Harcourt, de Reinel & de Trye, des deux maréchaux de France, du sieur d'Erquery, l'archevêque de Rouen, l'évêque de saint-Malo & le chancelier ; ce qui faisoit en tout vingt-quatre personnes.
En 1350 il étoit beaucoup moins nombreux, du moins suivant le registre C. de la chambre des comptes ; il n'étoit alors composé que de cinq personnes ; savoir, le chancelier, les sieurs de Trye & de Beaucou, Chevalier, Enguerrand du petit collier, & Bernard Fermant, trésorier ; chacun de ces conseillers d'état avoit 1000 livres de gages, & le roi ne faisoit rien que par leur avis.
Dans la suite le nombre de ceux qui avoient entrée au conseil varia beaucoup, il fut tantôt augmenté & tantôt diminué. Charles IX. en 1564, le réduisit à vingt personnes : nous n'entreprendrons pas de faire ici l'énumération de tous ceux qui ont rempli la fonction de ministres sous les différens regnes, & encore moins de décrire ce qu'il y a eu de remarquable dans leur ministere ; ce détail nous meneroit trop loin, & appartient à l'histoire plutôt qu'au droit public : nous nous bornerons à expliquer ce qui concerne la fonction de ministre.
Jusqu'au tems de Philippe Auguste, le chancelier faisoit lui-même toutes les expéditions du conseil avec les notaires ou secrétaires du Roi. Frere Guerin, évêque de Senlis, ministre du roi Philippe Auguste étant devenu chancelier, abandonna aux notaires du Roi toutes les expéditions du secrétariat, & depuis ce tems les notaires du Roi faisoient tous concurremment ces sortes d'expéditions.
Mais en 1309 Philippe-le-Bel ordonna qu'il y auroit près de sa personne trois clercs du secret, c'est-à-dire pour les expéditions du conseil secret, ce que l'on a depuis appellé dépêches ; ces clercs furent choisis parmi les notaires ou secrétaires de la grande chancellerie ; on les appella clercs du secret, sans doute parce qu'ils expédioient les lettres qui étoient scellées du scel du secret, qui étoit celui que portoit le chambellan.
Ces clercs du secret prirent en 1343 le titre de secrétaires des finances, & en 1547 ils furent créés en titre d'office au nombre de quatre sous le titre de secrétaires d'état qu'ils ont toujours retenu depuis.
Ces officiers, dont les fonctions sont extrèmement importantes, comme on le dira plus particulierement au mot Secrétaire d'état, participent tous nécessairement au ministere par la nature de leurs fonctions, même pour ceux qui ne seroient point honorés du titre de ministre d'état comme ils le sont la plûpart au bout d'un certain tems, c'est pourquoi nous avons cru ne pouvoir nous dispenser d'en faire ici mention en parlant de tous les ministres du Roi en général.
L'établissement des clercs du secret, dont l'emploi n'étoit pas d'abord aussi considérable qu'il le devint dans la suite, n'empêcha pas que nos rois n'eussent toujours des ministres pour les soulager dans l'administration de leur état.
Ce fut en cette qualité que Charles de Valois, fils de Philippe le Hardi, & oncle du roi Louis X. dit Hutin, eut toute l'autorité quoique le roi fût majeur. Il est encore fait mention de plusieurs autres ministres, tant depuis l'établissement des secrétaires des finances, que depuis leur érection sous le titre de secrétaires d'état.
Mais la distinction des ministres d'état d'avec les autres personnes qui ont le titre de ministre du roi, ou qui ont quelque part au ministere, n'a pû commencer que lorsque le conseil du roi fut distribué en plusieurs séances ou départemens ; ce qui arriva pour la premiere fois sous Louis XI. lequel divisa son conseil en trois départemens, un pour la guerre & les affaires d'état, un autre pour la finance, & le troisieme pour la justice. Cet arrangement subsista jusqu'en 1526 que ces trois conseils ou départemens furent réunis en un. Henri II. en forma deux, dont le conseil d'état ou des affaires étrangeres étoit le premier ; & sous Louis XIII. il y avoit cinq départemens, comme encore à présent.
On n'entend donc par ministres d'état que ceux qui ont entrée au conseil d'état ou des affaires étrangeres, & en présence desquels le secrétaire d'état qui a le département des affaires étrangeres, rend compte au roi de celles qui se présentent.
On les appelle en latin regni administer, & en françois dans leurs qualités on leur donne le titre d'excellence
Le roi a coûtume de choisir les personnes les plus distinguées & les plus expérimentées de son royaume pour remplir la fonction de ministre d'état : le nombre n'en est pas limité, mais communément il n'est que de sept ou huit personnes.
Le choix du roi imprime à ceux qui assistent au conseil d'état le titre de ministre d'état, lequel s'acquiert par le seul fait & sans commission ni patentes, c'est-à-dire par l'honneur que le roi fait à celui qu'il y appelle de l'envoyer avertir de s'y trouver, & ce titre honorable ne se perd point, quand même on cesseroit d'être appellé au conseil.
Le secrétaire d'état ayant le département des affaires étrangeres est ministre né, attendu que sa fonction l'appelle nécessairement au conseil d'état ou des affaires étrangeres : on l'appelle ordinairement le ministre des affaires étrangeres.
Les autres secrétaires d'état n'ont la qualité de ministres que quand ils sont appellés au conseil d'état ; alors le secrétaire d'état qui a le département de la guerre, prend le titre de ministre de la guerre ; celui qui a le département de la marine, prend le titre de ministre de la marine.
On donne aussi quelquefois au contrôleur général le titre de ministre des finances, mais le titre de ministre d'état ne lui appartient que lorsqu'il est appellé au conseil d'état.
Tous ceux qui sont ministres d'état, comme étant du conseil des affaires étrangeres, ont aussi entrée & séance au conseil des dépêches dans lequel il se trouve aussi quelques autres personnes qui n'ont pas le titre de ministre d'état.
Ce titre de ministre d'état ne donne dans le conseil d'état & dans celui des dépêches, d'autre rang que celui que l'on a d'ailleurs, soit par l'ancienneté aux autres séances ou départemens du conseil du roi, soit par la dignité dont on est revétu lorsqu'on y prend séance.
Les ministres ont l'honneur d'être assis en présence du roi pendant la séance du conseil d'état & de celui des dépêches, & ils opinent de même sur les affaires qui y sont rapportées.
Le roi établit quelquefois un premier ou principal ministre d'état. Cette fonction a été plusieurs fois remplie par des princes du sang & par des cardinaux.
Les ministres d'état donnent en leur hôtel des audiences où ils reçoivent les placets & mémoires qui leur sont présentés.
Les ministres ont le droit de faire contre-signer de leur nom ou du titre de leur dignité toutes les lettres qu'ils écrivent ; ce contre-seing se met sur l'enveloppe de la lettre.
Les devoirs des princes, sur-tout de ceux qui commandent à de vastes états, sont si étendus & si compliqués, que les plus grandes lumieres suffisent à peine pour entrer dans les détails de l'administration. Il est donc nécessaire qu'un monarque choisisse des hommes éclairés & vertueux, qui partagent avec lui le fardeau des affaires & qui travaillent sous ses ordres au bonheur des peuples soumis à son obéissance. Les intérêts du souverain & des sujets sont les mêmes. Vouloir les désunir, c'est jetter l'état dans la confusion. Ainsi, dans le choix de ses ministres, un prince ne doit consulter que l'avantage de l'état, & non ses vûes & ses amitiés particulieres. C'est de ce choix que dépend le bien-être de plusieurs millions d'hommes ; c'est de lui que dépend l'attachement des sujets pour le prince, & le jugement qu'en portera la postérité. Il ne suffit point qu'un roi desire le bonheur de ses peuples ; sa tendresse pour eux devient infructueuse, s'il les livre au pouvoir des ministres incapables, ou qui abusent de l'autorité. « Les ministres sont les mains des rois, les hommes jugent par eux de leur souverain ; il faut qu'un roi ait les yeux toujours ouverts sur ses ministres ; en vain rejettera-t-il sur eux ses fautes au jour où les peuples se souleveront. Il ressembleroit alors à un meurtrier qui s'excuseroit devant ses juges, en disant que ce n'est pas lui, mais son épée qui a commis le meurtre ». C'est ainsi que s'exprime Hussein, roi de Perse, dans un ouvrage qui a pour titre, la sagesse de tous les tems.
Les souverains ne sont revêtus du pouvoir que pour le bonheur de leurs sujets ; leurs ministres sont destinés à les seconder dans ces vûes salutaires. Premiers sujets de l'état, qu'ils donnent aux autres l'exemple de l'obéissance aux lois. Ils doivent les connoître, ainsi que le génie, les intérêts, les ressources de la nation qu'ils gouvernent. Médiateurs entre le prince & ses sujets, leur fonction la plus glorieuse est de porter aux piés du trône les besoins du peuple, de s'occuper des moyens d'adoucir ses maux, & de resserrer les liens qui doivent unir celui qui commande à ceux qui obéissent. L'envie de flatter les passions du monarque, la crainte de le contrister, ne doivent jamais les empêcher de lui faire entendre la vérité. Distributeurs des graces, il ne leur est permis de consulter que le mérite & les services.
Il est vrai qu'un ministre humain, juste & vertueux, risque toujours de déplaire à ces courtisans avides & mercenaires, qui ne trouvent leur intérêt que dans le désordre & l'oppression ; ils formeront des brigues, ils trameront des cabales, ils s'efforceront de faire échouer ses desseins généreux, mais il recueillera malgré eux les fruits de son zele ; il jouira d'une gloire qu'aucune disgrace ne peut obscurcir ; il obtiendra l'amour des peuples, la plus douce récompense des ames nobles & vertueuses. Les noms chéris des d'Amboise, des Sulli partageront avec ceux des rois qui les ont employés, les hommages & la tendresse de la postérité.
Malheur aux peuples dont les souverains admettent dans leurs conseils des ministres perfides, qui cherchent à établir leur puissance sur la tyrannie & la violation des lois, qui ferment l'accès du trône à la vérité lorsqu'elle est effrayante, qui étouffent les cris de l'infortune qu'ils ont causée, qui insultent avec barbarie aux miseres dont ils sont les auteurs, qui traitent de rebellion les justes plaintes des malheureux, & qui endorment leurs maîtres dans une sécurité fatale qui n'est que trop souvent l'avant-coureur de leur perte. Tels étoient les Séjan, les Pallas, les Rufin, & tant d'autres monstres fameux qui ont été les fléaux de leurs contemporains, & qui sont encore l'exécration de la postérité. Le souverain n'a qu'un intérêt, c'est le bien de l'état. Ses ministres peuvent en avoir d'autres très-opposés à cet intérêt principal : une défiance vigilante du prince est le seul rempart qu'il puisse mettre entre ses peuples & les passions des hommes qui exercent son pouvoir.
Mais la fonction de ministre d'état demande des qualités si éminentes, qu'il n'y a guére que ceux qui ont vieilli dans le ministere qui en puissent parler bien pertinemment, c'est pourquoi nous nous garderons bien de hasarder nos propres réflexions sur une matiere aussi délicate ; nous nous contenterons seulement de donner ici une courte analyse de ce que le sieur de Silhon a dit à ce sujet dans un ouvrage imprimé à Leyden en 1643, qui a pour titre, le Ministre d'état, avec le véritable usage de la politique moderne.
Ce petit ouvrage est divisé en trois livres.
Dans le premier l'auteur fait voir que le conseil du prince doit être composé de peu de personnes ; qu'un excellent ministre est une marque de la fortune d'un prince, & l'instrument de la félicité d'un état ; qu'il est essentiel par conséquent de n'admettre dans le ministere que des gens sages & vertueux, qui joignent à beaucoup de pénétration une grande expérience des affaires d'état, où l'on est quelquefois forcé de faire ce que l'on ne voudroit pas, & de choisir entre plusieurs partis celui dans lequel il se trouve le moins d'inconvéniens ; un ministre doit regler sa conduite par l'intérêt de l'état & du prince, pourvû qu'il n'offense point la justice ; il doit moins chercher à rendre sa conduite éclatante qu'à la rendre utile.
L'art de gouverner, cet art si douteux & si difficile, reçoit, selon le sieur de Sillion, un grand secours de l'étude, & la connoissance de la morale est, dit-il, une préparation nécessaire pour la politique ; ce n'est pas assez qu'un ministre soit savant, il faut aussi qu'il soit éloquent pour protéger la justice & l'innocence, & pour mieux réussir dans les négociations dont il est chargé.
Le second livre du sieur de Silhon a pour objet de prouver qu'un ministre doit être également propre pour le conseil & pour l'exécution ; qu'il doit avoir un pouvoir fort libre, particulierement à la guerre. L'auteur examine d'où procede la vertu de garder un secret, & fait sentir combien elle est nécessaire à un ministre ; que pour avoir cette égalité d'ame qui est nécessaire à un homme d'état, il est bon qu'il ait quelquefois trouvé la fortune contraire à ses desseins.
Un ministre, dit-il encore, doit avoir la science de discerner le mérite des hommes, & de les employer chacun à ce qu'ils sont propres.
Mais que de dons du corps & de l'esprit ne faut-il pas à un ministre pour bien s'acquitter d'un emploi si honorable, & en même tems si difficile ! un tempérament robuste, un travail assidu, une grande sagacité d'esprit pour saisir les objets & pour discerner facilement le vrai d'avec le faux, une heureuse mémoire pour se rappeller aisément tous les faits, de la noblesse dans toutes ses actions pour soutenir la dignité de sa place, de la douceur pour gagner les esprits de ceux avec lesquels on a à négocier, savoir user à propos de fermeté pour soutenir les intérêts du prince.
Lorsqu'il s'agit de traiter avec des étrangers, un ministre ne doit pas regler sa conduite sur leur exemple ; il doit traiter différemment avec eux, selon qu'ils sont plus ou moins puissans, plus ou moins libres, savoir prendre chaque nation selon son caractere, & sur-tout se défier des conseils des étrangers, qui doivent toujours être suspects.
Un ministre n'est pas obligé de suivre inviolablement ce qui s'est pratiqué dans un état ; il y a des changemens nécessaires, selon les circonstances, c'est ce que le ministre doit peser avec beaucoup de prudence.
Enfin, dans le troisieme livre le sieur de Silhon fait connoître combien le soin & la vigilance sont nécessaires à un ministre, & qu'il ne faut rien négliger, principalement à la guerre ; que le véritable exercice de la prudence politique consiste à savoir comparer les choses entre elles, choisir les plus grands biens, éviter les plus grands maux.
Il fait aussi, en plusieurs endroits de son ouvrage, plusieurs réflexions sur l'usage qu'un ministre doit faire des avis qui viennent de certaines puissances avec lesquelles on a des ménagemens à garder, sur les alliances qu'un ministre peut rechercher pour son maître, sur la conduite que l'on doit tenir à la guerre ; & à cette occasion il envisage les instructions que l'on peut tirer du siege de la Rochelle où commandoit le cardinal de Richelieu, l'un des plus grands ministres que la France ait eu.
Sur ce qui concerne les qualités & fonctions des ministres, on peut encore voir les différens mémoires des négociations faites, tant par les ministres de France que par les ministres étrangers, & principalement les Lettres du cardinal d'Ossat, les Mémoires de M. de Villeroy, ceux du président Janin, ceux du maréchal d'Estrades, & sur-tout les Mémoires de M. de Torcy. (A)
Ministres du Roi sont des personnes envoyées de sa part dans les cours étrangeres pour quelques négociations : tels sont les ambassadeurs ordinaires & extraordinaires, les envoyés ordinaires & extraordinaires, les ministres plénipotentiaires ; ceux qui ont simplement le titre de ministre du roi dans quelque cour ou à quelque diete, les résidens & ceux qui sont chargés des affaires du roi auprès de quelque république ; quoique ces ministres ne soient pas tous de même ordre, on les comprend cependant tous sous la dénomination générale des ministres du roi.
Les cours étrangeres ont aussi des ministres résidens près la personne du roi, de ce nombre est le nonce du pape ; les autres sont, comme les ministres du roi, des ambassadeurs ordinaires & extraordinaires, des envoyés ordinaires & extraordinaires, des ministres plénipotentiaires, des personnes chargées des affaires de quelque prince ou république ; il y a aussi un agent pour les villes anséatiques.
Le nombre des ministres du roi dans les cours étrangeres, & celui des ministres des cours étrangeres résidens près le roi, n'est pas fixe, les princes envoient ou rappellent leurs ambassadeurs & autres ministres, selon les diverses conjonctures.
Les ministres des princes dans les cours étrangeres signent au nom de leur prince les traités de paix & de guerre, d'alliance, de commerce & d'autres négociations qui se font entre les cours.
Lorsqu'on fait venir quelque expédition d'un jugement ou autre acte public, passé en pays étranger, pour s'en servir dans un autre état, on la fait légaliser par le ministre que le prince de cet état a dans les pays étranger d'où l'acte est émané, afin que foi soit ajoutée aux signatures de ceux qui ont expédié ces actes ; le ministre signe cette légalisation, & la fait contresigner par son secrétaire & sceller de son sceau. (A)
Ministres, élection des, (Hist. ecclés. mod. des Provinces-Unies.) Il est bon d'indiquer la maniere dont se font les élections des ministres de l'Evangile dans les Provinces-Unies.
Quand il manque un ministre dans une église, le consistoire s'assemble & envoie des députés au magistrat, pour lui demander la permission de remplir la place vacante. C'est ce qu'on appelle en hollandois hand-opening.
Cette permission obtenue, on fait dans une nouvelle assemblée, à la pluralité des voix, une nomination de trois personnes que l'on présente au magistrat. Quand il approuve ces trois personnes nommées, le consistoire se rassemble, & l'on choisit un des trois que l'on présente encore au magistrat, pour avoir son approbation ; c'est-là ce qu'on appelle élection. Quand les magistrats approuvent celui qui est élu, on publie son nom trois fois devant toute l'assemblée, pour savoir si l'on a quelque chose à représenter contre sa doctrine, ou contre ses m?urs ; & quand il n'y a rien, il est installé. Ajoutons qu'avant que les proclamations se fassent, la vocation doit être approuvée par le corps ecclésiastique, soit classe, soit synode.
Quelquefois les magistrats laissent aux consistoires une entiere liberté de choisir qui il leur plaît ; mais quelquefois il arrive aussi qu'ils protegent une certaine personne, sur qui ils veulent faire tomber leur choix : en ce cas ils desapprouvent les nominations jusqu'à ce que celui qu'ils souhaitent s'y trouve ; & improuvent les élections jusqu'à ce que le consistoire ait choisi ce sujet : quelquefois même ils font savoir au consistoire qu'il fera bien de jetter les yeux sur un tel ; ce qui est un équivalent à un ordre exprès.
Il y a dans les Provinces-Unies plusieurs églises ou bénéfices auxquels des particuliers nomment, comme en Angleterre ; cependant celui qui est nommé, doit être approuvé par l'assemblée. Dans ces cas de présentation ou de nomination par un seigneur particulier, celui-ci notifie son choix au consistoire, qui fait ensuite la cérémonie d'élire le même sujet ; & cette élection, avec la nomination du patron, doit être approuvée par la classe ou par le synode.
Il faut remarquer encore qu'il y a plusieurs autres variétés par rapport aux élections. Par exemple, celles qui se font par un college qualifié, ainsi qu'on le nomme, sont très-différentes des précédentes ; & cette voie est en usage dans la province de Zélande pour les églises hollandoises. Une église a besoin d'un pasteur ; elle demande à la classe dont elle releve, la permission de faire une élection aussi-bien qu'au magistrat. Munie de ces permissions, elle procede au choix de la maniere suivante : le magistrat envoie deux, trois ou quatre députés, cela varie, qui forment avec le consistoire le college qualifié : ce college fait l'élection à la pluralité des voix, & cette élection ne peut être cassée : elle n'est soumise qu'au corps ecclésiastique, dont elle doit encore avoir l'approbation. (D. J.)
Wiktionnaire
Adjectif - français
ministre \mi.nist?\ masculin et féminin identiques
- Identique à celle utilisée par un ministre.
Nom commun - français
ministre \mi.nist?\ masculin et féminin identiques?[1]
-
(Vieilli) Personne chargée de remplir une fonction pour le compte d'autrui.
- Ma visite fut un trait de lumière pour la comtesse qui voulut voir en moi le ministre des vengeances du comte ? (Balzac, Gobseck)
-
(En particulier) (Religion) Membre du clergé, pasteur luthérien.
- Je ne suis pas non plus du nombre de ceux qui jugent que, pour relever la religion aux yeux des peuples, et mettre en honneur le spiritualisme qu'elle professe, il est bon d'accorder indirectement à ses ministres une influence politique [?]. Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, volume 2, 1850, page 164
- Les farouches Vendéens, excités par la voix de leurs prêtres, par les discours des ministres du Dieu de miséricorde, égorgeaient, brûlaient vifs, enterraient vivants les républicains qui tombaient entre leurs mains. ? (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
-
(Liturgie) Chacune des personnes qui assurent le déroulement d'une liturgie catholique.
- Si, à la Messe avec peuple, il n'y a qu'un seul ministre, celui-ci peut exercer diverses fonctions. ? (Présentation générale du Missel romain, 2002, no 110 sur ceremoniaire.net ? lire en ligne)
-
(En particulier) (Diplomatie) Agent diplomatique représentant le gouvernement auprès des gouvernements étrangers qui comportent non une ambassade, mais une légation.
- Les auteurs du manifeste en prirent occasion d'attaquer M. Poinsett, ministre des États-Unis à Mexico, qu'ils représentèrent comme un agent habile et hypocrite, [?]. ? (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Et la pauvre femme qui travaille pour m'obtenir le cordon de commandeur de la Légion et le poste de ministre auprès du grand-duc de Bade ! ? (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Après le diner M. B., le ministre plénipotentiaire honoraire, me pris à part pour me consulter sur la possibilité de faire un détour pour éviter « cette Moulouya ». ? (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 268)
- Note. À partir de 1945, les légations sont progressivement remplacées par des ambassades, et la distinction entre ambassadeur et ministre tend à disparaître. Le mot « ministre » employé seul pour désigner un agent diplomatique est désormais vieilli, mais l'expression « ministre plénipotentiaire » reste utilisée dans la langue administrative pour désigner des grades?[2].
-
(Politique) Membre de premier rang d'un gouvernement.
- Enguerrand de Marigny, le ministre des finances qui avait inspiré à Philippe le Bel sa politique d'altération des monnaies, fut pendu au gibet de Montfaucon. ? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À la fin de 1874 seulement nous nous fixons à Paris quand mon père est devenu ministre des Travaux publics. ? (Joseph Caillaux, Mes Mémoires: (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Cette feuille ne craignait pas de dire ce qu'elle pensait, même aux personnages les plus hauts placés. Dans le n° 29 du 30 juin 1793, elle jugeait vertement le général Alexandre Beauharnais, qui venait d'être nommé ministre de la Guerre. ? (Fernand Mitton, La Presse française, volume 2 : sous la Révolution, le Consulat, l'Empire, Paris : chez Guy Le Prat, 1945, page 172)
- Empêcher la vie des gens et leur plaisir devrait-il être permis ? De quoi se mêle un ministre ? De quel droit, avec quelle permission ? ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Du temps qu'il était ministre, [?], quel non initié eût imaginé que Ferry était le salonard écervelé que l'on découvre aujourd'hui ? ? (Daniel Schneidermann, Chirac, Ferry, à l'abri des regards, dans Libération (journal) du 20 juin 2011)
- Le ministre des Sports, qui est enceinte, n'a pu sauter en parachute comme prévu. ? (Bernard Cerquiglini, Le Ministre est enceinte, Le Seuil, Paris, 2018, citant Le Monde, 16 octobre 1992)
- La ministre de l'Écologie Delphine Batho a annoncé, lors de sa visite à l'entreprise MPO, en Mayenne, le 7 janvier, une série de mesures destinées à aider la filière photovoltaïque. ? (Camille Chandès, Photovoltaïque : Le Made in Europe encouragé, dans L'Usine nouvelle, nº 3313, 10 janvier 2013)
- (Désuet) (Au féminin) Épouse d'un ministre.
- Petit oiseau de la famille des Emberizidés que l'on trouve sur le continent américain, aussi appelé passerin indigo (Passerina cyanea).
Trésor de la Langue Française informatisé
MINISTRE, subst. masc.
Ministre au Scrabble
Le mot ministre vaut 9 points au Scrabble.

Informations sur le mot ministre - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot ministre au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

Les mots proches de Ministre
Minable Minage Minaret Minauder Minauderie Minaudier, ière Mince Mincement Mincer Minceur Mincité Mine Mine Mine Mine Miner Minerai Minéral Minéralisateur Minéralisation Minéralogie Minéralogiste Minerie Minerve Minet, minette Mineur Mineur, eure Mineure Mingrelet Miniature Minière Minimant, ante Minime Minimité Minimum Ministère Ministériat Ministériel, elle Ministral, ale Ministre Minium Minois Minon Minoratif Minoribus (in) Minorité Minos Minot Minotaure Minuit min mina minable minable minablement minables minables minage minait minant minaret minarets minas Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus minauda minaudaient minaudait minaudant minaudant minaudants minaude minaudé minaudent minauder minauderait minauderie minauderies minaudeur minaudez minaudière minaudière minbar mince mince minces minceur minceurs minci mincir mincirait mincis mincissaient Minderhout mine mine miné minée minées minent minerMots du jour
Virus Extraire Rodomont Gave Lacérer Parangonner Rentré, ée Faire-valoir Ténébrion Interligne
Les citations avec le mot Ministre
- Il vaut mieux être cocu que ministre... ça dure plus longtemps et l'on n'est pas obligé d'assister aux séances.Auteur : Léo Campion - Source : Sans référence
- Voltaire se défiait des constipés. - - Quand vous allez le matin voir un ministre, disait-il, tâchez d'avoir par le valet de chambre des nouvelles de sa garde-robe.Auteur : Etienne Lorédan Larchey - Source : L'Esprit de tout le monde - Riposteurs (1893)
- Mais qu'est-ce que je vais devenir? Je suis ministre, je ne sais rien faire!Auteur : Gérard Tannenbaum, dit Gérard Oury - Source : La Folie des Grandeurs (1971)
- La fenêtre du jardin, mal poussée, s'était ouverte. Un courant d'air en venait, dont le Conseil des Ministres souffrit silencieusement.Auteur : Jean Giraudoux - Source : Bella (1926)
- Il paraît que si on paye tous nos PV pour mauvais stationnement, il y aura moins de morts sur les routes... C'est bien une théorie de ministre communiste, ça...Auteur : Laurent Ruquier - Source : Je ne vais pas me gêner (2000)
- Un ministre de l’Intérieur qui considère que l’extrême droite est trop molle, qui manifeste devant l’Assemblée nationale contre la justice et qui, quatre jours après, porte plainte contre une opposante en l’accusant de diffamation, c’est quand même inquiétant, au-delà de ma personne.Auteur : Audrey Pulvar - Source : Invitée le 25 mai 2021 sur LCI
- Le ministre de la guerre a donné sa démission. La guerre est supprimée.Auteur : Jules Renard - Source : Journal
- Ah! l'onction du suffrage universel, ce sacrement démocratique administré par les fidèles de l'isoloir aux chanoines de la République.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Au lieu de travailler pour le bien de l'Etat, le ministre des finances travaille pour sa gloire.Auteur : Laurent Angliviel de La Beaumelle - Source : Mes pensées ou Le qu'en dira-t-on (1752)
- La Gauche devait tirer au mieux, les jours de gala, à quelques milliers d'exemplaires, dont une moitié partait en services gratuits, parlementaires, ministres et grands commis, et l'autre bouillonnait presque toute.Auteur : Georges Soulès, dit Raymond Abellio - Source : Ma dernière mémoire, II. Les militants (1927-1939) (1975)
- Monsieur
Nous tenons, ma femme et moi, à vous souhaitez un joyeux Noël et une bonne année. Veuillez trouvé ci-joint un petit billet pour vos étrennes.
PS: si nous ne le fesons pas, c'est surement pas votre ministre qui le fera!Auteur : Patrice Romain - Source : Mots d'excuse - Les parents écrivent aux enseignants (2010), Les remerciements - Pourquoi la cravate est-elle obligatoire chez les ministres ? Pour que les lobbies puissent mieux les tenir en laisse.Auteur : La Bajon - Source : Anne-Sophie Bajon, La Bajon - Trésor Public
- Si les armes prospèrent, et que l'Etat souffre, on peut en blâmer le ministre, non autrement; à moins qu'il ne choisisse de mauvais généraux, ou qu'il ne traverse les bons.Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)
- Le public est gouverné comme il raisonne. Son droit est de dire des sottises comme celui des ministres est d'en faire.Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)
- Si les ministres de l'église ont souvent permis aux peuples de se révolter pour la cause du ciel, jamais ils ne leur permirent de se révolter pour les maux très réels et des violences connues.Auteur : Jean Meslier - Source : Mémoire des pensées et sentiments (1762)
- Les titres qui collent à la peau jusqu'à la fin d'une existence: président de la République, Premier ministre, médaillé olympique. Les assassins, eux, ont droit à l'oubli.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Les hommes de sont parti n'ont pas pardonné à la ministre Michèle Barzach d'avoir envie de coucher avec elle.Auteur : Françoise Giroud - Source : Dans L'Express, 22 avril 1993.
- Je retrouvais ces quinquagénaires avec toutes les marques qui dénoncent sur un enfant laissé seul la désobéissance et la dissipation, une bosse au front du physicien, une déchirure à la culotte de l'ancien ministre.Auteur : Jean Giraudoux - Source : Bella (1926)
- Si nous laissons intervenir nos nations, avec leur idiotie séculaire, leurs généraux, leurs ministres et leurs espions, tout est foutu.Auteur : René Barjavel - Source : La Nuit des temps (1968)
- Au Japon, on n'a pas l'habitude de réfléchir au nucléaire, et c'est peut-être aussi bien de ne pas essayer de mieux informer la population. Je ferais sans doute pareil si j'étais Premier ministre.Auteur : Keigo Higashino - Source : La Prophétie de l'abeille (2013)
- L'auvergne produit des ministres, des fromages et des volcans.Auteur : Alexandre Vialatte - Source : Chroniques de La Montagne
- On assure qu'en 1718, lorsque la France déclara la guerre à l'Espagne, le manifeste fut fait par Fontenelle, sur les mémoires du ministre, et revu par Lamotte.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence
- J'ouvre, et vois une lettre ainsi conçue: Le ministre secrétaire d'Etat s'empresse de prévenir monsieur de Beyle qu'il a été nommé auditeur au Conseil d'Etat, par décret du 1er de ce mois.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Journal
- Un ministre, en faisant faire à ses maîtres des fautes et des sottises nuisibles au public, ne fait souvent que s'affermir dans sa place: on dirait qu'il se lie davantage avec eux par les liens de cette espèce de complicité.Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)
- Souverains, ayez après cela des jésuites ou ex-jésuites pour confesseurs, et des ministres plus ultramontains que français!Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bossuet
Les citations du Littré sur Ministre
- Conférences.... où l'un [le ministre espagnol] se donnait du poids par sa lenteur, et l'autre [Mazarin] prenait l'ascendant par sa pénétrationAuteur : BOSSUET - Source : Mar.-Thér.
- Le Seigneur en fait [de certains hommes] des serviteurs fidèles, les guide lui-même dans les sentiers de la justice, et leur révèle peu à peu les secrets de sa sagesse ; c'est ainsi qu'il forma cet habile et fidèle ministre dont vous honorez ici la mémoireAuteur : FLÉCH. - Source : le Tellier.
- [Dans les catacombes] Anciens calices, anciennes croix, anciennes cuillers pour administrer la communionAuteur : Chateaubriand - Source : Italie, 38
- Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieuxAuteur : C. DELAV. - Source : Paria, I, 1
- On l'entendait répéter [un des ministres de Napoléon] que l'empereur n'était pas assez grand, qu'il fallait qu'il fût plus grand encore pour pouvoir s'arrêterAuteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. II, 5
- Nous ne connaissons que notre confiance dans le ministre et le malaise que nous éprouvons : nous ne dormons que parce qu'on dort au pied du VésuveAuteur : MIRABEAU - Source : Collection, t. III, p. 232
- M. de Seignelay trancha du maître dans la marine, comme font tous les ministres du roi dans leur districtAuteur : LA FAY. - Source : Mém. cour France, Oeuv. t. III, p. 52, dans POUGENS
- Un ministre veut m'enrichir, Sans que l'honneur ait à gauchirAuteur : BÉRANG. - Source : Refus.
- Le ministre [Jurieu] croit m'étonner en me demandant si je prêche à mon peuple les notions, les relations, les propriétés des trois divines personnes ; et il est assez ignorant pour se moquer, en divers endroits, de ces expressions de l'écoleAuteur : BOSSUET - Source : 6e avert. 112
- Autrefois et les canons et les lois et les évêques et les empereurs concouraient ensemble à empêcher les ministres des autels de paraître, pour les affaires même temporelles, devant les juges de la terreAuteur : BOSSUET - Source : le Tellier.
- Une des mortifications du premier ministre était que, lorsqu'il travaillait avec le roi aux affaires d'État, Fleury y assistait toujours, et que, lorsque Fleury faisait signer au roi des ordres pour l'Église, le prince n'y était point admisAuteur : Voltaire - Source : Louis XV, 3
- Voici ce qu'elle écrit au ministre de ses charitésAuteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.
- Et de bonne foi, mes frères, vous ne seriez ministres de l'Eglise que pour vous traîner tous les jours indolemment de maison en maison, d'assemblée en assembléeAuteur : MASS. - Source : Confér. Fuite du monde.
- Ha ! ne tranche plus du ministre, Tu n'étais né que pour le sistreAuteur : Paul Scarron - Source : Mazarin. Oeuv. t. I, p. 286
- Aucun des ministres déplacés ne fut exiléAuteur : CONDORCET - Source : Maurepas.
- Le voilà donc mort, ce grand ministre [Louvois], cet homme si considérable, qui tenait une si grande placeAuteur : Madame de Sévigné - Source : Lett à de Coulanges, 26 juillet 1691
- Comme le duc m'avait permis de lui parler en faveur des personnes à qui je voudrais rendre service, il me fallait un chien de chasse pour découvrir le gibier, c'est-à-dire un drôle qui eût de l'industrie et fût propre à déterrer et à m'amener des gens qui auraient des grâces à demander au premier ministreAuteur : LE SAGE - Source : Gil Blas, VIII, 7
- Ce grand ministre, choisi par la divine Providence pour présider aux conseils du plus sage de tous les roisAuteur : BOSSUET - Source : le Tellier.
- Le meilleur moyen de les administrer [les touraillons, germes d'escourgeon malté] consiste à les mêler avec la pulpe, la drèche, le coupage, le son ou tout autre aliment analogueAuteur : REYNAL - Source : Mém. d'agric. etc. 187071, p. 127
- Quelque temps après, les malades croient entendre la voix d'Esculape, soit qu'elle leur parvienne par quelque artifice ingénieux, soit que le ministre, revenu sur ses pas, prononce sourdement quelques paroles autour de leur litAuteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 53
- Les ministres lui rendent [à Mme de Maintenon] la cour que les autres leur fontAuteur : Madame de Sévigné - Source : 21 juin 1680
- Le cardinal [Richelieu] n'eut les patentes de premier ministre qu'en 1629Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, 176
- Celui qui est à la cour, à Paris, dans les provinces, qui voit agir des ministres, des magistrats, des prélats, s'il ne connaît les femmes qui les gouvernent, est comme un homme qui voit bien une machine qui joue, mais qui n'en connaît point les ressortsAuteur : Montesquieu - Source : Lett. pers. 107
- Je t'ay descript les moyens qu'il faut tenir pour administrer une chose publiqueAuteur : AMYOT - Source : ib. XXII, 50
- C'est des ministres saints la demeure sacrée ; Les lois à tout profane en défendent l'entréeAuteur : Jean Racine - Source : Ath. III, 2
Les mots débutant par Min Les mots débutant par Mi
Une suggestion ou précision pour la définition de Ministre ? -
Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h45

- Machiavelisme - Magie - Main - Maison - Maitre - Maître - Maitresse - Maîtresse - Maitrise - Mal - Malade - Maladie - Male - Malheur - Malheureux - Malveillance - Maman - Maman Enfant - Maman Fille - Maman Fils - Maman - Management - Manger - Manie - Manque - Marcher - Mari - Mariage - Mariage amour - Mariage heureux - Marseillais - Masturbation - Materialisme - Mathematique - Matiere - Maux - Maxime - Mechancete - Méchanceté - Méchant - Medaille - Medecin - Médecin - Medecine - Medias - Mediocrite - Medisance - Méfiance - Mefiance - Meilleur - Melancolie - Melomane - Memoire - Mémoire - Mensonge - Menteur - Mentir - Mepris - Mere - Mère_enfant - Mère_fils - Mère_fille - Mériter - Metaphysique - Methode - Metier - Métier - Meurtre - Militaire - Miracle - Miroir - Misère - Misere - Misogyne - Mode - Moderation - Moderne - Modestie - Moeurs - Mondanite - Monde - Mondialisation - Monogamie - Montagne - Monture - Moquerie - Moquerie - Morale - Mort - Mot - Mots d'amour - Motivation - Mourir - Mouvement - Moyens - Musique - Mystere - Mysticisme - Mythe - Mythologie
Liste des mots et définitions commençant par
Etendez votre recherche : Citation sur ministre
Poèmes ministre
Proverbes ministre
La définition du mot Ministre est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Ministre sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Ministre présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.