Définition de « b »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot b de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur b pour aider à enrichir la compréhension du mot B et répondre à la question quelle est la définition de b ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (lettre|b|B|be) b (m) (inv)

  • Deuxième lettre de l’alphabet (en minuscule). - Un b majuscule. - Un grand b. - Un petit b. - Un b bien formé, mal formé.
    Expression : être marqué au b : (vx) (fam) Être borgne, bigle, bossu ou boiteux. : Les gens marqués au b passent en général pour spirituels et malicieux. ne parler que par b et par f : (vx) (fam) (ucf|employer) fréquemment dans la conversation de grossiers jurons. prouver par a plus b



    Définitions de « b »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    B, subst. masc.

    I.? Seconde lettre et première consonne de l'alphabet.
    ? Graphies. B majuscule ou grand B; b minuscule ou petit b :
    1. La Grande Encyclopédie est loin d'être terminée ... elle a ... attaqué la lettre B, qui est ... une des plus riches de l'alphabet. A. France, La Vie littér.,t. 2, 1890, p. 95.
    2. En dépit des altérations qu'elles ont subies en vingt-huit siècles d'usage ... les lettres qui sortent de votre plume ne me sont point étrangères. Je reconnais ce B qui, de mon temps, s'appelait beth, c'est-à-dire maison. A. France, Le Jardin d'Épicure,1895, p. 174.
    ? Expr. fam. ou pop. Ne savoir ni A ni B. Cf. art. A.Ne parler que par B et par F. User des jurons qui commencent par ces lettres. Le B.A.BA. Cf. B.A.BA.Être marqué au B (cf. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, 1813, p. 15).
    II.? [Empl. comme symbole] Second terme d'une série.
    A.? SC. EXACTES
    1.? ASTRON. ,,B (type stellaire), étoiles chaudes (de 15 000 à 20 000 oC), où l'hélium n'est plus ionisé et où l'hydrogène apparaît avec des raies de plus en plus fortes quand on avance dans ce type vers le suivant (A)`` (Muller 1966).
    2. MATH. ALG. b symbole désignant une quantité connue. GÉOM. Comme A, B ,,indique l'une des parties d'une figure qui sert à quelque démonstration (l'angle A, l'angle B d'un triangle, etc.)`` (Ac. Compl. 1842, s.v. A). Prouver, démontrer par A + B. Cf. A II A :
    3. La vérité, c'est que nous vivons dans un pays d'où le bon sens a cavalé, au point que M. de La Palisse y passerait pour un énergumène, et qu'un homme de jugement rassis, d'esprit équilibré et sain, ne saurait prêcher l'évidence, la démontrer par A plus B, sans se voir taxé d'extravagance et menacé, à l'instant même de la camisole de force. Courteline, L'Article 330,1900, p. 262.
    B.? SC. NAT.
    1. CHIM. B, symbole du bore. b, l'une des constantes de l'équation de Van der Walls. Point d'ébullition. Constante de la loi de Wien (d'apr. Duval 1959).
    2. MÉD. B, désigne l'un des quatre groupes sanguins.
    3. MÉTROL. B, symbole de la bougie nouvelle, unité d'intensité lumineuse. B, symbole du bel, unité de puissance sonore.
    4. PHYS. ,,B, symbole de la barye, unité C.G.S. de pression`` (Laitier 1969). ,,b, symbole du bar (106baryes)`` (Laitier 1969).
    C.? LOG. ,,Lettre placée au commencement d'un nom de syllogisme qui marque qu'il peut être ramené à Barbara`` (Lal. 1968); cf. Barbara.
    D.? MAR. B. Lettre du Code international des signaux. En signal flottant elle est constituée par un guidon rouge, en morse par les signes « ? ? - ? » hissé seul le pavillon « b », deuxième du Code international des signaux, signifie : « j'embarque » ou « je débarque des matières explosives » (d'apr. Le Clère 1960).
    E.? MUS. [Dans la notation grégorienne] Synon. de si*.
    III.? [Empl. comme sigle d'abrév.]
    A.? TITRES. B ou Bonabréviation de baron.
    B.? Autres sigles et abréviations
    1. CHIM. En densimétrie, B, abréviation de degré de Baumé.
    2. MUS. B, abréviation de bémol. ,,Abréviation par laquelle on indique la voix de Basse ou les instruments à cordes et en cuivre appelés Basse`` (Rougnon 1935).
    3. PHYS. B, sur le cadran d'un baromètre, abréviation de Beau.
    4. PYROTECHN. Poudre B. Sorte de poudre propulsive ainsi appelée du nom du général Boulanger.
    IV.? Argot
    A.? Arg. des bagnes. Cf. A IV.
    B.? Autres emplois
    1. ,,B.À.C. pour Boîtes À Curés``; (Esn. 1966) ,,groupe des élèves issus d'écoles religieuses`` (Esn. 1966).
    2. ,,B.O.F. pour Beurre-?ufs-Fromage.`` (Esn. 1966) ,,Nouveau riche`` (Esn. 1966).
    3. ,,L'école b.`` (Esn. 1966) ,,L'école « buissonnière »`` (Esn. 1966).
    PRONONC. ET ORTH. : [be] lorsqu'il s'agit de la lettre b, [b?] lorsqu'il s'agit du phonème [b]. À ce sujet cf. également Fér. 1768 : ,,Prononcez bé, é fermé, (...) approche un peu par sa prononciation, du bêlement des moutons. On ferme tellement les lèvres, pour la prononcer [la lettre], qu'elle est toujours suivie d'une voyelle ou réelle ou sous-entendue.`` Cf. encore Fér. Crit. t. 1 1787 : ,,Prononcez be, en détachant légèrement les lèvres; cependant comme l'usage en enseignant a été pendant long-temps de faire dire bé, il en est résulté certaines locutions dans lesquelles il paraîtrait peut-être prétentieux de faire sonner le b, be : ainsi dans cette phrase, il ne sait ni a ni b, (...) dites ni a, ni bé.`` Cf. enfin Land. 1834 : ,,On prononce (...) L'E est fermé. Les Maîtres d'École font prononcer Be, e muet.`` Fél. 1851 et DG : ,,; selon la nouvelle épellation, be.`` La lettre b dans le mot. ? À l'initiale : cf. Fouché Prononc. 1959, p. 233 : ,,B = [b] : bas, bêche, bidon, bol, bouder, bureau, etc.`` ? Devant consonne : cf. ibid., p. 322 : 1o) Le b est muet dans Fabvier, Febvre et Lefebvre. 2o) Dans tous les autres cas, il se prononce. Mais il peut avoir la valeur de [b] ou [p]. On prononce [b] devant une consonne sonore non liquide, appartenant toujours à la syll. suivante : abdication, (...) abject, (...) abnégation, etc., (...) et devant une liquide (l, r) pouvant appartenir à la même syllabe (accabler, célébrer, etc.) ou à la syllabe suivante (subliminal, sublinéaire, obreptice etc.). On prononce [p] devant une consonne sourde, appartenant toujours à la syllabe suivante : abcès absolu, absorber, obtenir, obtus, abscisse.`` À ce sujet cf. aussi Kamm. 1964, p. 171, ainsi que Fér. 1768 et Land. 1834. Mais comme le dit très justement Landais t. 1 1834 : ,,De quelle lettre que B soit suivi, au commencement ou à la fin de chaque mot, il conserve toujours le son qui lui est propre; et il n'est pas vrai qu'il doive devant s et t se faire sentir comme un P : Absolu ne se prononce certainement pas ape-ço-lu, mais bien naturellement abe-ço-lu.`` En effet, pour [b] devant [s] il convient de parler d'un assourdissement que nous transcrivons par le signe [b] : ex. absurde [absy?d]. La phonét. exp. a prouvé que [b] ne devenait pas une sourde. ? B après consonne (ex. barbu), entre consonnes (ex. arbrisseau) et devant h (ex. abhorrable, abhorrer) se prononce toujours [b] (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 322 et 323). ? B final : Fouché, p. 376, note : ,,Il est muet dans radoub [Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834 y ajoutent plomb, aplomb et rumb de vent] et il se prononce [b] dans tous les autres cas : baobab, cab, nabab, guib, naïb, rob, snob, club, tub, [les mots étrangers] : Achab, Assab, Joab (...), Jacob, Job, etc.`` ? Fér. 1768 (cf. aussi Land. 1834) signale : ,,Les Espagnols, et les Gascons à leur imitation, lui donnent le son de l'v consonne et prononcent Boire comme Voire. Les Allemands la font sonner [la lettre b] comme un p et disent Poire. Fér. 1768 signale : ,,B ne redouble que dans Abbé et ses dérivés, Abbesse, Abbaye, Abbatial. On écrit aujourd'hui Abaisser, Abatre, Abréger, Abreuver et leurs dérivés avec un seul b.`` Fér. Crit. t. 1 1787 écrit à ce sujet : ,,S'il arrive que cette consonne soit redoublée dans les mots sabbat, rabbin, abbé et ses dérivés, un seul b, et c'est le dernier, se fait entendre (cf. aussi Wailly 1808, p. 356). Enfin Fér. 1768 rappelle : ,,Le b ne s'écrit plus là où il ne se prononce pas. On écrivait autrefois debte, debvoir, doubte, pour conserver l'étymologie; mais le b a abandonné ces mots, et autres semblables, depuis long-temps.``
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 1 618. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 008, b) 1 524; xxes. : a) 1 781, b) 3 280.
    BBG. ? Bach.-Dez. 1882. ? Banque 1963. ? Barber. 1969. ? Bouillet 1859. ? Chesn. 1857. ? Duval 1959. ? Électron. 1963-64. ? Encyclop. méthod. Méd. t. 3 1790. ? Esn. 1966. ? France 1907. ? Franck 1875. ? Garnier-Del. 1961 [1958]. ? Gay t. 1 1967 [1887]. ? George 1970. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 354, 435. ? Gramm. t. 1 1789. ? Grand. 1962. ? Gruss 1952. ? Laitier 1969. ? Lal. 1968. ? Le Clère 1960. ? Le Roux 1752. ? Méd. Biol. t. 1 1970. ? Muller 1966. ? Plais.-Caill. 1958. ? Rougnon 1935 (et p. 134, 163).


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    b? \be\ féminin

    1. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bite.
      • Vieux, tu as de ces filles de bourgeois, si c'est pas malheureux, à 15-16 ans, elles jouent encore à la poupée ! Une poupée ?? Une poupée ?? C'est une grosse b?, oui, qu'il leur faudrait ! Et tout de suite ! Je sais ce que j'dis. Plus tard, c'est trop tard. Ça fera jamais une bonne, baiseuse, dis-toi bien. (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 195)
    2. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bordel.
      • Quand il eut plus tard une maison chaude, il songea souvent avec des larmes que la pauvre Anne aurait pu vivre là près de lui ; au lieu qu'il se la représentait malade, ou mourante, ou désolée, dans la noirceur centrale d'un b? de Londres, et elle avait emporté tout l'amour pitoyable de son c?ur. (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Littré

    B (bé) s. m.
    • Seconde lettre de l'alphabet. Un B majuscule?; un petit B.

      Familièrement. Être marqué au b, être borgne, bossu, boiteux, etc.

      Ne savoir ni A ni B, être fort ignorant.

      Ne parler que par B et par F, employer fréquemment des jurements grossiers. Les B, les F voltigeaient sur son bec?; Les jeunes s?urs crurent qu'il parlait grec, Gresset, Vert-Vert, IV.

      B marque le lundi dans le calendrier de l'ancien rituel.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Je ne puis bien nommer sans B?; Par B commencent li bien fait?; Ne jà sans B n'erent bien fait, Senefiance de l'A, B, C, édit. JUBINAL, t. II, 276.

    XVe s. Je ne cognois ne B ne R?; Mais je sçai bien qu'en celle terre N'avera paix, ne ou pays, Se le poovoir des flours de lys Ne vient la chose refourmer, Froissart, Pastourelle.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    B, s. m. (Gramm.) c'est la seconde lettre de l'alphabet dans la plûpart des langues, & la premiere des consonnes.

    Dans l'alphabet de l'ancien Irlandois, le b est la premiere lettre, & l'a en est la dix-septieme.

    Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres que nous, & n'observent pas le même ordre dans leur alphabet.

    Aujourd'hui les maîtres des petites écoles, en apprenant à lire, font prononcer be, comme on le prononce dans la derniere syllabe de tom-be, il tombe : ils font dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe ; ce qui donne bien plus de facilité pour assembler ces lettres avec celles qui les suivent. C'est une pratique que l'auteur de la Grammaire générale du P. R. avoit conseillée il y a cent ans, & dont il parle comme de la voie la plus naturelle pour montrer à lire facilement en toutes sortes de langues ; parce qu'on ne s'arrête point au nom particulier que l'on a donné à la lettre dans l'alphabet, mais on n'a égard qu'au son naturel de la lettre, lorsqu'elle entre en composition avec quelqu'autre.

    Le b étant une consonne, il n'a de son qu'avec une voyelle : ainsi quand le b termine un mot, tels que Achab, Joab, Moab, Oreb, Job, Jacob, après avoir formé le b par l'approche des deux levres l'une contre l'autre, on ouvre la bouche & on pousse autant d'air qu'il en faut pour faire entendre un e muet, & ce n'est qu'alors qu'on entend le b. Cet e muet est beaucoup plus foible que celui qu'on entend dans syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Consonne.

    Les Grecs modernes, au lieu de dire alpha, beta, disent alpha, vita : mais il paroît que la prononciation qui étoit autrefois la plus autorisée & la plus générale, étoit de prononcer beta.

    Il est peut-être arrivé en Grece à l'égard de cette lettre, ce qui arrive parmi nous au b : la prononciation autorisée est de dire be ; cependant nous avons des provinces où l'on dit ve Voici les principales raisons qui font voir qu'on doit prononcer beta.

    Eusebe, au livre X. de la Préparation évangéiique, ch. vj. dit que l'alpha des Grecs vient de l'aleph des Hébreux, & que beta vient de beth : or il est évident qu'on ne pourroit pas dire que vita vient de beth, sur-tout étant certain que les Hébreux ont toûjours prononcé beth.

    Eustathe dit que ??, ??, est un son semblable au bêlement des moutons & des agneaux, & cite ce vers d'un ancien :

    Is satuus perinde ac ovis be, be dicens incedit.

    Saint Augustin, au liv. II. de Doct. christ. dit que ce mot & ce son beta est le nom d'une lettre parmi les Grecs ; & que parmi les Latins, beta est le nom d'une herbe : & nous l'appellons encore aujourd'hui bete ou bete-rave.

    Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre :

    Hoc discunt omnes ante alpha & beta puella.

    Belus, pere de Ninus, roi des Assyriens, qui fut adoré comme un dieu par les Babyloniens, est appellé ?????, & l'on dit encore la statue de Beel.

    Enfin le mot alphabetum dont l'usage s'est conservé jusqu'à nous, fait bien voir que beta est la véritable prononciation de la lettre dont nous parlons.

    On divise les lettres en certaines classes, selon les parties des organes de la parole qui servent le plus à les exprimer ; ainsi le b est une des cinq lettres qu'on appelle labiales, parce que les levres sont principalement employées dans la prononciation de ces cinq lettres, qui sont b, p, m, f, v.

    Le b est la foible du p : en serrant un peu plus les levres, on fait p de b, & fe de ve ; ainsi il n'y a pas lieu de s'étonner si l'on trouve ces lettres l'une pour l'autre. Quintilien dit que quoique l'on écrive obtinuit, les oreilles n'entendent qu'un p dans la prononciation, optinuit : c'est ainsi que de scribo on fait scripsi.

    Dans les anciennes inscriptions on trouve apsens pour absens, pleps pour plebs, poplicus pour publicus, &c.

    Cujas fait venir aubaine ou aubene d'advena, étranger, par le changement de v en b : d'autres disent aubains quasi alibi nati. On trouve berna au lieu de verna.

    Le changement de ces deux lettres labiales v, b, a donné lieu à quelques jeux de mots, entr'autres à ce mot d'Aurélien, au sujet de Bonose qui passoit sa vie à boire : Natus est non ut vivat, sed ut bibat. Ce Bonose étoit un capitaine originaire d'Espagne ; il se fit proclamer empereur dans les Gaules sur la fin du IIIe. siecle. L'empereur Probus le fit pendre, & l'on disoit, c'est une bouteille de vin qui est pendue.

    Outre le changement du b en p ou en v, on trouve aussi le b changé en f ou en ?, parce que ce sont des lettres labiales ; ainsi de ????? est venu fremo, & au lieu de sibilare on a dit sisilare, d'où est venu notre mot siffler. C'est par ce changement réciproque que du grec ???? les Latins ont fait ambo.

    Plutarque remarque que les Lacédémoniens changeoient le ? en b ; qu'ainsi ils prononçoient Bilippe au lieu de Philippe.

    On pourroit rapporter un grand nombre d'exemples pareils de ces permutations de lettres ; ce que nous venons d'en dire nous paroît suffisant pour faire voir que les réflexions que l'on fait sur l'étymologie, ont pour la plûpart un fondement plus solide qu'on ne le croit communément.

    Parmi nous les villes où l'on bat monnoie, sont distinguées les unes des autres par une lettre qui est marquée au bas de l'écu de France. Le B fait connoître que la piece de monnoie a été frappée à Roüen.

    On dit d'un ignorant, d'un homme sans lettres, qu'il ne sait ni a ni b. Nous pouvons rapporter ici à cette occasion, l'épitaphe que M. Menage fit d'un certain abbé :

    Ci-dessous git monsieur l'abbé
    Qui ne savoit ni a ni b ;
    Dieu nous en doint bientôt un autre
    Qui sache au moins sa patenôtre.?(F)

    B, chez les Grecs & chez les Romains, étoit une lettre numérale qui signifioit le nombre deux quand elle étoit figurée simplement ; & avec un accent dessous b, elle marquoit deux mille chez les Grecs.

    B, dans les inscriptions, signifie quelquefois binus. On y trouve bixit pour vixit, berna pour verna ; parce que les anciens, comme on l'a dit plus haut, employoient souvent le b pour l'v consonne.

    Les Egyptiens dans leurs hiéroglyphes, exprimoient le b par la figure d'une brebis, à cause de la ressemblance qu'il y a entre le bêlement de cet animal & le son de la lettre b. (G)

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « b »

    Le b latin, grec ?, du phénicien ou hébreu beth.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    B, subst. masc.

    b au Scrabble


    Le mot b vaut 3 points au Scrabble.

    b

    Informations sur le mot b - 1 lettres, 0 voyelles, 1 consonnes, 1 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot b au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    b

    Les rimes de « b »


    On recherche une rime en BE .

    Les rimes de b peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en be

    Rimes de nimbés      Rimes de bilobée      Rimes de galoubet      Rimes de courbait      Rimes de dérobaient      Rimes de rabais      Rimes de dérobait      Rimes de recourbé      Rimes de exacerbé      Rimes de courbées      Rimes de enrobé      Rimes de prohibés      Rimes de exhibées      Rimes de désherbée      Rimes de chtarbées      Rimes de entubée      Rimes de Glabais      Rimes de résorbé      Rimes de ébarbait      Rimes de bombé      Rimes de perturbées      Rimes de enjambait      Rimes de porte-bébé      Rimes de prohibé      Rimes de exhibée      Rimes de abbés      Rimes de enrobaient      Rimes de bébés      Rimes de regimbait      Rimes de imbibés      Rimes de bombées      Rimes de jubé      Rimes de embourbait      Rimes de baie      Rimes de entubez      Rimes de résorbait      Rimes de enrobées      Rimes de absorbaient      Rimes de exacerber      Rimes de absorbés      Rimes de recourbait      Rimes de gerbées      Rimes de recourbés      Rimes de courbée      Rimes de plombée      Rimes de recourbée      Rimes de tarbais      Rimes de désherbé      Rimes de ducs-d'albe      Rimes de dérobé     

    Mots du jour

    nimbés     bilobée     galoubet     courbait     dérobaient     rabais     dérobait     recourbé     exacerbé     courbées     enrobé     prohibés     exhibées     désherbée     chtarbées     entubée     Glabais     résorbé     ébarbait     bombé     perturbées     enjambait     porte-bébé     prohibé     exhibée     abbés     enrobaient     bébés     regimbait     imbibés     bombées     jubé     embourbait     baie     entubez     résorbait     enrobées     absorbaient     exacerber     absorbés     recourbait     gerbées     recourbés     courbée     plombée     recourbée     tarbais     désherbé     ducs-d'albe     dérobé     


    Les citations sur « b »

    1. Ne dis point tout ce que tu sais,
      Ni ne juge tout ce que tu vois,
      Si tu veux vivre en paix.


      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    2. Un moment a changé ce courage inflexible.
      Le lion rugissant est un agneau paisible.


      Auteur : Jean Racine - Source : Esther (1689), II, 8, Elise


    3. Les humanités jettent facilement le doute dans les esprits. Or, il ne faut douter de rien. L'honnête homme a besoin de quelques vérités simples qui soient une fois pour toutes des vérités. On les absorbe, et on n'y revient plus.

      Auteur : Georges Simenon - Source : Des phoques aux cocotiers et aux serpents à sonnette - L'Amérique en auto (2013)


    4. Il n'est qu'une erreur et qu'un crime: vouloir enfermer la diversité du monde dans des doctrines et des systèmes. C'est une erreur que de détourner d'autres hommes de leur libre jugement, de leur volonté propre.

      Auteur : Stefan Zweig - Source : Montaigne (1982)


    5. Les réalités scientifiques les plus solides contiennent toujours, cependant, une part notable d'illusions. Les progrès de la science consistent surtout à la réduire.

      Auteur : Gustave Le Bon - Source : Les Incertitudes de l'heure présente


    6. J'ai besoin de l'écrire cette guerre, de la raconter, de comprendre ce que mes parents ont ressenti et vécu. J'essaie de mettre des mots sur des photos de famille, des images que j'imagine, sur celles d'un pays détruit, en ruines.

      Auteur : Sabyl Ghoussoub - Source : Beyrouth-sur-Seine (2022)


    7. On peut traire les poules. C'est possible. Mais auparavant, il faut chasser les poussins!

      Auteur : Fernando Arrabal - Source : Tribune: Le statut de la liberté, 24 juin 2000


    8. Que je m'appelle Albertine dans L'astragale de Brigitte Sy ou Leïla dans Les intranquilles de Joachim Lafosse, ça m'est égal, tant que le personnage n'est pas seulement défini par son prénom. Dans Le grand bain, je m'appelle Amanda, par exemple : j'étais hyper-heureuse que Gilles Lellouche pense à moi en tant qu'actrice et pas en tant que fille maghrébine. Mais je n'aurais eu aucun souci à m'appeler Samira, car ce rôle-là, c'était avant tout celui d'une femme forte.

      Auteur : Leïla Bekhti - Source : Entretien, numéro 823 de Marie Claire, avril 2021.


    9. On commence par être dupe,
      On finit par être fripon.


      Auteur : Antoinette du Ligier de la Garde, Madame Deshoulières - Source : Le désir de gagner au jeu


    10. Lorsque Dieu veut nous punir,
      Il exauce nos prières.


      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    11. Fonds Secrets: Sommes incalculables avec lesquelles les ministres achètent les consciences. S'indigner contre.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    12. Cède à la force, et fais quartier à la faiblesse.

      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    13. Toutes les tyrannies impliquent des cruautés institutionnalisées. Comparer une tyrannie à une autre est alors inutile parce qu'à partir d'un certain point, les douleurs sont incomparables.

      Auteur : John Berger - Source : Le carnet de Bento


    14. L'arbre n'est pas que lieu du rendez-vous amoureux, il se fait aussi berceau des amours. Il les cache.

      Auteur : Alain Corbin - Source : La douceur de l'ombre - L'arbre, source d'émotions, de l'Antiquité à nos jours (2013)


    15. Fais que chaque jour de ta vie soit beau. Le moindre geste est un souvenir futur.

      Auteur : Eugène Avtsine, dit Claude Aveline - Source : Sans référence


    16. La Vie est née et se propage sur Terre comme une pulsation solitaire. C'est de cette onde unique qu'il s'agit maintenant de suivre jusqu'à l'Homme, et si possible jusqu'au-delà de l'Homme, la propagation.

      Auteur : Pierre Teilhard De Chardin - Source : Le Phénomène humain (1955)


    17. Mais encore faut-il «être bien né»!

      Auteur : Pierre Corneille - Source : Le Cid (1636)


    18. Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire.

      Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Le Petit Prince (1943)


    19. Bien est donc vrai qu'aux hommes misérables,
      Aveugles, imprudents, inquiets, variables,
      Pas n'appartient de faire des souhaits,
      Et que peu d'entre eux sont capables
      De bien user des dons que le Ciel leur a faits.


      Auteur : Charles Perrault - Source : Contes de ma Mère l'Oye (1697), Les souhaits ridicules


    20. Il n'est permis de marchander sur le prix des bienfaits que quand on nous accuse d'ingratitude.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Correspondance, à M. David Hume, 10 juillet 1766


    21. Sur les rives vertes du Shannon, quand Sheelah était proche,
      Aucun jeune irlandais joyeux n'était aussi heureux que moi ;
      Aucune harpe comme la mienne ne pouvait jouer aussi joyeusement,
      Et où que j'aille, mon pauvre chien Tray était là.


      Auteur : Thomas Campbell - Source : The Harper, st. 1 (1799)


    22. - Qu'est-ce que la folie ? répond Sade, regardez-moi, j'ai traversé tous les régimes, de Louis XV à Bonaparte, et tous m'ont jugé bon à être enfermé. Pourtant, je me sens bien plus sain que beaucoup.

      Auteur : Jacques Ravaud, dit Jacques Ravenne - Source : Les Sept vies du Marquis (2014)


    23. On n'est pas celui que l'on voit dans le miroir. On est celui qui brille dans le regard d'autrui.

      Auteur : Tarun Jit Tejpal - Source : Loin de Chandigarh (2005)


    24. Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage, - Ou comme celui-là qui conquit la Toison - Et puis s'en est retourné, plein d'usage et raison, - Vivre entre ses parents le reste de son âge!

      Auteur : Joachim Du Bellay - Source : Sans référence


    25. Guerre: carnage mi-kafkaïen, mi-ubuesque, entre deux armistices.

      Auteur : Jacques des Bermudes - Source : Visa pour le Bûcher


    Les citations sur b renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot b en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « b »

    BBaalBabBabéliqueBaberiBabiche ou babichonBabilBabillard, ardeBabillerBabillerieBabine ou babouineBabioleBablahBâbordBâbordaisBaboucheBabouinBabyBabyBabysmeBacBacchanalBacchanaleBacchanteBacchusBachaBacheletteBachelierBâcheurBachiqueBachlick ou bachelickBâclerBacologiqueBactériqueBadamierBadaud, audeBadaudageBadauderieBadelaireBadianeBadin, ineBadinageBadinementBadinerBadinerieBafoué, éeBafouerBâfréeBâfrerBagage

    Les mots débutant par b  Les mots débutant par b

    bB?rschB?senbiesenB?urs-en-OtheBaaigemBaalBaâlonBaâlonsBaardegemBaarle-HertogBaasrodeBab?ufbabababababallebabasbabasseBabeau-Bouldouxbabelbabéliennebabeurrebabibabilbabillagebabillagesbabillaientbabillaitbabillantbabillardbabillardbabillardebabillebabillébabillentbabillerbabillesbabilsbabinebabinesbabiolebabiolesbabiroussabâbordbabouchebabouchesbabouchkababouchkasbabouinbabouinebabouines

    Les synonymes de « b»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot b dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « b » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot b dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de B ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations b     Citation sur b   Poèmes b   Proverbes b   Rime avec b    Définition de b  


    Définition de b présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot b sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot b notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 1 lettres.

    Page modifiée le mercredi 24 septembre 2025 12:00:30