La définition de Ban du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Ban
Nature : s. m.
Prononciation : ban
Etymologie : Provenç. ban ; espagn. et ital. bando ; bas-lat. bannum, de l'allemand. Le haut allemand bannan se présente aussitôt ; mais Diez remarque que bannan aurait donné, dans les langues romanes, banner, bannare, et non bannir, bandire, qu'il rattache au gothique bandvjan, banvjan, désigner, signifier ; mais il est obligé de supposer que le v du gothique manquait dans le dialecte allemand qui a fourni bannir. Notons que le gaélique a aussi bann, de sorte que le radical pourrait avoir subi une influence autre que celle de la forme germanique. Notons aussi que, à côté de bannire, à beaucoup près le plus fréquent, on trouve dans le bas-latin bannare, dans imbannare, dans bannalis, dans bannaria, bannarius. Il y a donc lieu de donner la préférence au haut allemand, admettant seulement un changement de conjugaison, comme dans bajulare qui a donné bailler et baillir.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de ban de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec ban pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Ban ?
La définition de Ban
Proclamation, publication. Battre un ban, battre la caisse pour annoncer qu'il va être fait une publication.
Toutes les définitions de « ban »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Proclamation pour ordonner ou défendre quelque chose. Le général fit publier un ban pour défendre aux soldats de s'éloigner du camp. Il a vieilli. Battre un ban, le ban, Battre la caisse d'une certaine manière pour annoncer qu'il va être fait quelque proclamation ou quelque annonce. Ban de vendange, Publication du jour où la vendange devait s'ouvrir. On disait de même Ban de fauchaison, ban de moisson. Ban de mariage. Proclamation à l'église et publication par voie d'affiches à la porte de la mairie d'une promesse de mariage entre deux personnes. Le premier, le second ban. Publier des bans. La publication des bans. Dispenser des bans. Payer les bans. Il signifiait aussi Convocation que le suzerain faisait de la noblesse pour le servir à la guerre, soit en personne, soit par un certain nombre de gens armés, dans la proportion du revenu et de la qualité de chaque fief. Il s'est dit aussi, et plus ordinairement, du Corps même de la noblesse qui pouvait être ainsi convoqué. Dans cette acception, on ne l'emploie guère sans le rapprocher de l'expression Arrière-ban. Pour se tirer d'affaire il dut convoquer le ban et l'arrière-ban de ses amis. Le ban se rapportait aux fiefs et l'arrière-ban aux arrière-fiefs. Le ban et l'arrière-ban s'est dit quelquefois de la Division en deux classes de la population virile d'un pays : l'une, composée des habitants les plus valides, prend les armes en certaines occasions; et l'autre, formée des plus âgés, ne se lève que dans les grands périls de l'État, pour seconder la première. Fig. et fam., Convoquer le ban et l'arrière-ban, S'adresser à tous ceux dont on peut espérer du secours, quelque appui, pour le succès d'une affaire. Pour se tirer d'affaire, il dut convoquer le ban et l'arrière-ban de ses amis. Il signifie aussi Faire une convocation générale de certaines personnes. Il a réuni le ban et l'arrière-ban de ses relations. Four à ban, moulin à ban, etc. Four, moulin, etc. à l'usage duquel un seigneur avait droit d'assujettir par proclamation ceux qui étaient dans l'étendue de sa seigneurie. On dit plus communément Four banal, moulin banal, etc. Il signifiait aussi Exil imposé à quelqu'un par proclamation. Il a gardé ce sens dans Être en rupture de ban qui se dit d'un Individu placé sous la surveillance de la haute police et qui, étant dans l'obligation de rester dans la circonscription territoriale qui lui a été assignée comme résidence, revient dans les lieux où tout séjour lui a été interdit. Mettre un prince au ban de l'Empire, dans l'ancienne Constitution germanique, Le déclarer déchu de ses dignités, droits et privilèges, et le proscrire. En 1706, l'électeur de Bavière fut mis au ban de l'Empire par la diète de Ratisbonne. On disait dans un sens analogue Mettre une ville au ban de l'Empire, au ban impérial. Fig., Mettre quelqu'un au ban de l'opinion publique, Le déclarer, le proclamer indigne de toute considération.
Littré
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1Proclamation, publication. Battre un ban, battre la caisse pour annoncer qu'il va être fait une publication.
Avant le combat, la justice faisait publier trois bans
, Montesquieu, Espr. XXVIII, 24.L'aumônier d'un roi de France [saint Louis] prit possession de la patrie d'Annibal en ces mots?: " Je vous dis le ban de N. S. J. C. et de Louis, roi de France, son sergent, "
, Chateaubriand, Itin. III, 97.Ban de vendange, proclamation que les vendanges sont ouvertes.
-
2Ban de mariage, ou simplement ban, publication de mariage qui se fait solennellement à l'église paroissiale par trois dimanches consécutifs.
M. de Rennes donna deux bans
, Sévigné, 557. -
3 Terme de féodalité. Convocation des vassaux directs du roi pour le service militaire.
Le corps même de la noblesse ainsi convoqué.
Il ne levait de ban Que pour tirer quatre fois l'an Au blanc
, Béranger, Yvetot.Le ban et l'arrière-ban, service militaire des fiefs et des arrière fiefs.
Dans le langage actuel, et en parlant de milice ou de garde nationale, ban est la partie la plus valide de la population, et arrière-ban la réserve composée des citoyens plus âgés, et qui ne doivent prendre les armes que dans les moments de péril.
Fig. Convoquer le ban et l'arrière-ban, s'adresser à tous ceux dont on peut espérer du secours.
- 4Four à ban, moulin à ban, ou four banal, moulin banal, four, moulin, etc. dont les gens qui étaient dans une seigneurie étaient obligés de se servir, en payant une redevance au seigneur.
-
5Sentence qui exclut, et, en particulier, bannissement.
Le ban qui a mis l'exilé hors de son pays, semble l'avoir mis hors du monde
, Chateaubriand, Génie, I, V, 7.Garder son ban, ne pas revenir aux lieux d'où l'on a été exilé.
Rompre son ban, revenir au lieu où l'on n'a pas la permission de résider.
La loi le condamne à mort [l'exilé], pour avoir rompu son ban
, Chateaubriand, Natch. VII, 289.Damon [maître de musique de Périclès] fut mis au ban de l'ostracisme
, Courier, Lettr. 325.Mettre un prince, une ville au ban de l'empire, se disait, dans la Constitution de l'empire germanique, pour les déclarer déchus de leurs priviléges.
Charles V l'avait mis au ban de l'empire
, Bossuet, Var. 2. -
6Amende.
Le comte et les envoyés du roi pouvaient faire payer aux vassaux le ban, c'est-à-dire une amende
, Montesquieu, Espr. XXX, 17. -
7Chef d'un banat, titre de certaines provinces, telles que la Croatie.
Ragotzi épousa Hélène, fille de Pierre, vice-roi ou ban de Croatie
, Saint-Simon, 338, 183.
HISTORIQUE
XIIe s. Parmi cele ost faites un ban crier
, Ronc. p. 66. Charles li rois fit faire et son ban et son cri
, Ronc. p. 191. À dan Randulf del Broc l'aveit ainz comandé, E encontre cels furent par ban tut assemblé
, Th. le mart. 137. Dunc comanda li reis, e fist par ban crier Qu'um laissast quitement lui e les suens aler
, ib. 46. Tut lur aveir aureit tresqu'à un sul denier Li reis?; car pur ço out cest ban fait nuncier, Que li clerc saint Thomas n'osouent repairier
, ib. 67.
XIIIe s. Et me sires Loeys feist crier son ban que nus n'i fourfesit riens, sous la hart
, Chr. de Rains. 156. Et la mesenge li escrie?: Renart, cist bans est tost brisiez De la pais que me disiez
, Ren. 1836. Vos feïstes le ban roial, Que jà mariage par mal N'osast nus fraindre ne brisier
, ib. 8277. Se li hons ne la feme ne savoit riens du mariage, ne par les bans qui furent fet en sainte Eglise, ne en autre maniere?
, Beaumanoir, XVIII, 7. Adont li sires doit fere crier trois bans
, Beaumanoir, LXIV, 11.
XVe s. Messire Godefroy de Harecourt commanda que? quand ceux de Caen ouïrent ce ban?
, Froissart, I, I, 272. Ils firent commander que on sonnast la ban-cloche, et que chacun s'allast armer
, Froissart, I, I, 173. Avec le roy estoient les nobles du royaulme assemblez par maniere de arriere-ban
, Commines, III, 3. Roye [ville] où il y avoit quinze cens francs archiers dedans et ung nombre d'hommes d'armes d'arriere-ban
, Commines, III, 10.
XVIe s. Ces assemblées s'appelloyent ban ou heriban?: qui selon aucuns signifie cri et arriere-cri
, Lanoue, 227. Anciennement les baillifs et seneschaux avoyent la charge d'assembler et conduire les arriere bans
, Lanoue, 230. Il fit faire un band avec des cloches au lieu de tambours, que tous les prisonniers eussent à se rendre auprès du prince
, D'Aubigné, Faen. IV, 9. À la charge que tous ceux qui ont suivi son parti seront r'appellez de ban [de l'exil]
, D'Aubigné, Hist. I, 46. Quelques capitaines prindrent leurs quaisses et leurs tambours, et firent un ban en ces termes
, D'Aubigné, ib. II, 377.
Encyclopédie, 1re édition
BAN, s. m. (terme de Jurispr.) est une proclamation solennelle de quelque chose que ce soit. L'origine du mot est incertaine. Quelques-uns le tirent du Breton, ban, clameur, bruit : d'autres du Saxon, pan, une chose étendue : d'où ban ; & bande, employée pour une banniere.
Bracton fait mention de bannus regis, ban du roi, pour une proclamation de silence faite par les juges de la cour avant le choc des champions dans un combat.
Bans de mariage, sont des avertissemens solennels de promesses de futurs mariages, donnés dans l'église paroissiale avant la célébration des mariages, afin que s'il se trouve quelque opposition à faire contre l'une ou l'autre des parties, comme pour raison d'engagemens précédens, ou autre cause, il y ait lieu de les faire.
La publication des bans se fait à dessein de prévenir les mariages clandestins. Par les lois de l'Eglise, les bans doivent être publiés trois fois à trois jours différens aux lieux où les parties demeurent, à peine de nullité de mariage. Il y a peine d'excommunication contre ceux qui connoissant des empêchemens, ne les déclarent point.
Un curé ne sauroit être contraint à les publier lorsqu'il connoit dans l'un ou l'autre de ceux qui se présentent au mariage quelque incapacité ou empêchement.
Si les contractans sont majeurs, le défaut de publication de bans n'emporte pas tout seul la nullité de mariage.
Ban, en termes de Palais, est synonyme à bannissement : c'est en ce sens qu'on dit, garder son ban, rompre son ban. (H)
* Ban de vendange, c'est la publication faite au prône par les curés des paroisses de village, de la permission accordée par le juge ou le seigneur à tous les particuliers de faire vendanger leurs vignes. Le ban établi pour l'ouverture des vendanges est fondé sur deux raisons : l'une d'empêcher des gens ignorans, ou pressés par la nécessité de recueillir les raisins avant leur parfaite maturité, & d'en faire de mauvais vins ; l'autre, d'empêcher que ceux qui vendangeroient les premiers, ne découvrissent & n'exposassent au pillage les vignes de leurs voisins. Le ban de vendange se publie sur l'avis des principaux habitans des villages, & des vignerons les plus habiles. Il assujettit tous les habitans indistinctement, à moins qu'ils n'ayent acquis un titre exprès qui les en dispense. Le seigneur seul peut vendanger un jour avant l'ouverture portée par le ban. Il y a des coûtumes où les vignes enfermées de clos & de murailles sont exceptées de la loi du ban ; par-tout la contravention est punie par l'amende & la saisie des fruits.
Ban, (Hist. mod.) nom qu'on donnoit anciennement en Hongrie aux gouverneurs des provinces qui relevoient de ce royaume, telles que la Dalmatie, la Croatie, la Servie. Selon Leunclavius, on n'accordoit ce titre qu'aux princes du sang de la maison de Hongrie ; & encore aujourd'hui, la dignité de ban de Croatie est remplie par un seigneur de la premiere distinction. Le pays dans lequel est situé Temeswar, s'appelle encore aujourd'hui le banat de Temeswar, auquel sens le terme de banat équivaut à ceux de province ou de gouvernement. Le ban avoit sous lui un vice-gérent, lieutenant général, ou lieutenant de roi au gouvernement, qu'on nommoit vice-bannus. On croit que ces deux noms sont dérivés des mots ban, bando ou banno, dont on se servoit dans le bas Empire pour signifier une banniere ou un étendart ; parce que les habitans de ces provinces, en tems de guerre, étoient obligés de se ranger sous la banniere ou l'étendart de leur gouverneur. Quelques Auteurs prétendent que les Turcs ont conservé ce nom de ban, & que les gouverneurs à qui ils le donnent, ont la même autorité que les beglerbegs. Voyez Beglerbeg. (G)
Ban & Arriere-ban, (Art milit. & Hist. mod.) mandement public adressé de la part d'un souverain à ses vassaux de se trouver en armes à un rendez-vous pour servir dans l'armée, soit en personne, soit par un certain nombre de gens de pié ou de cheval qui les représentent, à proportion du revenu ou de la qualité de leurs fiefs.
Le ban se rapporte aux fiefs, & l'arriere-ban aux arriere-fiefs, selon quelques-uns : mais d'autres croyent que le ban est le service ordinaire que chaque vassal doit selon la nature de ses fiefs ; & que l'arriere-ban est un service extraordinaire que les vassaux rendent au roi ; d'autres qui font venir le mot d'arriere-ban, de heri-bannum, proclamation du maître ou seigneur, pensent qu'on ne doit mettre aucune distinction entre ban & arriere-ban.
Quoi qu'il en soit, ces assemblées de vassaux convoqués par leurs seigneurs sur les ordres ou à la réquisition du roi, ont commencé en France dès le tems des rois de la seconde race, & il en est fait mention dans les capitulaires de Charlemagne : mais elles ont été plus fréquentes sous les rois de la troisieme race. Car on trouve dans la chambre des Comptes plusieurs rôles pour le ban & l'arriere-ban, datés des années 1216, 1236, 1242, 1253, & 1272. Il paroît par le dernier, que les seigneurs fieffés cités par Philippe-le-Hardi, devoient se trouver à jour préfix à Tours, avec un certain nombre de cavaliers & de fantassins, dont les uns alloient à leurs dépens, les autres étoient défrayés ; & ceux qu'on dispensoit du service, s'en rédimoient par une somme d'argent ou une certaine quantité de fourrage. Depuis ce prince jusqu'à François I. on trouve encore plusieurs convocations & rôles du ban & de l'arriere-ban ; dans lesquels, outre les seigneurs laïques, sont aussi compris les archevêques, évêques, abbés, prieurs, chapitres, les maires, consuls & échevins des villes. Les ecclésiastiques étoient obligés d'aller ou d'envoyer au ban & arriere-ban, à cause des fiefs qu'ils possédoient. Lorsqu'ils y alloient eux-mêmes, ils combattoient en personne ; témoin ce que Monstrelet raconte de Pierre de Montaigu, archevêque de Sens, & Matthieu Paris, de Philippe de Dreux évêque de Beauvais, qui portoient la cuirasse & combattoient comme les seigneurs & barons.
Dans la suite, les ecclésiastiques ont été dispensés du ban & arriere-ban par plusieurs lettres patentes, & entre autres par un acte du 29 Avril 1636, entre Louis XIII, & le clergé de France, moyennant certaines subventions que le clergé a promis de payer au roi dans les besoins de l'état. Les rois de France ont aussi exempté de ce service les bourgeois de plusieurs villes de leur royaume, les officiers du parlement de Paris, les secrétaires du roi, & autres personnes privilégiées.
Autrefois l'assemblée du ban & de l'arriere-ban se faisoit par des seigneurs de la premiere distinction appellés missi dominici, envoyés ou députés du souverain ; ensuite par les bannerets sur les ordres du roi ou du connétable. Depuis le roi a adressé ses lettres aux sénéchaux & aux gouverneurs de province. En 1674 & en 1689, Louis XIV. ordonna à tous les nobles, barons, chevaliers, écuyers, & autres non nobles, communautés & autres vassaux, de se trouver en armes au jour & au lieu qui leur seroient désignés par le gouverneur & lieutenant général de sa majesté en leur province, pour aller joindre le corps des troupes sous la conduite du chef qui seroit choisi d'entre eux, afin de les commander suivant la forme accoûtumée. De la Roque, traité du ban & arriere-ban. Voyez Noblesse (G)
Cette milice étoit assez bonne du tems de Louis XI. parce qu'il s'en servoit souvent : elle commença à dégénerer du tems de Louis XII. & de François I. & elle tomba encore davantage sous Henri II.
On n'a point assemblé l'arriere-ban en France depuis 1674. M. de Turenne ne fut point content de cette milice qui ne se conduisoit pas avec le même ordre & la même obéissance que les troupes reglées. (Q)
Wiktionnaire
Nom commun 3 - français
ban \ban\ masculin
-
(Jeux vidéo) (Argot Internet) Bannissement, généralement par blocage d'un compte.
- Se prendre un ban : Se faire bannir.
Nom commun 2 - français
ban \b??\ masculin
-
(Noblesse) Chef d'un banat, un type de région du sud-est de l'Europe.
- Ce ne fut que le 7 juillet 1389, trois semaines après la bataille, que Gara, ban de la Matchva, apparut à la cour du Kenezius de Rascia (c'est ainsi que le protocole hongrois désignait Lazare). ? (Louis Léger, «?La bataille de Kosovo et la chute de l'empire serbe?», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1916, volume 60, numéro 6, page 573)
Nom commun 1 - français
ban \b??\ masculin
-
Proclamation pour ordonner ou défendre quelque chose.
- Le général fit publier un ban pour défendre aux soldats de s'éloigner du camp.
- (En particulier) Publication par voie d'affiches à la porte de la mairie, ou d'un lieu de culte, d'une promesse de mariage entre deux personnes.
-
(Histoire) Convocation par le suzerain des nobles pour le servir à la guerre, soit eux-mêmes en personne, soit par un certain nombre de gens armés, proportionnellement au revenu et à la qualité de chaque fief.
- Cette frontière qu'il fallait défendre contre les Goths et contre les Basques appartenait alors toute entière au roi d'Austrasie, au nom duquel le ban de guerre fut publié sur les deux rives de l'Adour. [?], le mark-graf ordonna une levée en masse des habitants du pays ; [?]. ? (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe ? Guerre civile ? Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d'Édition, 1965)
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(Par extension) (Noblesse) Le corps même de la noblesse qui pouvait être ainsi convoqué.
- Pour se tirer d'affaire, il dut convoquer le ban et l'arrière-ban de ses amis.
- Le ban se rapportait aux fiefs et l'arrière-ban aux arrière-fiefs.
- Exil imposé à quelqu'un par proclamation.
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(Alsace) (Lorraine) (Champagne) (Luxembourg) (Wallonie) Territoire communal.
- C'est à ce point n° 88 que se terminent les bans de ces deux communes, qui s'étendent ainsi tous deux du n° 87 n° 88, et que commencent le ban de la commune française de Gambskeim et celui de la commune badoise de Freystett. ? (Bulletin des lois, V.20, 1840, page 443)
- Bornage du chemin qui a dû être laissé sur le ban de Bouillon, aux habitants de Pouru-St-Remy, pour conduire leurs bestiaux à la forêt de Haut-Mont-Ficher, en exécution du concordat de 1773, [?]. ? (J. Ozeray, Inventaire des manuscrits et de tous les documents conservés à l'Hôtel-de-Ville de Bouillon, 1870)
- Vous avez récemment donné votre avis sur le site de L'Automobile Club à propos de la généralisation du 30 km/h sur tout le ban communal de l'agglomération strasbourgeoise. ? (L'Automobile Club, courriel aux adhérents, 2 mai 2011)
Nom commun - ancien français
ban \b??n\ masculin
-
Proclamation publique.
- Je faç le ban le roy d'Aufrique, que tou i viegnent povre et rique, garni de leur armes par ban J? (Le jeu de Saint Nicolas)
-
Avis de mariage.
- Il li fist prendre, apres le ban, Maheut fille au duc de Breban ? (Guillaume Guiart)
-
Juridiction seigneuriale ou ecclésiastique.
- Entre mes bans et mes terroirs et les bans et les terroirs l'abbé ? (Cartulaire de Saint-Médart, 1257)
- Taxe associée à cette juridiction.
- Transaction d'enchère, encan.
- Por laquele debte nos avion fet mestre en banz et en ventes une pièce de vigne ? (Cartulaire de Saint-Aubin, 1277)
Trésor de la Langue Française informatisé
BAN1, subst. masc.
BAN2, subst. masc.
Chef d'un banat ou d'une province croate. Ban de Croatie :Ban au Scrabble
Le mot ban vaut 5 points au Scrabble.

Informations sur le mot ban - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.
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Les mots proches de Ban
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-
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Les citations avec le mot Ban
- Son abandonnement à la Providence de Dieu.Auteur : Valentin Esprit Fléchier - Source : Sermons de morale, I, 121
- Comme le crépuscule est beau, on peut se défaire de la méfiance, de la prudence, s'abandonner à l'instant qui ressemble pour une fois à l'idée qu'on se faisait de la vie.Auteur : Nathalie Léger - Source : Supplément à la vie de Barbara Loden (2012)
- Je sais trop bien qu'à force de fardeaux et de bandeaux c'est l'amour que l'on vivifieAuteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Citadelle (1948)
- On a vite fait de dire: c'est puéril. Ce qui est puéril, c'est de se figurer qu'en se bandant les yeux devant l'Inconnu, on supprime l'Inconnu.Auteur : Victor Hugo - Source : Contemplation suprême
- L'ivresse de la délivrance l'abandonna d'un coup à l'idée que, pour se retrouver libre et toute entière, elle s'était amputée d'une moitié d'elle-même. Et elle se découvrait à présent enchaînée au désir de lui être réunie.Auteur : Jean-Christophe Rufin - Source : Rouge Brésil (2001)
- Et ta robe en tombant - Sur le parquet ciré - N'a pas fait plus de bruit - Qu'une écorce d'orange.Auteur : Jacques Prévert - Source : Sanguine
- Le suicide n'est pas une preuve de courage, mais d'abandon. Des erreurs, des fautes, nous en commettons tous. La force d'un homme ne se mesure pas au nombre de coups qu'il peut donner.Auteur : David S. Khara - Source : Le Projet Bleiberg (2010)
- Tout le monde dresse des listes. On peut les en juger banales. Ou bien la forme la plus rudimentaire de littérature. Et le rudiment, comme l'ont montré les peintres, il suffit de le raffiner. De Lascaux faisons Picasso.Auteur : Charles Dantzig - Source : Encyclopédie capricieuse du tout et du rien (2009)
- Mes amies, c'est la meilleure des choses qui me soient arrivées dans la vie, il faut savoir les choisir, en abandonner certaines en cours de route, mais celles que j'ai gardées sont les filles les plus formidables de la planète.Auteur : Hélène Grémillon - Source : Le confident (2012)
- Derrière le miroir embué de la banalité de chacun, il peut y avoir une source d'émerveillement...Auteur : Stephen Baxter - Source : Chronique d'un départ afin de guider ceux qui nous quittent (1997)
- Pour bien vivre, il faut se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu'un jour on pourra se reposer par ce que ça s'arrête jamais.Auteur : Katherine Pancol - Source : Les Yeux jaunes des crocodiles (2006)
- La marquise de Montauban se plaignait au Régent du cardinal Dubois qui lui avait dit: «Allez vous faire foutre!»
- Dubois est un peu vif, répartit le régent, mais il est de si bon conseil.Auteur : Louis Thomas - Source : L'Esprit du XVIIIe siècle (1941), Philippe duc d'Orléans - Qu'un autre aux calculs s'abandonne,
Moi, mon budget est facile et léger;
Je reçois moins que je ne donne,
Et j'emprunte pour obliger.Auteur : Eugène Scribe - Source : L'Ennui (1820), I, 8 - Si un arc n'est bien raide bandé - Il ne fera pas coup qui vaille.Auteur : Emile Picot - Source : Recueil général des sotties, Sottie nouvelle de l'astrologue (1498)
- Comme on met le ruban sur le cadeau, Dieu a mis le baiser dans la création.Auteur : Anne Barratin - Source : De Vous à Moi (1892)
- Mettans en pieces tous ceulx qui se desbandoient pour fouir.Auteur : Jacques Amyot - Source : Fabius Maximus, 24
- Ilz se rallierent en bataille au devant de luy, s'entre-admonestans les uns les autresde n'abandonner pas leur capitaine.Auteur : Jacques Amyot - Source : Camille, 64
- Ecrasé par cette masse de chair abandonnée de la plus ténue spiritualité, je connaissais le vertige de rencontrer enfin la brute parfaite, indifférente à mon bonheur.Auteur : Jean Genet - Source : Journal du Voleur (1949)
- Il ne s'apprête pas à tirer; le canon de son fusil, resté en bandoulière, dépasse derrière son épaule gauche.Auteur : Alain Robbe-Grillet - Source : La Maison de rendez-vous (1965)
- Il avait aussi de ces énervements terribles, douloureux, et extrêmement rares comme en ont les éléphants lorsque, quittant une tranquilité qui leur a couté des années de surveillance, ils s'abandonnent à la colère pour une bagatelle.Auteur : Henri Michaux - Source : Plume (1938), Difficultés
- C’est un spectacle admirable que (celui que) donnent tant de professeurs de l’enseignement secondaire, (…) exposés à tout, sacrifiant tout, luttant contre tout, résistant à tout pour défendre leurs classes. Luttant contre tous les pouvoirs, les autorités temporelles, les puissances constituées. Contre les familles, ces électeurs, contre l’opinion ; contre le proviseur, qui suit les familles, qui suivent l’opinion ; contre les parents des élèves ; contre le proviseur, le censeur, l’inspecteur d’académie, le recteur de l’académie, l’inspecteur général, le directeur de l’enseignement secondaire, le ministre, les députés, toute la machine, toute la hiérarchie, contre les hommes politiques, contre leur avenir, contre leur carrière, contre leur (propre) avancement ; littéralement contre leur pain. Contre leurs chefs, contre leurs maîtres, contre l’administration, la grande Administration, contre leurs supérieurs hiérarchiques, contre leurs défenseurs naturels, contre ceux qui naturellement devraient les défendre. Et qui les abandonnent au contraire. Quand ils ne les trahissent pas. Contre tous leurs propres intérêts. Contre tout le gouvernement, notamment contre le plus redoutable de tous, le gouvernement de l’opinion.Auteur : Charles Péguy - Source : Notre jeunesse (1910)
- Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.Auteur : Guy de Maupassant - Source : Pierre et Jean (1888)
- Le mendiant est un pauvre qui, impatient d'aventures, a abandonné la pauvreté pour explorer les jungles de la pitié.Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)
- Emma tâtonnait en clignant des yeux, tandis que les gouttes de rosée suspendues à ses bandeaux faisaient comme une auréole de topazes tout autour de sa figure.Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), II, 9
- Danser, c’est apprendre à dissocier. Pieds poignards et poignets rubans. Puissance et langueur. Sourire en dépit d’une douleur persistante, sourire en dépit de la nausée, un effet secondaire des anti-inflammatoires. Auteur : Lola Lafon - Source : Chavirer (2020)
Les citations du Littré sur Ban
- Depuis que Dionysius eut abandonné la philosophie.... ils [les flatteurs] furent incontinent espris d'une haine des lettres, oubliance de toute honnesteté, et saisine de toute sottieAuteur : AMYOT - Source : Comm. disc. le flatt. 15
- Je suis monté avec la multitude de mes chariots sur le haut des montagnes, sur le mont Liban, j'ai coupé ses grands cèdres et ses beaux sapins, je suis monté jusqu'à la pointe de son sommetAuteur : SACI - Source : Bible, Isaïe, XXXVII, 24
- Les Albaniens, peuple qui habitait les bords occidentaux de la mer Caspienne, ne labouraient point encore, au temps de Strabon, avec un soc de fer ; mais ils se servaient pour charrue d'une seule pièce de boisAuteur : MONGEZ - Source : Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. II, p. 625
- Il fallait, en fuyant, ne pas abandonner Le fer qui dans ses mains aide à te condamnerAuteur : Jean Racine - Source : Phèd. IV, 2
- Durant la capitulation de Luxembourg, Vauban faisait travailler à l'excavation du fossé et à tirer de la pierre pour raccommoder la placeAuteur : DANGEAU - Source : I, 25, 13 juin 1684
- Le chèque barré est un chèque traversé par deux barres entre lesquelles on met le nom du banquier de la personne à qui le chèque est remis, ou tout au moins le signe Et Cie, ce qui oblige le porteur à faire encaisser le montant du chèque par son banquier dans le premier cas, et par un banquier quelconque dans le second, c'est-à-dire par une personne connue et qui ne l'aura elle-même reçu que d'une personne connueAuteur : JULES LECHEVALIER ST-ANDRÉ - Source : Question monétaire.
- Ce sont les femmes qui ont dû inventer le culte des reliques, par le même sentiment qui leur fait attacher tant de prix à un chiffre, à un noeud de ruban, ou à une boucle de cheveux qui leur vient d'un objet aiméAuteur : GENLIS - Source : Voeux téméraires, t. II, p. 38, dans POUGENS
- Dieu tempère les prospérités des hommes puissants par des peines presque inévitables, et les abandonne aux traits envenimés de l'envieAuteur : FLÉCH. - Source : Duchesse d'Aiguillon.
- Il fit faire un band avec des cloches au lieu de tambours, que tous les prisonniers eussent à se rendre auprès du princeAuteur : D'AUB. - Source : Faen. IV, 9
- Chargé du crime affreux dont vous me soupçonnez, Quels amis me plaindront quand vous m'abandonnez ?Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, IV, 2
- Une autre sorte de cisterne [filtrante] a esté inventée par le seigneur Manfredo BulbaniAuteur : Jean Froissard - Source : 781
- Il n'est pas si facile qu'on pense de renoncer à la vertu : elle tourmente longtemps ceux qui l'abandonnentAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. III, 18
- Quand ces seigneurs de France virent la proie approcher, et leur bon seneschal chasser, chascun sire escria son cri, et fit sa banniere haster et passer avantAuteur : Jean Froissard - Source : I, I, 254
- Aussitôt dans le choeur la machine emportée Est sur le banc du chantre à grand bruit remontéeAuteur : BOILEAU - Source : Lutr. III
- À faire aux nouveautés dont je suis idolâtre, Figure de savant sur les bancs du théâtreAuteur : Molière - Source : Mis. III, 1
- Quelques jeunes personnes ne connaissent point assez les avantages d'une heureuse nature, et combien il leur serait utile de s'y abandonner.... leur son de voix et leur démarche sont empruntés ; elles se composent, elles se recherchent, regardent dans un miroir si elles s'éloignent assez de leur naturelAuteur : LA BRUY. - Source : III
- Celle oriflambe est une digne banniere et enseigneAuteur : Jean Froissard - Source : II, II, 196
- Si se tinrent ainsi cette nuit tous armés, chacun dessous sa banniere ou son penonceau, si comme il estoit ordonné, pour attendre l'aventureAuteur : Jean Froissard - Source : I, I, 44
- Au troisième jour il ressuscite, il paraît aux siens qui l'avaient abandonné et qui s'obstinaient à ne pas croire sa résurrectionAuteur : BOSSUET - Source : ib. II, 6
- On a banni les démons et les fées ; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos coeurs à l'insipiditéAuteur : Voltaire - Source : Ce qui plaît, etc.
- Les négociants, qui faisaient cette fraude, se nommaient contrebandiersAuteur : CONDILLAC - Source : Comm. gouv. part. 2, ch. 5
- Fontenelle admira Newton ; mais il n'eut pas le courage d'abandonner les romans de DescartesAuteur : SENNEBIER - Source : Ess. art d'observ. t. I, p. 91, dans POUGENS
- Sujet et courtisan, Cours au pied d'un despote incliner ton turbanAuteur : DUCIS - Source : Abufar, III, 4
- C'est fait, il n'en fault plus parler, Mon cueur s'est de moy desparty, Pour tenir l'amoureux party ; Il m'a voulu abandonnerAuteur : CH. D'ORL. - Source : Chans. 33
- Il n'est pas étonnant que des murs, quelque solides qu'ils soient, glissent sur le premier banc de cette argile humide, s'ils ne sont pas fondés à plusieurs pieds au-dessousAuteur : BUFF. - Source : Addit. théor. terr. Oeuvres, t. XIII, p. 171, dans POUGENS.
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h35
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