Définition de « b »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot b de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur b pour aider à enrichir la compréhension du mot B et répondre à la question quelle est la définition de b ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (lettre|b|B|be) b (m) (inv)

  • Deuxième lettre de l’alphabet (en minuscule). - Un b majuscule. - Un grand b. - Un petit b. - Un b bien formé, mal formé.
    Expression : être marqué au b : (vx) (fam) Être borgne, bigle, bossu ou boiteux. : Les gens marqués au b passent en général pour spirituels et malicieux. ne parler que par b et par f : (vx) (fam) (ucf|employer) fréquemment dans la conversation de grossiers jurons. prouver par a plus b



    Définitions de « b »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    B, subst. masc.

    I.? Seconde lettre et première consonne de l'alphabet.
    ? Graphies. B majuscule ou grand B; b minuscule ou petit b :
    1. La Grande Encyclopédie est loin d'être terminée ... elle a ... attaqué la lettre B, qui est ... une des plus riches de l'alphabet. A. France, La Vie littér.,t. 2, 1890, p. 95.
    2. En dépit des altérations qu'elles ont subies en vingt-huit siècles d'usage ... les lettres qui sortent de votre plume ne me sont point étrangères. Je reconnais ce B qui, de mon temps, s'appelait beth, c'est-à-dire maison. A. France, Le Jardin d'Épicure,1895, p. 174.
    ? Expr. fam. ou pop. Ne savoir ni A ni B. Cf. art. A.Ne parler que par B et par F. User des jurons qui commencent par ces lettres. Le B.A.BA. Cf. B.A.BA.Être marqué au B (cf. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, 1813, p. 15).
    II.? [Empl. comme symbole] Second terme d'une série.
    A.? SC. EXACTES
    1.? ASTRON. ,,B (type stellaire), étoiles chaudes (de 15 000 à 20 000 oC), où l'hélium n'est plus ionisé et où l'hydrogène apparaît avec des raies de plus en plus fortes quand on avance dans ce type vers le suivant (A)`` (Muller 1966).
    2. MATH. ALG. b symbole désignant une quantité connue. GÉOM. Comme A, B ,,indique l'une des parties d'une figure qui sert à quelque démonstration (l'angle A, l'angle B d'un triangle, etc.)`` (Ac. Compl. 1842, s.v. A). Prouver, démontrer par A + B. Cf. A II A :
    3. La vérité, c'est que nous vivons dans un pays d'où le bon sens a cavalé, au point que M. de La Palisse y passerait pour un énergumène, et qu'un homme de jugement rassis, d'esprit équilibré et sain, ne saurait prêcher l'évidence, la démontrer par A plus B, sans se voir taxé d'extravagance et menacé, à l'instant même de la camisole de force. Courteline, L'Article 330,1900, p. 262.
    B.? SC. NAT.
    1. CHIM. B, symbole du bore. b, l'une des constantes de l'équation de Van der Walls. Point d'ébullition. Constante de la loi de Wien (d'apr. Duval 1959).
    2. MÉD. B, désigne l'un des quatre groupes sanguins.
    3. MÉTROL. B, symbole de la bougie nouvelle, unité d'intensité lumineuse. B, symbole du bel, unité de puissance sonore.
    4. PHYS. ,,B, symbole de la barye, unité C.G.S. de pression`` (Laitier 1969). ,,b, symbole du bar (106baryes)`` (Laitier 1969).
    C.? LOG. ,,Lettre placée au commencement d'un nom de syllogisme qui marque qu'il peut être ramené à Barbara`` (Lal. 1968); cf. Barbara.
    D.? MAR. B. Lettre du Code international des signaux. En signal flottant elle est constituée par un guidon rouge, en morse par les signes « ? ? - ? » hissé seul le pavillon « b », deuxième du Code international des signaux, signifie : « j'embarque » ou « je débarque des matières explosives » (d'apr. Le Clère 1960).
    E.? MUS. [Dans la notation grégorienne] Synon. de si*.
    III.? [Empl. comme sigle d'abrév.]
    A.? TITRES. B ou Bonabréviation de baron.
    B.? Autres sigles et abréviations
    1. CHIM. En densimétrie, B, abréviation de degré de Baumé.
    2. MUS. B, abréviation de bémol. ,,Abréviation par laquelle on indique la voix de Basse ou les instruments à cordes et en cuivre appelés Basse`` (Rougnon 1935).
    3. PHYS. B, sur le cadran d'un baromètre, abréviation de Beau.
    4. PYROTECHN. Poudre B. Sorte de poudre propulsive ainsi appelée du nom du général Boulanger.
    IV.? Argot
    A.? Arg. des bagnes. Cf. A IV.
    B.? Autres emplois
    1. ,,B.À.C. pour Boîtes À Curés``; (Esn. 1966) ,,groupe des élèves issus d'écoles religieuses`` (Esn. 1966).
    2. ,,B.O.F. pour Beurre-?ufs-Fromage.`` (Esn. 1966) ,,Nouveau riche`` (Esn. 1966).
    3. ,,L'école b.`` (Esn. 1966) ,,L'école « buissonnière »`` (Esn. 1966).
    PRONONC. ET ORTH. : [be] lorsqu'il s'agit de la lettre b, [b?] lorsqu'il s'agit du phonème [b]. À ce sujet cf. également Fér. 1768 : ,,Prononcez bé, é fermé, (...) approche un peu par sa prononciation, du bêlement des moutons. On ferme tellement les lèvres, pour la prononcer [la lettre], qu'elle est toujours suivie d'une voyelle ou réelle ou sous-entendue.`` Cf. encore Fér. Crit. t. 1 1787 : ,,Prononcez be, en détachant légèrement les lèvres; cependant comme l'usage en enseignant a été pendant long-temps de faire dire bé, il en est résulté certaines locutions dans lesquelles il paraîtrait peut-être prétentieux de faire sonner le b, be : ainsi dans cette phrase, il ne sait ni a ni b, (...) dites ni a, ni bé.`` Cf. enfin Land. 1834 : ,,On prononce (...) L'E est fermé. Les Maîtres d'École font prononcer Be, e muet.`` Fél. 1851 et DG : ,,; selon la nouvelle épellation, be.`` La lettre b dans le mot. ? À l'initiale : cf. Fouché Prononc. 1959, p. 233 : ,,B = [b] : bas, bêche, bidon, bol, bouder, bureau, etc.`` ? Devant consonne : cf. ibid., p. 322 : 1o) Le b est muet dans Fabvier, Febvre et Lefebvre. 2o) Dans tous les autres cas, il se prononce. Mais il peut avoir la valeur de [b] ou [p]. On prononce [b] devant une consonne sonore non liquide, appartenant toujours à la syll. suivante : abdication, (...) abject, (...) abnégation, etc., (...) et devant une liquide (l, r) pouvant appartenir à la même syllabe (accabler, célébrer, etc.) ou à la syllabe suivante (subliminal, sublinéaire, obreptice etc.). On prononce [p] devant une consonne sourde, appartenant toujours à la syllabe suivante : abcès absolu, absorber, obtenir, obtus, abscisse.`` À ce sujet cf. aussi Kamm. 1964, p. 171, ainsi que Fér. 1768 et Land. 1834. Mais comme le dit très justement Landais t. 1 1834 : ,,De quelle lettre que B soit suivi, au commencement ou à la fin de chaque mot, il conserve toujours le son qui lui est propre; et il n'est pas vrai qu'il doive devant s et t se faire sentir comme un P : Absolu ne se prononce certainement pas ape-ço-lu, mais bien naturellement abe-ço-lu.`` En effet, pour [b] devant [s] il convient de parler d'un assourdissement que nous transcrivons par le signe [b] : ex. absurde [absy?d]. La phonét. exp. a prouvé que [b] ne devenait pas une sourde. ? B après consonne (ex. barbu), entre consonnes (ex. arbrisseau) et devant h (ex. abhorrable, abhorrer) se prononce toujours [b] (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 322 et 323). ? B final : Fouché, p. 376, note : ,,Il est muet dans radoub [Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834 y ajoutent plomb, aplomb et rumb de vent] et il se prononce [b] dans tous les autres cas : baobab, cab, nabab, guib, naïb, rob, snob, club, tub, [les mots étrangers] : Achab, Assab, Joab (...), Jacob, Job, etc.`` ? Fér. 1768 (cf. aussi Land. 1834) signale : ,,Les Espagnols, et les Gascons à leur imitation, lui donnent le son de l'v consonne et prononcent Boire comme Voire. Les Allemands la font sonner [la lettre b] comme un p et disent Poire. Fér. 1768 signale : ,,B ne redouble que dans Abbé et ses dérivés, Abbesse, Abbaye, Abbatial. On écrit aujourd'hui Abaisser, Abatre, Abréger, Abreuver et leurs dérivés avec un seul b.`` Fér. Crit. t. 1 1787 écrit à ce sujet : ,,S'il arrive que cette consonne soit redoublée dans les mots sabbat, rabbin, abbé et ses dérivés, un seul b, et c'est le dernier, se fait entendre (cf. aussi Wailly 1808, p. 356). Enfin Fér. 1768 rappelle : ,,Le b ne s'écrit plus là où il ne se prononce pas. On écrivait autrefois debte, debvoir, doubte, pour conserver l'étymologie; mais le b a abandonné ces mots, et autres semblables, depuis long-temps.``
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 1 618. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 008, b) 1 524; xxes. : a) 1 781, b) 3 280.
    BBG. ? Bach.-Dez. 1882. ? Banque 1963. ? Barber. 1969. ? Bouillet 1859. ? Chesn. 1857. ? Duval 1959. ? Électron. 1963-64. ? Encyclop. méthod. Méd. t. 3 1790. ? Esn. 1966. ? France 1907. ? Franck 1875. ? Garnier-Del. 1961 [1958]. ? Gay t. 1 1967 [1887]. ? George 1970. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 354, 435. ? Gramm. t. 1 1789. ? Grand. 1962. ? Gruss 1952. ? Laitier 1969. ? Lal. 1968. ? Le Clère 1960. ? Le Roux 1752. ? Méd. Biol. t. 1 1970. ? Muller 1966. ? Plais.-Caill. 1958. ? Rougnon 1935 (et p. 134, 163).


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    b? \be\ féminin

    1. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bite.
      • Vieux, tu as de ces filles de bourgeois, si c'est pas malheureux, à 15-16 ans, elles jouent encore à la poupée ! Une poupée ?? Une poupée ?? C'est une grosse b?, oui, qu'il leur faudrait ! Et tout de suite ! Je sais ce que j'dis. Plus tard, c'est trop tard. Ça fera jamais une bonne, baiseuse, dis-toi bien. (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 195)
    2. (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de bordel.
      • Quand il eut plus tard une maison chaude, il songea souvent avec des larmes que la pauvre Anne aurait pu vivre là près de lui ; au lieu qu'il se la représentait malade, ou mourante, ou désolée, dans la noirceur centrale d'un b? de Londres, et elle avait emporté tout l'amour pitoyable de son c?ur. (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
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    Littré

    B (bé) s. m.
    • Seconde lettre de l'alphabet. Un B majuscule?; un petit B.

      Familièrement. Être marqué au b, être borgne, bossu, boiteux, etc.

      Ne savoir ni A ni B, être fort ignorant.

      Ne parler que par B et par F, employer fréquemment des jurements grossiers. Les B, les F voltigeaient sur son bec?; Les jeunes s?urs crurent qu'il parlait grec, Gresset, Vert-Vert, IV.

      B marque le lundi dans le calendrier de l'ancien rituel.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Je ne puis bien nommer sans B?; Par B commencent li bien fait?; Ne jà sans B n'erent bien fait, Senefiance de l'A, B, C, édit. JUBINAL, t. II, 276.

    XVe s. Je ne cognois ne B ne R?; Mais je sçai bien qu'en celle terre N'avera paix, ne ou pays, Se le poovoir des flours de lys Ne vient la chose refourmer, Froissart, Pastourelle.

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    Encyclopédie, 1re édition

    B, s. m. (Gramm.) c'est la seconde lettre de l'alphabet dans la plûpart des langues, & la premiere des consonnes.

    Dans l'alphabet de l'ancien Irlandois, le b est la premiere lettre, & l'a en est la dix-septieme.

    Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres que nous, & n'observent pas le même ordre dans leur alphabet.

    Aujourd'hui les maîtres des petites écoles, en apprenant à lire, font prononcer be, comme on le prononce dans la derniere syllabe de tom-be, il tombe : ils font dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe ; ce qui donne bien plus de facilité pour assembler ces lettres avec celles qui les suivent. C'est une pratique que l'auteur de la Grammaire générale du P. R. avoit conseillée il y a cent ans, & dont il parle comme de la voie la plus naturelle pour montrer à lire facilement en toutes sortes de langues ; parce qu'on ne s'arrête point au nom particulier que l'on a donné à la lettre dans l'alphabet, mais on n'a égard qu'au son naturel de la lettre, lorsqu'elle entre en composition avec quelqu'autre.

    Le b étant une consonne, il n'a de son qu'avec une voyelle : ainsi quand le b termine un mot, tels que Achab, Joab, Moab, Oreb, Job, Jacob, après avoir formé le b par l'approche des deux levres l'une contre l'autre, on ouvre la bouche & on pousse autant d'air qu'il en faut pour faire entendre un e muet, & ce n'est qu'alors qu'on entend le b. Cet e muet est beaucoup plus foible que celui qu'on entend dans syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Consonne.

    Les Grecs modernes, au lieu de dire alpha, beta, disent alpha, vita : mais il paroît que la prononciation qui étoit autrefois la plus autorisée & la plus générale, étoit de prononcer beta.

    Il est peut-être arrivé en Grece à l'égard de cette lettre, ce qui arrive parmi nous au b : la prononciation autorisée est de dire be ; cependant nous avons des provinces où l'on dit ve Voici les principales raisons qui font voir qu'on doit prononcer beta.

    Eusebe, au livre X. de la Préparation évangéiique, ch. vj. dit que l'alpha des Grecs vient de l'aleph des Hébreux, & que beta vient de beth : or il est évident qu'on ne pourroit pas dire que vita vient de beth, sur-tout étant certain que les Hébreux ont toûjours prononcé beth.

    Eustathe dit que ??, ??, est un son semblable au bêlement des moutons & des agneaux, & cite ce vers d'un ancien :

    Is satuus perinde ac ovis be, be dicens incedit.

    Saint Augustin, au liv. II. de Doct. christ. dit que ce mot & ce son beta est le nom d'une lettre parmi les Grecs ; & que parmi les Latins, beta est le nom d'une herbe : & nous l'appellons encore aujourd'hui bete ou bete-rave.

    Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre :

    Hoc discunt omnes ante alpha & beta puella.

    Belus, pere de Ninus, roi des Assyriens, qui fut adoré comme un dieu par les Babyloniens, est appellé ?????, & l'on dit encore la statue de Beel.

    Enfin le mot alphabetum dont l'usage s'est conservé jusqu'à nous, fait bien voir que beta est la véritable prononciation de la lettre dont nous parlons.

    On divise les lettres en certaines classes, selon les parties des organes de la parole qui servent le plus à les exprimer ; ainsi le b est une des cinq lettres qu'on appelle labiales, parce que les levres sont principalement employées dans la prononciation de ces cinq lettres, qui sont b, p, m, f, v.

    Le b est la foible du p : en serrant un peu plus les levres, on fait p de b, & fe de ve ; ainsi il n'y a pas lieu de s'étonner si l'on trouve ces lettres l'une pour l'autre. Quintilien dit que quoique l'on écrive obtinuit, les oreilles n'entendent qu'un p dans la prononciation, optinuit : c'est ainsi que de scribo on fait scripsi.

    Dans les anciennes inscriptions on trouve apsens pour absens, pleps pour plebs, poplicus pour publicus, &c.

    Cujas fait venir aubaine ou aubene d'advena, étranger, par le changement de v en b : d'autres disent aubains quasi alibi nati. On trouve berna au lieu de verna.

    Le changement de ces deux lettres labiales v, b, a donné lieu à quelques jeux de mots, entr'autres à ce mot d'Aurélien, au sujet de Bonose qui passoit sa vie à boire : Natus est non ut vivat, sed ut bibat. Ce Bonose étoit un capitaine originaire d'Espagne ; il se fit proclamer empereur dans les Gaules sur la fin du IIIe. siecle. L'empereur Probus le fit pendre, & l'on disoit, c'est une bouteille de vin qui est pendue.

    Outre le changement du b en p ou en v, on trouve aussi le b changé en f ou en ?, parce que ce sont des lettres labiales ; ainsi de ????? est venu fremo, & au lieu de sibilare on a dit sisilare, d'où est venu notre mot siffler. C'est par ce changement réciproque que du grec ???? les Latins ont fait ambo.

    Plutarque remarque que les Lacédémoniens changeoient le ? en b ; qu'ainsi ils prononçoient Bilippe au lieu de Philippe.

    On pourroit rapporter un grand nombre d'exemples pareils de ces permutations de lettres ; ce que nous venons d'en dire nous paroît suffisant pour faire voir que les réflexions que l'on fait sur l'étymologie, ont pour la plûpart un fondement plus solide qu'on ne le croit communément.

    Parmi nous les villes où l'on bat monnoie, sont distinguées les unes des autres par une lettre qui est marquée au bas de l'écu de France. Le B fait connoître que la piece de monnoie a été frappée à Roüen.

    On dit d'un ignorant, d'un homme sans lettres, qu'il ne sait ni a ni b. Nous pouvons rapporter ici à cette occasion, l'épitaphe que M. Menage fit d'un certain abbé :

    Ci-dessous git monsieur l'abbé
    Qui ne savoit ni a ni b ;
    Dieu nous en doint bientôt un autre
    Qui sache au moins sa patenôtre.?(F)

    B, chez les Grecs & chez les Romains, étoit une lettre numérale qui signifioit le nombre deux quand elle étoit figurée simplement ; & avec un accent dessous b, elle marquoit deux mille chez les Grecs.

    B, dans les inscriptions, signifie quelquefois binus. On y trouve bixit pour vixit, berna pour verna ; parce que les anciens, comme on l'a dit plus haut, employoient souvent le b pour l'v consonne.

    Les Egyptiens dans leurs hiéroglyphes, exprimoient le b par la figure d'une brebis, à cause de la ressemblance qu'il y a entre le bêlement de cet animal & le son de la lettre b. (G)

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    Étymologie de « b »

    Le b latin, grec ?, du phénicien ou hébreu beth.

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    B, subst. masc.

    b au Scrabble


    Le mot b vaut 3 points au Scrabble.

    b

    Informations sur le mot b - 1 lettres, 0 voyelles, 1 consonnes, 1 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot b au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    b

    Les rimes de « b »


    On recherche une rime en BE .

    Les rimes de b peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en be

    Rimes de tombait      Rimes de absorbés      Rimes de masturbée      Rimes de enjambez      Rimes de prohibée      Rimes de exacerbées      Rimes de prohibée      Rimes de tarbais      Rimes de dérobé      Rimes de surplombait      Rimes de enchtibés      Rimes de masturbé      Rimes de embourbé      Rimes de prohibées      Rimes de baie      Rimes de intubée      Rimes de rober      Rimes de foulbé      Rimes de succombez      Rimes de bé      Rimes de enjambées      Rimes de bombé      Rimes de perturbée      Rimes de sigisbée      Rimes de Glabais      Rimes de recourbaient      Rimes de flambait      Rimes de burkinabé      Rimes de snobez      Rimes de succombait      Rimes de tombée      Rimes de exacerbé      Rimes de exhibée      Rimes de gobez      Rimes de enrobées      Rimes de gobés      Rimes de tombez      Rimes de retombée      Rimes de baie      Rimes de herber      Rimes de succombé      Rimes de bais      Rimes de snobée      Rimes de inhibés      Rimes de courbé      Rimes de bomber      Rimes de snobaient      Rimes de englobée      Rimes de flambée      Rimes de embourbé     

    Mots du jour

    tombait     absorbés     masturbée     enjambez     prohibée     exacerbées     prohibée     tarbais     dérobé     surplombait     enchtibés     masturbé     embourbé     prohibées     baie     intubée     rober     foulbé     succombez          enjambées     bombé     perturbée     sigisbée     Glabais     recourbaient     flambait     burkinabé     snobez     succombait     tombée     exacerbé     exhibée     gobez     enrobées     gobés     tombez     retombée     baie     herber     succombé     bais     snobée     inhibés     courbé     bomber     snobaient     englobée     flambée     embourbé     


    Les citations sur « b »

    1. Conduisons-nous de telle façon que même si l'Empire britannique et sa Communauté de Nations devaient durer mille ans encore, les hommes diront toujours : Ce fut l'heure la plus belle de leur histoire.

      Auteur : Winston Churchill - Source : Discours à la Chambre des Communes, 18 juin 1940.


    2. Aux Grecs la Muse a donné le génie, aux Grecs de parler d'une bouche harmonieuse.

      Auteur : Horace - Source : Art poétique, 323


    3. L'amour n'a pas à se parer de grandes déclarations, de gestes et de postures emphatiques, il n'a à s'encombrer de rien, il a juste à être, et à agir là et quand il faut, sans se soucier si on le voit à l'oeuvre.

      Auteur : Sylvie Germain - Source : Petites scènes capitales (2013)


    4. L'amour, d'abord, ça ne se dit pas, ça se fait.

      Auteur : Frédéric Dard - Source : Sans référence


    5. Elle parlait d'une voix jeune et sonore, enrichie par l'accent jurassien aux voyelles largement ouvertes, claires comme un pain blanc où les consonnes mordent avec décision.

      Auteur : Marcel Aymé - Source : La Vouivre (1942)


    6. Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres.

      Auteur : Max Stirner - Source : L'Unique et sa propriété (1845)


    7. Se connaître nous fait plier le genou, posture indispensable à l'amour. Car la connaissance de Dieu engendre l'amour, et la connaissance de soi engendre l'humilité.

      Auteur : Mère Teresa - Source : Prière de Mère Teresa


    8. Jouissez, monseigneur, de votre belle santé; il n'y a de jeunes que ceux qui se portent bien.

      Auteur : Voltaire - Source : Lettre à Richelieu, 22 avril 1773


    9. La différence entre tromper et être trompé?
      Juste une question de jours.


      Auteur : Nadine Lhopitalier, dite Nadine de Rothschild - Source : Ma philosophie... d'un boudoir à l'autre, Carnets intimes (2010)


    10. Quiconque y réfléchit se fera une idée approximative de la manière dont se déroule la métamorphose de la personnalité. Du fait de sa participation active, le sujet se mêle aux processus inconscients et il en devient détenteur en se laissant pénétrer et saisir par eux. Ainsi, il relie en lui les plans conscients et les plans inconscients. Le résultat en est un mouvement ascensionnel dans la flamme, la métamorphose dans la chaleur alchimique et la naissance de l'« esprit subtil ».

      Auteur : Carl Gustav Jung - Source : Dialectique du moi et de l'inconscient (1933)


    11. C'est une erreur de considérer le corps comme une simple enveloppe. Il est aussi actif que l'esprit, que l'âme. Et plus on lui cède du terrain, plus il rend votre vie difficile. J'ai occupé le corps de boulimiques, d'anorexiques, de toxicomanes.

      Auteur : David Levithan - Source : A comme Aujourd'hui (2013)


    12. La terre n'est point sans ressemblance avec une geôle. Qui sait si l'homme n'est pas un repris de justice divine ?

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


    13. Garde-toi, pour ta part, même si tu es très riche,
      De te fier à ton état, et ne va pas, à l'égard des pauvres
      Que nous sommes, te montrer méprisant. Ta chance, toujours
      Tu dois montrer au regard des autres que tu en es digne.


      Auteur : Ménandre - Source : Le Bourru (317 av. J.-C.)


    14. Retenir ses larmes, voilà bien, selon moi, le comble du «charnel»; car lorsqu'on refuse à son coeur de s'épancher, le chagrin ne s'ancre-t-il pas en nous, pesant comme un fardeau?

      Auteur : Jostein Gaarder - Source : Vita Brevis


    15. Schubert : Compositeur mort dans la misère car sa générosité l'a perdu, au point que ses amis évoquaient sa mémoire en parlant de « cet altruiste de Schubert »

      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    16. J'ai eu d'abord pour la plupart des grands une crainte puérile ; dès que j'ai eu fait connaissance, j'ai passé presque sans milieu jusqu'au mépris.

      Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : Discours, Lettres, Voyage à Paphos (1879)


    17. Les mots transformaient le monde. Et lorsqu'on n'était pas de ceux qui les prononcent, on pouvait se préparer à les subir.

      Auteur : Cécile Gavriloff, dite Alice Ferney - Source : Dans la guerre (2003)


    18. Lisez ces vers comme s'ils étaient d'un autre, et vous sentirez tout au fond de vous-même combien ils sont à vous.

      Auteur : Rainer Maria Rilke - Source : Lettres à un jeune poète 1903-1908 (1929)


    19. Une jeune fille coquette qui aime de bonne heure s'accoutume au trouble de l'amour; quand elle arrive à l'âge de la vraie passion, le charme de la nouveauté manque.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    20. Mauvais poulain peut faire un bon cheval.

      Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


    21. Je rentre pour le breakfast: porridge, thé, fromage ou viande froide, ou oeufs.

      Auteur : André Gide - Source : Voyage au Congo (1926)


    22. La réalité passée est toujours moins mauvaise qu'elle ne le fut effectivement : la mémoire est une formidable faussaire.

      Auteur : Antonio Tabucchi - Source : Nocturne indien (1992)


    23. Le mâle n'aime d'ordinaire qu'en pleine puberté.

      Auteur : André le Chapelain - Source : Le Traité de l'Amour courtois, Code de l'amour, VI


    24. J'ai longtemps rêvé d'une automobile qui démarrerait sans clé. Il suffirait de crier: «Moteur!»

      Auteur : Michel Galabru - Source : Pensées, répliques et anecdotes (2006)


    25. L'art est une activité qui permet à l'homme d'agir sciemment sur ses semblables au moyen de certains signes extérieurs afin de faire naître en eux, ou de faire revivre, les sentiments qu'il a éprouvés.

      Auteur : Léon Tolstoï - Source : Qu'est-ce que l'art?


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    Les synonymes de « b»

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