La définition de Bruire du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Bruire
Nature : v. n.
Prononciation : bru-i-r'. Autrefois, dans bruire, brui é
Etymologie : Provenç. bruzir, brugir ; anc. catal. brugir ; ital. bruire. Ménage propose, et Diez incline à admettre rugire, rugir, avec l'addition d'un b pour renforcer le mot. Il y a dans le celtique : bas-breton, brûd, bruit ; kymri, broth ; irland. bruidhean, qui sont tentants, mais on ne voit pas comment, de ces mots, le g qui se trouve dans le provençal et le catalan serait venu. Bruire a été actif dans le XVIe siècle.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bruire de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bruire pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bruire ?


La définition de Bruire

Rendre un son confus. Le vent bruit dans la forêt.


Toutes les définitions de « bruire »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

BRUIRE. (Il n'est guère usité qu'à l'infinitif, à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif et aux troisièmes personnes de l'imparfait. Il bruit. Il bruissait, ils bruissaient.) v. intr.
Rendre un son confus. On entend bruire les vagues, le vent, les feuilles. Le vent bruit dans la forêt. Les flots bruissaient.

Littré

BRUIRE (bru-i-r'. Autrefois, dans bruire, brui était monosyllabe comme dans bruit?; aujourd'hui il est dissyllabe) v. n.

Verbe défectif, usité seulement à l'infinitif?; au présent singulier de l'indicatif?: je bruis, tu bruis, il bruit?; à l'imparfait?: je bruyais, et les autres personnes?; au futur et au conditionnel?: je bruirai, je bruirais?; et aux temps composés?: il a bruit.

  • 1Rendre un son confus. Le vent bruit dans la forêt. Les serpents à sonnettes bruyaient de toutes parts, Chateaubriand, Atala, 252. Mais quoi?! n'entends-je pas, avec de sourds murmures, De ta base à ton front bruire les armures, Colonne??? Hugo, Odes, III, 7.
  • 2Faire bruire, faire retentir.

    Fig. Faire bruire ses fuseaux, faire grand bruit dans le monde. Vous voyez depuis un temps que le vin émétique fait bruire ses fuseaux, Molière, Festin, III, 1.


REMARQUE

L'imparfait ancien et grammatical de bruire est je bruyais?; toutefois l'usage commence à en introduire un autre?: Les insectes bruissaient sous l'herbe, Bernardin de Saint-Pierre, dans GIRAULTDUVIVIER.?; La ville? Bruissait à ses pieds comme une ruche pleine, Lamartine. Ce serait absolument un barbarisme si cet imparfait ne s'appuyait sur son analogie avec bruissement. Pour que bruissement se soit établi, il faut supposer une conjugaison irrégulière et fautive, qui a pris ce verbe comme si, s'écrivant bruir, il se conjuguait sur finir, et d'après laquelle l'imparfait je bruissais s'est formé. C'est de la même façon qu'on a fait un participe bruissant, et un subjonctif que je bruisse. Ce sont des procédés que l'usage tente pour combler les lacunes du verbe bruire devenu à tort défectif.


HISTORIQUE

XIIe s. Bruient li mont, et li val resona, Ronc. p. 85.

XIIIe s. ?Et jure entre ses denz Que quiconques il doie nuire, Si fera il ses grenons [mâchoires] bruire Ou de chapons ou de gelines, Ren. 5012. Vers une riviere m'adresce Que j'oï près d'ilecques bruire, la Rose, 105. Car quant el [Peur] ot bruire le vent, Ou ele ot saillir deus langotes [sauterelles], Si l'en prennent fievres et gotes, ib. 3896. La riviere qui bruit, Rutebeuf, 251. Tiex gens ne vont pas seuls en enfer le puant, Que leurs hoirs et leurs fames vont après eus bruant, Où il ne trouveront qui les aille chuant [choyant], Ains seront tuit ensemble tormenté li truant, J. de Meung, Test. 1982.

XVIe s. Et qu'il n'y ait gros canon raccourcy, Qui ceste nuit ne bruye par outrance, Marot, II, 296. Tu dois en los par sus Mercure bruire, Marot, II, 378. Un cler ruisseau bruyant près de l'umbrage, Marot, III, 293. Sans fin bruira le nom et gloire de ce roy nompareil, Marot, IV, 299. Si faut-il toutefois que Bellay s'esvertue, Aussi bien que la mer, de bruire ta vertu, Du Bellay, J. VI, 43, verso. Les grosses citez, que font-elles, sinon tirer tous les profits qu'elles peuvent, faire bruire leurs privileges, et jetter sur le pauvre peuple champestre toutes les charges et les miseres?? Lanoue, 13. La jeunesse de la cour bruyoit de ce voyage et s'en rejouissoit, Carloix, IV, 10. Dès aujourd'huy je feray bruyre [annoncer] mon partement de ce lieu, Carloix, VI, 40. Si commencerent adonc les Romains à faire bruire des bassins et autres vaisseaux de cuivre, Amyot, P. Aem. 29. Il me dist que c'estoient toutes bayes ce qu'on bruyoit par deça de la licorne, Paré, Mumie, 7.

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Wiktionnaire


Verbe - français

bruire \b??i?\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Rendre un son confus.
    • Seulement le feu bruissait, comme pour faire comprendre la profondeur du silence. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ansch. V, Paris, 1832 ; p. 125)
    • Que voulez-vous, Monsieur ? demanda-t-elle au jeune homme d'une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. V ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 53)
    • Il écoutait la mer bruire, les vaisseaux craquer lentement, le vent passer sous les étoiles. (Pierre Louÿs, Aphrodite, Livre I, chapitre iii, Mercure de France, Paris, 1896)
    • Maintenant, c'est le glissement du vol plané, avec les haubans qui bruissent d'un sifflet plus ou moins aigu, selon la vitesse. (Jean Ajalbert, La Passion de Roland Garros, Éditions de France, 1926, vol. 1, page 145)
    • Un rideau de velours grenat s'abaissait lentement, cependant que s'atténuait la lumière et que bruissaient les derniers chuchotements. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 82)
    • À l'heure où la forêt bruit de mille ondes. (Hélène Ferrarini, Nocturna Bestia, Libération, no 10024, 6 août 2013, p. 28)
    • Au début de cette même année, un énorme charivari avait accueilli la pièce d'un tout jeune auteur. Paris en bruissait encore et il n'était pas de jour sans qu'on en dît pis que pendre ou la portât aux nues : Hernani, d'un certain Hugo. (Patrick Tudoret, Juliette, Éditions Tallandier, 2020)
  2. (Figuré) Scintiller, briller.
    • J'ai regardé vers le lieu le plus noir et j'ai vu et entendu des bijoux. Leurs éclats multiples bruissaient de pierres précieuses, d'or et d'argent. Une reptation serpentine les animait, ils n'appelaient pas les cous, les poignets et les doigts qu'ils auraient dû orner, ils se suffisaient à eux-mêmes et proclamaient l'absolu de leur luxe. (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 10)
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Trésor de la Langue Française informatisé


BRUIRE, verbe intrans.

A.? [Le suj. désigne un animé, un inanimé ou une collectivité] Faire un bruit léger; plus rarement émettre des sons d'une certaine intensité. Bruire aux oreilles de qqn; faire bruire; le vent bruit dans la forêt. Une biche effrayée bruissait dans les feuilles (Lamartine, Raphaël,1849, p. 289).
SYNT. 1. Bruire + adj. Bruire frais (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 274). 2. Bruire + prép. Bruire à. Des tremolo (...) bruissent (...) aux violons (Willy, La Mouche des croches, par l'ouvreuse du Cirque d'été, 1894, p. 74). Bruire de. La campagne brûlante bruissait de cris d'insectes (R. Rolland, Jean-Christophe, Le Matin, 1904, p. 168).
? P. métaph. et au fig. :
1. Sa voix infiniment tendre, cette appellation de ma toute petite enfance rouvrent en moi de jeunes fontaines; j'écoute bruire, goutte à goutte, de clairs et fugaces souvenirs... Colette, Claudine en ménage,1902, p. 268.
? P. méton. S'agiter, remuer en faisant du bruit. Je me suis arrêtée pour voir l'eau sombre bruire à l'angle des arches (A. Dumas Père, Le Chevalier de Maison-Rouge,1847, III, 8etabl., 5, p. 123).
? Spéc. [Le suj. désigne une partie du corps ou le sang] S'agiter, être agité d'un frémissement, d'un mouvement intérieur, perçu par le sujet. Ma tête bruissait (Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 23).
B.? [Le suj. désigne un inanimé concernant un événement] Se répandre :
2. Dans la même soirée j'ai reçu la confirmation d'une nouvelle qui bruissait autour de nous depuis quelques jours : la défaite d'un grand homme qui a rendu sa plume comme les braves rendent leur épée, ... M. de Guérin, Journal intime,1834, p. 193.
C.? [Le suj. désigne un inanimé ou un inanimé] Faire un éclat, avoir du retentissement en bien ou en mal. Notre livre remue, bruit, scandalise (E. et J. de Goncourt, Journal,1865, p. 135).
Rem. On rencontre dans la docum. le néol. bruisseur, subst. masc. (G. Samuel, Panorama de l'art musical contemp., 1962, p. 608).
PRONONC. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [b? ?i:?], (je) bruis [b? ?i]. Synérèse dans Fér. 1768, Fél. 1851 et dans les dict. mod.; diérèse dans Land. 1834, Littré (avec la rem. : ,,Autrefois dans bruire, brui était monosyllabe; aujourd'hui, il est dissyllabe``) et DG (bru-ir; au xviies. bruir). À ce sujet cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 197 : ,,Deux consonnes différentes quelconques suffisent généralement ici pour empêcher la synérèse, par exemple dans argu-er, sanctu-aire ou respectu-eux, et presque tous les mots en -ueux, aussi bien que dans obstru-er, conclu-ant, conclu-ons, flu-ide, bru-ine et dru-ide, où figurent les groupes connus, cl, br, etc. [...] Toutefois la diphtongue étymologique s'est maintenue, même en vers, malgré les mêmes consonnes, dans autrui, dans pluie et truie, dans bruit, fruit et truite, dans détruire, instruire et construire; elle s'est diérésée seulement dans bru-ire, bru-issant, bru-issement, qui sont plutôt des mots poétiques et même dans ébru-iter.`` 2. Forme graph. ? Ce verbe qui se répartit suivant l'alternance bruy-/bruiss- (2erad. formé p. anal. avec le subst. bruissement) est considéré comme verbe défectif par Ac. (1798-1932) et par la majorité des dict. gén. Certains dict. tels que Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. ou Besch. 1845 expriment leur regret de voir la conjug. de ce verbe réduite alors que les aut. l'utilisent plus largement (cf. les nombreux ex. d'aut. cités dans ces dict.). Relevé des formes admises dans les dict. gén. et attest. de formes partic. rencontrées dans la docum. a) Inf. bruire, cf. Ac. 1798-1932 et l'ensemble des dict. P. anal. des verbes en -er : ,,un usage fréquent qui cherche à s'établir a formé l'infinitif bruisser`` (Grev. 1964, § 701). Cette forme est un barbarisme pour Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. Cf. aussi Besch. Conjug. 1961 : ,,Le verbe bruisser se soutient difficilement.`` b) Ind. ? Présent 3epers. du sing. il bruit, cf. Ac. 1835-1932 ainsi que l'ensemble des dict. gén.; 3epers. du plur. ils bruissent, cf. Lar. encyclop., Quillet 1965 et Lar. Lang. fr.; 1reet 2epers. du sing. je bruis, tu bruis, cf. Littré et Lar. encyclop. dans la docum. tu bruis p. ex. dans G. Sand, Lélia, 1839, p. 539; 1reet 2epers. du plur., uniquement dans la docum. nous bruissons dans Nerval, Le Second Faust, 1840, p. 267; vous bruissez dans A. Arnoux, Abisag, 1919, p. 274. ? Imp. 3epers. du sing. cf. Ac. 1798-1932 et l'ensemble des dict. gén.; 3epers. du plur. cf. Ac. 1835-1932 ainsi que Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, DG, Lar. encyclop., Quillet 1965 et Lar. Lang. fr.; 1reet 2epers. du sing. cf. Littré et Lar. encyclop. Imp. traditionnel bruy- (ex. bruyait) enregistré seul dans Ac. 1798 et 1835. Imp. bruiss- (ex. bruissait) enregistré seul dans Ac. 1878 et 1932. Pour le reste des dict. la forme en y se trouve dans Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG, Rob. et Lar. encyclop. Ces dict. signalent cependant l'apparition de la forme en -ss- et son progrès sur celle en -y-. Lar. 19ejuge la forme en -ss-préférable. Guérin 1892 et Rob. considèrent la forme en -y-comme arch. Elle ne se trouve plus dans Lar. 20e, Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. De la même façon que l'imp., on explique le part. prés. bruissant p. rapp. à bruyant devenu adj. On trouve bruyant en tant que part. avec la rem. qu'il tend à être remplacé par bruissant dans Ac. 1798 ainsi que dans Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892, DG et Lar. encyclop. De même que l'imp. et le part. prés. on explique le subj. prés. que je bruisse enregistré dans Lar. 20eet Lar. Lang. fr. ? Fut. je bruirai cf. Littré et Lar. encyclop. ? Passé simple : considéré comme un barbarisme dans Lar. Lang. fr., on le relève dans la docum. À titre d'ex. cf. bruissa dans J. Renard, La Lanterne sourde, 1893, p. 67. ? Passé composé il a bruit cf. Littré et Rob. Pour notre docum. cf. p. ex. R. Rolland, Beethoven, t. 1, 1928, p. 71. ? Cond. je bruirais cf. Littré et Lar. encyclop.; cf. en outre p. ex. A. Dumas Père, Christine, 1830, III, 6, p. 854. ? Part. passé bruit cf. Lar. encyclop.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1100-50 « faire du bruit » (Voy. de Charl. à Jérusalem, 379, Koschwitz dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 304); Trév. 1704 ,,n'est gueres en usages qu'à l'infinitif`` emploi auquel s'ajoute dep. Ac. 1740 la 3epers. de l'imp. de l'indicatif; ,,vieilli`` dans DG; 2. 1606 « murmurer, frémir » (Nicot). Issu du croisement entre le lat. rugi?re « rugir » (iers. apr. J.-C. [en parlant d'un âne] Suétone dans Forc.; ives. [d'un lion] Spartianus, ibid.) et *brage?re (braire*), d'où lat. vulg. *bru?ge?re attesté à la 3epers. du sing. de l'ind. prés. : brugit « il brame (d'un cerf) », viies. (Leges Alamannorum Pactus dans Monumenta Germaniae Historica, Legum sectio, I, 5, p. 28, 5); bruire est bien attesté au sens de « mugir (d'un lion, d'un taureau) » en a. fr. (début xiiies. dans T.-L.) [contrairement à l'indication du FEW t. 10, p. 546b, reproduite par Lar. Lang. fr., bruire ne semble pas attesté dans le ms. d'Oxford de Roland, v. le gloss. dans le Commentaire de Bédier, et J. J. Duggan, A Concordance of the Chanson de Roland, 1969].
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 190.
BBG. ? Darm. Vie 1932, p. 167, 194. ? Duch. 1967, § 34. ? Goug. Mots t. 1 1962, p. 291. ? Rivière (C.). Bruire. Vie Lang. 1970, pp. 145-149.

BRUIRE, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1100-50 « faire du bruit » (Voy. de Charl. à Jérusalem, 379, Koschwitz dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 304); Trév. 1704 ,,n'est gueres en usages qu'à l'infinitif`` emploi auquel s'ajoute dep. Ac. 1740 la 3epers. de l'imp. de l'indicatif; ,,vieilli`` dans DG; 2. 1606 « murmurer, frémir » (Nicot). Issu du croisement entre le lat. rugi?re « rugir » (iers. apr. J.-C. [en parlant d'un âne] Suétone dans Forc.; ives. [d'un lion] Spartianus, ibid.) et *brage?re (braire*), d'où lat. vulg. *bru?ge?re attesté à la 3epers. du sing. de l'ind. prés. : brugit « il brame (d'un cerf) », viies. (Leges Alamannorum Pactus dans Monumenta Germaniae Historica, Legum sectio, I, 5, p. 28, 5); bruire est bien attesté au sens de « mugir (d'un lion, d'un taureau) » en a. fr. (début xiiies. dans T.-L.) [contrairement à l'indication du FEW t. 10, p. 546b, reproduite par Lar. Lang. fr., bruire ne semble pas attesté dans le ms. d'Oxford de Roland, v. le gloss. dans le Commentaire de Bédier, et J. J. Duggan, A Concordance of the Chanson de Roland, 1969].

Bruire au Scrabble


Le mot bruire vaut 8 points au Scrabble.

bruire

Informations sur le mot bruire - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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bruire

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Les citations avec le mot Bruire


  1. Il semble que si l'on écoutait bien dans les Pays-Bas, l'on entendrait les vieux ossements et la poudre de ses très anciens saints bruire.

    Auteur : Joris-Karl Huysmans - Source : Sainte Lydwine de Schiedam (1901)


  2. Bien souvent, c'est par le langage que l'autre s'altère ; il dit un mot différent, et j'entends bruire d'une façon menaçante tout un autre monde, qui est le monde de l'autre.

    Auteur : Roland Barthes - Source : Fragments d'un discours amoureux (1977)


  3. Pareille à ces coups de tonnerre
    Qui ne font que bruire et passer.


    Auteur : Jean Racine - Source : Poésies diverses


  4. Si commencerent adonc les Romains à faire bruire des bassins et autres vaisseaux de cuivre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Paul-Aemile, 29


  5. On est seul, on écoute, l'écolier entend bruire les feuilles d'un arbre, au fond du temps s'accomplit le merveilleux silence.

    Auteur : Jean Follain - Source : Collège (1973)


Les citations du Littré sur Bruire


  1. Estradiotz au son de leurs bedons Courent chevaulx, font bruire leurs guidons

    Auteur : J. MAROT - Source : V, 125


  2. Gloutonie.... Refet sovent le mortier [cornet à dés] bruire Et chiés [chez] Hasart le tavernier

    Auteur : RUTEB. - Source : II, 38


  3. Les grosses citez, que font-elles, sinon tirer tous les profits qu'elles peuvent, faire bruire leurs privileges, et jetter sur le pauvre peuple champestre toutes les charges et les miseres ?

    Auteur : LANOUE - Source : 13


  4. Gloutonie, la suer Outrage [la soeur d'Outrage, d'insolence].... Refet sovent le mortier bruire Et chiés Hasart le tavernier

    Auteur : RUTEB. - Source : II, 38


  5. Ne faisant que s'entre-regarder, faire fanfarer leurs trompettes, et bruire leurs tambours

    Auteur : SULLY - Source : t. II, p. 241, dans LACURNE


  6. Le climat est sans pluie ; on n'entend aux montagnes Bruire en ces lieux aucuns torrents ; En ces lieux nuls ruisseaux courants N'augmentent le tribut dont s'arrosent les plaines

    Auteur : LA FONTAINE - Source : Quinquina, II


  7. Resjouytoi, David.... Ores la France entend, d'un magnifique ton, Bruire divinement ta royale chanson

    Auteur : DESPORTES - Source : Tombeau de Desportes.


  8. Si faut-il toutefois que Bellay s'esvertue, Aussi bien que la mer, de bruire ta vertu

    Auteur : DU BELLAY - Source : VI, 43, verso.


  9. J'ai sous l'aisselle un carquois Gros de fleches non pareilles, Qui ne font bruire leurs voix Que pour les doctes oreilles

    Auteur : RONSARD - Source : livre 1er, Ode 4


  10. Si commencerent adonc les Romains à faire bruire des bassins et autres vaisseaux de cuivre

    Auteur : AMYOT - Source : P. Aem. 29


  11. Mais quoi ! n'entends-je pas, avec de sourds murmures, De ta base à ton front bruire les armures, Colonne.... ?

    Auteur : Victor Hugo - Source : Odes, III, 7


  12. Les Albanoys avec demyes lances Bruire faisoient leurs pannonceaulx au vent

    Auteur : J. MAROT - Source : V, 29


  13. Tu dois en los par sus Mercure bruire

    Auteur : MAROT - Source : II, 378


  14. Vous oirrez tout le ciel rebruire aux environs D'un aigle dont le vol [envergure] est plus long qu'avirons

    Auteur : RONS. - Source : 845


  15. Pour toy des grands forests la fueille renaissante Tous les ans se refrise, et les fleuves sinon Ne courent dans la mer que pour bruire ton nom

    Auteur : RONS. - Source : 860


  16. Et ouit incontinent tout à l'entour bruire et tonner un grand nombre de tabourins

    Auteur : AMYOT - Source : Crass. 50




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