La définition de Étayer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Étayer
Nature : v. a.
Prononciation : é-tè-ié
Etymologie : Étai ; Berry, atéyer.

Voir les citations du mot ÉtayerSignification du mot Étayer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de Étayer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec Étayer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Étayer ?


La définition de Étayer

Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur.


Toutes les définitions de « Étayer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ÉTAYER. (Il se conjugue comme BALAYER.) v. tr.
Appuyer, soutenir avec des étais. Étayer une maison, une muraille. On a bien étayé ce bâtiment, il ne s'écroulera pas. Fig., C'est une affaire qui a besoin d'être étayée. Cette thèse s'étaie de nombreux documents.

Littré

ÉTAYER (é-tè-ié), j'étaye, tu étayes, il étaye ou étaie, nous étayons, vous étayez, ils étayent ou étaient?; j'étayais, nous étayions, vous étayiez?; j'étayai?; j'étayerai, ou étaierai, ou étaîrai?; j'étayerais, ou étaierais, ou étaîrais?; étaye, étayons?; que j'étaye, que nous étayions, que vous étayiez, qu'ils étayent?; que j'étayasse?; étayant?; étayé v. a.
  • 1Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur.

    Fig. Je ne voudrais pas qu'on allât faire un usage indiscret d'un ressort si bas [la gourmandise], ni étayer d'un bon morceau l'honneur de faire une belle action, Rousseau, Ém. II. Et du nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos droits, Chénier M. J. Gracq. II, 3.

  • 2S'étayer, v. réfl. Se soutenir sur un étai, sur un bâton. Le vieux devin qui? Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne, Malfilâtre, Narcisse, II.

    Fig. En vain, pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux, Delavigne, Vêp. sicil. I, 1.

    Se soutenir l'un l'autre. La richesse et le crédit s'étayent mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans l'autre, Rousseau, Émile, V. Ces possessions formaient quatre masses trop éloignées les unes des autres pour s'étayer mutuellement, Raynal, Hist. phil. IV, 23.


HISTORIQUE

XIIIe s. Salomon son temple en estaie Sur sept pilliers?, J. de Meung, Tr. 112.

XIVe s. Despense pour estaier et relever le comble du toit, Bibl. des ch. 5e série, t. III, p. 239.

XVIe s. Fabius, par un moyen de proceder tout different, sousteint et estaya dessoubz [sa ville], Amyot, Péric. et Fab. comp. 2.

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Wiktionnaire


Verbe - français

étayer \e.t?.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Appuyer, soutenir quelque chose avec un étai, des étais.
    • Vous la ferez réparer, monsieur Hobson, dès que la belle saison sera venue, répondit Mrs. Paulina Barnett, et vous profiterez de l'expérience pour l'étayer plus solidement. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Les mines sont étançonnées et étayées avec du bois auquel on met le feu, ce qui fait tomber une partie des défenses de la barbacane. (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
  2. (Plus rare) Soutenir, en parlant de personnes.
    • Sur le bateau, je reconnus presque tout l'équipage, excepté le capitaine, gros homme boiteux étayant sa marche avec un énorme bâton. (François-Auguste Biard, "Deux années au Brésil", 1862)
    • Bert, avec l'obstination convulsive de l'instinct, s'étaya contre les parois, jusqu'à ce que le ballon piquât du nez. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 252 de l'édition de 1921)
  3. (Figuré) Ajouter de la crédibilité à un discours, une thèse.
    • Dans tous les articles, les auteurs s'attachent scrupuleusement aux faits, aux données brutes et concrètes : pas de bavardage, pas d'interprétations oiseuses, mais des informations précises étayées par des citations sourcées. (Bulletin critique du livre français, no 666-669, Association pour la diffusion de la pensée française, 2005, page 5)
    • Le diagnostic d'une maladie se fait sur base d'en ensemble de critères. Le médecin peut aussi avoir recours à une batterie de tests afin de l'étayer. (Adelin Albert, Jacques Bair et Daniel Justens, La Saga des courbes médicales : Courbes ROC, Bibliothèque Tangente no 58, décembre 2016, page 107)
    • Déjà un des meilleurs parlementaires malgré sa courte expérience au Salon bleu. À la fois incisif et éloquent. Ses prises de position sont étayées d'arguments qui font réfléchir, même lorsqu'on est en désaccord. (Rémi Nadeau, Voici les bulletins de session des élus à l'Assemblée nationale, Le Journal de Québec, 12 décembre 2020)
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Trésor de la Langue Française informatisé


ÉTAYER, verbe trans.

[Correspond à étai2]
A.? Domaine phys.
1. Soutenir provisoirement avec un étai, des étais. Étayer un toit, un édifice. Des angles de rues étayés avec des morceaux de colonnes (Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 232).Deux pièces, que la chute attendue des dernières charpentes menaçait d'un continuel écrasement. Il avait même dû étayer une partie du plafond (Zola, Germinal,1885, p. 1240):
1. ... et ce puits semblait être en réparation, car l'échafaudage croisé des poutres qui soutenait les cloches paraissait être dressé, de haut en bas du tube, pour étayer les murs. Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 51.
? Au fig. Quand (...) je secouais la voûte de plomb des mystères, Lamennais vint à propos étayer les parties sacrées du temple (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 487).Les coudes aux genoux, la tête dans ses mains, elle étayait en pensée l'édifice croulant de ses rêves (Péladan, Vice supr.,1884, p. 163).
? Emploi pronom. à sens passif. Les façades s'étayaient de poutres allant d'une maison à l'autre (Hugo, Misér.,2, 1862, p. 311).Des murs géants s'étayent de contreforts gothiques, dentelés, ourlés à jour (Farrère, Homme qui assass.,1907, p. 139).
2. P. ext. Soutenir (quelqu'un ou quelque chose) en faisant jouer ou en jouant le rôle d'un étai.
a) [Le suj. désigne une pers.] Soutenir, mettre un support, un appui à. Les habitans du pays (...) n'étayaient leurs vignes qu'avec des os de morts (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 159).En cassant son pot pour étayer sa table (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 103).
? Étayer qqc. à qqc.Fixer à. La machine de Gutenberg, sans doute pour s'assurer plus de puissance, était étayée aux poutres du plafond de l'atelier (Civilis. écr.,1939, pp. 8-9).
? Étayer qqc. de, avec, contre qqc.Ceux qui (...) étayent contre la carafe un journal plié (Colette, Music-hall,1913, p. 99).
? Étayer qqc. sur qqc.Étayant sa tête sur ses poings fermés il s'endormit (Tharaud, Ville et champs,1907, p. 40).
? Emploi pronom. réfl. S'étayer à, sur qqc.Je n'écoute personne quand je suis gris, répondit majestueusement Jacquemin Lampourde en s'étayant sur le coude (Gautier, Fracasse,1863, p. 307).Prête à tomber et forcée par instant de s'étayer de l'épaule aux murs (Goncourt, G. Lacerteux,1864, p. 216).
b) [Le suj. désigne une chose] Constituer un étai, un support à (quelqu'un ou quelque chose). Synon. soutenir.Un rucher s'adossait, vermoulu, à demi effondré. Des pousses de coudrier l'étayaient (Moselly, Terres lorr.,1907,p. 79).Tu tomberais si ce mur ne t'étayait pas (Arnoux, Juif Errant,1931,p. 33).
? Emploi pronom. S'étayer à, sur.Et l'aveugle conduit Mara à la caverne qu'elle habite : un couloir formé de deux rocs qui s'étayent l'un sur l'autre (Claudel, Violaine,1901, III, p. 613).Murs de pierres sèches où s'étayaient les terres croulantes (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 283):
2. Dieu est toujours notre base, la base où tous les êtres viennent prendre leur point d'appui; il est l'arc-boutant où toutes les forces viennent s'étayer pour soulever les obstacles qu'elles ont à vaincre. P. Leroux, Humanité,t. 1, 1840, p. XVII.
B.? Au fig., littér. [Le suj. désigne une pers. ou une chose] Appuyer, soutenir.
1. Étayer qqc. ou qqn.Ma vie est trop isolée (...) et il me faut de toute nécessité une famille qui m'étaie dans le monde (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 254).Selon Alphonse Daudet, le roman étayait l'histoire. Il pouvait même l'éclairer par endroits et la justifier (L. Daudet, A. Daudet,1898, p. 181):
3. Seul, je ne sais ce que je serais devenu dans la défaillance entière de mes forces et de mon courage, mais Dieu, comme par précaution, a rangé autour de mon âme chancelante des amis qui la soutiennent, l'étayent, la maintiennent en elle-même avec la plus touchante sollicitude. M. de Guérin, Corresp.,1834, p. 162.
? Emploi pronom. réfl. ou réciproque. Le parti de l'étranger, qui s'étayait du prétexte du rétablissement des Bourbons, acquérait chaque jour de nouvelles forces (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 332).Les machines s'étayèrent mutuellement de telle sorte qu'ils ne roulèrent pas dans le précipice (Romains, Copains,1913, p. 150).
2. En partic. [L'obj. désigne une chose abstr. dans le domaine du raisonnement] Renforcer, soutenir (à l'aide d'arguments).
a) Étayer + compl. d'obj. dir.Étayer une assertion, une conviction, une thèse. Un texte quelconque qui puisse aller à ce sens, et étayer ce mensonge (P. Leroux, Humanité,t. 2, 1840, p. 962).Dans l'exposition synthétique, (...) les faits ou expériences servent d'appui ou d'argument pour étayer les principes ou propositions générales (Bernard, Notes,1860, p. 182).
b) Étayer + compl. d'obj. dir. + compl. prép.
? Étayer qqc. avec, de, par qqc.Il s'agit de franchir vite ce passage difficile, d'« étayer » votre foi avec des raisonnements solides (Martin du G., J. Barois,1913, p. 221).Ce jugement si net et toujours étayé de textes (Mauriac, Bloc-notes,1958, p. 18):
4. Aussi, malgré toute la force des preuves les plus lumineuses dont nous étayerons notre assertion, nous n'espérons convaincre que l'homme sage, le sincère ami de la vérité, disposé à lui sacrifier ses préjugés aussitôt qu'elle se montre à lui. Dupuis, Abr. l'orig. cultes,1796, p. 291.
? Étayer qqc. sur qqc.Les arguments sur lesquels il étayait son avis semblaient plausibles (Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 37).Un savoir déductif, étayé sur une expérimentation toute-puissante (P. Morand, Confins vie,1955, p. 16).
c) Emploi pronom.
? réfl. Ces connoissances leur fournissent dans l'occasion, des argumens dont ils s'étayent (Sénac de Meilhan, Émigré,1797, p. 1753).
? réciproque. Écrire de belles pages d'histoire et de géographie à l'aide de représentations rapprochées, et combinées, s'étayant et s'éclairant l'une l'autre (L. Febvre, Combats pour hist.,1933, p. 104).
? à valeur passive. S'appuyer, se fonder sur. Avec le culte tombaient les lois, le droit civil, la famille (...), tout ce qui s'étayait sur la religion (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 265).
Prononc. et Orth. : [eteje], [et?je]. Radical nu, formes [et?j] et [et?] correspondant aux graph. (j')étaye et (j')étaie (d'apr. Barbeau-Rodhe 1930, Dupré 1972). Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1213 estaier « soutenir (un mur) à l'aide d'étais » (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, t. 1, p. 668). Dér. de étai2*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 268. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 243, b) 221; xxes. : a) 466, b) 531.
DÉR.
Étaiement, étayement, subst. masc.Action d'étayer; p. méton. ce qui étaye. Je pourrai empêcher l'écartement des constructions (...) par des arcs-boutants, par des contre-forts, par un système d'étayement extérieur (Viollet-Le-Duc, Archit.,1863, p. 457).Un ingénieux blindage avec un étayement de planches (Goncourt, Journal,1871, p. 715).Rem. La plupart des dict. attestent dans le même sens étayage, qui reçoit en outre un sens fig. en psychanal. pour signifier le fait qu'une pulsion sexuelle s'appuie au départ sur une fonction organique vitale (p. ex. succion du lait maternel) (cf. Lapl.-Pont. 1967).? Les prononc. [et?jm? ?] et [et?m? ?] sont attribuées respectivement à étayement et étaiement. Étayement ds Ac. 1762-1878; étaiement ds Ac. 1932. ? 1reattest. 1459 estaiement (Noyon, ap. La Fons. ds Gdf. Compl.); du rad. de étayer, suff. -(e)ment1*. ? Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. ? Pris dans l'actualité. Jargons divers. Amis Lex. fr. Lex. dern. 1976, no10, p. 2. ? Walt. 1885, p. 95.

ÉTAYER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1213 estaier « soutenir (un mur) à l'aide d'étais » (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, t. 1, p. 668). Dér. de étai2*; dés. -er.

Étayer au Scrabble


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Les mots proches de Étayer

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Les citations avec le mot Étayer


  1. «Mais je vous réponds; c'est moi qui vous le dis», expression par laquelle elle cherchait d'habitude à étayer une assertion jetée un peu au hasard.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, La Prisonnière (1923)


  2. La négation ne sort jamais d'un raisonnement, mais d'on ne sait quoi d'obscur et d'ancien. Les arguments viennent après, pour la justifier et l'étayer. Tout non surgit du sang.

    Auteur : Emil Cioran - Source : De l'inconvénient d'être né (1973)


  3. L'estime des autres est un supplément à l'opinion peu favorable que nous avons de nous-mêmes, c'est un roseau dont l'amour-propre cherche à s'étayer.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence


  4. Les mots peuvent être « impuissants » - et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines, de même que nous sommes, les uns pour les autres, tout ce que nous avons.

    Auteur : Joyce Carol Oates - Source : J'ai réussi à rester en vie (2011)


  5. Quand le crapaud chante en janvier - Serre ta paille, métayer.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  6. L'essence même de la tromperie ne réside pas dans le mensonge que l'on profère, mais dans les vérités que l'on avance pour étayer le mensonge.

    Auteur : Philip Kerr - Source : La Mort, entre autres (2009)


  7. Au balcon d'un sixième: c'est là que j'aurais dû passer toute ma vie. Il faut étayer les supériorités morales par des symboles matériels, sans quoi elles retombent.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Le Mur (1939)


  8. On ne plaide guère devant le public que les causes perdues, ou du moins équivoques, et on se met peu en peine d'étayer son droit par de froids préceptes, quand on se sent en état de gagner son procès par des exemples.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Lamotte


  9. Quand il ne pleut pas en janvier, - On doit étayer le grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  10. L'un des axiomes de Sherlock est le suivant : C'est une grossière erreur que d'émettre des hypothèses avant d'avoir des données... car on a tendance à déformer les faits pour étayer les hypothèses, au lieu que les hypothèses viennent étayer les faits.

    Auteur : Harlan Coben - Source : Dans les bois (2007)


Les citations du Littré sur Étayer


  1. Je trouve des métayers.... qui me doivent toutes ces sommes, et qui n'ont pas un unique sou pour les payer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 15 juin 1689


  2. Le vieux devin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne

    Auteur : MALFIL. - Source : Narcisse, II


  3. Nos métayers sont des fripons qui vendent la poule au renard

    Auteur : P. L. COUR. - Source : 1re lettre particulière.


  4. En vain pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux

    Auteur : C. DELAV. - Source : Vêp. sicil. I, 1


  5. Je conjure nos évêques et nos curés de réfléchir à la nécessité que leur caractère leur impose, de coordonner l'Église à la constitution et d'aider la patrie, encore chancelante sur ses nouvelles bases, à s'étayer de la force de la religion

    Auteur : MIRABEAU - Source : Collection, t. IV, p. 351


  6. Il fut amoureux d'une metayere qu'il avoit, et souvent partoit de Tours pour aller visiter sa metairie

    Auteur : MARG. - Source : Nouv. XXXVIII


  7. Metayer nous est aussi propre que le partiaire pour le latin, l'un prenant sa derivation de partiri, et l'autre du mot de moitié

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv. VIII, p. 727, dans LACURNE


  8. Pour tendre la tapisserie, netayer les sales, et coupper le lyarre qui tenoit à la grant salle

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 547


  9. Si certains morts revenaient au monde, et s'ils voyaient leurs grands noms portés et leurs terres les mieux titrées avec leurs châteaux et leurs maisons antiques possédés par des gens dont les pères étaient peut-être leurs métayers, quelle opinion pourraient-ils avoir de notre siècle ?

    Auteur : LA BRUY. - Source : VI




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 11h16








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