Définition de « b »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot b de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur b pour aider à enrichir la compréhension du mot B et répondre à la question quelle est la définition de b ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (lettre|b|B|be) b (m) (inv)

  • Deuxième lettre de l’alphabet (en minuscule). - Un b majuscule. - Un grand b. - Un petit b. - Un b bien formé, mal formé.
    Expression : être marqué au b : (vx) (fam) Être borgne, bigle, bossu ou boiteux. : Les gens marqués au b passent en général pour spirituels et malicieux. ne parler que par b et par f : (vx) (fam) (ucf|employer) fréquemment dans la conversation de grossiers jurons. prouver par a plus b



    Définitions de « b »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    B, subst. masc.

    I.? Seconde lettre et première consonne de l'alphabet.
    ? Graphies. B majuscule ou grand B; b minuscule ou petit b :
    1. La Grande Encyclopédie est loin d'être terminée ... elle a ... attaqué la lettre B, qui est ... une des plus riches de l'alphabet. A. France, La Vie littér.,t. 2, 1890, p. 95.
    2. En dépit des altérations qu'elles ont subies en vingt-huit siècles d'usage ... les lettres qui sortent de votre plume ne me sont point étrangères. Je reconnais ce B qui, de mon temps, s'appelait beth, c'est-à-dire maison. A. France, Le Jardin d'Épicure,1895, p. 174.
    ? Expr. fam. ou pop. Ne savoir ni A ni B. Cf. art. A.Ne parler que par B et par F. User des jurons qui commencent par ces lettres. Le B.A.BA. Cf. B.A.BA.Être marqué au B (cf. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, 1813, p. 15).
    II.? [Empl. comme symbole] Second terme d'une série.
    A.? SC. EXACTES
    1.? ASTRON. ,,B (type stellaire), étoiles chaudes (de 15 000 à 20 000 oC), où l'hélium n'est plus ionisé et où l'hydrogène apparaît avec des raies de plus en plus fortes quand on avance dans ce type vers le suivant (A)`` (Muller 1966).
    2. MATH. ALG. b symbole désignant une quantité connue. GÉOM. Comme A, B ,,indique l'une des parties d'une figure qui sert à quelque démonstration (l'angle A, l'angle B d'un triangle, etc.)`` (Ac. Compl. 1842, s.v. A). Prouver, démontrer par A + B. Cf. A II A :
    3. La vérité, c'est que nous vivons dans un pays d'où le bon sens a cavalé, au point que M. de La Palisse y passerait pour un énergumène, et qu'un homme de jugement rassis, d'esprit équilibré et sain, ne saurait prêcher l'évidence, la démontrer par A plus B, sans se voir taxé d'extravagance et menacé, à l'instant même de la camisole de force. Courteline, L'Article 330,1900, p. 262.
    B.? SC. NAT.
    1. CHIM. B, symbole du bore. b, l'une des constantes de l'équation de Van der Walls. Point d'ébullition. Constante de la loi de Wien (d'apr. Duval 1959).
    2. MÉD. B, désigne l'un des quatre groupes sanguins.
    3. MÉTROL. B, symbole de la bougie nouvelle, unité d'intensité lumineuse. B, symbole du bel, unité de puissance sonore.
    4. PHYS. ,,B, symbole de la barye, unité C.G.S. de pression`` (Laitier 1969). ,,b, symbole du bar (106baryes)`` (Laitier 1969).
    C.? LOG. ,,Lettre placée au commencement d'un nom de syllogisme qui marque qu'il peut être ramené à Barbara`` (Lal. 1968); cf. Barbara.
    D.? MAR. B. Lettre du Code international des signaux. En signal flottant elle est constituée par un guidon rouge, en morse par les signes « ? ? - ? » hissé seul le pavillon « b », deuxième du Code international des signaux, signifie : « j'embarque » ou « je débarque des matières explosives » (d'apr. Le Clère 1960).
    E.? MUS. [Dans la notation grégorienne] Synon. de si*.
    III.? [Empl. comme sigle d'abrév.]
    A.? TITRES. B ou Bonabréviation de baron.
    B.? Autres sigles et abréviations
    1. CHIM. En densimétrie, B, abréviation de degré de Baumé.
    2. MUS. B, abréviation de bémol. ,,Abréviation par laquelle on indique la voix de Basse ou les instruments à cordes et en cuivre appelés Basse`` (Rougnon 1935).
    3. PHYS. B, sur le cadran d'un baromètre, abréviation de Beau.
    4. PYROTECHN. Poudre B. Sorte de poudre propulsive ainsi appelée du nom du général Boulanger.
    IV.? Argot
    A.? Arg. des bagnes. Cf. A IV.
    B.? Autres emplois
    1. ,,B.À.C. pour Boîtes À Curés``; (Esn. 1966) ,,groupe des élèves issus d'écoles religieuses`` (Esn. 1966).
    2. ,,B.O.F. pour Beurre-?ufs-Fromage.`` (Esn. 1966) ,,Nouveau riche`` (Esn. 1966).
    3. ,,L'école b.`` (Esn. 1966) ,,L'école « buissonnière »`` (Esn. 1966).
    PRONONC. ET ORTH. : [be] lorsqu'il s'agit de la lettre b, [b?] lorsqu'il s'agit du phonème [b]. À ce sujet cf. également Fér. 1768 : ,,Prononcez bé, é fermé, (...) approche un peu par sa prononciation, du bêlement des moutons. On ferme tellement les lèvres, pour la prononcer [la lettre], qu'elle est toujours suivie d'une voyelle ou réelle ou sous-entendue.`` Cf. encore Fér. Crit. t. 1 1787 : ,,Prononcez be, en détachant légèrement les lèvres; cependant comme l'usage en enseignant a été pendant long-temps de faire dire bé, il en est résulté certaines locutions dans lesquelles il paraîtrait peut-être prétentieux de faire sonner le b, be : ainsi dans cette phrase, il ne sait ni a ni b, (...) dites ni a, ni bé.`` Cf. enfin Land. 1834 : ,,On prononce (...) L'E est fermé. Les Maîtres d'École font prononcer Be, e muet.`` Fél. 1851 et DG : ,,; selon la nouvelle épellation, be.`` La lettre b dans le mot. ? À l'initiale : cf. Fouché Prononc. 1959, p. 233 : ,,B = [b] : bas, bêche, bidon, bol, bouder, bureau, etc.`` ? Devant consonne : cf. ibid., p. 322 : 1o) Le b est muet dans Fabvier, Febvre et Lefebvre. 2o) Dans tous les autres cas, il se prononce. Mais il peut avoir la valeur de [b] ou [p]. On prononce [b] devant une consonne sonore non liquide, appartenant toujours à la syll. suivante : abdication, (...) abject, (...) abnégation, etc., (...) et devant une liquide (l, r) pouvant appartenir à la même syllabe (accabler, célébrer, etc.) ou à la syllabe suivante (subliminal, sublinéaire, obreptice etc.). On prononce [p] devant une consonne sourde, appartenant toujours à la syllabe suivante : abcès absolu, absorber, obtenir, obtus, abscisse.`` À ce sujet cf. aussi Kamm. 1964, p. 171, ainsi que Fér. 1768 et Land. 1834. Mais comme le dit très justement Landais t. 1 1834 : ,,De quelle lettre que B soit suivi, au commencement ou à la fin de chaque mot, il conserve toujours le son qui lui est propre; et il n'est pas vrai qu'il doive devant s et t se faire sentir comme un P : Absolu ne se prononce certainement pas ape-ço-lu, mais bien naturellement abe-ço-lu.`` En effet, pour [b] devant [s] il convient de parler d'un assourdissement que nous transcrivons par le signe [b] : ex. absurde [absy?d]. La phonét. exp. a prouvé que [b] ne devenait pas une sourde. ? B après consonne (ex. barbu), entre consonnes (ex. arbrisseau) et devant h (ex. abhorrable, abhorrer) se prononce toujours [b] (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 322 et 323). ? B final : Fouché, p. 376, note : ,,Il est muet dans radoub [Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834 y ajoutent plomb, aplomb et rumb de vent] et il se prononce [b] dans tous les autres cas : baobab, cab, nabab, guib, naïb, rob, snob, club, tub, [les mots étrangers] : Achab, Assab, Joab (...), Jacob, Job, etc.`` ? Fér. 1768 (cf. aussi Land. 1834) signale : ,,Les Espagnols, et les Gascons à leur imitation, lui donnent le son de l'v consonne et prononcent Boire comme Voire. Les Allemands la font sonner [la lettre b] comme un p et disent Poire. Fér. 1768 signale : ,,B ne redouble que dans Abbé et ses dérivés, Abbesse, Abbaye, Abbatial. On écrit aujourd'hui Abaisser, Abatre, Abréger, Abreuver et leurs dérivés avec un seul b.`` Fér. Crit. t. 1 1787 écrit à ce sujet : ,,S'il arrive que cette consonne soit redoublée dans les mots sabbat, rabbin, abbé et ses dérivés, un seul b, et c'est le dernier, se fait entendre (cf. aussi Wailly 1808, p. 356). Enfin Fér. 1768 rappelle : ,,Le b ne s'écrit plus là où il ne se prononce pas. On écrivait autrefois debte, debvoir, doubte, pour conserver l'étymologie; mais le b a abandonné ces mots, et autres semblables, depuis long-temps.``
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 1 618. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 008, b) 1 524; xxes. : a) 1 781, b) 3 280.
    BBG. ? Bach.-Dez. 1882. ? Banque 1963. ? Barber. 1969. ? Bouillet 1859. ? Chesn. 1857. ? Duval 1959. ? Électron. 1963-64. ? Encyclop. méthod. Méd. t. 3 1790. ? Esn. 1966. ? France 1907. ? Franck 1875. ? Garnier-Del. 1961 [1958]. ? Gay t. 1 1967 [1887]. ? George 1970. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 354, 435. ? Gramm. t. 1 1789. ? Grand. 1962. ? Gruss 1952. ? Laitier 1969. ? Lal. 1968. ? Le Clère 1960. ? Le Roux 1752. ? Méd. Biol. t. 1 1970. ? Muller 1966. ? Plais.-Caill. 1958. ? Rougnon 1935 (et p. 134, 163).


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    b? \be\ féminin

    1. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bite.
      • Vieux, tu as de ces filles de bourgeois, si c'est pas malheureux, à 15-16 ans, elles jouent encore à la poupée ! Une poupée ?? Une poupée ?? C'est une grosse b?, oui, qu'il leur faudrait ! Et tout de suite ! Je sais ce que j'dis. Plus tard, c'est trop tard. Ça fera jamais une bonne, baiseuse, dis-toi bien. (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 195)
    2. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bordel.
      • Quand il eut plus tard une maison chaude, il songea souvent avec des larmes que la pauvre Anne aurait pu vivre là près de lui ; au lieu qu'il se la représentait malade, ou mourante, ou désolée, dans la noirceur centrale d'un b? de Londres, et elle avait emporté tout l'amour pitoyable de son c?ur. (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Littré

    B (bé) s. m.
    • Seconde lettre de l'alphabet. Un B majuscule?; un petit B.

      Familièrement. Être marqué au b, être borgne, bossu, boiteux, etc.

      Ne savoir ni A ni B, être fort ignorant.

      Ne parler que par B et par F, employer fréquemment des jurements grossiers. Les B, les F voltigeaient sur son bec?; Les jeunes s?urs crurent qu'il parlait grec, Gresset, Vert-Vert, IV.

      B marque le lundi dans le calendrier de l'ancien rituel.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Je ne puis bien nommer sans B?; Par B commencent li bien fait?; Ne jà sans B n'erent bien fait, Senefiance de l'A, B, C, édit. JUBINAL, t. II, 276.

    XVe s. Je ne cognois ne B ne R?; Mais je sçai bien qu'en celle terre N'avera paix, ne ou pays, Se le poovoir des flours de lys Ne vient la chose refourmer, Froissart, Pastourelle.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    B, s. m. (Gramm.) c'est la seconde lettre de l'alphabet dans la plûpart des langues, & la premiere des consonnes.

    Dans l'alphabet de l'ancien Irlandois, le b est la premiere lettre, & l'a en est la dix-septieme.

    Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres que nous, & n'observent pas le même ordre dans leur alphabet.

    Aujourd'hui les maîtres des petites écoles, en apprenant à lire, font prononcer be, comme on le prononce dans la derniere syllabe de tom-be, il tombe : ils font dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe ; ce qui donne bien plus de facilité pour assembler ces lettres avec celles qui les suivent. C'est une pratique que l'auteur de la Grammaire générale du P. R. avoit conseillée il y a cent ans, & dont il parle comme de la voie la plus naturelle pour montrer à lire facilement en toutes sortes de langues ; parce qu'on ne s'arrête point au nom particulier que l'on a donné à la lettre dans l'alphabet, mais on n'a égard qu'au son naturel de la lettre, lorsqu'elle entre en composition avec quelqu'autre.

    Le b étant une consonne, il n'a de son qu'avec une voyelle : ainsi quand le b termine un mot, tels que Achab, Joab, Moab, Oreb, Job, Jacob, après avoir formé le b par l'approche des deux levres l'une contre l'autre, on ouvre la bouche & on pousse autant d'air qu'il en faut pour faire entendre un e muet, & ce n'est qu'alors qu'on entend le b. Cet e muet est beaucoup plus foible que celui qu'on entend dans syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Consonne.

    Les Grecs modernes, au lieu de dire alpha, beta, disent alpha, vita : mais il paroît que la prononciation qui étoit autrefois la plus autorisée & la plus générale, étoit de prononcer beta.

    Il est peut-être arrivé en Grece à l'égard de cette lettre, ce qui arrive parmi nous au b : la prononciation autorisée est de dire be ; cependant nous avons des provinces où l'on dit ve Voici les principales raisons qui font voir qu'on doit prononcer beta.

    Eusebe, au livre X. de la Préparation évangéiique, ch. vj. dit que l'alpha des Grecs vient de l'aleph des Hébreux, & que beta vient de beth : or il est évident qu'on ne pourroit pas dire que vita vient de beth, sur-tout étant certain que les Hébreux ont toûjours prononcé beth.

    Eustathe dit que ??, ??, est un son semblable au bêlement des moutons & des agneaux, & cite ce vers d'un ancien :

    Is satuus perinde ac ovis be, be dicens incedit.

    Saint Augustin, au liv. II. de Doct. christ. dit que ce mot & ce son beta est le nom d'une lettre parmi les Grecs ; & que parmi les Latins, beta est le nom d'une herbe : & nous l'appellons encore aujourd'hui bete ou bete-rave.

    Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre :

    Hoc discunt omnes ante alpha & beta puella.

    Belus, pere de Ninus, roi des Assyriens, qui fut adoré comme un dieu par les Babyloniens, est appellé ?????, & l'on dit encore la statue de Beel.

    Enfin le mot alphabetum dont l'usage s'est conservé jusqu'à nous, fait bien voir que beta est la véritable prononciation de la lettre dont nous parlons.

    On divise les lettres en certaines classes, selon les parties des organes de la parole qui servent le plus à les exprimer ; ainsi le b est une des cinq lettres qu'on appelle labiales, parce que les levres sont principalement employées dans la prononciation de ces cinq lettres, qui sont b, p, m, f, v.

    Le b est la foible du p : en serrant un peu plus les levres, on fait p de b, & fe de ve ; ainsi il n'y a pas lieu de s'étonner si l'on trouve ces lettres l'une pour l'autre. Quintilien dit que quoique l'on écrive obtinuit, les oreilles n'entendent qu'un p dans la prononciation, optinuit : c'est ainsi que de scribo on fait scripsi.

    Dans les anciennes inscriptions on trouve apsens pour absens, pleps pour plebs, poplicus pour publicus, &c.

    Cujas fait venir aubaine ou aubene d'advena, étranger, par le changement de v en b : d'autres disent aubains quasi alibi nati. On trouve berna au lieu de verna.

    Le changement de ces deux lettres labiales v, b, a donné lieu à quelques jeux de mots, entr'autres à ce mot d'Aurélien, au sujet de Bonose qui passoit sa vie à boire : Natus est non ut vivat, sed ut bibat. Ce Bonose étoit un capitaine originaire d'Espagne ; il se fit proclamer empereur dans les Gaules sur la fin du IIIe. siecle. L'empereur Probus le fit pendre, & l'on disoit, c'est une bouteille de vin qui est pendue.

    Outre le changement du b en p ou en v, on trouve aussi le b changé en f ou en ?, parce que ce sont des lettres labiales ; ainsi de ????? est venu fremo, & au lieu de sibilare on a dit sisilare, d'où est venu notre mot siffler. C'est par ce changement réciproque que du grec ???? les Latins ont fait ambo.

    Plutarque remarque que les Lacédémoniens changeoient le ? en b ; qu'ainsi ils prononçoient Bilippe au lieu de Philippe.

    On pourroit rapporter un grand nombre d'exemples pareils de ces permutations de lettres ; ce que nous venons d'en dire nous paroît suffisant pour faire voir que les réflexions que l'on fait sur l'étymologie, ont pour la plûpart un fondement plus solide qu'on ne le croit communément.

    Parmi nous les villes où l'on bat monnoie, sont distinguées les unes des autres par une lettre qui est marquée au bas de l'écu de France. Le B fait connoître que la piece de monnoie a été frappée à Roüen.

    On dit d'un ignorant, d'un homme sans lettres, qu'il ne sait ni a ni b. Nous pouvons rapporter ici à cette occasion, l'épitaphe que M. Menage fit d'un certain abbé :

    Ci-dessous git monsieur l'abbé
    Qui ne savoit ni a ni b ;
    Dieu nous en doint bientôt un autre
    Qui sache au moins sa patenôtre.?(F)

    B, chez les Grecs & chez les Romains, étoit une lettre numérale qui signifioit le nombre deux quand elle étoit figurée simplement ; & avec un accent dessous b, elle marquoit deux mille chez les Grecs.

    B, dans les inscriptions, signifie quelquefois binus. On y trouve bixit pour vixit, berna pour verna ; parce que les anciens, comme on l'a dit plus haut, employoient souvent le b pour l'v consonne.

    Les Egyptiens dans leurs hiéroglyphes, exprimoient le b par la figure d'une brebis, à cause de la ressemblance qu'il y a entre le bêlement de cet animal & le son de la lettre b. (G)

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « b »

    Le b latin, grec ?, du phénicien ou hébreu beth.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    B, subst. masc.

    b au Scrabble


    Le mot b vaut 3 points au Scrabble.

    b

    Informations sur le mot b - 1 lettres, 0 voyelles, 1 consonnes, 1 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot b au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    b

    Les rimes de « b »


    On recherche une rime en BE .

    Les rimes de b peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en be

    Rimes de retombaient      Rimes de lober      Rimes de baie      Rimes de courbé      Rimes de inhibée      Rimes de imbibait      Rimes de absorbai      Rimes de radouber      Rimes de recourbés      Rimes de Glabais      Rimes de enjambez      Rimes de bées      Rimes de absorbez      Rimes de imbibées      Rimes de inhibé      Rimes de tarbais      Rimes de englobés      Rimes de gobé      Rimes de pèse-bébé      Rimes de dérobé      Rimes de englobais      Rimes de succombaient      Rimes de courber      Rimes de chtarbé      Rimes de tombez      Rimes de jacobées      Rimes de entuber      Rimes de masturber      Rimes de trilobée      Rimes de dérobées      Rimes de masturbais      Rimes de regimber      Rimes de tombé      Rimes de gerbés      Rimes de tuber      Rimes de bée      Rimes de absorbais      Rimes de rober      Rimes de flambées      Rimes de incombaient      Rimes de imbibé      Rimes de Opprebais      Rimes de absorbé      Rimes de désembourber      Rimes de englobée      Rimes de enrobés      Rimes de inhibée      Rimes de sorbet      Rimes de galbée      Rimes de recourbées     

    Mots du jour

    retombaient     lober     baie     courbé     inhibée     imbibait     absorbai     radouber     recourbés     Glabais     enjambez     bées     absorbez     imbibées     inhibé     tarbais     englobés     gobé     pèse-bébé     dérobé     englobais     succombaient     courber     chtarbé     tombez     jacobées     entuber     masturber     trilobée     dérobées     masturbais     regimber     tombé     gerbés     tuber     bée     absorbais     rober     flambées     incombaient     imbibé     Opprebais     absorbé     désembourber     englobée     enrobés     inhibée     sorbet     galbée     recourbées     


    Les citations sur « b »

    1. Je ne crois pas en Dieu, j'abjure et je renie
      Toute pensée, et quant à la vieille ironie,
      L'amour, je voudrais bien qu'on ne m'en parlât plus.


      Auteur : Paul Verlaine - Source : Poèmes saturniens (1866), Mélancholia


    2. La passion amoureuse, elle, est liée au surgissement. Elle brouille l'ordre, elle surprend.

      Auteur : Christine Angot - Source : Un amour impossible (2015)


    3. Il ne peut pas continuer à vivre comme ça, ni elle. Ca n'a pas bonne façon.

      Auteur : Charles Ferdinand Ramuz - Source : Farinet ou la Fausse Monnaie (1932)


    4. Pour le sage, toute la terre est accessible; l'univers entier est la patrie d'une âme honnête.

      Auteur : Démocrite - Source : Les penseurs grecs avant Socrate


    5. Le pantalon de travail en toile bleue, qu'il portait, étant trop petit pour lui, serrait ses fesses et ses cuisses. C'était peut-être un des frocs de Jean.

      Auteur : Jean Genet - Source : Pompes funèbres (1947)


    6. Le bien public requiert qu'on trahisse et qu'on mente et qu'on massacre.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, III, 1


    7. Là, il travaillait avec un ababa, un bougre qui ne savait pas parler et dont on disait qu'il était né avec le cerveau aussi vide qu'un coco sec.

      Auteur : Raphaël Confiant - Source : Régisseur du rhum (1999)


    8. On la tolère encore un peu, la forêt, pour la hacher en pâte à papier ou la laminer en simili-massif. Le jour où la civilisation n'aura plus besoin de papier ni de maquiller le plastique en faux bois, adieu le dernier arbre!

      Auteur : François Cavanna - Source : La belle fille sur le tas d'ordures (1991)


    9. Jusqu'à présent, je pensais que les jeunes Anglaises étaient des créatures victoriennes, douces et démodées, incapables de faire trois pas sans un valet de pied ou un chaperon. Je crois que mes renseignements n'étaient pas à jour !

      Auteur : Agatha Christie - Source : Mr Brown (1922)


    10. Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n'y aura bientôt que deux partis en France: ceux qui vivent de l'impôt et ceux qui en meurent.

      Auteur : Achille Tournier - Source : Pensées d'automne (1921)


    11. Etre briefé, ce n'est pas lire : c'est même exactement l'inverse. Le briefing doit être concis, concret, efficace. La lecture est désordonnée, décousue et constamment attrayante. Le briefing vise à clore une discussion, la lecture ne cesse de la relancer.

      Auteur : Alan Bennett - Source : La Reine des lectrices (2009)


    12. J'étais résigné à penser que le bonheur était un animal solitaire, dans les bois, qu'il était bon de laisser vivre en paix. Je m'étais longtemps demandé ce qu'il cachait, mais je devais m'y résoudre. Le bonheur ne cachait rien.

      Auteur : Marien Defalvard - Source : Du temps qu'on existait (2011)


    13. O combien de marins, combien de capitaines - Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, - Dans ce morne horizon se sont évanouis! - Combien ont disparu, dure et triste fortune! - Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune...

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Rayons et les Ombres (1840), Oceano Nox


    14. A quatre vingt balais peuchère - Je me dis putain bonne mère - Que j'ai bien fait d'en profiter.

      Auteur : Pierre Perret - Source : Le vieux marin


    15. Le passé, voilà l'ennemi; c'est ce qui me fait m'écrier dans tote la sincérité de mon âme: on mettrait le feu aux bibliothèques et aux musées qu'il y aurait pour l'humanité, non pas perte, mais profit et gloire.

      Auteur : Jules Vallès - Source : Lettre ouverte à M. Covielle, le Nain jaune, 24 février 1867


    16. Les lois sont semblables aux toiles d'araignée, qui attrapent les petites mouches, mais laissent passer guêpes et frelons.

      Auteur : Jonathan Swift - Source : Essai critique sur les facultés de l'esprit


    17. Quand, à l'école, on lui a demandé ce qu'étaient les suicidés, il a répondu: Les habitants de la Suisse.

      Auteur : Jean Teulé - Source : Le Magasin des suicides (2007)


    18. Une voix de basse-taille, derrière eux, vient les interrompre, un bonjour basque, creux comme un son de caverne.

      Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Ramuntcho (1897)


    19. Pétrir la terre, creuser un trou ce sont des activités aussi originelles que l'étreinte, que le coït: on se trompe en y voyant seulement des symboles sexuels; le trou, le visqueux, l'entaille, la dureté, l'intégrité sont des réalités premières.

      Auteur : Simone de Beauvoir - Source : Le Deuxième Sexe (1949)


    20. Non inégal au grand nombre.

      Auteur : Louis XIV - Source : Devise du roi se comparant au soleil.


    21. Si y eut un de ceulx que l'on avoit condemnez, beau jeune enfant, qui fut emmené en une petite chambrette par l'un des plus grands garsons.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Caton d'Utique, 4


    22. J'ai rencontré la jeunesse.
      Toute nue aux lis de satin bleu,
      Elle riait du présent, mon bel esclave.


      Auteur : Paul Éluard - Source : Capitale de la douleur (1926)


    23. L'homme qui aime le gibier faisandé, traite les vautours de mangeurs de charognes.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal


    24. Je voulais donner un message d'espoir. Si je n'étais pas arrivé, le message aurait été de désespoir. Un moment de crainte, de froid. Les oiseaux tournent dans le ciel, les nuages passent, oublions la crainte.

      Auteur : Jean-François Deniau - Source : L'Atlantique est mon désert (1996)


    25. Merde, fais chier, putain de bordel de merde, etc... un vrai coureur de jurons.

      Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


    Les citations sur b renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot b en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « b »

    BBaalBabBabéliqueBaberiBabiche ou babichonBabilBabillard, ardeBabillerBabillerieBabine ou babouineBabioleBablahBâbordBâbordaisBaboucheBabouinBabyBabyBabysmeBacBacchanalBacchanaleBacchanteBacchusBachaBacheletteBachelierBâcheurBachiqueBachlick ou bachelickBâclerBacologiqueBactériqueBadamierBadaud, audeBadaudageBadauderieBadelaireBadianeBadin, ineBadinageBadinementBadinerBadinerieBafoué, éeBafouerBâfréeBâfrerBagage

    Les mots débutant par b  Les mots débutant par b

    bB?rschB?senbiesenB?urs-en-OtheBaaigemBaalBaâlonBaâlonsBaardegemBaarle-HertogBaasrodeBab?ufbabababababallebabasbabasseBabeau-Bouldouxbabelbabéliennebabeurrebabibabilbabillagebabillagesbabillaientbabillaitbabillantbabillardbabillardbabillardebabillebabillébabillentbabillerbabillesbabilsbabinebabinesbabiolebabiolesbabiroussabâbordbabouchebabouchesbabouchkababouchkasbabouinbabouinebabouines

    Les synonymes de « b»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot b dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « b » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot b dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de B ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations b     Citation sur b   Poèmes b   Proverbes b   Rime avec b    Définition de b  


    Définition de b présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot b sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot b notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 1 lettres.

    Page modifiée le samedi 08 novembre 2025 18:12:13